19 .IFRS Et Reporting Etude de Cas

Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 34

IFRS et reporting

IPAG étude de cas

2019 2020
Les principes de la norme IFRS 5 :
activités cédées ou destinées à être cédées

Une activité est classée dans cette catégorie lorsqu’elle


remplit les critères suivants :
 Sa vente doit avoir un caractère « hautement probable » à la date de
clôture des comptes :
· management engagé dans un plan de cession et un programme de recherche
d’acquéreurs
· la vente doit être réalisée au maximum 1 an après le classement des actifs en
actifs non courants destinés à être cédés
 L’activité doit représenter une ligne d’activité ou une région
géographique principale et distincte

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 2


Les principes de la norme IFRS 5 :
activités cédées ou destinées à être cédées

Classification et évaluation
 Les actifs sont évalués au plus bas de :
· leur valeur comptable
· ou leur juste valeur diminuée des coûts de vente
 Un actif classé comme « détenu en vue de la vente » cesse d’être
amorti dans les comptes consolidés

Classification au bilan et évaluation des activités destinées à


être cédées (avant que la cession soit effective)
 L’ensemble des actifs de l’activité concernée est reclassé dans une
rubrique spécifique du bilan faisant partie des « actifs courants »
 De même, l’ensemble des passifs de l’activité concernée est reclassé
dans une rubrique spécifique du bilan faisant partie des « passifs
courants »

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 3


Les principes de la norme IFRS 5 :
activités cédées ou destinées à être cédées

Classification au compte de résultat


 Le compte de résultat doit présenter un seul montant au titre des activités
cédées ou destinées à être cédées.
 Ce montant représente le total :
· du résultat après impôt des activités cédées ou destinées à être cédées jusqu’à la date de
leur cession effective
· du résultat après impôt généré par la cession proprement dite
 Il doit être analysé entre ses différentes composantes en note annexe
 Le compte de résultat des périodes comparatives présentées doit être retraité
de la même façon
· Cela afin de permettre la comparaison du résultat des activités poursuivies sur ces périodes

Classification dans le Tableau des Flux de Trésorerie


 Le TFT doit présenter de façon séparée les flux de trésorerie nets attribuables
aux activités d’exploitation, d’investissement et de financement des activités
cédées
· Alternativement, le TFT peut présenter l’ensemble des flux nets de trésorerie attribuables aux
activités cédées sur une seule ligne, et détailler ce montant en note annexe
· Les flux de trésorerie nets des activités cédées ou destinées à être cédées incluent les flux
générés par ces activités jusqu’à la date de leur cession, ainsi que la trésorerie hors impôts
générée par leur cession proprement dite.

P. 4
Conséquences sur les les états
financiers au 30 juin 2015
Application de la norme IFRS 5 relative aux activités
cédées ou destinées à être cédées

Compte tenu des montants significatifs concernés par les activités cédées
ou destinées à être cédées au 30 juin 2015 (AREVA NP, Mesures nucléaires,
Energie solaire, Energie éolienne) AREVA leur a appliqué la norme IFRS 5.
A ce titre :
 Les actifs et les passifs hors-groupe de ces activités au 30 juin 2015 ont été
regroupés dans deux rubriques spécifiques du bilan « actifs des activités destinées à
être cédées » et « passifs des activités destinées à être cédées ». Les créances et les
dettes de ces activités envers les autres entités du groupe continuent d’être éliminées
en consolidation. Le bilan comparatif présenté n’a pas été pas retraité.

 Le résultat net de ces activités a été présenté dans une rubrique spécifique du
compte de résultat « résultat net des activités cédées ou destinées à être cédées ». Le
compte de résultat des périodes comparatives présentées a été retraité de façon
identique.

 Le flux de trésorerie net de ces activités a été présenté dans une rubrique spécifique
du tableau des flux de trésorerie « flux nets de trésorerie générés par les activités
cédées ou destinées à être cédées ». Le tableau des flux de trésorerie des périodes
comparatives présentées a été retraité de façon identique

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 5


Contrats à long terme
Quelques rappels théoriques

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 6


Contrats à long terme

Un « contrat de construction » (contrat à long terme) est un contrat


spécifiquement négocié pour la construction d’un actif ou d’un
ensemble d’actifs qui sont étroitement liés ou interdépendants en
termes de conception, de technologie et de fonction, ou de finalité ou
d’utilisation (contrat à forfait, contrat en régie)

Il s’agit de contrats dont la réalisation s’étale sur plusieurs périodes


comptables

La comptabilisation du chiffre d’affaires et des coûts d’un contrat à


long terme au cours de sa réalisation nécessite de définir :
 Quels sont les éléments à prendre en compte dans les produits du contrat?
 Quels sont les éléments à prendre en compte dans les coûts du contrat?
 Comment mesure t’on l’avancement du contrat à une date donnée?

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 7


Produits du contrat

Doivent être pris en compte dans les produits d’un contrat LT

 Le Chiffre d’affaires initialement fixé par le contrat, déduction faite de


toute remise, rabais ou ristourne

 Les révisions de prix contractuelles

 Les réclamations et modifications acceptées ou « raisonnablement


susceptibles » d’être acceptées

 Les primes incitatives (liés à l’achèvement anticipé du contrat) dès lors


que leur règlement et montant semblent raisonnablement fiables

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 8


Coûts du contrat
Les coûts du contrat correspondent aux coûts de production et
travaux encours tels que définis par l’IAS 2 (Stocks)

Ne sont pas inclus, les coûts qui ne sont ni liés à une activité de
contrat ni affectables à un contrat déterminé
 les coûts d’administration générale non spécifiés dans le contrat
 les coûts commerciaux
 les frais de recherche et développement non remboursés par le client
 l’amortissement des immobilisations non exploitées dans le contrat

Les coûts encourus pour obtenir le contrat sont inclus dans les
coûts du contrat si et seulement si
 Ils se rattachent directement à ce contrat
 Ils sont identifiables séparément et évaluables de façon fiable
 Le contrat a été obtenu, ou il est probable à la date de clôture qu’il sera obtenu

Les coûts d’obtention des contrats comptabilisés en charges lors


d’exercices antérieurs ne sont pas inclus dans les coûts du contrat
E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 9
Comptabilisation du chiffre d’affaires
et du résultat à l’avancement
Une seule méthode : le résultat est dégagé à l’avancement des coûts du
contrat, s’il peut être estimé de façon fiable
Une perte à terminaison attendue sur le contrat doit être immédiatement
comptabilisée en charges

Méthode de calcul du pourcentage d’avancement (« PoC method »)


 Rapport entre les coûts encourus (coût des travaux ou services réalisés et validés à
la clôture des comptes) et les coûts totaux
 Pour les contrats supérieurs à un certain seuil (à définir par Filiale et qui ne peut pas
être supérieur à 10 M€), il faut calculer à chaque clôture (juin et décembre) un
pourcentage d’avancement physique ou technique et limiter le pourcentage
d’avancement par les coûts à ce pourcentage
 Certaines unités du groupe utilisent la méthode de l’avancement aux « milestones »
(jalons techniques)

Tout ré-estimé d’affaire (changements d’hypothèses concernant les


produits et/ou coûts) doit être comptabilisé comme un changement
d’estimation, suivant la méthode rétrospective : comptabilisation de
l’impact du ré-estimé en résultat de l’exercice du changement

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 10


Méthode des jalons

A chaque prise de commande, les jalons techniques doivent être


définis :
 Ces jalons ne peuvent pas être changés durant la vie du contrat
 Ils peuvent être déconnectés des jalons contractuels

Le pourcentage d’avancement à la fin de chaque jalon est égal à


Coûts prévisionnels à la fin de chaque jalon
Total coûts prévisionnels à la fin du contrat

Le chiffre d’affaires constaté à la fin d’un jalon est égal à


Chiffre d’affaires total du contrat * pourcentage d’avancement à la fin du jalon

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 11


Méthode des jalons (suite)

A la fin d’un jalon, si le total des coûts réels constatés est


inférieur à
Total coûts prévisionnels du contrat * pourcentage d’avancement

la différence est comptabilisée en « charges à payer »


Différence = coûts réels – coûts prévisionnels * % d’avancement

A la fin d’un jalon, si le total des coûts réels constatés est


supérieur à
Total coûts prévisionnels du contrat * pourcentage d’avancement

la différence est comptabilisée en « travaux en cours »


Différence = coûts réels – coûts prévisionnels * % d’avancement

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 12


Contrats à long terme
Etudes de Cas

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 13


Comptabilisation du résultat
à l’avancement : cas 1 « PoC method »
Signature d’un contrat avec un client
Au 31.12.2014, la société X signe avec un client un contrat d’un montant de
300 M€ pour la fabrication d’un composant important destiné à être intégré dans une centrale
électrique
 Les coûts de production prévisionnels pour réaliser ce contrat s’élèvent à 200 M€

Les hypothèses relatives à ce contrat à fin 2015, 2016 et 2017 sont les suivantes :
Hypothèses à fin 2015
 Le montant des coûts réels imputés au contrat en 2015 est de 50 M€

Hypothèses à fin 2016


 Le montant des coûts réels imputés au contrat en 2016 est de 40 M€
 La réalisation du contrat rencontre des difficultés techniques : le chef de projet effectue
régulièrement des révisions du résultat à terminaison conformément aux procédures internes
de la société X avec l’assistance de son contrôleur de gestion, et les dernières ré-estimations
des coûts à terminaison s’élèvent désormais à 250 M€ au lieu de 200 M€ prévus initialement
pour un prix de vente toujours de 300 M€. La société X prévoit
de négocier un complément de prix de 50 M€ avec le client, une partie des difficultés semblant
due à des erreurs de ce dernier. Toutefois, l’acceptation de ce complément de
facturation par le client s’avère incertaine

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 14


Comptabilisation du résultat
à l’avancement : cas 1 (suite)
Hypothèses à fin 2017
 Le montant des coûts réels imputés au contrat en 2017 est de 80 M€
 Les conditions relatives au contrat se dégradent à nouveau et les
ré-estimations du coût à terminaison établies par le chargé d’affaire s’élèvent
désormais à 400 M€. Cependant, le chef de projet réussit à négocier un complément
de prix de 20 M€ pour lequel il obtient un accord écrit du client dans l’attente de la
signature d’un avenant au contrat initial

Conformément aux règles de gestion mises en place dans la société X par la


Direction financière, le Management de la société apprécie la performance
des entités suivant deux niveaux de marge dont la définition peut être
résumée de la façon suivante :
 Marge sur affaires
· = ventes
· – coûts de production des ventes
· – autres coûts directs sur ventes (commissions, transports, royalties sur ventes ... )
 Marge brute
· = marge sur affaires
· – dotations / reprises de provisions pour pertes à terminaison
· – coûts de sous-activité
· – amortissement de l’actif de démantèlement

La perte à terminaison sur un contrat est évaluée à partir de la marge sur


affaires

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 15


Comptabilisation du résultat
à l’avancement : cas 1 (suite)

Vous êtes le contrôleur de gestion du projet et il vous est


demandé de répondre aux questions suivantes:

1. Calculer le pourcentage d’avancement et le chiffre d’affaires


mérité à fin 2015, à fin 2016 et à fin 2017
2. Passer les écritures devant être comptabilisées à la fin de
chaque exercice
3. Calculer la marge sur affaires et la marge brute dégagées par
ce contrat suivant ces hypothèses sur chacun des exercices
2013, 2014 et 2015. Commenter l’évolution de la marge à fin
2014 notamment au regard des règles de la norme IAS 11 sur
les changements d’estimation

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 16


Comptabilisation du résultat
à l’avancement : cas 1 (suite)

4 . En 2015, afin d’améliorer le système de gestion des contrats,


la Direction du contrôle de gestion décide de mettre en place
en place un système permettant de suivre leur avancement
technique ;
 Suivant le nouveau système mis en place, il en ressort que
l’avancement technique à fin 2017 est de 55%

 Commenter les conséquences que vous tireriez de cette situation :


a) Concernant le traitement comptable du contrat sur l’exercice 2017
b) Concernant le système de contrôle de gestion de la société

 Commenter les conséquences dans le cas où l’avancement


technique à fin 2017 est de 40%

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 17


Comptabilisation du résultat
à l’avancement – Cas 2 « Méthode des jalons »
Hypothèses
 Une entité de gestion reçoit, début 2015, une commande pour la construction d’une
Station pour un montant de 12 M€
 Les coûts prévisionnels du contrat sont estimés à 10 M€, répartis sur 3 jalons

Jalon Coûts estimés Cumul Pourcentage


coûts estimés d’avancement

1 Design approuvé par le client 3,0 3,0 30 %


2 Livraison du matériel sur le site 4,5 7,5 75 %

3 Assemblage et acceptation par 2,5 10,0 100 %


le client

 Le client doit payer un 1er acompte de 1 M€, puis


· 3 M€ à la réalisation du 1er jalon
· 4 M€ à la réalisation du 2ème jalon
· 4 M€ à la réalisation du 3ème jalon

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 18


Comptabilisation du résultat
à l’avancement – Cas 2 (suite)

Au 30/06/2015
 Le design a été approuvé, la livraison du matériel sur site est en cours
mais non achevée
· Les coûts réels s’élèvent à 4,2 M€

Au 31/12/2015
 Les équipements ont été livrés sur le site, les travaux de montage sont en cours
mais non achevés
· Les coûts réels s’élèvent à 8,8 M€

Indiquer les postes du compte de résultat et du bilan


concernés par ces opérations et les soldes correspondants
au 30 juin et au 31 décembre 2015

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 19


EBITDA / Cash flow / Dette nette
Quelques rappels théoriques

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 20


Excédent Brut d’Exploitation (EBE)
Résultat Opérationnel

+ Dotations aux amortissements

Dépréciations d’actifs immobilisés


+/- (nettes de reprises)

Dotations aux provisions


+/- (nettes de reprises)

Coûts nets de démantèlement


+/- (spécificité AREVA)

Dépréciation des actifs circulants


+/- opérationnels (nette des reprises )

= Excédent Brut d’Exploitation


L’EBE (ou EBITDA) représente les éléments « cash » du résultat opérationnel
liés à l’activité du groupe (hors éléments liés aux obligations de fin de cycle et
aux désinvestissements)

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 21


BFR opérationnel
Stocks et en-cours (nets de dépréciation)

+ Créances clients (nettes de dépréciations)

+ Autres créances opérationnelles


(nettes de dépréciations)

- Avances et acomptes reçus sur commandes

- Dettes fournisseurs et comptes rattachés

- Autres dettes opérationnelles

= Besoin en fonds de roulement opérationnel

La variation de BFR opérationnel représente les fonds immobilisés pour


financer l’activité opérationnelle de la période

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 22


Cash Flow Opérationnel

Excédent Brut d’Exploitation

Pertes et gains sur cessions d’immobilisations


+/-
et de titres de sociétés consolidées

+/- Variation du BFR opérationnel

-/+ Investissements opérationnels nets

= Cash Flow Opérationnel

Le Cash Flow opérationnel représente la trésorerie générée par l’activité


opérationnelle (hors démantèlement) et les investissements
Il s’agit d’un indicateur de performance clé dans le groupe AREVA

E-learning : La finance pour financiers – ce qu’il faut retenir – Novembre 2015 – p. 23


Dette nette

+ Dettes financières courantes

+ Dettes financières non courantes

- Trésorerie

- Equivalents de trésorerie

= DETTE NETTE

Depuis fin 2013, conformément à la définition de l’Autorité des Normes


Comptables, les actifs financiers courants ne sont plus déduits de la dette nette

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 24


Cash-flow net des activités de
l’entreprise

Un nouvel indicateur a été mis en place depuis le début de l’année 2017 : le


cash-flow net des activités de l’entreprise
Il a pour objet de mesurer la génération de trésorerie nette ou de dette nette
résultant des activités de l’entreprise, à l’exclusion des éléments qui ne
sont pas sous son contrôle
Il correspond donc à la variation de la dette nette au cours d’une période,
en dehors :
 des écarts de conversion sur la dette nette des filiales ayant une monnaie de fonctionnement
autre que l’euro
 des transactions avec les actionnaires d’AREVA, c’est-à-dire :
 des augmentations de capital d’AREVA SA
 des dividendes payés par AREVA SA à ses actionnaires

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 25


Cash-flow net des activités de l’entreprise
Cash-flow opérationnel

+/- Variation des créances et dettes non opérationnelles

- Résultat financier payé

- Impôt sur les sociétés payé


Dividendes payés aux actionnaires minoritaires
- des filiales consolidées

+/- Cash-flow net des activités destinées à être cédées


et cash-flows résultant de leur cession

Financement des coentreprises et entreprises associées


+/- par avances d’actionnaires, prêts à long terme et augmentations de capital

Acquisitions et cessions d’actifs financiers courants non


+/- classées en trésorerie ou équivalents

Cash-flow net des activités de l’entreprise


=
Le cash-flow net des activités de l’entreprise correspond à la variation de la
dette nette hors impacts des écarts de conversion, des augmentations de
capital d’AREVA SA et des dividendes payés par AREVA SA à ses
actionnaires
E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 26
EBITDA / Cash flow opérationnel /
Cash flow des activités / Dette nette
Etudes de cas

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 27


Etude de cas n°3 : EBITDA / cash flow
La société A fabrique des gros équipements destinés aux centrales
électriques. Elle emploie environ 9000 salariés et réalise un chiffre d’affaires
d’environ 1,6 milliard d’euros, Elle anticipe des difficultés de trésorerie à
l’avenir car elle doit notamment financer un important programme
d’investissements lié à la sécurité de ses installations ; une nouvelle Direction
est mise en place. Malgré une rentabilité assez satisfaisante, il a été reproché
à la direction précédente d’avoir eu dans le passé une gestion plutôt laxiste de
sa trésorerie
Afin d’inciter les managers à améliorer la situation de trésorerie de la société,
la Direction met en place des nouveaux indicateurs de performance axés sur
la génération de cash
Dans le passé la performance des managers était évaluée à partir du résultat
opérationnel (la partie variable de leur rémunération était donc basée sur le
ROP)
Désormais la performance des managers sera évaluée sur la base des
indicateurs suivants :
 EBITDA
 BFR opérationnel
 Cash flow opérationnel
Le management est également évalué à partir d’indicateurs Groupe :
 Cash flow net
 Evolution de la dette nette du groupe

P. 28
Etude de cas n°3 : EBITDA / cash flow
(suite)
Les informations suivantes sont communiquées :
 Bilan simplifié de gestion 2018-2019
 Compte de résultat 2018-2019
 Informations complémentaires sur certains comptes de charges par nature (amortissements /
provisions ) 2018-2019
 Informations complémentaires sur certains flux de trésorerie 2018 /2019
 Variation du BFR opérationnel 2018
 Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles
 Cessions d’immobilsations corporelles et incorporelles
 Impôt sur le résultat versé
 Cash flow des opérations financières
La société publie des états financiers en normes IFRS. Tous les documents
internes (reporting, budget,…) sont établis sur la base de données en normes
IFRS
La société n’a pas cédé d’activité en 2018 ni en 2019 A fin 2019, le Comité
exécutif décide de céder une branche d’activité, mais aucun programme de
recherche d’acquéreurs n’a encore été mis en œuvre à cette date
Aucune dépréciation de stock ou dépréciation des clients n’a été constatée en
2018 ou 2019

P. 29
Etude de cas n° 3: EBITDA / cash flow
(suite)
Il vous est demandé de répondre aux questions suivantes :

1. Calculer les indicateurs suivants pour les années 2018 et fin 2019 :
 EBITDA
 Cash flow opérationnel
 Cash flow net
 Présenter le tableau de variation de la dette nette entre 2018 et 2019 et le passage du cash flow
opérationnel au cash flow net
2. Que pensez–vous des indicateurs de performance mis en place par
la Direction financière du groupe compte tenu de son activité et des
informations qui vous sont communiquées sur cette société?
3. Quelle est votre opinion sur les avantages et inconvénients de ces
indicateurs et notamment celui concernant l’EBITDA ?
4. Commenter sur les conséquences que pourrait avoir le plan de
cession d’une branche d’activité à fin 2019
5. Vous êtes responsable du Contrôle de gestion de cette société
Quelles recommandations feriez vous à la Direction de la société
pour améliorer sa trésorerie?

P. 30
Informations complémentaires sur le compte
de résultat et sur les flux de trésorerie (en M€)

2019 2018
Informations sur les comptes
de charges et produits par nature:

Dotations aux amortissements 100 100


Dotations aux provisions pour risques et charges
(Reprises) (30) (20)
Plus et moins-values de cessions d’immobilisations
(corporelles et incorporelles) 0 0

Informations sur les flux de trésorerie *

Variation BFR opérationnel à déterminer +20


Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles -100 -150
Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles +20 +15
Impôt sur le résultat versé -40 -30
Cash flow des opérations financières -20 -25

* Le signe représente l’impact positif (+) ou négatif (-)


sur la trésorerie

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 31


Bilan simplifié (en M€)

2019 2018

Goodwill 200 200


Immobilisations incorporelles 195 200
Immobilisations corporelles 765 780
Stocks 290 300
Clients 110 100
Avances fournisseurs 110 100
Total Actif 1670 1680

Capitaux propres 635 530


Dette nette 550 655
Provisions 145 175
Fournisseurs 110 100
Avances clients 160 150
Autres charges à payer non opérationnelles 35 30
Impôt sur les sociétés à payer 35 40
Total Passif 1670 1680

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 32


Compte de résultat (en M€)

2019 2018

Chiffre d’affaires 1600 1500

Coût des ventes (1130) (1050)


Marge brute 470 450

Recherche et Développement (90) (80)


Charges commerciales et marketing (120) (110)
Charges administratives (70) (60)
ACPO (30) (25)

Total Frais hors production (310) (275)

Résultat opérationnel 160 175

Charges financières (20) (25)


Impôt sur le résultat (35) (40)

Résultat net 105 110

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 33


EBITDA : Etude de cas n° 4

Revenir au cas n°1 sur les contrats à long terme

Déterminer pour chacune des années 2013, 2014 et 2015 la


contribution du contrat à l’EBITDA

E-learning Finance pour financiers nov. 2015 P. 34

Vous aimerez peut-être aussi