La Fièvre Aphteuse

Télécharger au format ppt, pdf ou txt
Télécharger au format ppt, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 54

La fièvre aphteuse (2)

Foot and Mouth Disease


‫الحمى القالعية‬
Epidémiologie
 Sources de virus :
• Animaux malades :
• L’excrétion virale est massive, mais variable en
intensité et en durée.

• Le principal élément contaminant est l’air expiré


par les malades qui crée un véritable aérosol
infectieux.
 Un bovin excrète 105 virus par jour;
sachant que 10 particules suffisent pour
infecter un bovin, un porc élimine ainsi
l’équivalent de 7 x104 doses infectantes
pour bovin par minute.
 Cette excrétion est plus ou moins

importante selon le type de virus ; elle


est maximale pour les types O et C.
 Les aphtes sont très riches en virus, mais leur virulence se tarit
dès le 4 ème jour après leur rupture ; déglutis, ils conditionnent
la virulence des excréments.

 La salive demeure contagieuse de 6 à 13 jours, de même que


les larmes, le jetage et les liquides oesophagiens .

 Le sang ne recèle habituellement plus de virus après 8 jours,


mais une virémie résiduelle peut se prolonger pendant 158
jours.

 Le lait (et des dérivés, beurre, fromages frais, petit- lait),


virulent précocement, le demeure de manière intermittente
pendant 5 à 7 jours.
 L’urine représente l’excrétion la plus dangereuse à long
terme chez les sujets aphteux apparemment guéris mais
encore excréteurs (246 jours), et, par suite, les fumiers et
lisiers sont virulents .

 Les avortons, les eaux et les enveloppes fœtales sont


virulents lors d’avortements dus au virus aphteux .

 Le sperme et les embryons congelés sont également


contaminants .

 La laine des moutons est aussi contaminante .


 Viandes et sous produits :
 Le problème est capital puisque des
contaminations intercontinentales (Argentine–
Europe, par exemple) ont été déplorées par
commerce de viandes congelées .
 La résistance du virus aphteux dans ces
produits conditionne aussi la récupération des
animaux abattus pour fièvre aphteuse et
explique parfois des contagions à longue
distance, insidieuses et surprenantes .
 Les viandes et les abats (langues)
d’animaux infectés, réfrigérés et
congelés dès l’abattage, conservent
intégralement leur virulence pendant des
mois..
 Les carcasses soumises à la maturation
lactique (1à 2 jours à 4°C avec un pH de 6,2,
la rigidité étant un indice valable) sont en
principe épurées. Toutefois, non seulement la
sécurité n’est pas absolue, mais encore
l’acidification ne porte que sur les muscles, à
l’exclusion des ganglions lymphatiques, des
caillots, des graisses, des viscères et de la
moelle osseuse
 Les produits de charcuterie crus et salés comme les
jambons restent virulents 190 jours .

 Les glandes endocrines ont pu être accusées de


contagion à longue distance (produits opothératiques
d’exportation) .

 Les eaux grasses (résidus de restauration collective


distribués aux porcs) risquent de créer des circuits
épidémiologiques occultes sans mesure par rapport aux
avantages économiques, d’où leur stérilisation thermique
(ébullition) ou l’interdiction de leur commerce.
Transmission
Airborne on the wind

Airborne from burning


pyres suspected

Airborne from infected


milk transport

Foot-and-Mouth Disease
Transmission
Aerosol droplets spread from infected animal
Sheds 400,000,000 virus
particles per day

Only takes 10-12


virus particles to
infectFoot-and-Mouth
one cow Disease
Transmission
Direct or indirect contact with infected animals

If infected feral hogs come into contact with domestic


livestock in the US, it will affect the whole world!
Foot-and-Mouth Disease
Transmission
Foot and mouth disease
virus can be transmitted
via:
Milk
Semen
Saliva
Feces
Urine
Breath

“Supersoaker fights on the dairy farm

Foot-and-Mouth Disease
Transmission

Ingestion- Feeding contaminated garbage


(meat, milk, glands, bones, cheese, etc)

Intraocular

Artificial insemination, or natural


reproduction

Foot-and-Mouth Disease
Vectors
Contact with contaminated objects
(equipment, footwear, clothing)

Foot-and-Mouth Disease
Transmission by humans
A person in contact with infected animals
may retain and exhale virus for up to 36
hours and serve as source of infection.

Humans serve as a mechanical vector


when moving from infected animals to
susceptible animals.

Foot-and-Mouth Disease
Transmission
Birds can be mechanical vectors and can pass
viable FMD virus after ingestion, but are not
considered a factor in the spread of the disease

Foot-and-Mouth Disease
Birds can also be infected with
FMD virus and shed virus in feces

Foot-and-Mouth Disease
Rapid spread of foot-and-mouth
disease world-wide….

Foot-and-Mouth Disease
FMD Type O 1990
FMD Type O 1994
FMD Type O 1997
FMD Type O 1999
FMD Type O 2000
FMD Type O 2001
Foot-and-Mouth Disease
Distribution and Recent Activity

Free
Present
Recent Activity
1999 2000 2001 (Rev. 5-05-01)
Diagnostic
 Éléments cliniques
 salivationavec bruit de succion et
présence de vésicules buccales (pointe de
la langue, gencives, bourrelet gingival,
naseaux, palais) .
 piétinement ou boiterie, avec présence de
poils agglutinés à la couronne plantaire et
vésicules ou ulcères interdigités,
 douleur mammaire à la mulsion et
présence de thélite vésiculaire.
 Elle deviendra une quasi certitude devant :
 la coexistence des trois localisations de lésions chez
un même animal
 la simultanéité d’une ou plusieurs lésions chez des
sujets de même espèce voisins des animaux
malades, les atteintes podales étant plus fréquentes
chez les petits ruminants
 la simultanéité de l’atteinte d’animaux des diverses
espèces réceptives de l’exploitation .
 la coexistence d’avortements, de mortalité chez les
jeunes, de formes diarrhéiques ou respiratoires.
 Éléments épidémiologiques
 Ils’agit d’une maladie de haute contagiosité,
avec un taux élevé de morbidité, un faible
taux de mortalité, sauf chez les jeunes
animaux, et une atteinte simultanée des
quatre espèces sensibles lorsqu’elles sont
présentes dans une même exploitation.
Diagnostic différentiel
Maladie Épidémiologie Clinique
Maladie des muqueuses N’atteint que les bovins. Absence de vésicules.

Sporadique Diarrhée fréquente


N’atteint que les bovins, Inflammation des
surtout les jeunes muqueuses pituitaire et
Sporadique. oculaire. Atteinte de l’état
général.
Coryza gangreneux
Absence de vésicules.
Fièvre élevée.

N’atteint que les bovins. Absence de vésicules.


Stomatite papuleuse ou Contagiosité plus lente Présence de papules,
pseudo-aphteuse souvent de grande taille.
Pas de lésion podale.
Stomatite vésiculeuse Atteint également les Identique à la F.A.
contagieuse équidés.
Arbovirose
Atteinte importante de
l’état général.
Peste bovine Afrique, Asie Absence de vésicules.
Mortalité élevée.
Diarrhée abondante.
N’atteint que les ovins et Pustules puis croûtes;
caprins. absence de
Ecthyma Contagiosité moins vésicules.
brutale Lésions fréquemment
surinfectées.
N’atteint que les ovins Evolution lente; absence
d’ulcérations buccales.
Piétin Caractère purulent et
nécrotique des lésions
podales
Sporadique dans une Lésions podales surtout.
région. Ulcères nécrosants
Nécrobacillose Enzootique en élevage profonds. Mauvais
état général.
Fièvre catarrhale du N’attein cliniquement que Absence de vésicules.
mouton les ovins Altération marquée de
Arbovirose. l’état général.
Œdème de l’auge.
N’atteint que les ovins Papules et pustules sur
tout le corps.
Clavelée Altération marquée de
l’état général;mort
possible des adultes.
 Diagnostic de laboratoire :
Il est d’une importance capitale et permet :
 la confirmation précise et rapide d’une
suspicion clinique.
 l’identification précoce du type viral.
 Pour la recherche virologique
 Contenu des aphtes récents non rompus.
 RT-PCR, Culture cellulaire
 Pour la recherche sérologique
 prélèvement sanguin
 FC, ELISA,
PROPHYLAXIE
 Prophylaxie sanitaire
 En pays indemne
 Interdiction de l’importation d’animaux et de
produits d’origine animale dangereux à partir de
pays infectés.
 la destruction des eaux grasses et des déchets
alimentaires en provenance des zones infectées
par la fièvre aphteuse (avions, bateaux…).
 l’interdiction pour les voyageurs d’introduire des
aliments en provenance de ces pays .
 le contrôle des importations pouvant véhiculer le
virus (notamment viandes congelées n’ayant
pas subi la maturation lactique).
 en cas d’apparition de la fièvre aphteuse
dans un pays voisin, l’application de
mesures transitoires de désinfection des
véhicules (rotoluves, attestations de
désinfection…) et des chaussures des
voyageurs (pédiluves).
 En pays infecté
 identifier le plus rapidement possible les exploitations
contaminées (et pas seulement celle(s) où la maladie
a été cliniquement exprimée) .
 abattre le plus rapidement possible tous les animaux
en train de produire du virus aphteux et de détruire
leurs carcasses .
 désinfecter toutes les zones, matières, objets, etc.
ayant pu être en contact avec du virus aphteux .
 empêcher la circulation des animaux pouvant
être en incubation ou pouvant se contaminer
au contact de virus encore présent dans le
milieu extérieur (ou sur des véhicules, des
animaux résistants, des personnes…).
 fournir des informations en temps réel aux
médias et au public.
 Prophylaxie médicale
 Ellepeut être utilisée indépendamment ou
associée à la prophylaxie sanitaire
 La quasi totalité des vaccins aphteux utilisés
dans le monde sont des vaccins à virus
inactivé et adjuvé
 Des recherches se poursuivent pour mettre
au point des vaccins peptidiques et des
vaccins recombinants
 La composition du vaccin (type, sous-type) doit être
strictement adaptée à la nature de la souche ou des
souches sauvages circulant dans le pays où l’on
vaccine les animaux.

 Le vaccin se conserve un an à +4°C ; il ne doit être ni


congelé ni laissé à température ordinaire.

 Avant emploi, il est nécessaire d’homogénéiser le


vaccin contenant de l’hydroxyde d’aluminium.
 Protocole de vaccination
 injection à J0, injection à deux mois, rappel à
6 mois.
 Chez les ruminants, l’injection se fait par voie
sous-cutanée.
 Comme pour tous les vaccins, il convient de
respecter strictement la notice d’emploi.
 Dans certains pays en développement où les
mesures de prophylaxie sanitaire ne peuvent
guère être respectées, la vaccination peut
être employée seule, le plus souvent pour
limiter une épizootie naissante.
 Ce fut le cas en Afrique du nord au cours de
ces dernières années.
PROPHYLAXIE MÉDICO-SANITAIRE

 En pays indemnes
 Il peut s’agir de l’association :

 de la vaccination aphteuse d’une ou de plusieurs espèces


animales.

 et de contrôles sur les importations, d’épidémiovigilance, de


sensibilisation périodique des différents acteurs (éleveurs,
vétérinaires, laboratoires…), etc.
 En pays infectés
 Les scénarios diffèrent selon que l’abattage
est appliqué ou non dans les foyers

 L’abattage dans les foyers est fonction des


possibilités économiques du pays (pays
développé, pays en développement) et du
nombre de foyers
 Absence d’abattage
 La vaccination régulière, ou renforcée dans
les zones des foyers, peut être associée à
différentes mesures sanitaires comme les
contrôles des importations, la limitation des
mouvements des animaux dans les zones
des foyers, etc.
 Abattage
 Ilpeut s’agir d’un pays pratiquant une
vaccination collective d’une ou de plusieurs
espèces et au sein duquel, lors d’apparition
de foyers, les animaux des espèces sensibles
(vaccinés ou non) présents dans les foyers
sont abattus.

Vous aimerez peut-être aussi