ST Augustin Émilienne

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 La valeur de croire sans voir

 Le fait de 'croire' est absolument naturel pour l'homme


 Croire à l'infinité des faits
 Sans croire: la vie est impossible, les relations humaines détruites.
 Foi = Fondement de la relation entres les humains
 Obligation à croire à ce qu'on ne voit pas
 Les yeux du corps voient le corps présent
Les yeux de la foi voient les dispositions intérieures, les volontés, les pensées de
l'esprit. (impossible de voir une volonté par les yeux du corps)
 Nous voyons les actes, nous entendons les paroles, mais nous croyons seulement à la
volonté
 Cette volonté n'est point notre propre volonté et qui puisse être sentie dans notre
propre cœur.
 Il ne nous reste donc qu'à croire ce que nous ne voyons pas, ce que nous n'entendons
pas, ce que nous ne découvrons point en nous-même.
 Nous croyons à un cœur qui n'est point le nôtre.
 Notre foi aperçoit ce que ni les yeux du corps, ni ceux de l'esprit (notre intelligence)
ne peuvent découvrir.
 Pour Saint Augustin: « il ne faut jamais mentir ». Il écarte l'idée de « mensonge utile »
au profit de la pureté de l'âme, car seule la vérité peut conduire au salut.
 S'il faut croire seulement à ce qu'on voit, que sera l'affection mutuelle puisque l'amour
est invisible ?
 Que sera donc l'amitié, qui n'est autre chose que l'affection réciproque.
 Les petits gestes de tous les jours, les persuasions les plus simples de notre quotidien,
exigent un 'croire sans voir' sinon, l'homme risque de douter même de leurs parents.
 Sans la foi, l'existence humaine est détruite et dépourvue de sens. C'est un aspect
inéliminable de la vie de la société.
 Quand la foi disparait de la société humaine: Perturbation et horrible confusion
 Sans la foi, les relations ne subsistent pas parce que les dispositions amicales, ce qui
bouge à l'intérieur de son interlocuteur, ne se voient pas à l'œil nu, même si parfois,
les attitudes extérieures le prouvent.
 La foi est une chose vivante et puissante qui anime l'être humain.
 Croire l'invite à voir de l'intérieur ce qui ne peut être vu.
 La foi aide à comprendre la réalité toute entière à la lumière de la vérité

1-LES MOYENS POUR ACQUÉRIR LES CONNAISSANCES: AUTORITÉ ET RAISON

 Saint Augustin préconise deux moyens pour acquérir les connaissances : l'autorité et
la raison.
 L'autorité: ce sont les parents, les instituteurs, les livres, la tradition, etc.
 La raison: est une faculté propre à l'homme, par laquelle il peut connaitre, juger et se
conduire selon ses principes.
 La connaissance par la raison concerne toute connaissance acquise par évidence, par
certitude,
 Cette connaissance est la plus parfaite, la plus haute et supérieure à la connaissance
par autorité.
 Dans l'ordre du temps, l'autorité précède et dans la réalité, la raison l'emporte.
 L'autorité est pour les ignorants et la raison pour les savants.
 Augustin considère comme son devoir de manifester aux amis son opinion sur la
manière de trouver et de garder la vérité
 « Nous ne pouvons avoir que deux moyens de nous instruire : l'autorité et la raison.
Dans l'ordre du temps, l'autorité précède; dans la réalité, la raison l'emporte. Autre
chose est ce que nous faisons d'abord, autre chose ce que nous désirons et estimons
davantage. L'autorité des hommes de bien paraît plus utile à la multitude ignorante, et
la raison plus convenable aux savants. Cependant, comme tous sont ignorants avant
d'apprendre, comme nul ignorant ne sait dans quelles dispositions il doit se présenter
devant ses maîtres, ni quel genre de vie peut le préparer à la science; l'autorité seule
peut ouvrir la porte quand on aspire à connaître quels sont les trésors mystérieux et
divins » De l'ordre, II, 9, 26.
 Dans l'ordre du temps, l'autorité précède et dans la réalité, la raison l'emporte.
 L'autorité est pour les ignorants et la raison pour les
savants.
 Augustin considère comme son devoir de manifester aux amis son opinion sur la
manière de trouver et de garder la vérité
 « Nous ne pouvons avoir que deux moyens de nous instruire : l'autorité et la raison.
Dans l'ordre du temps, l'autorité précède; dans la réalité, la raison l'emporte. Autre
chose est ce que nous faisons d'abord, autre chose ce que nous désirons et estimons
davantage. L'autorité des hommes de bien paraît plus utile à la multitude ignorante, et
la raison plus convenable aux savants. Cependant, comme tous sont ignorants avant
d'apprendre, comme nul ignorant ne sait dans quelles dispositions il doit se présenter
devant ses maîtres, ni quel genre de vie peut le préparer à la science; l'autorité seule
peut ouvrir la porte quand on aspire à connaître quels sont les trésors mystérieux et
divins » De l'ordre, II, 9, 26.
 Raison et foi ne sont aucunement ennemies.
 On ne peut pas penser que Dieu puisse haïr en l'homme ce que lui-même lui a donné
de plus haut: « Loin de nous la pensée que Dieu haïsse dans l'homme ce en quoi il l'a
créé supérieur aux autres animaux ! À Dieu ne plaise que la foi nous empêche de
recevoir ou de demander la raison de ce que nous croyons, puisque nous ne pourrions
pas croire si nous n'avions pas des âmes raisonnables !».
 La raison parfois se trompe: il y a des faux raisonnements, mais «de même qu'il ne
faut pas tourner le dos à tout discours parce qu'il y a de faux discours, ainsi vous ne
devez pas vous séparer de la raison parce qu'il y a une fausse raison. J'en dirai autant
de la sagesse »
Lettre 120, 3.
 Sur quoi m'appuyer d'abord ? Sur l'autorité ou sur la raison ? Sans doute d'après
l'ordre même de la nature, lorsqu'on veut apprendre une chose, l'autorité doit précéder
la raison.
 En effet, l'infirmité de la raison se montre en ce que, si elle veut d'abord marcher
d'elle-même, elle s'appuie ensuite sur l'autorité pour se fortifier. Ainsi, parce que
l'intelligence humaine, obscurcie trop souvent par les ténèbres épaisses du vice et du
péché, ne peut fixer sur l'évidence de la raison un regard pur et assuré, on a adopté
l'usage éminemment salutaire de faire appel à l'autorité, pour affermir l'œil tremblant
de la raison.
 L'autorité en effet c'est comme l'ombre projetée par tous les rameaux de l'humanité
qui adoucit l'éclat éblouissant de la vérité.
 Il y a des gens qui parlent et agissent contre l'ordre naturel et soutiennent que la raison
doit marcher avant tout. [...] Ils introduisent donc ses réflexions par une première
évidence, indéniable à la seule lumière de la raison, point de départ de la réflexion
morale : « Au flambeau de la raison, cherchons donc quelle doit être la vie de
l'homme ».

2. CROIRE POUR COMPRENDRE

o L'explication de « croire pour comprendre » nous amène à comprendre le


rapport indéniable et précieux entre la foi et la raison.
o Se référant au livre du Prophète Isaïe (Isaie 6,9) disant que « Si vous ne croyez
pas, vous ne saisirez pas par l'intelligence », Saint Augustin affirme dans Le
Libre Arbitre « « il s'agit non pas de croire, mais de comprendre (intellegere)».
C'est-à-dire:« comprendre ce que nous croyons »: comprendre la foi par le biais
de l'intelligence.
o La raison sert alors pour avoir une meilleure compréhension de la foi et la foi
exige une recherche rationnelle pour être bien fondée et bien profonde.
o Saint Jean Paul Il dit: « La foi et la Raison sont comme deux ailes qui
permettent à l'esprit humain de s'élever vers la contemplation de la vérité. C'est
Dieu qui a mis au cœur de l'homme le désir de connaitre la vérité et, au terme,
de Le connaitre lui-même afin que, Le connaissant et L'aimant, il puisse
atteindre la pleine vérité sur lui-même ». (JEAN PAUL II, Foi et raison, p.3)
o La foi et la raison vont toujours de pair. Augustin nie l'existence d'une
opposition entre foi et raison. Plutôt, la vérité c'est que la foi exige et
soutient une recherche rationnelle.
o S'appuyant sur la piété, l'homme est capable de pénétrer hardiment dans les
voies de la raison et de pouvoir raisonner plus rigoureusement.
o « Si quelqu'un de ces insensés ou l'insensé a dit dans son cœur que : Dieu n'est
pas'
(Ps 53 (52), 2), et il vient te répéter ce propos, et refusant de croire avec toi ce
que tu crois, il faut penser à quelque moyen de lui persuader ce que tu crois
fermement; surtout s'il avait l'intention ou le désir sincère de savoir ?» (II, 2, 5).
D'où l'importance de faire non seulement une démonstration fondée sur
l'autorité de l'Écriture, sur le témoignage des Apôtres, mais aussi de se rappeler
qu'il était « convenu que nous désirons connaître et comprendre ce que nous
croyons ».
o Ce qui pousse Augustin à exposer de la façon la plus explicite et argumentée sa
conception de la foi et de ses rapports avec l'intelligence:
o Si croire et comprendre n'étaient pas deux choses différentes et si nous ne
devions pas d'abord croire les sublimes et divines vérités que nous devons
comprendre, c'est en vain que le Prophète aurait dit : 'Si vous ne croyez pas
d'abord, vous ne comprendrez pas'.
o Notre-Seigneur lui-même, et par ses paroles et par ses actions, a exhorté
d'abord à croire ceux qu'il a appelés au salut. Mais ensuite, lorsqu'il parlait du
don même qu'il ferait aux croyants, il ne dit pas : La vie éternelle est qu'ils
croient mais « La vie éternelle est qu'ils connnissent le seul vrai Dieu, et
Jésus-Christ qu'il a envoyé (Jean, 17, 3 ; Math., 7, 7)'.
o Il dit encore à ceux qui croyaient déjà: 'Cherchez et vous trouverez. Car on ne
peut pas dire qu'on a trouvé ce qu'on croit sans le connaître encore ; et personne
ne devient apte à trouver Dieu, s'il n'a pas cru d'abord ce qu'il doit connaître
ensuit
• Toutefois, dans la vie, l'homme n'arrive pas à tout comprendre. Il existe des
vérités qui se comprennent seulement par l'intelligence de la foi. (I, 4, 10).
1. Existence, vie, doué d'intelligence ou de raison: l'être humain
2. Existence, vie sans intelligence
3. Existence et non vivant: les corps inanimés
• Ce qui a vie et intelligence est supérieur à ce qui a vie sans intelligence. Et ce qui a
vie est supérieur à ce qui existe mais n'est pas vivant.
o Dans la nature humaine, il n'y a rien de plus sublime que la raison, elle est 'la
meilleure partie de notre nature (II, 6, 13-14). Elle nous rend supérieur aux
autres êtres
o Le sens intérieur avait été jugé supérieur aux sens corporels parce qu'il en est
'comme le modérateur et le juge, et que ce qui juge est supérieur à ce qui est
jugé.
o Or, précisément selon ce principe, 'ce qui juge est supérieur à ce qui est jugé', il
faudra reconnaître qu'il y a quelque chose qui est supérieur à la raison.
o Bref, il n'y a aucune contradiction entre la foi et la raison.
o La raison nous pousse à approfondir ce que l'autorité nous enseigne.
o C'est pourquoi Dieu a fait de l'homme un être doué de raison.
o Par la raison, la vie de l'homme a un sens.
o Le fait de croire signifie que l'homme a une âme raisonnable.
o Alors, la vérité que la foi nous enseigne doit stimuler notre raison à approfondir
davantage par la volonté.
o L'homme ne peut pas ne pas croire. L'homme doit avant tout croire et
seulement après qu'il peut atteindre les connaissances et la vérité.
o Bref, il n'y a aucune contradiction entre la foi et la raison.
o La raison nous pousse à approfondir ce que l'autorité nous enseigne.
o C'est pourquoi Dieu a fait de l'homme un être doué de raison.
o Par la raison, la vie de l'homme a un sens.
o Le fait de croire signifie que l'homme a une âme raisonnable.
o Alors, la vérité que la foi nous enseigne doit stimuler notre raison à approfondir
davantage par la volonté.
o L'homme ne peut pas ne pas croire. L'homme doit avant tout croire et
seulement après qu'il peut atteindre les connaissances et la vérité.

3. Foi chrétienne et philosophie


- La foi chrétienne c'est la foi en Jésus Christ
Saint Augustin considère la foi chrétienne comme « la seule véritable philosophie, s'il
est vrai que ce mot signifie le zèle ou l'amour de la
sagesse ».
 La foi chrétienne donne réponse à la soif de vérité et de bonheur qui obsède le
cœur de l'homme. Elle constitue la seule et vraie sagesse.
 Par la sagesse et grâce à la sagesse que l'on peut discerner en quoi consiste
vraiment le souverain bien, et qu'on peut l'atteindre.
 La sagesse est la vérité qui « montre et donne » le souverain bien.
Considérer la foi chrétienne comme la seule et vraie sagesse, toutefois, ne signifie pas
rejeter globalement comme inutile et fausse la culture paienne, en particulier la
philosophie grecque.

o Dans son ouvrage De la doctrine chrétienne, Augustin développe une exégèse


du passage du livre de l'Exode où il est question des objets d'or et d'argent que
le peuple d'Israël enlève aux Égyptiens pour les emporter avec soi - un exemple
de cette interprétation allégorique de l'Écriture que lui ait appris Ambroise à
Milan:
o « Le peuple d'Israël rencontra chez les Égyptiens, non-seulement des idoles et
des fardeaux accablants qu'il devait fuir et détester, mais encore des vases d'or
et d'argent, des vêtements précieux, qu'il leur enleva secrètement en sortant de
l'Égypte, pour les employer à de plus saints usages. Il ne le fit pas de sa propre
autorité, mais par un commandement exprès de la part de Dieu : et les
Égyptiens ignorant leur dessein leur confiaient ces richesses, dont ils faisaient
eux-mêmes un criminel abus ».

•« De même les sciences des infidèles ne renferment pas uniquement des fictions
superstitieuses et des fables, des prescriptions onéreuses et vaines, que nous devons
tous fuir et détester, en nous séparant de la société païenne sous la conduite du Christ.
Elles contiennent aussi ce que les arts libéraux ont de plus propre à servir la vérité,
d'excellents préceptes des mœurs, quelques vérités relatives au culte d'un Dieu unique.
C'est là leur or et leur argent ; ils ne les ont pas enéés, mais tirés des trésors de la
divine Providence, répandus partout comme les métaux au sein de la terre, et ils en
font un usage indigne en les sacrifiant aux démons. En brisant tous les liens qui
l'attachaient à leur société perverse, le chrétien doit enlever ces richesses pour les faire
servir à la juste cause de la diflusion de l'Évangile ; il doit aussi leur ravir, autant que
possible, leurs vêtements de prix, d'est-à-dire ces institutions humaines qui répondent
aux nécessités de la vie sociale, à laquelle nous sommes astreints ici-bas, pour les
convertir en des usages chrétiens ». Donc, pour ce qui concerne en particulier la
philosophie, «si les philosophes et principalement les platoniciens ont parfois
quelques vérités conformes à nos vérités religieuses, nous ne devons pas les rejeter,
mais les leur ravir comme à d'injustes possesseurs et les faire passer à notre usage »

•Arts libéraux: Terme qui désigne les disciplines intellectuelles fondamentales dont la
connaissance depuis l'Antiquité hellénistique et romaine était réputée indispensable à
l'acquisition de la haute culture. Les arts libéraux étaient groupés en deux cycles : le
trivium, comprenant la grammaire, la rhétorique et la dialectique, et le quadrivium,
groupant les quatre branches des mathématiques: arithmétique, géométrie, astronomie
et musique. Dans la pensée chrétienne telle que la formule saint Augustin, la
connaissance des arts libéraux fut considérée comme l'étape préalable à l'étude de la
théologie fondée sur l'Écriture sainte, qu'il importait de comprendre et d'interpréter.

o En s'appuyant sur la doctrine et l'autorité de Saint Paul, Augustin exhorte donc


les chrétiens à ne pas rejeter la sagesse païenne sans discernement, sans
distinguer entre vérités et erreurs.
o Il faut savoir y reconnaître les germes de vérité qu'elle contient.
o C'est la philosophie platonicienne, selon
o Augustin, qui a su pénétrer la vérité plus en profondeur.

° «Un chrétien qui s'est uniquement appliqué à la lecture des Saints livres, ignore peut-
être le nom des Platoniciens (...]; mais il n'est pas tellement sourd au bruit des choses
humaines, qu'il n'ait appris que les philosophes font profession d'aimer la sagesse ou
même de la posséder [...] Bornons-nous à dire encore une fois que notre préférence est
acquise à ces philosophes qui confessent avec nous un Dieu unique, Créateur de
l'univers, non-seulement incorporel et à ce titre au-dessus de tous les corps, mais
incorruptible et comme tel au-dessus de toutes les âmes; en un mot, notre principe,
notre lumière et notre bien

•«Voilà donc pourquoi nous préférons les Platoniciens au reste des philosophes, Ceux-
ci ont vainement consumé leur esprit et leurs efforts pour découvrir les causes des
êtres, la règle de la vérité et celle de la vie, au lieu que les Platoniciens, ayant connu
Dieu, ont trouvé par là même où est la cause de tous les êtres, -la lumière où l'on voit
la vérité, la source où l'on s'abreuve du bonheur.
Platoniciens ou philosophes d'une autre nation, s'il en est qui aient eu aussi de Dieu
une telle idée, je dis qu'ils pensent comme nous. [...]»
• La page des Confessions où Augustin met en parallèle le Prologue de l'Évangile de
Saint Jean et les doctrines platoniciennes est un témoignage frappant de sa haute
estime de la philosophie platonicienne.

• Pourtant, dans cette même page, la philosophie platonicienne est déclarée


absolument incapable de conduire l'homme à la vérité et au bonheur : elle ignore en
ellet l'Incarnation (« que le Verbe s'est fait chair et qu'il a habité parmi nous, voilà ce
que je n'y ai pas lu »), elle ignore donc le seul et unique chemin vers la patrie, vers le
salut, vers la béatitude que tous les philosophes ont cherché, et à laquelle tout homme
aspire.
* « Voilà ce que les livres dont je parlais [les livres des platoniciens] ne contiennent
pas. Il y manque, en leurs pages, cet air de miséricorde et les larmes de la confession,
le sacrifice offert à Toi, l'esprit broyé, le cœur contrit et humilié, le salut du peuple,
l'épouse et la cité, le gage de l'Esprit Saint [...]. Personne n'y entend l'appel: 'Venez à
moi, vous tous qui êtes affligés'. L'on dédaigne Son école [l'école du Christ), parce
qu'il est, de cœur, doux et humble. Oui, tu as caché cela aux sages et aux prudents,
pour le révéler aux tout petits. Autre chose est voir, d'une hauteur boisée, la patric de
la pais, sans en trouver la route, réduit à de valns efforts ...), et autre chose de tenir la
voie qui y mène, que garde la cour de l'Empereur des cieux »

o Or, la voie qui mène à la patrie de la paix, à la vraie béatitude que tout homme
cherche, c'est le Christ, qui a proclamé être la Voie, la Vérité et la Vie (Jn 14,
6)
o L'homme doit avant tout croire et seulement après qu'il peut atteindre les
connaissances et la vérité. La raison est plus parfaite pour atteindre les
connaissances les plus parfaites. Saint Augustin considère la foi chrétienne
comme la seule philosophie si on la prend comme amour de la sagesse. À vrai
dire, la sagesse la plus haute c'est la révélation du christ. C'est le Christ lui-
même. N'est-ce pas une sagesse acquise par le moyen de la raison. En effet,
dans la sagesse païenne, certaines vérités sont à conserver et d'autres à rejeter.
Bref, l'union à Dieu constitue vérité la fondamentale, dont la route la plus sure
est le Christ.

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