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Chapitre II Procédure expérimentale

Chapitre II
Procédure expérimentale

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Chapitre II Procédure expérimentale

Chapitre II
Procédure expérimentale

II.1 Introduction

Ce chapitre a pour objectif la description de différents produits et matériel ainsi que


les techniques expérimentales mises en jeu pour la détermination des données d'équilibre des
systèmes ternaires : (Eau /butanol-1/acétone), (Eau/bunol-1/ethylmethyl cetone), (Eau/butanol
/etherdiethlyique) et (eau / butanol /cyclohexanone ) à température ambiante et pression
atmosphérique.
II.2 Matériel et produits

II.2.1 Produits

Lors de l’étude de l’équilibre liquide-liquide, quatre solvants : à savoir l’acétone ethyl


methyl cetone, cyclohexanone, et l’étherdiéthylique, un soluté : butanol-1, et un diluant :
l’eau, ont été utilisés. Il est à noter que l’eau est distillée par un distillateur de type GFL
2001/4.

II.2.1.1 Solvants utilisés

 Acetone

L’acétone est un liquide incolore, très volatil, d’odeur suave et pénétrante détectable à
environ 13 ppm. Elle est totalement miscible avec l’eau et avec un grand nombre de solvants
organiques, notamment l’éthanol, l’oxyde de diéthyle et les esters. D’autre part, c’est un
excellent solvant d’un grand nombre de produits organiques et minéraux [1]. L’acetone et très
inflammable et provoque une sévère irritation des yeux L’exposition répété peut provoquer
des des vertiges et des problème respiratoire [1].

Les principales caractéristiques physico-chimiques de l’acetone sont résumées dans le


tableau suivant :

Tableau II.1 : Propriétés physico-chimiques de l’acetone [1].

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Formule chimique C3 H 6 O

Etat physique Liquide


Masse molaire 58.08
Point d’ébullition 56.1 C
Point de fusion -94.6 C
Densité 0 .783
Solubilité très soluble dans l'eau
Constante diélectrique () 20.7 [2].
nDlittérature 1.3560
nD expérimental 1.3552
Fournisseur biochem

 Ethyle methyl cétone

L’ethyl methyl cétone également appelé butanone est un liquide extrêmement


inflammable. Elle s'enflamme facilement en présence de chaleur, d'une source d'ignition,
d'une flamme nue ou d'une étincelle (incluant une décharge électrostatique). Les vapeurs
d’ethyl methyl cétone sont plus lourdes que l'air et peuvent parcourir une grande distance vers
une source d'ignition et provoquer un retour de flamme [3]. Les principales caractéristiques
physico-chimiques de l’ethyl methyl cetone sont résumées dans le tableau suivant :

Tableau II.2 : Propriétés physico-chimiques de l’ethyl methyl cetone [4].

Formule chimique C4H8O

Etat physique Liquide


Masse molaire 72,1
Point d’ébullition 79,6
Point de fusion -86
Densité 0,805
Solubilité Elle est très soluble dans l'eau (275 g/L) et
miscible à de nombreux solvants organiques
usuels
Constante diélectrique () 18,51 [2]
nDlittérature 1 ,379 à 20C
nD expérimental 1.37954

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Fournisseur panreac
 Ether diéthylique

L’éther diéthylique , également appelé éther éthylique ou éthoxyéthane ou


diéthyl éther ou oxyde de diéthyle ou tout simplement éther, est un liquide limpide, incolore et
très inflammable avec un point d’ébullition bas et une odeur typique [5]. L’éther diéthylique
a été largement utilisé comme anesthésique chez l'homme. Il est immédiatement absorbé par
inhalation [6]. Il provoque le plus souvent des signes de dépression du système nerveux, dans
certains cas des états d'excitation et des convulsions sont observés. De rares cas d'atteintes
hépatique ou rénale ont été rapportés après des anesthésies à l'oxyde de diéthyle. L'effet
irritant sur la peau et les muqueuses est faible. L'exposition chronique entraîne des troubles
digestifs et neurologiques ; une addiction peut conduire à des états confusionnels [7].

Certaines propriétés physico-chimiques de l’éther diéthylique sont rassemblées dans le


tableau suivant :

Tableau II.3 : Propriétés physico-chimiques de l’ether diethylique [7]. .

Formule chimique
c 4 H10 o
Etat physique Liquide
Masse molaire 74,14
Point d’ébullition 34 .6 C
Point de fusion -116.3 C
Densité 0.714
Solubilité Il est modérément soluble dans l'eau (6,9 %
en poids à 20 °C) m
Constante diélectrique () 4.33 [2].
nDlittérature 1.3495
nD expérimental 1.34906
Fournisseur Biochem

 Cyclohexanonne

La cyclohexanone est une molécule toxique, inflammable, organique et cyclique


composée de six atomes de carbone avec un groupe fonctionnel de cétones [8]. Elle est

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utilisée dans la production de nylon, comme milieu de réaction chimique et comme solvant et
intermédiaire de synthèse, notamment dans la fabrication de certaines résines, de polyamides,
de pesticides, etc.. Sa toxicité aiguë se traduit par une excitation du système nerveux central
avec possibilité de convulsion suivie d'une phase de coma. Les vapeurs sont fortement
irritantes pour les yeux et les voies respiratoires. L'exposition à de fortes concentrations
provoque une irritation importante et persistante. L'exposition répétée par inhalation entraine
une atteinte hépatique et rénale discrète associée à une irritation respiratoire [9].
Les principales propriétés physico-chimiques du cyclohexanone sont rassemblées dans
le tableau suivant :

Tableau II.4 : Propriétés physico-chimiques du cyclohexanone. [8]

Formule chimique
C 6 H 10 O

Etat physique Liquide


Masse molaire 98.14
Point d’ébullition 153 à 156 °C
Point de fusion -31 °C à -26 °C
Densité 0.946
Solubilité Elle est soluble dans l’eau à raison de 9 %
en poids à 20 °C
Constante diélectrique () 18.2 [10].
nDlittérature 1.4507
nD expérimental 1.45160
Fournisseur biochem

II.2.1.2 Soluté

Dans cette étude, nous avons utilisé le butanol-1 comme soluté, les principales
caractéristiques de ce composé sont exposées dans le chapitre Ⅰ.

II.2.1.3 Diluant

Le diluant utilisé dans cette étude est l’eau distillée, elle est obtenue par un distillateur
de type GFL 2001/4. Son indice de réfraction expérimental est 1.33299

II.2.2 Matériel utilisé

Le tableau II.5 regroupe la verrerie et le matériel utilisés au cours de cette étude.

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Fiole jaugée

Becher
Tubes à essai

Pissette
Entonnoir
erlenmeyer

Burette Propipettte
Pipettes

Agitateur magnétique Ampoule à décanter

Eprouvette

Refractomètre

Tableau II.5 : Verrerie et matériel utilisés

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II.3 Méthode d’analyse

Dans ce travail l’analyse de différents mélanges a été réalisée par réfractométrie.


II.3.1 Réfractométrie

La réfractométrie est l’ensemble des techniques optiques de mesure de l’indice


de réfraction d’un milieu matériel, défini comme le rapport de la vitesse du
rayonnement dans le vide à sa vitesse dans le milieu considéré. À côté de son usage
classique pour déterminer les caractéristiques réfringentes des matériaux vitreux ou
cristallins entrant dans la composition des systèmes optiques, et du fait que l’indice
de réfraction d’un corps dépend de son état physique (gazeux, liquide, visqueux,
solide) ainsi que de sa composition chimique, la réfractométrie est aussi susceptible
d’apporter une aide dans des processus de production de composés élaborés par les
industries chimiques et alimentaires[11].

II.3.2 Instrument de mesure

Un réfractomètre est un appareil qui mesure l’indice de réfraction d'une substance, ce


qui permet d’analyser un échantillon liquide ou solide afin de déterminer son identité, sa
pureté ou sa concentration [12]. C’est un appareil extrêmement simple d’utilisation. Il offre
une lecture directe, fiable et précise de la valeur Brix d’un produit. Les mesures de l’indice de
réfraction 𝑛𝐷 sont obtenues par un réfractomètre numérique de type HI 96801.

II.3.3 Principe de fonctionnement des réfractomètres [13]..

La cellule de mesure d’un réfractomètre numérique présente une configuration


schématique basée sur la loi de Snell-Descartes :

ni x sin(i)= nr x sin(r) II.1

où i et r sont respectivement les angles d’incidence et de réfraction (en radian) [14] .

Elle repose donc sur la réflexion totale interne et l’angle critique.

Un faisceau de lumière émis par une source de lumineuse (1), passe à travers
un filtre de polarisation (2), un filtre d’interférence (3) et une lentille de
focalisation (4) avant d’atteindre l’échantillon via le prisme en saphir (5). La lumière
réfléchie (angle d’incidence > angle critique) est déviée par une lentille (6) vers le capteur
optique CCD (7) qui détermine l’angle critique.

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Par ailleurs, les réfractomètres numériques modernes contrôlent automatiquement la


température à la limite prisme/échantillon pour améliorer la précision de la mesure.

Figure II.1 : Schéma représentative de principe de fonctionnement d’un refractomètre [13].

II.3 Protocole expérimental

Cette partie de notre travail expérimental s’est articulée autour de la détermination:

 Des courbes de solubilité des systèmes étudiés, en se basant sur la méthode de point de
trouble (cloud point) ;
 Des courbes d’étalonnage ;
 Des compositions des lignes d’attaches.

II.3.1 Construction de la courbe binodale (isotherme de solubilité)

Deux parties de la courbe binodale ont été déterminées expérimentalement, une qui
concerne la partie droite ou également la phase organique ou l’extrait, et l’autre concerne la
partie gauche ou également la phase aqueuse ou le raffinat. Pour la construction du côté qui
concerne la partie droite, de l’eau est ajoutée au mélange binaire et homogéne : butanol-1 +
solvant, jusqu’à l’apparition d’un trouble ou d’une turbidité constante du mélange. Le volume
de l’eau ajouté est noté et l’indice de réfraction de nouveau mélange est noté. De même pour
le coté qui concerne la partie gauche, du solvant est ajouté au mélange : butanol-1 + eau,
toujours jusqu’à atteindre une turbidité constante [15].

Les points limites de la courbe binodale sont obtenus par le titrage du diluant par le
solvant et du solvant par le diluant jusqu’à l’apparition du point trouble.

. Connaissant les volumes, les masses volumiques de chaque constituant, on peut


déduire la fraction massique qui correspond à chacun d’eux.

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On a :

mi
Wi= (II.2)
mT

Avec :
W i : Fraction massique du constituant i.

mt : Masse du mélange après titrage (en g).

mi : Masse en (g) du constituant i (soluté, solvant, diluant).


La masse qui correspond à chaque constituant est donnée par :

mi=ρi . v i (II.3)

Où :
ρi : Masse volumique du constituant i ((g/cm3).
Vi : Volume de constituant i (cm3).

II.3.2 Courbe d’étalonnage

A partir des compositions obtenues de la courbe binodale, Les courbes d’étalonnage


des systèmes ternaires testés dans cette études sont produites en portant les fractions,
compositions, massiques du solvant et celles du diluant en fonction de l’indice de réfraction
(𝑛𝐷) en utilisant le logicielle Origine 8.5.

II.3.3 Lignes d’équilibre

La détermination des données des lignes d’attache ou lignes d’équilibre a été obtenue
en préparant une série des mélanges ternaire (diluant + soluté + solvant) pour les systèmes
étudiés à température ambiante. Chaque mélange est vigoureusement agité avec un agitateur
magnétique pendant 2h afin de permettre un contact intime entre les phases, puis introduit
dans une ampoule à décanter tout en assurant le repos jusqu’au atteindre l’équilibre et c’est
pour une durée de 24 heures. Après séparation complète des phases, par décantation, une
quantité appropriée de chaque phase (extrait et raffinat) a été prise pour analyse par
réfractométrie. Les compositions de chaque constituant ont été extrapolées à partir des
courbes d’étalonnage.

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Figure II.2: Séparation de la phase aqueuse et organique [16].

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Liste des références

[1] Base de données, Fiche toxicologique n°03, acetone , INRS. October,2018

[2] dielectric constant , document scintifique , louisiana state university USA


https://macro.lsu.edu/howto/solvents/DielectriConstant/, consulté le 14/05/2024
a 23 :09

[3] Profil chimique méthyl éthyle cétone, Centre canadien d’hygiène et de


sécurité de travail,base documentaire électronique ,gouvernement canadienne,
2021

[4] Base de données, Fiche toxicologique n°14, butanone , INRS.,2020

[5] https://razilab.ma/produit/ether-diethylique-2-5l-marque-labo-chimie/
Consulté le 11/05/2024.

[6]. Repertoire toxicologique Numéro CAS : 60-29-7 ;ether


diethylic ,CNESST ,2020

[7]. Base de données, Fiche toxicologique n°10, Oxyde de diéthyle. INRS.


2007.

[8]. Base de données, Fiche toxicologique n°39, Cyclohexanone, INRS. 2006.


[9]. https://www.fishersci.fr/fr/fr/browse/80014066/cyclohexanone. Consulté
le 11/05/2024.

[10]. http://www.microkat.gr//Cyclohexanone.html ; le cyclohexanone


14/05/2024 a 23 :30

[11].d claude vérit ,metrologie optique et analytique, la refractométrie ,technique


de l’ingenieur , faculté des science paris, 10 JANVIER 1995

[12]https://www.hannamaroc.com/digital-refractometer-for-brix-analysis-in-
foods-hi96801-product, Dernier accès le 03/05/2023.

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[13]https://www.mt.com/Application_Browse_Laboratory_Analytics/
Refractive_index/definition_and_measurement.html cosulté le 2/05/2024

[14]. https://www.alloprof.ca/fr/eleves , la loi de snell-discartes ;consulté le


14/05/2024

[15]. B. de Almeida, T. Waldrigui, T. Alves, L. de Oliveira, M. Aznar, Experimental and


calculated liquid–liquid equilibrium data for water + furfural + solvents ; Journal of Fluid
Phase Equilibria, 334; 2012: 97– 105.

[16]. https://www.maxicours.com/cours/realiser-un-protocole-d-extraction-
liquide-liquide/ consulté le 15/03/2024

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