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Scientifique
Université Mouloud MAMMERI de Tizi-Ouzou
Faculté des Sciences Économiques, Commerciales et des Sciences
de Gestion département des Sciences Économiques
Département des Sciences Économiques
Polycopié
L3 (Économie & Gestion de l’Entreprise)
Réalisé par :
Dr Mouloud GUERCHOUH
Théories des Organisations L 3 (Economie & Gestion des Entreprises)
Introduction
1
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3. La taille de l’entreprise
7. La synthèse de Mintzberg
2. La firme néoclassique
A. Alfred P. Sloan
B. Peter Drucker
3. Le rôle de l’organisation
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2. La théorie de l’agence
2. La cohérence de la firme
3
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Introduction
Toutefois, c’est quoi une organisation? Dès qu’un objectif ou des objectifs
sont partagés par plusieurs personnes, que le besoin de partager les tâches
se fait ressentir, qu’il y’a nécessité de s’organiser, qu’une structure d’une
certaine stabilité peut voir le jour, il s’agit de l’organisation.
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Ce polycopié est scindé en deux parties : une première partie qui reprend
les théories sociologiques des organisations et une deuxième partie quant à
elle, est traite de la théorie de la ffirme. Ces deux parties sont reliées par une
théorie économique qui est la Théorie Néoclassique. Notre choix d’inclure
cette théorie n'est pas fortuit, il répond au besoin d’expliquer les assises
théoriques des théories qui lui succèdent, car force est de constater que les
théories contractuelles des organisations ou encore la théories behavioriste
s’appuient d’une manière ou d’une autre, chacune à sa façon, sur la théorie
néoclassique, pour expliquer leurs propres perceptions de l’organisation.
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Chapitre I :
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gestion inefficace (considérée par Taylor comme le plus grand mal du siècle)
causée par un gaspillage de ressources et surtout celles humaines,
conséquence d’un encadrement incompétent et mal formé, et des méthodes
de travail inefficaces, car dépassées. C’est ce qui s’est cristallisée sous forme
d’une médiocre productivité du travail et une aversion des salariés au
travail. Afin de remédier à ces problèmes, TAYLOR propose une nouvelle
organisation du travail basée sur un système cohérent et un personnel bien
formé, destinée à réorganiser les processus de production, afin que « chaque
homme et chaque machine produisent la plus grande quantité possible de
marchandises ». Taylor est persuadé que la science peut résoudre les
problèmes. Il s’agit donc de l’application des méthodes scientifiques à
l’analyse et l’amélioration des tâches afin d’éliminer les gestes ou les
mouvements inutiles et les temps morts, et de déterminer par conséquent,
la meilleure façon de faire (one best way).
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Caractéristiques de sa théorie :
Son principe est le suivant: si on mène une politique de hauts salaires (five
dollar day), d’une part on fidélise la main d’œuvre et surtout, les salariés
peuvent s’offrir une automobile qu’ils produisent. Cela permettra à
l’entreprise une meilleure vente, mais aussi une motivation pour les salariés.
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Les principes énoncés ne sont que des critères décrivant des situations
administratives :
C’est une théorie très restreinte, du fait que les buts sont connus et les
tâches sont circonscrites et répétitives.
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Une hiérarchie continue et définie des fonctions, liées par des règles ;
L’octroi d’un salaire fixe dans chaque échelon, mais qui varie selon les
échelons ;
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Postulats Principes
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- assimile bien les tâches simples et faciles Définition des tâches rigoureuses, objective
et impersonnelle
L’entreprise est un système
Division du travail, spécialisation
- fermé, statique
Il est possible de dégager des principes
- rationnel
universels et permanents :
- mécaniste (l’ensemble des phénomènes
Il existe un ″one best way″ de production qui
s’explique par les seules lois
doit s’imposer à tous
automatiques de cause à effet)
Le profit est la mesure de la performance
La productivité est la mesure de
l’efficacité. On peut faire abstraction des facteurs
humains
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Les individus ont une réaction positive lorsqu’ils sont plus considérés,
c'est-à-dire que les dimensions matérielles ne suffisent pas pour avoir une
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Mayo a mis l’accent sur l’importance des relations de groupes entre les
travailleurs, sources de conflits ou d’entente. Son apport essentiel est d’avoir
marqué une rupture formelle avec l’approche mécaniste et en intégrant les
relations interpersonnelles dans l’analyse de l’organisation.
L’expérience de Mayo présente certaines limites, car l’expérience n’est
pas assez préparée et le choix de l’échantillon qui est restreint…
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Théorie X Théorie Y
L’homme n’aime pas spontanément Le travail peut être une source de
travailler satisfaction
Il faut contraindre les hommes pour L’homme peut se diriger lui-même. S’il
les faire travailler accepte les objectifs fixés, il n’est pas
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Bien qu’on remarque que les facteurs définis par HERZBERG sont
similaires à ceux de Maslow, la théorie des deux facteurs propose sa propre
interprétation.
part de leur faire comprendre que c’est leurs efforts qui engendrent les
meilleurs ou pires résultats, et delà, ils deviennent responsables.
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Le principe des relations intégrées (selon lequel les relations entre les
membres d’une organisation intègrent les valeurs personnelles de chacun),
est un principe majeur de l’organisation : chacun doit se sentir important et
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Ils proposent une grille qui repose sur le principe suivant: on accorde à
l’homme (notamment le manager) dans l’entreprise deux notes comprises
entre 1 et 9, l’une concernant l’intérêt porté à l’élément humain, l’autre
concernant l’intérêt centré sur la production.
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Chapitre II:
La théorie de la contingence
structurelle
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Différents travaux conduits entre 1960 et 1980, ont remis en cause les
principes standards de l’organisation, ainsi que l’existence d’une de
structures organisationnelles optimale (one best way). Ils intègrent dans
l’analyse de l’organisation les différents paramètres environnementaux
comme déterminants du fonctionnement organisationnel des entreprises.
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Par conséquent, La bonne organisation est celle qui sait s’adapter à son
environnement.
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Ainsi, pour les organisations de petite taille, elles opteront pour une
structure simple et restreinte, basée sur un nombre limité de niveaux
hiérarchiques. Lorsque l'entreprise commence à atteindre une certaine taille,
il apparait au moins un échelon intermédiaire entre le chef d'entreprise et le
personnel d'exécution ce qui rend la structure plus complexe et l'étendue du
contrôle beaucoup plus large.
Production continue
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7. La synthèse de Mintzberg
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compétences,
croyances).
La synthèse de MINTZBERG
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Approche
rationnelle
1900/1930 1960/1980
Système
Système
ouvert
fermé
1930/1960 1980
Approche sociale
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Chapitre III :
La théorie néo-classique
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{Équilibre sur le marché des biens et services} = [équilibre sur le marché des
titres] + [équilibre sur le marché de travail] + [équilibre sur le marché de la
monnaie].
Prix : salaire
Prix : intérêt
Marché des titres
(marché boursier) Offre de titres émanant des entreprises
La TNC est théorie normative, car l’équilibre n’est pas ce qu’il est en
réalité, mais ce qu’il doit être. Ainsi, il faut modifier la réalité pour s’aligner
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Cette concurrence pure et parfaite induit que le prix est une donnée
car les agents ne peuvent pas agir individuellement sur le marché du fait
qu’ils sont très petits et nombreux.
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La technologie est la même pour tous les agents et son obtention est
gratuite.
La rationalité parfaite des agents : en effet la TNC considère que les
agents sont parfaitement rationnels et calculateurs (le modèle de l’Homo-
economicus insiste sur le fait que tout comportement relève d’un calcul
économique, d’un choix explicite ou implicite). Par conséquent, les choix
des agents sont toujours les meilleurs.
- Il est en mesure d’envisager toutes les alternatives possibles (pas
de contrainte de temps)
- Il possède toutes les informations lui permettant d’évaluer les
conséquences du choix de chacune des alternatives (gratuité des
informations)
- Il peut classer les alternatives envisageables selon un ordre de
préférence
- Il choisit l’alternative correspondant au niveau le plus élevé de ses
préférences.
Un environnement qui constitue une donnée pour la firme
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2. La firme néoclassique
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A. Alfred P. Sloan
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B. Peter Drucker
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Théorie néo-classique
Firme=F(x) de production
Remise en cause
Baumol
Simon
Liebenstein
Chandler
Théorie des Théorie des droits Théorie de l’agence Théorie des coûts Théorie
conventions de propriété de transaction évolutionniste
Firme= système cognitif Firme= nœud de contrats Firme= alternative au marché Firme= système de compétences
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Chapitre IV:
La théorie behaviouriste
‘’comportementaliste’’ (Simon, Cyert & March)
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Dans ces conditions, la prise de décision est un processus qui suit une
logique procédurale intégrant les buts, l’analyse de l’environnement et les
expériences antérieures satisfaisantes.
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La T.B remet en cause l’existence d’un seul objectif qui est celui de la
maximisation du profit, car l’environnement complexe et la perception de
la firme comme une coalition d’individus induisent que ces derniers
poursuivent des objectifs multiples et différents. C’est cette multitude et
diversité des sous objectifs qui constituent l’objectif général de la firme. Ce
dernier passe par une série de médiation ou de négociation entre les
différentes composantes de l’organisation qui subissent et font subir toute
sortes de pressions.
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4. Le rôle de l’organisation
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Chapitre V:
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1
In, Amann (1999, p.16).
2
In, Chatelin et Tribucq (2003, p. 05).
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la firme comme une entité complète et indivisible3. Elle considère que quel
que soit le droit de propriété qu’il possède, l’individu est motivé par la
recherche de son intérêt individuel et la maximisation de sa fonction
d’utilité. Concernant le comportement de l’individu, elle souligne que celui-
ci est significatif, car il reflète ses préférences. En outre, c’est l’imperfection
de l’information et l’existence des coûts de transaction qui expliquent le
comportement économique des individus, quant à leurs choix. Elle rejette la
maximisation du profit comme la seule composante de la fonction d’utilité
d’un agent; il s’agit de la maximisation de la fonction d’utilité et non
seulement le profit, même si le profit reste une motivation, ce qui signifie
que les agents économiques ont d’autres objectifs que celui du profit
(Amann, 1999, pp. 19-20).
3
La TDP considère que l’entreprise n’est pas une entité complète et indivisible, car elle est constituée
d’individus qui maximisent leur utilité, ce qui implique que le centre d’analyse n’est plus la firme mais les
agissements des individus qui la composent et qui peuvent expliquer leurs préférences. Ces individus sont
soumis ainsi aux contraintes imposées par le système dans lequel ils sont insérés.
4
In, Amann (1999), p. 21.
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La TDP, soutient que les droits de propriété, s’ils sont garantis et spécifiés,
pourraient fournir des incitations et des motivations à utiliser d’une manière
plus efficiente les ressources et valoriser les actifs. Ces incitations ont comme
effets de procurer des avantages ou des inconvénients pour celui qui jouit
des droits de propriété ou pour les autres individus. Il s’agit d’une autre
fonction qui est l’internalisation des externalités 6. Cette dernière engendre
des coûts [externalité positive (coût d’exclusion), externalité négative (coût
de protection)]. Les droits de propriété deviennent effectifs lorsque les gains
attendus de l’internalisation sont supérieurs aux coûts de cette
internalisation (Demsetz, 1967)7. En résumé, la notion d’externalité signifie
5
Idem, p. 22.
6
Une externalité est la conséquence de la détention et la jouissance d’un droit de propriété dont seul le
propriétaire devait bénéficier (externalité positive). Cependant, une externalité est négative lors ce que
l’individu exerce son activité et jouit de son droit tout en faisant subir à autrui des coûts auxquels ils n’ont
pas consenti. Le concept d’externalité est introduit par Sidgwick (1887) pour caractériser les divergences
entre intérêt privé et intérêt public, puis développé par Marshall (1890) en présentant le concept d’économies
externes positives pour montrer que la décroissance des coûts de production industriels a pour origine non
seulement les économies internes (organisation, taille de l’entreprise), mais également d’économies externes,
ce qu’il appelle le « progrès général de l’environnement industriel » (Costes, 2009, p. 30).
7
In, Couret (1987), p. 64.
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que chacun va supporter le coût de ses actions, mais va jouir également des
bénéfices de celles-ci.
i.e. le solde ou ce qui reste après règlement de l’ensemble des charges à payer
(Milgrom & Roberts, 1997, p. 379). De cette façon, le propriétaire peut recevoir
et garder les bénéfices résiduels de l’actif. De ce point de vue, l’intérêt
individuel englobe la totalité de l’intérêt social de l’emploi de l’actif. Ce
concept engendre un autre qui est celui de ‘requérant ou créancier résiduel’ qui
correspond au propriétaire qui possède le droit de recevoir son revenu net
de la firme. Le concept du bénéfice résiduel est lié au type de contrat : dans
le cas d’un contrat complet, tel que le partage des richesses, le bénéfice
résiduel est inexistant, mais lorsque le contrat est incomplet reflétant des
situations complexes (les éventualités et les imprévus sont indétectables), le
droit de possession du bénéfice résiduel n’est pas déterminable. Un autre
point nodal de la TDP qu’on peut greffer aux deux cités précédemment est
L’abusus qui est la possibilité d’aliéner la ressource ou l’actif, donc
d’organiser son transfert vers un autre propriétaire et un autre emploi plus
profitable puisque surévalué.
8
In, Amann (1999), p. 23.
9
L’exclusivité ne veut pas dire sans restriction ; on peut jouir librement de ce doit mais selon les dispositions
légales.
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La propriété privée qui se caractérise par le respect total des attributs des
droits de propriété et les externalités sont internalisées.
La propriété privée atténuée se référant à l’existence d’un nombre plus au
moins important de restrictions qui rendent la propriété privée et ses
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10
In, Amann, (1999), p. 25.
11
In, Coriat & Weinstein, (1995), p. 85.
74
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12
In, Coriat et Weinstein (1995), p. 86.
13
La confusion entre la fonction de décisionnelle et celle de contrôle préconisé par Berle et Means (1932),
mais aussi par Alchian et Demsetz (1965). Pour eux, ce principe est l’essence de la firme.
75
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14
L’usus est possédé collectivement par les salariés, alors que le fructus et l’abusus appartiennent à l’Etat.
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de propriété
Exclusif Oui Oui Oui Oui
Usus Oui À l’employé Oui Oui
Fructus Oui Au propriétaire À l’employé À la collectivité
Cessible Oui Parfois limité Non Non
Abusus Oui Partagé Éventuellement Non
aux employés
Type de propriété Propriété privée Propriété privée Propriété collective Propriété publique
atténuée atténuée
Type d’entreprise Capitaliste coopérative managériale D’État
Source : Gomez (1996), p. 39.
78
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2. La théorie de l’agence
15
In, Chatelin (2003), pp. 6-7.
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l’entreprise, ses intérêts convergent avec ceux des autres actionnaires, et par
conséquent, la performance financière de l’entreprise est plus importante.
Puis au milieu des années 70, dans le prolongement de ces travaux, Jensen et
Meckling (1976), en se basant également sur les travaux de Ross (1973) et en
prenant du recul par rapport à la démarche d’Alchian et Demsetz, donnent
une définition plus réaliste de la firme et la qualifient de ‘’nœud de contrats’’
et développent ainsi les fondements de la théorie de l’agence. La théorie de
l’agence est intimement liée à celle des droits de propriété, car elle s’inscrit
également dans les théories contractuelles des organisations et s’en inspire
considérablement.
16
Cette divergence d’intérêt a été déjà évoquée par Smith (1776) dans ‘’la richesse des nations‘’, où il soutient
que les directeurs des compagnies (cotées) étant les gestionnaires de l’argent d’autrui plutôt que de leur
propre argent, on ne peut guère s’attendre à ce qu’ils y apportent la même vigilance exacte et soucieuse que
les associés apportent souvent dans le maniement de leur fonds.
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17
Il n’y a pas de contradiction dans ce que nous venons de développer, tout dépend de type d’approche, i.e.
qu’il s’agisse de la TPA ou de la TNA. Les individus sont maximisateurs de leur utilité sous contraintes qui
peuvent être cognitives et les choix effectués prennent en considération les coûts d’acquisition du savoir et
de l’information. La TPA retient une conception de la rationalité contraire à la TNA et proche de celle de
Williamson, i.e. de type limité, tout en maintenant le caractère calculateur de l’individu sous contraintes
cognitives. En effet, les différences entre la TPA et la théorie principal-agent résident notamment dans le
modèle de rationalité retenu, par les variables fondamentales des modélisations et par les méthodes utilisées
(Charreaux, 2000, p. 196).
18
In, Gomez (1996), p. 104.
19
In, Charreaux (1999), p. 75.
82
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choisir le meilleur mécanisme incitatif pour l’agent. C’est aussi une relation
d’autorité du fait qu’il s’agit d’une cession de droits décisionnels, i.e. le
(franchiseur) qui cède certaines de ses décisions à un (franchisé), tout en
supposant que les deux acteurs sont rationnels dans cette affectation.
83
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20
Les conflits d’agence sont de nature précontractuelle ou post-contractuelle. Pour les conflits
précontractuels, l’incertitude et l’asymétrie de l’information concernant les capacités de l’agent et les termes
de contrat, engendrent des coûts liés à l’acquisition de l’information à la transmission de l’information et à
l’inadaptation. Les conflits post-contractuels se manifestent sous forme de « risque moral » dans le cas où
l’agent ne respecte pas ses engagements.
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y a des points de rencontre entre les deux courants, chacun comporte des
aspects positifs et normatifs et concourt, à sa façon, à une meilleure
compréhension des phénomènes coopératifs (Jensen & Meckling, 1976)21.
21
In, Charreaux (1999), op.cit.
22
Cette démarche suppose que les formes organisationnelles sont en concurrence, et celles qui survivent sont
celles qui permettent de minimiser les coûts d’agence. Pour cela une analyse des contrats est centrale dans
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toutes les organisations. Ces contrats spécifient d’une part, la nature des ‘’créances résiduelles’’ et d’autre
part, l’allocation des étapes du processus de décision entre les agents.
23
Sur ce point, Charreaux (1987, p. 30), écrit « … il n’y a plus de distinction claire entre les transactions
internes aux organisations et les transactions externes. L’organisation n’est qu’une fiction légale et ne doit
son existence qu’à la forme juridique qu’elle revêt ; en fait, elle n’est plus qu’un contrat particulier ».
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Chatelin (2001, p. 132) explique que « les coûts explicites sont liés à la mise en place de mécanismes de
surveillance et de révélation de l’information (dédouanement). Les coûts implicites de cette coopération sont
relatifs à l’imperfection des mécanismes dans leur rôle d’alignement des intérêts de chacun ».
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À ce sujet, [Jensen & Meckling (1976), in Chatelin (2003), p. 04.] définissent l’organisation sur laquelle
sont fondées d’une manière générale les théories contractuelles « la firme [est] une fiction légale qui sert de
lieu de réalisation d’un processus complexe d’équilibre entre les objectifs complexes d’individus (dont
certains « peuvent » représenter d’autres organisations) à l’intérieur d’un cadre de relations contractuelles».
26
Les coûts de fonctionnement sont incontournables et ils sont de quarte type : les coûts d’exécution
(problème de la non-rentabilité de certaines activités); les coûts d’information (reliés au système
d’information, comme le prix) ; les coûts de taille (étendue du marché) et coûts de comportements (reliés à
l’intérêt individuel) (Rouleau, 2007, p. 103).
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Ces comportements dépendent de deux concepts qui sont la rationalité limitée et l’opportunisme.
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La théorie des coûts de transaction emprunte à la théorie des droits de propriété la notion de transfert de la
propriété au lieu du transfert physique des biens.
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La spécificité des actifs lorsqu’un agent économique utilise un actif pour une
transaction donnée et qu’il ne pourra redéployer cet actif pour une autre
transaction sans engendrer un coût élevé (Ghertman, 2006, p. 207).
L’exemple de la spécificité de certains sites, de l’actif physique, du capital
humain (exogène ou endogène à la firme)29, du capital relié à la marque,
etc. Certaines activités contractuelles nécessitent un investissement
spécifique sur lequel un engagement à l’avance s’avère risqué. En effet,
chaque partie craint que l’autre profite abusivement de la situation ; c’est
ce que Williamson appel le problème du ‘’hold-up’’ (Nguyen, 1995, p. 121).
Alors, chaque partie tente d’avoir des garanties du contrat, ce qui
nécessite d’inclure une tierce personne.
La fréquence et la durée de la transaction influent sur les coûts de transaction
concernés, car si les parties prenantes ont des relations fréquentes, cela
permettrait d’élaborer des mécanismes ou des dispositifs de sanction ou
29
Un ensemble de compétences organisationnelles opérationnelles, relationnelles et intellectuelles
développées par les parties prenantes de l’organisation, notamment les salariés : les compétences
opérationnelles ou techniques se réfèrent à la capacité du salarié à maîtriser le contenu technique de son
travail; les compétences relationnelles sont liées à la capacité à coopérer avec les autres salariés dans la
résolution des problèmes; les compétences intellectuelles renvoient à la capacité de faire face à des opérations
inhabituelles (Chabaud, 2001, p. 131).
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On exclue les détails comme la quantité, le prix, la date qu’on trouve généralement dans un contrat simple.
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Exemples de transaction
Caractéristiques de l’investissement
standards commande
Fréquence
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On peut également établir une autre catégorisation des coûts de transaction : des coûts de type ex ante qui
sont associés à la rédaction du contrat, la négociation et la garantie d’un accord. Les coûts ex post prennent
plusieurs formes, tels que les coûts de mauvaise adaptation occasionnés par le fait que les transactions se
désajustent; les coûts de marchandage occasionnés si ces efforts bilatéraux sont faits pour corriger des
divergences ex post; les coûts d’organisation et de fonctionnement associés aux structures de gouvernance
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auxquelles les conflits s’adressent; les coûts d’établissement d’engagements sûrs (Williamson, 1994, pp. 39-
41).
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Hold-up
Danger moral
Sélection adverse
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Sur ce point, [Levitt & March (1990), in Chatelin (2001), p. 91] montrent que les théories de l’organisation
visent à examiner le problème organisationnel résidant dans la distinction entre les systèmes conflictuel
(formés d’individus en relation d’échange mais dont les objectifs sont différents) et systèmes coopératifs
(composés d’individus agissant rationnellement au nom d’un objectif commun), tel que soulevé par Barnard
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(1938). Par conséquent, les théories de l’organisation visent à transformer les systèmes conflictuels aux
systèmes coopératifs.
33
In, Papillon (2001), p. 81.
34
Idem, p. 77.
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l’opportunisme génère plus de contrôle, qui à son tour engendre des coûts
supplémentaires, des comportements de méfiance et une baisse d’efficacité.
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Quelles sont les conditions sui doivent être réunies pour tirer le meilleur
parti des droits de propriété ?
Selon la TDP, parmi toutes les formes de propriété, quelle serait la plus
efficace ?
Que signifie la relation d’agence comme un nœud de contacts ?
Quelles sont les causes des conflits d’agence ?
Quelle est la différence entre la TPA et la TNA ?
Dans quel cas la firme est considérée comme un mode de coordination
alternatif au marché ?
Quelles sont les causes de l’existence des coûts de transaction ?
De quoi dépendant les coûts de transaction ?
Quelles sont les critiques adressées aux TCO ?
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Chapitre VI:
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2. La cohérence de la firme
Pour les évolutionnistes, la firme est guidée par certaines règles qui font
qu’elle évolue et change avec les mutations de son environnement. Au fur
du temps, les individus dans la firme acquirent des savoir-faire par
l’apprentissage. Ces derniers vont devenir des routines organisationnelles qui
constituent un répertoire composé de réponses quasi-automatiques pour la
firme qu’elle peut utiliser dans sa quête de solutions à des problèmes
particuliers. Les routines évoquées par les évolutionnistes ne sont pas des
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de la firme. C’est pour cette raison que parfois une firme qui active dans un
domaine se retrouve dans un autre, car elle essaye d’exploiter ses actifs
spécifiques ou principaux qui constituent des opportunités technologiques,
organisationnelle, etc. Parfois aussi, des actifs secondaires peuvent devenir
des actifs principaux et pousser la firme à changer de sentier d’évolution.
Une évolution qui n’est ni lente et graduelle, ni libre et aléatoire, mais celle
qui suit un sentier bien déterminé par les compétences foncières
organisationnelles. [Teece, in Coriat & Weinstein (1995), p. 129-130] définie les
compétences foncières comme « un ensemble de compétences technologiques
différenciées, d’actifs complémentaires et de routines qui constituent la base
concurrentielle d’une entreprise dans une activité particulière ». Elles ont la
caractéristique d’être tacites et, par conséquent, non transférables, ce qui
constitue l’avantage concurrentiel et fait la différence entre les firmes.
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Références Bibliographiques
Ouvrages
Articles de revues
1- Barrère C., « Pour une théorie critique des droits de propriété ». Revue
ACTUEL MARX, N° 29, 2001, p. 21
2- Charreaux G., « Les théories de la gouvernance : de la gouvernance des
entreprises à la gouvernance des systèmes nationaux ». Cahier du Centre de
recherche en Finance, Architecture et Gouvernance des Organisations
(FARGO), N° 1040101, 2004.
3- Charreaux G., « La théorie positive de l'agence : positionnement et apports ».
Revue d'Economie Industrielle. Vol. 92. 2ème et 3ème trimestres 2000, p. 193-
214.
4- Charreaux G., « Mode de contrôle des dirigeants et performance des firmes ».
Cahier du CREGO N° 9206.
8- Charreaux, G., « Structure de propriété, relation d'agence et performance
financière ». Revue économique N° 42(3), 1991, pp. 521-552.
9- Coriat B. & Weinstein O., « Les théories de la firme entre « contrats » et
« compétences » : une revue critique des développements contemporains ».
Revue d’Économie Industrielle. Numéro spécial pour les 30 ans de la
REI N° 129-130, 1er et 2ème trimestre 2010, p. 57-86.
10- Dutraive V., « Economie fondée sur la compétence et théorie récente de la firme.
Une lecture Veblenienne ». Revue d’économie industrielle N° 124, 4ème
trimestre, 2008, p. 51-70.
11- Fama E., Jensen M. C., « Separation of Ownership and Control ». Journal of
Law and Economics (June), Vol. 88 (2), 1983, p. 301-325.
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https://www.researchgate.net/publication/237713466_Prospering_in_Dy
namically
Thèses et mémoires
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