Présentation Papa D'artagnan 17092024

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U.F.R.

AGROBIO ECUE
MASTER 1 (2024-2025) ZOOTECHNIE GENERALE

Dr David Vincent N’Goran KOUAKOU (MC)


Ingénieur Agronome Zootechnicien
Enseignant-Chercheur à l’INP-HB de Yamoussoukro (RCI)

USP, le 16-17 septembre


2024
Plan du cours
• CHAPITRE 1 : Introduction à la Zootechnie
• CHAPITRE 2 : Aspects fondamentaux de la Zootechnie générale
• CHAPITRE 3 : Zootechnie et enjeux actuels de la société
• CHAPITRE 4 : Priorités de la Côte d’Ivoire en matière de Zootechnie et
quelques contributions de la recherche ivoirienne à la zootechnie durable, à
la valorisation des bioressources et à la santé des consommateurs
1 Introduction à la Zootechnie

1. Définition de la Zootechnie Générale et de la Zootechnie Spéciale


3

2. Situation de la Zootechnie dans le monde


3. Situation de la Zootechnie en Afrique
Introduction à la Zootechnie/ Définitions
La zootechnie est la science qui nous enseigne les moyens d'élever,
d'entretenir, de multiplier, d'améliorer et d'utiliser les animaux
domestiques en retirant d'eux le plus de services et de profits
(Réduction du volume de la biomasse végétale, fourniture de
produits consommables, fourniture de travail, production de
fertilisants, animal et outil expérimental et producteur de
4

biomolécules, etc.).

La zootechnie dérive des mots grecs : zoôn (Animal) et technè


(Art). C’est l’étude des techniques d’élevage des animaux.
Introduction à la Zootechnie/ Définitions

Elle a pour objet l'étude des préceptes qui doivent guider


l'éleveur et le cultivateur dans l'entretien et l'exploitation des
animaux domestiques.
L'homme profite de leurs forces, de leur intelligence, qu'il
développe, règle, modifie à son gré, Il utilise leurs produits
5

(lait, roufs, plumes, laine, etc.) pendant leur vie, et, après leur
mort, il retire de leurs corps (viande, graisse, peau, cornes,
poils, etc.)
Introduction à la Zootechnie/ Définitions

La zootechnie se subdivise en deux parties :

la Zootechnie Générale, taxonomique et descriptive


(Génétique, reproduction, exploitation, opération
zootechnique dans leur ensemble ;
6

la Zootechnie Spéciale : l’application de l’ensemble de ces


connaissances à une production donnée (lait, viande, œuf,
laine, etc.)
Introduction à la Zootechnie/ Situation mondiale
Les animaux

7
Introduction à la Zootechnie/ Situation mondiale
Les animaux

8
Introduction à la Zootechnie/ Situation mondiale
Les produits animaux
Viandes

bovidés, ovins, caprins,

9
camélidés, suidés ;
- volailles ; équidés

Les 2/3 de la production mondiale sont concentrées en Asie (Chine, Inde,


Pakistan, notamment) et en Amérique (Etats-Unis et Brésil, en particulier).
Introduction à la Zootechnie/ Situation mondiale
Les produits animaux
Viandes

10
Introduction à la Zootechnie/ Situation mondiale
Les produits animaux
Lait et produits laitiers

Prod. Mond. 800 millions de


tonnes/an
L’Asie, l’Europe et les Etats-Unis
assurent 90% de la production
globale. Les principaux
11
producteurs sont l’Inde, les Etats-
Unis, la Russie, l’Allemagne et le
Pakistan
Introduction à la Zootechnie/ Situation mondiale
Les productions animaux
Oeufs
La production mondiale d’œufs de
consommation de poules en
coquille est de 73 millions de
12

tonnes. L’essentiel de la
production est concentré en Asie
(55%) et en Amérique (21%). Les
principaux producteurs sont la
Chine, les Etats-Unis, le Japon et
Introduction à la Zootechnie/ Situation mondiale

La consommation
Viandes

13
Introduction à la Zootechnie/ Situation mondiale
La consommation
Lait et produits laitiers

14
Introduction à la Zootechnie/ Situation mondiale
Cas du poisson
Est-ce zoot ?

15

Production et Pêche
Introduction à la Zootechnie/ Situation mondiale
Cas du poisson
Est-ce zoot ?

16

Consommation
Cas spécifique de l’aquaculture et de la production
halieutique
En Afrique, la consommation de poisson par habitant devrait redescendre à 9,9
kg (équivalent poids vif) en 2029, après un niveau record de 10,6 kg en 2014 et
de 10,2 kg durant la période de référence. Le déclin sera encore plus significatif
en Afrique subsaharienne, et particulièrement préoccupant dans la mesure où la
région présente le taux de malnutrition le plus élevé du monde, et où le poisson
constitue une source majeure de protéines et d’éléments nutritifs dans de
17

nombreux régimes alimentaires africains. Le poisson contribue en moyenne à 23


% des apports en protéines animales en Afrique subsaharienne, alors que la
moyenne mondiale s’établit à 17 %. Cette situation pourrait susciter des
préoccupations d’ordre nutritionnel dans la région, le poisson représentant une
importante source de protéines animales.
Introduction à la Zootechnie/ Situation mondiale

18

Production de farine de poisson


Plan du cours
• CHAPITRE 1 : Introduction à la Zootechnie
• CHAPITRE 2 : Aspects fondamentaux de la Zootechnie générale
• CHAPITRE 3 : Zootechnie et enjeux actuels de la société
• CHAPITRE 4 : Priorités de la Côte d’Ivoire en matière de Zootechnie et
quelques contributions de la recherche ivoirienne à la zootechnie durable, à
la valorisation des bioressources et à la santé des consommateurs
2 Aspects fondamentaux de
la Zootechnie générale

1. Environnement des animaux d'élevage


2. Etat sanitaire des cheptels domestiques
3. Alimentation des animaux domestiques
20

4. Conduite de la reproduction des animaux domestiques


5. Adaptation génétique des animaux domestiques
6. Croissance et développement des animaux d'élevage
Zootechnie Générale/ (1/6) Environnement
Incidence sanitaire du bâtiment

 Sur la croissance

 Bonne croissance

 Retard de croissance
21

 Malformations

 Influence sur l’ingestion

 Effet de l’éclairage (ingestion et croissance)


Zootechnie Générale/ (1/6) Environnement

 Sur la qualité des animaux

 Bonne hygiène

 Animaux malades

 Présence de parasites 22

 Problèmes de prophylaxie

 Effet du taux d’humidité ou Hygrométrie

 Effet sur l’ambiance


Zootechnie Générale/ (1/6) Environnement
 Sur la consommation humaine

 Qualité hygiénique des produits

 Transmission de maladies

 Intoxication
23

 Présence de microbes indésirables

 Qualité des produits

 Sécurité sanitaire
Chez les bovins

24
25
26

Etable classique
27
28
29
Chez les ovins et caprins

30
31
32
Chez les porcins

33
Bâtiments
Cunicoles

34
Batteries de cages cunicoles

35
Cages de lapins

36
Chez les volailles

37
38
39
40
41
42
43
Zootechnie Générale/ (2/6) Santé animale
I- Rage Le chien, les ovins, les caprins et les bovins, le cheval et le chameau
 Maladie zoonotique
 Rage une maladie de l'encéphale (le cerveau)
 Transmis par la morsure d'animaux carnivores enragés (chiens,
renards, loups, hyènes, chauve-souris)
 Germes vivent dans sa salive, passent dans l'organisme par la plaie
44

causée par la morsure et parcourent les nerfs jusqu'au cerveau


 2 à 10 semaines ou davantage entre le moment de la morsure et
l’apparition des signes
II- Tuberculose

 Maladie infectieuse chronique de l'homme, du bétail et de la faune


sauvage
 Maladie importante chez les bovins, les porcs et les chameaux
 Germes formant des nodules (tubercules) dans les organes du corps
 Organes atteints: ganglions lymphatiques, intestins, mamelle, peau
et surtout les poumons
45

 Tuberculose humaine peut infecter les bovins et l'homme


 Tuberculose bovine peut infecter l'homme, les bovins, les porcs et
les chameaux
46

Foie normal Foie tuberculeux


47

Poumon normal Poumon tuberculeux


III- Teigne
 Causée par un champignon qui infecte le pelage et la peau de la
plupart des animaux
 La peau prend une coloration d'un blanc grisâtre et devient très
rugueuse.
 Le poil tombe dans la région infectée
 Les zones d'infection sont circulaires et se trouvent habituellement
sur la tête et l'encolure
48

 Les régions infectées irritent l'animal


 Les parties de peau infectées s'agrandissent et plusieurs d'entre elles
peuvent se rejoindre.
IV- Elimination des animaux morts
IV-1- Manipulation des animaux morts

 Si vous ignorez pourquoi un animal est mort, vous devez toujours


penser aux maladies que les animaux peuvent transmettre à l'homme
( rage, charbon, etc)
 Faites toujours très attention et lavez-vous les mains soigneusement
en les désinfectant, ainsi que vos vêtements
 Si vous le pouvez, vous devez signaler l'animal mort à votre
49

vétérinaire car il voudra peut-être procéder à une autopsie


 Cela l'aidera à traiter d'autres animaux et à mettre fin à la propagation
de la maladie.
IV-2- Enfouissement

 Préférable d'enterrer les cadavres d'animaux plutôt que de les brûler.

 Choisir un endroit à l'écart d'un cours d'eau, d'un puits ou d'une source,

 Creusez une fosse de 2 m de profondeur et suffisamment large pour

contenir tous les animaux morts

 Placez les carcasses dans la fosse en les couchant sur le dos les jambes
50

en l'air

 Dans le cas du charbon, vous devez clôturer l'endroit

 Veiller à ce que d'autres animaux ou des gens n'aillent pas à cet endroit
V- Les excréments
V-1- Utilité des excréments

 Excellent engrais pour le sol;

 Amélioration de la qualité de tous sols où l'on produit des cultures

 La bouse des bovins est mélangée à de l'argile ou à de la boue pour


51

fabriquer des briques ou construire les murs des maisons

 Elle est séchée pour servir de combustible.


V-2- Pourquoi faut-il se débarrasser des excréments ?

 Les excréments contiennent des germes qui causent les maladies;


 ils contiennent aussi des œufs de parasites qui infectent les animaux
 En éliminant les excréments des endroits où l'on élève les animaux, on
réduit la propagation
 Si des animaux sont élevés en étable ou dans d'autres lieux clos, les
excréments doivent être éliminés régulièrement,
52

 Certaines mouches qui se reproduisent dans les excréments mordent les


animaux et sucent leur sang
 Ces mouches peuvent aussi propager les maladies
V-3- Evacuation des excréments
 Ramassez les excréments et entassez-les pour qu'ils pourrissent
lentement
 En pourrissant, ils dégagent de la chaleur qui tuera les germes et les
œufs de parasites
 Le tas d'excréments doit être brassé et de nouveau empilé
régulièrement afin de chauffer toutes les matières qu'il contient
 Quand ils sont bien pourris, les excréments peuvent être utilisés
53

comme engrais sur les terres agricoles


 Ne disposez pas des tas d'excréments trop près des habitations ou
logements d'animaux
VI- Santé de la communauté
VI-1- Animaux dans la communauté

 Traditionnellement, on laisse les animaux divaguer sur les routes ou


entre les maisons
 On les laisse manger ce qu'ils peuvent trouver et boire de l'eau
stagnante souillée
 Ce n'est pas là une bonne façon d'élever les animaux car ils risquent
alors de tomber malades facilement ou d'être volés
54

 Ce n'est pas bon non plus pour la communauté car les animaux
peuvent transmettre des maladies aux gens ou souiller l'eau qu'ils
consomment
VI-3- L'abattage des animaux

 Les animaux qui doivent être abattus pour leur viande doivent être

en bonne santé.

 Il faut les suspendre pour l'abattage et les saigner totalement

 L'abattoir ou le lieu d'abattage doit être clôturé et maintenu propre

 Les organes d'animaux inutilisables et les déchets doivent être


55

enfouis dans un trou profond

 Il ne faut pas les jeter dans la rivière ni les donner aux chiens.
VI-4- Viande pour la communauté
 Il faut la protéger de la chaleur, des mouches et des autres animaux
 Il faut se laver les mains avant et après la manipulation de viande crue
 Il faut nettoyer à fond toutes les surfaces sur lesquelles on a placé de la
viande et tous les couteaux
 La viande doit être vendue fraîche ou séchée, salée ou cuite
 La viande séchée ou salée se conservera longtemps
 La viande cuite doit être consommée immédiatement ou très peu de
56

temps après la cuisson


 La consommation de viande infectée peut causer des vomissements, de
la diarrhée, de la fièvre et parfois la mort
République de Côte
d’Ivoire

Union - Discipline – Travail

MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Ecole des Formations Spécialisées et de Perfectionnement


des Cadres (EFSPC)

BIENVENUE À LA SOUTENANCE
DE MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE
Pour l’obtention du Diplôme d’Aptitude à l’Ingénierie des Techniques
Agricoles

KOROMA NANOUROU
EFSPC

THEME:
ETUDE DES PATHOLOGIES DOMINANTES
DES BOVINS OBSERVÉES DANS LES
ABATTOIRS DE LA REGION DU CAVALLY
Plan de la présentation
Contexte et justification EFSPC

Matériel et méthodes

Résultats et discussion
• Recommandations

Recommandations

Conclusion et Perspectives
INTRODUCTION
EFSPC
Filière bovine : rôle important dans l'alimentation des populations (60
% des apports en protéines animales);

 Maladies bovines : importantes pertes de production, de finance


(Koné et al., 2022 ; Mukatakamba et al., 2023) ;

 Maladies bovines : pathologies dominantes et non dominantes

 Pathologies dominantes ou maladies d’incidence sociale (MIS): maladies


à coût social et financier (pris en charge des soins, accidents, etc.)

 Pathologies: transmissible à l’homme et susceptibles de se répandre


Abattoirs : rôle important dans le contrôle des maladies animales;
EFSPC
 Régions tropicales (Cavally) : Propices aux maladies bactériennes et
parasitaires en raison du climat et des conditions d’élevage.

Peu de données consolidées sur les tendances épidémiologiques


spécifiques à la région du Cavally ;
Problématique
Connaitre les différentes maladies qui occasionnent la diminution de la
quantité de protéine afin de proposer les politiques adéquates pour la
minimisation des dommages engendrés ?
Introduction
EFSPC

Objectif comprendre les problèmes de santé des bovins


Général de la région du Cavally à travers les abattoirs

o Evaluer l’évolution des abattages de


bovins de 2022 à 2023 ;
Objectifs o Evaluer les fréquences et prévalences
spécifiques des pathologies dominantes;
o Comparer la distribution des pathologies
ces cinq dernières années
EFSPC
Matériel technique
 Fiches de collectes de données à l’abattoir ;
 Registres des abattoirs ;
 Portable pour toutes les prises de vues ;
 Matériel de bureau (registre d’inspection de la direction, carnets) ;
 Des stylos et des crayons ;
 Carnet de note ;
 Ordinateur portable de marque acer pour le traitement de texte ;
 Moto TVS pour rallier les différents départements. 63
1. Zone d’étude

EFSPC

64
VI-3- L'abattage des animaux

Abattoir de Guiglo Abattoir de Toulepleu

65

Abattoir de Bloléquin
Traitement des données
EFSPC
Les fréquences sont le rapport entre le nombre de cas de maladies par motif et le nombre
total de saisies effectuées multiplié par 100.

Fréquence (%) =100

Les prévalences sont le rapport entre le nombre de cas de maladies par motif et le nombre
total d’animaux abattus qu’il faut multiplier par 100.

Prévalence (%) =100


Excel office 2016

Analyse avec le logiciel Rstudio (version 3.5.3). Le test de kruskal-wallis

66
EFSPC

RÉSULTATS ET DISCUSSIONS

67
2.49 6.98
18.97 EFSPC
10.25

7.95
(Robinson
49.08
et
Redford,
1991).
( Hilbor
24
80.28 n et al
2006)
Guiglo Bloléquin Toulepleu Taï Guiglo Bloléquin Toulepleu Taï

Figure 2 : Evolution des abattages et des saisies de bovins de 2022 à 2023 10


Fréquences (%) des organes saisis de la région de 2022 à 2023

2.57 0.5 0.21


2.77
2.77
EFSPC

48.9

42.28

Muscle Langue Foie Poumons Cœur Rein Rate

Figure 3 : Fréquences (%) des organes saisis de la région de 2022 à 2023 10


Prévalences (%) et fréquences des pathologies dominantes de la
région de 2022 à 2023
EFSPC
6 5.71 50
44.79 Diop et

fréquence (%)
45
Prévalence (%)

5
40
al.
4
4.11
35 32.26
(2018)
30
3 2.78 25
21.84
20
2
15
Morris
1 10

5
et al.
0.08
0
0.06
0
0.46 0.65
(2017)
Lésions
Lésions
Distomatose PPCB Tuberculose Distomatose PPCB Tuberculose Cysticercose Echinococcose
Cysticercose Echinococcose

Figure 4 : prévalences des pathologies dominantes observées dans


la région du Cavally de 2022 et de 2023 10
Fréquences (%) des lésions dominantes dans les départements de
2022 à 2023
80

70
72.23
EFSPC

Fréquence (%)
59.37
60
52.52
50 Yao
40.51
40
34.49 (2020)
30 28.12 27.77
25

20 18.18 17.17
12.5
10 7.07
5.05

0
Distomatose

Tuberculose

Distomatose

Tuberculose

Distomatose

Tuberculose

Distomatose
Cysticercose

Echinococcose
PPCB

PPCB

PPCB

PPCB
Lésions de départements
Guiglo Bloléquin Toulepleu Taï

Figure 6 : Fréquences (%) des lésions dominantes dans les


départements de 2022 à 2023 10
Prévalences (%) des lésions dominantes dans les départements de
2022 à 2023
9
8.37 EFSPC
8
Prévalence (%) 7.13
7

6 (Malan et al.,
5.17
5 2017)
4.02
4

3 2.8
2.54
2
1.33 1.55 Yao et al.
0.88 0.83
1
0.24 0.34
0.59
(2020
0
Kouadio
Distomatose

Tuberculose

Distomatose

Tuberculose

Distomatose

Tuberculose

Distomatose
Cysticercose

Echinococcose
PPCB

PPCB

PPCB

PPCB
(2019)
Lésions par départements
Guiglo Bloléquin Toulepleu Taï
(Omer et al.,
2010).
Figure 5 : Prévalences (%) des lésions dominantes dans les
départements de 2022 à 2023 10
Comparaisons des fréquences par départements (2017-2018 et 2022-2023)
EFSPC
Tableau II: Fréquences par départements (2017-2018 et 2022-2023)

2017-2018 2022-2023 Khi-deux P-value


Distomatose 11,8 40,51
PPCB 24,58 34,49
Guiglo 3,8 >0,2839
Tuberculose 59,41 25
Cysticercose 0,42 0
Echinococcose 3,79 0
Distomatose 19,78 52,52
PPCB 21,88 18,18
Bloléquin 4 >0,406
Tuberculose 29,17 17,17
Cysticercose 12,5 5,05
Echinococcose 16,67 7,07
Distomatose 59,65 59,37
PPCB 10,53 28,12
Toulepleu 2 >0,3679
Tuberculose 29,82 12,5
Distomatose 10,6 72,23
PPCB 60,6 27,77
Taï 1,8 >0,4066
Tuberculose 19,7 0
Echinococcose 9,1 0

10
Diop et al. (2018) et Kouam et al. (2016) Ngowi et al. (2017)
Comparaisons des prévalences par départements (2017-2018 et 2022-2023)
EFSPC
Tableau III: Prévalences par départements (2017-2018 et 2022-2023)
2017-2018 2022-2023 Khi-deux P-value
Distomatose 1,92 8,37
PPCB 4 7,13
Guiglo 3,8 >0,2839
Tuberculose 9,66 5,17
Cysticercose 0,07 0
Echinococcose 0,62 0
Distomatose 1,15 2,54
PPCB 1,27 0,88
Bloléquin 4 >0,406
Tuberculose 1,7 0,83
Cysticercose 0,73 0,24
Echinococcose 0,97 0,34
Distomatose 6,85 2,8
PPCB 1,21 1,33
Toulepleu 4 >0,2615
Tuberculose 3,43 0,59
Distomatose 0,22 4,02
PPCB 1,25 1,55
Taï 2,1333 >0,3442
Tuberculose 0,4 0
Echinococcose 0,19 0

10
Recommandations
EFSPC

la lutte contre ces principales pathologies animales nécessite une approche


combinant

 Prévention;

 Surveillance;

 Traitement;

 Education;

 Contrôle. 16
Zootechnie Générale/ (3/6) Alimentation
I- Alimentation des ruminants (polygastriques)
 Aliment de base : fourrage (70 %)

 Graminées

76

76

Panicum maximum
 Graminées

Imperat Imperat
a a
77

Andropogon guayavas Andropogon guayavas


 Légumineuses

Pueraria phaseoloïdes Leucaena leucocephala

78

Cajanus cajun Cajanus cajun


 Légumineuses

Ficus
79
Alimentation
des
monogastriques

80
Formulation, fabrication et conservation des aliments

81
Formulation, fabrication et conservation des aliments

82
Zootechnie Générale/ (4/6) Génétique

Races d’animaux domestiques de Côte d’Ivoire

 Le patrimoine génétique animal de la Côte d’Ivoire est composé de


trois races locales de taurins, d’une race locale d’ovins, d’une race
83

locale de caprins, d’une race locale de porcins, d’une race synthétique


de porcin issue de croisement stabilisé et de volailles locales.
 La Côte d’Ivoire ne possède pas de race locale d’ânes ni de chevaux.
Zootechnie Générale/ (4/6) Génétique
I- Ruminants
I-1- Bovins
 Elevage se trouve concentré à près de 85 % au Nord du pays
 La productivité du cheptel demeure encore faible et la Côte
d’Ivoire importe plus de la moitié de sa consommation en viande et
84

88 % de sa consommation en lait.
 La Côte d’Ivoire dispose de 3 races locales de taurins qui sont :
- La race Ndama,
- La race Baoulé,
- La race Lagunaire
I-1-4- Zébus et croisés locaux
 Concentrés à l’extrême Nord du pays dans les zones Tingréla,
Boundiali, Korhogo et Ferkéssédougou (zone Soudano-Guinéenne)
 Zébus constituent environ 75 % des troupeaux transhumants
 Proviennent des pays voisins du Sahel (Burkina Faso et Mali)
 Troupeaux des pasteurs peulhs composés essentiellement de zébus
peulhs Voltaïque en voie de sédentarisation au Nord et au centre
 Animal à tête fine et haut sur pattes.
85

 Robes diverses, les cornes moyennes ou longues, dirigées vers


l’avant chez le mâle.
 Muqueuses noires ou mouchetées (noir et clair en petites tâches).
 Rendement carcasse 53 et 55 %.
 Métis locaux essentiellement des métis: zébus X Baoulé
 Un très important de métissages de l’ordre de 43 à 57 % au Nord
 Métissage se pratique essentiellement dans les troupeaux sédentaires
avec introduction de zébus mâles
Aussi pratiqué dans les troupeaux semi-transhumants par introduction
de taurins femelles ou métisses femelles pour diminuer le risque de
trypanosomiase et de parasitisme.
86

 Tous les degrés de métissage peuvent se rencontrer


 Métis (taurins X zébus) appelé Méré, croisements de première
génération ont un format proche de celui du zébu, constituent de bons
animaux de boucherie.
I-1-5- Croisés exotiques
 Croisé Jersiais X Ndama au CRZ de Bouaké
 Croisés dont le pourcentage de sang Jersey dépassait 50 % ont
manifesté des problèmes d’adaptation et de parasitisme, se traduisant
par des mortalités importantes.
 La F1 peut être qualifiée de meilleur croisement : production laitière
moyenne de 1 277 kg de lait pour une lactation de 257 jours
 Accroissement de la productivité en viande de 20 à 40 % sur la
87

Ndama, bonne rusticité.


 L’arrêt du programme de croisement en 1977 n’a pas permis de tester
la possibilité de diffusion de ce croisement en milieu réel.
 Croisés Ndama X Abondance et Ndama X Fleckvie à la
station de Noroningué

 Même résultat que pour le croisement Jersiais X Ndama quant au


degré de sang à ne pas dépasser.
 Les ½ sang nés en Europe ont une production en 2ème lactation sur
280 jours de 2 350 kg de lait.
 Les croisements raisonnés ont permis d’obtenir :
Le Ndamaze : Ndama X Zébu
88

Le Ndamance : Ndama X Abondance


Le Ndamon : Ndama X Monbéliard
Vache N’Damance
Vache N’Damance

89

Vache N’Dama Vache Montbéliarde


Annexes: Quelques bovins d’Afrique

Le zébu de l'Azawak Le zébu Goudali

90

Le zébu Bororo Le Zébu Gobra


Le Zébu Peuhl Soudanien Le Zébu Djelli

91

Le Zébu Touareg Le Taurin Kouri


I-2- Petits ruminants
I-2-1- Ovins

 Une seule race : la Race Djallonké

 Présente dans tous le pays de la zone forestière aux zones de savanes,

avec une plus grandes concentration dans la région centre et Est

 Grande résistance à la trypanosomiase


92
 Bonne aptitude à utiliser les fourrages à faibles valeurs nutritives

 Petite taille (50 cm en moyenne) et poids adulte de 25 à 30 kg.


 Tête épaisse avec un chanfrein droit (partie entre l’œil et le nez) ou
légèrement brusque chez le mâle.
 Cornes peu développées et annulées chez le mâle.
 L’encolure est fine, les poils long et épais couvrent le bord inférieur
et se prolongent dans l’inter ars formant une crinière.
 La queue est courte (17 cm) atteignant le jarret.
 Les robes noires ou blanches sont plus ou moins répandues avec des
93

poils courts, fins et brillants.

NB: Dans les marchés à mouton, on rencontre des moutons Sahéliens de


races Touareg ou Peulh ou des croisés Djallonké par Sahélien.
94

Mouton Djallonké
Annexes: Quelques ovins d’Afrique

Mouton Peuhl Foulbé Mouton Bali Bali Mouton de Macina

95

Mouton Paint du Désert Mouton Peuhl Sénégal de Thiès


I-2-2- Caprins

 La seule race caprine est la race Djallonké ou chèvre Naine


d’Afrique de l’Ouest (NAO)
 La chèvre Djallonké se trouve partout en Côte d’Ivoire
 Animal de petite taille (45 cm)
 Tête forte bosselée au niveau du front du faite de la présence des
cornes
 Cornes dirigées en arrière ou en bas, ou couchées sur le bord
96

supérieur de l’encolure chez le mâle.


 Chanfrein court et encolure fine
 Queue courte et relevée
 Robes de couleur gris- marron, fauve claire, avec de grandes
tâches blanches
 Mâle porte une barbiche longue et bien fournie et une ligne de
poils dressée plus ou moins foncée sur le dos
 Animal vigoureux, rustique, surtout trypano-tolérante et très
vagabond
97

 Digère bien les matières ligneuses


98

Chèvre naine ou Djallonké


Annexes: Quelques caprins d’Afrique

99

Chèvre Boer Sud africaine Chèvre Sahélienne


II- Porcins
II-1- Race locale

 Robe généralement noire, parfois pie-noire


 Âge de commercialisation se situe entre 12 et 15 mois avec un poids
de 50 à 60 kg.
 Taille d’environ 50 cm.
 C’est une très prolifique
 Il vit dehors et sans aucune surveillance
100

 Il est très rustique, résistant au milieu peu favorable.


 Elle se trouve partout en Côte d’Ivoire
 Poids carcasse de 40 kg
II-2- Races modernes

II-2-1- Porc de race Korhogo (croisé Largewhite X race locale)

 Animal a format amélioré, poids à la vente est supérieur à 65 kg


 Robe blanche, souvent tachetée de noir sur la croupe et les épaules
 7 à 10 porcelets par portée
 Largement exporté dans les pays limitrophes (Burkina Faso,
101

Guinée…)
 Succès incontestable grâce à ses bonnes performances
 Rendement est nettement supérieur à celui du porc coureur
II-2-1- Porc de race Largewhite
 Animal massif, Robe blanche
 Mâle : 105 cm, 380 kg
 Femelle: 100 cm, 320 kg
 Tête forte, oreilles réduites et dressées
 Profil légèrement concave ou rectiligne
 Un dos large, musclé et horizontal
 Très bonne performance de reproduction (24,9 porcelets /Truie /an)
102

 Adaptation facile aux conditions variées


 Bonne performance d’engraissement: un mâle castré peut atteindre
100 kg en 145 jours
103

Porc de race Largewhite


II-2-1- Porc de race Piétrain

 Robe blanche, grisâtre, tachetée de noir


 Animal compact, court et fortement musclé
 Mâle: 85 cm, 280 kg
 Femelle: 80 cm, 220 kg
 Carcasse exceptionnelle ( morceaux nobles et taux réduit ce gras)
 Bonne qualité maternelle
104

 Mâle utilisé dans les croisements industriels


 Oreilles dressées
 Performance inférieure à celle de la Largewhite
105

Porc de race Piétrain


II-2-1- Porc de race Landrace

 Robe blanche, uniforme, museau allongé et oreilles tombantes


 Plus long que la Large white
 Femelle: 90 cm, 300 kg
 Verrat: 95 cm, 350 kg
 12 à 16 petits par portée, avec 13,7 porcelets /Truie /an
 Précoce
106

 Croissance bonne
 Carcasse de moyenne qualité
107

Porc de race Landrace


II-2-1- Porc de race Duroc

 Porc issu d’un croisement (porc rouge de Guinée, porcs rouges


d’Espagne et du Portugal
 Robe rousse ou brune uniforme
 Profil concave
 Oreilles portées horizontalement
 Bonne fécondité 108

 Truie excellente nourrices


 8 à 9 porcelets sevrés par portée
 Race tardive
109

Porc de race Duroc


III- Volailles

III-1- Volaille locale

 Une race de poules locales  Plumage varié

 Poids: 1 à 1,4 kg  Rustique

 26 œufs par an

110
111
III-2- Volailles modernes
III-2-1- Volailles moderne de chair

 Poulets de chair à croissance rapide type industriel :


- 2 kg à 45 j ( Hubbard, Ross et Cobb)
 Poulets de chair type fermier à plumage coloré ou blanc avec ou sans
cou nu :
- 2 kg à 70-80 j (sussex, gris cendré, cou nu rouge, cou nu
112

noir)
 Poulet de chair type semi lourd à plumage coloré avec ou sans cou
nu:
- 2 kg à 70-80 j (chair roux, cou nu rouge, cou nu noir)
III-2-1- Volailles moderne de ponte

 150 à 250 œufs par an, voire 300 œufs


 Entrée en ponte: 5 à 6 mois

Harco Sussex Gournay naine


113

Wyandotte Marans
IV- Lapins

Petites races et Races naines :


 Poids adulte : moins de 3 kg
 Conformation excellente,
 Bonne Précocité,
 Chair fine

114
Petites races

Argenté Anglais Argenté Anglais Chinchilla Feh de


gris gris Marbourg

115

Feu Noir Hollandais Papillon Russe


ou Noir
Noir et Feu
Races naines

Polonais aux yeux Nain Bleu de Nain Bleu et Nain Chinchilla


rouges Beveren Beige

116

Nain Himalaya Nain lilas Nain Noir Nain


Sablé

Nain Siamois
Races moyennes :
 Poids adulte : 3 à 5 kg
 Races commerciales par excellence,
 Bonne précocité,
 Format correspondant à la demande en Afrique,
 Conformation satisfaisante,
 Chair fine et dense

117

Fauve de Grand Chinchilla Hollandais Argenté de Champagne


Bourgogne
Blanc de Bleu de Californien
Japonais
Vienne Beveren

Bleu de Néo-Zélandais Papillon Petit papillon


Vienne Rouge 118
rhénan

Grand Chinchilla Normand Fauve de Alaska


Bourgogne
Lapins à pelage caractéristique

Rex Castor Rex Blanc Rex Nain


Dalmatien Havane

119

Rex Lynx Angora brun Angora Angora


français Harlequin
Races géantes:
 Poids adultes : 5 à 7 kg, voire plus
 Croissance relative lente,
 Chair longue au grain grossier
 Fournissent des viandes de fabrication (pâté, rillettes…)
 Peu prolifique
 Moins utilisées en production de viande commerciale,
120
Géant des Géant des Flandres Géant Blanc du Géant Papillon
Flandres gris gris lièvre Bouscat Français
Garenne

121

Géant des Flandres Géant Français Bélier Géant Français gris


Blanc anglais
Zootechnie Générale/ (5/6) Reproduction

0. Impact économique du dysfonctionnement


7, de l'activité reproductive
1. Anatomie de la reproduction chez les animaux
2. Technologie du sperme : insémination artificielle
3. Production permanente de semence chez les espèces à reproduction
saisonnière : contrôle photopériodique
4. Contrôle du cycle œstrien, induction de l’ovulation et superovulation
122

5. Fécondation Ill vitro


6. Transfert et manipulation des embryons
7. Animaux transgéniques
Zootechnie Générale/ (5/6) Reproduction

0. Impact économique du dysfonctionnement de


l'activité reproductive
123

1. Anatomie de la reproduction chez les animaux


Zootechnie Générale/ (5/6) / Technologie du sperme
L’utilisation de sperme congelé est couramment pratiquée chez les
bovins et caprins dans les pays où l’azote liquide est facilement
disponible. Mais elle reste encore assez limitée chez les ovins et
les porcins où le sperme est plus difficile à congeler
L’insémination artificielle chez ces espèces se fait grâce à l’usage
124

de la semence fraîche diluée (moins d’une demi-journée après la


récolte chez des brebis synchronisées ou pendant 24à 48 h chez
les porcins) (COUROT et VOLLAND-NAIL, 1991).
Zootechnie Générale/ (5/6) l’ovulation
Induite par des Traitements hormonaux
Les progestagènes et/ou les prostaglandines sont largement utilisés pour l’induction ou
la synchronisation des cycles oestriens chez les animaux domestiques.

Les progestagènes peuvent être administrés par différentes voies : éponges


intravaginales, implants sous-cutanés, injection ou addition dans les aliments.
125

Les gonadotropines (PMSG ou hCG) ou l’hormone de libération des gonadotropines


(GnRH) sont aussi très largement utilisées pour induire l’ovulation chez les mammifères
domestiques (voir Short et al 1988, pour une revue générale).

Induite par la présence du mâle (ovulation spontanée « lapine » ou / L’effet mâle


(phéromones que les béliers)
Zootechnie Générale/ (5/6) Fécondation In vitro

126
Zootechnie Générale/ (5/6) Transfert des embryons
Les embryons obtenus à partir d’ovocytes superovulés et
fécondés in vivo ou in vitro sont transplantés dans des femelles
receveuses pour se développer normalement jusqu’à la
naissance.
En respectant des conditions techniques précises, les embryons
127

peuvent être congélés avant leur transfert. Ils peuvent aussi


être traités (splités ou sexés) pour des objectifs spécifiques
entrant dans le cadre de programmes d’amélioration génétique.
Zootechnie Générale/ (5/6) Animaux transgéniques

transgéniques

https://www.youtube.com/watch?v=NW7Fh7Lm3ks&t=123s
Zootechnie Générale/ (6/6) Développement élevage

Et tout ça pour
quoi ?
Obtenir plus de
produits
animaux de 129

bonne qualité
pour la
consommation
de l’Homme
Zootechnie Générale/ (6/6) Développement élevage

Et tout ça pour
quoi ?
Obtenir plus de
produits
animaux de 130

bonne qualité
pour la
consommation
de l’Homme
Zootechnie Générale/ (6/6) Développement élevage

Et tout ça pour
quoi ?
Obtenir plus de
produits
animaux de 131

bonne qualité
pour la
consommation
de l’Homme
Zootechnie Générale/ (6/6) Développement élevage

132
Plan du cours
• CHAPITRE 1 : Introduction à la Zootechnie
• CHAPITRE 2 : Aspects fondamentaux de la Zootechnie générale
• CHAPITRE 3 : Zootechnie et enjeux actuels de la société
• CHAPITRE 4 : Priorités de la Côte d’Ivoire en matière de Zootechnie et
quelques contributions de la recherche ivoirienne à la zootechnie durable, à
la valorisation des bioressources et à la santé des consommateurs
3 Enjeux actuels de la
société

1. Environnement (Impact des activités humaines sur les milieux naturels)


134

2. Condition animale (Bien-être et éthique animale)


3. Sanitaire (Impact de la production sur la santé animale et humaine)
4. Socio-économique (Système d’élevage et agroécologie).
Zootechnie Générale/ Enjeux (1/4) (Environnement)

Environnement
Impact des activités
humaines sur les milieux
naturels

Emission de GES

Pollution des eaux


135
Alimentation des
animaux (Soja et OGM)

Utilisation des ressources


(eau, terres,…)

Nuisances (odeurs, bruit)


Zootechnie Générale/ Enjeux (2/4) (Bien-être animal)
Environnement Condition animale
Impact des activités
humaines sur les milieux Façon d’élever les
naturels animaux

Emission de GES
Définition du BEA
Pollution des eaux
Condition de vie
136
Alimentation des
animaux (Soja et OGM) Prise en charge de la
douleur
Utilisation des ressources
(eau, terres,…)
Ethique animale
Nuisances (odeurs, bruit)
Zootechnie Générale/ Enjeux (3/4) (Santé animale)
Environnement Condition animale Sanitaire
Impact des activités Impact de la production
humaines sur les milieux Façon d’élever les sur la santé
naturels animaux

Emission de GES
Définition du BEA Phytosanitaires
Pollution des eaux
Condition de vie Antibiotiques
137
Alimentation des
animaux (Soja et OGM) Prise en charge de la Risques d’épizooties et
douleur de zoonoses
Utilisation des ressources
(eau, terres,…)
Ethique animale
Nuisances (odeurs, bruit)
Zootechnie Générale/ Enjeux (4/4) (Système d’élevage)
Environnement Condition animale Sanitaire Socioéconomique
Impact des activités Impact de la production Modèle de
humaines sur les milieux Façon d’élever les sur la santé développement
naturels animaux

Emission de GES
Définition du BEA Phytosanitaires Système intensif
Pollution des eaux
Condition de vie Antibiotiques
138 Concentration et
Alimentation des spécialisation
animaux (Soja et OGM) Prise en charge de la Risques d’épizooties et géographique
douleur de zoonoses
Utilisation des ressources
(eau, terres,…)
Ethique animale
Nuisances (odeurs, bruit)
Plan du cours
• CHAPITRE 1 : Introduction à la Zootechnie
• CHAPITRE 2 : Aspects fondamentaux de la Zootechnie générale
• CHAPITRE 3 : Zootechnie et enjeux actuels de la société
• CHAPITRE 4 : Priorités de la Côte d’Ivoire en matière de Zootechnie et
quelques contributions de la recherche ivoirienne à la zootechnie durable, à
la valorisation des bioressources et à la santé des consommateurs
4 Priorités de la Côte d’Ivoire en matière de
Zootechnie et quelques contributions de la
recherche ivoirienne à la zootechnie durable et à
la valorisation des bioressources et à la santé des
consommateurs

140

1. Politiques nationales en matière de Zootechnie


2. Zootechnie durable et valorisation des bioressources et à la santé des
consommateurs : Partages d’expérience
Zootechnie Générale/ Politiques nationales (1/4)

la formulation de la Politique s’est appuyée sur quatre ressources-clés : (i)


le rapport bilan du PSEDA 2014-2020 ;
(ii) les documents cadres régionaux et nationaux applicables au secteur
des ressources animales et halieutiques de Côte d’Ivoire ;
(iii) les stratégies sectorielles des filières nationales du secteur des
ressources animales et halieutiques disponibles à horizon 2025 – dont les
documents-cadre sur l’environnement, la sécurité alimentaire et
141

nutritionnelle ; et
(iv) le recueil des problématiques émergentes du secteur telles que le
changement climatique ou l’employabilité des jeunes, des femmes et des
personnes vulnérables.
Zootechnie Générale/ Politiques nationales (1/4)

Le bilan de la mise en œuvre du Politique (2014-2020), a montré


qu’il reste à œuvrer plus pour garantir les revenus des acteurs et
réduire le taux de dépendance du pays en protéines animales et
halieutiques. 142
Zootechnie Générale/ Politiques nationales (1/4)

A cet effet, il est nécessaire d’investir dans des différents maillons de


la chaîne de valeurs des filières animales et halieutiques, à savoir : la
réhabilitation des infrastructures de production, de
transformation et de commercialisation, la structuration des
filières animales et halieutiques, la protection du cheptel national
143

contre les épizooties et les zoonoses émergentes et ré-émergentes,


la veille sanitaire et le renforcement de la gouvernance pour
attirer et sécuriser les investissements privés dans le secteur.
Zootechnie Générale/ Politiques nationales (1/4)
L’analyse de cette situation diagnostique a permis d’identifier, dix
(10) enjeux majeurs à savoir :

(i) la Production,
(ii) la transformation,
(iii)la disponibilité d’aliments de qualité pour animaux
(iv)la distribution et de la consommation,
144

(v) l’amélioration de la santé animale et de la sécurité sanitaire


des denrées animales et d’origine animale
Zootechnie Générale/ Politiques nationales (1/4)

(vi) la structuration du secteur


(vii) l’attractivité du secteur
(viii) l’accès au financement
(ix) le développement du capital humain, et
(x) la préservation de l’environnement.
145
Zootechnie Générale/ Politiques nationales (1/4)

L’objectif général de la PONADEPA a été décliné en trois (3)


objectifs stratégiques :

(i) l’amélioration de la gouvernance du secteur ;


(ii) l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des
filières animales et halieutiques respectueuses de
146

l’environnement et
(iii)l’amélioration des moyens d’existence des acteurs.
4 Priorités de la Côte d’Ivoire en matière de
Zootechnie et quelques contributions de la
recherche ivoirienne à la zootechnie durable et à
la valorisation des bioressources et à la santé des
consommateurs

147

1. Politiques nationales en matière de Zootechnie


2. Zootechnie durable et valorisation des bioressources et à la santé des
consommateurs : Partages d’expérience
2.1. Identification et la caractérisation chimique des
Bioressources négligées (adventices, les asticots, les
fourmis soldat noires, sous-produits agricoles ou
d’élevage, etc.)
2.2. Valorisation de bioressources dans l’alimentation
animale (épluchures de manioc, adventice - Euphorbia
heterophylla, amande déclassée d’anacarde, amande de
Jatropha curcas, fruit du rônier-Borassus aethiopum, ….)
2.3. Alimentation animale : quel impact
sur la santé des consommateurs
Plan de la présentation
1. Introduction
2. Origines des acides gras et du cholestérol présents dans
les produits animaux, conséquences et mesures de
prévention
3. Enrichissement en AGPI oméga 3 des produits animaux
en Côte d’Ivoire
4. Conclusions et perspectives
Dangers sanitaires inhérents à
Introduction
l’alimentation animale

Les dangers sanitaires risquant d’être présents dans les


aliments pour animaux ou ingrédients entrant dans la
composition d’aliments pour animaux sont

DANGERS SANITAIRES
Dangers
biologiques Les bactéries, virus, prions, champignons et parasites.

Les produits chimiques naturels (tels que les mycotoxines et


les facteurs antinutritionnels), les contaminants industriels
Dangers chimiques environnementaux (dioxines et polychlorobiphényles par
exemple), les résidus de médicaments vétérinaires et de
pesticides ainsi que les éléments radioactifs.

Les corps étrangers (morceaux de verre, de métal, de


Dangers physiques
matière plastique ou de bois).
Source : OIE, 2010
Dangers nutritionnels inhérents à
Introduction
l’alimentation animale

Dangers nutritionnels

Impact des pratiques en alimentation animale sur la composition des


acides gras et en cholestérol des produits animaux destinés à
l’Homme (Source : Anses, 2011)
Cailles Poules
Alimentation Aliment industriel commercial pondeuses
Ration journalière 40 g 120 g
Poids œufs 11 g 60 g
Taux de ponte Identique
Prix de vente Identique
Vertus Thérapeutique Riche en cholestérol
Taux en cholestérol 27 mg/g 24 mg/g
jaune d’oeuf Référence 12 mg/g Référence 15 mg/g

ALIMENTS POULES PONDEUSES STRICTEMENT INTERDITS CHEZ LES CAILLES


Origines des AG et du cholestérol
Acides gras et cholestérol d’origine alimentaire
présents dans les produits animaux, Acides gras et cholestérol d’origine endogène
conséquences et mesures de prévention

Acide gras et cholestérol


Les AG et le cholestérol des produits animaux (Homme y compris) ont en général deux
origines additives :
Alimentation
Origines des AG et du cholestérol
Acides gras et cholestérol d’origine alimentaire
présents dans les produits animaux, Acides gras et cholestérol d’origine endogène
conséquences et mesures de prévention

Exemples d’acides gras Saturé (AGS)

Nom d'usage Formule semi-développée Formule

Acide caprique CH3(–CH2)8–COOH 10:0

Acide laurique CH3(–CH2)10–COOH 12:0

Acide myristique CH3(–CH2)12–COOH 14:0

Acide palmitique CH3(–CH2)14–COOH 16:0

Acide stéarique CH3(–CH2)16–COOH 18:0

Acide arachidique CH3(–CH2)18–COOH 20:0


Origines des AG et du cholestérol
Acides gras et cholestérol d’origine alimentaire
présents dans les produits animaux, Acides gras et cholestérol d’origine endogène
conséquences et mesures de prévention

Exemples d’acides gras monoinsaturés (AGMI)

Nom d'usage Formule semi-développée Formule n-x

Acide myristoléique CH3(–CH2)3–CH=CH(–CH2)7–COOH 14:1 n−5

Acide palmitoléique CH3(–CH2)5–CH=CH(–CH2)7–COOH 16:1 n−7

Acide sapiénique CH3(–CH2)8–CH=CH(–CH2)4–COOH 16:1 n−10

Acide oléique CH3(–CH2)7–CH=CH(–CH2)7–COOH 18:1 n−9

Acide élaïdique CH3(–CH2)7–CH=CH(–CH2)7–COOH 18:1 n−9


Origines des AG et du cholestérol
Acides gras et cholestérol d’origine alimentaire
présents dans les produits animaux, Acides gras et cholestérol d’origine endogène
conséquences et mesures de prévention

Exemples d’acides gras polyinsaturés (AGPI)


Principalement deux familles d‘AG (oméga 6 et oméga 3), issues respectivement de l‘acide
linoléique (C18:2 n-6) et de l‘acide α-linolénique (C18:3 n-3) « indispensable »

Nom d'usage Formule semi-développée Formule n-x

Acide linoléique CH3(–CH2)3(–CH2–CH=CH)2(–CH2)7–COOH 18:2 n−6

Acide arachidonique CH3(–CH2)3(–CH2–CH=CH)4(–CH2)3–COOH 20:4 n−6

Acide eicosapentaénoïque CH3(–CH2–CH=CH)5(–CH2)3–COOH 20:5 n−3

Acide clupanodonique CH3(–CH2–CH=CH)5(–CH2)5–COOH 22:5 n−3

Acide docosahexaénoïque CH3(–CH2–CH=CH)6(–CH2)2–COOH 22:6 n−3


Origines des AG et du cholestérol
présents dans les produits animaux, Acides gras et cholestérol d’origine
alimentaire
conséquences et mesures de prévention

Composition des huiles alimentaires en % d’acides gras


Graine d'euphorbia 16.01 10.91 19.5926468503379 53.069325646236

Graine de lin 9.8 18.8 14.7 54.2

Huile de palme 47.4 37.3 9.9 0.3

huile de poisson hareng 13.8 57.5 1.4 15.5

Tourteau de soja 14.3 21.7 53.1 7.4

Tourteau de coton 25.4 17.2 52.3 0.2

Farine de poisson type 62 21.4 33.8 2.1 20.1

Maïs 12.9 26.9 56.5 1

0 20 40 60 80 100 120

C16:0+C18:0 AGMI AGPI n-6 AGPI n-3


Source : INRA, 2004
Origines des AG et du cholestérol
présents dans les produits animaux, Acides gras et cholestérol d’origine
alimentaire
conséquences et mesures de prévention

AGNE Triglycérides Sang

Adipocyte intramusculaire
et les tissus adipeux

Flaveur et jutosité de la
viande
La composition en AGPI reflète
Source : Hocquette et al., 2000 celle de l’aliment consommé
Origines des AG et du cholestérol
présents dans les produits animaux, Acides gras et cholestérol d’origine
endogène
conséquences et mesures de prévention

Glucose AGNE Triglycérides Protéines (AA) Corps cétoniques AGV

Excès
Cycle de Krebs
Energie (ATP) Acétyl-Coa Voie malonique
Malonyl Coa

Voie Acétyl *(+2C)


isoprenoique
Butyryl Coa (4C)

Acéto Acétyl *(+2C)


Cholestérol Terpènes Mévalonate
Acétyl-Coa

Acide Gras
Acétyl *(+2C) Acétyl *(+2C) Saturé (16C)
Source : Hininger-Favier, 2011
Origines des AG et du cholestérol
présents dans les produits animaux, Transport des AG et du cholestérol
conséquences et mesures de prévention

Sang

Triglycérides
Protéines (AA)

AGNE

Cholestérol
Glucose

LDL-Cholestérol HDL-Cholestérol

ORGANE FOIE

Lipoprotéines VLDL, LDL, IDL, HDL


Source : Mazière, 2011
Origines des AG et du cholestérol
Réserve en AG et en cholestérol dans le
présents dans les produits animaux,
tissu adipeux
conséquences et mesures de prévention

PRODUCTIONS ANIMALES

Valeur nutritionnelle 100 g

Protéines : 7 g
Lipides : 85 g

Tissus adipeux abdominales porcs


Source : Mourot, 2010
Origines des AG et du cholestérol
Réserve en AG et en cholestérol dans le
présents dans les produits animaux,
tissu adipeux
conséquences et mesures de prévention

Composition moyenne en AG (%) du tissu adipeux interscapu-


laire du lapin, du TA sous cutanée du dos du porc et du TA
abdominal du poulet
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
C16:0+C18:0 C18:1 C18:2 n-6 C18:3 n-3 C18:2 n-6/C18:3
n-3
Lapin Porc Poulet

Source : Mourot, 2010


Origines des AG et du cholestérol
Réserve en AG et en cholestérol dans le
présents dans les produits animaux,
gras musculaire
conséquences et mesures de prévention

PRODUCTIONS ANIMALES
Gras du muscle

Valeur nutritionnelle 100 g

Protéines : 23 g
Lipides : 29 g
Cholestérol : 85 mg

Côte de bœuf
Source : Mourot, 2010
Origines des AG et du cholestérol
Réserve en AG et en cholestérol dans le
présents dans les produits animaux,
gras musculaire
conséquences et mesures de prévention

Composition moyenne en AG (%) du Muscle Longissimus dorsi du lapin,


du dos du porc et pectoralis du poulet
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
C16:0+C18:0 C18:1 C18:2 n-6 C18:3 n-3 C18:2 n-6/C18:3
n-3
Lapin Porc Poulet
Source : Mourot, 2010
Origines des AG et du cholestérol
présents dans les produits animaux, Réserve en AG et en cholestérol dans les
conséquences et mesures de prévention œufs

PRODUCTIONS ANIMALES
Œufs

Valeur nutritionnelle 100 g


Œuf de poule

Protéines : 12 g
Lipides : 10 g
Cholestérol : 475 mg

Jaune d’oeuf de volailles


Sources : Kazmierska et al., 2007; ANSES, 2011
Origines des AG et du cholestérol
Réserve en AG et en cholestérol dans les
présents dans les produits animaux,
œufs
conséquences et mesures de prévention

Composition en AG (%) du jaune d'oeuf de poules et


de cailles pondeuses
60.0

50.0

40.0

30.0

20.0

10.0

0.0
AGS AGMI AGPI n-6 AGPI n-3 AGPI n-6/AGPI
n-3
Poules pondeuses Cailles pondeuses

Sources : Kazmierska et al., 2007; ANSES, 2011


Origines des AG et du cholestérol
Réserve en AG et en cholestérol dans le
présents dans les produits animaux,
lait et produits dérivés
conséquences et mesures de prévention

PRODUCTIONS ANIMALES
Produits laitiers

Valeur nutritionnelle 100 ml


Lait de vache

Protéines : 3,2 g
Lipides : 3,9 g
Cholestérol : 12 mg

Lait, Fromage et Beurre


Source : Anses, 2011
Origines des AG et du cholestérol
Réserve en AG et en cholestérol dans le
présents dans les produits animaux,
lait et produits dérivés
conséquences et mesures de prévention

Composition moyenne en AG (%) de lait et beurre de vache, de lait de


chèvre et de brebis
80

70

60

50

40

30

20

10

0
AGS AGMI C18:2 n-6 C18:3 n-3 C18:2 n-6/C18:3 n-3

Vache nourrie au fourrage conservé Beurre lait de vache


Chèvre lait Brebis lait
Source : Anses, 2011
Origines des AG et du cholestérol
présents dans les produits animaux,
conséquences et mesures de prévention

Les AGS sont présents dans les tissus animaux (tissus


adipeux, viande, lait et œuf) et les teneurs diffèrent
entre les espèces animales

Le rapport C18:2 n-6 /C18:3 n-3 est supérieur à 4 ou


quand il est bon, la teneur en AGS est levée comme
dans le lait

ET ALORS ?

Depuis quand la nourriture peut tuer un africain !


Origines des AG et du cholestérol
Facteurs de risques et maladies
présents dans les produits animaux,
cardiovasculaires
conséquences et mesures de prévention

Consommé en excès les


AGS et Cholestérol

Maladies nutritionnelles

AVC et athérosclérose
Origines des AG et du cholestérol
Evaluation du danger nutritionnel des
présents dans les produits animaux,
AG et cholestérol produits animaux
conséquences et mesures de prévention

Avons-nous des raisons de nous inquiéter


pour la santé de la population ivoirienne ?
• Le nombre d’apprentis fabricants d’aliments pour
animaux sans formation adéquate augmente sans
cesse

• Les compositions en AG et en cholestérol des


produits animaux commercialisés semblent
déséquilibrées ;
Origines des AG et du cholestérol
Evaluation du danger nutritionnel des
présents dans les produits animaux,
AG et cholestérol produits animaux
conséquences et mesures de prévention

• Notre alimentation quotidienne contient plutôt


plusieurs facteurs de risque des MCV parmi lesquels
nous pouvons citer le Garba, les jaunes d’œufs,
l’huile de palme, ….

• Pour les personnes de plus de 40 ans, il faut réduire


les facteurs de risque (AGS et cholestérol)
malheureusement…
• Bilan de santé pour quoi faire ? Je me porte bien !
Tout çà c’est pour gaspiller notre argent,….
Origines des AG et du cholestérol
Evaluation du danger nutritionnel des
présents dans les produits animaux,
AG et cholestérol produits animaux
conséquences et mesures de prévention

• Absence significative des mesures hygiéniques et


diététiques, combinant une alimentation variée et
équilibrée à la pratique d’une activité physique
régulière

On n’a jamais le temps de faire du Sport !


Origines des AG et du cholestérol
présents dans les produits animaux, Quelques méthodes de prévention
conséquences et mesures de prévention

SOLUTIONS
Troquer les viandes grasses par leurs équivalents maigres :

Remplacer le mouton, le porc par une viande de volaille sans


peau ou par du bœuf. Économie de 20 g de lipides et 180 de
kcal par portion de 120 g
Origines des AG et du cholestérol
présents dans les produits animaux, Quelques méthodes de prévention
conséquences et mesures de prévention

SOLUTIONS
Cuisinez sans matières grasses :

Si vous remplacer une crudité mayonnaise par cette


crudité assaisonnée avec une cuillère à café d’huile
nutritionnelle, vous économisez 20 g de lipides et 180
kcal par portion de 150 g
Origines des AG et du cholestérol
présents dans les produits animaux, Quelques méthodes de prévention
conséquences et mesures de prévention

SOLUTIONS
Eliminer la matière grasse :

en fumant,
En braisant,
ou en rôtissant,
les produits animaux quand cela
est possible….

Cependant, comment faire avec les œufs frais ?


Origines des AG et du cholestérol
présents dans les produits animaux, Quelques méthodes de prévention
conséquences et mesures de prévention

SOLUTIONS
Améliorer la composition nutritionnelle des
œufs, du tissu adipeux, du lait et de la viande
avant leur consommation

Enrichissement en AGPI oméga 3


les aliments pour animaux
Origines des AG et du cholestérol
présents dans les produits animaux, Quelques méthodes de prévention
conséquences et mesures de prévention

Acides gras polyinsaturés oméga 3


Cet enrichissement entrainera :
 La baisse de la lipogenèse (les lipides totaux) ;
 La baisse de l’acide palmitique (C16:0) (AG saturé) ;
 L’augmentation de ALA (mais aussi de EPA et de DHA
produits par l’animal) (AGPI n-3) ;
 La diminution du ratio n-6 / n-3 et LA / ALA (ANSES,
2011) = entre 4 et 5.
 Sans changement des habitudes alimentaires ;
 Sans effets zootechniques négatifs (au contraire).
Origines des AG et du cholestérol
présents dans les produits animaux, Quelques méthodes de prévention
conséquences et mesures de prévention

Végétaux et algues

Acide α-linolénique (ALA)

Huiles: Ruminants Graines Poissons


Colza, (Lin) Monogastriques
(Huile)
Soja,
Noix porc,
Hydrogénation lapin,
partielle cheval, Poule
Lin
escargot,oi
e…

Œuf
ALA ALA CLA Dérivés ALA ALA Dérivés ALA Dérivés

HOMME
Source : Legrand, 2005
Enrichissement en oméga 3 des produits
Œufs de poules pondeuses
animaux en CI

Réduction significative de 18,% du cholestérol en 4 semaines (Kouakou et al., 2015)


X 10 La teneur en oméga 3 (Kouakou et al., 2016)

Composition en acides gras (% AGT) du jaune d’œufs de poules


pondeuses
60

50 *
40 *
30
*
20
*
*
10 *1,2
0
AGS AGMI AGPI AGPI n-6 AGPI n-3 AGPI n-
6/AGPI n-
3
(100%) Aliment industriel (80%) Aliment industriel+(15%) de EH
Enrichissement en oméga 3 des produits
Œufs de cailles pondeuses
animaux en CI

Réduction significative de 38,6% du cholestérol en 2 semaines (Koffi et al., 2016)


X 5 La teneur en oméga 3 (Communication personnelle, 2017)

Composition en acides gras (% AGT) du jaune d’œufs de cailles


60

50

40

30
*
20
* *
10 3

0
AGS AGMI AGPI AGPI n-6 AGPI n-3 AGPI n-
6/AGPI n-
3
(100%) Aliment industriel (95%) Aliment industriel+(5%) de EH
Enrichissement en oméga 3 des produits
Cuisses de lapins locaux
animaux en CI

Ahongo et al., 2016. Effect of diet supplemented with Euphorbia heterophylla on lipid parameters in the thighs of rabbits.

Composition en AG (%) des AGT des cuisses de lapins

35 C C 30 C 90
30
25
20
15
*
10 5,1
* *
5 * 2,2

0
C16:0 C18:1 n-9 C18:2 n-6 C18:3 n-3 C18:2 n-6/
C18:3 n-3
Conclusions et perspectives Conclusions

CONCLUSIONS
Formuler les régimes alimentaires pour animaux en
veillant à la qualité nutritionnelle des produits
animaux destinés à l’Homme

Fabriquer des aliments pour animaux enrichis en


AGPI oméga 3 afin de proposer au consommateur
des produits animaux eux-mêmes enrichis en AGPI
oméga 3 indispensables à la santé de l’Homme
Conclusions et perspectives Perspectives

Sensibiliser les populations sur les facteurs de risque des


maladies cardiovasculaires imputables à un excès de
consommation des matières grasses saturées

Réaliser des études globales d’analyse de risque


nutritionnel en lien avec les produits d’origine animale sur
la santé des consommateurs
Quelques références bibliographiques
Plan Stratégique de Développement de l’Elevage, de la Pêche et de l’Aquaculture en Côte d’Ivoire
(PSDEPA 2014-2020)
Politique Nationale de Développement de l’Elevage, de la Pêche et de l’Aquaculture (PONADEPA
2022-2026)
Duru M., Le Bras C. et Grillot M., 2021. Une approche holistique de l’élevage, au cœur des enjeux de
santé animale, humaine et environnementale. Cah. Agric. 2021, 30, 26. doi.org/10.1051/cagri/2021013
Tondel F., 2019. Dynamiques régionales des filières d’élevage en Afrique de l’Ouest ÉTUDE DE CAS
CENTRÉE SUR LA CÔTE D’IVOIRE DANS LE BASSIN COMMERCIAL CENTRAL in Political
Economy Dynamics of Regional Organisations in Africa, DOCUMENT DE RÉFLEXION n° 241.
www.ecdpm.org/dp241fr
Plan de développement de l’Elevage au Sénégal, version provisoire, déc. 2016.
Courot M. et Volland-nail P., 1991. Conduite de la reproduction des mammifères domestiques : présent
et futur*. INRA Productions Animales 4(1), 21 – 29. David.kouakou@inphb.ci
08393363

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