droit budgétaire
droit budgétaire
droit budgétaire
I -Budget : définitions
Acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses annuelles de l’Etat (projet
de loi de finances et loi de finances initiale)
Ensemble des comptes qui décrivent pour une année budgétaire toutes les ressources et toutes
les charges de l’Etat
Autres but doivent être réalisé grâce au budget qu’on peut les résumés par Les 3E :
Loi de règlement :
Loi constatant les résultats financiers de chaque année budgétaire et approuvant les
différences entre les résultats et les prévisions de la loi de finances de l’année
Loi organique des finances :
Ensemble de règles régissant l’élaboration, la structure et le vote de la loi de finances
- La situation sociale :
Le budget est l’instrument de redistribution des richesses par le biais des
prélèvements fiscaux ;
Une expression de la solidarité nationale à travers le relèvement du niveau de
vie des populations=relèvement des revenus
Justification de ce particularisme
• Disponibilité de l’information financière sur les services publics au niveau du
pouvoir exécutif qui dispose de l’administration ;
• Technicité du projet de loi de finances et de ses documents annexes .
V- Responsabilité en matière de loi de finance
Partage des rôles entre les pouvoirs exécutif et législatif dans le processus budgétaire.
• Parlement : adoption du budget :
Article 75 de la Constitution': « Le Parlement vote la loi de Finances dans des
conditions prévues par une loi organique ».
• Gouvernement : Préparation du projet du budget :
Article 32 de la LOLF : « Sous l’autorité du Premier Ministre le Ministre des Finances
prépare les lois de finances ».
Toutefois Parlement et gouvernement veillent à la préservation de l’équilibre des
finances de l’Etat.
-Le principe de sincérité : Faire prévaloir la bonne foi dans l’application des règles et
procédures en vigueur
NB : les modalités de vote de la loi de finances sont précisées par la loi organique
du finance :
La seconde partie de loi de finance ne peut être votée que après le vote de la
première partie ;
Les dispositions de la loi de finance sont votées par article
Les évaluations des recettes font l’objet d’un vote d’ensemble pour le BG,
SEGMA, et par catégorie pour les CST.
Les dépenses du
BG : titre et par chapitre ;
SEGMA : vote d’ensemble par département ministériel ;
CST : catégorie de comptes
NB : Les groupes parlementaires proposent des amendements au PLF.
Chaque amendement proposé est obligatoirement argumenté
2
procédures
Chapitre troisième
Exécution
De la loi de finances
NB : les processus qui d’éclanche la dépense est : les contrat, appel
d’offres, bande de commande, convention
Engagement : la naissance de la dette c’est acte par lequel l’organisme public crée
ou constate une obligation de nature à entraîner une charge qui peut être :
volontaire ou involontaire
peut revêtir deux formes : permanent ou occasionnel
ne peut être pris que par l’ordonnateur ou le sous ordonnateur
doit rester dans la limite des autorisations budgétaires
est matérialisé par un acte administratif (marchés publics, etc.)
Paiement : c’est acte par lequel l’organisme public se libère de sa dette incombe au
comptable public
II : Exécution des recettes
La procédure d’exécution des recettes passe par 4 étapes :
Encaissement : acte par lequel le comptable public encaisse les sommes relatives
aux créances de l’Etat
Chapitre quatrième
Exécution comptable
De la loi de finances
I- Agents de la comptabilité publique
Ordonnateurs :
L’ordonnateur de droit (ministres), ordonnateur désigné (directeurs généraux,
directeurs), ordonnateur délégué, sous ordonnateur (chefs des SGMA) et suppléant.
Est ordonnateur public de recettes et de dépenses, toute personne ayant qualité au
non d’une organisme public pour engager, liquider ou ordonner, soit le
recouvrement d’une créance, soit le paiement d’une dette.
Comptables publics :
est comptable public, tout fonctionnaire ou agent ayant qualité pour exécuter au nom
d’un organisme public des opérations de recettes, de dépenses ou de maniement des
titres, soit au moyen de fonds et valeurs dont il a la garde, soit par virements internes
d’écriture, comptes externes de disponibilités dont il ordonne ou surveille les
mouvements
s’assurer de :
- la qualité de l’ordonnateur
- la disponibilité des crédits
- la production des pièces justificatives qu’ils sont tenus d’exiger avant
Le paiement des dépenses.
III- Responsabilité personnelle et pécuniaire des agents comptables
S’assurer de :
- présentation des pièces justificatives régulières établissant la réalité des droits du
créancier et du service fait
- visa préalable du contrôleur financier lorsque ce visa est requis
- recouvrement des recettes lorsque ledit recouvrement leur est confié
S’assurer de la production d’une réquisition régulière établie par la direction de
l’organisme concerné
Justification du principe :
nécessité d’une certaine division du travail
condition de l’organisation d’un contrôle des opérations administratives au
stade de paiement et de recouvrement
intervention généralisée du ministère des finances sur les opérations de
l’ensemble des administrations
En matière de dépenses :
Paiements sans ordonnancement (ex : bourses à l’étranger, frais de
justice…)
Fonds spéciaux ou fonds secrets (dépenses de propagande, de contre-
espionnage, de police politique…)
Régies de dépenses (dépenses de personnel : salaires journaliers…dépenses
de matériel : frais postaux, fournitures de faible importance…avances
accordées pour frais de déplacements, pour pèlerinages à la Mecque…)
En matière de recettes :
impôts indirects : droits de douane, droits d’enregistrement et de timbres…
établis, liquidés et recouvrés par une administration fiscale spécialisée car
établies d’après les déclarations des débiteurs eux-mêmes