Géo Terminales Zo-1 - 1-1-1-1
Géo Terminales Zo-1 - 1-1-1-1
Géo Terminales Zo-1 - 1-1-1-1
Sankara. Le mali
Présentation :
Le Mali est un pays enclavé d’Afrique de l'Ouest situé entre les 10e et
25e degrés de latitude nord et entre le 4e degré de longitude est et le 12e
de longitude ouest et couvre une superficie de 1 241 238 km². Il partage
7 420 km de frontières avec 7 pays limitrophes : l’Algérie au nord, le
Niger et le Burkina Faso à l’est, la Côte d'Ivoire, la Guinée au sud, la
Mauritanie, et le Sénégal à l’ouest.
La population, s’élevant à environ 14,5 millions d’habitants en 2009, est
essentiellement rurale.
I/ Etude physique :
A/ Relief :
Le Mali est un pays plat légèrement vallonné, avec des altitudes
généralement comprises entre 250 et 500 mètres.
Les plaines et les plateaux reposent sur un soubassement granitique et
métamorphique.
1/ Les plaines :
Elles sont les plus nombreuses: la plaine du delta central du Niger, la
plus importante, est formée de terres alluviales argilo-sableuses très
fertiles, mais quelquefois difficiles à travailler à cause du manque d’eau
dans sa partie nord. Les plaines du Seno et du Gourma dans la boucle du
Niger sont formées elle aussi de terres argilo-sableuses très fertiles.
La vallée du Niger qui s’étend sur 1500km de long est très privilégiée,
elle constitue l’axe vital du pays.
2/ Les plateaux :
-Au nord l’Azaouad entoure la dépression de Taoudéni; son altitude
moyenne varie entre 300 et 400m.
-A l’ouest ce sont les derniers contreforts du Fouta-Djalon qui dis
paraissent après Koulikoro ; il portent le nom de plateaux Mandingues
dont le rebord occidental est la falaise de Tambaoura.
-A l’est la falaise de Bandiagara qui culmine à 1155m au mont Hombori
-Au nord-est l’Adrar des Iforas culmine à 890m au mont Ad Esseli.
-Au sud le plateau du Kénédougou atteint 765m au Tagouara.
Ce relief n’oppose pas d’obstacle sérieux aux communications
B/ Climat et végétation :
Le Mali se divise en trois grandes zones climatiques qui se répartissent
du nord au sud : saharienne, sahélienne et soudanienne, auxquelles il
convient d’ajouter le delta intérieur du Niger, à cheval sur les zones
soudanienne et sahélienne
La zone saharienne au nord correspond à un climat désertique. Les
pluies sont irrégulières et accidentelles. La pluviométrie est inférieure à
250 mm par an. L’harmattan est un vent sec qui aggrave les effets de la
sécheresse. On constate une différence importante entre les
températures du jour et celle de la nuit.
La végétation est rare dans la région saharienne où ne poussent que des
acacias et des gommiers.
La zone sahélienne au centre correspond à un climat aride à semi-aride.
La saison des pluies dure de 3 à 4 mois et la pluviométrie est comprise
entre 250 et 600 mm par an.
La zone sahélienne du centre est caractérisée par une savane arbustive,
au sein de laquelle dominent les épineux.
Dans la zone soudanienne la pluviométrie annuelle est comprise entre
600 mm et 1 500 mm. La saison des pluies s’étale sur 5 à 7 mois.
La zone soudanienne est le domaine de la savane arborée, où les cours
d’eau sont encadrés par des forêts-galeries.
Depuis les années 1970, le Mali connaît une accentuation de son aridité.
Les isohyètes (ligne imaginaire reliant des points d'égales quantités de
précipitations) se sont déplacées de 200 km vers le sud.
Cette diversité climatique permet la polyculture.
C/ Hydrographie :
Deux grands fleuves traversent le Mali :
Le Niger qui parcourt le Mali sur 1 700 km. Le Bani est un de ses
affluents. Le Delta central du Niger, entre Tombouctou et Léré est une
vaste zone inondée après la saison des pluies. Après la décrue, la région
est parsemée de lacs, comme le lac Débo et le lac Figuibine,
Le Sénégal est malien sur la moitié de son cours (1700km). Parmi ses
affluents, on peut citer le Bafing, le Baoulé (rivière) et la Falémé.
Ces cours d’eau permettent l’irrigation, la pêche, la navigation, la
production d’électricité, l’élevage, l’adduction d’eau.
III/ Economie :
L’économie du Mali reste dominée par le secteur primaire et
notamment agricole. Les secteurs secondaire (industrie) et tertiaire sont
peu développés.
A/Le secteur primaire :
1/Agriculture :
Les activités agricoles occupent une place importante dans la vie du
pays. 80 % de la population active travaille dans ce secteur qui
représentait 44 % du PIB en 1995. L’agriculture s’exerce sous des
conditions climatiques de plus en plus contraignantes du sud vers le
nord (sécheresse). Les cultures vivrières occupent encore la majeure
partie des surfaces cultivées. Elles sont le plus souvent pratiquées avec
des techniques traditionnelles, bien adaptées au milieu, mais peu
performantes.
L’agriculture malienne bénéficie de certaines conditions favorables :
l’étendue des terres arables, la diversité climatique (qui permet la
polyculture), la présence des cours d’eau (fleuves Niger et Sénégal qui
permettent les aménagements hydro agricoles, irrigation).
a/ L’agriculture vivrière :
L’agriculture sous pluie dépend essentiellement des densités et de la
pression de l’homme sur l’espace. On peut schématiquement distinguer
trois grands types :
-L’agriculture extensive, ou itinérante sur brûlis, domine dans les zones
de faibles densités humaines. Les superficies en jachères y sont bien
supérieures aux surfaces cultivées.
-L’agriculture semi-intensive correspond aux terroirs en auréole. Au-delà
des champs de case, on rencontre une auréole de champs permanents,
les champs de village ou « soforo ». Plus éloigné du village , le système
des champs de brousse avec jachère, « koungodian-foro », est identique
à l’agriculture extensive.
-Les agricultures intensives occupent la totalité de l’espace cultivable en
culture permanente, grâce à des techniques agricoles très minutieuses
(fumure, lignes de pierres anti-érosives, terrasses…) et à la présence
d’un parc dense de balazan aux qualités agronomiques reconnues
Le long du Niger et dans la zone deltaïque et la zone lacustre sont
pratiquées traditionnellement des cultures de décrue et une riziculture
inondée peu productive, car soumise aux aléas de la crue. C’est
seulement récemment, excepté à l’Office du Niger déjà ancien, que les
aménagements visant à la maîtrise de l’eau ont été développés.
Les principales productions vivrières sont les céréales :
-Le mil et le sorgho, notamment dans la soudano-sahélienne,
constituent la base alimentaire des populations,
-le maïs fait jeu égal avec le sorgho dans la région de Sikasso,
-le fonio, très prisé par les population mandingues,
-le blé, dans la région de Mopti
-le riz, deuxième production céréalière, surtout à l’office du Niger où la
maîtrise de l’eau est totale.
Les cultures vivrières secondaires sont le niébé, le sésame le soja, et les
tubercules (igname, manioc, patate douce), surtout au sud du pays.
Les cultures légumières complètent l’alimentation des populations
autour des villes, à l’office du Niger, en pays Dogon (oignon) et dans la
région de Sikasso (pomme de terre). Traditionnellement s’y ajoutent les
produits de cueillette, en particulier l’apport en lipides par le beurre de
karité (2è producteur africain après le Nigéria.
Malgré une progression des cultures vivrières le Mali n’est pas
autosuffisant et doit importer des céréales (blé en particulier).
b/Les cultures industrielles et commerciales sont :
-l’arachide, produite principalement dans les régions de Kayes, Sikasso
et Koulikoro,
-le coton : produit principalement dans la région de Sikasso, l’avenir de
la culture cotonnière est incertain (épuisement des sols et pollution de
l’environnement.
Les autres cultures industrielles restent limitées, excepté la canne à
sucre cultivée sur deux périmètres de l’office du Niger.
Citons enfin la plantation de théiers de Farako, mise en place en 1971.
De plus la production de la gomme arabique, destinée à l’exportation,
devrait être stimulé et encadrée.
L’agriculture malienne souffre de plusieurs problèmes : le manque de
volonté politique réelle, la pauvreté et la sous qualification des paysans
(le plus gros problème), la sécheresse, la baisse du prix des matières
premières produites ( comme le coton), hausse des coût de production
(intrants et carburants), la sous-mécanisation, l’érosion et l’épuisement
des terres exploitées, l’invasion acridienne (criquet).
2/ L’élevage et la pêche :
Le Mali, gros producteur et exportateur de bétail, possède un cheptel
important. L’élevage contribue à hauteur de 10% du PIB et représente le
troisième secteur d’exportation. 75 % du bétail malien est constitué de
troupeaux transhumants. L’élevage est l’activité principale des peuls et
des touaregs.
Le bétail est le troisième produit exporté par le Mali, après l’or et le
coton. Cependant, ce secteur a pâti de la crise ivoirienne. La Côte
d’Ivoire était le premier importateur de bétail malien, devant le Sénégal,
la Mauritanie, la Guinée, le Ghana, le Burkina Faso et le Niger.
La pêche représente 90 milliards de francs CFA, soit 4,2 % du Produit
intérieur brut. La production halieutique se situe autour de 100 000
tonnes par an dans les années de pluviométrie normale. La pêche est
pratiquée par environ 71 000 pêcheurs (essentiellement des bozos)
permettant de faire vivre de 256 400 personnes. La filière pêche dans
son ensemble emploie environ 8 % de la population active.
Les principales zones de pêches sont situées dans le delta central du
Niger (80 % de la production totale) et les lacs des barrages de Sélingué
et Manantali.
B/ Les Perspectives :
Ces dernières années le Mali s’efforce de résoudre le problème de la
continentalité : aménagement du fleuve Sénégal, route transsaharienne
permettant l’accès aux ports algériens ; aménagement des routes vers
les pays voisins. Dans l’agriculture l’accent est mis sur la modernisation
des équipements, sur la lutte contre la sécheresse et la désertification.
Dans l’industrie il s’agira de décentraliser les industries et d’adopter un
nouveau code d’investissement. Pour les transports il s’agira aussi
d’améliorera l’état des routes et de construire de nouvelles voies./.
COMMUNICATIONS
Le réseau ferré
Long de 729 km, dont 643 pour la voie principale reliant le réseau
sénégalais à Koulikoro, le chemin de fer commencé en 1881 ne fut
achevé qu’en 1924, du fait du relief et des techniques limités de
l’époque.
Le réseau fluvial
Transport aérien
Télécommunications et NTIC
Commerce extérieur
Les exportations
Les importations
D.Transports, commerce
et tourisme :
1. Transports : Le Mali, un pays continental, doit être
désenclavé par des réseaux de transports.
-Réseau ferré : Long de 729 km, est construit entre 1881 et 1924. Il
était géré par la régie du chemin de fer du Mali, créée en 1963.
Privatisée en 2003, il est géré par Transray S.A qui relie Bamako au
Sénégal.
Son importance a diminué (550000 passagers à la fin des années
1990 à 110000 en 2008).
-Réseau fluvial : Le réseau fluvial navigable s’étend de Koulikoro à
Ansongo, sur plus de 1300 km. Il est géré par la compagnie malienne
de navigation (COMANAV). Des ports sont aménagés à Koulikoro,
Ségou, Ke-Macina, Mopti, Diré, Kabara et Gao. Il a diminué
d’importance grâce à l’amélioration du réseau routier. Le trafique est
possible de 5 à 6 mois pendant la saison des hautes et moyennes
eaux.
Le fleuve Sénégal est aussi navigable de 2 à 3 mois entre Kayes et le
Sénégal.
-Réseau routier : Passé de 1654 km en 1979 à 4487 km en 2007, le
réseau routier assure aujourd’hui l’essentiel du transport des
voyageurs et des marchandises. Il est à 79% de financement
extérieur. En 2008, la route assurait 91% du commerce extérieur.
Le parc de véhicules routiers est à 79,3% concentré dans le district
de Bamako.
-Transport aérien : En 2009, le Mali disposait de 6 aéroports
internationaux, dont les plus importants sont : Bamako-Senou, Mopti,
Tombouctou et Gao. Il dispose de 19 aéroports de rang national.
Bamako-Senou a enregistré 148500 passagers en 1978 et 511400 en
2008.
-Télécommunications : En 2007, le téléphone fixe ne comptait que
81787 abonnés. Le téléphone mobile connait une croissance
fulgurante (1900000 abonnés en 2007 à 4300000en 2009).
L’opérateur principal est société des télécommunications du Mali
(SO.TEL.MA). Sa filiale Malitél et Orange-Mali se partage le marché du
mobile.
L’internet se développe, mais le coût est encore élevé.
2. Commerce extérieur : Depuis 1960, le commerce
extérieur du Mali accuse un défit chronique.
-Exportations : Les produits agricoles non transformés ont pendant
longtemps constitué la quasi-totalité des exportations avec une part
de plus en plus importante du coton jusqu’en 2000.
Les exportations d’animaux vivants vers les pays côtiers, surtout la
Côte d’Ivoire, ont nettement dépassé celles de l’arachide en déclin.
Les exportations de céréales ont régressé depuis 30 ans du fait des
besoins accrus du pays et des récoltes catastrophiques lors des
années de sécheresses. L’or arrive aujourd’hui en première place des
exportations (75% en 2007). En 2007, les exportations se chiffraient
à 685,636 milliards de F CFA.
-Importations : Les importations sont dominées depuis
l’indépendance par les biens d’équipements, véhicules et machines
(24%). Les produits pétroliers viennent en second rang (22%). Les
produits alimentaires avec 13% occupent la 3e place. Viennent
ensuite les produits pharmaceutiques et chimiques (8%) et les
matériaux de construction (7,6%). La valeur des importations
s’élevait à 1047,858 milliards de F CFA.
La balance commerciale du pays est donc déficitaire (-362,222
milliards de F CFA).
Les principaux partenaires commerciaux sont aujourd’hui l’Afrique
du sud (67% des exportations surtout l’or) et l’Europe (9,6%).
Au niveau des importations, l’UE reste le principal fournisseur avec
25,7%, le Sénégal (19,8%), la Côte d’Ivoire (12,7% en 2007), l’Asie
(14,6%).
3. Tourisme : Le tourisme est un secteur important de
l’économie malienne. Le nombre de visiteurs est passé de 98000 en
2002 à 250000 en 2007. Les recettes provenant sont passées de
64,648 milliards de F CFA en2001 à 110 milliards en 2007, selon
l’office malien du tourisme et de l’hôtellerie (OMATHO).
Quatre sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO : le site
dogon (région la plus visitée de l’Afrique de l’ouest), Djenné, tombeau
des Askia (Gao).
IV.LE MALI EN
AFRIQUE ET DANS
LE MONDE :
-Sur le plan africain, le Mali est membre de plusieurs organisations
économiques et socioculturelles. Il s’agit entre autres de la CEDEAO,
créée en 1975, destinée à favoriser le développement économique,
social et culturel de l’Afrique de l’ouest ; l’UEMOA (union économique
et monétaire ouest africaine).
Le Mali est aussi membre fondateur de l’OUA en 1963, aujourd’hui
union africaine. Elle est créée afin de promouvoir l’unité et la
solidarité des Etats africains, harmoniser les lignes de conduite
politique, économique, culturelle, médicale, scientifique, etc.
-Sur le plan mondial, le Mali collabore avec les institutions
financières internationales (FMI, BM) pour le financement des
programmes d’ordre économique, social et culturel. Il existe la
coopération bilatérale entre le Mali et plusieurs pays : coopération
française, belge, allemande, suisse, canadienne, etc. le Mali est
membre de l’UNESCO créée en 1946 pour promouvoir la paix dans le
monde par la culture et la communication, l’éducation, les sciences
naturelles, les sciences sociales et humaines. L’UNESCO a condamné
le démolissage des monuments funéraires à Tombouctou par les
terroristes en 2012.
CONCLUSION : le Mali est un vaste pays de l’Afrique
occidentale. L’étude de son milieu naturel présente des paysages
diversifiés, dévoilant des atouts et des contraintes. A la lumière des
données démographiques, nous pouvons dire que le pays est sous-
peuplé. La population est extrêmement jeune et augmente de façon
galopante pendant que la croissance économique est lente. Le Mali
est un pays agropastoral, sous industrialisé. Tous les secteurs de
l’économie sont à développer. /.
LesÉtats-Unisd’Amérique(USA) :Ét
ude physique, humaine et
économique
Présentation : Les USA sont un immense pays d’Amérique du
Nord couvrant une superficie de 9,3 millions de km² pour une
population de 330 millions d’habitants (2020). Ils sont une république
fédérale de 50 Etats, dont 48 forment un bloc situé entre l’Océan
Atlantique à l’Est, l’océan Pacifique à l’ouest, le Canada au Nord et le
Golfe du Mexique au Sud. Les deux derniers Etats sont l’Alaska à l’ouest
du Canada et les îles Hawaii au milieu de l’océan Pacifique. Le pays est
traversé par 4 fuseaux horaires et s’étend sur 4 500km d’Ouest en Est et
de 2 500km du Nord au Sud.
I. Etude physique :
A. Le relief :
Trois grands ensembles méridiens se succèdent de l’ouest vers l’Est : le
système montagneux des Rocheuses, les grandes plaines centrales et le
massif ancien des Appalaches, bordé par une étroite plaine côtière sur
l’Atlantique.
B. Climats et végétation :
Ces deux climats se caractérisent par l’aridité et des étés torrides au sud
du Grand Bassin. La végétation est xérophile : buissons épineux.
C. Hydrographie :
Les USA possèdent un potentiel hydrographique hors du commun grâce
à d’immenses bassins fluviaux, parcourus par des cours d’eau aux débits
puissants.
Les cinq Grands Lacs (lacs Supérieur, Michigan, Huron, Érié et Ontario)
servent de frontière naturelle entre le Canada et les USA.
L’eau sert également à l’irrigation des surfaces cultivées dans les régions
sèches, à l’ouest du 100è méridien.
2. Les contraintes :
L’ensemble du territoire étatsunien est soumis à de graves risques
naturels : à l’Ouest, séisme et volcanisme ; dans les grandes plaines,
coulées d'air polaire glacial en hiver et remontées étouffantes d’air
tropical en été, tornades, inondations catastrophiques, érosion éolienne
ou torrentielle ; dans le Sud-est, hurricanes ou cyclones; dans le Nord-est
des tempêtes de neige paralysent aéroports, gares et autoroutes.
Outre ces phénomènes exceptionnels, la contrainte la plus importante
du milieu physique est de nature hydro-climatique. Sur une grande
partie du territoire, les précipitations sont faibles et le déficit en eau est
chronique.
A. L’histoire du peuplement :
L’histoire du peuplement des USA est indissociable de celle de
l’immigration. Les autochtones ne constituent aujourd’hui qu’une
infirme minorité. Du XVIIè siècle au début du XXè siècle, les immigrants
européens (Britanniques, Scandinaves, Italiens, Allemands, Français etc.)
affluent aux USA. Partis d’Europe pour des raisons religieuses, politiques,
les premiers immigrants se sont établis sur la côte orientale (Atlantique).
La traite des esclaves noirs d’origine africaine assure le peuplement du
Sud-est.
B. La composition de la population :
La société américaine est multiraciale et comprend deux grands
groupes : les minorités (Amérindiens, Asiatiques, Hispaniques, Noirs)
économiquement et socialement défavorisées et la majorité blanche.
1. Les minorités :
1. Le mouvement naturel :
Avec un indice de fécondité de 2,06 en 2013 les USA sont un des seuls
pays occidentaux à maintenir leur seuil de renouvellement
démographique.
La mortalité s’est stabilisée, 8,39%O en 2013 contre 8,8%O en 1995 et
10%o en 1946. Les maladies infectieuses ont cessé d’être meurtrières,
mais les affections cardio-vasculaires liées notamment à la
suralimentation et à l’obésité sont la cause de la moitié des décès.
Près des 2/3 des américains vivent à l’Est du Mississipi. On enregistre les
densités les plus élevées, supérieures à 100 habitants. /km², dans la
mégalopolis de la côte atlantique (de Boston au nord à Washington au
sud), surle long du Golfe du Mexique et sur la façade du Pacifique.
D. L’urbanisation :
Les USA sont un pays très urbanisé. Le taux d’urbanisation est d’environ
80%. Ils se caractérisent par un phénomène de métropolisation très
poussé et comptent plus de 50 métropoles de plus d’un million
d’habitants contre 14 en 1950. Les très fortes concentrations urbaines
constituent à l’Est la puissante Mégalopolis qui enregistre des densités
très élevées et à l’Ouest de vastes conurbations transfrontalières. Cette
concentration est liée à la forte croissance des activités tertiaires et à la
diminution du nombre d’agriculteurs.
Pays du prix Nobel, les USA attirent les chercheurs du monde entier
(BrainDrain , fuite des cerveaux). Le secteur « quaternaire », qui
regroupe les travailleurs les plus qualifiés (chercheurs, ingénieurs),
emploie désormais plus de personne que l’agriculture.
4. Les facteurs techniques :
L’économie américaine repose sur la propriété privée des moyens de
production complétée par le respect de la libre concurrence selon la loi
de l’offre et de la demande. La recherche du profit est le moteur du
système. Le gain est source de considération.
Les USA figurent également au premier rang mondial pour les industries
aérospatiales. Ils dominent le secteur de l’aéronautique avec la firme
Boeing dans la région de Seattle. L’industrie aérospatiale est plus
dispersée ; ses principaux centres sont situés au sud et à l’ouest. Le rôle
de l’Etat a été et reste déterminant dans ce secteur. Agence fédérale, la
NASA est le maître d’œuvre des programmes spatiaux dont elle assure le
financement. Les USA ont aujourd’hui perdu le monopole dans les
lanceurs de satellites, à la suite de la concurrence de l’Europe (fusée
Ariane), de la Russie, mais aussi de la Chine et du Japon.
a. Les transports
Les transports sont très développés aux USA. Successivement le rail et la
voie d’eau puis l’automobile et l’avion ont permis de vaincre la distance.
b. Le commerce
Les produits importés sont les produits agricoles, les ressources minières
et énergétiques et les produits manufacturés. Le Japon, le Canada, la
Chine et le Mexique sont les principaux fournisseurs des États-Unis.
Conclusion : première puissance mondiale, les USA connaissent
aujourd’hui un déclin relatif. Mais l’immensité du territoire, l’abondance
des ressources naturelles et le rôle de l’Etat permettent à l’agriculture
et à l’industrie de connaître un réel développement et de maintenir les
USA dans leur rôle de première puissance mondiale./.
Lycée Oumar Bah de kalabancoura, AE –RD.BKO 2014-2015
I/ Etude physique
A/ Le relief
Le territoire du Brésil est dominé par deux principaux types de relief : la
plaine amazonienne et le plateau brésilien.
B/ Le climat et la végétation
En raison de l’immensité du pays, le climat présente des différences
notables d’une région à l’autre.
C-Hydrographie
Le Brésil est arrosé dans sa partie septentrionale par le fleuve le plus
puissant du monde : l’Amazone long de 6 400 km il a un débit compris
entre 70 000 et 200 000 m3/s à cause du régime auquel il est soumis. Le
pays est arrosé par d’autres fleuves : le Rio Paraná (3 300 km), le Rio Sao
Francisco (2 900 km), le Tocantins etc.
II-Etude humaine
A-Historique du peuplement
A l’image de tout le Nouveau monde, l’occupation de l’espace brésilien
résulte d’un apport de populations extérieures au rythme des cycles
économiques successifs (bois, or, coton puis cacao et élevage, hévéa et
surtout café).
Trente ans après sa découverte par le navigateur portugais Pedro
Alvarez Cabral en 1500, les premiers colons blancs s’installent au Brésil.
La colonisation par les côtes a entraîné la découverte de plusieurs
nouvelles essences de bois, dont notamment le paubrasil (bois de feu),
d'où le pays tire son nom.
Le pays était déjà habité par des Indiens. Les premiers immigrés
Portugais se fixent d’abord au Nordeste dans la région de São Salvador
de Bahia où ils développèrent des plantations de canne à sucre et de
coton avec l’aide des esclaves venus d’Afrique. A partir de 1860, d’autres
européens commencèrent à s’installer au centre et au sud: les espagnols
et les Italiens (comme ouvriers agricoles dans les fazendas de Sao Paulo)
les Allemands (comme soldats) etc…
B-Les groupes raciaux
I. TRAITS PHYSIQUES :
Les sols sont médiocres dans le sud latéritique. Ils sont très riches dans
les plaines des grands fleuves du centre et du sud, dans le nord-est de
terres noires et dans les régions de lœss.
L’espérance de vie est de 71,4 ans pour les hommes et 75,2 pour les
femmes.
A. FONDEMENTS DE L’ECONOMIE :
-En 1949, Mao Zedong lance la Chine dans le modèle soviétique avec
l’adoption des plans quinquennaux et la collectivisation des sols. Tous
les paysans sont regroupés en coopératives.
2. Régions agricoles :
-Le sud-est : Avec 40% des terres, il occupe 60% de la population et 60%
de la production. C’est le domaine du riz, du thé, de l’élevage des
porcins et de gros bétails.
–Le nord-est : Possède 50% des terres cultivables et 1/3 des produits
alimentaires. C’est le domaine du blé, du soja et du coton.
–Le nord-ouest : Il a 3% des terres. C’est le domaine de l’élevage des
petits ruminants.
-La faiblesse des terres cultivables fait que le 1/5 de l’humanité doit se
nourrir avec 7,5% des superficies cultivables de la planète.
-La haute irrégularité des récoltes d’une année à l’autre est liée aux
aléas climatiques (sécheresse, inondation) provoquant parfois des
disettes.
-La sidérurgie : Elle connaît un grand essor. En 2006, elle a fourni 417,5
millions de tonnes d’acier (1er RM). Shanghai, Pékin, Wuhan et le sud de
la Mandchourie sont les principaux foyers de production.
C.TRNSPORTS ET COMMERCE :
-Le chemin de fer est le principal mode de transport chinois, pour les
personnes et pour les marchandises. Il totalisait 62200km en 2005.
-La voie fluviale avait plus de 110000km en 1994. La principale voie est
constituée par le Yang-tseu-kiang et ses affluents. Chongqing, Yichang et
Wuhan sont les principaux ports.
Les exportations ont bondi. Le pays exporte entre autres des machines,
des matériels de transport, des armes, des produits agricoles et des
textiles. L’Union européenne, les Etats-Unis, le Japon et l’Afrique sont les
principaux partenaires commerciaux. La Chine représentait, en 2005,
plus de 6% du commerce mondial de marchandises.
CONCLUSION : La Chine en s’ouvrant au monde capitaliste est devenue
une grande puissance. Sa parfaite intégration dans le commerce mondial
pourrait modifier le contexte géoéconomique actuel.