Sclérose Latérale Amyotrophique: AHU-Service de Neurologie-CHU Fattouma Bourguiba Monastir DR Mhiri Mariem

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SCLÉROSE LATÉRALE

AMYOTROPHIQUE

AHU-Service de Neurologie-CHU Fattouma Bourguiba


DR MHIRI MARIEM Monastir
Plan

• Introduction -Epidémiologie

• Neuropathologie

•Etiopathogénie
• Clinique

• Diagnostic différentiel

• Traitement

• Conclusion
Introduction
 La sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de
Charcot est une pathologie dégénérative

 Atteinte du 1er motoneurone (Faisceau pyramidal) et 2éme


motoneurone (corne antérieure de la moelle)

 Association d’un syndrome pyramidal et neurogène


périphérique
Epidémiologie
 Incidence: 0,4-4/10 000 Habitants

 Age moyen 50ans

 Sexe ratio: varie selon les formes

 Mortalité dans les 3-5ans après le diagnostic


Plan

• Introduction -Epidémiologie

• Anatomopathologie

•Etiopathogénie
• Clinique

• Diagnostic différentiel

• Traitement

• Conclusion
Anatomo-pathologie

 Moelle épinière
 Macroscopiquement: atrophie des cordons antérolatéraux
(Faisceaux pyramidaux) et atrophie de la corne antérieure

 Microscopiquement: démyélinisation des faisceaux pyramidaux et


dépopulation neuronale des cornes antérieures avec des cordons
postérieurs préservés

 Bulbe
 Dépopulation neuronale des noyaux moteurs des nerfs crâniens
(IX,X, XI et XII)
Plan

• Introduction -Epidémiologie

• Anatomopathologie

•Etiopathogénie
• Clinique

• Diagnostic différentiel

• Traitement

• Conclusion
Etiopathogénie
 Origine est inconnue mais multifactorielle

 Mécanisme auto-immun

 Troubles des neurotransmetteurs (excès de glutamate


responsable de dégénérescence des neurones et mort
cellulaire)

 Génétique : mutation du gène de la superoxyde


dismutase (SOD1)
Plan

• Introduction -Epidémiologie

• Anatomopathologie

•Etiopathogénie
• Clinique

• Diagnostic différentiel

• Traitement

• Conclusion
Clinique
 Le début insidieux

 Début brachial : amyotrophie et déficit de la main unilatéral:


forme typique à début brachial et la plus fréquente (50%)

 Début par un trouble de la marche et un déficit des membres


inférieurs: forme pseudopolynévrétique (30%)

 Début bulbaire : trouble de la phonation, de la déglutition :


formes bulbaire (20%)
Clinique
 La forme typique: à début brachial

 A la phase d’état, au bout de quelques mois, le tableau se


complète, devenant caractéristique

 Le syndrome neurogène périphérique

 Amyotrophie prédomine au niveau des membres supérieurs


(Région thénar puis hypothénar, avant bras , le bras et le cou)
 Le déficit moteur distal est parallèle à l’amyotrophie , évolution en U
 Fasciculations diffuses, indolores surtout au niveau de la langue sont
caractéristiques
Clinique
 La forme typique: à début brachial

 Le syndrome pyramidal

 Prédomine au niveau des membres inférieurs


 Paraplégie spasmodique avec des ROT vifs, diffusés et un
signe de Babinski bilatéral
 Au niveau des membres supérieurs: des ROT vifs malgré
l’amyotrophie ce qui en caractérise SLA
Clinique
 La forme typique: à début brachial

 Syndrome bulbaire

 Atteinte des noyaux moteurs bulbaires


 Paralysie labio-glosso-pharyngée
 Trouble de la déglutition : déglutition lente et pénible , les
liquides refluent par le nez , fausses routes fréquentes 
difficulté d’alimentation et cachexie
 Trouble de la phonation (voix nasonnée)
 Atrophie de la langue avec fasciculations
 Atrophie des muscles masséters
Clinique
 La forme typique: à début brachial

 Syndrome pseudobulbaire

 Atteinte bilatérale des faisceaux géniculés


 Parlysie labio-glosso-pharyngée supranucléaire
 Reflexe nauséeux et de la voile abolis
 Rires et pleurs spasmodiques
 Dissociation automatico volontaire
 Exagération du réflexe masséterien
 Présence du réflexe nasopalpébral et palmomentonnier
Clinique
 La forme typique: à début brachial

 Les signes négatifs


 Pas de troubles sensitifs
 Pas de TVS
 Pas de trouble de l’oculomotricité

 Evolution
 Aggravation progressive et le patient est confiné au lit au bout
de 3-5ans , évolution rapide vers le décès par l’atteinte
bulbaire et respiratoire
Les examens complémentaires
 IRM cérébro-médullaire : pour éliminer une
compression radiculo-médullaire : normale ou des
hypersignaux des faisceaux pyramidaux

 EMG: Examen clé


 Activité de dénervation au repos: fasciculations et
fibrillation à la détection
 Potentiels de grande amplitude
Les formes cliniques
 Forme bulbaire 25-35% 2éme mode de début

 Prédominance féminine avec âge tardif >65ans


 Paralysie labio-glosso-pharyngée progressive et isolée
 Pronostic sombre (décès 2-3ans)

 Forme pseudopolynévrétique 10-15% 3éme mode de début

 Un déficit releveurs des pieds (steppage uni ou bilatéral) avec


abolition du réflexe achilléen et des fasciculations
 Donnant l’aspect d’une polyneuropathie motrice pure
 Evolution lente
Les formes cliniques
 Formes familiales 10%
 AR ou AD

 Gène SOD1 sur chr 21

 En Tunisie, des formes AR lié au chromosome 2 (ALS2, ALS5)

 Caractéristiques par rapport aux formes sporadiques :

 début précoce de 10ans


 Début au niveau des membres inférieurs souvent
 Signes sensitifs possibles

 Formes associées
 Ile de Guam: SLA+ Syndrome parkinsonien et une démence

 SLA et démence fronto-temporale : Génétique rare AD (chr9)


Plan

• Introduction -Epidémiologie

• Anatomopathologie

•Etiopathogénie
• Clinique

• Diagnostic différentiel

• Traitement

• Conclusion
Diagnostic différentiel
 Pour les formes à début brachiale
 Myélopathie cervico arthrosique
 Age, déficit moteur, paraparésie spastique et amyotrophie des mains
 Mais généralement , on trouve des troubles sensitifs, des TVS et des
cervicalgies  IRM médullaire +++

 Malformation de la charnière cervico-occipital et syringomyélie

 Infectieux: SIDA et Syphilis

 Sclérose combinée de la moelle :déficit en vit B12

 Syndrome de Sjogren : Syndrome sec..

 SPG: paraplégie spasmodique familiale


Diagnostic différentiel
 Pour les formes bulbaires:

 Tumeur bulbaire ou bulbo protubérentiel


 Syndrome HTIC

 Syringobulbie
 Syndrome dysmorphique

 Myasthénie auto-immune
 Fluctuation
 EMG: décrément+++
Diagnostic différentiel
 Pour les formes pseudopolynévrétiques

 Toutes des polyneuropathies motrices subaigues ou


chroniques et mononeuropathie multiples

 Neuropathie motrice paranéoplasique

 Myopathie distale ou myosite


Plan

• Introduction -Epidémiologie

• Anatomopathologie

•Etiopathogénie
• Clinique

• Diagnostic différentiel

• Traitement

• Conclusion
Traitement
 Pas de traitement radical

 Traitement éthiopathogénique

 Seul traitement qui AMM pour SLA: RILUZOLE


(Rilutek 50mg) 100mg en 2prises

 Anti glutamate complexe pré et post synaptique


 Prolongement de la durée de survie et améliore l’autonomie
 Bonne tolérance
Traitement
 Traitement symptomatique
 Spasticité: Baclofène
 Faiblesse musculaire: rééducation motrice
 Hyper sialorrhée: anticholinergique ou antidépresseur
tricyclique
 Troubles respiratoire: kiné respiratoire et VNI si
évolués
 Trouble de déglutition et dénutrition : gastrostomie
Conclusion
 SLA est une affection neurologique grave qui
évolue progressivement vers le décès

 C’est un piège diagnostique fréquent justifiant une


exploration par EMG et IRM c-m

 Reste toujours un diagnostic d’élimination

 Pas de traitement radical

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