Memoire Leontine
Memoire Leontine
Albert Camus
DEDICACE
REMERCIEMENTS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS
Mots clés:
INTRODUCTION
0.1. Etat de la question
Pour la famille et la société, l’accouchement est une source de grande espérance et
de respect. La femme se voit valorisée par cet acte.
L’accouchement, par sa définition est un acte par lequel une femme délivre par
voie naturelle le produit de la conception [Garnier Delamare, 2006]. La femme donne la vie à
travers cet acte qui est censé être un évènement heureux.
Cependant il peut dégénérer en un drame à cause de la survenue de plusieurs
complications pouvant aboutir à la mort. Le décès d’une femme dans ces conditions est une
catastrophe et engendre des veufs, des orphelins et influe défavorablement sur la vie socio-
économique.
Depuis la fin des années 80, l’amélioration de la santé maternelle et la réduction
de décès liés à la maternité ont été au centre des préoccupations de plusieurs sommets et
conférences internationaux, dont le SOMMET DU MILLENAIRE en 2000 qui s’est
fixé pour objectif de réduire de trois quart le taux de mortalité maternelle d’ici 2015 (OMD5)
Les femmes meurent en accouchant et cela malgré les nombreuses activités en
faveur de la maternité sans risque, mise en œuvre depuis 1987. Chaque jour, chaque heure,
chaque minute, quelque part dans le monde, une femme meurt des complications de la
grossesse et de l’accouchement. Dans la majorité de cas, ces décès surviennent dans les pays
en voie de développement.
D’après l’OMS, jusqu’en 2008 le ratio de la mortalité maternelle dans les pays en
développements été de 290 pour 100000 naissances vivantes contre 14 pour100000 naissances
vivantes dans les pays développés [FOSCOLOS P., 2006]
La dernière estimation de la mortalité maternelle en République Démocratique du
Congo a été réalisée en 2007 par EDS RDC qui l’a estimé à 549 décès pour 100000
naissances vivantes [GHAZLI M et col., 2008]. Parmi ces décès, celui causé par le placenta
praevia en fait également parti.
Le placenta praevia est une complication rare de la grossesse, correspondant à une
insertion anormale du placenta sur le segment inférieur de l’utérus. Cette pathologie
obstétricale, d'origine multifactorielle, est potentiellement grave puisque cette anomalie est
souvent à l'origine de complications hémorragiques, notamment en deuxième partie de
grossesse et jusqu'à la délivrance. Même si les progrès effectués ces dernières années dans le
diagnostic et la prise en charge des femmes porteuses d'un placenta praevia ont été
conséquents, cette pathologie reste associée à une lourde morbidité maternelle et périnatale.
En particulier, la survenue brutale et souvent imprévisible d'une hémorragie massive pendant
la grossesse constitue une véritable urgence obstétricale, mettant en jeu le pronostic vital
materno-foetal et pouvant nécessiter un accouchement prématuré en urgence.
C'est pourquoi, de par sa potentielle gravité, le placenta praevia a été largement
décrit et étudié par de nombreux auteurs, et la littérature portant sur ce sujet est aujourd'hui
riche.
Cependant, nous avons remarqué qu'il existe peu de travaux portant
spécifiquement sur l'étude des femmes ayant eu un placenta praevia symptomatique pendant
la grossesse.
Malgré la pratique systématique de l’échographie qui permet de poser non
seulement le diagnostic de l’insertion du placenta au cours de la grossesse mais aussi de
modifier l’attitude thérapeutique, le PP demeure une complication gravidique à haut risque et
très imprévisible. Le but de ce travail était de reconsidérer la fréquence de cette pathologie
obstétricale et d’apprécier le pronostic maternel et fœtal.
De ce constat, et vu l'enjeu que représente ces situations d'urgence, tant pour les
sages-femmes et le reste de l'équipe obstétricale que pour les patientes et leurs enfants, nous
avons trouvé intéressant d'approfondir ce sujet. Nous avons donc choisi de porter notre étude
uniquement sur les femmes porteuses d'un placenta praevia et ayant eu des métrorragies
pendant leur grossesse.
Dans une étude transversale réalisée par KILONGO KASONGO sur le pronostic
maternel et perinatal du placenta praevia à l’HGR Kenya à Lubumbashi dans une période de
10 ans, dont l’objectif était de déterminer le pronostic du placenta praevia, 504 cas de
placenta prævia ont été enregistrés, parmi 30323 admissions, soit 1,7%. Seul l’hématome
rétro placentaire était fortement associé au placenta prævia (p<0,001). Nous avons retrouvé
73,1% des césariennes dans le groupe des cas vs 57,4% dans le groupe n’ayant pas de
placenta prævia. Cependant, il n’y avait pas de différence entre les deux groupes en ce qui
concernait les taux d’endométrite, d’hémorragies de la délivrance et de décès maternels
(p>0,05). Il y avait une fréquence significativement, plus élevée de mort-nés, de scores
d’Apgar <7 dans le groupe placenta prævia (p<0,001). Il n’y avait pas de différence
significative selon la période de survenue des décès périnatals et le type d’insertion
placentaire dans les deux groupes.
Dans une autre étude réalisée par MBALA KADIMA Hénock sur le placenta
prævia: pronostic maternel et fœtal aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi, il s’agissait
d’une étude rétrospective cas-témoin ayant porté sur 340 cas de PP, sur une période de 5 ans
du 1er janvier 2002 au 31 décembre 2006, l’âge maternel, la parité, les antécédents gynéco-
obstétricaux, le mode d’accouchement, l’âge gestationnel et le pronostic materno-fœtal ont été
comparés avec ceux d’un lot témoin choisi parmi les grossesses normales. La comparaison a
été faite en utilisant les tests de X² et de Fischer avec un seuil de signification de 5%. La
fréquence du PP dans notre série était de 1,6%. L’âge maternel était ≥30 ans chez 43,2% des
patientes avec un PP contre 28% dans le groupe témoin (p=0,000). L’utérus cicatriciel était un
facteur favorisant de PP (n=32 contre n=8 dans le lot témoin ; p=0,024). La césarienne a été le
principal mode d’accouchement chez les cas de PP. 43,8% des nouveaux nés étaient
prématurés contre 8,5% chez les témoins (p=0,000). La mortalité périnatale était de 21,3% en
cas de PP contre 3,8% chez les témoins (p=0,000).
0.2. Problématique
Le placenta praevia est une complication rare de la grossesse, correspondant à une
insertion anormale du placenta sur le segment inférieur de l’utérus. Cette pathologie
obstétricale, d'origine multifactorielle, est potentiellement grave puisque cette anomalie est
souvent à l'origine de complications hémorragiques, notamment en deuxième partie de
grossesse et jusqu'à la délivrance. Même si les progrès effectués ces dernières années dans le
diagnostic et la prise en charge des femmes porteuses d'un placenta praevia ont été
conséquents, cette pathologie reste associée à une lourde morbidité maternelle et périnatale.
En particulier, la survenue brutale et souvent imprévisible d'une hémorragie massive pendant
la grossesse constitue une véritable urgence obstétricale, mettant en jeu le pronostic vital
materno-foetal et pouvant nécessiter un accouchement prématuré en urgence. (qare.fr)
C'est pourquoi, de par sa potentielle gravité, le placenta praevia a été largement
décrit et étudié par de nombreux auteurs, et la littérature portant sur ce sujet est aujourd'hui
riche. Cependant, nous avons remarqué qu'il existe peu de travaux portant spécifiquement sur
l'étude des femmes ayant eu un placenta praevia symptomatique pendant la grossesse.
De ce constat, et vu l'enjeu que représente ces situations d'urgence, tant pour les
sages-femmes et le reste de l'équipe obstétricale que pour les patientes et leurs enfants, nous
avons trouvé intéressant d'approfondir ce sujet. Nous avons donc choisi de porter notre étude
uniquement sur les femmes porteuses d'un placenta praevia et ayant eu des métrorragies
pendant leur grossesse.(reseau-naissance.fr)
Le placenta praevia est une variété d’insertion placentaire particulièrement redoutée en
obstétrique de par son principal risque : l’hémorragie, particulièrement en deuxième moitié de
grossesse et à l’accouchement. L’échographie, qui permet actuellement un diagnostic précoce
du placenta praevia, ne met pas à l’abri de la survenue brutale d’une hémorragie, pouvant
dans certains cas mettre en jeu le pronostic vital maternel et foetal, de façon imprévisible. Le
placenta praevia reste encore aujourd’hui associé à un taux élevé de mortalité et surtout de
morbidité maternelle et périnatale. (msdmanuals.com)
Le placenta praevia associé à la rupture utérine et à l’hématome rétro-placentaire
constitue les principales causes d’hémorragie du troisième trimestre qui sont l’une des
premières causes de mortalité maternelle dans les pays en développement.
Le placenta praevia a été choisi dans notre étude car il constitue une urgence
obstétricale surtout dans sa forme hémorragique et nécessite de ce fait un diagnostic précoce,
une attitude thérapeutique adéquate car il met en jeu le pronostic vital materno-fœtal.
En effet le placenta praevia est la 4ème cause de mortalité maternelle au cours des
hémorragies du 3ème trimestre et du travail après la rupture utérine, l’hémorragie de la
délivrance et l’hématome rétro-placentaire avec des taux de 0,9 à 1,78%.
La fréquence la plus élevée de placenta praevia est rapporté en Afrique où le
diagnostic est encore essentiellement clinique, avec des taux variants entre 5/1000 et 36/1000
accouchements [DOUGNON F, 2009].
Au Mali, les études les plus récentes rapportent entre 16,1/1000 et 22/1000
accouchements. [GORODESKI I et col, 2009]
Compte tenu de sa fréquence élevée, il est important de dresser une conduite à
tenir standard selon les variétés, pouvant être utile au personnel sanitaire pour une meilleure
prise en charge rapide et efficace.
L’utilisation de l’échographie dans le diagnostic du placenta praevia a permis une
réduction considérable de la mortalité maternelle qui est passée de plus de 10% dans les
années 1940 à moins de 1% actuellement [LAVERY J . P., 2007].
Proportionnellement la mortalité périnatale également baissée de plus de 70%
dans les années 2002 [SCOOTT J . R, 2002] à 4-8% de nos jours [LOCK WOODCH. J.,
2008].
En vue d’améliorer la qualité des soins concernant la prise en charge des femmes
hospitalisées pour métrorragies pendant leur grossesse, il est tout d'abord important de
sensibiliser les équipes aux principaux risques encourus par ces femmes et leurs enfants, et
donc de connaître ceux-ci avec précision, afin de les amener à être toujours plus vigilantes
dans leurs pratiques.
D'autre part, concernant la qualité de celles-ci, l’établissement et le respect de
recommandations et protocoles précis à suivre sont essentiels. En effet, ils permettent aux
équipes obstétricales d’avoir une cohérence et une rapidité dans la prise de décision face à
l’urgence stressante que représente l’hémorragie placentaire.
Suite à ces réflexions, les questions que nous nous posons sont les suivantes :
Quels serait la prise en charge infirmière face au placenta praevia aux cliques
universitaires de Lubumbashi ?
Quels serait la perception infirmière face au placenta praevia ?
3. METHODOLOGIE
c. Intérêt scientifique
Notre souhait est de permettre aux chercheurs qui nous liront de découvrir
certaines exigences afin d’appliquer les différentes techniques et méthodes utilisées par les
prédécesseurs.
2-1- Le placenta :
- la plaque choriale : c’est la partie de l’enveloppe de l’œuf (chorion) où sont restés un certain
nombre de villosités.
- les villosités choriales : elles se divisent en branches divergentes, les unes prenant contact
avec la muqueuse utérine et s’y ancrant solidement (villosités crampons), les autres restent
libre et baignant dans les lacs sanguins. La villosité est l’organite élémentaire du placenta.
Elle est formée d’un axe vasculaire (artérioles et veines) et d’un revêtement qui se modifie
avec l’âge de la grossesse.
Examiné après la délivrance, le placenta à terme est une masse charnue discoïde
ou elliptique. Il mesure 16 à 20 cm de diamètre, son épaisseur est de 2 à 3 cm au centre, 4 à
6mm sur les bords. Son poids au moment de la délivrance et à terme est en moyenne de 500 à
600 gr, soit le 1/6 du poids du fœtus. Le placenta inséré dans l’utérus est beaucoup plus
mince, plus étalé que le placenta après son expulsion. Il est constitué de deux faces, fœtale et
maternelle.
2.2.1. La circulation placentaire
La circulation placentaire s’établit dès le 9ème jour post conceptionnel. La
circulation foeto-maternelle est définitivement établit le 10ème jour. Il se produit un échange
continuel de substances entre le sang maternel et foetal.
2.2-2- Membranes de l’œuf
On décrit à l’œuf trois membranes : le chorion, l’amnios et la caduque.
- Chorion : partie située entre la caduque et l’amnios, est fibreuse et transparente. Elle est
résistante. Dans le placenta elle dévient la plaque choriale d’où émanent les villosités
choriales. A l’orifice interne du col, le chorion est directement en rapport avec le bouchon du
mucus qui obture le canal cervical. A la fin du 3ème mois, l’amnios et le chorion fusionnent.
- L’amnios : est une membrane mince, transparente, très résistante qui circonscrit en dedans
la cavité amniotique. Membrane interne, il tapisse la face interne du placenta engraine le
cordon et rejoint à l’ombilic la peau du fœtus.
- La caduque basale ou déciduale : dès l’implantation, la muqueuse utérine se transforme en
caduque ou déciduale. L’œuf en grossissant fait saillie dans la cavité utérine, coiffé par une
partie de la caduque qui se distend pour suivre son développement.
2.2-3- Le segment inférieur
C’est la couche basse, amincie de l’utérus gravide, situé entre le corps et le col. Il
n’existe que pendant la grossesse et n’acquière son plan de développement que dans les trois
derniers mois.
- Forme : il a une forme d’une calotte évasée, ouverte en haut.
- Situation : il occupe au dessus du col le tiers inférieur de l’utérus.
- Caractère : son caractère essentiel est sa minceur de 2 - 4mm, qui s’oppose à l’épaisseur du
corps.
- Limites : la limite inférieure correspond à l’orifice interne du col, la limite supérieure est
marquée par le changement de l’épaisseur de la paroi qui augmente.
- Origine et formation : le segment inférieur se développe au dépens de l’isthme utérin. Mais
il n’acquière son ampleur qu’après le 6ème mois. Pendant le travail le col effacé et dilaté se
confond avec le segment inférieur pour constituer le canal cervico-segmentaire.
- Rapports :
En avant : le segment inférieur est recouvert par le péritoine viscéral
solide et facilement décolable, alors qu’il adhérait au corps.
Latéralement : la gaine hypogastrique contient les vaisseaux utérins
croisés par l’uretère.
En arrière : le profond cul-de-sac de Douglas sépare le segment
inférieur du rectum et du promontoire.
2.3. Epidémiologie
2.3.1. Fréquence
La fréquence du placenta praevia varie énormément selon les critères retenus et le
terme de grossesse.
L’insertion basse du placenta est fréquente en première moitié de grossesse, mais la
localisation placentaire peut varier jusqu’à la fin du troisième trimestre avec le phénomène de «
migration placentaire » [Boog G, 2006]. Une des théories est que la formation du segment
inférieur, au début du troisième trimestre, ferait glisser les plans musculaires de l’isthme utérin
qui s’amincit ; en cas d’insertion basse, le placenta se « déplacerait » alors vers le fond utérin par
simple phénomène mécanique [P, KIRUBA N, 2008]. Ainsi, un placenta diagnostiqué comme
praevia au deuxième trimestre se retrouve dans la majorité des cas (54 à 94%) en situation
normale à terme, surtout les variétés antérieures [Oyelese y, Smulian JC, 2006].
Dans la plupart des travaux, la fréquence des insertions basses à l’échographie du
deuxième trimestre est d’environ 4 à 9 % avec des variations importantes (0,4 à 45 %), contre
3,4 à 8,2% au troisième trimestre. Dans son étude à Port Royal en 2006, Cécile Roy a trouvé
9,4% de placentas insérés à moins de 6 cm de l’orifice interne du col lors de l’échographie du
deuxième trimestre. Parmi eux, 84 % étaient normalement insérés à l’échographie du troisième
trimestre, la probabilité de « migration » augmentant avec la distance initiale par rapport à
l'orifice interne du col utérin.
En mesurant le petit côté des membranes lors de l'examen du placenta après la
délivrance, une distance inférieure à 10 cm serait retrouvée dans environ 25% des cas,
démontrant que l’insertion placentaire était partiellement segmentaire.
D’un point de vue pratique, l’incidence des placentas praevia symptômatiques ou nécessitant
une césarienne à terme est de 0,3 à 0,5 % dans de nombreuses études, soit une fréquence
d’environ 1 pour 200 grossesses
Enfin, l’incidence du placenta praevia a augmenté ces dernières années, ceci
semblant être corrélé au taux croissant de césariennes.
2.4. Evolution
2.4.1- Sans traitement
En l’absence d’intervention médicale, le placenta praevia est greffé d’une
mortalité maternelle de 25% et d’une mortalité fœtale de 90% [IFFY L et col, 2007].
a- Pendant la grossesse
2.9- PRONOSTIC
On notera dans ce cas le pronostic chez la mère et chez le fœtus.
2.9-1- Pronostic maternel
2.9-1-1- La mortalité
Actuellement la mortalité due au placenta praevia est diminuée. Le placenta
praevia représente 2,6% à 6% des morts maternelles.
La principale cause de décès est l’hémorragie. Le pronostic a été amélioré
principalement par le recours aux transfusion et à l’extraction par césarienne. Les publications
récentes relèvent cependant encore quelque décès par hémorragie de la délivrance, placenta
accreta et défibrination.
2.9-1-2- La morbidité
La morbidité maternelle reste élevée 20 à 60%. Une anémie des suites de
couches est retrouvée dans 13,5% à 32% des cas. Elle prédispose aux accidents
infectieux ou thrombo-emboliques.
2.9-1-2-1. Morbidité fœtale
La morbidité des enfants issus d’un placenta praevia est augmentée. Le
scored’Apgar à 1 min est bas , 2 fois plus souvent que dans la population générale
quelque soit l’âge gestationnel, mais à 5 min la dépression néonatale n’est retrouvée que chez
les enfants de moins de 2500 g.
Les principales complications néonatales sont :
- les détresses respiratoires par immaturité pulmonaire,
- les ictères,
- les hypoglycémies,
- les hypocalcémies.
Les nouveaux-nés sont très souvent anémiés, la plupart d’entre eux ayant été
traités de façon conservatrice ; le risque de séquelle hémorragique n’est pas négligeable .
relève 3,5% de consultation néonatale.
CHAPITRE II. POPULATION, MILIEU, MATÉRIELLES ET MÉTHODES
Dès lors, l'accès était accordé à toutes les catégories des personnes et les objectifs
devenaient de plus en plus accès sur les recherchent la formation des étudiants en médecine,
infirmiers et le service des soins à la population.
Elles ont subi des aménagements au mois de Mai 2003 avec la fin des travaux en
février 2004 et la reprise de toutes les activités médicales et paramédicales.
Notre travail avait pour population d'étude, l'ensemble des femmes enceintes d’au
moins 28 semaines qui saignaient dans la Zone de santé Lubumbashi et précisément aux
Cliniques Universitaires de Lubumbashi.
II.3.2. Échantillonnage-Technique
- Technique de collecte:
La technique dont nous avions opté pour la collecte des données est la technique
documentaire.
- Outil de collecte:
L'outil qui nous a permis à récolter les données est la fiche de collecte des données.
II.7. Analyse des données
La conduite de l'étude a été approuvée par le Comité éthique des Cliniques Universitaires.
Etant donné que dans toute recherche, des règles éthiques et déontologies sont à respecter. Les
données obtenues ont été récoltées et traité dans l'anonymat afin de garantir la confidentialité
des patientes.
1. RÉSULTATS
1.1 Age
Tableau I. Représentation des patientes selon les tranches d'âge
TRANCHE D'ÂGE EFFECTIFS POURCENTAGES
<19-25 8 9,8
26>35 34 41,9
>35 22 27,1
17 21
Total 81 100
La tranche d’âge la plus représentée est celle de 20 à 25 ans (soit 41,9), L’âge moyen des
patientes était de 19 ans avec extrêmes d’âge de 15 à 45 ans
Célibataire 6 7,4%
Divorcée 2 2,4%
Total 81 100%
Les femmes mariées étaient plus représenté avec 87,6%
1.3. Niveau d'étude
Tableau III: Répartition des patientes selon le niveau d'étude
NIVEAU D'ÉTUDE EFFECTIFS POURCENTAGES
Non scolarisée 13 16
Primaire 28 34,5
Secondaire 38 46,9
Supérieur 2 2,4
Total 81 100
Les femmes qui ont un niveau secondaire représentent 46,9
1.4. Profession
Tableau IV. Répartition des patientes selon la profession
PROFESSION EFFECTIFS POURCENTAGES
Ménagère 25 30,8
Fonctionnaire 8 9,8
Élève/étudiants 14 17,2
Vendeuse 13 16
Autres 21 25,9
Total 81 100
La profession la plus majoritaire était le ménage 30,8%
1.5. Provenance
Tableau V. Répartition des patientes selon la provenance
PROVENANCE EFFECTIFS POURCENTAGES
Annexe 25 30,8
Kampemba 4 4,9
Ruashi 12 14,8
Lubumbashi 15 18,5
Katuba 12 14,8
Kenya 2 2,4
Kamalondo 11 13,5
Total 81 100
Les patientes qui proviennent de la commune Annexe sont majoritaires avec 30,8%
Fonctionnaire 15 18,5
Commerçant 33 40,7
Autres 16 19,7
Total 81 100
L'occupation du mari est représentée par le commerçant avec 40,7 des patientes, autres
représentent les cultivateurs, gardes, et les coiffeurs.
1.7. Age gestationnel
Tableau VII. Représentation des patientes selon l'âge gestationnel
ÂGE GESTATIONNEL EFFECTIFS POURCENTAGES
<28 SA 15 18,5
33-37SA 20 24,6
>38 22 27,1
Total 81 100
L’âge gestationnel est estimé entre 28 à 32 SA chez 29,6% des patientes.
2.1. Motif
Tableau VIII. Répartition des patientes selon le motif d'admission
MOTIF EFFECTIFS POURCENTAGES
Asthénie+ vertige 9 11,1
Hémorragie+
Lombohypogastralgie 37 45,6
Pâleur 23 28,5
Coma 11 13,5
Convulsion 1 1,2
Total 81 100
Le motif de consultation le plus fréquent était la métrorragie+ la Lombohypogastralgie avec
45,68%
3. Test sérologique
Tableau IX. Répartition des patientes selon le test sérologique réalisé
TEST RÉALISÉ EFFECTIFS POURCENTAGES
Oui 26 33,1
Non 55 67,9
Total 81 100
Le test sérologique à été réalisée à l'admission des patientes chez 33,1% de cas
3.1. Séropositive
Tableau X : Répartition des patientes qui ont réalisés le test sérologique
TEST POSITIF EFFECTIFS POURCENTAGES
Oui 8 30,8
Non 18 69,2
Total 26 100
Dans 26 cas (33,1%) des patientes qu'on a réalisé un test sérologique à l'arrivée 8 patientes ont
étés réclamé séropositives
4. CPN
Tableau XI: Répartition des patientes selon la CPN réalisée
CPN EFFECTIFS POURCENTAGES
Oui 53 65,4
Non 28 34,6
Total 81 100
Non 78 96,3
Total 81 100
Le test sérologique à été réalisée chez 3 patientes (3,7%) .
Non 2 66,7
Total 3 100
Dans les 3 test réalisé dans la salle d’accouchement une seule personne à été déclaré
séropositive, et les deux autres sont séronégatives
6. Gestété
Tableau XIV : Répartition des patientes selon la Gestété
GESTITÉ EFFECTIFS POURCENTAGES
Primigeste 27 33,3
Paucigeste 21 25,9
Multigeste 33 40,7
Total 81 100
Les multigestes représentent 40,7%
Pimigeste : 1 grossesse
Paucugeste : 2 à 3 grossesses
Multigeste : 4 à 5 grossesses
7. Mode d’accouchement
Tableau XV : Répartition des patientes selon le mode d'accouchement
MODE EFFECTIFS POURCENTAGES
Voie Haute 42 51,9
Le mode d'accouchement par voie haute (césarienne) était plus réalisé pour une métrorragie
chez 42 patientes soit (51,9%) de cas
8. Complication
Tableau XVI. Répartition des patientes selon la complication
COMPLICATION EFFECTIFS POURCENTAGES
Oui 20 24,6%
Non 61 75,4%
Total 81 100
Nous n'avons enregistré moins de cas pour les complications car les complications étaient
minimes avec 24,61%
Hémorragie 31 38,3
Total 81 100
Les complications les plus observées chez les femmes développant le placenta previa étaient
les infections génitales avec 53,1%.
10. Tocolyse
Tableau XVIII. Répartition des patientes selon la tocolyse
TOCOLYSE EFFECTIFS POURCENTAGES
Oui 67 82,7
Non 14 17,3
Total 81 100
La plus part des patientes ont effectuées la tocolyse avec une prédominance de 82,7% de cas.
11. Cortitherapie
Tableau XIX. Répartition des patientes selon la corticothérapie
CORTICOTHÉRAPIE EFFECTIFS POURCENTAGES
Oui 45 55,6
Non 36 44,4
Total 81 100
Décollement placentaire 13 16
Diabète 12 14,8
RPM 41 50,6
Total 81 100
Les RMP (Ruptures prématurées des membranes) étaient plus majoritaires avec 50,6 de cas
Non 69 85,2
Total 81 100
85,2% de cas n'ont pas reçu la transfusion sanguine, Fe +acide folique était le traitement qui
était prescription d'autres part pour un cas d'anémie
14. Etat du nouveau né
Tableau XXII. Répartition des patientes selon l'état du nouveau né
ETAT DU NOUVEAU NÉ EFFECTIFS POURCENTAGES
Sans lésions 3 3,7
Asphyxie 43 53,1
Total 81 100
15. Évolution
Tableau XXIII. Répartition des patientes selon l'évolution de la mère
ÉVOLUTION EFFECTIFS POURCENTAGES
Non 39 48,1
Oui 42 51,9
Total 81 100
7 15 18,5
14 35 43,5
>14 30 37
Total 81 100