Compte Rendu 2 FR DCH UCSPE Ok
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Le Mercredi 06 Novembre 2024, s’est tenu à l’hôtel Radisson Blu de Dakar l’Atelier de
partage de la feuille de route du plan d’action Sénégal sur le Développement du Capital
Humain. L’atelier a été organisé par l’UCSPE (Unité de Coordination et de suivi de la
Politique Economique). L’objectif général attendu du processus est la production d’un plan
d’action des engagements, sa validation à travers un processus inclusif et participatif et sa
mise en œuvre.
I– La Cérémonie d’ouverture
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Monsieur Souleymane DIALLO, Directeur
Général de la Planification et des Politiques Economiques (DGPPE) du Ministère de
l’Economie, du Plan et de la Coopération (MEPC) représentant du ministre, Mme Ndeye Anta
GUEYE conseillère technique chargée des questions de Capital Humain, M. Christian
BODEWIG Directeur de la Protection Sociale et des emplois de la Banque Mondiale pour
l’Afrique de l’Ouest et du Centre et de M. Ibrahima FALL président des acteurs de la Société
Civile.
Selon eux au Sénégal, le développement du Capital Humain et l’amélioration de la qualité de
vie des populations est au cœur de l’Agenda National de Transformation (ANT) « Sénégal
2050 ». A cet effet, le Gouvernement du Sénégal, à travers la Stratégie Nationale de
Développement (SND 2025-2029), ambitionne de réaliser une économie performante et
résiliente sous-tendue par une gestion transparente des finances publiques à travers une
croissance forte, inclusive et durable et un capital humain de qualité pour répondre aux
aspirations des populations. L’atteinte de cet objectif passe, entre autres, par la levée des défis
relatifs au développement du capital humain. La Banque mondiale a mis en place l'indice du
capital humain en 2018 pour évaluer la quantité et la qualité du capital humain dans les pays,
dans le but de mettre en évidence le potentiel économique et professionnel de leurs citoyens.
L'indice du capital humain offre un cadre précieux pour l'évaluation et la comparaison du
capital humain à l'échelle mondiale.
Avant de commencer les deux présentations, M. Sanor de l’UCSPE nous a partagé l’agenda
du jour.
II-Présentations :
1- Programme axé sur les résultats (PforR) :
La première présentation de la matinée a été assuré par Mme FALL Fatou Mbacké DIENG de
la Banque Mondiale. Dans son intervention il est revenu sur six (6) points essentiels :
Les instruments de financement de la Banque Mondiale
Aperçu du PforR
Evaluation et Utilisation des systèmes nationaux
Plan d’action du programme (PAP)
Indicateurs liés aux décaissements (DLI)
Décaissements axés sur les résultats et Avances
Le « Program for Results (PforR), mis en œuvre par la Banque mondiale dans le cadre de la
modernisation de ses interventions, est un bon instrument qui permet d’obtenir l’efficacité de
la dépense et d’atteindre les résultats escomptés.
Les instruments de financement complémentaire de la Banque Mondiale sont aux nombres de
trois (03) :
Financement de projet d’investissement (FPI)
Programme axé sur les résultats (PforR)
Financement à l’appui des politiques de développement (FPD)
Les Principales caractéristiques de PforR sont : 1- Aperçu Finance des programmes publics 2-
Soutient le renforcement des capacités institutionnelles, notamment les systèmes de
financement, de passation des marchés et de gestion environnementale et sociale
3- Décaisse les fonds en fonction des résultats obtenus 4- Renforce les partenariats en utilisant
les systèmes propres au programme.
Chaque opération PforR comporte un Plan d’action du Programme (PAP) qui est suivi de près
pendant la mise en œuvre. Le PAP s’articule autour d’un petit nombre de mesures prioritaires
définies à l’issue de chaque évaluation afin de renforcer les institutions et d’améliorer la
performance des systèmes. Les types d’améliorations à prévoir éventuellement dans le PAP :
1-Mesures visant à améliorer les aspects techniques du Programme ainsi que les règles et
procédures régissant l’organisation et la gestion des systèmes utilisés pour améliorer le
Programme 2- Mesures visant à améliorer les capacités et les résultats des organismes
concernés 3- Mesures d’atténuation des risques pour faire en sorte que le Programme ait plus
de chances de produire les résultats escomptés et de prendre en compte les questions
fiduciaires, environnementales et sociales.
Les Processus de décaissement sont :
Rapporteur :
Fatou FALL
Investir dans les ressources humaines pour bâtir une économie à haute productivité,
inclusive et résiliente
PRÉAMBULE
1. Nous, chefs d'État et de gouvernement (des pays énumérés en annexe), accueillis par le
gouvernement de Tanzanie, nous sommes réunis à Dar es Salaam, République Unie de
Tanzanie, le 26 juillet 2023 pour la Conférence des chefs d'État sur le capital humain en
Afrique. Sommet.
5.Nous notons avec inquiétude les impacts négatifs causés par le changement climatique, la
pandémie de COVID-19 et la guerre entre la Russie et l'Ukraine sur le développement du
capital humain, en particulier dans les pays africains.
6.Nous reconnaissons avec appréciation les efforts déployés par de nombreux gouvernements
africains pour améliorer l'état du développement humain, notamment en augmentant
l’allocation budgétaire nationale à l’éducation, à la santé, à la sécurité alimentaire et à la
nutrition.
7. Nous convenons de prendre en compte la « Déclaration de Dar es Salaam sur le Sommet
des chefs d’État africains sur le capital humain » pour prioriser les interventions des
gouvernements et des partenaires de développement dans les années à venir en matière de
développement du capital humain.
9. Reconnaissant que l'investissement dans les personnes est essentiel pour construire une
croissance durable, résiliente et inclusive en Afrique, et que les investissements dans le capital
humain pour améliorer les résultats sociaux et économiques à l'avenir grâce à une éducation
de qualité, des compétences et des emplois, des soins de santé et la nutrition sont essentiels
pour mettre fin à l'extrême pauvreté et créer des sociétés plus inclusives.
10. Reconnaissant que l'Afrique subsaharienne est, de toutes les régions du monde, celle qui
obtient les résultats les plus faibles en ce qui concerne l'indice du capital humain de la Banque
mondiale, une mesure qui quantifie la contribution de la santé et de l'éducation à la
productivité de la prochaine génération de travailleurs.
11. Reconnaissant en outre que, malgré l'amélioration des résultats en matière d'accès des
ménages aux soins de santé, de scolarisation, d'équipements et d'outils permettant d'améliorer
la qualité de vie, l'objectif du capital humain et de la qualité de vie est encore loin d'être
atteint, en particulier dans le contexte des multiples crises auxquelles le monde est confronté.
12. Conscients que le développement du capital humain en Afrique nécessite une planification
et un financement massifs et coordonnés ainsi que des efforts résolus pour renforcer la
quantité, l'efficacité et l'impact des investissements dans les ressources humaines.
13. Conscients de la nécessité urgente d'aborder les réformes des politiques de développement
et l'innovation institutionnelle en mettant l'accent sur une mise en œuvre plus forte, qui
permettrait aux jeunes Africains de grandir en bonne santé et d'être dotés des connaissances,
des aptitudes et des compétences nécessaires pour être compétitifs dans l'économie numérique
mondiale.
14. Notant ainsi la nécessité d'accroître le financement de la mise en œuvre des plans d'action
régionaux et nationaux et de l'apprentissage transnational.
c) Renforcer l'autonomie des femmes et des filles : Nous soulignons l'importance de l'égalité
des sexes et de l'autonomisation des femmes et des filles dans le développement du capital
humain. Nous nous engageons à supprimer les obstacles qui empêchent les femmes et les
filles d'accéder à l'éducation, aux soins de santé et aux opportunités économiques. Nous
encouragerons les politiques et les initiatives qui soutiennent l'intégration de la dimension de
genre, le développement de l'esprit d'initiative et l'esprit d'entreprise chez les femmes et les
filles. Nous nous engageons à élargir l'accès à l'enseignement secondaire et supérieur à au
moins 20 millions d'adolescentes supplémentaires sur le continent d'ici à 2030, à faire en sorte
que 40 % des filles âgées de 15 ans reçoivent les doses recommandées de vaccin contre le
papillomavirus d'ici à 2025 et à réduire de moitié le nombre de grossesses chez les
adolescentes d'ici à 2030.
g) Mobiliser les ressources et les partenariats : Nous nous engageons à mobiliser les
ressources nationales, à accroître les investissements publics et privés et à tirer parti du
soutien international. Nous renforcerons les partenariats entre les gouvernements, les
organisations internationales, la société civile, le secteur privé et le monde universitaire afin
de favoriser une action coordonnée et le partage des connaissances. Nous nous engageons à
augmenter de 3 % d'ici à 2030 les ressources nationales consacrées aux résultats en matière de
capital humain.
a) réitérons l'appel en faveur d'un soutien accru au continent pour qu'il puisse mieux se
reconstruire après la crise résultant de la pandémie du COVID-19 et d'autres crises multiples.
19. Dans le but d'assurer un avenir stable et prospère à nos enfants et aux générations futures,
nous adoptons cette déclaration et levons les mains en solidarité avec nos partenaires de
développement pour créer une région avec une population en bonne santé où toutes les filles
et tous les garçons arrivent à l'école prêts à apprendre, apprennent vraiment dans la salle de
classe et en dehors, acquièrent des compétences pertinentes et entrent sur le marché du travail
en tant que citoyens productifs et épanouis.