HTTTC - ADVANCED ELECTRICAL MACHINES - 2024

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UNIVERSITÉ DE BAMENDA DÉPARTEMENT DE L'ÉLECTRICITÉ ET


***** INGÉNIERIE ÉNERGÉTIQUE
ENSEIGNANT TECHNIQUE SUPÉRIEUR
COLLÈGE DE FORMATION
*******

EPET5116
Machines électriques avancées

Année académique 2024/2025


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Uba/HTTTC Bambili – EPE – Niveau 500 EPET5116 Machines électriques avancées

Présentation générale

En général, les machines électriques sont utilisées comme convertisseurs d'énergie. On distingue les machines électriques
tournantes qui convertissent l'énergie mécanique en énergie électrique (et vice versa) et les machines électriques statiques qui
transforment l'énergie électrique d'un niveau de tension à un autre.

Selon le processus de conversion d'énergie, les machines électriques peuvent être classées en trois catégories
principales :

Moteur : convertir l'énergie électrique en énergie mécanique


Générateur : convertit l’énergie mécanique en énergie électrique.
Transformateur : transforme l’énergie électrique alternative d’un niveau de tension à un autre.

Mécanique
Énergie

Générateurs Moteurs

Électrique Électrique
Transformateurs
Énergie Énergie

Figure 1 : Classification des machines électriques (en tant que convertisseurs d'énergie)

Il est important de faire la différence entre les convertisseurs électriques et les machines électriques. Les convertisseurs
électriques sont des dispositifs qui transforment l'énergie électrique d'une forme à une autre. C'est le cas des redresseurs (AC
vers DC), des onduleurs (DC vers AC), des hacheurs (DC vers DC variable), des cycloconvertisseurs ou encore des variateurs
de tension AC (AC vers AC variable). La plupart du temps, les machines électriques traitent de la conversion d'énergie
électromagnétique (interaction entre le courant et le champ magnétique). Dans les machines électriques tournantes, le
processus est connu sous le nom de conversion d'énergie électromécanique. Une machine électrique tournante est donc un
lien entre un système électrique et un système mécanique. Dans ces machines la conversion est réversible. Si la conversion
se fait de l'énergie mécanique à l'énergie électrique, on dit que la machine agit comme un générateur. Si la conversion se fait
de l'énergie électrique à l'énergie mécanique, on dit que la machine agit comme un moteur.

Selon la nature du courant électrique, nous pouvons classer les machines électriques comme suit :

Machines à courant continu

Machines à courant alternatif (transformateurs, machines synchrones et asynchrones)

L'objectif de ce cours est d'étudier les concepts fondamentaux des machines DC/AC statiques et tournantes,
présenter diverses techniques et approximations impliquées dans la réduction d'une machine physique à un simple
modèles mathématiques ou électriques, suffisants pour illustrer les principes de base.

En général, une machine électrique est constituée d'un circuit magnétique et de deux circuits électriques. Le flux
magnétique (dans le circuit magnétique) et les courants (dans les circuits électriques) interagissent selon la loi électromagnétique.

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L'équation de Faraday e = dψ/dt est utilisée pour déterminer les tensions induites par des champs magnétiques variant dans le temps.
champs. La conversion d'énergie électromécanique se produit lorsque des changements dans le flux résultent de forces mécaniques
Mouvement. Dans les machines tournantes, les tensions sont générées en déplaçant des enroulements (ou des groupes de bobines) à
travers un champ magnétique ou en faisant tourner mécaniquement un champ magnétique qui traversera les enroulements. Par l'une ou

l'autre de ces méthodes, le flux dans une bobine spécifique est modifié de manière cyclique et une tension variable dans le temps est générée.
Un ensemble de telles bobines reliées entre elles est généralement appelé enroulement d'induit. C'est là que se déroule le processus de
conversion d'énergie.

Dans les machines à courant alternatif telles que les machines synchrones ou à induction, l'enroulement d'induit se trouve
généralement sur la partie fixe de la machine appelée stator, auquel cas ces enroulements peuvent également être appelés enroulements

de stator. Dans une machine à courant continu, l'enroulement d'induit se trouve sur la partie rotative, appelée rotor. L'enroulement d'induit
d'une machine à courant continu se compose de plusieurs bobines connectées
ensemble pour former une boucle fermée. Un contact mécanique rotatif (balai­commutateur) est utilisé pour alimenter en courant
l'enroulement d'induit lorsque le rotor tourne.

Les machines synchrones et à courant continu comprennent généralement un deuxième enroulement (ou un ensemble d'enroulements) qui

transportent le courant continu et qui sont utilisés pour produire le flux de fonctionnement principal de la machine. Un tel enroulement est
généralement appelé enroulement de champ. L'enroulement de champ d'une machine à courant continu se trouve sur le stator,
tandis que celui d'une machine synchrone se trouve sur le rotor, auquel cas le courant doit être fourni à l'enroulement de champ via un

contact mécanique rotatif. Les aimants permanents produisent également un flux magnétique
et sont utilisés à la place des enroulements de champ dans certaines machines électriques.

Dans la plupart des machines électriques tournantes, le stator et le rotor sont en acier électrique et le
Les enroulements sont installés dans des fentes sur ces structures. L'utilisation d'un matériau à haute perméabilité maximise le couplage

entre les bobines et augmente la densité d'énergie magnétique associée à


l'interaction électromagnétique. Il permet également au concepteur de la machine de façonner et de distribuer les champs magnétiques
en fonction des exigences de chaque conception de machine particulière.
Le flux présent dans les structures d'armature de ces machines tend à induire des courants, appelés courants de Foucault, dans l'acier

électrique. Les courants de Foucault peuvent être une source importante de pertes dans ces machines et peuvent réduire considérablement
leurs performances. Afin de minimiser les effets des courants de Foucault,
la structure de l'armature est généralement construite à partir de fines lamelles d'acier qui sont isolées les unes des autres
autre.

Les machines électriques tournantes prennent de nombreuses formes et sont connues sous de nombreux noms : à courant
continu, synchrone, à aimant permanent, à induction, à réluctance variable, sans balais… Bien que ces
Les machines semblent être assez différentes, les principes physiques qui régissent leur comportement sont assez
similaires, et il est souvent utile de les considérer en termes de la même image physique.
Les modèles analytiques sont essentiels à l'analyse et à la conception des machines électriques, et ces modèles
seront dérivés de ce cours.

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Chapitre
Energie électromécanique
1 Conversion et champ magnétique

Introduction

Un dispositif de conversion d'énergie électromécanique est un dispositif qui convertit l'énergie électrique en
énergie mécanique ou l'énergie mécanique en énergie électrique. La conversion d'énergie électromécanique a lieu dans
un champ magnétique. Les machines à courant continu, à induction et synchrones sont largement utilisées pour la
conversion d'énergie électromécanique. Lorsque la conversion a lieu de la forme électrique à la forme mécanique,
l'appareil est appelé moteur, et lorsque l'énergie mécanique est convertie en énergie électrique, l'appareil est appelé
générateur. Dans ces machines, la conversion de l'énergie de la forme électrique à la forme mécanique ou de la forme
mécanique à la forme électrique résulte des deux phénomènes électromagnétiques suivants :

­ Lorsqu'un conducteur se déplace dans un champ magnétique, une tension y est induite.
­ Lorsqu'un conducteur parcouru par un courant est placé dans un champ magnétique, il subit une force mécanique.

Dans le fonctionnement d'un moteur, le courant circule dans les conducteurs placés dans un champ magnétique.
Une force est produite sur chaque conducteur. Les conducteurs sont placés sur le rotor qui est libre de se déplacer. Un
couple électromagnétique produit sur le rotor est transféré à l'arbre du rotor et peut être utilisé pour entraîner une charge
mécanique. Comme les conducteurs tournent dans le champ magnétique, une tension est induite dans chaque conducteur.

Dans le cas d'une génératrice, le rotor est entraîné par un moteur principal. Une tension est induite dans les
conducteurs du rotor. Si une charge électrique est connectée à l'enroulement formé par ces conducteurs, un courant
circule, fournissant de l'énergie électrique à la charge. De plus, le courant qui traverse les conducteurs interagit avec le
champ magnétique pour produire un couple de réaction, qui tend à s'opposer au couple développé par le moteur principal.

1. Construction d'un système de conversion d'énergie électromécanique

La perméabilité des matériaux ferromagnétiques étant bien supérieure à la permittivité des matériaux
diélectriques, il est plus avantageux d'utiliser le champ électromagnétique comme moyen de conversion d'énergie
électromécanique. Comme l'illustre la figure 1.7, un système électromécanique se compose d'un sous­système électrique
(circuits électriques tels que des enroulements), d'un sous­système magnétique (champ magnétique dans les noyaux
magnétiques et les entrefers) et d'un sous­système mécanique (pièces mécaniques mobiles telles qu'un rotor dans une
machine électrique rotative).

Les tensions et les courants sont utilisés pour décrire l'état du sous­système électrique et sont régis par les lois
de base des circuits : la loi d'Ohm, KCL et KVL. L'état du sous­système mécanique peut être décrit en termes de positions,
de vitesses et d'accélérations et est régi par les lois de Newton. Le sous­système magnétique ou champ magnétique
s'insère entre les sous­systèmes électriques et mécaniques et agit comme un moyen de conversion d'énergie. Les
quantités de champ telles que le flux magnétique, la densité de flux et l'intensité du champ sont régies par les équations
de Maxwell.

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Figure 1.1 : Carte conceptuelle du système électromécanique

Couplé à un circuit électrique, le flux magnétique interagissant avec le courant dans le circuit produirait une force
ou un couple sur une pièce mécaniquement mobile. En revanche, le mouvement de la pièce mobile provoquerait une
variation du flux magnétique reliant le circuit électrique et induirait une force électromotrice (f.é.m.) dans le circuit. Le
produit du couple et de la vitesse (la puissance mécanique) est égal à la composante active du produit de la f.é.m. et du
courant (la puissance électrique). Par conséquent, l' énergie électrique et l'énergie mécanique sont inter­converties via le
champ magnétique.

2. Électromagnétisme et champs magnétiques statiques

Lorsqu'un courant électrique traverse un conducteur, un champ électromagnétique circulaire est produit autour
de celui­ci, les lignes de flux magnétiques formant des boucles complètes qui ne se croisent pas sur toute la longueur du
conducteur. Le sens de rotation de ce champ magnétique est régi par le sens du courant traversant le conducteur, le
champ magnétique correspondant produit étant plus fort près du centre du conducteur parcouru par le courant.

Figure 1.2 : Champ magnétique créé par un conducteur parcouru par un courant

Si le conducteur de courant ci­dessus est courbé pour former une boucle, on peut alors observer que le champ magnétique
autour du conducteur s'oriente de manière à traverser la boucle comme illustré à la figure 1.3. L'intensité du champ
magnétique dépend de la surface de la boucle et de l'intensité du courant circulant dans le conducteur. Elle sera
directement proportionnelle au courant et inversement proportionnelle à la surface de la boucle.

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Sens du flux
du courant

Direction de
Direction de
flux de courant
champ magnétique

Figure 1.3 : Le champ magnétique formé par une boucle parcourue par un courant

Si le conducteur est enroulé de manière à avoir un ensemble de boucles (spires) jointes entre elles, on obtient un solénoïde
(bobine ou enroulement). La figure 1.4 montre les lignes de champ magnétique d'un solénoïde transportant un courant constant I.
Nous voyons que si les spires sont rapprochées, le champ magnétique résultant à l’intérieur du solénoïde devient assez uniforme.

Figure 1.4 : Le champ magnétique formé par une bobine transportant du courant

Dans ce cas, les champs magnétiques associés aux boucles individuelles se combinent de manière à générer un champ magnétique
puissant agissant à travers la bobine. Il s'agit essentiellement du principe des électroaimants où une source électrique est utilisée
pour fournir du courant à travers la bobine et ce courant crée alors un champ magnétique. Lorsque le courant cesse de circuler, le
champ magnétique disparaît.

3. Circuit magnétique

Un circuit magnétique est un chemin fermé dans lequel un champ magnétique, représenté par une ligne de force (de flux
magnétique), est confiné. Dans un électroaimant en forme d'anneau avec un petit entrefer, le champ ou le flux magnétique est
presque entièrement confiné au noyau métallique et à l'entrefer, qui forment ensemble le circuit magnétique. Toutes les machines
électriques sont constituées de circuits magnétiques, par exemple les transformateurs, les moteurs et les générateurs.

La force magnétomotrice (mmf) équivaut à un nombre de tours de fil transportant un courant électrique (l'unité est l'ampère­tour).

(Éq. 1.1)
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mmf NI H l
R circuit magnétique est sa capacité à s'opposer à la présence d'un flux magnétique. La
La réluctance () d'un
réluctance d'une partie donnée d'un circuit magnétique est proportionnelle à sa longueur et inversement
proportionnelle à sa section transversale et à une propriété magnétique du matériau donné (perméabilité).

l
R (Éq.1.2)
UN

Dans un circuit magnétique série, la réluctance totale est égale à la somme des réluctances individuelles
rencontrées autour du trajet de flux fermé. Dans un circuit magnétique, le flux magnétique est quantitativement
égal à la force magnétomotrice divisée par la réluctance.

mmf / R (Éq. 1.3)

Chapitre
Machines à courant continu

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Introduction

Une machine à courant continu est un dispositif de conversion d'énergie. Elle convertit l'énergie électrique en énergie mécanique lorsqu'elle

fonctionne comme un moteur et l'énergie mécanique en énergie électrique lorsqu'elle fonctionne comme un générateur.

C'est pourquoi on le connaît sous le nom de dispositif de conversion d'énergie électromécanique. Les générateurs à courant continu et les moteurs à

courant continu ont la même construction générale. Tout générateur à courant continu peut fonctionner comme un moteur à courant continu et vice­versa.

1. Construction de machines à courant continu

Ces pièces sont divisées en deux catégories, à savoir le circuit magnétique et le circuit électrique. Le circuit magnétique est constitué de la

culasse ou du cadre, du noyau d'armature et de l'entrefer. Le circuit électrique est constitué des enroulements d'armature, des enroulements de champ,

du commutateur et des balais. Le schéma donné à la page suivante représente les différentes pièces d'une machine bipolaire simple à courant continu.

Figure 2.1 : Pièces d'une machine à courant continu

Culasse ou cadre : Elle recouvre les parties internes de la machine. La culasse est constituée d'un matériau magnétique à faible réluctance comme le

fer et l'acier au silicium. Elle fait partie intégrante du stator et supporte le

système de champ en abritant les pôles magnétiques et les enroulements de champ.

Arbre : Il sert à transférer la puissance mécanique. Si la machine est utilisée comme moteur, la puissance mécanique est transférée du moteur à la

charge. Et si la machine est utilisée comme générateur, la puissance mécanique est transférée d'un moteur principal à la machine.

Noyau polaire et masse polaire (pôle magnétique) : les pôles magnétiques des machines à courant continu sont des structures fixées sur la paroi

intérieure de la culasse à l'aide de vis. La construction des pôles magnétiques comprend essentiellement deux parties, à savoir le noyau polaire et la

masse polaire empilés ensemble et fixés au cadre du stator.

Le noyau polaire est généralement un matériau solide laminé et fabriqué en acier. Il présente une petite section transversale
et sa fonction est de maintenir la pièce polaire au­dessus du châssis et de supporter les enroulements de champ. La pièce
polaire a une section transversale relativement plus grande et est étirée de manière à fournir un entrefer uniforme le long du
noyau d'armature et également à réduire les pertes magnétiques dues à la réluctance de l'entrefer et à assurer une bonne
distribution du flux dans la machine.

Enroulement de champ : Les enroulements de champ sont installés dans le noyau du pôle. Ils sont généralement constitués de matériaux à faible

résistivité comme le cuivre ou l'aluminium. Les enroulements de champ sont fabriqués de telle manière que lorsque le courant de champ le traverse,

des pôles adjacents ayant une polarité opposée sont produits. L'enroulement de champ forme un électroaimant qui produit un champ magnétique dans

lequel l'armature tourne.


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Interpoles : Ce sont des structures polaires généralement plus petites que les pôles principaux et qui sont placées entre les pôles
principaux. Ces enroulements des interpoles ont moins de tours car ils sont connectés en série avec les enroulements d'induit. Le but
principal de ces interpoles est de réduire la réaction d'induit, réduisant ainsi les étincelles aux contacts des balais.

Noyau d'induit : Le noyau d'induit est calé sur l'arbre de la machine et tourne dans le champ magnétique généré par les pôles principaux.
Il est constitué de tôles en fer doux fendues qui sont empilées pour former un noyau cylindrique. Le laminage du noyau a pour but de
réduire les pertes par courants de Foucault. Le noyau d'induit est pourvu à sa périphérie de fentes constituées du même matériau que
le noyau dans lesquelles l' enroulement d'induit sera réparti uniformément.

Enroulement d'induit : les fentes du noyau d'induit contiennent des conducteurs isolés qui sont connectés de manière appropriée. C'est
ce qu'on appelle l'enroulement d'induit. Il s'agit de l'enroulement dans lequel la FEM est induite.
Les conducteurs sont connectés en série afin d'augmenter la tension et en chemins parallèles afin d'augmenter le courant total
transporté.

La construction de l'enroulement d'induit d'une machine à courant continu peut être de deux types :

Enroulement par recouvrement : Dans ce cas, les connexions se chevauchent au fur et à mesure de l'enroulement jusqu'à ce que
le point de départ soit à nouveau atteint. Grâce à la connexion, le nombre total de conducteurs est réparti sur plusieurs chemins
parallèles correspondant au nombre de pôles de la machine.

Enroulement ondulé : dans ce type de connexion, l'enroulement se déplace comme une vague progressive. Les bobines qui
démarrent dans les fentes 1 et 2 progressent de manière ondulée. Grâce à cette connexion, le nombre total de conducteurs est
divisé en deux trajets parallèles.

(un) (b)
Figure 2.2 : (a) Vue développée d'un enroulement à recouvrement (b) Vue développée d'un enroulement ondulé

Les enroulements à recouvrement sont préférés pour les courants élevés et les faibles tensions (car il existe plusieurs chemins
parallèles, A = P) et les enroulements ondulés sont destinés aux hautes tensions et aux faibles courants car il n'y a que deux chemins parallèles
(A=2).

Commutateur : Le commutateur est monté sur l'arbre de la machine. Étant donné que les conducteurs d'armature sont

Le commutateur rotatif est utilisé pour relier le conducteur d'induit rotatif à un circuit externe fixe. Il permet de maintenir une polarité
unique entre les bornes du circuit d'induit. Le commutateur est constitué de segments de cuivre isolés les uns des autres et montés sur
l'arbre de la machine. Les connexions au commutateur dépendent du type d'enroulements d'induit.

Balais : Ce sont les structures placées sur le commutateur rotatif pour assurer les connexions électriques entre le commutateur rotatif
et le circuit de charge externe fixe. En fait, il s'agit d'un contact glissant sur le commutateur rotatif. Généralement, il est fabriqué en
carbone, ce qui permet d'obtenir une surface lisse au niveau des contacts afin de réduire les étincelles.

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Figure 2.3 : Contacts du commutateur et des balais

2. Classification des machines à courant continu

Les champs magnétiques des générateurs à courant continu sont généralement fournis par des électroaimants. Un courant
doit traverser l'électroaimant pour produire un champ magnétique. Pour fonctionner correctement, le champ magnétique doit toujours
être dans la même direction. Par conséquent, le courant traversant l'enroulement de champ doit être un courant continu. Ce courant est
appelé courant d'excitation de champ. Les machines à courant continu sont généralement classées en fonction de leur méthode
d'excitation de champ. Il existe ainsi deux grandes catégories de machines à courant continu :

Générateurs à courant continu à excitation séparée : dans les machines à courant continu à excitation séparée, l'enroulement de
champ est alimenté par une source d'alimentation séparée. Cela signifie que l'enroulement de champ est électriquement séparé
du circuit d'induit. Les générateurs à courant continu à excitation séparée ne sont pas couramment utilisés car ils sont relativement
coûteux en raison de la nécessité d'une source d'alimentation ou d'un circuit supplémentaire.

Auto­excité : Dans ce type, l'enroulement de champ et l'enroulement d'induit sont interconnectés de diverses manières pour obtenir
une large gamme de caractéristiques de performance (par exemple, enroulement de champ en série ou en parallèle avec
l'enroulement d'induit).

Dans les générateurs CC auto­excités, l'enroulement de champ est alimenté par le courant produit par eux­mêmes.
Une petite quantité de flux est toujours présente dans les pôles en raison du magnétisme résiduel. Ainsi, au début, le courant induit dans
les conducteurs d'induit est uniquement dû au magnétisme résiduel. Le flux augmente progressivement à mesure que le courant induit
commence à circuler dans l'enroulement de champ.

Les machines à courant continu auto­excitées peuvent être classées comme suit :

Enroulement en série : ici, l'enroulement de champ est connecté en série avec l'enroulement d'induit. Par conséquent, l'enroulement
de champ transporte l'intégralité du courant de charge (courant d'induit).

Bobinage shunt : ici, l'enroulement de champ est connecté en parallèle avec l'enroulement d'induit. Par conséquent, la pleine
tension est appliquée aux bornes de l'enroulement de champ.

Enroulement composé : Ici, il y a deux jeux d'enroulements de champ. L'un est connecté en série et l'autre
l'autre est connecté en parallèle avec l'enroulement d'induit. On distingue :

Shunt court – l'enroulement de champ est connecté en parallèle uniquement avec l'enroulement d'induit
Shunt long – l'enroulement de champ est connecté en parallèle avec la combinaison de l'enroulement de champ série et de
l'enroulement d'induit

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Machines à courant continu

générateurs

Auto­excité
Excité séparément
+

+
Série enroulée Plaie de dérivation Plaie ouverte

­ + +
­ + +

­ ­
­ ­

Shunt long Shunt court


+ +

+ +

­ ­

­ ­

Figure 2.4 : Classification des machines à courant continu

La force électromotrice induite dans le circuit d'induit est la tension interne générée par le générateur. Mais sa
valeur peut être différente de la tension de sortie (tension aux bornes). Les enroulements d'induit et de champ
étant constitués de conducteurs, ils présentent une certaine résistance au passage du courant. Ce phénomène
est pris en compte en considérant que chacun de ces circuits électriques possède une résistance spécifique.
La résistance d'induit est notée Ra et celle du champ Rf. La figure 2.5 présente une illustration des circuits
équivalents correspondants.
Champ Armature

+ +

Soleil
+
X X +
Rf

­
ET

(un) (b)
­ ­
Figure 2.5 : Circuits équivalents
(a) Circuit de champ (b) Circuit d'induit

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3. Générateurs à courant continu

Les générateurs à courant continu ne sont plus aussi courants qu'auparavant, car le courant continu, lorsqu'il est nécessaire, est

principalement produit par des redresseurs électroniques. Ces redresseurs peuvent convertir le courant d'un système à courant alternatif en courant

continu sans utiliser de pièces mobiles. Néanmoins, une compréhension du générateur à courant continu est importante car elle représente une

introduction logique au comportement des moteurs à courant continu.

3.1. Théorie de fonctionnement

Un générateur à courant continu produit un mouvement relatif entre un ensemble de conducteurs et un champ magnétique. Ensuite, la force

électromotrice totale induite dans les conducteurs est transmise à la charge. La tension générée dans tout générateur à courant continu est par nature

alternative et ne devient continue qu'après avoir été redressée par le commutateur. Ainsi, pour mieux comprendre le processus de génération de

tension continue, nous allons introduire le principe du générateur à courant alternatif.

3.1.1. Générateur de courant alternatif élémentaire

Considérons la figure 2.6 représentant un générateur de courant alternatif élémentaire composé d' une bobine qui

tourne à une vitesse déterminée entre les pôles Nord et Sud d'un aimant permanent :

Figure 2.6 : Générateur de courant alternatif élémentaire

La rotation est due à une force motrice externe (moteur principal). La bobine est reliée à deux bagues collectrices montées sur l'arbre. Les bagues

collectrices sont reliées à une charge externe au moyen de deux balais fixes x et y. Tant que la boucle est immobile (pas de mouvement relatif), le

champ magnétique n'a aucun effet.

Si nous faisons tourner la boucle, celle­ci traverse le champ magnétique et une force électromotrice (tension) est induite dans la boucle. Lorsque la

bobine tourne, une tension est induite entre ses bornes A et D. Cette tension apparaît entre les balais et, par conséquent, aux bornes de la charge. La

tension est générée parce que les conducteurs de la bobine coupent le flux produit par les pôles Nord et Sud de l'aimant.

Figure 2.7 : Tension induite d'un générateur de courant alternatif en fonction de l'angle

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La tension induite est maximale lorsque la bobine est en position horizontale comme indiqué sur la figure 2.6.

Lorsque la bobine est en position verticale, la tension induite à ces moments est nulle. Il est important de noter que la polarité change à

chaque fois que la bobine fait un demi­tour. Selon la forme des pôles magnétiques, la tension générée est sinusoïdale. La figure 2.7 représente

la tension induite en fonction de l'angle de rotation mécanique. En connaissant la vitesse de rotation du moteur principal, il est également

possible de représenter la FEM induite en fonction du temps.

3.1.2. Générateur de courant continu élémentaire

Si les balais pouvaient être commutés d'une bague collectrice à l'autre à chaque fois que la polarité était sur le point de changer,

nous obtiendrions une tension de polarité constante aux bornes de la charge. Le balai x serait toujours positif et le balai y négatif. Nous

pouvons obtenir ce résultat en utilisant un commutateur.

Figure 2.8 : Générateur CC élémentaire

Le commutateur d'une machine à courant continu élémentaire est constitué d'une bague collectrice coupée en deux, chaque segment étant

isolé de l'autre ainsi que de l'arbre. Un segment est connecté à l'extrémité de la bobine A et l'autre à l'extrémité de la bobine D. Le commutateur

tourne avec la bobine et la tension entre les segments est captée par deux balais fixes x et y. La tension entre les balais pulse mais ne change

jamais de polarité (voir la figure 2.9). La tension alternative dans la bobine est redressée par le commutateur, qui agit comme un redresseur

mécanique. En raison de la polarité constante entre les balais, le courant dans la charge externe circule toujours dans la même direction

Il est important de noter que, lorsque les balais passent d'un segment à l'autre, il y a un moment où les balais entrent en contact

avec les deux segments en même temps. La tension induite à ce point est nulle. Le point correspondant est appelé plan neutre.

Figure 2.9 : Action du commutateur dans un générateur à courant continu

Les générateurs CA et CC élémentaires sont essentiellement construits de la même manière. Dans les deux cas, une bobine tourne entre les

pôles d'un aimant et une tension alternative est induite dans la bobine. Les machines ne diffèrent que par

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la façon dont les bobines sont connectées au circuit externe : les générateurs à courant alternatif transportent des bagues collectrices tandis que les

générateurs à courant continu nécessitent un commutateur.

3.1.3. Générateur de courant continu réel

Nous pouvons améliorer la tension pulsatoire du générateur CC élémentaire en utilisant plus d'une bobine et un nombre
correspondant de segments de commutateur. Dans le cas d'un générateur CC ayant 4 bobines et 4 segments de commutateur, la
forme d'onde de la tension induite est donnée dans la figure 2.10.

Figure 2.10 : Tension induite en fonction de l'angle (armature à 4 bobines)

Avec cette configuration, la tension continue à pulser mais ne tombe jamais à zéro. Elle est beaucoup plus proche d'une
tension continue stable. En augmentant le nombre de bobines et de segments, on peut obtenir une tension continue très régulière.

3.2. La tension induite

La force électromotrice est induite dans un conducteur placé sur l'armature selon la loi de Faraday sur l'induction électromagnétique.
La valeur moyenne de la force électromotrice induite dans chaque conducteur est :

d
e le taux de coupe du flux
dt

En un tour, le conducteur va couper le flux total produit par tous les pôles (p) : p (en Wb) tandis que le temps nécessaire

pour un tour complet est : 60/N (avec la vitesse N en tr/min). Ainsi, la FEM induite dans un conducteur est :

et
p N
60
Les conducteurs d'un chemin parallèle sont connectés en série et la force électromotrice est toujours la même sur tous les chemins
parallèles. Ainsi, le nombre de conducteurs toujours en série est égal à Z/A.

Ainsi, la force électromotrice totale induite peut être exprimée comme suit : ET0
pZN
60UN
Où:

p = nombre de pôles ; A = nombre de chemins parallèles dans l'armature

E0 = tension entre les balais [V] ; Z = nombre total de conducteurs sur l'armature
N = vitesse de rotation [r/min] ; Ф = flux par pôle [Wb]
A = 2 pour l'enroulement ondulé et
A = p pour enroulement par tour

Il est important de noter que l'armature d'un générateur à courant continu comporte de nombreuses bobines, chaque bobine pouvant
avoir plusieurs spires et une spire étant composée de deux conducteurs. Pour un générateur à courant continu donné, P, Z et A sont
constants et la FEM induite peut être simplement réduite comme suit :

E0 KN
Où : K est une constante dépendant uniquement de la construction de la machine.
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L'amplitude de la FEM induite dépend donc de l'intensité du champ et de la vitesse à laquelle les lignes de flux sont coupées.
Plus le champ est fort ou plus les lignes de flux coupées sont nombreuses pendant une période donnée, plus la FEM induite est importante.

3.3. La réaction d'armature (AR)

En l'absence de courant dans l'induit, le flux dans la machine est établi par le courant de champ. Cependant, lorsque le
générateur est connecté à une charge, le courant circulant dans les bobines d'induit crée également un flux magnétique puissant qui
déforme et affaiblit le flux provenant des pôles magnétiques. Par conséquent, la distribution de flux d'origine dans la machine en raison du

courant de champ est perturbée. Cet effet est appelé réaction d'induit. Les principales conséquences de la réaction d'induit sont le décalage
du plan neutre et l'affaiblissement du flux principal. Pour contrer l'effet de la réaction d'induit, nous plaçons un ensemble de pôles de
commutation (interpôles) entre les pôles principaux. Ces pôles portent des enroulements qui sont connectés en série avec les enroulements
d'induit. Le nombre de tours sur les enroulements est conçu de telle manière que les pôles développent une force magnétomotrice égale

et opposée à la force magnétomotrice de l'induit.

3.4. Équations des générateurs à courant continu

3.4.1. Générateur de courant continu à excitation séparée

+
Si Il je

Champ Armature

Charger
Vf Vermont

Rf
Oh

(E, Ra) Force motrice

Figure 2.10 : Générateur CC à excitation séparée

Dans ce cas, l'enroulement de champ est alimenté séparément, de sorte que le courant de champ dépend uniquement de la tension d'alimentation Vf et

de la résistance de l'enroulement de champ Rf.


Vf
Je
f
Rf
Du côté de l'armature, on voit qu'il alimente une charge. La charge consomme un courant IL sous une tension aux bornes VT. On a :

JeL Jeun

L'équation de tension d'un générateur CC à excitation séparée est donnée par :

E V  IR  V b
T aa
avec Vb aRb
Je

E est la force électromotrice induite, VT est la tension aux bornes, Ia est le courant d'armature, Ra est la résistance d'armature.

Rb est la résistance du contact balai­commutateur qui dépend du type de matériau utilisé pour les balais. Vb est la chute de tension dans le contact balai­

commutateur. Vb est négligeable par rapport aux autres tensions (car Rb est très faible)

Caractéristiques en circuit ouvert (magnétisation)

Cette caractéristique est le graphique de la tension à vide générée E par rapport au courant de champ If, lorsque la vitesse du générateur
est maintenue constante. Comme elle est tracée à vide avec les bornes de sortie ouvertes, cette courbe est également appelée
caractéristique à vide ou caractéristique en circuit ouvert. Lorsqu'un 15 excité séparément
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Le générateur à courant continu fonctionne à vide (circuit d'induit ouvert), une modification du courant d'excitation provoque
une modification correspondante de la tension induite.

E I comme f Je
f
Par conséquent, la FEM induite augmente proportionnellement à l'augmentation de If . Mais après une certaine valeur de If

Le noyau magnétique se sature et le flux produit reste constant. L'effet de cette saturation sur les caractéristiques est que la
tension générée restera constante même si If continue à augmenter.
Il est important de rappeler que la force électromotrice induite dépend également de la vitesse de rotation.
Et N
Ainsi, si l'on trace les courbes de magnétisation pour différentes valeurs de la vitesse, on obtient une famille de caractéristiques
toutes parallèles. Au fur et à mesure que la vitesse augmente, la caractéristique correspondante se déplace vers le haut. La
zone de saturation correspond donc à une tension générée plus élevée.

Figure 2.11 : Caractéristiques en circuit ouvert d'un générateur CC à excitation séparée

Caractéristiques de charge

On peut distinguer :
­ Caractéristiques externes (VT vs. IL) : C'est le graphique de la tension aux bornes VT en fonction du courant de charge
IL tout en maintenant la vitesse de rotation constante.
­ Caractéristiques internes (E vs. Ia) : C'est le graphique de la force électromotrice induite E générée en fonction du
courant d'induit Ia tout en maintenant la vitesse de rotation constante.

Soit Eo la tension nominale de charge qui chute à E en raison de la réaction d'armature sur la charge et chute ensuite à VT en
raison de la chute de résistance d'armature IaRa sur la charge.

Figure 12 : caractéristiques de charge d'un générateur CC à excitation séparée

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Le graphique de VT en fonction du courant de charge IL est appelé caractéristiques externes tandis que le graphique de E en
fonction du courant de charge est appelé caractéristiques internes. Celles­ci sont présentées sur la Figure 12 pour un générateur
CC à excitation séparée. Les graphiques sont tracés pour une valeur constante du courant de champ. La FEM induite dépend
totalement du flux (le courant de champ If). En pratique, les deux caractéristiques peuvent être tracées en utilisant les données du
même test ou de la même manipulation.

3.4.2. Générateur CC à enroulement shunt

Un générateur à excitation shunt est une machine dont l'enroulement de champ est connecté en parallèle avec les bornes de
l'induit, de sorte que le générateur peut être auto­excité.

Il Emploi LE

Armature
Champ

Charger
Oh
RSE Rsh Vermont

(E, Ra)
Force motrice

Figure 2.14 : Générateur shunt CC

Il est important de noter que la tension aux bornes de l'armature et de l'enroulement de champ est la même.
A partir du schéma, nous pouvons écrire : Jeun JeL  Je ch.

La tension aux bornes de la charge (la tension aux bornes) VT est la même aux bornes de l'induit et de l'enroulement de champ
puisqu'ils sont tous en parallèle. Nous avons :
VT V ch. Je sh Rsh
La FEM induite interne doit surmonter la chute de tension dans la résistance de l'armature et le contact balais­commutateur avant
d'alimenter la charge .

Ceci est : E V  IR  V b
T aa
Vb aRb
Je

En général, la chute de contact de la brosse peut être négligée.

3.4.3. Générateur CC à enroulement série

Lorsque l'enroulement de champ est connecté en série avec l'enroulement d'induit tout en alimentant la charge, le générateur est
dit en série. Dans ce cas, la résistance de l'enroulement de champ Rse est très faible et le nombre de spires de fil à section
épaisse est naturellement inférieur.

Rse Champ

Alors que
LE

Il
Tout

Armature
Charger

Oh
Vermont

(E, Ra)
Force motrice

Figure 2.16 : Générateur série CC

D'après le schéma, on peut voir que l'armature, le champ et la charge sont tous en série et par conséquent transportent le même
courant. Ainsi : Je un
Je
avec
JeL

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Pour l'équation de tension, en plus de la chute de la résistance d'armature IaRa et de la chute de balai Vb, la FEM interne générée E
doit également surmonter la chute de tension dans l'enroulement de champ série IseRse .
E V T IR  IR
aa
 V avecse V
se
I b b aRb
Mais puisque Ia=Ise, cela implique que :
E V I
T un
 
Ra Rse Vb

3.4.5. Générateur de courant continu composé

Un générateur composé est constitué de deux enroulements de champ : l'enroulement de champ série et l'enroulement de champ
shunt. En fonction de leur connexion, on distingue un composé shunt long et un composé shunt court.

Générateur CC composé à shunt long

Dans ce type de générateur, le champ shunt est connecté à travers la combinaison série du champ série et de l'induit. Son circuit
équivalent est donné par :

Rse Champ de la série

Alors que LE

Il Emploi
Tout

Armature

Charger
Champ de dérivation
Oh RSE
Rsh Vermont

(E, Ra)

Force motrice

Figure 2.18 : Générateur CC composé à shunt long

A partir du schéma, nous pouvons écrire : Jeun


Je et Je
avec
Je  Je un ch. L

VT
La tension aux bornes de l'enroulement de champ shunt est VT. Par conséquent : Je
ch.
Rch.
L'équation de tension dans ce cas est : E V T IR  I  aa cul Vb

Générateur CC composé à shunt court

Dans les générateurs CC à shunt court, l'enroulement de champ shunt est connecté uniquement à travers l'armature, à l'exclusion de
l'enroulement de champ série, comme indiqué sur la Figure 2.18.

Rse Champ de la série

Alors que
LE

Il Emploi

Tout
Armature
Champ de dérivation
Charger

Oh RSE Vermont

Rsh

(E, Ra)

Force motrice

Figure 2.19 : Générateur CC composé à shunt court

A partir du schéma, nous pouvons écrire : Je Je  Je et moi je Ainsi: Jeun JeL  Je


un avec ch. avec L ch.

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La tension aux bornes du champ shunt est égale à la tension de l'enroulement d'induit aRa E  Je

Ainsi:
EIR 
aa
jech.
Rch.
L'équation de tension est donnée par : E V  TIR  I  aa seRse Vb . Mais, puisque : Je
avec
JeL ,

Cela implique : E T aa LRse Vb


V  IR  I 

En négligeant la chute du pinceau Vb, nous pouvons écrire : E  IR VI


aa T LRse

Ainsi: jech.
VIR
T 
L se

Rch.
3.5. Pertes internes et efficacité

Comme nous le savons, l'énergie ne peut être ni créée ni détruite, elle peut seulement être transformée. Dans un générateur
à courant continu, l'énergie mécanique est convertie en énergie électrique. Au cours de ce processus, la puissance électrique totale
d'entrée n'est pas transformée en énergie mécanique. Une partie de la puissance d'entrée est gaspillée sous diverses formes. Ces
pertes entraînent une augmentation de la température de la machine et réduisent son efficacité.
Dans un générateur à courant continu, il existe quatre grandes catégories de pertes d’énergie.

3.5.1. Pertes de cuivre


La perte de cuivre est la puissance perdue sous forme de chaleur dans les enroulements ; elle est causée par le flux de courant à
travers les bobines de l'armature ou du champ. Cette perte varie directement avec le carré du courant dans le circuit d'armature ou de
champ et leurs résistances respectives.

2
Pertes de cuivre d'induit PI un Ra Pertes de cuivre sur le terrain P je
2
Avec ,un ,f
Avec f Rf

Pertes dues aux chutes de brosses P Avec,b IR 2


à un
I aVb

Les pertes par chute de balais sont généralement incluses dans les pertes de cuivre de l'induit. Dans ce cas, la résistance
totale du circuit d'induit est censée être la somme de la résistance de l'enroulement d'induit et de la résistance du contact coulissant
balai­collecteur.

3.5.2. Pertes de fer ou de noyau

Ces phénomènes sont dus aux courants de Foucault et à l'hystérésis. Lorsque l'armature tourne dans le champ, elle coupe les lignes
de flux. Le noyau de l'armature étant constitué d'un matériau ferromagnétique, une force électromotrice est induite dans le noyau de
l'armature, ce qui provoque la circulation de petits courants (appelés courants de Foucault).

3.5.3. Pertes mécaniques

Les pertes mécaniques sont causées par le frottement des roulements, le frottement des balais sur le collecteur ou le frottement de l'air.
(appelé enroulement), qui est causé par la turbulence de l'air due à la rotation de l'armature. Un entretien minutieux peut
être important pour réduire le frottement des roulements au minimum. Des roulements propres et une lubrification
appropriée sont essentiels pour réduire le frottement des roulements. Le frottement des balais est réduit en assurant un
entretien correct des balais.

3.5.4. Pertes de charge parasite


Il existe d'autres pertes que celles qui ont été évoquées ci­dessus. Ces pertes

sont appelées pertes par charge parasite. Ces pertes diverses sont dues au courant de court­circuit dans la bobine en cours de
commutation, à la distorsion du flux due à l'induit et à de nombreuses autres raisons difficiles à quantifier. Cependant, elles sont
considérées comme 1 % de la puissance de sortie totale de la charge ou négligées.

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3.5.5. Flux de puissance dans un générateur à courant continu

Le diagramme suivant est une illustration de l'équilibre de puissance dans un générateur CC excité séparément :
ARMATURE

Pu
Pem Pé
Pabs

PCu,b
PCu,a
PFE
P­Tray
PMEC

CHAMP

Champ
Pf magnétique

PCu,f
Figure 2.20 : Flux de puissance dans un générateur à courant continu

Pabs : Puissance mécanique absorbée développée sur l'arbre par le moteur principal
Pmec : Pertes mécaniques (Pertes par frottement + pertes par vent)

Pstray : Pertes par errance

PFe : Pertes fer ou noyau (Pertes par courants de Foucault + Pertes par hystérésis)

Pem : Puissance électromécanique développée par l'induit


Sur : Puissance électrique de sortie de l'armature
PCu,a : Pertes cuivre induites

PCu,b : Pertes par chute de balai


Pu : Puissance électrique utile
Pf : Puissance délivrée au circuit de champ
PCu,f : Pertes de cuivre sur le terrain

La puissance électrique développée par l'induit est égale à la puissance électromécanique délivrée
par l'arbre : Pem Pe T NONun


La puissance de sortie est égale à :
Pu Pe  PCu,a  PCu,b

En terme de variable du circuit d'induit on peut écrire : P


dans
P  IR  VI
et
 2
aa ba

Où : Vb=0,5 pour les balais en graphite métallique, Vb=2 pour les balais en graphite électrolytique et en graphite. S'il n'y a
aucune indication sur le matériau des balais, nous supposerons qu'il n'y a pas de pertes par chute de balais dans la machine

 
à courant continu correspondante.

Du côté mécanique du générateur, nous avons : Pem Pa  Pmec  PStray  PFe

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3.6. Efficacité
Le rendement est simplement défini comme le rapport entre la puissance de sortie (puissance électrique utile) et la puissance
d'entrée (puissance mécanique absorbée). Il est important de noter que les puissances doivent avoir la même unité (Watt ou
cheval­vapeur).
P P
dehors
100 ou dehors
100
%
P dans
%
PP
dehors
 pertes

Où: η% = efficacité du générateur [%] ; Pout = puissance de sortie [W ou hp]


Pin = puissance d'entrée [W ou hp]
Plosses = pertes totales [W ou hp]
Pour un générateur CC : Pout Pu UI un

Où: U = tension aux bornes [V] ; Il = courant d'induit (courant de charge) [A]
Le moteur principal produit une puissance mécanique : Pin Pa T
Où: T = Couple mécanique délivré par le moteur principal [Nm]
Ω = vitesse angulaire du moteur principal [rad/sec]

4. Moteurs à courant continu

En mode moteur, la puissance électrique d'entrée est convertie en puissance mécanique. Le processus de conversion d'énergie
est exactement le contraire de celui impliqué dans un générateur à courant continu. Si l'armature est connectée à une alimentation à
courant continu, le moteur développera un couple mécanique. En fait, les machines à courant continu sont principalement utilisées comme

moteurs. Les moteurs à courant continu peuvent fournir une large gamme de contrôle précis de la vitesse et du couple.

4.1. Théorie de fonctionnement

Considérons le dispositif de base présenté dans la figure 3.2. Il est constitué d'une boucle comportant deux conducteurs
parcourus par un courant dans le champ magnétique.

Figure 3.2 : Action motrice

Lorsque les deux extrémités de la boucle sont connectées à une source de tension continue, le courant la traverse. Une
force est exercée sur la boucle en raison de l'interaction du champ magnétique et du courant électrique. Les forces
exercées de chaque côté de la bobine sont telles que la boucle commence à tourner. La connexion avec la source de
courant continu externe est réalisée à l'aide d'un commutateur. Dans un moteur à courant continu réel, plusieurs boucles
ou bobines de ce type sont enroulées sur le rotor (armature), qui subissent toutes une force, entraînant une rotation. Plus
le courant dans le fil est élevé, ou plus le champ magnétique est important, plus le fil se déplace rapidement en raison de
la force créée.

4.2. La force contre­électromotrice (Eb)

Au moment même où ce couple est produit, les conducteurs se déplacent dans un champ magnétique.
Le mouvement relatif du conducteur dans le champ magnétique provoque l'induction d'une force électromotrice.
Cette tension s'oppose à la tension qui provoque le passage du courant dans le conducteur et est appelée force
contre­électromotrice (CEMF) ou contre­EMF.
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La valeur du courant qui traverse l'armature dépend de la différence entre la tension appliquée et cette
force électromotrice. Étant donné que la force électromotrice est générée par l'action de l'armature coupant les
lignes de force, sa valeur dépend de l'intensité du champ et de la vitesse de l'armature.
PNZ PZ PZ
Moi nkn avec k
et et

60UN UN UN

Où ke est une constante liée à la géométrie et aux propriétés magnétiques du moteur, N est la vitesse
de rotation en tr/min (tr/min) et n la vitesse de rotation en tr/s. La puissance correspondante appelée
puissance électromécanique est donnée par :
P dans
EIba
4.3. Couple et puissance
Le couple est également défini comme la force (force de rotation ou de torsion) qui tend à produire et à
maintenir une rotation. La fonction du couple dans un moteur est de fournir la puissance de sortie mécanique
qui entraînera la charge. Fondamentalement, le couple est développé dans l'armature et transmis à la
charge par l'arbre. Considérons une roue tournant à une vitesse N (en tr/min) sous l'action d'une force F (en N).

F
2 N
La vitesse angulaire de la roue est (en rad/sec)
60
Ainsi, le travail effectué en un tour est : W F distance parcourue en un tour
Ainsi : W F 2 r (en Joules)
DANS

La puissance développée : t P où trev (en sec) est le temps nécessaire pour un tour
tour

F 2 F 2 2 N
Ainsi: P F .
t tour 60 60
N
2 N
Et enfin : PT T (en watts)
60
Où : T est le couple (en Nm) et ω est la vitesse angulaire (en rad/sec)
Dans le paragraphe précédent, il est mentionné que la puissance développée par l'armature est : P EI un ba

Cette puissance (électrique) doit être convertie en un mouvement de rotation (puissance mécanique).
2N PNZ
Nous avons donc :
Pa Pem Eb Ia T , Sachant que Moi
60 60UN
1 PZk PZ k
Cela implique : T jeun
et
Je k I ta avec k et k t
et

2 2 2
dans un et
UN UN

Enfin, l’équation du couple développé dans un moteur à courant continu peut être exprimée comme :
T
dans
K je un

Où Φ est le flux/pôle, kt est une constante dépendant de la construction de la machine et Ia est le courant
circulant dans l'enroulement d'induit.

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Il est impossible de transmettre à la charge la totalité de la puissance développée par l'induit en raison des pertes mécaniques.
Le couple nécessaire pour surmonter ces pertes est noté Tmec. Le couple disponible sur l'arbre du moteur est appelé couple axial (ou
utile) Tu.

Arbre

N
Armature
Vermont CHARGER
Il a
Obscurité Ma

Nous avons donc : Tu Tem Tmec

Comme la vitesse de rotation du moteur reste la même tout le long de l'arbre, le produit du couple utile (de sortie) et de la vitesse
angulaire est appelé puissance utile (ou puissance de sortie).

Pu Pout Tu
4.4. Démarrage du moteur à courant continu

Considérons une machine à courant continu dans laquelle l'armature, initialement au repos, est reliée à une source de
courant continu VT au moyen d'un interrupteur. Le circuit d'armature a une résistance totale égale à Ra et le champ magnétique est
créé par un ensemble d'aimants permanents. Dès que l'interrupteur est fermé, un courant important circule dans l'armature car sa
résistance est très faible. Les conducteurs individuels de l'armature sont immédiatement soumis à une force car ils sont immergés dans
le champ magnétique créé par des aimants permanents.
Ces forces s'additionnent pour produire un couple puissant, provoquant la rotation de l'armature.

D'autre part, dès que l'armature commence à tourner, un second phénomène se produit : l'augmentation de la force contre­
électromotrice. Une tension est induite dans les conducteurs de l'armature lorsqu'ils coupent un champ magnétique.
Sachant que la CEMF agit contre la tension aux bornes, la tension nette dans le circuit d'induit sera égale à VT – Eb .

Le courant d’induit résultant ne sera limité que par la résistance de l’induit.


Et ainsi:

VE
T

b
jeun
R un

Lorsque le moteur est au repos, la force contre­électromotrice est égale à zéro (Eb=0) et donc le courant de démarrage est :
VT
,
Je commence
R un

Ce courant peut être 20 ou 30 fois supérieur au courant nominal à pleine charge du moteur. Mais à mesure que la vitesse augmente,
la force contre­électromotrice augmente également et le courant diminue progressivement. Ce processus se poursuit jusqu'à ce que le
moteur atteigne une vitesse de fonctionnement constante.

À vide, cette vitesse produit une force contre­électromotrice légèrement inférieure à la tension aux bornes, de manière à
permettre à un très faible courant de circuler dans le circuit d'induit. Ce courant est juste suffisant pour produire un couple qui
s'équilibrera avec le couple dû aux pertes mécaniques et aux pertes de fer.

4.5. Fonctionnement à vide des moteurs à courant continu

A vide, le couple de charge est nul. La machine fonctionne à une certaine vitesse N0 appelée vitesse à vide. Cela
correspond à un courant appelé courant à vide Ia0 dans le circuit d'induit.

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VE
T

b0
jeun 0
Run

Avec Eb0 la force contre­électromotrice correspondant à la vitesse à vide. Comme le couple d'induit dans un moteur à courant

continu est directement proportionnel au flux et au courant d'induit, nous aurons un certain couple développé exactement égal au

couple perdu. Ainsi, à vide, la puissance absorbée surmonte le fer et le


pertes mécaniques.

4.6. Caractéristiques des moteurs à courant continu

En général, trois courbes caractéristiques sont considérées comme importantes pour les moteurs à courant continu :
• Couple par rapport au courant d'induit (T par rapport à Ia)

• Vitesse par rapport au courant d'induit et (N par rapport à Ia)

• Vitesse vs. couple (N vs. T)

Ces caractéristiques sont déterminées en gardant à l’esprit les deux relations suivantes.
Ta ∞ Ia et N ∞ Eb/
4.6.1. Moteur à courant continu à enroulement shunt

Le moteur à courant continu à enroulement shunt fait partie de la catégorie des moteurs à courant continu auto­excités.
Dans ce cas, l'enroulement de champ est connecté en parallèle avec l'enroulement d'induit. Pour cette raison, les deux sont exposés
à la même tension d'alimentation.

+
je Emploi Il

Champ
Armature
Vermont
Rsh
Oh

(Mib, Ra) Charge mécanique

Lorsque la tension électrique est fournie au moteur à courant continu shunt, en raison de la résistance élevée de l'enroulement shunt
(champ), il consomme très peu de courant. Mais le nombre plus élevé de tours de l'enroulement shunt contribue à générer un champ
magnétique puissant. L'armature consomme beaucoup de courant en raison de sa très faible résistance, générant ainsi également
un champ magnétique puissant. Le moteur commence à tourner lorsque le champ magnétique de l'armature et de l'enroulement
shunt interagissent. À mesure que les champs magnétiques deviennent plus forts, le couple de rotation augmente, ce qui entraîne
une augmentation de la vitesse.

Considérons maintenant la tension et le courant fournis par la borne électrique au moteur, respectivement donnés par VT
et I. Ce courant d'alimentation est divisé en 2 parties. Ia, circulant à travers l' enroulement d'induit de la résistance Ra et Ish circulent
à travers l'enroulement de champ de la résistance Rsh. La tension aux bornes des deux enroulements reste la même.

VE  VT
À partir de là, nous pouvons écrire : Je Je  Je Où: jeun
T b
et moi ch.
R Rch.
un ch.

un

4.6.2. Moteur à courant continu à enroulement série

Un moteur à courant continu à enroulement série fait partie de la catégorie des moteurs à courant continu auto­excités et doit son
nom au fait que l'enroulement de champ est connecté en série à l'enroulement d'induit. Ainsi, l'enroulement de champ est exposé à
l'intégralité du courant d'induit, contrairement au cas d'un moteur shunt comme illustré ci­dessous.

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Champ

+
je Rse Il

Armature
Vermont (Mib, Ra)
Oh

Charge mécanique

Lorsque le moteur est alimenté, un courant élevé traverse toute la machine en raison des résistances du champ et du circuit d'induit. Dans

l'enroulement de champ, la quantité élevée de courant produira un champ magnétique puissant. Étant donné que le couple produit est

proportionnel au champ magnétique et au courant, le couple résultant sera doublement élevé.

L'ensemble du courant d'alimentation circule à la fois dans l'armature et dans le conducteur de champ.
On peut écrire : Je Je Je
un avec


Ou:
VEIRIR
T b

 
aa se se

Taux de rentabilité économique (TRE)


b aa avec

Comme on peut le voir à partir des équations, le flux est directement proportionnel au courant d'induit (Ise=Ia) et la vitesse est inversement

proportionnelle à Ia. Par conséquent, lorsque le courant d'induit est très faible, la vitesse devient dangereusement élevée. C'est pourquoi un

moteur série ne doit jamais être démarré sans une certaine charge mécanique.

ÉVIRI  
N b
T un se aRa
À partir de l'équation de vitesse, nous pouvons écrire :

Sachant que le flux est maintenant proportionnel au courant d'induit on a :


VIRIR
 
N T voir aa

je
un

Étant donné que Rse et Ra sont très faibles, l’effet du changement du dénominateur remplace le changement du numérateur lorsque Ia varie.

2 1
Dans le cas des moteurs à courant continu bobinés en série, nous avons : T Je et un
N
jeun

1
On peut donc écrire :
N
T

Les caractéristiques montrent que lorsque la vitesse est élevée, le couple est faible et vice versa. Ce type de moteur peut produire un couple

élevé pour une faible quantité de courant d'induit. Par conséquent, les moteurs série conviennent aux applications qui nécessitent un couple

de démarrage élevé et ne doivent jamais être démarrés avec des charges légères ou sans charge.

4.6.3. Moteur à courant continu à excitation séparée

En général, dans les autres moteurs à courant continu, l'enroulement de champ et l'enroulement d'induit sont tous deux alimentés par une

seule source. Mais, dans les moteurs à courant continu à excitation séparée, des alimentations séparées sont fournies pour le circuit de champ
et le circuit d'induit, comme indiqué ci­dessous :

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+
Si Il

Champ Armature
Vf
Vermont

Rf
Oh

(Mib, Ra) Charge mécanique

La source de tension de l'induit peut être variable, mais une tension continue constante indépendante est utilisée pour alimenter la
bobine de champ. Ces bobines sont donc isolées électriquement les unes des autres. Dans un moteur à excitation séparée, l'induit
et l'enroulement de champ se trouvent dans deux circuits distincts :

La force contre­électromotrice développée est : E b V I T a Ra ,

Où VT est la tension d'alimentation, Ia le courant d'induit et Ra est la résistance d'induit.


La puissance absorbée est divisée en deux parties :

Puissance absorbée par l'induit tirée de l'alimentation principale : P un


VI T a
2
Puissance absorbée par le champ tirée de l'alimentation du champ : PVII
ffff Rf
La puissance mécanique développée par le moteur est : Pm = Pa – Pertes de puissance dans l'induit

Dans les moteurs à courant continu à enroulement shunt et les moteurs à courant continu à excitation séparée, le champ est alimenté par

une tension constante, de sorte que le courant de champ est constant. Par conséquent, ces deux moteurs ont des caractéristiques de
vitesse par rapport au courant d'induit, de couple par rapport au courant d'induit et de vitesse par rapport au couple similaires .

4.6.4. Moteur à courant continu à enroulements composés

Les moteurs à courant continu composés ont à la fois des enroulements en série et en shunt. De par leur construction,
nous pouvons distinguer le shunt court et le shunt long. Ces deux moteurs peuvent être classés en deux autres types. Si les
enroulements en série et en shunt sont connectés de telle sorte que le flux série soit dans la même direction que le flux shunt,
alors le moteur est dit cumulativement composé. Et si le flux série est opposé au flux shunt
direction du flux shunt, alors le moteur est dit différentiellement composé.

Moteur à courant continu à shunt long

Dans cette configuration, le champ shunt est connecté en parallèle avec la combinaison de l'armature et du champ série comme
indiqué dans la figure ci­dessous :

+ Il
je Alors que

Rsh Rse (Mib, Ra)


Emploi
Armature

Vermont shunter série

enroulements enroulements Oh

Charge mécanique

Le courant absorbé est : Je Je  Je


ch. avec

Mais Je
avec
Je un
Ainsi: Je Je  Je
ch. un

VT
Je V E  IR  I

 
Avec ch. Et T b aa seRse
Rch.
Mais comme Je avec
Je un
VT E  Je
b
 vers Ra Rse
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Moteur à courant continu à shunt court

Ici, le champ shunt est connecté en parallèle avec l'armature et le champ série est connecté en série avec la combinaison du champ
shunt et de l'armature comme indiqué sur la figure ci­dessous :

Rse

+ série Il
je Alors que

Rsh
enroulements (Mib, Ra)
Emploi
Armature

Vermont
shunter
Oh
enroulements

Charge mécanique

Le courant total absorbé passe dans l'enroulement du champ série : Je Je


avec

Et: Je Je  Je
ch. un

La chute de tension dans l'enroulement shunt doit maintenant être calculée à partir de l'équation de tension :

VT E  IR  I seRse Mais je
Donc : b aa avec

Cela implique : VT E  ET
b
 ETaa avec

V V  IR E  IR I Chut !
ch. T b aa
Ainsi, la chute à travers le champ shunt ΔVsh est : avec

Vch. VT EST

avec
EIR
b
 aa
Cela implique : jech.
Rch. Rch. Rch.

La figure ci­dessous montre les différentes caractéristiques des moteurs composés différentiels et composés cumulatifs en
tant que combinaison des caractéristiques shunt et série.

Les caractéristiques de ces deux moteurs composés sont expliquées ci­dessous.

4.7. Applications des moteurs à courant continu

Type de moteur Caractéristiques Applications


Vitesse assez constante, flux constant Ventilateurs, pompes,
Shunter Couple de démarrage moyen machines­outils, perceuses

Couple de démarrage élevé, conditions Chariots, Convoyeurs,


Série dangereuses à vide Tractions

Vitesse assez constante, moyenne Ventilateurs, Traction automatique,

Excité séparément Couple de démarrage Contrôle facile de la vitesse Trains, Actionneurs

Composé cumulatif Couple de démarrage élevé Laminoirs, Poinçonneuses,


Aucune condition de charge autorisée Ascenseurs, Raboteuses lourdes

Composé différentiel La vitesse augmente à mesure que la charge augmente Ne convient pas aux applications
pratiques

4.8. Pertes dans les moteurs à courant continu et rendement


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Le diagramme suivant est une illustration de l'équilibre de puissance dans un générateur CC excité séparément :

Pu
PEM
Pabs

PMEC
PFE
PCu,b
PCu,f
PCu,a

Figure 3.15 : Flux de puissance dans un générateur à courant continu

Bien
: Puissance électrique absorbée
Pmec : Pertes mécaniques (Pertes par frottement + pertes par vent)
PFe : Pertes fer ou noyau (Pertes par courants de Foucault + Pertes par hystérésis)
Pem : Puissance électromécanique développée par l'induit
Pu : Puissance mécanique de sortie (puissance utile)
PCu,a : Pertes cuivre induites
PCu,b : Pertes par chute de balai
PCu,f : Pertes de cuivre sur le terrain

La puissance électrique absorbée par le moteur à courant continu auto­excité : P un


IV T

Dans le cas d'excitation séparée nous aurons : P aaIVT I fVf

La puissance mécanique développée par l'armature est égale à la puissance électromécanique générée
Pem ICI
T Où T est le couple électromécanique développé par l'armature .
Pu

Pem  PFe  Pmec Pem  PC
La puissance utile est égale à :
Où PC sont les pertes constantes PC= PFe+ Pmec

Du côté électrique de la machine, on peut écrire : aaff P dans P  IR IR VI


un
 22
ba

La puissance mécanique utile peut être exprimée en fonction du couple utile Tu comme :

Pu Tu

4.9. Efficacité

Le rendement est simplement défini comme le rapport entre la puissance de sortie (puissance mécanique utile) et la
puissance d'entrée (puissance électrique absorbée). Il est important de noter que les puissances doivent avoir la même
unité (Watt ou cheval­vapeur).
P P
ou
dehors dehors

100 100
%
P dans
%
PPdehors
 pertes

Où: η% = rendement du moteur [%]

Pout = puissance de sortie [W ou hp]

Pin = puissance d'entrée [W ou hp]

Plosses = pertes totales [W ou hp]

Pour un moteur à courant continu : Pout Pu Tu

Où: Ma = couple utile développé par l'armature [Nm]


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ω = vitesse angulaire du moteur principal [rad/sec]

T ff

dans dans

P IV (auto­excité) ou PIVIV (excité


un T
 séparément)
Où: VT = tension d'alimentation [V]
Vf = tension d'alimentation du circuit de champ [V]
Ia = courant d'induit (courant absorbé) [A]
Si = courant de champ [A]

Chapitre

3 29
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Machines asynchrones
Introduction

Le moteur à induction triphasé est le moteur à courant alternatif le plus couramment utilisé dans les applications industrielles
en raison de sa simplicité, de sa construction robuste et de son coût de fabrication relativement faible. La raison pour
laquelle le moteur à induction présente ces caractéristiques est que le rotor est une unité autonome, sans connexions
externes. Ce type de moteur tire son nom du fait que les courants alternatifs sont induits dans le rotor par un champ
magnétique rotatif. Ils fonctionnent à une vitesse essentiellement constante de zéro à pleine charge. La vitesse dépend de
la fréquence et, par conséquent, ces moteurs ne s'adaptent pas facilement au contrôle de la vitesse.
Cependant, les variateurs de fréquence électroniques sont de plus en plus utilisés pour contrôler la vitesse des moteurs à
induction commerciaux. Dans ce chapitre, nous abordons les principes de base du moteur à induction triphasé et
développons les équations fondamentales décrivant son comportement.

1. Construction d'un moteur à induction triphasé

Un moteur à induction triphasé est composé de deux parties principales : un stator fixe et un rotor rotatif . Le rotor est
séparé du stator par un petit entrefer qui varie de 0,4 mm à 4 mm, selon la puissance du moteur.

Le stator : Le stator du moteur à induction triphasé est constitué de trois parties principales :
o Cadre du stator : C'est la partie extérieure du moteur. Sa fonction principale est de supporter le noyau du stator
et l'enroulement de champ. Il fait office de revêtement et assure la protection et la résistance mécanique de
toutes les pièces internes. Le cadre est constitué soit d'acier moulé sous pression, soit d'acier fabriqué.
o Noyau du stator : Sa fonction principale est de canaliser le flux. Afin de réduire les courants de Foucault
perte, le noyau du stator est laminé.

o Enroulement de champ : Les fentes situées à la périphérie du noyau du stator portent des enroulements
triphasés. Cet enroulement triphasé est alimenté par un réseau triphasé alternatif. Les trois phases de
l'enroulement sont connectées soit en étoile (Y) soit en triangle (Δ) selon le type de méthode de démarrage
utilisé.

Finalement, nous pouvons observer que le stator d'un moteur à induction triphasé est similaire à celui d'un générateur
synchrone triphasé.

Le rotor : Il est également composé de tôles perforées. Celles­ci sont soigneusement empilées pour créer une série
d'encoches de rotor afin de fournir de l'espace pour l'enroulement du rotor. Nous utilisons deux types d'enroulements
de rotor : les enroulements triphasés conventionnels en fil isolé et les enroulements à cage d'écureuil. Le type
d'enroulements de rotor donne naissance à deux grandes classes de moteurs :

Moteurs à induction à rotor bobiné (à bagues collectrices) : un rotor bobiné possède un enroulement triphasé, similaire à
celui du stator. L'enroulement est uniformément réparti dans les encoches et est généralement connecté en 3 fils
En Y. Les bornes sont reliées à trois bagues collectrices qui tournent avec le rotor. Les bagues collectrices tournantes et
les balais fixes associés nous permettent de connecter des résistances externes en série avec l'enroulement du rotor. Les
résistances externes sont principalement utilisées pendant la période de démarrage ; dans des conditions de fonctionnement
normales, les trois balais sont court­circuités. La figure 5.1 est une illustration d'un rotor bobiné avec ses trois bagues
collectrices.

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Figure 5.1 : Moteur à induction à cage

d'écureuil et rotor bobiné : Un rotor à cage d'écureuil est composé de barres de cuivre nues, légèrement plus longues que le rotor, qui sont

enfoncées dans les fentes. Les extrémités opposées sont soudées à deux bagues d'extrémité en cuivre, de sorte que toutes les barres sont

court­circuitées ensemble. L'ensemble de la construction (barres et bagues d'extrémité) ressemble à une cage d'écureuil, d'où le nom.

Le tableau suivant présente les différents avantages de chaque type de moteur à induction.

Moteur à induction à cage d'écureuil robuste et Moteur à induction à bague collectrice (rotor bobiné)

moins cher, efficacité et couple de démarrage très élevé

facteur de puissance plus élevés, pas de contacts courant de démarrage très faible

mobiles dans le rotor Le contrôle de la vitesse par résistance du rotor est possible

Le rotor à cage d'écureuil est le plus couramment utilisé. Aucune isolation n'est nécessaire entre le noyau et les barres en
raison des faibles tensions induites dans les barres du rotor. Ils sont particulièrement adaptés aux charges à faible inertie.

En plus des pièces principales, un moteur à induction nécessite également un arbre, des roulements, un ventilateur de refroidissement et une

boîte à bornes pour les connexions externes. Le ventilateur souffle de l'air sur le cadre du stator pour améliorer le transfert de chaleur.

2. Principe de fonctionnement

Le principe de fonctionnement de tous les moteurs à induction repose sur l'interaction d'un champ magnétique tournant créé dans le stator par

un courant alternatif, avec un champ magnétique opposé induit sur le rotor. L'interaction qui en résulte produit un couple, qui peut être couplé

aux charges souhaitées dans toute l'installation de manière pratique. Dans ce paragraphe, nous étudierons les phénomènes impliqués dans le

fonctionnement des moteurs à induction triphasés.

2.1. Théorie de fonctionnement

Le fonctionnement d'un moteur à induction triphasé est basé sur l'application de la loi de Faraday et de la

Force de Lorentz sur un conducteur. Le comportement peut être facilement compris à l'aide de l'exemple suivant.
Considérons une série de conducteurs de longueur l, dont les extrémités sont court­circuitées par deux barres A et B.

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(un) (b)
Figure 5.2 : (a) Aimant mobile coupant une échelle conductrice. (b) Cage d'écureuil

Un aimant permanent placé au­dessus de cette échelle conductrice se déplace rapidement vers la droite à une vitesse linéaire v,
de sorte que son champ magnétique B balaie les conducteurs. La séquence d'événements suivante se produit alors :

­ Une tension E = Blv est induite dans chaque conducteur pendant qu'il est coupé par le flux. C'est la
manifestation de la loi de Faraday sur l'induction électromagnétique.

­ La tension induite produit immédiatement un courant I, qui circule dans le conducteur situé sous la face polaire, à travers les
barres d'extrémité et revient à travers les autres conducteurs.

­ Parce que le conducteur parcouru par le courant se trouve dans le champ magnétique de l'aimant permanent, il subit une
force mécanique (force de Lorentz).

­ La force agit toujours dans une direction pour entraîner le conducteur avec le champ magnétique.

Si l'échelle conductrice est libre de se déplacer, elle accélère vers la droite. Cependant, à mesure qu'elle prend de la vitesse, les
conducteurs sont coupés moins rapidement par l'aimant en mouvement, ce qui entraîne une diminution de la tension induite E et
du courant I. Par conséquent, la force agissant sur les conducteurs diminue également. Si l'échelle se déplace à la même vitesse
que le champ magnétique, la tension induite E, le courant I et la force entraînant l'échelle deviennent nuls. Dans un moteur à
induction, l'échelle se referme sur elle­même pour former une cage d'écureuil (figure 5.2b) et l'aimant en mouvement est remplacé
par un champ rotatif créé par l'enroulement du stator.

2.2. Opération de fonctionnement

Lorsqu'un courant alternatif est appliqué aux enroulements du stator d'un moteur à induction à courant alternatif, un rotor rotatif
Un champ magnétique se développe. Le champ magnétique rotatif coupe les barres du rotor et induit un courant dans celles­ci en
raison de l'action du générateur. Ce courant induit va produire un champ magnétique, de polarité opposée au champ du stator,
autour des conducteurs du rotor, qui va essayer de s'aligner avec le champ magnétique du stator (selon la loi de Lenz). Comme le
champ du stator tourne en permanence, le rotor ne peut pas s'aligner avec le champ du stator et, par conséquent, doit le suivre.
Le rotor finira par atteindre une vitesse de régime permanent N qui est inférieure à la vitesse synchrone NS à laquelle le champ
rotatif du stator tourne dans l'entrefer. Il est évident qu'à N = NS, il n'y aura pas de tension et de courant induits dans le circuit du
rotor et donc pas de couple.

La vitesse du champ magnétique rotatif ou la vitesse synchrone d'une induction triphasée à 2 pôles
Le moteur peut être trouvé en utilisant l'équation suivante :

60f
NS [tr/min] (Éq.5.1)
p
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La différence entre la vitesse du rotor et la vitesse du champ magnétique rotatif est appelée glissement
(s) défini par :
NN
S
 NN
S

m ou s % 100 (Éq.5.2)
NS NS
Si nous nous asseyons sur le rotor, nous constaterons que le rotor glisse derrière le champ tournant en raison du régime de glissement :

s tr/min N  N S sN S (Éq.5.3)

La fréquence f2 de la tension et du courant induits dans le circuit du rotor correspondra à ce régime de glissement, car il s'agit
de la vitesse relative entre le champ rotatif et le rotor. Ainsi :

p.sN
2 sf  fpS NN 

S 1 (Éq.5.4)

Où : f1 est la fréquence des courants et tensions du stator. Cette fréquence f2 du circuit rotorique est également appelée
fréquence de glissement.

La tension induite dans le circuit du rotor pour un


glissement
2, m savec
est
,2 : E 4,44k
pH ,2 2 T .f avec
4,44k
,2 pH ,2 T .sf
1 (Éq.5.5)

Où: Tph,2 : nombre équivalent de tours par phase sur l'enroulement du rotor.

kw,2 : facteur d'enroulement équivalent de l'enroulement du rotor

ф : flux maximal sous un pôle magnétique [Wb]

A l'arrêt, nous avons N=0, donc s=1. Cela implique :

EE 4,44k T 1 2 2,2 w ph ,2
m
. f1 (Éq.5.6)

Donc Et
2,m
SE 2 (Éq.5.7)

Si par accident le rotor tourne à la vitesse synchrone, nous aurons N=NS, donc s=0. Cela implique :

ET ET
2 0 2,0
m
0 (Éq.5.8)

Les courants induits dans les enroulements triphasés du rotor produisent également un champ tournant. Sa vitesse (tr/min)
NR par rapport au rotor est :
60f 2 60 f1
NR s sNS (Éq.5.9)
p p

sN
R SS
 
Comme le rotor lui­même tourne à N tr/min, le champ rotorique induit tourne dans l'entrefer à une vitesse N  N

S NS (Éq.5.10)
N  sN 1 s N 

Par conséquent, le champ du stator et le champ du rotor induit tournent tous deux dans l'entrefer à la même vitesse synchrone
NS. Le champ magnétique du stator et le champ magnétique du rotor sont donc stationnaires l'un par rapport à l'autre. On peut
considérer que l'interaction entre ces deux champs produit le couple. Comme les champs magnétiques ont tendance à
s'aligner, le champ magnétique du stator peut être visualisé comme entraînant le champ magnétique du rotor.

3. Circuit équivalent du moteur à induction

Dans cette section, nous développons le circuit équivalent à partir des principes de base. Un moteur à induction triphasé à
rotor bobiné est très similaire dans sa construction à un transformateur triphasé.

3.1. Circuit équivalent monophasé

Le circuit équivalent de n'importe quelle machine montre les différents paramètres de la machine tels que ses pertes de cuivre
et également d'autres pertes. Les pertes sont modélisées par des inductances et des résistances. Les pertes de cuivre se
produisent dans les enroulements lorsqu'un courant circule, les résistances des enroulements doivent donc être prises en compte.
L'enroulement possède également une inductance pour laquelle il existe une chute de tension due à la réactance inductive. Toutes ces
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Les paramètres doivent être pris en compte dans le but d'obtenir un circuit fiable qui peut être utilisé comme modèle électrique
de la machine.

La figure 35 suivante montre le circuit équivalent d'un enroulement de stator

R1 jX1
I1
IO
CI Dans le

V1 E1
RC jXm

Figure 5.3 : Circuit équivalent d'un enroulement de stator

Avec : V1 : tension aux bornes par phase, I1 : courant de phase R1 :


résistance de l'enroulement du stator par phase, RC : résistance aux pertes du noyau du stator par phase.
X1 = 2πf1L1 : réactance de fuite du stator par phase.
E1 : tension induite par phase dans l'enroulement du stator
Xm= 2πf1Lm : inductance magnétisante du stator par phase

En mode de fonctionnement normal, les enroulements du rotor sont court­circuités et chaque phase peut être représentée par
le circuit équivalent suivant :

jsX2
I2

E2,s=sE2 R2

Figure 5.4 : Circuit équivalent d'un enroulement de rotor

Avec : E2,s : EMF induite par phase dans l'enroulement du rotor au glissement s ; I2 : courant de phase du rotor
R2 : résistance de l'enroulement du stator par phase, sX2 = 2πsf1L2 : réactance de fuite du rotor par phase.
Étant donné que la force électromotrice E2,s dans le circuit du rotor est induite par l'alimentation du stator, cela peut être illustré
par la présence d'un transformateur entre le circuit équivalent du stator et le circuit équivalent du rotor.

Si l'on divise les équations du rotor par le glissement s, on obtient un circuit équivalent où le stator et le rotor ont la même
fréquence :

R1 jX1
jX2
I1 Je'1 I2
IO
CI Dans le
n1 n2

V1 E1 E2 R2 /s
RC jXm

f1 f1= f2/s

Figure 5.5 : Circuit équivalent monophasé d'un moteur à induction triphasé

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En prenant en compte le nombre de tours par enroulement du stator (n1) et du rotor (n2), on a :
2 ' 2
n1 ' n2 ' n1 R2 n1 R2
ET
1
E 2et moi 1
je
2
X 2
X et
2
n2 n1 n2 m n2 m

Ce schéma de la figure 37 représente assez bien les propriétés d'un moteur à induction. Mais on constate
rapidement que le glissement et la résistance rotorique n'interviennent que dans le rapport R'2 /s. Le circuit
équivalent est purement électrique et il ne comporte pas la conversion de l'énergie électrique en énergie mécanique.

Cependant, nous pouvons écrire :


'
R2 ' 1 m '
R 2 R2 (Éq.5.11)
m m

Le premier terme R'2 de la dernière égalité est la résistance réelle de l'enroulement rapportée au stator tandis
que le second est une résistance fictive qui reflète la transformation de l'énergie appelée résistance motrice. Cela
nous permet de simplifier le circuit équivalent comme indiqué ci­dessous.

n
2 je
R1 jX1 2 R'2 jX'2
n1
I1
IO
CI Dans le

1 m '
V1 ET1
n1
ET2
R2
RC jXm n2
m

Figure 5.6. : Circuit monophasé équivalent d'un réseau triphasé


Moteur à induction référé au stator
3.2. circuit équivalent approximatif

Le circuit équivalent approximatif est dessiné simplement pour simplifier notre calcul en supprimant un nœud. La
branche shunt est décalée vers le côté primaire. Cela a été fait car la chute de tension entre la résistance du
stator et l'inductance est moindre et il n'y a pas beaucoup de différence entre la tension d'alimentation et la
tension induite comme le montre la figure 39.

R1+R'2 j(X1+X'2)
I1
IO
CI Dans le

1 m '
R2
V1 RC jXm m

Figure 5.7 : Circuit équivalent approximatif monophasé d'un


moteur à induction triphasé

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