Le Programme Ecole Maternelle
Le Programme Ecole Maternelle
Le Programme Ecole Maternelle
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Bonjour. Nous vous invitons à suivre une webconférence conçue par Madame Séverine Greusard,
chargée de mission école maternelle et petite enfance à l’INSPÉ de l’université Claude Bernard-
Lyon 1.
Nous allons détailler dans cette présentation le programme actuel de l’école maternelle.
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Rédigés en 2015 dans la continuité de la Loi de Refondation de l’école, puis modifiés en 2019 dans
le cadre de parution de la loi d’obligation de l’instruction à partir de 3 ans, ces programmes de
l’école maternelle marquent un réel changement de paradigme par rapport aux programmes
antérieurs.
Sur le site Eduscol, on peut lire : « L’école maternelle, service gratuit pour les familles, accueille
tous les enfants à partir de 3 ans, elle sera le début de l’instruction obligatoire. Elle est un cycle
unique, fondamental pour la réussite de tous (petite section, moyenne section et grande
section). »
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Dans un premier temps, nous décrirons les enjeux et la philosophie de ce programme de l’école
maternelle.
Nous terminerons la présentation par quelques conseils en vue des épreuves du CRPE.
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Commençons par découvrir l’introduction du programme qui résume en quelques lignes l’état
d’esprit attendu au sein de cette école première.
Deux phrases explicitent clairement les objectifs dévolus aux enseignants de maternelle :
- La mission principale est de donner envie aux enfants d'aller à l'école pour apprendre,
affirmer et épanouir leur personnalité.
- L'équipe pédagogique aménage l'école, donc les salles de classe, les salles spécialisées,
les espaces extérieurs, afin d'offrir aux enfants un univers qui stimule leur curiosité,
répond à leurs besoins notamment de jeu, de mouvement, de repos et de découvertes. Il
s’agit de multiplier les occasions d'expériences sensorielles, motrices, relationnelles et
cognitives en toute sécurité.
C’est donc l’école qui doit désormais s’adapter aux élèves et non l’inverse, en prenant en compte
le développement propre à chaque enfant, ses potentialités, son histoire de vie.
À titre d’exemple, on laissera du temps à l’enfant de Petite section pour acquérir les codes et
fonctionnement de la classe.
Si les temps de regroupement sont par exemple trop contraignants pour lui, on l’invitera à
rejoindre très progressivement le groupe, à son rythme, durant quelques instants puis sur des
temps de plus en plus longs.
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L’école maternelle décrite dans ce programme est une école qui s’adapte aux jeunes enfants mais
aussi à leurs familles.
• Il appartient ainsi à tout enseignant de favoriser tout ce qui peut permettre une réelle co-
éducation, à parité d’estime. Des temps réguliers formels, comme les réunions de
parents, les entretiens autour du carnet de suivi des apprentissages, et des temps
informels de rencontres et d’échanges, comme la participation à un atelier, les échanges
autour des cahiers de l’élève, seront organisés au sein de l’école et de la classe afin de
permettre aux parents de prendre connaissance des apprentissages menés au quotidien
par leurs enfants.
▪ L’école sera soucieuse également de favoriser les transitions entre les différents acteurs
qui entourent l’enfant tout au long de sa journée d’école : animateurs des temps
périscolaires, Atsem, personnels de restauration. Elle veillera aussi à faciliter la première
scolarisation en créant des passerelles entre les structures de la petite enfance, à savoir
les crèches, les jardins d’enfants, les relais d’assistantes maternelles, les familles, et
l’école. On accompagne les familles et les enfants dès le printemps dans cette découverte
de l’école maternelle.
▪ Pour finir, l’école maternelle mettra en œuvre une évaluation positive qui veillera à
mettre en valeur les réussites de l’élève. Fini le livret aux multiples items cochés en rouge,
vert ou orange, place au carnet de réussites de l’élève ! L’évaluation positive, ainsi menée
par l’observation puis l’interprétation des progrès au fil de l’eau et au gré de situations
aménagées, permet au professeur d’adapter les activités et tâches proposées en fonction
des besoins de chaque enfant pour qu’il continue à progresser au sein du groupe.
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L’école bienveillante déclinée dans le programme est une école qui « veille bien » sur les élèves,
les sécurise, est attentive à leurs progrès comme à leurs difficultés.
Construire autour des élèves un cadre intellectuel, émotionnel et matériel propice aux
apprentissages leur permettant de donner le meilleur d’eux-mêmes sera un objectif premier des
enseignants d’école maternelle. On offre à l’enfant le regard dont il a besoin.
Ceci ne signifie en aucun cas que l’école maternelle sera une école du « laisser faire », bien au
contraire. En effet, une école ne peut être bienveillante que si elle est simultanément exigeante
et rigoureuse, si elle croit en la capacité de progrès de chacun. C’est d’ailleurs cette double
posture qui crée les conditions d’une scolarité inclusive tournée vers la réussite de tous les élèves.
Les chercheurs nous alertent sur la tendance actuelle à l’adulto-morphisme, le fait de considérer
l’enfant comme un adulte en miniature.
Laissons à ce jeune enfant le temps de se développer, de faire maturer son cerveau en lui offrant
les meilleures conditions d’accueil en classe.
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Le programme demande aux enseignants d’école maternelle de prendre appui en alternance sur
4 modalités d’apprentissage.
Comme l’indique le document « jouer et apprendre » sue ÉDUSCOL, le jeu est un inducteur de
situations pédagogiques riches. Par leur biais, l’enfant pourra construire des notions
mathématiques mais aussi développer son langage, apprendre à respecter des règles, à accepter
de perdre, à organiser des stratégies, à faire semblant, à se repérer dans l’espace.
Le jeu lui permettra de construire la plupart des compétences attendues à l’école maternelle.
C’est pourquoi l’enseignant de maternelle donnera à tous les enfants de la Petite section à la
Grande Section un temps suffisant pour déployer leur activité ludique, par le biais de jeux
symboliques, de jeux d'exploration, de jeux de construction et de manipulation, de jeux collectifs
et de jeux de société, de jeux fabriqués et inventés.
Les apprentissages des jeunes enfants s’inscrivent dans un temps long nécessitant souvent un
temps d’appropriation avec de nombreuses répétitions, dans des conditions variées. Les activités
proposées devront donc être réitérées à plusieurs reprises, quel que soit le domaine.
Un enseignant de maternelle averti est un enseignant qui ne transmet pas des connaissances à
proprement parler, mais qui étaye la réflexion des élèves de maternelle et favorise les interactions
afin que ceux-ci trouvent eux-mêmes les réponses attendues.
Les enfants apprennent à repérer les rôles des différents adultes, la fonction des différents
espaces dans la classe, dans l’école et les règles qui s’y rattachent. Ils sont consultés sur certaines
décisions les concernant et découvrent ainsi les fondements du débat collectif. L’école maternelle
assure ainsi une première acquisition des principes de la vie en société. L’accueil et la scolarisation
des enfants handicapés participent à cet enjeu pour ces enfants eux-mêmes, et contribuent à
développer pour tous un regard positif sur les différences. L’ensemble des adultes veille à ce que
tous les enfants bénéficient en toutes circonstances d’un traitement équitable. L’école maternelle
construit les conditions de l’égalité, notamment entre les filles et les garçons.
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La pédagogie de l’école maternelle repose sur plusieurs verbes :
AGIR : à l’école maternelle, les enfants doivent être en situation d’AGIR, c’est-à-dire de « prendre
des initiatives », de « faire » donc de manipuler, d’essayer, de recommencer.
S’EXPRIMER : l’enseignant doit ensuite les accompagner afin qu’ils puissent s’exprimer, expliquer
aux autres élèves, communiquer.
COMPRENDRE : c’est une étape qui vient compléter cette spirale, il s’agit d’analyser le résultat de
ses actions, pourquoi on a réussi, pourquoi on a été en difficultés. C’est dans cette prise de
conscience que se construit la posture d’élève : « c’est parce que j’ai fait les choses comme ça que
j’ai réussi, et si je veux réussir la prochaine fois, je sais comment je ferai ».
L’enseignant doit permettre aux enfants de RÉUSSIR. Il doit les aider à aller au bout d’une
intention, d’un projet, d’une réalisation, d’une consigne. L’enseignant est là pour apporter les
étayages indispensables.
L’enfant a besoin de RÉUSSIR sous le regard d’un adulte qui puisse en témoigner : « Oui, j’ai vu,
tu l’as fait tout seul ». C’est une autre manière de dire que les enfants ont besoin d’évaluation, de
ce regard positif sur ce qu’ils font d’après Viviane BOUYSSE, inspectrice générale.
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De la petite section voire très petite section, à la grande section, l’école maternelle constitue un
seul et unique cycle, absolument fondamental pour garantir la réussite de tous. Adaptés aux
jeunes enfants, les enseignements s’articulent autour de 5 domaines d’apprentissage :
Chacun des 5 domaines est structuré de manière identique : après une définition générale du
contour de ce domaine sont indiqués les objectifs visés, ainsi que des éléments de progressivité,
puis les attendus de fin de cycle.
5.1. Se repérer dans le temps et l’espace et 5.2. Explorer le monde du vivant, des objets et de la
matière.
Pour le sous-domaine : 5.1 se repérer dans le temps et l’espace, la définition générale indique
que « dès leur naissance, par leurs activités exploratoires, les enfants perçoivent intuitivement
certaines dimensions spatiales et temporelles de leur environnement immédiat. Ces perceptions
leur permettent d’acquérir, au sein de leurs milieux de vie, une première série de repères, de
développer des attentes et des souvenirs d’un passé récent. Ces connaissances demeurent
toutefois implicites et limitées. »
• Situer des événements vécus les uns par rapport aux autres et en les repérant dans la
journée, la semaine, le mois ou une saison.
• Utiliser des marqueurs spatiaux adaptés.
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Depuis 2015, les programmes pour l’école maternelle ont réaffirmé la place centrale du langage
dans les apprentissages. L'objectif est d'ouvrir pour tous les enfants les portes de la culture orale
et écrite, en intégrant la multiplicité et la complexité des fonctions du langage :
Ce premier domaine est accompagné par deux fascicules disponibles sur Eduscol publiés en 2015:
« Quand j’écris PAUL, il s’agit la représentation écrite du mot PAUL évoqué oralement ».
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L’hétérogénéité des niveaux langagiers à l’entrée de l’école maternelle trouve ses origines dans :
Le professeur des écoles est « tuteur de langage » : il privilégie des phrases courtes, les intonations
très marquées, un débit ralenti, des reformulations, développements, commentaires, ajouts…
Le professeur des écoles assure la « clarté cognitive » : il parle explicitement des activités et les
apprentissages scolaires.
Il met en place des interactions langagières collectives, duelles, il provoque la confrontation des
points de vue.
Pour un enfant, apprendre à parler, c’est être capable de se faire comprendre et de comprendre
autrui sans avoir recours à d’autres stratégies que les stratégies langagières.
On peut dire que l’enfant a « fini » d’apprendre à parler quand il se fait comprendre - sans avoir
recours aux gestes, aux déplacements – par une personne qui ne fait PAS partie de son milieu
familial.
Le langage oral, utilisé dans les interactions, en production et en réception, permet aux enfants
de communiquer, de comprendre, d'apprendre et de réfléchir. C'est le moyen de découvrir les
caractéristiques de la langue française et d'écouter d'autres langues parlées.
Le langage participe à :
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Il sera essentiel que l’enseignant « théâtralise » les liens entre l’oral et écrit, en donnant à voir par
exemple la nécessité d’adapter son débit de paroles à la transcription écrite. Les exercices de
dictée à l’adulte seront à valoriser dès la Petite section.
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Au cours des activités, et ce dès la petite section, les élèves ont recours à des écrits, choisis et
valorisés par l’enseignant, avec lesquels ils entrent peu à peu en familiarité. Ils en ont des
représentations qui évoluent tout au long du cycle et découvrent progressivement leurs usages,
leurs fonctions. Le professeur des écoles se saisit de toutes les occasions de lire, écrire et de
rendre visibles ces actes aux élèves ; la langue devenant de plus en plus un objet d’analyse et de
réflexion, ils en arrivent à découvrir le principe alphabétique. L’écrit code majoritairement de
l’oral. L’approche la plus pertinente se fait par l’écrit car c’est en écrivant, depuis les essais initiaux
jusqu’aux « premières productions autonomes » qu’ils saisissent le mieux la transformation de
l’oral en écrit.
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L'école doit ainsi offrir à l'enfant l'occasion d'élargir le champ de ses expériences dans des milieux
et des espaces qui l'aident à mieux se connaître et à développer ses capacités physiques, qui
l'incitent à ajuster et diversifier ses actions, qui lui offrent une palette de sensations et d'émotions
variées, lui procurent le plaisir d'évoluer et de jouer au sein d'un groupe.
L'enfant apprend aussi à partager avec ses camarades des moments de jeux collectifs, de jeux
dansés et chantés. Toutes ces compétences sont construites à travers la pratique d'activités
physiques qui contribuent à orienter les efforts des enfants et à leur donner sens : « sauter le plus
loin possible » dans le cadre d’activités athlétiques, est différent de « sauter d'un engin pour
retomber sur ses pieds » dans le cadre d’activités gymniques.
Ces expériences l'amènent à exprimer et à communiquer les impressions et les émotions
ressenties.
De manière identique aux autres domaines d’apprentissage, l’EPS vise des objectifs et des
attendus de fin de cycle :
• Agir dans l’espace, dans la durée et sur les objets.
• Adapter ses équilibres et ses déplacements à des environnements ou des contraintes
variés.
• Communiquer avec les autres au travers d’actions à visée expressive ou artistique.
• Collaborer, coopérer, s’opposer.
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Cinq documents ressources Éduscol ont été conçus pour aider les enseignants dans la mise en
œuvre des activités physiques à l’école maternelle.
Un par objectif visé :
• agir dans l’espace, dans la durée et sur les objets ;
• adapter ses équilibres et ses déplacements à des environnements ou des contraintes
variés ;
• communiquer avec les autres au travers d’actions à visée expressive ou artistique ;
• collaborer, coopérer, s’opposer ;
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De manière identique aux autres domaines d’apprentissage, l’EPS vise des objectifs et des
attendus de fin de cycle.
Ainsi, dans le cadre de l’objectif 2 : « Adapter ses équilibres et ses déplacements à des
environnements ou contraintes variées », il s’agira de permettre aux enfants d’ici la fin de la
Grande section d’être capables de se déplacer avec aisance et sécurité dans des environnements
variés naturels ou aménagés.
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En Petite section, la mission première de l’enseignant sera de sécuriser l’élève afin qu’il ait envie
d’agir, d’investir les espaces et propositions motrices en y prenant plaisir. Il conviendra également
d’établir des rituels identifiables par l’élève. L’enseignant aménage des espaces, crée des repères
et des supports pour garder des traces des activités et des apprentissages réalisés.
En Moyenne Section, il faut créer les conditions pour que les élèves identifient clairement le but
de l’action, et qu’il mette des mots sur ce qui aura été réalisé. L’enseignant programme les
activités en veillant à mettre en œuvre une transversalité des apprentissages, par exemple
construire l’espace et le temps, aider à la construction du nombre, penser les liens entre les
champs artistiques, apprendre à vivre ensemble.
Il faudra attendre la Grande Section pour que les enfants soient en mesure de se décentrer de
leurs propres actions, afin de pouvoir agir avec les autres. L’enseignant met en place des projets
explicites, dans une structure de groupe, et permet aux élèves d’analyser les résultats de leurs
actions. L’enseignant peut également faire participer le groupe à l’élaboration et au respect d’une
règle commune, en restant garant de la faisabilité de l’activité et des conditions de sécurité de la
séance.
À tous niveaux du cycle 1, l’enseignant encourage, valorise les essais et réussites, félicite.
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Le professeur des écoles gère collectivement les espaces et les matériels partagés :
▪ il met en place un équilibre pour les types d’objectifs poursuivis, il diversifie les activités,
il privilégie la progressivité et la continuité des apprentissages.
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L’enseignant doit amener chaque enfant à développer son goût pour les pratiques artistiques, en
multipliant notamment les occasions de pratiquer, seul ou en groupe, d’explorer librement, par
exemple pour dessiner. L’enseignant va favoriser cette expérimentation et échanger aussi sur la
production de chacun, qu’il va conserver et transmettre afin de voir les progrès accomplis.
Il doit organiser des rencontres régulières avec des œuvres de différentes époques et dans
différents domaines artistiques. Les sorties scolaires doivent permettre aux enfants de découvrir
des lieux culturels comme des expositions, des spectacles, du cinéma, et le plaisir d’être
spectateur.
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La pratique des arts plastiques à l’école maternelle se fonde sur le désir qu’a l’enfant de regarder
et de toucher, de faire et de réaliser. L’enfant a un grand pouvoir d’imagination et d’invention. Il
convient de le mettre dans les meilleures conditions pour exercer sa conduite créative.
Les objectifs des arts plastiques à l’école maternelle sont les suivants :
- Les enfants doivent développer le goût pour les pratiques artistiques.
On encourage les enfants à découvrir les matières (peinture, encre, ou craie) et les
couleurs, faire découvrir à l’enfant des gestes (déposer, étaler, ou mélanger), sensibiliser
l’enfant à la nécessité d’organiser l’espace et ses limites en fonction de la taille du support,
mettre en place des repères chronologiques, conduire l’enfant vers des tracés plus
maîtrisés, vers une meilleure construction et une meilleure gestion de son espace
graphique, et appliquer des techniques permettant d’exprimer ses idées, sensations, ou
pensées.
- Les enfants doivent découvrir différentes formes d’expression.
Les rencontres avec différentes formes d’expression artistique sont organisées
régulièrement ; dans la classe, les enfants sont confrontés à des œuvres sous forme de
reproductions, d'enregistrements, de films ou de captations vidéo. Autant que possible,
les enfants sont initiés à la fréquentation d'espaces d'expositions, de salles de cinéma et
de spectacles vivants afin qu'ils en comprennent la fonction artistique et sociale et
découvrent le plaisir d'être spectateur.
- Les enfants doivent vivre et exprimer des émotions, formuler des choix.
Les enfants apprennent à mettre des mots sur leurs émotions, leurs sentiments, leurs
impressions, et peu à peu, à exprimer leurs intentions et évoquer leurs réalisations
comme celles des autres. L’enseignant les incite à être précis pour comparer, différencier
leurs points de vue et ceux des autres, émettre des questionnements ; il les invite à
expliciter leurs choix, à formuler ce à quoi ils pensent et à justifier ce qui présente à leurs
yeux un intérêt.
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Les programmes pour l’enseignement des arts plastiques à l’école maternelle engagent 4 types
de pratiques :
Tout d’abord, l’élève dessine.
• Il dessine librement dans un espace aménagé.
• Il expérimente les outils.
• Il compare les effets produits.
• Il dessine en suivant des consignes, pour garantir une diversité des productions.
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La démarche de création est explicitement mise en avant dans ce domaine d’apprentissage dès le
cycle 1 ; elle engage en effet l’élève dans un processus d’apprentissage actif, dynamique qui
sollicite la curiosité intellectuelle, la sensibilité, le goût de l’effort, la persévérance. Elle suscite le
plaisir d’explorer des matériaux, des procédures d’action afin de construire et composer un objet
artistique.
On peut distinguer 4 étapes dans cette démarche. Prenons l’exemple du graphisme.
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Abordons le quatrième des cinq domaines d’apprentissage : Acquérir les premiers outils
mathématiques.
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Le programme met en avant plusieurs points de vigilance dans le cadre de la découverte des
nombres et leurs utilisations.
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En ce qui concerne l’exploration des formes, des grandeurs, des suites organisées, on veillera à ce
que l’élève en fin de cycle 1 atteigne plusieurs objectifs.
• Intuitivement, les jeunes enfants discernent certaines formes, comme le carré, le triangle
ou le cercle. Il saura en fin de cycle 1 classer des objets en fonction de caractéristiques
liées à leur forme.
• L’approche des objets de l’espace, à l’instar des formes planes, se fait par la perception
visuelle. On veillera à ce que l’élève reconnaisse certains solides, comme le cube, la
pyramide, la boule et le cylindre.
• L’élève devra apprendre à décrire par le langage de formes planes, dans toutes les
orientations et configurations.
• Il devra savoir classer ou ranger des objets selon un critère de longueur ou de masse ou
de contenance. La perception visuelle et la manipulation des objets sont indissociables de
la réussite de cet objectif.
• L’élève devra être capable de reproduire un assemblage à partir d’un modèle de type
puzzle, pavage ou assemblage de solides.
• L’élève devra reproduire, dessiner des formes planes. On garde en mémoire que
l’appréhension des formes planes est plus abstraite que celle des solides.
• L’élève devra identifier une organisation régulière, et poursuivre son application. Les
premiers algorithmes qui leur seront proposés sont constitués d’alternances simples. Puis
progressivement, ils devront repérer des rythmes plus complexes, en inventer, ou
compléter des manques dans des suites de formes organisées.
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Le cinquième et dernier domaine évoqué par les programmes est le domaine « explorer le
monde ».
• Il est constitué d’un premier sous-domaine « se repérer dans le temps et dans l’espace »,
lui-même décomposé en 2 parties, à savoir :
- le temps,
- l’espace.
• Le second sous-domaine est « explorer le monde du vivant, de la matière et des objets »,
lui-même décomposé en 4 parties, à savoir :
- découvrir le monde vivant,
- explorer la matière,
- utiliser, fabriquer, manipuler des objets,
- utiliser des outils numériques.
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Enfin, l’enseignant conduit les élèves à observer l’environnement proche, donc la classe, l’école,
le quartier, et à découvrir d’autres espaces moins familiers comme la campagne, la ville, la mer,
la montagne...
Il établit des liens entre l’espace vécu et l’espace représenté.
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• Le premier de ces objectifs est de rendre familier par le biais d’expériences vécues.
• On permet à l’élève d’observer des élevages, des phénomènes de type objets qui
flottent, objets qui coulent…
• On aide l’élève à élargir ses champs d’exploration en rendant familier certains
objets ou phénomènes.
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Par exemple :
Nous vous remercions pour votre attention, et espérons que ces différents éléments vous auront
aidé à comprendre l’esprit de ces programmes officiels du cycle 1, ainsi que l’importance
fondamentale d’en maîtriser les grandes lignes pour la préparation au concours.