Cancer de La Prostate

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LE CANCER DE LA PROSTATE

Service De Santé au Travail


Dr Asnaa OLATOUNDJI
Médecin du Travail
PLAN

RAPPELS FACTEURS DE DIAGNOSTIC


DEFINITION EPIDÉMIOLOGIE TRAITEMENT PREVENTION CONCLUSION
ANATOMIQUES RISQUES • CLINIQUE
• BIOLOGIQUE
• COMPLICATIONS ET
EFFETS
SECONDAIRES
 DEFINITION

• Le cancer de la prostate est un cancer fréquent touchant la


prostate et donc exclusivement l'homme.

• Ce cancer se développe à partir des tissus de la prostate, une


glande de l'appareil reproducteur masculin, quand des
cellules y mutent pour se multiplier de façon incontrôlée.

• Le cancer de la prostate peut provoquer des douleurs, une


difficulté d'uriner, un dysfonctionnement érectile et d'autres
symptômes.
 EPIDEMIOLOGIE

- Le cancer de la prostate est le 2e cancer le plus fréquent chez l’homme de


plus de 50 ans, il est exceptionnel avant 40 ans.
- Il s’agit de la 3e cause de décès par cancer chez l’homme après le cancer du
poumon.
- On estime qu’environ 1 Africain sur 8 se voit révéler un cancer de prostate
au cours de sa vie.
- Le cancer de la prostate est souvent découvert au Togo à des stades
avancés avec un pourcentage de décès élevé d’où l’intérêt d’insister sur les
moyens de dépistage.
 RAPPELS ANATOMIQUES

• La prostate est une petite glande souple (10 g à l’origine) qui


se rétracte lorsque l’homme urine.
• Elle se situe au carrefour des voies urinaires et génitales
masculines.
• Son rôle est de sécréter le liquide prostatique (80% de
composition du sperme) et sa fonction est d’aidé à la
mobilité des spermatozoïdes.
• L’absence de prostate chez un homme rend infertile.
LA PROSTATE DANS LE SYSTÈME URINAIRE
EJACULATION: TRAJET DU SPERME
 FACTEURS DE RISQUES
• L’âge avancé: exceptionnel chez les hommes de moins de 40 ans,
• l’origine ethnique: cancer de la prostate est anormalement fréquent chez les
populations noires comparativement aux populations caucasiennes et asiatiques.
• les antécédents familiaux: de cancer de la prostate en particulier en cas d’au
moins 2 parents collatéraux ou de la survenue de cancer chez un parent âgé de
moins de 55 ans. Lorsque 3 membres d’une fratrie sont atteints de cette
pathologie.
• L’obésité: Les personnes obèses présentent un risque plus élevé de cancer de la
prostate.
Ce sont les seuls facteurs de risques avérés!
 FACTEURS DE RISQUES

Des facteurs environnementaux pourraient augmenter le risque de la maladie


mais ce sujet reste débattu.
- alimentation riche en graisses saturées,
- produits laitiers à forte teneur en matière grasse,
- infections et d’intoxications chroniques aux métaux lourds et aux pesticides.
 COMMENT DIAGNOSTIQUER UN CANCER DE LA PROSTATE ?
• DIAGNOSTIC CLINIQUE
Bien souvent, le cancer de la prostate n’occasionne pas de symptômes particuliers,
notamment aux premiers stades de la maladie. Lorsqu’il évolue, il peut engendrer des
troubles urinaires tels que :

• besoins fréquents et/ou urgents d’uriner,

• difficulté à uriner (besoin de pousser, miction difficile à commencer ou arrêter, jet


d’urine faible ou qui s’interrompt),

• sensation de ne pas avoir complètement vidé sa vessie après avoir uriné,

• brûlure ou douleur en urinant,

• présence de sang dans l’urine ou le sperme.


• DIAGNOSTIC CLINIQUE
Le toucher rectal Le toucher rectal doit être systématiquement réalisé même si
le PSA est normal. Il permet de suspecter un cancer de la prostate de la zone
périphérique. Il peut donc être normal. L’aspect de la glande est apprécié.
Il doit être recherché :
● un nodule dur, irrégulier, non douloureux (pas forcément en relation avec un
cancer) ;
● un envahissement de la capsule, des vésicules séminales ou des organes de
voisinage.
Toute anomalie perçue au toucher rectal pose l’indication de la réalisation de
biopsies de prostate.
• DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
Dosage du PSA total sérique (Antigène Spécifique de la Prostate)

Le PSA est une protéine produite par les cellules de la prostate pour
fluidifier le liquide séminal et favoriser la mobilité des gamètes.

PSA Normal doit être inférieur à 4 nanogrammes par millilitre.


Lorsque cette valeur augmente, on peut suspecter une multiplication
anormale des cellules produisant le PSA, et, de fait, la présence d’une
tumeur bénigne ou maligne de la prostate.

Il convient Toutefois, les troubles à l’origine d’une variation du taux de PSA


dans le sang ne sont pas systématiquement cancéreux.
• LES BIOPSIES DE PROSTATE

Les biopsies sont le seul examen permettant d’affirmer en cas de


positivité le cancer de la prostate

. Elles sont donc indiquées en cas de suspicion de cancer sur le toucher


rectal ou en cas de progression ou d’élévation du taux de PSA.

Les biopsies sont réalisées par échoguidage, par voie transrectale, sous
anesthésie locale ou générale sous antibioprophylaxie et après lavement
rectal.
BIOPSIE PROSTATIQUE ECHOGUIDÉE
 LES COMPLICATIONS ET EFFETS SECONDAIRES

 La métastase: le cancer de la prostate peut s’étendre aux organes


avoisinants, tels que la vessie. Il peut également se déplacer par voie
sanguine ou lymphatique jusqu’aux os ou d’autres organes;
 L’incontinence: le cancer de la prostate et son traitement peuvent tous deux
provoquer une incontinence urinaire;
 La dysérection: la dysfonction érectile peut résulter du cancer de la prostate
ou de son traitement, y compris la chirurgie, la radiothérapie ou les
traitements hormonaux.
 QUELLE TRAITEMENTS ?
• Dans le cadre de la prise en charge du cancer de la prostate, chaque tumeur
est catégorisée en fonction du type de cellule qui lui a donné naissance :
carcinome, adénocarcinome, ou encore sarcome, pour ne citer que les plus
répandues.
• La PEC est pluridisciplinaire et adaptée à chaque cas.
• Le traitement repose sur:
 la CHIRURGIE
 la RADIOTHÉRAPIE: traitement par rayon X destiné à détruire les cellules cancéreuses)
 la CHIMIOTHÉRAPIE: l’objectif est de diminuer la taille de la tumeur pour faciliter la
chirurgie (utilisées seules ou en association).
• Le choix du traitement dépend de plusieurs critères dont le type de cancer, le ou les
organes atteints, le stade d’évolution, l’âge du patient, l’état de santé général, etc.
 PREVENIR LE CANCER DE LA PROSTATE

Il n’existe pas de règles établies pour prévenir le cancer de la


prostate.
Toutefois, à la lumière de certains facteurs de risques, vous pouvez
agir au quotidien pour limiter les risques de survenue.
 ADOPTEZ UN MODE DE VIE SAIN

Optez pour une alimentation saine riche en fruits et légumes :


le régime alimentaire riche en fruits et légumes a été associé à une
diminution du risque de cancer de la prostate.
Les fruits et légumes contiennent de nombreuses vitamines et nutriments
qui peuvent contribuer à vous maintenir en pleine santé.

Faites de l’exercice aussi souvent que possible : L’exercice améliore votre


santé globale, vous aide à maintenir un poids santé et améliore votre humeur.
Essayez de faire de l’exercice chaque jour de la semaine.
L’OMS (Organisation mondiale de la santé) recommande 150 minutes
d’activité physique d’intensité modérée par semaine.
 DIALOGUEZ AVEC VOTRE MÉDECIN

Si vous présentez un risque élevé de cancer de la prostate


(prédisposition génétique, antécédents familiaux), vous et votre
médecin pouvez envisager des médicaments ou d’autres
traitements pour réduire ce risque.

Certaines études suggèrent que la prise d’inhibiteurs de la 5-


alpha réductase, notamment Dutastéride et Finastéride,
abaissent le risque global du cancer de la prostate.
 LES ÉJACULATIONS FRÉQUENTES RÉDUISENT LES RISQUES DE CANCER DE LA
PROSTATE ?

Des hypothèses biologiques assez solides disent en éjaculant


20 fois/mois l’homme à 02 fois moins de risque de développer un
cancer de la prostate quelque soit la période de la vie.

La spermine et la spermidine sont deux substances oncogènes


présente dans le sperme et nocive pour la prostate si elles ne sont
pas fréquemment évacué.
CONCLUSION

• Le cancer de la prostate est la tumeur maligne la plus fréquente chez


l’homme et représente la seconde cause de décès en ordre de fréquence.
• L’étiologie de ce cancer reste inconnue. Les facteurs de risque établis sont
l’âge, la race l’obésité et une histoire familiale.
• La prévalence du cancer prostatique dans le monde rend plausible
l’hypothèse selon laquelle des facteurs environnementaux jouent un rôle
important, d’où l’intérêt de la prévention.
BIBLIOGRAPHIE

• guide pratique pour le dépistage visuel des néoplasies prostatiques


SANKARANARAYANAN R., RAMANI S., Wesley 2003
• Item 307 (Item 156) – Cancer de la prostate Collège Français des
Urologues
• https://www.mutualia.fr/particulier/actu/sante-et-prevoyance/news/
cancer-de-la-prostate-symptomes-causes-et-prevention
• https://radiotherapie-hartmann.fr/actualites/cancer-prostate/le-taux-psa-
impact-cancer-prostate/
JE VOUS REMERCIE!!!

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