TFC Omari
TFC Omari
TFC Omari
EPIGRAPHE
BWETUSANGA (2020)
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DEDICACE
A nos parents Lukundji Mbilika et Mangaza Omari qui nous ont bien éduqué et
pour leurs efforts et sacrifices Consentis sans lesquels nous ne saurons arriver à la fin de nos
études ainsi que leurs conseils et encouragements à notre égard. Nous leurs dédions ce travail.
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REMERCIEMENTS
Nous voici au terme de notre cycle de graduat passé à l’Université de Kinshasa dans
la faculté de Psychologie et sciences de l’Education, département de gestion des Entreprises et
Organisation du Travail.
Nos remerciements s’adressent aussi à nos frères et sœurs : Félix Kilunga, Freddy
Kingumba, Salumu Abeli, Nancy lumboya, Safi Lukundji qui nous ont assistés à la réalisation
de ce travail à travers leurs aides matériels, financiers et morals.
Nous sommes redevables aux amis et connaissances qui nous ont soutenus tout au
long de notre parcours : Noella Mundala, Alimasi Babisike, Emile Pongo, Kingalu Wambayo,
Oscar Mandombela, Noel Kikuni, Junior Kongo.
INTRODUCTION
1. PROBLEMATIQUE
En réponses aux crises économiques, les pouvoirs publics l’entrepreneuriat sous
toutes ses formes, comme outil de résorption du chômage et de réinsertion pour les publics
discriminés sur le marché du travail.
C’est surtout la précarité de vie, mieux le chômage, qui pousse vers les imaginations
personnelles afin de nouer les bouts du mois. Trouver du travail même en traînant avec soi un
diplôme universitaire ne donne pas ou plus accès à un emploi. Il faut en avoir une chance ou
recourir à des moyens non encourageants pour espérer trouver un emploi rémunérateur.
En plus, un autre obstacle majeur pour accéder à un emploi est que le recruteur
exige souvent des critères comme autant d’années d’expériences ou un diplôme d’études poste
universitaires dont l’obtention n’est pas donnée à tous à cause de la cherté des études y relatives.
Depuis les années 90, on observe une forte propension à initier des activités
génératrices de revenu dans la population congolaise en générale et particulier auprès de kinois.
Ces activités économiques sont généralement localisées dans le secteur informel et revêtent
plus un caractère de survie que d’accumulation des richesses. Par ailleurs, nous constatons que
les entrepreneurs kinois évoluent dans un environnement caractérisé par la présence de
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Ces risques ne sont généralement, pas bien appréhendés et leur gestion est souvent
calamiteuse. Ceci entraîne généralement la disparition de l’activité peu de temps après sa
création.
A quels risques sont exposés les entrepreneurs kinois œuvrant dans la commune
des Mont-Ngafula ?
2. HYPOTHESE DE RECHERCHE
Les risques ne seraient pas anticipés et leur gestion consisterait à faire face au
moment de leur survenue.
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3. OBJECTIFS DU TRAVAIL
Cette étude se propose de mettre en évidence la typologie des risques encourus par
les entrepreneurs en milieu urbain et les mécanismes de gestion et de prévention utilisés pour
les contrer.
1) Objectif General
4. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Pour cerner l’objet de cette étude, nous allons recourir à la méthode d’enquête.
Matérialisée par un questionnaire d’enquête
5. INTERET DU SUJET
Cette étude revêt un double intérêt : Scientifique et pratique
Du point de vue pratique : Cette étude veut permettre aux entrepreneurs de mieux
connaitre les risques liés à leurs activités et les techniques de gestion de ceux-ci.
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6. DELIMITATION DU SUJET
Afin de cerner l’objet de cette recherche, nous avons opté pour une délimitation
spatio-temporelle.
Sur le plan spatial, nous nous sommes intéressées aux entrepreneurs évoluant dans
la commune de Mont-Ngafula.
7. DIVISION DU TRAVAIL
Hormis l’introduction et la conclusion, présent travail se structure en trois chapitres.
Le premier porte sur les généralités conceptuelles, le second prend en charge les cadres
physiques et méthodologique du travail et en fin, le troisième et dernier chapitre présente et
analyse de résultats issus de l’enquête.
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D’après outre ville (1998), le mot « risque » peut provenir du mot arabe « risq» qui
se traduit par tout ce qui est incertain et donné par Dieu et dont on peut tirer profit, ou du mot
grec « rhiza »qui fait références aux dangers de navigation autour d’une falaise. Le mot français
« risque » à une connotation spéculative dans lui « qui ne risque rien n’a rien ». En anglais il
est utilisé avec de nombreuses nuances dans des contextes différents, ce qui entraîne souvent
des confusions et malentendus. En 1966 dans son bulletin du mois de mars ; la commission en
insurance terminology of the American Risk and insurance,Association à approuvé une
définition du mot risque qui dit que c’est l’incertitude quant à l’issue d’un événement lorsque
deux possibilités ou plus existent.
Le risque selon l’italien ancien, provient du mot « risicare» qui signifie oser. Le
développement des instruments de maitrise du risque a fait passer l’humanité d’un stade où les
deux et leurs portes paroles, diminuent l’idée même du futur à un stade où celui-ci est devenu
un réservoir d’opportunités.
D’après Larousse (2022); le risque est la possibilité, la probabilité d’un fait ou d’un
événement considéré comme un mal ou un dommage. En statistique descriptive, le risque est
défini comme la probabilité d’exposition à un danger, à un événement (maladie, décès, accident
etc…) pendant un intervalle de temps définit.
Selon Barthélemy cité Prome (2020), le risque est « une situation dont l’occurrence
est incertaine et dont la réalisation affecte les objectifs de l’entreprise qui le subit » survenir.
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1) Risques nature
Des risques ayant pour cause des phénomènes naturels, qui peuvent créer des
dommages pour la population des équipements ou des ouvrages. Ils sont gérés par les autorités
et peuvent impliquer des acteurs privés.
2) Risques professionnels
Les risques professionnels peuvent impacter les salariés, ils sont maîtrisés par
l’employeur. Ceci constitue une obligation légale (voir code du travail).
3) Risques technologiques
4) Risques sociaux
Les risques sociaux sont extrêmement large, ils peuvent impacter la population et
leurs causes sont très diverses.
5) Risques financiers
Les risques financiers se traduisent par une perte d’argent, pour un individu ou un
organisme, dans le cadre d’opérations financières. Les causes sont multiples, la maitrise est
individuelle, et le cas échéant assurée par les autorités.
6) Risques géographiques
7) Risques climatiques
Essentiellement causés par les activités de l’homme, ils impactent les populations,
la faune, flore et l’ensemble des écosystèmes.
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Entreprendre c’est prendre des risques. Mais certains risques, s’ils ne sont pas
anticipés et traités, peuvent remettre en cause la pérennité de l’entreprise. Heureusement les
entreprises qui mesurent l’importance d’une bonne gestion des risques sont des plus en plus
nombreuses. Mieux préparées, elles gagnent en compétitivité : la gestion des risques est un
véritable avantage concurrentiel.
Tous les chefs d’entreprise sont amenés à rencontrer des obstacles dans leur
démarche entrepreneuriale. Entreprendre c’est prendre des risques mais certains risques s’ils ne
sont pas anticipés et traités peuvent remettre en cause la pérennité de l’entreprise, heureusement
les entreprises qui mesurent l’importance d’une bonne gestion des risques sont de plus en plus
nombreuses. Mieux préparées elles gagnent en compétitivité : la gestion des risques est un
véritable avantage concurrentiel.
Les risques stratégiques sont ceux qui concernent les choix majeurs de l’entreprise,
en termes de positionnement marketing et commercial, et modèle économique. De mauvais
choix peuvent en effet aboutir à terme à de trop faibles ventes et/ou à une trop faible rentabilité.
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- Le recrutement
- Le management,
- L’approvisionnement,
- Le processus productif,
- La logique,
- La gestion de la qualité
- etc.
Les risques financiers sont au cœur de la vie de l’entreprise. Il s’agit entre autres de
risques pesant sur la trésorerie, des risques d’impayé ou de dégradation du besoin en fonds de
roulement, de problèmes de rentabilité, ou encore de difficultés d’accès au crédit. Le niveau de
risque variera en fonction de la dépendance financière de l’entreprise notamment.
Enfin, on peut ajouter à cette liste les risques environnementaux, les risques en
termes de santé et sécurité, ou encore les risques macro-économiques (risque de crise, risque
pays). Pour bien gérer et prévoir les risques, il faudra les lister, les évaluer, les analyser, mettre
en place des actions visant à les réduire, et enfin évaluer ces actions.
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Le risque, quel que soit son type et depuis des siècles, est pour l’individu et les
organisations un élément perturbateur qui leur empêche à atteindre leurs objectifs et d’assurer
un certain niveau d’excellence. Dans la partie qui suit nous allons éclaircir le niveau d’impact
du risque sur les organisations et nous allons déterminer les aspects les plus touchés et affectés
par les évènements à risque dans l’organisation.
Les facteurs internes de risque sont ceux liés aux décisions de l’organisation, et qui
sont donc générés par l’organisation elle-même.
Les décisions des dirigeants sont prises dans de nombreux domaines : management,
commercial, financier, social…
1) Le facteur matériel
2) Le facteur humain
Les conséquences de ces facteurs internes sont des risques tels que la grève,
l’accident du travail, le manque de motivation des salariés, etc.
3) Le risque informatique
Les risques psychosociaux (RPS) peuvent être définis comme les risques pour la
santé mentale, physique et sociale engendrés par les conditions de travail.
La prévention des risques est ensemble de mesures à prendre pour prévenir certains
risques. La prévention regroupe toutes les dispositions prises pour empêcher l’apparition,
l’aggravation ou l’extension d’un danger, d’un risque, d’un accident, d’une maladie ou, plus
généralement de toute situation (sanitaire, social, environnement, économique, etc.)
dommageable comme une épidémie, un conflit, une catastrophe, une crise. Agir avec une
attitude de prévention consiste donc à :
• Mettre en œuvre des mesures pour réduire, parfois jusqu’à supprimer, les conditions
et donc la probabilité de survenue d’un événement incertain et aléatoire ;
• Augmenter la résilience économique ou communautaire en anticipant les mesures
permettant de mieux combattre les conséquences d’un « sinistre »;
• Assurer une prestation, souvent financière, avant la survenance d’un évènement
accidentel auprès d’un individu, d’une association ou d’une entreprise, en échange
de la perception d’une cotisation ou prime. Par extension, par la prévention est alors
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La gestion de risques met l’accent sur l’identification de ce qui pourrait mal tourner,
l’évaluation de quels risques devraient être traités et la mise en œuvre de stratégies pour faire
face à ces risques. Les entreprises ayant identifié les risques seront mieux préparées et auront
une façon plus rationnelle de les traiter.
Les processus de la gestion de risques d’une entreprise se définissent sur les étapes
suivantes :
Il faut dans d’un premier temps clairement définir les tâches à accomplir et à établir
les responsabilités :
En matière de politique d’acceptation des risques (les critères) qui revient « au plus
haut gradé » : la direction dans une entreprise.
Concernant toutes les tâches nécessaires à la gestion des risques, qui sont décrites
ci-après.
Cela que les choses se compliquent, il faut estimer –au moins qualitativement si ce
n’est pas quantitativement-des probabilités et des gravités, or :
Ces estimations concernent une pleine échelle gigantesque qui sont difficiles à
appréhender ;
- De l’état de l’art ;
- D’expérimentation ;
- De modélisation ;
- Du terrain
La plupart des analyses sont réalisées avec de matrices, classiquement, une matrice
3x3 (voire 5x5) donne un niveau des risques en fonction du couple gravité/ probabilité, exemple
:
GRAVITE PROBABILITE
FAIBLE MOYENNE HAUTE
SIGNIFICATIVE Risque moyen Risque élevé Risque élevé
Principes
L’idée est de définir des mesures de réduction des risques. Beaucoup d’approches
s’offrent à vous, il faut néanmoins les appliquer par ordre d’efficacité :
C’est une de grandes subtilités en gestion des risques : savoir quand arrêter les
maitrises. Les risques sont considérés suffisamment maitrisés quand …vos critères les disent !
Il y a deux approches :
- Une théorique : la maitrise est arrêtée quand le risque résiduel est plus petit
qu’un seuil prédéfini ;
Une pratique : la maitrise est arrêtée quand on ne peut plus maitriser l’approche
théorique dictée par les normes et les réglementations, qui hésitent entre deux concepts :
Réduction AFAP : ” As Far As Possible” : autant que possible, ce qui n’a aucun
sens (on pourra toujours faire plus) et est source d’innombrables prises de têtes avec les
autorités.
Vos risques ont été identifiés, un niveau de risque initial a été estimé pour fun, vous
avez réduit les risques AFACP, un niveau de risque résiduel a été estimé. Reste à faire une
revue :
Des mesures planifiées pour le suivi et la mise en jour de la gestion des risques
et de conclure sur l’acceptabilité des risques. L’acceptabilité doit être maintenue dans le temps,
les activités de surveillance assureront cela.
Il est capital de correctement choisir les indicateurs qui vont permettre de surveiller
les risques connus et détecter les risques émergents. La définition des indicateurs n’est jamais
figée, elle évolue avec votre compréhension des risques. Le risque observé sera à l’image des
indicateurs choisis, avec tous les problèmes d’imprécisions, de biais et de mauvaise
interprétation possible.
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Leur forme, les moyens de collecte des données, les modalités d’analyse, les
moyens de présentation des données…
I.1.6.1 Définition
C’est un processus qui trisse des rapports avec des activités d’innovation et
d’organisation.
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La majorité des entreprises dans le monde sont de petites entreprises. Parmi les
différents types d’entrepreneuriat, c’est sans doute celui que les gens connaissent le plus. Les
entrepreneurs se lançant dans cette aventure ont en général comme objectif de réaliser un profit
afin de soutenir leur famille et leur mode de vie.
d) Entrepreneuriat social
Son principal objectif est ainsi de rendre le monde meilleur. Il ne cherche pas
particulièrement à en tirer une richesse ou des profits énormes. Les entrepreneurs vont plutôt
créer des entreprises à but non lucratif afin de travailler pour le bien social.
e) Entrepreneuriat d’innovation
Les entrepreneurs évoluant dans ces types d’entrepreneuriat considérer des idées
innovantes, puis les transforment en entreprises commerciales. A travers leurs innovations et
leur créativité, ils parviennent à améliorer le mode de vie des gens.
f) Entrepreneuriat Hustler
L’entrepreneuriat hustler compte sur le dur labeur, le travail acharné pour réussir.
Il fait partie des types d’entrepreneuriat ou la qualité n’est pas la chose la plus fondamentale
pour l’entrepreneur. Ce dernier va plutôt se concentrer sur le travail, la débrouille et les efforts
pour réussir sa carrière dans l’entrepreneuriat.
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Ici l’entrepreneur ne va pas chercher avoir grand dès le départ. Il va plutôt partir
d’une petite entreprise qu’il va développer petit-à-petit jusqu’à en faire une grande. Il va donc
privilégier le travail acharné au lieu des coûts élevés au démarrage.
g) Entrepreneuriat d’imitation
h) Entrepreneuriat de recherche
La recherche est essentiellement pour tout type d’entrepreneuriat. Parmi tous les
types d’entrepreneuriat que l’on vient de citer, tous nécessitent de nombreuses recherches avant
de déterminer leur activité et choisir leurs produits. La réalisation d’une étude de marché est
toujours un passage obligé.
Les chercheurs envisagent toutes les possibilités pour connaitre les succès, et
accordent une importance particulière à l’établissement de leur business plan, dans le but de
minimiser les risques d’échec. Ils utilisent le fait pour étayer leur analyse et en tirer les
meilleures stratégies à adopter. Ils se fient rarement (voire même jamais) à l’intuition.
21
Si vous avez comme projet de vous lancer dans l’entrepreneuriat, vous devez
commencer par choisir parmi les types d’entrepreneuriat disponibles sur le marché. Ce choix
est déterminant pour suite de votre projet. En effet de lui dépendra le type d’activité que vous
allez entreprendre.
Une fois votre choix effectué, vous aurez ensuite atteindre votre public cible et faire
la promotion de votre entreprise ainsi que de vos produits ou services. Parmi vos objectifs
constants, vous devez toujours attirer de nouveaux clients, et fidéliser ceux qui sont déjà acquis.
Pour les petites entreprises, les profits sont généralement assez limités. Elles ne
reçoivent pas non plus de financement de sociétés de capital-risque. L’entrepreneur est ici un
individu qui possède sa propre entreprise, et la gère selon ses exigences. Il peut embaucher des
employés locaux ou des membres de la famille pour l’aider.
- Les coiffeurs ;
- Les boutiques ;
- Les épiceries ;
- Les artisans ; …
- La création ex-nihilo ;
- La création par essaimage ;
- La création par franchise ;
- La reprise d’entreprise.
tandis que l’incertitude se réfèrerait à ce que nous ne connaissons même pas les probabilités de
ce qui va arriver, en ce sens, l’incertitude serait donc immensurable et non calculable.
II.1.1. Historique
Avant les années 60, cette partie de la ville de Kinshasa avait connu une
immigration du peuple TEKE, venus pour la plupart de la partie Sud-Ouest de la République
du Congo. Et dans la même période, un autre groupe, les L’Aris bien que formant une petite
minorité vint s’installer à côté des TEKES qui avaient précédés.
II.1.2.1. De la création
Aux environs des années 1959, Mont-Ngafula est devenue par Décret- loi du 13
octobre portant organisation des communes et des villes notamment en ses articles 117 à 123,
une zone annexe et a cessé d’être un grand village des Bahumu et par le même fait, il a été
détaché du territoire de Kasangulu dont il dépendait et fut rattaché à la ville de Kinshasa.
II.1.3.2. Superficie
Elle est située au sud-ouest de la ville province de Kinshasa. Elle s’étend sur 358
km2 et abrite environ 316,857 habitants répartis dans 28quartiers.
La nature du sol dans la commune de Mont-Ngafula est caractérisée par deux types
de sol : les sols de colline et ceux de vallées, en effet, les sols de collines sont ouverts par la
terre blanchâtre où il y a prédominance de sable fin de terre jaune ocre. Les seconds semblent
être les fertiles et sont donc constitués des limons. C’est ce qu’explique la forte concentration
des activités agricoles dans les vallées comme celles de la Funa, de Lukaya, et la Lukunga.
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Le relief du sol est attaqué par des érosions et aussi caractérisé par des collines aux
formes variées. Partant de ce relief, seule l’agriculture apparaît comme l’activité la plus intense
surtout dans les vallées humides et celles des surfaces tabulaires de Kasangulu à cause de leur
fraîcheur liée à l’altitude.
II.1.4.5. Hydrographie
La commune est drainée par une multitude de petites rivières de direction sud-nord
qui se jettent dans le fleuve Congo à l’ouest et dans la rivière Ndjili à l’Est.
Toutes ces rivières sont de faibles dimension et intarissables. Leur régime est dicté
par le rythme de pluie. Nous citerons la Lukaya, la Boyenge, la Lutega, la Ngudia-baka et la
Ndjili.
Dans le cadre de notre travail, nous nous alignons derrière Chanquoy (2005) qui
considère la population comme un ensemble complet d’individus ou d’objets (ou, plus encore
de mesure), ayant des caractéristiques communes observables.
En ce qui concerne, notre population d’étude est constituée de tous les entrepreneurs
œuvrant dans la commune de Mont-Ngafula.
Landhere cité par Tungisa Kapela (2018), définit l’échantillon Comme étant le
choix d’un nombre limité d’individus, d’objets ou d’événements dont l’observation permet de
tirer les conclusions applicables à la population entière à l’intérieur de laquelle le choix a été
fait.
Quant à nous, notre échantillon est constitué de 70 sujets, tous détenteurs des petites
unités de Productions dans la Commune de Mont-Ngafula.
Ainsi, la description de notre échantillon peut être faite selon les variables
sociodémographiques suivantes: sexe, niveau d’étude, tranche d’âge, secteur d’activité,
ancienneté, effectif d’employés.
Sexe
Féminin 47 67,1
Masculin 23 32,9
Total 70 100,0
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Le tableau ci-dessus nous fait savoir que 47 sujets, soit 67,1% des enquêtés sont de
sexe féminin ; 23 sujets, soit 32,9% des enquêtés sont de sexe masculin.
Niveau d’études
Secondaire 30 42,9
Universitaire 24 34,3
Primaire 16 22,9
Total 70 100,0
Le tableau ci-dessus nous fait savoir que 30 sujets, soit 42,9% des enquêtés sont des
universitaires ;24 sujets, soit 34,3% des enquêtés se sont limités aux écoles primaires.
Tranche d’âge
20 à 30 ans 27 38,6
Plus de 40 ans 17 24,3
31 à 40 ans 16 22,9
Moins de 20 ans 9 12,9
Abstient 1 1,4
Total 70 100,0
Le tableau ci-dessus nous fait savoir que 27 sujets soit, 38,6% des enquêtés ont
l’âge qui se situe entre 20 et 30 ans ;17 sujets, soit 24,3% des enquêtes ont situé plus 40ans ; 16
sujets, soit 22,9% des enquêtes ont l’âge qui se situe entre 31 et 40 ans ; 9 sujets soit, 12,9%
ont moins de 20 ans et un sujet s’est abstenu à la question.
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Secteur d’activité
Petits commerces et divers 57 81,4
Services 10 14,3
Artisanat et petite industrie 3 4,3
Total 70 100,0
Le tableau ci-dessus nous fait savoir que 57 sujets, soit 81,4% des enquêtés évoluent
dans les petits commerces et divers ;10 sujets soit 14,3% des enquêtés évoluent dans le secteur
d’activité de services et 3 sujets, soit 4,3% des enquêtés évoluent dans l’artisanat et petite
industrie.
Le tableau ci-dessus nous fait savoir que 24 sujets, soit 34,3% des enquêtés ont une
ancienneté de moins d’un an ; 27 sujets, soit 38,6% des enquêtés ont une ancienneté située entre
1 et 3 ans ; 11sujets soit 15,7% des enquêtés des enquêtés ont une ancienneté située entre 4 et
6 ans et 8 sujets soit 11,4% des enquêtés ont une ancienneté de plus de 6 ans.
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Effectif employés
1à4 64 91,4
Plus de 4 6 8,6
Total 70 100,0
Le tableau ci-dessus nous fait savoir que 64 sujets, soit 91,4%des enquêtés ont un
nombre d’employé situé entre 1 et 4 employés et 6 sujets, soit 8,6% des enquêtés ont un nombre
d’employé de plus 4 employés.
II.2.2.1. Méthode
La méthode est l’ensemble des voies mises en œuvre par le chercheur non
seulement pour atteindre les objectifs assignés à sa recherche mais aussi pour vérifier les
hypothèses de son étude (BWETUSANGA, 2020).
Pour cette étude, nous avons recouru à la méthode d’enquête qui nous a semblé être
la mieux indiquée pour vérifier les hypothèses de notre étude. Précisons que la méthode
d’enquête est une procédure de recherche constant à recueillir des données verbales (ou écrites)
auprès des groupes ou échantillons des sujets choisis en fonction d’objectifs précis dans le but
de décrire et d’analyser une situation particulière (Ngub’usim Mpey Nka, 2016).
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1) Administration du questionnaire
a) Pré enquête
La pré-enquête a été, une étape qui nous a permis a tester la qualité de notre
instrument de récolte des données. En effet, la pré-enquête a été portée sur 16 sujets. Cette
phase nous a permis de voir quelle question était mal formulée, mal adaptée à l’enquête,
équivoque ou inutile pour notre étude. A l’issue de cette étape, nous avons remarqué que les
sujets n’ont pas éprouvé aucune difficulté pour comprendre et répondre aux questions posées.
Nous signalons ici que les 16 sujets n’ont pas fait partie de notre échantillon.
b) Enquête proprement-dite
Nous avons effectué des descentes sur terrain dans la commune de Mont-Ngafula
pour voir des contacts directs avec des enquêtés afin de récolter leurs avis sur les retombées.
% = f/n×100
Où s
%= Pourcentage
F= Fréquence
N= Taille de l’échantillon
100= Constante
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Pour une bonne présentation de nos résultats, nous avons opté d’aller thème par
thème tout en spécifiant les fréquences et les pourcentages de chaque modalité à chacune des
questions du thème.
A titre de rappel, notre questionnaire est constitué de quatre thèmes. Il s’agit des
thèmes suivants :
Question n°1 : Avez-vous réalisé une étude de marché avant d’initier votre
activité ?
Tableau №7 Réaction des sujets sur la réalisation d’une étude du marché avant d’initier
leur activité
Oui 41 58,6
Non 29 41,4
Total 70 100,0
Il ressort du tableau № 7 que 58,6% des sujets ont réalisé une étude du marché avant
d’initier leurs activités. Par contre 41,4% des sujets n’ont pas procédé à cet exercice.
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Réactions
Très forte 14 20,0
Forte 48 68,6
Faible 8 11,4
Total 70 100,0
La lecture du tableau № 8 révèle que 88,6% des sujets, bien qu’à des degrés
différents, estiment que la concurrence est forte et même très forte sur le marché où ils
interviennent.
Oui 58 82,9
Non 12 17,1
Total 70 100,0
De ce tableau, il ressort que 82,9% des sujets parviennent à écouler facilement leurs
produits alors que 17,1% en sont incapables.
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Tableau № 10. A : Réactions des sujets sur les tracasseries rencontrées ou non
Réactions
Oui 44 62,9
Non 26 37,1
Total 70 100,0
Le tableau №10 renseigne que 62,9% des sujets rencontrent des tracasseries dans
leurs milieux de travail. Tandis que 37,1% parviennent à exercer sans tracasseries.
Tableau №10.B : Réaction des sujets sur les types des tracasseries rencontrées
Réactions
Exagérations des taxes 36 51,4
Tracasseries policières 7 10,0
Autres 1 1,4
Total 44 62,9
De ce tableau, nous constatons que 51,4% des sujets rencontres des tracasseries
dues à l’exagération des taxes ;10,0%sont butés aux tracasseries policières et seuls 1,4% ont
d’autres difficultés.
36
Réactions
Oui 56 80,0
Non 14 20,0
Total 70 100,0
Il ressort du tableau №12 que 80,0% des sujets pensent que le milieu dans lequel
ils évoluent est favorable au développement de leurs activités alors que 20,0 % pensent le
contraire.
Question n°6 Pouvez-vous nous indiquer les risques auxquels vous faites face dans
l’exercice de votre activité ?
Tableau № 13 : Réactions des sujets sur les risques auxquels ils font face dans
l’exercice de leur activité
Réactions
Vols 52 74,3
Incendie 12 17,1
Dévalorisation de la monnaie locale 6 8,6
Total 70 100,0
37
De ce tableau, il ressort que 74,3% des sujets font face aux risques de vol, 17,1%
font face au risque d’incendie 8,6% des sujets sont butés à la dévalorisation de la monnaie
locale.
Réactions
Oui 31 44,3
non 39 55,7
Total 70 100,0
Ce tableau révèle que 55,7% des sujets pensent que les risques ne sont pas de nature
à empêcher le développement de leurs activités. Par contre 44,3% pensent le contraire.
Réactions
Oui 39 55,7
non 31 44,3
Total 70 100,0
Ce tableau renseigne que 55,7% des sujets aiment le risque alors que 44,3% des
sujets qui ont peur.
38
Question n°9 : Avez-vous peur des situations risquées qui peuvent avoir des
conséquences sur votre activité ?
Tableau №16 : Réaction des sujets sur la peur des situations risquées
Réactions
Oui 34 48,6
non 36 51,4
Total 70 100,0
Il ressort de ce tableau № 16 que 51,5% des sujets n’ont pas peur des situations
risquées qui peuvent avoir des conséquences sur leurs activités alors que 48% ont peur.
Ce sous thème contient une question. Les points de vu des sujets sont présentés
dans les tableaux qui suit :
Question n°10 : Comment faites-vous pour éviter que les risques qui vous
menacent, vous affectent ?
Réactions
J’abandonne l’activité jugée risqué 19 27,1
Je réduis par des actions de prévention, sa probabilité 38 54,3
d’apparition
Je ne fais rien si le risque en l’état est considéré comme 5 7,1
acceptable
Je limite ma responsabilité contractuelle 8 11,4
Total 70 100,0
39
La lecture du tableau №17 révèle que pour éviter que les risques qui les menacent
les affectent, 54,3% des sujets réduisent par des actions de préventions sa probabilité
d’apparition ;27,1% abandonnent les activités jugées risquées, 11,4% limitent leurs
responsabilités contractuelles et 7,1% ne font rien si le risque à l’état est considéré comme
acceptable.
Réactions
J’ai une caisse à part qui prend en charge les conséquences 29 41,4
financières du risque
J’ai une police d’assurance qui me couvre en cas de risque 14 20,0
Je puise directement dans ma trésorerie pour faire face au 27 38,6
risque
Total 70 100,0
Cette partie de notre travail se propose comme objectif de confronter les résultats
de la recherche avec nos hypothèses de recherche afin de spécifier si celles-ci sont confirmées
ou infirmées. En plus, elle compare les résultats de notre étude pour savoir si nos résultats vont
dans le même sens que ceux des études antérieures.
• 58,6% des sujets ont réalisé une étude du marché avant d’initier leurs activités. Ceci
démontre que nos sujets ont tendance anticiper, donc à prévenir ;
• Plus de 80% des sujets estiment que la concurrence est énorme ;
• 82,9% des sujets parviennent à écouler facilement leurs produits sur le marché.
Cette situation prouve que le marché de la commune de masina à une forte demande
;
• 62,9% des sujets rencontrent des tracasseries dans leurs milieux du travail. Cette
situation démontre à quel point les entrepreneurs sous étude ne sont pas sécurisés ;
• L’exagération des taxes sont les tracasseries les plus rencontrées par nos sujets (51,
4%). Ceci démontre que le système fiscal congolais n’est pas favorable aux
entrepreneurs. Ceci corrobore avec l’étude de Cibuabua Kalewu (2020) qui a conclu
que les causes de la migration vers l’informel sont liées à la multiplicité des taxes
et leurs poids.
• 80,0% des sujets pensent que le milieu dans lequel ils évoluent est favorable au
développement de leurs activités.
• S’agissant de l’identification et perception des risques, les résultats suivants ont été
trouvés :
• Le vol est le risque auquel beaucoup de sujets font face (74,3) ;
• 55,7% des sujets pensent que les risques ne sont pas nature à empêcher le
développement de leurs activités ;
• 55,7% des sujets ont le gout du risque ;
• 51,5% des sujets n’ont pas peur des situations risquées qui peuvent avoir des
conséquences sur leurs activités.
41
Les éléments ci -haut démontrent que les risques auxquelles les entrepreneurs sont
confrontés sont d’ordres financier, personnels et sociaux. Cette situation est remarquable dans
les tableaux № 11 et 13 où les sujets sont beaucoup plus confrontés aux vols, à l’excès de taxe,
aux incendies, etc. Mulumba Muanza (2003) a abouti aux résultats similaires en identifiant les
risques financiers et les risques personnels.
En ce qui concerne la prévention des risques, 54,3% des sujets réduisent par des
actions des préventions, sa probabilité d’apparition. Cette situation démontre que les risques
sont par les sujets sous étude. Ces résultats contredisent ceux de l’étude Mulanga Lungu (2013)
qui a abouti à des conclusions selon lesquels les entrepreneurs de la commune Kimbanseke
abandonnent les activités jugées risqués.
Enfin, pour ce qui est de la gestion de risque, 41,4% des sujets possèdent une caisse
qui prend en charge les conséquences financières du risque. Donc les sujets sous étude font face
à leurs risques à travers une caisse constituée pour prévenir. Cette situation est décrite dans le
tableau № 18 ces résultats corroborent avec ceux de l’étude de Nkashama Cisuaka (2015) dans
laquelle FINCA gère les risques de plusieurs manières notamment par la diversification des
portefeuilles de crédits et la mise en place des mesures de garanties pour gérer les risques.
Les résultats issus de cette étude démontrent que les entrepreneurs font face à
beaucoup de risque dans l’exercices de leurs activités. Les principaux sont les vols, selon 74%
de notre échantillon ; l’exagération des taxes par l’Etat et tant d’autres. Ainsi, ces résultats nous
poussent à confirmer notre première hypothèse selon laquelle les entrepreneurs de la commune
de Mont-Ngafula seraient confrontés aux risques financiers, personnels et sociaux.
Concernant la prévention des risques, les résultats révèlent que les entrepreneurs
sous étude réduisent les probabilités de survenance des risques par des actions de préventions,
cfr tableau n° 17. Quant à leurs gestions, les entrepreneurs de la commune sous étude gèrent les
risques au moment où ils surviennent en faisant recours à une caisse mis à-côté lors de la
prévention, cfr tableau n°18. Pour ce faire, ces résultats nous poussent à confirmer notre
deuxième hypothèse selon laquelle les risques ne seraient pas anticipés et leur mode de gestion
consisteraient à y faire face au moment de leur survenue en puisant directement dans la
trésorerie de l’entreprise
42
CONCLUSION
Le travail que nous venons de réaliser a porté sur la prévention et gestion des risques
entrepreneuriaux. Il avait pour objectif d’identifier les risques entrepreneuriaux auxquels font
face les entrepreneurs œuvrant dans la commune de Mont-Ngafula, appréhender les
mécanismes de leur prévention et de gestion auxquels recourent les entrepreneurs œuvrant dans
la commune dans cette commune.
A quels risques sont exposés les entrepreneurs kinois œuvrant dans la commune de
Mont-Ngafula ? et comment les anticipent-ils et les gèrent-ils ?
En rapport avec ces questions nous avons formulé les hypothèses suivantes :
Pour vérifier ces hypothèses et atteindre les objectifs assignés à notre étude, nous
avons recouru à la méthode d’enquête appuyée par le questionnaire d’enquête comme
instrument de récolte des données, lequel a été administré à un échantillon occasionnel de 70
entrepreneurs de la commune de Mont-Ngafula.
Après présentation et interprétation des résultats, nous avons relevé les constants
ci-après :
Quant à la gestion des risques, les entrepreneurs de la commune sous examen gèrent
les risques au moment où ils surviennent en faisant recours à une caisse mis à-côté lors de la
prévention, cfr tableau n°18. Pour ce faire, ces résultats nous ont poussé à confirmer notre
deuxième hypothèse selon laquelle les risques ne seraient pas anticipés et leur mode de gestion
consisteraient à y faire face au moment de leur survenue en puisant directement dans la
trésorerie de l’entreprise.
43
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Hartier.
Pages 283-295
N°38975, page 10
103-119
Dalloz.
1-12
ANNEXE
47