C.contrôle de Gestion
C.contrôle de Gestion
C.contrôle de Gestion
Performance
direction générale
de l’organisation
2. Budgets
Gestion budgétaire
"La Gestion Budgétaire, Technique de l'administration de
l'Entreprise et de la gestion interne, s'appuie sur des prévisions. A
partir de ces prévisions, les responsables de l'Entreprise reçoivent
des attributions sous forme de programmes et moyens pour une
durée limitée en valeur et en quantité si possible.
Un rapprochement entre les prévisions et les réalisations
constitue la dernière étape de la gestion budgétaire".
3- Tableaux de bord
Un tableau de bord
Stock
Stock
PF
MP
Charges directes
Affectation
Imputation
Sections Produits
principales
Charges Répartition
Primaire
Indirectes
Répartition
Secondaire
Sections
Répartition auxiliaires
Primaire
Prestations
réciproques
d’œuvres consommées.
d'imputation
Application :
Une entreprise qui produit des lessives vend trois marques par l’intermédiaire de trois
canaux
de distribution différents.
Résultat 20 000
3 Direct Costing évolué (méthode du coût variable évolué,
«variable-fixe» et «Direct-indirect».
Le direct costing évolué distingue :
- Charges fixes spécifiques, c'est à dire propre à chacun des
produits, services .. etc. et qui y sont affectables.
- Et charges fixes communes à l'ensemble des services,
produits (frais de siège, frais d'administration générale ... etc.).
Le direct costing évolué dégage deux marges:
- La première c'est à dire la marge sur coût variable déjà
Résultat + 20 000
Le direct costing constitue donc un instrument pour guider les choix (politique de
vente et politique de production)
Chapitre 4 : PREVISIONNELLE : PLANIFICATION ET
BUDGETISATION (BUDGETISATION DES LA DEMARCHE ACTIVITES
COMMERCIALES, DE PRODUCTION, DES INVESTISSEMENTS..).
en quantité si possible.
Un rapprochement entre les prévisions et les réalisations constitue la
dernière étape de la gestion budgétaire".
2- Le rôle des budgets :
"Faire du budget, c'est se faire du souci avant de dépenser l'argent, plutôt que
de s'en faire après". De ce fait, le budget se présente comme étant :
- Un instrument d'aide à la décision : Il permet de chiffrer les effets de la
mise en oeuvre d'un programme
- Un instrument de motivation : le fait d'associer de façon décentralisée les
différents collaborateurs à l'élaboration des prévisions budgétaires est un
facteur important assurant la transparence de la gestion et la possibilité
d'obtenir un consensus.
- Un instrument de décentralisation et de cohérence : Le budget général
reflète les buts poursuis par la direction, son élaboration et plus encore son
exécution exige une décentralisation et une délégation à différents niveaux
(fondement d'une direction par objectifs)
- Un instrument de contrôle : un système d'information, permettant de
détecter le plus rapidement possible les écarts entre les prévisions et les
réalisations, et d'induire de façon rétroactive des décisions correctrices selon
un processus de régulation.
3-1-Budget des ventes
« un chiffrage en volume permettant de situer le niveau d'activité des services
commerciaux... et un chiffrage en valeur des recettes permettant de déterminer
les ressources de l'entreprise»
Principes
La prévision des ventes consiste à déterminer les ventes futures :
- en quantités
- en valeur
- en parts de marché
- en échéances
En tenant compte
- des tendances et des contraintes imposées à l ’ entreprise (facteurs
exogènes)
- des décisions de politique générale de l’entreprise
Les prévisions des ventes sont nécessaires à la fois pour le court et le long terme
- à long terme, elles permettent d’envisager les investissements et leur
financement ;
-à court terme, elles permettent d’établir des programmes de production et
d’approvisionnements et le budget de trésorerie
3-1-2 Techniques de prévision.
3-1-2-2 La méthode des moyennes mobiles
Cette méthode permet de corriger les phénomènes accidentels en assurant un
lissage des informations observées. Ce faisant il s’agit de substituer aux valeurs
observées des valeurs ajustées compte tenu de coefficients choisis par les
statisticiens.
Application :
Soit le chiffre d’affaires d’une entreprise donné de façon trimestrielle:
1600
1400
1200
1000 Série1
800
600
400
200
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
41
Tableau des valeurs ajustées :
1600
1400
1200
Yi
1000
Y'i
800
600
400
200
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Cours de M.LOULID 43
3-1-2-3 Ajustement analytique : la méthode des moindres carrés :
a
X Y nXY
i i
Et X ² nX ²
i
b Y aX
3-1-2-4 Les séries chronologiques :
Une série chronologique est une série statistique représentant l’évolution
d’une variable économique en fonction du temps.
Les composantes d’une série chronologique sont au nombre de quatre :
- la tendance à long terme ou trend (notée T) : la tendance du phénomène
est exprimée sur le long terme.
- le mouvement cyclique (noté C) : il exprime les fluctuations liées à la
succession des phases des cycles économiques ou conjoncture.
- les variations saisonnières (notées S) : se sont des fluctuations périodiques
qui se superposent au mouvement cyclique et aux causes multiples
(phénomènes socioculturels, climatiques,…). Il convient de calculer des
coefficients saisonniers.
Méthode de calcul des coefficients saisonniers :
Nous ne présenterons ici que la méthode la plus utilisée ; celle des rapports au trend.
- déterminer la droite des moindres carrés qui ajuste la série chronologique ;
- calculer les valeurs ajustées y’, grâce à l’équation précédente ;
- faire le rapport entre y et y’ pour chaque observation ;
- prendre, pour chaque période (mois ou trimestre), le rapport moyen qui sera considéré
comme le coefficient saisonnier de la période.
Application :
Soit le chiffre d’affaires d’une entreprise donné de façon trimestrielle:
Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4
ANNEES
1 1000 1200 1400 1150
2 1050 1350 1500 1300
3 1100 1450 1700 1400
4 1250 1650 1850 1550
Cours de M.LOULID 47
a
X Y nXY
i i
X ² nX ²
i
b Y aX
Cours de M.LOULID 48
Valeurs ajustées par la droite :
consommateurs ;
- contraintes de production :- moyens matériels de production (se
reporter aux décisions d’investissements)
- matières pour lesquelles l’entreprise est tributaire de marchés
- main d’œuvre (aspects quantitatifs et qualitatifs)
L’un de ses éléments peut constituer un goulot d’étranglement ou un
facteurs de non qualité et de criticité de l’offre de l’entreprise. Un seul
goulot peut gripper l’ensemble avec des effets forts sur la relation de
l’entreprise à ses marchés (rupture de stock par exemple)
L’organisation de la production constitue un problème complexe faisant
intervenir des techniques de programmation variées (recherche
opérationnelle).
Budget d’approvisionnement.
Gérer les stocks consiste à concilier des objectifs contradictoires entre :
la fabrication et la vente dans le cas de produits finis ;
les impératifs des fournisseurs et ceux de la production pour les matières premières et
les composants ;
3-4-1 Les fondements économiques de la gestion des stocks :
Le rôle de la fonction approvisionnement :
Obligation de fournir des matières et composants en qualité, délais et quantités
suffisantes
Travailler au coût le plus bas possible
Coûts générés par les stocks :
Les coûts liés à la commande : fonction du nombre de commandes
Les coûts liés à la possession du stock : taux annuel de possession appliqué à la
valeur du stock moyen
Les coûts liés à l’insuffisance des stocks : liés au coût de rupture (nombre et
temps de rupture)
Méthodes de suivi administratif des stocks :
Le but est de déterminer les composantes de stocks qui doivent faire l’objet d’un suivi
particulièrement précis de la part des services approvisionnements.
3-4-2 Les modèles : Modèle de gestion des stocks en avenir certain :Modèle de
WILSON
Il s’agit de déterminer la quantité économique qui minimise le coût de gestion du stock
afin de permettre l’automatisation des procédures de réapprovisionnement.
-Paramètres : - Inconnues :
C : consommation annuelle en quantité. Q : quantité économique.
F : coût d’obtention d’une commande. N : nombre de commandes.(N= C/ Q)
t : coût de possession du stock/an.
p : coût d’un article stocké.
-Le coût d’obtention des commandes, noté Ct = f x N = f x C/Q.
-Le coût de possession du stock, noté Cp = Q/2 x p x t ( Q/2 : stock moyen )
-Le coût de gestion du stock, noté Cg = Ct + Cp.
Le coût de gestion du stock est minimum pour une valeur de Q notée Q* égal à :
2xCxf
Q*
pxt
Connaissant la consommation annuelle, la cadence d ’ approvisionnement
optimale N* est égale à : N* = C/ Q*.
Et pour cette valeur Q*, le coût de gestion du stock est minimum et égal à
Cg * 2x C x p x t x f
Application :
Soit une consommation annuelle C = 18000 articles, un coût d’obtention
des commandes f = 240 DH et un taux de possession du stock t = 10%.
Juillet X
Les éléments connus sont les consommations qui sortent tout au long du mois,
les entrées apparaissent en début de période (mois, semaine..), et les stocks
sont exprimés en fin de mois.
Budget des approvisionnements.
Encaissements : X1 X2 X3 Y4 Y5 Y6 Yr : libéllé
- provenant du bilan de la période y1 Y2 Y3
précédente.
- provenant des opérations de la
période budgétaire
TOTAL ENCAISSEMENTS (Ei) E1 E2 E3 E4 E5 E6
Décaissements : S1 S2 S3 T4 T5 T6 Tr : libéllé
- provenant du bilan de la période T1 T2 T3
précédente.
- provenant des opérations de la
période budgétaire
TOTAL DECAISSEMENTS D1 D2 D3 D4 D5 D6
BUDGET GENERAL DE TRESORERIE
01 02 03 04 05 06
LIBELLES
Encaissements (Ei) E1 E2 E3 E4 E5 E6
Décaissements (Di) D1 D2 D3 D4 D5 D6
Quantités
Cp
coûts Ecart/Rendement(3)
Cr
Ecart/Coût
Cp Qp Qr
-
Ecart/ Quantité
Fig : Ecart sur charges indirectes
Quantités
Qp Qr
Cours de M.LOULID 66