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    Campylobacter jejuni/coli/fetus

    1 Dr Med Lemine SALEM 2020


    Épidémiologie
    -commensale du tube digestif de nombreux animaux
    -contamination alimentaire (volaille et porc. Lait, eau)
    -le premier agent de diarrhée infectieuse en France
    -Absence de données en Mauritanie
    Pouvoir pathogène
    -entérotoxine - entérite (diarrhée sans fièvre)
    -bactérie invasive – sang dans les selles (inconstant)
    -septicémies chez l’immunodéprimé (VIH) – choc septique
    -manifestation immunitaires (Guillain-Barré,Arthrite)?
    -Maladie des chaines lourdes  (lymphome du MALT intestinal)

    2
    Diagnostic
    -coproculture sur milieux sélectifs riches, en microaérophilie
    -bactérie Gram négatif, incurvée, aérobie mais sensible à O2
    -culture fastidieuse, oxydase +
    -rencontré aussi dans les hémocultures (C. fetus surtout)

    Traitement
    -érythromycine gentamicine (si forme grave/bactériémie)
    -Amoxicilline (bactériémies à campylobacter fetus)

    3
    Helicobacter pylori

    4
    Épidémiologie
    -commensal/pathogène du tube digestif humain
    -l’infection chronique d’ulcères digestifs répandue dans le monde
    -l’agent étiologie d’ulcères digestifs et gastrites
    80% des ulcères gastriques
    90% des ulcères duodénaux
    Pouvoir pathogène
    -persistance malgré l’acide et une réponse immune intense
    -neutralisation du pH par production de l’ammoniaque (et du gaz
    carbonique )( par uréase)
    -invasion de la muqueuse : inflammation +++(gastrite)
    -évolution vers ulcères (10%). Et cancer gastrique(1%)

    5
    Diagnostic
    -Indirect:
    - breath-test à l’urée marquée au C13 Ce test, fiable à plus de 98 %,
    présente l'avantage de rechercher la présence de la bactérie dans la
    totalité de l'estomac et peut être utilisé aussi pour contrôler l’efficacité
    du ttt.

    6
    7
    8
    Diagnostic
    -Indirect:
    - breath-test à l’urée marquée au C13 Ce test, fiable à plus de 98 %,
    présente l'avantage de rechercher la présence de la bactérie dans la totalité de
    l'estomac et peut être utilisé aussi pour contrôler l’efficacité du ttt.
    -diagnostic sérologique : ELISA, western-blot
    -direct sur biopsie gastrique ou duodénale
    - Uréase,Gram, Warthin Starry
    -PCR
    -culture Très fastidieuse, oxydase +. Catalase et uréase +
    -bactérie Gram négatif, incurvée, aérobie mais sensible à O2
    -la recherche d'antigènes dans les selles

    9
    10
    Traitement : trithérapie de 7 jours

    Plusieurs schémas…
    -inhibiteur de la pompe à protons à double dose
    -2 antibiotiques (Amoxilline, clarithromycine,
    métronidazole)
    Résistance à la clarithrommycine 15% des souches

    11
    Légionelles et légionelloses

    12
    Légionelles
    Plus de 40 autres espèces
    Pricipale espèce
    Légionalla pneumophila
    -95% des légionelloses
    -90% pour le sérogroupe 1
    Un habitat naturel : l’eau douce stagnante
    Survie entre 0 et 60° C

    13
    Pouvoir pathogène
    Chez le sujet fragilisé (Immunodépression)
    Pneumonie « atypique» sévère
    -sémiologie digestive et neurologique souvent associées
    -mortalité 10 à 20%
    Contamination par inhalation d’aérosols contaminés (micro
    gouttelettes)
    -pas de transmission inter humaine
    -(ingestion puis aspiration décrite)

    14
    Diagnostic au laboratoire

    Prélèvements pour la culture

    LBA,Expectoration,Aspiration trachéale,Aspiration bronchique,Biopsie


    pulmonaire,Liquide pleural,Sang,…
    Immunofluorescence directe

    Détection d’antigènes solubles dans les urines (NOWND Légionella)


    (P.C.R)
    Diagnostic sérologique.

    15
    Recommandation thérapeutiques
    Les antibiotiques généralement considérés comme efficaces dans les
    légionelloses sont les macrolides, les fluoroquinolones, les
    tétracyclines et la rifampicine

    Choix de l’antibiothérapie
    -les recommandations
    érythromycine  quinolones
    érythromycine  rifampicine
    alternatives possibles : azithromycine ou quinolones

    16
    Rikettessia

    17
     Bactéries intracellulaires obligatoires
     Culture sur milieu cellulaire
     Bactéries fragiles qui exigent un vecteur arthropode pour leur
    transmission (pou, puce, tique)
     Réservoirs variables suivant l’espèce (homme, rat , rongeurs,...)

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    Pouvoir pathogène
     Groupe I
     R. prowazekii (pou)  typhus exanthématique
    fièvre +éruption + S. typhique (délire, torpeur,..) :Afrique
    Asie,Amérique
     R. typhi (puce du rat)  typhus murin Tableau plus bénin
    éruption peut atteindre plante et paumes :Afrique du Nord
     Groupe II
     R. rickettsii (tique)  fièvre pourprée des montagnes rocheuses
    USA
     R. conorii (tique du chien)  fièvre boutonneuse méditerranéenne
     Groupe III
     R. tsutsugamushi  typhus des broussailles (tropical) : fievre oscillante,tr
    card,signes pulmonaires :Extrême Orient

    19
     IV.Groupe des Fièvres des tranchées :Bartonella quintana (fievre de
    5 jours)
     V.Coxiella burneti = Fièvre Q (Query Fever). L'infection est
    principalement bronchopulmonaire, sans éruption. Infection
    fréquente, répandue dans tous les pays.
     VI. Infections à Ehrlichia
    _syndrome clinique sans éruption. Japon, Malaisie, Etats-Unis

    20
    Diagnostic biologique et Traitement
     Direct : labo spécialisé, par culture, et de plus en plus
    par PCR.
     Sérologie (IF)

     Antibiotiques efficaces avec passage intra-cellulaire :


     Tétracycline
     Chloramphénicol
     Fluoroquinolones
     Macrolides

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