TFC Omari

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EPIGRAPHE

« Entreprendre c’est accepter l’échec et la réussite.

L’entrepreneuriat est risqué et ceux qui entreprennent seront toujours confrontés à


des problèmes ».

BWETUSANGA (2020)
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DEDICACE

A nos parents Lukundji Mbilika et Mangaza Omari qui nous ont bien éduqué et
pour leurs efforts et sacrifices Consentis sans lesquels nous ne saurons arriver à la fin de nos
études ainsi que leurs conseils et encouragements à notre égard. Nous leurs dédions ce travail.
iii

REMERCIEMENTS
Nous voici au terme de notre cycle de graduat passé à l’Université de Kinshasa dans
la faculté de Psychologie et sciences de l’Education, département de gestion des Entreprises et
Organisation du Travail.

Nous remercions premièrement l’Eternel et Dieu Tout-Puissant non seulement pour


sa grâce et sa bonté mais aussi parce qu’il nous a permis d’arriver au terme de ce cycle de
graduat malgré les vents et marées, nous sommes arrivés à la fin.

Si aujourd’hui nous pouvons nous considérer capable c’est grâce au concours de


plusieurs personnes académiques, enseignants, amis et connaissances.

Nos sincères remerciements s’adressent au professeur docteur Andre Kabongo


Mukinayi, Directeur de ce travail, malgré ses multiples occupations il nous a assisté dans
l’élaboration de ce dit travail et sans oublier l’assistant Paul Makambu Kandu l’Encadreur de
ce travail qui par ses observations et remarques à fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui.

Nos remerciements s’adressent aussi à nos frères et sœurs : Félix Kilunga, Freddy
Kingumba, Salumu Abeli, Nancy lumboya, Safi Lukundji qui nous ont assistés à la réalisation
de ce travail à travers leurs aides matériels, financiers et morals.

Nous sommes redevables aux amis et connaissances qui nous ont soutenus tout au
long de notre parcours : Noella Mundala, Alimasi Babisike, Emile Pongo, Kingalu Wambayo,
Oscar Mandombela, Noel Kikuni, Junior Kongo.

A vous tous qui de loin ou de près ont pu contribuer à l’élaboration de ce travail a


qui nous n’avons pas repris vos noms ci-dessus nous présentons nos sincères remerciements.
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LISTE DES ABREVIATIONS

AFAP : As Far As Possible

AFACP : As Far Contextually possible

ALARP : As Low As Reasonably Praticable

ANR : Agence National des Renseignements

DGM : Direction Générale de Migration

IPMEA : Industrie, petites et moyennes entreprises et artisanal

RDC : République démocratique du Congo

RPS : Les risques psychosociaux

TVA : Taxe des valeurs ajoutées


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INTRODUCTION

1. PROBLEMATIQUE
En réponses aux crises économiques, les pouvoirs publics l’entrepreneuriat sous
toutes ses formes, comme outil de résorption du chômage et de réinsertion pour les publics
discriminés sur le marché du travail.

En République démocratique du Congo (RDC), des jeunes s’orientent de plus en


plus vers l’entrepreneuriat. Parfois sans conviction et surtout sans encouragent ressources
matérielles ou financières conséquentes. Or, on ne construit pas une entreprise solide du jour
au lendemain. C’est une succession de défis à relever.

Selon le professeur BWETUSANGA (2020), entreprendre c’est accepter l’échec


et la réussite. L’entrepreneuriat est risqué et ceux qui entreprennent seront toujours confrontés
à des problèmes.

C’est surtout la précarité de vie, mieux le chômage, qui pousse vers les imaginations
personnelles afin de nouer les bouts du mois. Trouver du travail même en traînant avec soi un
diplôme universitaire ne donne pas ou plus accès à un emploi. Il faut en avoir une chance ou
recourir à des moyens non encourageants pour espérer trouver un emploi rémunérateur.

En plus, un autre obstacle majeur pour accéder à un emploi est que le recruteur
exige souvent des critères comme autant d’années d’expériences ou un diplôme d’études poste
universitaires dont l’obtention n’est pas donnée à tous à cause de la cherté des études y relatives.

De ce qui précède, l’entrepreneuriat personnel semble être la solution ou l’une des


solutions pour se maintenir dans la vie. Mais forte est de constater que leurs bonnes volontés
ne suffisent pas, l’Etat congolais ne les encourage pas à faire mieux concrètement. Les talents
et les potentialités existent ; mais à cela devraient s’ajouter des actions de nature à aider des
jeunes à concrétiser leur rêve de vie.

Depuis les années 90, on observe une forte propension à initier des activités
génératrices de revenu dans la population congolaise en générale et particulier auprès de kinois.
Ces activités économiques sont généralement localisées dans le secteur informel et revêtent
plus un caractère de survie que d’accumulation des richesses. Par ailleurs, nous constatons que
les entrepreneurs kinois évoluent dans un environnement caractérisé par la présence de
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nombreux risques liés à l’environnement, à la nature de l’activité, au secteur d’investissement


du cadre macro-économique.

Ces risques ne sont généralement, pas bien appréhendés et leur gestion est souvent
calamiteuse. Ceci entraîne généralement la disparition de l’activité peu de temps après sa
création.

A quels risques sont exposés les entrepreneurs kinois œuvrant dans la commune
des Mont-Ngafula ?

Comment les anticipent-ils et les gèrent-ils ?

2. HYPOTHESE DE RECHERCHE

En réponse à la question principale soulevée dans cette problématique, nous


formulons les hypothèses suivantes :

Les entrepreneurs de la commune de Mont-Ngafula seraient confrontés aux risques


ci-après :

Risques financiers (difficultés de financement, incertitude des gains, ampleur


des pertes et leur conséquence sur le patrimoine de l’entrepreneuriat…) ;

Risques personnels (stress, surcharge du travail et problèmes de santé) ;

Risques sociaux (dégradations des relations avec son entourage) et

Les risques ne seraient pas anticipés et leur gestion consisterait à faire face au
moment de leur survenue.
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3. OBJECTIFS DU TRAVAIL

Cette étude se propose de mettre en évidence la typologie des risques encourus par
les entrepreneurs en milieu urbain et les mécanismes de gestion et de prévention utilisés pour
les contrer.

1) Objectif General

Les objectifs assignés dans la réalisation de cette étude consistent à :

Identifier les risques entrepreneuriaux auxquels font face les entrepreneurs


œuvrant dans la commune de Mont-Ngafula.

Appréhender les mécanismes de leur prévention et de gestion auxquels recourent


les entrepreneurs œuvrant dans la commune de Mont-Ngafula

4. METHODOLOGIE DE RECHERCHE

Pour cerner l’objet de cette étude, nous allons recourir à la méthode d’enquête.
Matérialisée par un questionnaire d’enquête

5. INTERET DU SUJET
Cette étude revêt un double intérêt : Scientifique et pratique

Du point de vue scientifique : elle contribue à approfondir la théorie en rapport


avec la gestion des risques et leur prévention en milieu urbain. Les résultats de cette recherche
pourront servir de piste d’investigation pour des travaux orientés vers l’entrepreneuriat ;

Du point de vue pratique : Cette étude veut permettre aux entrepreneurs de mieux
connaitre les risques liés à leurs activités et les techniques de gestion de ceux-ci.
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6. DELIMITATION DU SUJET

Afin de cerner l’objet de cette recherche, nous avons opté pour une délimitation
spatio-temporelle.

Sur le plan spatial, nous nous sommes intéressées aux entrepreneurs évoluant dans
la commune de Mont-Ngafula.

Au niveau temporel, la présente étude est réalisée au cours de l’année 2023

7. DIVISION DU TRAVAIL
Hormis l’introduction et la conclusion, présent travail se structure en trois chapitres.
Le premier porte sur les généralités conceptuelles, le second prend en charge les cadres
physiques et méthodologique du travail et en fin, le troisième et dernier chapitre présente et
analyse de résultats issus de l’enquête.
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CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS CONCEPTUELLES

Dans ce chapitre, nous définissons les concepts clés de l’étude et abordons


quelques théories qui prennent en charge l’objet de cette étude.

I.1. CADRE CONCEPTUEL


I.1.1.Notions de risque
I.1.1.1 Définition

La théorie du risque n’est pas nouvelle en gestion et a fait l’objet de plusieurs


recherches universitaires, allant de la théorie pure à des études scientifiques visant à proposer
des définitions du concept, à déterminer son périmètre et à mettre en place le processus et les
outils nécessaires pour gérer tous types de risques.

D’après outre ville (1998), le mot « risque » peut provenir du mot arabe « risq» qui
se traduit par tout ce qui est incertain et donné par Dieu et dont on peut tirer profit, ou du mot
grec « rhiza »qui fait références aux dangers de navigation autour d’une falaise. Le mot français
« risque » à une connotation spéculative dans lui « qui ne risque rien n’a rien ». En anglais il
est utilisé avec de nombreuses nuances dans des contextes différents, ce qui entraîne souvent
des confusions et malentendus. En 1966 dans son bulletin du mois de mars ; la commission en
insurance terminology of the American Risk and insurance,Association à approuvé une
définition du mot risque qui dit que c’est l’incertitude quant à l’issue d’un événement lorsque
deux possibilités ou plus existent.

Le risque selon l’italien ancien, provient du mot « risicare» qui signifie oser. Le
développement des instruments de maitrise du risque a fait passer l’humanité d’un stade où les
deux et leurs portes paroles, diminuent l’idée même du futur à un stade où celui-ci est devenu
un réservoir d’opportunités.

D’après Larousse (2022); le risque est la possibilité, la probabilité d’un fait ou d’un
événement considéré comme un mal ou un dommage. En statistique descriptive, le risque est
défini comme la probabilité d’exposition à un danger, à un événement (maladie, décès, accident
etc…) pendant un intervalle de temps définit.

Selon Barthélemy cité Prome (2020), le risque est « une situation dont l’occurrence
est incertaine et dont la réalisation affecte les objectifs de l’entreprise qui le subit » survenir.
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I.1.2. Classification du risque

Entant donner la complexité du sujet, il est plus qu’important de classifier de la


manière générale. Pour ce faire, nous avons récence catégories de risques :

1) Risques nature

Des risques ayant pour cause des phénomènes naturels, qui peuvent créer des
dommages pour la population des équipements ou des ouvrages. Ils sont gérés par les autorités
et peuvent impliquer des acteurs privés.

2) Risques professionnels

Les risques professionnels peuvent impacter les salariés, ils sont maîtrisés par
l’employeur. Ceci constitue une obligation légale (voir code du travail).

3) Risques technologiques

Les risques technologiques accompagnent l’innovation et peuvent impacter la


population, ses infrastructures et son environnement.

4) Risques sociaux

Les risques sociaux sont extrêmement large, ils peuvent impacter la population et
leurs causes sont très diverses.

5) Risques financiers

Les risques financiers se traduisent par une perte d’argent, pour un individu ou un
organisme, dans le cadre d’opérations financières. Les causes sont multiples, la maitrise est
individuelle, et le cas échéant assurée par les autorités.

6) Risques géographiques

Le monde de la géographie parlera d’aléa (le danger), et de facteur de vulnérabilité


(vulnérabilité au dommage). Les aléas pourront être naturels causés par l’homme par
technologie…

7) Risques climatiques

Essentiellement causés par les activités de l’homme, ils impactent les populations,
la faune, flore et l’ensemble des écosystèmes.
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I.1.3. Notions de risque entrepreneurial


I.1.3.1. Définition

Entreprendre c’est prendre des risques. Mais certains risques, s’ils ne sont pas
anticipés et traités, peuvent remettre en cause la pérennité de l’entreprise. Heureusement les
entreprises qui mesurent l’importance d’une bonne gestion des risques sont des plus en plus
nombreuses. Mieux préparées, elles gagnent en compétitivité : la gestion des risques est un
véritable avantage concurrentiel.

De façon générale, le risque dans l’entreprise se définit du point de vue juridique


comme éventualité de survenance d’un événement dommageable génère par le fonctionnement
normal de l’entreprise et susceptible d’entraîner une condamnation civile ou pénale
Deharo,(2011).

Tous les chefs d’entreprise sont amenés à rencontrer des obstacles dans leur
démarche entrepreneuriale. Entreprendre c’est prendre des risques mais certains risques s’ils ne
sont pas anticipés et traités peuvent remettre en cause la pérennité de l’entreprise, heureusement
les entreprises qui mesurent l’importance d’une bonne gestion des risques sont de plus en plus
nombreuses. Mieux préparées elles gagnent en compétitivité : la gestion des risques est un
véritable avantage concurrentiel.

I.1.3.2 Typologie de risque entrepreneurial

Les risques majeurs pour une entreprise peuvent se découper en 4 catégories


principales :

- Les risques stratégiques,


- Les risques opérationnels
- Les risques financiers
- Les risques juridiques, légaux et fiscaux

1) Les risques stratégiques.

Les risques stratégiques sont ceux qui concernent les choix majeurs de l’entreprise,
en termes de positionnement marketing et commercial, et modèle économique. De mauvais
choix peuvent en effet aboutir à terme à de trop faibles ventes et/ou à une trop faible rentabilité.
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Pour limiter les risques stratégiques, il faudrait développer une connaissance


pointue de l’environnement économique (marché), social (consommateurs, travailleurs),
juridique, politique et culturel de l’entreprise.

2) Les risques opérationnels

Les risques professionnels concernent l’organisation de l’entreprise, par exemple :

- Le recrutement
- Le management,
- L’approvisionnement,
- Le processus productif,
- La logique,
- La gestion de la qualité
- etc.

Les ressources humaines constituent le risque principal : difficulté à trouver des


collaborateurs au profit adéquat, fidélisation des employés, ou encore risque de conflit…

3) Les risques financiers.

Les risques financiers sont au cœur de la vie de l’entreprise. Il s’agit entre autres de
risques pesant sur la trésorerie, des risques d’impayé ou de dégradation du besoin en fonds de
roulement, de problèmes de rentabilité, ou encore de difficultés d’accès au crédit. Le niveau de
risque variera en fonction de la dépendance financière de l’entreprise notamment.

4) Les risques juridiques, légaux et fiscaux.

L’entreprise s’inscrit dans un écosystème évolutif : le cadre législatif,


réglementaire et fiscal évolue sans cesse. Le risque est de ne pas avoir connaissance de ces
évolutions ou de ne pas pouvoir s’y adapter…

Enfin, on peut ajouter à cette liste les risques environnementaux, les risques en
termes de santé et sécurité, ou encore les risques macro-économiques (risque de crise, risque
pays). Pour bien gérer et prévoir les risques, il faudra les lister, les évaluer, les analyser, mettre
en place des actions visant à les réduire, et enfin évaluer ces actions.
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I.1.3.4. Classification des risques entrepreneuriaux

Nous pouvons trouver différentes classifications des risques entrepreneuriaux dans


la littérature qui mettent en évidence certaines propriétés ou caractéristiques du risque.

En général, ces différentes classifications se concentrent et indiquent les sources de


risque. Dans ce qui suit, nous avons sélectionné les classifications suivantes :

• le risque financier et non financier : mentionné par vaughan(2008),le concept de


risque dans ce sens impliquerait des pertes ou de conséquences financières mais
pourrait également ne pas inclure nécessairement un impact financier. Par
conséquent, dans cette perspective, le risque financier implique la relation entre une
personne (ou une organisation) et un actif ou l’attente d’un revenu qui peut être
perdu ou endommagé. Ainsi, selon Vaughan (2008), le risque financier implique
trois éléments : l’individu ou l’organisation qui sont exposés à une perte, l’actif ou
le revenu dont la destruction ou la dissipation causera une perte financière et un
péril qui peut causer la perte.
• Le risque dynamique et statique : selon cette classification, le risque serait créé par
le changement dynamique de l’environnement économique et dépendrait à la fois
de l’évolution des variables externes à savoir l’économie, les concurrents, les
acteurs économiques, les consommateurs et des décisions prises en interne par
l’organisation. D’après vaughan (2008), les risques dynamiques seraient
normalement bénéfiques à la société sur le long terme, puisqu’ils sont le résultat
d’un ajustement à la mauvaise allocation des ressources. Néanmoins, ces risques
pourraient affecter un grand nombre d’acteurs et ils seraient moins prévisibles que
les risques statiques. Car ils ne se produisent pas avec une certaine régularité. D’un
autre côté, les risques statiques sont ceux qui ne dépendent pas de l’évaluation de
l’environnement concurrentiel dans lequel l’organisation opère, mais reposerait
simplement sur les facteurs internes de l’entité. Les principes mentionnés des
risques dynamiques et statiques fourniraient des informations sur la façon dont
l’organisation peut gérer les risques.
• Le risque systématique et diversifié : comme le mentionne Vaughan,(2008), les
sources du risque systématique sont les principales variables macroéconomiques,
telles que la tendance générale de l’économie mesurée, par exemple, par la variation
du PIB, la tendance des taux d’intérêt du marché et de l’inflation mesurée par la
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variation de l’indice des prix à la consommation. De ce fait et souvent, les sources


de risque systémique sont résumées par un seul facteur de risque systématique,
appelé risque de marché. Par conséquent, dans cette perspective, les risques qui ne
sont pas liés à des sources de risque systémique seraient ceux qui sont diverses les.
• Le risque pur et spéculatif : le risque spéculatif est souvent décrit dans la littérature
comme étant lié à une situation qui présente une possibilité de perte ou de gain. Par
conséquent, ce type de risque n’est pas assurable puisqu’il implique un processus
spéculatif qui peut potentiellement donner lieu à un risque de hausse, mais qui peut
également entraîner un risque de baisse. (Pavodani et Tugnoli 2005) (cité par
Ignacio Cienfuegos, 2013), le concept de risque pur, en revanche, est utilisé pour
désigner les situations qui n’impliquent qu’une chance de perte ou aucune perte.
L’un des meilleurs exemples de risque pur serait la possibilité de perte entourant la
propriété d’un bien ou de tout autre actif. Dans ce cas, la personne qui achète une
automobile par exemple, est immédiatement confrontée à la possibilité que quelque
chose se produise et endommage ou détruise l’automobile.
• Le risque fondamental et particulier : la distinction entre les risques fondamentaux
et particuliers serait basée sur la différence dans l’origine et les conséquences des
pertes. En ce sens selon Vaughan, (2008), les risques fondamentaux impliquent des
pertes dont l’origine et les conséquences sont impersonnelles qui échappent au
contrôle des individus qui subissent la perte et qu’ils ne sont pas la faute de
quelqu’un en particulier. On peut alors considérer que c’est la société plutôt que
l’individu qui a la responsabilité d’y faire face. Les risques particuliers font
référence à des pertes qui se produisent lors d’événements individuels et qui sont
subies par des individus plutôt que par des groupes. Ainsi, les risques particuliers
sont donc pas un sujet de préoccupation pour la société dans son ensemble.
• Core et non Core : d’après le cadrage théorique que nous avons fait. Les chercheurs
qui abordent le concept d’approche globale ou de gestion des risques de l’entreprise
font également la distinction entre les risques stratégiques et opérationnels. Pour
ces auteurs, les risques stratégiques sont liés aux risques qui affectent les objectifs
à long terme de l’organisation et à des problèmes qui l’oblige à penser à une échelle
plus élevée. Par conséquent, ces types de risques doivent être gérés au niveau du
conseil d’administration et nécessitent une planification stratégique (Sadgrove,
2006) (cité par Ignacio Cienfuegos,2013). Selon les mêmes auteurs, les risques
opérationnels sont les types de risques qui sont présents dans les fonctions et
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services quotidiens de l’entité. En conséquence, ces risques peuvent provenir des


personnes, des biens ou processus impliqués dans la prestation des services attendus
par l’organisation.

Le risque, quel que soit son type et depuis des siècles, est pour l’individu et les
organisations un élément perturbateur qui leur empêche à atteindre leurs objectifs et d’assurer
un certain niveau d’excellence. Dans la partie qui suit nous allons éclaircir le niveau d’impact
du risque sur les organisations et nous allons déterminer les aspects les plus touchés et affectés
par les évènements à risque dans l’organisation.

I.1.3.5. Les facteurs internes des risques entrepreneuriaux

Les facteurs internes de risque sont ceux liés aux décisions de l’organisation, et qui
sont donc générés par l’organisation elle-même.

Les décisions des dirigeants sont prises dans de nombreux domaines : management,
commercial, financier, social…

1) Le facteur matériel

Une panne matérielle stoppe le processus de production et rend donc impossible la


vente, en l’absence de stock. Cette impossibilité de vendre entraine un manque à gagner avec
une baisse du chiffre d’affaires et un risque de perte clientèle.

La maintenance préventive du matériel permet de réduire les pannes, de prolonger


la durée de vie des matériels et de prévenir les interventions. L’organisation peut également
investir pour avoir du matériel récent et performant.

2) Le facteur humain

L’erreur humaine est à l’origine de la plupart des risques internes. Au niveau de la


direction, le dirigeant peut commettre des erreurs dans le management de l’organisation et
prendre de mauvaises décisions. Au niveau des salariés, des erreurs et de mauvaises
manipulations peuvent aussi être commises. Les facteurs internes du risque humain
proviennent donc :

- Des pratiques managériales ;


- De la présence ou non de dialogue social
- De la pénibilité du travail.
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Les conséquences de ces facteurs internes sont des risques tels que la grève,
l’accident du travail, le manque de motivation des salariés, etc.

3) Le risque informatique

Les types de risque informatique sont nombreux. L’instruction informatique


(piratage, virus), facteur externe risque, est le premier risque auquel pensent les dirigeants
d’organisation. Cependant, même en protégeant les données de toute menace extérieure, il
demeure des facteurs internes pour le risque informatique, comme l’erreur de manipulation.

4) Les risques psychosociaux (RPS)

Les risques psychosociaux (RPS) peuvent être définis comme les risques pour la
santé mentale, physique et sociale engendrés par les conditions de travail.

L’exposition aux RPS pour les collaborateurs de l’organisation peut résulter de


différents aspects de la situation travail vécue par les salariés : travail intense, travail répétitif,
manque d’autonomie dans le travail, exigence émotionnelles induites par la nature du poste
occupé (notamment dans relations de services ou d’accueil de public), rapport sociaux difficiles
et conflit de valeurs.

I.1.4. Notions sur la prévention des risques

La prévention des risques est ensemble de mesures à prendre pour prévenir certains
risques. La prévention regroupe toutes les dispositions prises pour empêcher l’apparition,
l’aggravation ou l’extension d’un danger, d’un risque, d’un accident, d’une maladie ou, plus
généralement de toute situation (sanitaire, social, environnement, économique, etc.)
dommageable comme une épidémie, un conflit, une catastrophe, une crise. Agir avec une
attitude de prévention consiste donc à :

• Mettre en œuvre des mesures pour réduire, parfois jusqu’à supprimer, les conditions
et donc la probabilité de survenue d’un événement incertain et aléatoire ;
• Augmenter la résilience économique ou communautaire en anticipant les mesures
permettant de mieux combattre les conséquences d’un « sinistre »;
• Assurer une prestation, souvent financière, avant la survenance d’un évènement
accidentel auprès d’un individu, d’une association ou d’une entreprise, en échange
de la perception d’une cotisation ou prime. Par extension, par la prévention est alors
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le secteur économique assurantiel qui regroupe les activités de conception, de


production et de commercialisation de ce type de services. On l’appelle aussi
prévention dommage.

I.1.5. Notions Sur La Gestion De Risques

La gestion de risques met l’accent sur l’identification de ce qui pourrait mal tourner,
l’évaluation de quels risques devraient être traités et la mise en œuvre de stratégies pour faire
face à ces risques. Les entreprises ayant identifié les risques seront mieux préparées et auront
une façon plus rationnelle de les traiter.

Les processus de la gestion de risques d’une entreprise se définissent sur les étapes
suivantes :

I.1.5.1 Planifier la gestion des risques

Il faut dans d’un premier temps clairement définir les tâches à accomplir et à établir
les responsabilités :

En matière de politique d’acceptation des risques (les critères) qui revient « au plus
haut gradé » : la direction dans une entreprise.

Concernant toutes les tâches nécessaires à la gestion des risques, qui sont décrites
ci-après.

I.1.5.2 Identifier les risques

La qualité de l’analyse dépendra directement des connaissances du contexte. Il est


conseillé de les décrire en spécifiant :

- Les personnes/ environnement/ les équipements …impliqués ;


- Les différents dangers ;
- Les scénarios menant aux situations dangereuses ;
- Les dommages potentiels ;

Cela passe nécessairement par une revue de l’état de l’art :

- Les risques déjà connus ;


- Les maitrises déjà mise en œuvre ;
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- Les bonnes pratiques (guides, normes, spécifications, réglementation…) ;


- Les possibilités techniques et les limites qui sont associées.

I.1.5.3 Estimer les risques

Cela que les choses se compliquent, il faut estimer –au moins qualitativement si ce
n’est pas quantitativement-des probabilités et des gravités, or :

Ces estimations concernent une pleine échelle gigantesque qui sont difficiles à
appréhender ;

Vous n’avez pas la moindre idée des estimations

En première approche les estimations sont clairement « à la louche ». Elles sont


ensuite affinées avec les données issues :

- De l’état de l’art ;
- D’expérimentation ;
- De modélisation ;
- Du terrain

Estimation du niveau de risque par matrice de probabilité/gravité

La plupart des analyses sont réalisées avec de matrices, classiquement, une matrice
3x3 (voire 5x5) donne un niveau des risques en fonction du couple gravité/ probabilité, exemple
:

GRAVITE PROBABILITE
FAIBLE MOYENNE HAUTE
SIGNIFICATIVE Risque moyen Risque élevé Risque élevé

MODEREE Risque moyen Risque acceptable Risque élevé

NEGLIGEABLE Risque acceptable Risque acceptable Risque acceptable

Source : les risques par Prome (2020)


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Estimation quantitative des risques

Les probabilités sont exprimées en %

Les dommages sont qualifiés lorsque possible (exemple : analyse financière) ou


estimés selon une échelle, par exemple : 5 : max, 4 : critique, 3 : très élevé, 2 : élevé, 1 : moyen,
0 : faible, -1 : très faible…

I.1.5.4 Maitriser les risques

Principes

L’idée est de définir des mesures de réduction des risques. Beaucoup d’approches
s’offrent à vous, il faut néanmoins les appliquer par ordre d’efficacité :

- Suppression totale du risque ;


- Utilisation des moyens de protection ;
- Mise en place d’une prévention, passant par l’information des parties
prenantes
- Compensation du risque s’il n’est pas réduit
- Quand arrêter la maitrise des risques ?

C’est une de grandes subtilités en gestion des risques : savoir quand arrêter les
maitrises. Les risques sont considérés suffisamment maitrisés quand …vos critères les disent !

Il y a deux approches :

- Une théorique : la maitrise est arrêtée quand le risque résiduel est plus petit
qu’un seuil prédéfini ;

Une pratique : la maitrise est arrêtée quand on ne peut plus maitriser l’approche
théorique dictée par les normes et les réglementations, qui hésitent entre deux concepts :

Réduction AFAP : ” As Far As Possible” : autant que possible, ce qui n’a aucun
sens (on pourra toujours faire plus) et est source d’innombrables prises de têtes avec les
autorités.

Réduction ALARP : ” As Low As Reasonably Praticable” : autant que


raisonnablement possible, vous comprendrez que la notion de raisonnable n’est pas objective,
cette philosophie est impraticable.
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En pratique, la rédaction se fait AFACP : ” As Far Contextually Possible” la


maitrise s’arrête quand vous êtes conforme à l’état de l’art. Notez que ceci pousse à mettre en
jour la maitrise dès que le contexte évolue.

I.1.5.5 Evaluer l’acceptabilité des risques résiduels

Vos risques ont été identifiés, un niveau de risque initial a été estimé pour fun, vous
avez réduit les risques AFACP, un niveau de risque résiduel a été estimé. Reste à faire une
revue :

- Des activités de maitrise ;


- Des niveaux de risques résiduels ;

Des mesures planifiées pour le suivi et la mise en jour de la gestion des risques
et de conclure sur l’acceptabilité des risques. L’acceptabilité doit être maintenue dans le temps,
les activités de surveillance assureront cela.

I.1.5.6 informer/communiquer /sensibiliser

Il faudra communiquer pour :

- Sensibiliser sur les niveaux de risques résiduels ;


- Faire comprendre les mesures de maitrise des risques reposant sur le
destinataire ;
- Sensibiliser sur le besoin de remonter les informations (et surtout les
problèmes)

I.1.5.7 surveiller les risques

Il est capital de correctement choisir les indicateurs qui vont permettre de surveiller
les risques connus et détecter les risques émergents. La définition des indicateurs n’est jamais
figée, elle évolue avec votre compréhension des risques. Le risque observé sera à l’image des
indicateurs choisis, avec tous les problèmes d’imprécisions, de biais et de mauvaise
interprétation possible.
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Pour choisir les indicateurs de suivi, on considérera :

- Les besoins pour améliorer l’estimation des risques connus ;


- Les moyens de détecter des risques émergents ;
- La disponibilité d’indicateur sur des risques comparables ou corrélés ;
- La facilité d’interprétation des indicateurs ;

Leur forme, les moyens de collecte des données, les modalités d’analyse, les
moyens de présentation des données…

I.1.6 Notions sur l’entrepreneuriat

I.1.6.1 Définition

« L’entrepreneuriat est le processus par lequel un individu (ou un groupe


d’individus), en association avec une organisation existante, crée une nouvelle organisation ou
génère le renouvellement ou l’innovation au sien de cette organisation ». (Sharma et Chris man,
1999).

L’entrepreneuriat peut aussi se définir comme une activité impliquant la


découverte, l’évaluation et l’exploitation d’opportunités, dans le but d’introduire de nouveaux
biens et services, de nouvelles structures d’organisations, de nouveaux marchés, processus, et
matériaux, par des moyens qui, éventuellement, n’existaient pas auparavant.

L’entrepreneuriat est un mode vaste qui va de l’entrepreneur indépendant centré sur


lui-même, et pour qui l’entreprise peut constituer une manière de s’en sortir jusqu’à
l’entrepreneuriat social qui est centré sur la société et sur autrui.

L’entrepreneuriat repose sur les postulats suivants :

- Il requiert l’existence d’opportunités ;


- Des différences existent entre les personnes ;
- Les rapports au risque (l’entrepreneur est Risquophile) ;

C’est un processus qui trisse des rapports avec des activités d’innovation et
d’organisation.
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I.1.6.2 Types d’entrepreneuriat

L’entrepreneuriat est généralement associé à la gestion d’entreprise. Toutefois, on


peut en distinguer de nombreux types. Les entrepreneurs peuvent en effet avoir des visions
différentes, dépendamment de la configuration d’entreprise qu’ils projettent de créer. Si certains
comptent sur leur capital pour atteindre leur objectif, d’autres misent tout sur le travail acharné.

a) Entrepreneuriat de petites entreprises

La majorité des entreprises dans le monde sont de petites entreprises. Parmi les
différents types d’entrepreneuriat, c’est sans doute celui que les gens connaissent le plus. Les
entrepreneurs se lançant dans cette aventure ont en général comme objectif de réaliser un profit
afin de soutenir leur famille et leur mode de vie.

b) Entrepreneuriat dans les grandes entreprises

Dans l’entrepreneuriat d’une grande entreprise, une entreprise possède un nombre


de cycles de vie fini. Il se distingue des autres types d’entrepreneuriats par le fait qu’il est
associé à des experts : avant lancement d’une grande entreprise, l’entrepreneur doit associer ses
tâches à un professionnel expérimenté capable de maintenir l’innovation. Dans la plupart des
cas, les professionnels en question sont membres d’une grande équipe de cadres supérieurs.

Les grandes entreprises produisent généralement des produits innovants répondant


aux demandes des clients et du marché. Si vous avez à l’origine créé une petite entreprise, et
que celle-ci montre de signes encourageants et favorables à son développement, alors vous
aurez la possibilité de la transformer rapidement en entrepreneuriat de grande entreprise.

c) Entrepreneuriat startup évolutive

Les différents types d’entrepreneuriats cherchent communément à changer leur


environnement. C’est notamment le cas avec l’entrepreneuriat de startup évolutive. Avec cette
forme d’entrepreneuriat, les entrepreneurs ambitionnent de changer la communauté à travers
leurs entreprises ou organisation.

En général, ils obtiennent des fonds de sociétés de capital-risque pour assurer le


financement de leur entreprise. Et ils embauchent également des employés spécialisés. Les
startups évolutives prennent en considération les produits ou services qui ne sont disponibles
sur le marché, puis cherchent à les fournir au public.
19

Parmi les différents types d’entrepreneuriat, l’entrepreneuriat de startup évolutive


se concentre essentiellement sur la technologie. Il cherche à se développer et à faire du profit
rapidement.

d) Entrepreneuriat social

L’entrepreneuriat figure parmi les types d’entrepreneuriat le plus fondamentaux sur


le marché actuel. Dans ce type d’entrepreneuriat, l’entrepreneur est amené à identifier les
problèmes sociaux, et à le résoudre à travers ses produits et/ou services.

Son principal objectif est ainsi de rendre le monde meilleur. Il ne cherche pas
particulièrement à en tirer une richesse ou des profits énormes. Les entrepreneurs vont plutôt
créer des entreprises à but non lucratif afin de travailler pour le bien social.

e) Entrepreneuriat d’innovation

L’entrepreneuriat d’innovation regroupe les entreprises ayant pour vocation de


proposer des nouvelles idées et inventions. C’est donc l’un de types d’entrepreneuriat se basant
sur des méthodes innovantes pour gagner des prospects et de faire du chiffre d’affaire.

Les entrepreneurs évoluant dans ces types d’entrepreneuriat considérer des idées
innovantes, puis les transforment en entreprises commerciales. A travers leurs innovations et
leur créativité, ils parviennent à améliorer le mode de vie des gens.

Ces entrepreneurs sont généralement dépassionnés ouverts d’esprit. Parmi les


grands noms qui se sont démarqués dans leur domaine respectif, on peut citer en exemple :

- Bill Gates avec Microsoft;


- Steve Jobs avec Apple;
- Elon Musk avec Tesla.

f) Entrepreneuriat Hustler

L’entrepreneuriat hustler compte sur le dur labeur, le travail acharné pour réussir.
Il fait partie des types d’entrepreneuriat ou la qualité n’est pas la chose la plus fondamentale
pour l’entrepreneur. Ce dernier va plutôt se concentrer sur le travail, la débrouille et les efforts
pour réussir sa carrière dans l’entrepreneuriat.
20

Ici l’entrepreneur ne va pas chercher avoir grand dès le départ. Il va plutôt partir
d’une petite entreprise qu’il va développer petit-à-petit jusqu’à en faire une grande. Il va donc
privilégier le travail acharné au lieu des coûts élevés au démarrage.

L’entrepreneuriat hustler attire surtout les entrepreneurs déterminés, ambitieux,


persévérants, prêt à se limiter pour atteindre leurs objectifs.

g) Entrepreneuriat d’imitation

L’entrepreneuriat d’imitation fait partie de ces types d’entrepreneuriat s’inspirant


d’autres modèles commerciaux de haute qualité pour mener à bien leur projet. Il ne s’agit pas
ici de simplement copier la méthode des concurrents. Les entrepreneurs vont plutôt à rendre
leurs services et produits plus rentables et efficaces, en se basant sur ce que font leurs
concurrents.

L’entrepreneuriat d’imitation est une forme hybride entre l’entrepreneuriat


d’innovation et l’entrepreneuriat Hustler. Les entrepreneurs travaillent alors dur, mais étudient
également les stratégies de leurs concurrents. Ils ont une grande confiance en eux, et croient en
leurs succès. Ils apprennent de leurs erreurs pour améliorer leur entreprise.

h) Entrepreneuriat de recherche

La recherche est essentiellement pour tout type d’entrepreneuriat. Parmi tous les
types d’entrepreneuriat que l’on vient de citer, tous nécessitent de nombreuses recherches avant
de déterminer leur activité et choisir leurs produits. La réalisation d’une étude de marché est
toujours un passage obligé.

Les entrepreneurs se lançant dans ce type d’entrepreneuriat estiment que leur


entreprise connaitra leur succès en utilisant les bonnes informations et données. Ils chercheront
constamment à avoir une compréhension totale et approfondie de tous les aspects et détails
entourant leurs produits ou services. Ils s’intéressent également à ce qu’attendent les clients de
leurs services.

Les chercheurs envisagent toutes les possibilités pour connaitre les succès, et
accordent une importance particulière à l’établissement de leur business plan, dans le but de
minimiser les risques d’échec. Ils utilisent le fait pour étayer leur analyse et en tirer les
meilleures stratégies à adopter. Ils se fient rarement (voire même jamais) à l’intuition.
21

Si vous avez comme projet de vous lancer dans l’entrepreneuriat, vous devez
commencer par choisir parmi les types d’entrepreneuriat disponibles sur le marché. Ce choix
est déterminant pour suite de votre projet. En effet de lui dépendra le type d’activité que vous
allez entreprendre.

Une fois votre choix effectué, vous aurez ensuite atteindre votre public cible et faire
la promotion de votre entreprise ainsi que de vos produits ou services. Parmi vos objectifs
constants, vous devez toujours attirer de nouveaux clients, et fidéliser ceux qui sont déjà acquis.

Pour les petites entreprises, les profits sont généralement assez limités. Elles ne
reçoivent pas non plus de financement de sociétés de capital-risque. L’entrepreneur est ici un
individu qui possède sa propre entreprise, et la gère selon ses exigences. Il peut embaucher des
employés locaux ou des membres de la famille pour l’aider.

Parmi les petites entreprises, on peut citer en exemple :

- Les coiffeurs ;
- Les boutiques ;
- Les épiceries ;
- Les artisans ; …

I.1.6.3 les diverses formes d’entrepreneuriat

- La création ex-nihilo ;
- La création par essaimage ;
- La création par franchise ;
- La reprise d’entreprise.

I.2 CADRE THEORIQUE

I.2.1 Notions d’incertitude et le risque

La distinction entre risque et incertitude est généralement interprétée comme ayant


trait à la question de savoir si l’on peut supposer que les agents agissent comme s’ils avaient à
l’esprit des probabilités bien définies sur les résultats possibles. Si c’est le cas, il s’agit d’une
situation de risque ; dans le cas contraire, il s’agit d’une situation d’incertitude (Knight, 1921).
Le risque peut être expliqué comme si nous ne savons pas avec certitude de ce qui va arriver,
22

tandis que l’incertitude se réfèrerait à ce que nous ne connaissons même pas les probabilités de
ce qui va arriver, en ce sens, l’incertitude serait donc immensurable et non calculable.

L’incertitude peut être considérée comme la variabilité entourant un risque, ou la


gamme de résultats qui peuvent résulter de l’occurrence d’un évènement risqué. Par conséquent,
l’incertitude est basée sur le manque de connaissance sur ce qui se produira ou non dans le futur
(Drennan et McConnell, 2007). Comme le mentionne Binmore (2009), le cas archétypal de
l’incertitude est le pari sur la piste de course, lorsqu’il n’y a aucun moyen d’attribuer une
probabilité et une telle concurrence unique. En examinant la littérature sur la gestion des
risques, nous pouvons également observer de différentes approches de l’incertitude. Par
exemple, Frank(1999), selon Van Staveren(2009), différencie l’incertitude aléatoire de
l’incertitude épistémique.

L’incertitude aléatoire fait référence à la variation et au changement, tandis que


l’incertitude épistémique traite le manque de connaissances. Néanmoins la conviction
individuelle ou l’absence de connaissance (certaine ou incertaine) d’une situation spécifique
peut coïncider ou non avec les conditions du monde réel. Comme le considère Vaughan(1997),
des attitudes différentes seraient possibles pour des individus différents dans des conditions
identiques du monde réel, car l’incertitude serait fortement liée à la perception du risque par les
individus (Slovic, Monahan et MacGregor, 2000).

Ces différents auteurs cités précédemment, partent de l’observation que nos


connaissances sont souvent largement insuffisantes pour déterminer les probabilités des
différents évènements possibles, cette approche leur dirige à introduire une différenciation entre
risque et incertitude. Selon ces auteurs, lorsqu’ une telle quantification objective des
probabilités est impossible, on parle d’incertitude. Dans le cas contraire, si les probabilités sont
quantifiables, on parle du risque.
23

CHAPITRE 2 : APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE

Le présent chapitre se propose de présenter le cadre méthodologique ayant conduit


à la réalisation de ce travail. Il est subdivisé en quatre points à savoir : la présentation du cadre
de recherche, la population et l’échantillon d’étude, la méthode et les techniques de récolte et
traitement des données et enfin, les difficultés rencontrées au cours de la recherche.

II.1. PRÉSENTATION DE LA COMMUNE DE MONT-NGAFULA

Mont-Ngafula, l’une de 24 communes de la ville province de Kinshasa, capitale de


la République Démocratique du Congo.

II.1.1. Historique

La commune de Mont-Ngafula fut jadis un grand village situé dans un territoire


urbain et qui se trouvait sur les terres des peuples HUMBU, qui en sont natifs et propriétaires.

Ce nom de Mont-Ngafula tire son origine de deux mots à savoir :

- Mont qui signifie colline ou montagne ;


- Ngafula : qui est le nom du chef du village.

Avant les années 60, cette partie de la ville de Kinshasa avait connu une
immigration du peuple TEKE, venus pour la plupart de la partie Sud-Ouest de la République
du Congo. Et dans la même période, un autre groupe, les L’Aris bien que formant une petite
minorité vint s’installer à côté des TEKES qui avaient précédés.

II.1.2.1. De la création

Aux environs des années 1959, Mont-Ngafula est devenue par Décret- loi du 13
octobre portant organisation des communes et des villes notamment en ses articles 117 à 123,
une zone annexe et a cessé d’être un grand village des Bahumu et par le même fait, il a été
détaché du territoire de Kasangulu dont il dépendait et fut rattaché à la ville de Kinshasa.

Aux environs de l’année 1968, la commune de Mont-Ngafula était créée par


l’ordonnance-loi présidentielle n• 08-24 du 20 janvier 1968 et, est entrée dans le statut des
communes urbaines de la capitale.
24

II.1.3 Situation géographique

II.1.3.1. Limites territoriales

La commune de Mont-Ngafula est située au sud-ouest de la ville de Kinshasa est


limitée :

- Au nord par les communes de Makala, Selembao,Lemba et Kisenso;


- Au sud par le territoire de Kasangulu (province du Kongo centrale);
- A L’Est par les communes de Ndili,Kimbaseke et N’sele;
- A l’ouest par la commune de Ngaliema et la République du Congo.

II.1.3.2. Superficie

Elle est située au sud-ouest de la ville province de Kinshasa. Elle s’étend sur 358
km2 et abrite environ 316,857 habitants répartis dans 28quartiers.

II.1.4. Données géographiques

II.1.4.1. Le type de climat

La commune de la Mont-Ngafula connaît un micro climat avec les mêmes


fluctuations que le climat de Kinshasa. Ce micro climat tropical chaud et humide modéré, tire
son énergie des brises de colline qui a un certain moment de la journée souffle de bas de vallée
vers les sommets en y apportant une certaine fraîcheur.

II.1.4.2 Nature du sol

La nature du sol dans la commune de Mont-Ngafula est caractérisée par deux types
de sol : les sols de colline et ceux de vallées, en effet, les sols de collines sont ouverts par la
terre blanchâtre où il y a prédominance de sable fin de terre jaune ocre. Les seconds semblent
être les fertiles et sont donc constitués des limons. C’est ce qu’explique la forte concentration
des activités agricoles dans les vallées comme celles de la Funa, de Lukaya, et la Lukunga.
25

II.1.4.3. Relief du sol

Le relief du sol est attaqué par des érosions et aussi caractérisé par des collines aux
formes variées. Partant de ce relief, seule l’agriculture apparaît comme l’activité la plus intense
surtout dans les vallées humides et celles des surfaces tabulaires de Kasangulu à cause de leur
fraîcheur liée à l’altitude.

II.1.4.4. La végétation dominante

La commune de Mont-Ngafula est connectée par la savane boisée et herbeuse et il


s’agit d’une savane dérivée d’origine anthropique.

II.1.4.5. Hydrographie

La commune est drainée par une multitude de petites rivières de direction sud-nord
qui se jettent dans le fleuve Congo à l’ouest et dans la rivière Ndjili à l’Est.

Toutes ces rivières sont de faibles dimension et intarissables. Leur régime est dicté
par le rythme de pluie. Nous citerons la Lukaya, la Boyenge, la Lutega, la Ngudia-baka et la
Ndjili.

II.1.5. Organisation administrative

La commune de Mont-Ngafula est structurée de manière suivante :

II.1.5.1. Le bourgmestre et bourgmestre adjoint

En effet, ces deux autorités politico-administratives sont nommées par


l’ordonnance n•08/057 du 24 septembre 2008 portant nomination des bourgmestres et
bourgmestres adjoints de la ville de Kinshasa. A l’absence d’un organe délibérant (conseil
communal), ces autorités statuent par voie de décision.

II.1.5.2. Le chef de bureau (secrétaire communal)

Il joue le rôle de secrétaire communal et il remplace les deux autorités en cas


d’empêchement. Il s’occupe de l’administration, coordonne l’ensemble de toutes les activités
des services et répartit les tâches.
26

II.1.5.3. Les services

Il y a 4 catégories de services œuvrant dans la commune de Mont-Ngafula :

• Les services administratifs : Ils relèvent du ministère de l’intérieur qui sont le


secrétariat, le personnel, l’Etat- civil, la population, le contentieux et juridique ;
• Les services techniques : ils relèvent aussi de différents Ministères et jouent le rôle
de conseiller technique des autorités municipales dans les différentes matières leur
reconnus.

Ces services sont : urbanisme, habitat, environnement, industrie, petites et


moyennes entreprises et artisanal (IPMEA), budget, finances, antenne de la fonction publique
chargée des actifs, DERCO, culture et arts agriculture, énergie, antenne des droits humains,
jeunesse, sport et loisirs affaires sociales genre famille et enfants, transport et communication,
I.T.P.R, économie, antenne de la fonction publique chargée de retraités et rentiers, tourisme et
hygiène :

• Les services spécialisés : Nous en avons trois : la police, la direction générale de


migration (DGM) et l’Agence nationale des renseignements (ANR) ;
• Les services humanitaires : représentés par La Croix-Rouge et les zones de santé
de Mont- Ngafula I et II.

II.2 APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE

Dans cette partie de notre travail, nous parlons de la population, l’échantillon, la


méthode et technique de notre étude.

II.2.1. Population et échantillon


Cette partie de notre étude est subdivisée en deux principaux sous points se
rapportant respectivement à la population et à l’échantillon.

II.2.1.1. Population d’étude

Dans une recherche scientifique, une population d’étude correspond à l’ensemble


de groupes humais concernés par les objectifs par les objectifs de l’enquête (Mucchielli,1979).
Il s’agit aussi de l’ensemble fini d’individus, d’objets, d’institutions, etc. aux quels s’adresse la
recherche (Ngongo Disashi 1999).
27

Dans le cadre de notre travail, nous nous alignons derrière Chanquoy (2005) qui
considère la population comme un ensemble complet d’individus ou d’objets (ou, plus encore
de mesure), ayant des caractéristiques communes observables.

En ce qui concerne, notre population d’étude est constituée de tous les entrepreneurs
œuvrant dans la commune de Mont-Ngafula.

II.2.1.2. Echantillon d’étude

Selon D’hainaut (1986) l’échantillon est l’opération qui consiste à prélever un


certain nombre d’élément dans l’ensemble des éléments à observer ou à traiter.

Landhere cité par Tungisa Kapela (2018), définit l’échantillon Comme étant le
choix d’un nombre limité d’individus, d’objets ou d’événements dont l’observation permet de
tirer les conclusions applicables à la population entière à l’intérieur de laquelle le choix a été
fait.

Chanquoy (2005), quant à lui, considère l’échantillon comme étant un sous


ensemble de la population, à partir du quel vont être effectuées un certain nombre de mesures
(ou simplement d’observations).

Quant à nous, notre échantillon est constitué de 70 sujets, tous détenteurs des petites
unités de Productions dans la Commune de Mont-Ngafula.

Ainsi, la description de notre échantillon peut être faite selon les variables
sociodémographiques suivantes: sexe, niveau d’étude, tranche d’âge, secteur d’activité,
ancienneté, effectif d’employés.

Tableau n° 1 : Répartition des sujets selon le sexe

Indice Statistiques Fréquence(f) Pourcentage (%)

Sexe
Féminin 47 67,1
Masculin 23 32,9
Total 70 100,0
28

Le tableau ci-dessus nous fait savoir que 47 sujets, soit 67,1% des enquêtés sont de
sexe féminin ; 23 sujets, soit 32,9% des enquêtés sont de sexe masculin.

Tableau n° 2 : Répartition des sujets selon le niveau d’études

Indice stat Fréquence(f) Pourcentage (%)

Niveau d’études
Secondaire 30 42,9
Universitaire 24 34,3
Primaire 16 22,9
Total 70 100,0

Le tableau ci-dessus nous fait savoir que 30 sujets, soit 42,9% des enquêtés sont des
universitaires ;24 sujets, soit 34,3% des enquêtés se sont limités aux écoles primaires.

Tableau №3 : Répartition des sujets selon leur tranche d’âge

Indice stat Fréquence(f) Pourcentage (%)

Tranche d’âge
20 à 30 ans 27 38,6
Plus de 40 ans 17 24,3
31 à 40 ans 16 22,9
Moins de 20 ans 9 12,9
Abstient 1 1,4
Total 70 100,0
Le tableau ci-dessus nous fait savoir que 27 sujets soit, 38,6% des enquêtés ont
l’âge qui se situe entre 20 et 30 ans ;17 sujets, soit 24,3% des enquêtes ont situé plus 40ans ; 16
sujets, soit 22,9% des enquêtes ont l’âge qui se situe entre 31 et 40 ans ; 9 sujets soit, 12,9%
ont moins de 20 ans et un sujet s’est abstenu à la question.
29

Tableau № 4 : Répartition des sujets selon le secteur d’activité de l’entreprise

Indice statistique Fréquence(f) Pourcentage (%)

Secteur d’activité
Petits commerces et divers 57 81,4
Services 10 14,3
Artisanat et petite industrie 3 4,3
Total 70 100,0

Le tableau ci-dessus nous fait savoir que 57 sujets, soit 81,4% des enquêtés évoluent
dans les petits commerces et divers ;10 sujets soit 14,3% des enquêtés évoluent dans le secteur
d’activité de services et 3 sujets, soit 4,3% des enquêtés évoluent dans l’artisanat et petite
industrie.

Tableau № 5 : Répartition des sujets selon l’ancienneté dans l’activité exercée

Indice stat ancienneté Fréquence(f) Pourcentage (%)

Moins d’1 an 24 34,3


1 à 3 ans 27 38,6
4 à 6 ans 11 15,7
Plus de 6 ans 8 11,4
Total 70 100,0

Le tableau ci-dessus nous fait savoir que 24 sujets, soit 34,3% des enquêtés ont une
ancienneté de moins d’un an ; 27 sujets, soit 38,6% des enquêtés ont une ancienneté située entre
1 et 3 ans ; 11sujets soit 15,7% des enquêtés des enquêtés ont une ancienneté située entre 4 et
6 ans et 8 sujets soit 11,4% des enquêtés ont une ancienneté de plus de 6 ans.
30

Tableau №6 : Répartition des sujets selon l’effectif des employés

Indice stat Fréquence(f) Pourcentage(%)

Effectif employés
1à4 64 91,4
Plus de 4 6 8,6
Total 70 100,0

Le tableau ci-dessus nous fait savoir que 64 sujets, soit 91,4%des enquêtés ont un
nombre d’employé situé entre 1 et 4 employés et 6 sujets, soit 8,6% des enquêtés ont un nombre
d’employé de plus 4 employés.

II.2.2. Méthode et technique

II.2.2.1. Méthode

La méthode est l’ensemble des voies mises en œuvre par le chercheur non
seulement pour atteindre les objectifs assignés à sa recherche mais aussi pour vérifier les
hypothèses de son étude (BWETUSANGA, 2020).

Il s’agit en d’autres termes, de l’ensemble des démarches que met en œuvre un


chercheur pour découvrir et vérifier des connaissances, ou un praticien pour résoudre un
problème (Bloch,2007).

Pour cette étude, nous avons recouru à la méthode d’enquête qui nous a semblé être
la mieux indiquée pour vérifier les hypothèses de notre étude. Précisons que la méthode
d’enquête est une procédure de recherche constant à recueillir des données verbales (ou écrites)
auprès des groupes ou échantillons des sujets choisis en fonction d’objectifs précis dans le but
de décrire et d’analyser une situation particulière (Ngub’usim Mpey Nka, 2016).
31

II.2.2 .2. Technique

Nous avons ainsi recouru à la technique de questionnaire, qui nous a permis de


récolter les informations de façon spécifique.

1) Administration du questionnaire

L’administration de notre questionnaire s’est déroulée en deux temps à savoir :

a) Pré enquête

La pré-enquête a été, une étape qui nous a permis a tester la qualité de notre
instrument de récolte des données. En effet, la pré-enquête a été portée sur 16 sujets. Cette
phase nous a permis de voir quelle question était mal formulée, mal adaptée à l’enquête,
équivoque ou inutile pour notre étude. A l’issue de cette étape, nous avons remarqué que les
sujets n’ont pas éprouvé aucune difficulté pour comprendre et répondre aux questions posées.
Nous signalons ici que les 16 sujets n’ont pas fait partie de notre échantillon.

b) Enquête proprement-dite

Nous avons effectué des descentes sur terrain dans la commune de Mont-Ngafula
pour voir des contacts directs avec des enquêtés afin de récolter leurs avis sur les retombées.

Pour la plupart des cas, le monde d’administration était direct.

c) Dépouillement et traitement des données

Après l’administration des protocoles, nous avons procéder au dépouillement et


traitement des données qui a été rendu possible grâce à la formule suivante :

% = f/n×100

Où s

%= Pourcentage

F= Fréquence

N= Taille de l’échantillon

100= Constante
32

II.3. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

Dans l’élaboration de notre travail, nous avons rencontré un nombre de difficultés.


Nous en épinglons quelques-unes ;

Sur terrain, certains entrepreneurs ne manifesteraient pas de l’intérêt sous prétexte


que les informations récoltées seraient utilisées pour des fins inconnues malgré notre clarté
quant à ceux. D’autres encore présumaient que les informations ne serviraient à rien aucun
changement.
33

CHAPITRE 3 : PRESENTATION, ANALYSE ET


INTERPRETATION DES RESULTATS

Dans ce chapitre qui se veut essentiellement pratique, nous présentons, analysons


et procédons à l’interprétation de nos résultat obtenus afin de vérifier les différentes hypothèses
de notre travail. Ainsi ce chapitre est subdivisé en trois parties suivantes :

III.1. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS

Pour une bonne présentation de nos résultats, nous avons opté d’aller thème par
thème tout en spécifiant les fréquences et les pourcentages de chaque modalité à chacune des
questions du thème.

A titre de rappel, notre questionnaire est constitué de quatre thèmes. Il s’agit des
thèmes suivants :

III.1.1. Environnement de l’entrepreneur

Question n°1 : Avez-vous réalisé une étude de marché avant d’initier votre
activité ?

Tableau №7 Réaction des sujets sur la réalisation d’une étude du marché avant d’initier
leur activité

Indice stat Réactions Fréquence(f) Pourcentage (%)

Oui 41 58,6
Non 29 41,4
Total 70 100,0

Il ressort du tableau № 7 que 58,6% des sujets ont réalisé une étude du marché avant
d’initier leurs activités. Par contre 41,4% des sujets n’ont pas procédé à cet exercice.
34

Question n°2 : Comment appréciez la concurrence sur le marché où vous


intervenez ?

Tableau № 8 : Réactions des sujets sur l’appréciation de la concurrence

Indice stat Fréquence(f) Pourcentage (%)

Réactions
Très forte 14 20,0
Forte 48 68,6
Faible 8 11,4
Total 70 100,0

La lecture du tableau № 8 révèle que 88,6% des sujets, bien qu’à des degrés
différents, estiment que la concurrence est forte et même très forte sur le marché où ils
interviennent.

Question n°3 Parvenez-vous à écouler facilement vos produits ou services ?

Tableau № 9 : Réaction des sujets sur l’écoulement de leurs produits

Indice statistique Réactions Fréquence(f) Pourcentage (%)

Oui 58 82,9
Non 12 17,1
Total 70 100,0

De ce tableau, il ressort que 82,9% des sujets parviennent à écouler facilement leurs
produits alors que 17,1% en sont incapables.
35

Question n° 4 : Rencontrez-vous de tracasseries dans votre milieu du travail ?

Tableau № 10. A : Réactions des sujets sur les tracasseries rencontrées ou non

Indice stat Fréquence(f) Pourcentage (%)

Réactions
Oui 44 62,9
Non 26 37,1
Total 70 100,0

Le tableau №10 renseigne que 62,9% des sujets rencontrent des tracasseries dans
leurs milieux de travail. Tandis que 37,1% parviennent à exercer sans tracasseries.

Tableau №10.B : Réaction des sujets sur les types des tracasseries rencontrées

Indice statistique Fréquence(f) Pourcentage (%)

Réactions
Exagérations des taxes 36 51,4
Tracasseries policières 7 10,0
Autres 1 1,4
Total 44 62,9

De ce tableau, nous constatons que 51,4% des sujets rencontres des tracasseries
dues à l’exagération des taxes ;10,0%sont butés aux tracasseries policières et seuls 1,4% ont
d’autres difficultés.
36

Question n°5 Pensez-vous que ce milieu est favorable au développement de votre


activité ?

Tableau № 11 : Réactions des sujets sur l’état du milieu

Indice statistique Fréquence(f) Pourcentage (%)

Réactions
Oui 56 80,0
Non 14 20,0
Total 70 100,0

Il ressort du tableau №12 que 80,0% des sujets pensent que le milieu dans lequel
ils évoluent est favorable au développement de leurs activités alors que 20,0 % pensent le
contraire.

III.1.2. Deuxième thème : Identification et perception des risques

Le deuxième thème de notre questionnaire est constitué de quatre


questions (№ 6,7,8 et 9). Les points de vue de nos sujets à ces questions sont présentés dans les
tableaux suivants.

Question n°6 Pouvez-vous nous indiquer les risques auxquels vous faites face dans
l’exercice de votre activité ?

Tableau № 13 : Réactions des sujets sur les risques auxquels ils font face dans
l’exercice de leur activité

Indice statistique Fréquence(f) Pourcentage (%)

Réactions
Vols 52 74,3
Incendie 12 17,1
Dévalorisation de la monnaie locale 6 8,6
Total 70 100,0
37

De ce tableau, il ressort que 74,3% des sujets font face aux risques de vol, 17,1%
font face au risque d’incendie 8,6% des sujets sont butés à la dévalorisation de la monnaie
locale.

Question n°7 : Ces risques sont-ils de nature à empêcher le développement de votre


activité ?

Tableau № 14 : Réaction des sujets sur la nature de risque à empêcher le


développement de leur activité

Indice statistique Fréquence(f) Pourcentage (%)

Réactions
Oui 31 44,3
non 39 55,7
Total 70 100,0

Ce tableau révèle que 55,7% des sujets pensent que les risques ne sont pas de nature
à empêcher le développement de leurs activités. Par contre 44,3% pensent le contraire.

Question n°8 : Considérez-vous comme étant une personne qui a le goût du


risque ?

Tableau № 15 : Réaction des sujets sur le gout du risque

Indice statistique Fréquence(f) Pourcentage (%)

Réactions
Oui 39 55,7
non 31 44,3
Total 70 100,0

Ce tableau renseigne que 55,7% des sujets aiment le risque alors que 44,3% des
sujets qui ont peur.
38

Question n°9 : Avez-vous peur des situations risquées qui peuvent avoir des
conséquences sur votre activité ?

Tableau №16 : Réaction des sujets sur la peur des situations risquées

Indice statistique Fréquence(f) Pourcentage (%)

Réactions
Oui 34 48,6
non 36 51,4
Total 70 100,0

Il ressort de ce tableau № 16 que 51,5% des sujets n’ont pas peur des situations
risquées qui peuvent avoir des conséquences sur leurs activités alors que 48% ont peur.

III.1.3. Troisième thème : Prévention des risques

Ce sous thème contient une question. Les points de vu des sujets sont présentés
dans les tableaux qui suit :

Question n°10 : Comment faites-vous pour éviter que les risques qui vous
menacent, vous affectent ?

Tableau №17 : Réactions des sujets sur la procédure de prévention de risque

Indice statistique Fréquence(f) Pourcentage(%)

Réactions
J’abandonne l’activité jugée risqué 19 27,1
Je réduis par des actions de prévention, sa probabilité 38 54,3
d’apparition
Je ne fais rien si le risque en l’état est considéré comme 5 7,1
acceptable
Je limite ma responsabilité contractuelle 8 11,4
Total 70 100,0
39

La lecture du tableau №17 révèle que pour éviter que les risques qui les menacent
les affectent, 54,3% des sujets réduisent par des actions de préventions sa probabilité
d’apparition ;27,1% abandonnent les activités jugées risquées, 11,4% limitent leurs
responsabilités contractuelles et 7,1% ne font rien si le risque à l’état est considéré comme
acceptable.

III.1.4. Quatrième thème : Gestion des risques

Question n° 11 : Comment faites-vous pour gérer ces risques lorsqu’ils se


produisent ?

Tableau №18 : Réactions des sujets sur la gestion des risques

Indice statistique Fréquence(f) Pourcentage(%)

Réactions
J’ai une caisse à part qui prend en charge les conséquences 29 41,4
financières du risque
J’ai une police d’assurance qui me couvre en cas de risque 14 20,0
Je puise directement dans ma trésorerie pour faire face au 27 38,6
risque
Total 70 100,0

Le tableau № 18 renseigne que pour gérer les risques lorsqu’ils se produisent,41,4%


des sujets ont une caisse à part qui prend en charge les conséquences financières du risque ;
38,6% des sujets puis directement dans leurs trésoreries pour faire face au risque et 20,0% ont
une police d’assurance qui les couvre en cas de risque.
40

III.2. INTERPRETATION DES RESULTATS

Interprétation des résultats

Cette partie de notre travail se propose comme objectif de confronter les résultats
de la recherche avec nos hypothèses de recherche afin de spécifier si celles-ci sont confirmées
ou infirmées. En plus, elle compare les résultats de notre étude pour savoir si nos résultats vont
dans le même sens que ceux des études antérieures.

Concernant l’environnement de l’entrepreneur, les résultats suivants ont étés


trouvés :

• 58,6% des sujets ont réalisé une étude du marché avant d’initier leurs activités. Ceci
démontre que nos sujets ont tendance anticiper, donc à prévenir ;
• Plus de 80% des sujets estiment que la concurrence est énorme ;
• 82,9% des sujets parviennent à écouler facilement leurs produits sur le marché.
Cette situation prouve que le marché de la commune de masina à une forte demande
;
• 62,9% des sujets rencontrent des tracasseries dans leurs milieux du travail. Cette
situation démontre à quel point les entrepreneurs sous étude ne sont pas sécurisés ;
• L’exagération des taxes sont les tracasseries les plus rencontrées par nos sujets (51,
4%). Ceci démontre que le système fiscal congolais n’est pas favorable aux
entrepreneurs. Ceci corrobore avec l’étude de Cibuabua Kalewu (2020) qui a conclu
que les causes de la migration vers l’informel sont liées à la multiplicité des taxes
et leurs poids.
• 80,0% des sujets pensent que le milieu dans lequel ils évoluent est favorable au
développement de leurs activités.
• S’agissant de l’identification et perception des risques, les résultats suivants ont été
trouvés :
• Le vol est le risque auquel beaucoup de sujets font face (74,3) ;
• 55,7% des sujets pensent que les risques ne sont pas nature à empêcher le
développement de leurs activités ;
• 55,7% des sujets ont le gout du risque ;
• 51,5% des sujets n’ont pas peur des situations risquées qui peuvent avoir des
conséquences sur leurs activités.
41

Les éléments ci -haut démontrent que les risques auxquelles les entrepreneurs sont
confrontés sont d’ordres financier, personnels et sociaux. Cette situation est remarquable dans
les tableaux № 11 et 13 où les sujets sont beaucoup plus confrontés aux vols, à l’excès de taxe,
aux incendies, etc. Mulumba Muanza (2003) a abouti aux résultats similaires en identifiant les
risques financiers et les risques personnels.

En ce qui concerne la prévention des risques, 54,3% des sujets réduisent par des
actions des préventions, sa probabilité d’apparition. Cette situation démontre que les risques
sont par les sujets sous étude. Ces résultats contredisent ceux de l’étude Mulanga Lungu (2013)
qui a abouti à des conclusions selon lesquels les entrepreneurs de la commune Kimbanseke
abandonnent les activités jugées risqués.

Enfin, pour ce qui est de la gestion de risque, 41,4% des sujets possèdent une caisse
qui prend en charge les conséquences financières du risque. Donc les sujets sous étude font face
à leurs risques à travers une caisse constituée pour prévenir. Cette situation est décrite dans le
tableau № 18 ces résultats corroborent avec ceux de l’étude de Nkashama Cisuaka (2015) dans
laquelle FINCA gère les risques de plusieurs manières notamment par la diversification des
portefeuilles de crédits et la mise en place des mesures de garanties pour gérer les risques.

b) Position des hypothèses

Les résultats issus de cette étude démontrent que les entrepreneurs font face à
beaucoup de risque dans l’exercices de leurs activités. Les principaux sont les vols, selon 74%
de notre échantillon ; l’exagération des taxes par l’Etat et tant d’autres. Ainsi, ces résultats nous
poussent à confirmer notre première hypothèse selon laquelle les entrepreneurs de la commune
de Mont-Ngafula seraient confrontés aux risques financiers, personnels et sociaux.

Concernant la prévention des risques, les résultats révèlent que les entrepreneurs
sous étude réduisent les probabilités de survenance des risques par des actions de préventions,
cfr tableau n° 17. Quant à leurs gestions, les entrepreneurs de la commune sous étude gèrent les
risques au moment où ils surviennent en faisant recours à une caisse mis à-côté lors de la
prévention, cfr tableau n°18. Pour ce faire, ces résultats nous poussent à confirmer notre
deuxième hypothèse selon laquelle les risques ne seraient pas anticipés et leur mode de gestion
consisteraient à y faire face au moment de leur survenue en puisant directement dans la
trésorerie de l’entreprise
42

CONCLUSION

Le travail que nous venons de réaliser a porté sur la prévention et gestion des risques
entrepreneuriaux. Il avait pour objectif d’identifier les risques entrepreneuriaux auxquels font
face les entrepreneurs œuvrant dans la commune de Mont-Ngafula, appréhender les
mécanismes de leur prévention et de gestion auxquels recourent les entrepreneurs œuvrant dans
la commune dans cette commune.

A cet effet, notre problématique a tourné autour de préoccupation ci-après :

A quels risques sont exposés les entrepreneurs kinois œuvrant dans la commune de
Mont-Ngafula ? et comment les anticipent-ils et les gèrent-ils ?

En rapport avec ces questions nous avons formulé les hypothèses suivantes :

Les entrepreneurs de la commune de Mont-Ngafula seraient confrontés aux risques


ci-après : risques financiers, risques personnels et risques sociaux. Les risques ne seraient pas
anticipés et leur gestion consisterait à faire face au moment de leur survenue.

Pour vérifier ces hypothèses et atteindre les objectifs assignés à notre étude, nous
avons recouru à la méthode d’enquête appuyée par le questionnaire d’enquête comme
instrument de récolte des données, lequel a été administré à un échantillon occasionnel de 70
entrepreneurs de la commune de Mont-Ngafula.

Après présentation et interprétation des résultats, nous avons relevé les constants
ci-après :

Les entrepreneurs de cette commune font face à beaucoup de risques dans


l’exercices de leurs activités. Les principaux sont les vols, selon 74% de notre échantillon ;
l’exagération des taxes par l’Etat et tant d’autres. Ainsi ces résultats nous ont poussé à confirmer
notre première hypothèse selon laquelle les entrepreneurs de la commune de Mont-Ngafula
seraient confrontés aux risques financiers, personnels, et sociaux.

Quant à la gestion des risques, les entrepreneurs de la commune sous examen gèrent
les risques au moment où ils surviennent en faisant recours à une caisse mis à-côté lors de la
prévention, cfr tableau n°18. Pour ce faire, ces résultats nous ont poussé à confirmer notre
deuxième hypothèse selon laquelle les risques ne seraient pas anticipés et leur mode de gestion
consisteraient à y faire face au moment de leur survenue en puisant directement dans la
trésorerie de l’entreprise.
43

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46

ANNEXE
47

TABLE DES MATIERES


EPIGRAPHE ............................................................................................................................... i
DEDICACE ................................................................................................................................ ii
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. iii
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................. iv
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
1. PROBLEMATIQUE ....................................................................................................... 1
2. HYPOTHESE DE RECHERCHE .................................................................................. 2
3. OBJECTIFS DU TRAVAIL ........................................................................................... 3
4. METHODOLOGIE DE RECHERCHE .......................................................................... 3
5. INTERET DU SUJET ..................................................................................................... 3
6. DELIMITATION DU SUJET ......................................................................................... 4
7. DIVISION DU TRAVAIL .............................................................................................. 4
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS CONCEPTUELLES .............................................................. 5
I.1. CADRE CONCEPTUEL ................................................................................................. 5
I.1.1.Notions de risque ....................................................................................................... 5
I.1.1.1 Définition ............................................................................................................ 5
I.1.2. Classification du risque ............................................................................................. 6
I.1.3. Notions de risque entrepreneurial ............................................................................. 7
I.1.3.1. Définition ........................................................................................................... 7
I.1.3.2 Typologie de risque entrepreneurial ................................................................... 7
I.1.3.4. Classification des risques entrepreneuriaux ....................................................... 9
I.1.3.5. Les facteurs internes des risques entrepreneuriaux .......................................... 11
I.1.4. Notions sur la prévention des risques ..................................................................... 12
I.1.5. Notions Sur La Gestion De Risques ....................................................................... 13
I.1.5.1 Planifier la gestion des risques .......................................................................... 13
I.1.5.2 Identifier les risques .......................................................................................... 13
I.1.5.3 Estimer les risques ............................................................................................ 14
I.1.5.4 Maitriser les risques .......................................................................................... 15
I.1.5.5 Evaluer l’acceptabilité des risques résiduels..................................................... 16
I.1.5.6 informer/communiquer /sensibiliser ................................................................. 16
I.1.5.7 surveiller les risques .......................................................................................... 16
I.1.6 Notions sur l’entrepreneuriat ................................................................................... 17
I.1.6.1 Définition .......................................................................................................... 17
I.1.6.2 Types d’entrepreneuriat .................................................................................... 18
48

I.1.6.3 les diverses formes d’entrepreneuriat ............................................................... 21


I.2 CADRE THEORIQUE ................................................................................................... 21
I.2.1 Notions d’incertitude et le risque ............................................................................. 21
CHAPITRE 2 : APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE............................................................. 23
II.1. PRÉSENTATION DE LA COMMUNE DE MONT-NGAFULA ............................. 23
II.1.1. Historique .............................................................................................................. 23
II.1.2.1. De la création .................................................................................................. 23
II.1.3 Situation géographique ........................................................................................... 24
II.1.3.1. Limites territoriales........................................................................................ 24
II.1.3.2. Superficie ....................................................................................................... 24
II.1.4. Données géographiques ........................................................................................ 24
II.1.4.1. Le type de climat ........................................................................................... 24
II.1.4.2 Nature du sol .................................................................................................... 24
II.1.4.3. Relief du sol ................................................................................................... 25
II.1.4.4. La végétation dominante ................................................................................ 25
II.1.4.5. Hydrographie ................................................................................................. 25
II.1.5. Organisation administrative .................................................................................. 25
II.1.5.1. Le bourgmestre et bourgmestre adjoint ......................................................... 25
II.1.5.2. Le chef de bureau (secrétaire communal) ...................................................... 25
II.1.5.3. Les services.................................................................................................... 26
II.2 APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE............................................................................ 26
II.2.1. Population et échantillon ....................................................................................... 26
II.2.1.1. Population d’étude .......................................................................................... 26
II.2.1.2. Echantillon d’étude ........................................................................................ 27
II.2.2. Méthode et technique............................................................................................. 30
II.2.2.1. Méthode .......................................................................................................... 30
II.2.2 .2. Technique ...................................................................................................... 31
II.3. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES ............................................................................... 32
CHAPITRE 3 : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
.................................................................................................................................................. 33
III.1. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS ....................................................................... 33
III.1.1. Environnement de l’entrepreneur ......................................................................... 33
III.1.2. Deuxième thème : Identification et perception des risques .................................. 36
III.1.3. Troisième thème : Prévention des risques ............................................................ 38
III.1.4. Quatrième thème : Gestion des risques ................................................................ 39
49

III.2. INTERPRETATION DES RESULTATS ................................................................... 40


CONCLUSION ........................................................................................................................ 42
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................. 43
ANNEXE ................................................................................................................................. 46
TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... 47

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