Machine Asynchrone

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Machine asynchrone

Machine asynchrone 8 kW

Une machine asynchrone est une machine à induction, c’est-à-dire à courant alternatif
et sans connexion entre le stator et le rotor. La dénomination moteur à induction est
parfois utilisée mais ce terme est d'origine anglo-saxonne.

Sommaire

 1 Présentation
 2 Principes généraux
o 2.1 Glissement d'une machine asynchrone
o 2.2 Plaque signalétique d'un moteur asynchrone
o 2.3 Variateur de vitesse
o 2.4 Freinage
o 2.5 Applications
 3 Machine asynchrone triphasée
o 3.1 Constitution
 3.1.1 Réalisation du stator
 3.1.2 Réalisation du rotor
o 3.2 Modélisation et mise en équation
 3.2.1 Méthode utilisée
 3.2.2 Notations
 3.2.3 Les courants
 3.2.3.1 Au stator
 3.2.3.2 Au rotor
 3.2.4 Les flux
 3.2.4.1 Flux à travers un enroulement statorique
 3.2.4.2 Flux à travers un enroulement rotorique
 3.2.5 Les tensions
 3.2.5.1 Tension aux bornes d'une phase du stator
 3.2.5.2 Tension aux bornes d'une phase du rotor
o 3.3 Schémas équivalents
 3.3.1 Schéma général
 3.3.2 Schéma ramené au stator
 3.3.3 Prise en compte des pertes fer
 3.3.4 Identifications des éléments du schéma équivalent
 3.3.4.1 Essai en continu
 3.3.4.2 Essai au synchronisme : g = 0
 3.3.4.3 Essai rotor bloqué et tension réduite : g = 1
o 3.4 Caractéristiques électromécaniques
 3.4.1 Machine alimentée par un système de tensions de fréquence
fixe
 3.4.1.1 Couple électromécanique en fonction du glissement
 3.4.1.2 Couple électromécanique en fonction de la vitesse de
rotation
 3.4.1.3 Les domaines de fonctionnement de la Machine
asynchrone
 3.4.2 Machine alimentée par un onduleur
 3.4.2.1 Commande en U/f
 3.4.2.1.1 Principe
 3.4.2.1.2 Mise en équation
 3.4.2.1.3 Remarques
 3.4.2.1.4 Inconvénients
 3.4.2.2 Commande vectorielle
 4 Machine asynchrone monophasée
o 4.1 Constitution

 5 Voir aussi
]

Présentation

La machine se compose de deux pièces principales :

 Le stator est relié au réseau


 Le rotor est constitué de conducteurs en court circuit qui sont parcourus par des
courants induits par le champ magnétique créé par les courants statoriques.

Cette machine peut, selon sa construction, être reliée à un réseau monophasé ou


polyphasé (généralement triphasé car c'est celui de la distribution)

La machine asynchrone est la machine électrique la plus utilisée dans le domaine des
puissances supérieures à quelques kilowatts car elle offre alors le meilleur rapport qualité
prix. Surtout depuis l'apparition dans les années 1980 de variateurs permettant de faire
varier la fréquence de rotation du moteur dans une large gamme.

Bien que réversible, La machine asynchrone est principalement (mais pas


exclusivement) utilisée en moteur.

Principes généraux

Les courants statoriques créent un champ magnétique tournant dans le stator. Ce champ
tournant est synchrone de la fréquence des courants statoriques, c’est-à-dire que sa
fréquence de rotation (sa vitesse) est proportionnelle à la fréquence de l'alimentation
électrique. La vitesse de ce champ tournant est appelée vitesse de synchronisme.

L'enroulement au rotor est donc soumis à des variations de flux (du champ magnétique).
Une force électromotrice induite apparaît qui crée des courants rotoriques. Ces courants
sont responsables de l'apparition d'un couple de forces de Laplace qui tend à mettre le
rotor en mouvement afin de s'opposer à la variation de flux : loi de Lenz. Le rotor se met
donc à tourner pour tenter de suivre le champ statorique.

La machine est dite asynchrone car elle est dans l'impossibilité, sans la présence d'un
entraînement extérieur, d'atteindre la même vitesse que le champ statorique. En effet,
dans ce cas, les courants s'annulent de même que le couple qu'ils produisent et la
machine n'est plus entraînée. La différence de vitesse entre le rotor et le champ
statorique est appelée glissement.

Lorsqu'il est entraîné au-delà de la vitesse de synchronisme, fonctionnement hyper


synchrone, La machine devient un alternateur. Mais son stator doit être forcément relié
au réseau car lui seul peut créer le champ magnétique nécessaire pour faire apparaître
les courants rotoriques.

Un fonctionnement en alternateur autonome est toutefois possible à l'aide de condensateurs


connectés sur le stator, à condition qu'il existe un champ magnétique rémanent. On retrouve
cette même problématique lorsqu'on cherche à faire fonctionner des machines à courant
continu à excitation série en génératrice. À défaut, des dispositifs d'électronique de puissance
et une batterie permettent d'amorcer le fonctionnement en génératrice autonome. Cette
solution est mise en œuvre pour produire de l'électricité à l'aide d'éoliennes dans des sites
isolés.

Glissement d'une machine asynchrone

 On désigne par la fréquence de synchronisme, c'est à dire la fréquence de


rotation du champ statorique dans la machine.

 On désigne par la fréquence de rotation de la machine.

La fréquence de synchronisme est toujours un sous multiple entier de la fréquence du


secteur

 en 50 Hz c'est un sous multiple de 3000 tr/min soit : 3000 ; 1500 ; 1000 ; 750 ;
etc.
 en 60 Hz c'est un sous multiple de 3600 tr/min, soit : 3600 ; 1800 ; 1200 ; 900 ;
etc.

Soit le nombre de paires de pôles de la machine et la fréquence de


l'alimentation. On a :

en tr/s ou en tr/min.

Le glisssement correspond à la différence de vitesse entre le rotor et le champ


statorique exprimée sous la forme d'un pourcentage de la vitesse de synchronisme.

, soit

Le glissement est toujours faible, de l'ordre de quelques pour-cent : de 2 % pour les


machines les plus grosses à 6 ou 7 % pour les petites machines triphasées, il peut
atteindre 10 % pour les petites machines monophasées.

Plaque signalétique d'un moteur asynchrone


IEC3
Mot 3~ 50/60Hz IP55
4
MT90L24-4
1.5/1.75Kw 1420/1710tr/min
380-420/440-480VY 3.7/3.6A
220-240/250-280VD 6.4/6.3A
cos
phi=0.75/0.78

Moteur triphasé utilisable en 50 et 60 Hz Classement IP (Indice de


Protection)
Numéro de série du constructeur
Puissance utile nominale fréquence de rotation nominale
Tension entre phase du réseau d'alimentation pour Courant de ligne nominal pour un
un couplage étoile couplage étoile
Tension entre phase du réseau d'alimentation pour Courant de ligne nominal pour un
un couplage triangle couplage triangle
facteur de puissance au régime
nominal
 Soit on réalise un couplage étoile (le plus fréquent) et on doit prendre en compte
les valeurs de tensions et de courants de la troisième ligne, soit on réalise un
couplage triangle et on prend en compte celles de la quatrième ligne.
 A l'aide de grandeurs électriques fournies : tensions entre phases, intensités des
courants de ligne et facteur de puissance, il est possible de calculer la puissance
absorbée et d'en déduire le rendement de la machine fonctionnant au régime
nominal.

et

Variateur de vitesse

La tension d'alimentation peut être modifiée à l'aide d'un variateur constitué d'un
redresseur combiné à un onduleur. Le redresseur va permettre d'obtenir un courant quasi
continu. A partir de ce courant continu, l'onduleur (bien souvent à Modulation de largeur
d'impulsion ou MLI) va permettre de créer un système triphasé de tensions alternatives
dont on pourra faire varier la valeur efficace et le fréquence. Le fait de conserver le
rapport de la valeur efficace du fondamental de la tension par la fréquence (U 1/f )
constant permet de maintenir un flux constant dans la machine et donc de maintenir
constante la fonction reliant la valeur du couple en fonction de (ns - n) (voir § 3-4-2-1 ci-
dessous).

Freinage

On distingue plusieurs types de freinages :

 Arrêt libre : ( mise hors tension du stator)


 Arrêt contrôlé : Tension statorique progressivement passée à 0 Volt ( AltiStart,
Altivar)

 Freinage hypersynchrone : Lorsque la vitesse du rotor est supérieure à


la vitesse du champ tournant, le moteur freine. Couplé à un variateur de
fréquence qui diminue progressivement la vitesse du moteur on peut
arrêter un moteur. Le couple de freinage est faible : la courbe du couple en
fonction de la vitesse (voir Les trois domaines de fonctionnement de la
machine asynchrone) pour différentes valeurs du glissement montre que le
couple résistant n'est pas très important pour un glissement compris entre
0 et -1. Cette méthode n'est donc pas très efficace pour freiner rapidement
une machine asynchrone.
 Arrêt par injection de courant continu: L'alimentation en courant
continu du stator créé un champ fixe dans la machine qui s'oppose au
mouvement. C'est la méthode la plus efficace pour freiner la machine, mais
les contraintres en courant sont également très sévère. Le contrôle de
l'intensité du courant continu permet de contrôler le freinage.

 Arrêt à contre courant :


Le principe consiste à inverser 2 phases pendant un court instant. C'est donc équivalent à
un freinage hypersynchrone mais à fréquence fixe. Le couple résistant est donc faible et
le courant appelé est également trés important (de l'ordre de 10 à 12 fois l'intensité
nominale). La conséquence en est que les enroulements du moteur risquent la
surchauffe : on peut prévoir des résistances supplémentaires afin de diminuer l'intensité
en ligne. Enfin, avec cette méthode, le couple décélérateur reste négatif même lorsque la
vitesse est égale à 0 tr/min, il faut donc prévoir de couper l'alimentation quand la vitesse
est nulle (temporisation, contact centrifuge), sinon le moteur part en arrière.

 Freinage mécanique : Il est souvent utile de prévoir un dispositif d'arrêt


d'urgence du moteur en absence de courant.

Applications

 pompes
 treuils

Machine asynchrone triphasée

Constitution

Réalisation du stator

Il est constitué d'un cylindre ferromagnétique entaillé d'encoches permettant d'y loger les
bobinages. Ce cylindre est constitué d'un empilement de plaques de tôle afin de limiter
les courants de Foucault.

Le stator d'une machine triphasée comporte 3 enroulements donc 6 bornes.

 Protection interne des moteurs asynchrones:

On peut réaliser une protection contre les échauffements anormaux des bobinages en
plaçant au cœur de ceux-ci soit un disjoncteur thermique soit une sonde de température
qui déclenche un relais de mise en arrêt, en cas de dépassement d'un seuil déterminé.

Réalis
ation du rotor

On peut distinguer 3 types de rotor :


 A cage : (rotor en court circuit) : le plus fréquent.
 A cage profonde : permettant un démarrage avec un couple plus important
lorsque la machine est alimentée par une source de tension fixe (sans variateur).
 A bague : C'est un rotor bobiné qui a été conçu pour permettre de faire varier la
résistance du rotor démarrages rotoriques. Ce dispositif a ensuite permis la
variation de vitesse avec un rendement acceptable au moyen d’un procédé appelé
cascade hyposynchrone. Le coût élevé de ce type de machines et l’apparition
des onduleurs à rendu obsolète ce type de machines.

[modifier]

Modélisation et mise en équation

[modifier]

Méthode utilisée

Il est très difficile, pour une charge donnée et à partir des tensions et des impédances, de
calculer les courants dans la machine et d'en déduire le couple et la fréquence de
rotation.

Comme pour ces labyrinthes que l'on trouve dans les journaux, il est plus facile de partir
du but à atteindre et de remonter vers le départ. On considère donc que l'on connaît les
courants. À partir de l'expression des courants statoriques et rotoriques on déduit les flux
du champ magnétique qu'ils produisent. Connaissant les courants et les flux, on écrit
l'expression des tensions en appliquant la loi d'Ohm et la loi de Faraday, puis on identifie.
[modifier]

Notations

On considère que la machine possède une seule paire de pôles.

 Toutes les grandeurs statoriques sont repérées soit par l'indice S soit par des
indices en majuscule.
 Toutes les grandeurs rotoriques sont repérées soit par l'indice r soit par des indices
en minuscule.

l'angle correspond au décalage angulaire entre le stator et le rotor. On a :

l'angle

Hypothèses : Son circuit magnétique est homogène et non saturé. Ses diverses
inductances sont constantes. Elle est aussi parfaitement équilibrée :

 les courants des trois phases statoriques ont la même valeur efficace IS.
 les courants des trois phases rotoriques ont la même valeur efficace Ir.

[modifier]

Les courants

[modifier]

Au stator

On fixe l'origine des temps de manière à ce que l'on puisse écrire :


On en déduit les courants des deux autres phases du stator :

Avec : , et : pulsation des courants statoriques

[modifier]

Au rotor

Avec : , : pulsation des courants statoriques, et = phase à l'origine de

donc variable car l'origine des temps est fixée de par .

[modifier]

Les flux

Notations :

 : Inductances propres d'un enroulement du stator ; d'un enroulement du


rotor.

 : Inductance mutuelle entre deux enroulements du stator ; entre deux


enroulements du rotor.

 : Valeur maximale de l'inductance mutuelle entre un enroulement du rotor et


un du stator (correspondant à une position pour laquelle θ = 0 ± 2π/3 .

[modifier]

Flux à travers un enroulement statorique

On en change rien à cette expression en ajoutant : :


Comme : :

On remplace : et par leurs expressions et on utilise :

Or , et

On obtient finalement :

On pose:

 : inductance cyclique

 : inductance mutuelle cyclique

Ces grandeurs cycliques permettent d'isoler chaque phase comme si elle était seule,
comme si le flux qui la traverse ne dépendait que du seul courant qui alimente cette
phase. L'introduction de ces grandeurs cycliques va permettre d'établir des
modèles monophasés équivalents.

On pose également:

 : Courant fictif de valeur efficace mais de fréquence

L'expression du flux devient alors très simple. On applique la transformation complexe et


l'on obtient le flux complexe d'une phase du stator:

à la pulsation
[modifier]

Flux à travers un enroulement rotorique

Le calcul du flux rotorique se mène de manière identique avec une différence de signe.
Avec l'introduction des grandeurs cycliques

Le flux à travers un enroulement rotorique s'écrit:

à la pulsation
[modifier]

Les tensions

[modifier]

Tension aux bornes d'une phase du stator

[modifier]

Tension aux bornes d'une phase du rotor

Le rotor est en court-circuit.

Comme on a , on obtient :

[modifier]

Schémas équivalents

[modifier]

Schéma général

Les deux équations suivantes :


correspondent à un schéma équivalent ne comportant que des tensions et des


courants ayant une fréquence identique à celle de l'alimentation qui alimente la machine
et dont le schéma est le suivant :

[modifier]

Schéma ramené au stator

Les circuits magnétiquement couplés peuvent être transformés en de nombreux schémas


équivalents (pour plus de détails, on se référera à l'article correspondant). Chacune de
ces transformations conduit à un modèle possible pour décrire la machine asynchrone.
Dans la pratique, seul certains modèles sont effectivement utilisés.

Le modèle à fuites secondaires avec l'ensemble ramené au stator est le plus fréquent
dans la littérature car il comporte des éléments que l'on peut identifier relativement
simplement et de manière suffisamment précise, et il est simple d'emploi.

avec :

Ces grandeurs ne sont pas calculables (en particulier Rr), mais l'important est de savoir
que si l'on admet les hypothèses de départ, alors il existe un dipôle identique à
celui représenté ci-dessus équivalent à une phase de la machine asynchrone
alimentée par un système de tensions triphasées équilibré.
Il est intéressant pour les bilans de puissance de décomposer la résistance en deux
termes :

 : résistance ramenée de l'enroulement rotorique, responsable des pertes par


effet Joule au rotor (pertes Joule rotoriques).

 : résistance fictive : la puissance qu'elle consomme correspond en réalité à


la puissance utile de la phase considérée. (Puissance transformée en puissance
mécanique par la machine).

[modifier]

Prise en compte des pertes fer

On a considéré que le circuit magnétique était sans pertes, ce qui n'est pas le cas. Pour
rendre compte des pertes fer qui dépendent du carré de l'alimentation, on ajoute dans ce
modèle une résistance fictive RF en parallèle avec l'inductance statorique.

[modifier]

Identifications des éléments du schéma équivalent

Après avoir établi que le schéma précédent correspondait à une phase de la machine
asynchrone, on peut identifier le modèle correspondant à une machine quelconque en
réalisant trois essais :

[modifier]

Essai en continu

Réalisé sur une phase de la machine, il permet de mesurer la résistance statorique RS.
[modifier]

Essai au synchronisme : g = 0

1/g tend vers l'infini. Le modèle équivalent d'une phase de la machine devient :

À l'aide d'un wattmètre, d'un ampèremètre et d'un voltmètre, on mesure P0, Q0, IS0 et VS0
on obtient les trois équations :

RS étant connue, on peut calculer les trois inconnues : RF, et V'

Le courant IS0 étant faible lors de l'essai au synchronisme, on peut généralement négliger
la perte de tension due à la resistance statorique devant la tension VS0. Les équations
deviennent alors:

On calcule alors directement RF et :

[modifier]

Essai rotor bloqué et tension réduite : g = 1

g tend vers 1. Le modèle équivalent d'une phase de la machine devient :


A l'aide d'un wattmètre, d'un ampèremètre et d'un voltmètre, on mesure P1, Q1, IS1 et VS1
et on obtient les trois équations :

La tension VS1 étant faible, les courants ciculants dans RFet peuvent généralement
être négliger devant IS1. Les équations deviennent alors:

L'identification des derniers paramètres de la machine est alors rapide:

[modifier]

Caractéristiques électromécaniques

Le schéma établi précédemment permet d'obtenir facilement les caractéristiques


électromécaniques de la machine asynchrone monophasée :

En effet la puissance électromagnétique utile, c’est-à-dire celle transformée en énergie


mécanique correspond pour chaque phase à la puissance consommée par la résistance

La puissance électromécanique totale a donc pour expression :


[modifier]

Machine alimentée par un système de tensions de fréquence fixe

Le modèle ci-dessus permet d'obtenir l'expression du couple soit en fonction du


glissement soit en fonction de la vitesse. Le calcul est très simplifié et peut être fait à la
main si l'on néglige la résistance statorique. Dans ce cas, on ajoute une erreur de 2 ou 3
%, mais on obtient une courbe dont l'allure est proche de la réalité. De toute façon, on ne
doit pas perdre de vue que ce ne sont que des modèles.

Dans le cadre de cette approximation on a :

Avec : valeur efficace de la tension aux bornes d'une des phases du stator de la
machine.

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Couple électromécanique en fonction du glissement

De l'expression de la puissance et des deux équations ci-dessus on en déduit l'expression


du couple électromagnétique en fonction du glissement g :

Pour une machine à p paires de pôles on a :

Cela conduit à :

Le couple électromagnétique passe par un maximum pour :

La courbe représentative de l'expression du couple en fonction du glissement possède


une symétrie par rapport à l'origine :
[modifier]

Couple électromécanique en fonction de la vitesse de rotation

Cette courbe est plus habituelle et plus concrète, elle se déduit simplement de la courbe
en fonction du glissement grâce à la relation :
[modifier]

Les domaines de fonctionnement de la Machine asynchrone


[modifier]

Machine alimentée par un onduleur

Réglage de la vitesse de rotation des moteurs asynchrones triphasés [1]

Les onduleurs les plus répandus sont les onduleurs MLI ( à modulation de largeur
d'impulsion) dont le mode de commande permet de garder le rapport U 1/f constant et
d'obtenir des courants quasiment sinusoïdaux. U 1 étant la valeur efficace du fondamental.

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Commande en U/f

[modifier]

Principe

En régime sinusoïdal, la conservation du rapport U/f permet au circuit magnétique d'être


dans le même état magnétique quelque soit la fréquence d'alimentation. Autrement dit,
la forme du cycle d'hystéresis parcourru par le circuit magnétique reste identique
quelque soit f.

Ceci a pour conséquence qu'une commande qui maintient U1/f constant, où U1représente
la valeur efficace du fondamental, permet de conserver la même courbe de couple en
fonction du glissement pour n'importe quelle fréquence d'alimentation. Les autres
harmoniques présents,multiples de 5 et 7, créent des couples pulsants dont la moyenne
est nulle.

Pour cela, la machine asynchrone est alimenté par un onduleur délivrant une tension de
fréquence f et dont la valeur efficace du fondamental V1 est telle que le rapport V1/f est
maintenu constant.

[modifier]

Mise en équation

Pour comprendre le principe de la commande en U/f, il faut reprendre l'équation du


couple.

On note Cmax le couple maximum.

On réécrit la relation flux/tension afin de faire apparaître le flux.

On note Φs la valeur efficace du flux nominal.

Si on garde le rapport constant, il est donc possible de déplacer la vitesse à laquelle


Cmax est disponible. L'expression du couple devient:
La courbe du couple en fonction de nS - n est unique.

[modifier]

Remarques

Lors d'un démarrage (faible fem) à fort couple (courant important), la chute de tension
due à la résistance statorique devient plus importante que la fem. Il est alors impossible
d'obtenir le flux nominal dans la machine grâce à la loi U/f=cst. Pour compenser cela, les
variateurs industriels proposent différentes lois U(f). Le choix de la loi à utiliser dépend de
l'application.

Une fois que la tension nominale est atteinte, on augmente la fréquence d'alimentation
du moteur sans augmenter sa tension. On parle alors de défluxage de la machine. Cela
amène bien entendu une baisse du couple maximum délivrable par la machine. Un
démarrage dans de tels conditions se fera donc à couple constant puis à puissance
constante.

[modifier]

Inconvénients

Les procédés de variations de vitesse pour les moteurs asynchrones sont générateurs
d'harmoniques.
[modifier]

Commande vectorielle

Afin d'améliorer les performances du moteur lors des régimes transtoires, il existe des
commandes vectorielles.

[modifier]

Machine asynchrone monophasée

Ces machines sont toujours utilisées en moteur et généralement limitées à des


puissances de quelques kilowatts.

[modifier]

Constitution

Le moteur asynchrone lorsqu'il est alimenté en monophasé nécessite un système de


démarrage. il en existe de différente sorte ce qui détermine une différenciation de ces
moteurs :

 Les spires de Frager qui sont utilisés dans des dispositifs exigeant un couple
assez faible au démarrage tel que les ventilateurs électriques et d'autres petits
appareils électroménagers.

 Un enroulement auxiliaire de démarrage en série avec un condensateur avec


ou sans commutateur centrifuge de coupure : Ce type de moteur peut
généralement fournir un plus grand couple de démarrage. On les trouve dans les
machines à laver et dans l'outillage électroportatif de puissance moyenne
(supérieur à 1500 W).


o A l'arrêt le condensateur et l'enroulement de démarrage sont reliés à la
source d'énergie, fournissant le couple de démarrage et déterminant le
sens de rotation. Il suffit d'inverser l'enroulement auxiliaire pour que le
moteur tourne à l'envers.


o Usuellement, une fois le moteur lancé à une certaine vitesse, un
interrupteur centrifuge ouvre le circuit de l'enroulement et du
condensateur de démarrage.

[modifier]

Voir aussi

Hypersynchronisme

 Machine asynchrone triphasée

 Démarrage et freinage des moteurs asynchrones triphasés

 Réglage de la vitesse de rotation des moteurs asynchrones triphasés


 Choix d'un moteur asynchrone en cycle intermittent

 Modulation de largeur d'impulsion

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