Session 3

Compétences à acquérir
1. Être capable de comprendre, maîtriser et pratiquer les outils liés à la planification d’un

projet et le suivi temporel de sa réalisation

2. Être capable de construire un diagramme de GANTT

3. Être capable de lire un diagramme de PERT

3E ETAPE D’UN PROJET : LA PLANNIFICATION ET GESTION DU
TEMPS (suite de la session 2)

Les différentes techniques de planification :

1. Détermination du chemin critique et de la marge libre

2. Diagramme de PERT

3. Diagramme de Gantt

4. Les méthodes pour optimiser le temps

Détermination du chemin critique et de la marge libre

Le chemin critique est un calcul s’effectuant à partir d’un diagramme de Pert ou d’un
diagramme de Gantt, qui vise à identifier la plus longue séquence de tâches à réaliser, ce qui
détermine le temps le plus court afin de réaliser le projet.
Cet outil de gestion de projet est aujourd’hui devenu un indispensable pour le chef de projet. Il
lui permet en effet de déterminer la date minimum de fin du projet, et de déterminer quelles
sont les tâches critiques du projet.
De nombreux projets n’ont qu’un seul chemin critique, mais il peut arriver que certains projets
en aient plusieurs. C’est notamment le cas des projets complexes.
 La méthode du chemin critique a été
élaborée à la fin des années 1950 par
Un peu
James E. Kelley de Remington Rand et

d’histoire Morgan R. Walker de DuPont. Au même

moment, l’US Navy et Booz Allen
Hamilton ont développé une technique
similaire, la méthode PERT, qui est à
l’origine du terme “chemin critique”.
Chemin Critique • De lister l’ensemble des tâches à
réaliser dans le cadre d’un projet.
Pour déterminer
• De déterminer avec précision
quel est le quelles sont les dépendances qui
chemin critique existent entre les tâches
.
d’un projet, il est
• D’estimer la durée de réalisation
nécessaire : de chaque tâche.
Exemple d’un chemin critique, en rouge

Cette phase préalable est ce qu’on appelle l’ordonnancement des tâches.

Calcul des marges (float, slippage ou slack en anglais)

On appelle marge la durée pendant laquelle un activité peut être retardée ou sur
laquelle elle peut être allongée.

Il existe deux notions de marges :

• la marge totale (TF pour Total Float) : durée pendant laquelle une activité peut être
retardée ou sur laquelle elle peut être allongée sans que cela n’ait aucun impact sur
la date de fin globale du projet.
• la marge libre (FF pour Free Float) : durée pendant laquelle une activité peut être
retardée ou sur laquelle elle peut être allongée sans que cela n’ait aucun impact sur
la date de début au plus tôt de ses successeurs.
Qu’est-ce qu’une tâche critique ?

Les tâches qui sont identifiées via le calcul du chemin critique sont les tâches les plus
importantes du projet. On les nomme les tâches critiques car elles sont indispensables à la
réussite du projet. En effet, tout retard sur l’une de ces tâches induira de repousser la date
de fin du projet.
Les tâches qui font partie du chemin critique ne peuvent en aucun cas être parallélisées :
elles doivent donc s’exécuter les unes à la suite des autres. Elles sont dépendantes les
unes des autres.
Contrairement aux autres tâches du projet, les tâches critiques faisant partie du chemin
critique ne peuvent disposer d’aucune marge de manœuvre : on parle alors de marge
nulle. Concrètement, si l’une de ces tâches prend du retard, c’est l’ensemble du projet qui
est retardé.
http://www.youtube.com/watch?v=SF53ZZsP4ik
Chemin critique vs PERT : quelles différences ?

Le diagramme de PERT est un outil visuel d’ordonnancement de projet. Il prend la forme d’un diagramme
et représente les enchaînements de tâches et les dépendances entre celles-ci pour un projet ou un jalon
précis.

La méthode du chemin critique (CPM, Critical Path Method) s’appuie sur le diagramme de PERT afin de
déterminer la séquence de tâches la plus longue entre le début et la fin du projet.
Quel est l’intérêt du chemin critique ?

La méthode du chemin critique est un outil majoritairement utilisé par les chefs de projet. Elle offre en
effet de nombreux avantages :
• Identification des tâches les plus importantes.
• Réduction des délais.
• Comparaison des performances prévues vs réelles.
• Réduction de l’incertitude liée au projet.
• Maîtrise des risques.
• Facilitation du suivi du projet.
Diagramme de PERT

Un diagramme de PERT est un outil visuel de planification de projet, utilisé pour planifier,
organiser et coordonner les tâches d’un projet.
Il permet également d’identifier les dépendances entre les tâches, ainsi que le chemin critique du
projet, et participe également à l’optimisation des délais du projet.
PERT, qui signifie « Program Evaluation and Review Technique » en anglais, est utilisée dans la Navy,
la marine américaine, depuis 1958.
Cette technique de planification a notamment servi pour planifier la durée du programme de
missiles balistiques nucléaires miniaturisés Polaris. Le délai initial du programme était estimé à 7
années, mais l’utilisation du diagramme PERT a permis de finaliser le projet en 4 ans seulement.
Le PERT s’est ensuite déployé dans tous les secteurs d’activité, et est aujourd’hui généralement
utilisée sur de gros projets.
 Diagramme de PERT
Le diagramme PERT représente ainsi le réseau de tâches d’un projet, et se focalise sur
l’interconnexion des tâches entre elles (les fameuses dépendances)

Exemple d’un diagramme de PERT. Les étapes sont représentées par les ronds, les flèches représentent les tâches. On voit clairement les dépendances qui existent entre les tâches
Diagramme de PERT

La méthode PERT est souvent confondue avec le diagramme PERT, alors qu’il s’agit bien de 2
éléments différents :

• Le diagramme PERT.
Il s’agit de la représentation visuelle de l’ordonnancement et du séquençage des tâches de votre
projet.
• La méthode PERT.
Cette méthode est le processus permettant d’arriver à un diagramme PERT complet. Elle peut
également servir dans l’estimation des durées des tâches.
Diagramme de PERT

Pourquoi faire un diagramme PERT ? Avantages

L’utilisation d’un diagramme de PERT en tant que chef de projet est intéressante à plus d’un titre.
Même si le PERT s’adresse à la base à des programmes ou des projets complexes, je vous invite
vivement à en faire un, même pour des projets plus modestes, pour les raisons suivantes :
• Visualiser clairement le plan projet.
• Détailler l’ordre dans lequel les tâches doivent être effectuées.
• Identifier le chemin critique.
• Clarifier les échéances pour les équipes.
• Optimiser le planning projet.
• Réduire les risques et les coûts de réalisation du projet.
• Communiquer efficacement sur le planning.
Diagramme de PERT

Dans quel cas faut-il utiliser un diagramme de PERT en gestion de projet ?

L’utilisation d’un diagramme de PERT est particulièrement pertinente pour des projets longs et
complexes, qui comprennent de nombreuses tâches interdépendantes entre elles. Il se prête
également très bien aux projets qui ont des délais serrés.
Ces projets nécessitent généralement une analyse approfondie du séquencement des tâches, et des
dates au plus tôt et au plus tard, afin d’optimiser le planning et la gestion des ressources.
Diagramme de PERT

Limites et inconvénients du PERT

Même si le PERT rend de grands services en gestion de projet, il a toutefois quelques limites et
inconvénients :
• Complexité de création.
• Nécessite de connaître ce type de diagramme pour le lire.
• Ne tient pas compte de la disponibilité des ressources.
• Difficulté pour gérer les priorités.
Différences entre diagramme de PERT &
diagramme de Gantt

Le diagramme de PERT, tout comme le diagramme de Gantt, est un outil visuel de planification de
projet.
La principale différence entre ces deux outils réside dans la manière dont on représente
l’enchaînement de tâches.
• Diagramme de PERT.
Il se représente de façon horizontale ou verticale, et se concentre sur l’enchaînement des tâches et
leurs dépendances.
• Diagramme de Gantt.
Il se représente sous forme de barres horizontales, dont la longueur correspond à la durée de la
tâche.
Diagramme de Gantt

Un diagramme de Gantt est une représentation graphique des tâches d’un projet sur une échelle de
temps. Il s’agit d’un graphique à barres horizontales, chaque barre représentant une tâche, sa longueur
déterminant la durée de la tâche.
Le diagramme de Gantt est nommé d’après Henry Gantt, qui a popularisé cette méthode dans les pays
occidentaux au 20ème siècle, après avoir vu à l’œuvre l’ingénieur polonais Karol Adamiecki, l’inventeur de
cette méthode de planification.
Il s’agit de l’un des outils de planification de projet les plus connus et utilisés dans le monde, et il est
souvent indispensable pour assurer le pilotage du projet.
 Diagramme de Gantt

Un Gantt répond ainsi à deux objectifs :

• Planifier le projet de façon optimale.

Cet outil permet en effet de visualiser l’enchaînement des tâches dans le temps, leur chevauchement éventuel, ainsi
que les dépendances pouvant exister (une tâche ne peut pas commencer tant qu’une autre n’est pas terminée).
• Communiquer un planning clair et compréhensible aux parties prenantes.
Cette représentation visuelle est facilement reconnaissable et compréhensible par tous, même ceux qui n’ont pas
l’habitude des techniques de management et de planification de projet.
Le diagramme de Gantt permet ainsi de planifier les différentes tâches, de trouver le bon ordre et le meilleur
enchaînement possible, de suivre l’état d’avancement et la progression de chaque tâche et du projet, tout en facilitant
le partage d’informations et la collaboration, aussi bien dans l’équipe projet qu’avec les parties prenantes.
Exemple d’un diagramme de Gantt réalisé avec l’outil
Monday.com
 Diagramme de Gantt

Avantages
Voici les principaux avantages à l’utilisation d’un diagramme de Gantt sur votre projet :
• Clair et facilement compréhensible de tous
Il s’agit de l’outil de planification le plus connu et le plus accessible, s’il est bien fait. Tout le monde peut le lire et le
comprendre en quelques secondes, et avoir une bonne vision du projet.
• Facilite la planification et le pilotage de votre projet.
C’est un outil d’aide à la décision pour le chef de projet, qui peut suivre l’avancée opérationnelle du projet et estimer
le reste à faire et si le projet est dans les temps ou pas.
• Représente graphiquement les tâches, leur durée, ainsi que leurs dépendances et enchaînements.
Il représente graphiquement beaucoup de données différentes d’une manière simple, claire et visuelle, ce qui est
apprécié de toutes les parties prenantes du projet.
 Diagramme de Gantt

Inconvénients
Mais gérer son projet avec un Gantt n’a pas que des avantages. Voici les principaux inconvénients d’utiliser un
diagramme de Gantt :
• Complexe et consommateur en temps à maintenir et mettre à jour.
Comme tous les plannings, le Gantt doit constamment être mis à jour pour refléter la réalité, ce qui demande un
investissement non négligeable en temps et en énergie.
• Nécessite de planifier de façon linéaire.
Pour le réaliser, il faut être en capacité de planifier linéairement son projet, d’avoir une idée de comment le séquencer,
et du résultat final. Ce n’est pas adapté aux méthodes agiles.
• Peut vite être complexe à déchiffrer s’il n’est pas bien pensé.
Plus il y a d’informations, plus c’est compliqué à déchiffrer. Choisissez la mauvaise échelle de temps, la mauvaise
granularité, ou affichez un nombre incalculable de tâches (plusieurs centaines) et vous verrez que c’est tout sauf clair à
comprendre dans ce cas.
 Diagramme de Gantt

Comment fonctionne un Gantt ?

Un diagramme de Gantt utilise pour représenter le planning projet une échelle de temps sur l’axe des
abscisses, et les différentes tâches en ordonnée. Chaque barre horizontale représente une tâche. Plus la
barre est longue, plus la tâche dure longtemps.
Ce graphique s’appuie donc sur deux axes : l’abscisse et l’ordonnée.
• L’abscisse représente le temps.
L’échelle de temps choisi dépend du cadencement de votre projet. Les logiciels modernes de gestion de
projet permettent d’adapter cette échelle à vos besoin : jour, semaine, mois, …
• L’ordonnée représente les différentes tâches du projet.
Plus le projet est complexe, plus le nombre de tâches est importante, parfois plusieurs centaines. La
bonne pratique est d’organiser ces tâches par phases ou séquences projet.
 Diagramme de Gantt

Sur votre graphique, chaque tâche a sa propre barre horizontale, représentant son étalement dans le
temps. On peut donc visualiser la date de début, la date de fin ainsi que la durée de cette tâche d’un
coup d’œil.

Chaque tâche est représentée ainsi sur une ligne. Les tâches suivantes possèdent donc chacune leur
propre barre.

Si des dépendances existent entre vos tâches (c’est généralement le cas), celles-ci peuvent être
matérialisées sur votre diagramme de Gantt par des flèches reliant les tâches entre elles.
Décomposition d’un diagramme de Gantt
 Diagramme de Gantt

Quels sont les prérequis pour créer un diagramme de Gantt ?

Pour créer un diagramme de Gantt pour votre projet, il est indispensable que les prérequis suivants soient respectés :
• Une définition claire du projet.
• Lister les tâches du projet.
• Réaliser les estimations de durée.
• Constituer votre équipe projet.
• Assigner un responsable à chaque tâche.
• Découvrir les dépendances entre tâches.
Exemples de diagrammes de Gantt

Exemple de diagramme de Gantt simplifié

Exemples de diagrammes de Gantt

Exemple de diagramme de Gantt réalisé avec Microsoft PowerPoint

Exemples de diagrammes de Gantt

Exemple de diagramme de Gantt réalisé avec Microsoft Excel

Exemples de diagrammes de Gantt

Exemple de diagramme de Gantt réalisé avec ClickUp

Exemples de diagrammes de Gantt

Exemple de diagramme de Gantt réalisé avec TeamGantt

Exemples de diagrammes de Gantt

Exemple de diagramme de Gantt réalisé avec Asana et InstaGantt

Les méthodes pour optimiser le temps

La gestion du temps est l’un des aspects les plus critiques de tout projet. Qu’il s’agisse de la gestion d’une
petite entreprise, d’un grand projet industriel, ou même de la gestion de votre propre temps,
comprendre l’importance d’une bonne gestion du temps est essentiel pour assurer le succès d’un projet.
Comprendre l’importance d’une bonne gestion du temps
Fondamentalement, une bonne gestion du temps signifie être capable de travailler efficacement et de
réaliser tous les objectifs d’un projet dans les délais prévus. Cela signifie beaucoup plus que simplement
terminer les tâches à temps. Il s’agit d’optimiser l’utilisation des ressources, d’améliorer la qualité du travail,
et finalement, de livrer un projet performant qui maximise la satisfaction du client.
Les impacts d’une mauvaise gestion du temps sont nombreux : retard dans la livraison, hausse des coûts,
mécontentement des clients, stress pour les équipes, etc. D’où l’importance d’une bonne gestion du temps.
Les méthodes pour optimiser le temps

Comment améliorer la gestion du temps dans un projet

Il existe plusieurs stratégies pour améliorer la gestion du temps dans un projet. Certains outils et
techniques peuvent vous aider à planifier, organiser et suivre vos activités de manière plus efficace. Voici
quelques-unes de ces stratégies :
• Utilisation d’un logiciel de gestion de projet: Des outils comme Microsoft Project, Asana ou Trello
peuvent être très utiles pour gérer les délais et les tâches.
• Planification détaillée: Une bonne planification est la clé pour gérer efficacement votre temps. Cela
inclut la définition claire des objectifs, la mise en place d’un calendrier réaliste et l’attribution adéquate
des ressources.
• Priorisation des tâches: Non toutes les tâches sont aussi importantes. Il est donc crucial de savoir
identifier quels sont les tâches ou activités prioritaires qui requièrent une attention immédiate.
Les méthodes pour optimiser le temps
Dans un monde où le temps est une ressource toujours plus précieuse, savoir le gérer efficacement est un
véritable atout. Avec quelques techniques simples et de bons outils, il est possible d’optimiser son
organisation et ainsi d’augmenter significativement sa productivité.
La méthode Pomodoro est certainement l’une des plus connues en matière de gestion du temps. Elle
consiste à diviser son temps de travail en blocs de 25 minutes (les « pomodori »), séparés par des pauses
de 5 minutes. Après quatre « pomodori », il est recommandé de prendre une pause plus longue de 15 à 30
minutes. Cette technique est censée favoriser la concentration et réduire les interruptions.
La méthode Eisenhower est un outil de gestion du temps qui permet de classer les tâches en fonction de
leur urgence et de leur importance. Elle se compose de quatre quadrants :
• Quadrant 1 : tâches importantes et urgentes (à faire immédiatement)
• Quadrant 2 : tâches importantes mais non urgentes (à planifier)
• Quadrant 3 : tâches non importantes mais urgentes (à déléguer si possible)
• Quadrant 4 : tâches non importantes et non urgentes (à éviter ou à faire en dernier)
Cette méthode permet de prioriser ses tâches et ainsi de gagner en efficacité.
 Les méthodes pour optimiser le temps
La méthode GTD (Getting Things Done) a été développée par David Allen et est basée sur l’idée de libérer son esprit de la
nécessité de se souvenir de toutes les tâches à accomplir. Elle consiste à regrouper toutes ses tâches dans un système
d’organisation (un agenda, une application, etc.) et à les traiter de manière méthodique, selon cinq étapes : capture,
clarifier, organiser, réfléchir, et engager. Cette technique permet de gérer son temps efficacement et de ne plus se sentir
débordé.
L’utilisation d’outils de gestion du temps Il existe aujourd’hui de nombreux outils qui peuvent aider à gérer son temps plus
efficacement. Parmi les plus populaires, on trouve :
• Trello : Un outil de gestion de projet collaboratif qui utilise le système de tableaux et de cartes pour organiser les tâches.
• Evernote : Une application de prise de notes qui permet de capturer et organiser l’information.
• Google Calendar : Un calendrier en ligne qui permet de planifier ses tâches et évènements, et de partager son emploi
du temps avec d’autres utilisateurs.
Ces outils, bien utilisés, peuvent être de véritables alliés dans l’amélioration de la productivité.
En conclusion, il est important de noter que chaque personne est unique et que les techniques qui fonctionnent pour l’un
ne fonctionneront pas nécessairement pour l’autre. L’important est donc d’essayer différentes méthodes et outils pour voir
ce qui fonctionne le mieux pour soi, et d’ajuster ses techniques de gestion du temps en conséquence.
 Les méthodes pour optimiser le temps

Les meilleures applications de gestion du temps

Il existe de nombreux outils numériques pour la gestion du temps. Voici quelques-unes des meilleures applications:
Google Calendar - Outil de planification : Permet la planification et le partage d’événements, y compris la synchronisation
avec d’autres applications.
Slack - Outil de collaboration : Facilite la communication d’équipe en temps réel, y compris le partage de fichiers et les
appels vidéo.
Asana - Outil de gestion de projet : Permet la création de projets et tâches associées, ainsi que le suivi de leur progression.
Pour une gestion du temps efficace, voici quelques conseils :
• Choisissez des outils qui conviennent le mieux à vos besoins et à votre style de travail.
• Utilisez des outils qui s’intègrent les uns aux autres pour améliorer l’efficacité.
• Prenez le temps de vous familiariser avec chaque outil avant de l’intégrer pleinement dans votre routine.
Les outils numériques constituent un élément clé de la gestion du temps moderne. En tirant pleinement parti de ces outils,
vous pouvez optimiser votre productivité et atteindre vos objectifs plus efficacement.
 Les méthodes pour optimiser le temps

Méthodes de gestion modernes

Face à la multiplication des tâches à accomplir et l’accélération du rythme de travail, de nouvelles méthodes ont vu le jour
pour mieux gérer son temps et optimiser ses projets.

La technique du Time Blocking consiste à planifier à l’avance des blocs de temps dédiés à une tâche spécifique. Cela
permet d’éviter l’éparpillement et de mieux se concentrer sur une tache à la fois.

La méthode du Kanban est un système de gestion de tâches visuel permettant de suivre l’avancement de ses tâches. Elle
est particulièrement adaptée à la gestion de projets en équipe.
La planification temporaire et la planification des coûts

Gérer un projet, ça veut non seulement dire construire et suivre un planning, manager son
équipe et les ressources au quotidien, mais aussi piloter et suivre les coûts et le budget du
projet.
La planification et la gestion des coûts est un domaine souvent sous-estimé et mal compris dans
le management d’un projet. A tord.
L’élaboration du budget prévisionnel du projet est une étape importante de la phase
d’initialisation projet.
En effet, cela permet de planifier la gestion des dépenses, et d’établir les ressources financières
qui seront mises à disposition du projet.
La planification temporaire et la planification des coûts

Le budget prévisionnel d’un projet est un tableau chiffré, contenant une estimation des coûts pour
l’ensemble des tâches et activités du projet. Il est réalisé lors de la phase d’initialisation du projet,
et permet de valider l’opportunité, et de s’assurer que le projet est rentable.
Le budget prévisionnel contient des données hypothétiques, et peut bien sûr évoluer dans le
temps. Il sert toutefois de cadre de référence au démarrage du projet, afin d’allouer des
ressources financières au projet.
Il permet par la suite au chef de projet de réaliser une gestion fine et un suivi des coûts du projet.
On peut ainsi comparer le budget initial (prévisionnel) au budget consommé réel, identifier des
écarts et réagir avant qu’il ne soit trop tard, pour éviter une flambée du budget projet.
 La planification temporaire et la planification des coûts

Le budget prévisionnel est un indispensable en gestion de projet, qui doit être réalisé lors de la
phase d’initialisation du projet, et qui apporte de nombreux avantages :
• Identifier la rentabilité du projet.
• Anticiper les investissement à réaliser.
• Cadrer financièrement le projet.
• Utiliser de manière optimale les ressources.
• Savoir si la trésorerie permet d’absorber des coûts imprévus ou une hausse des prix.
Lancer un projet sans réaliser de budget prévisionnel à la base, c’est courir le risque qu’il coûte bien
plus cher que prévu, ou qu’on se retrouve « à sec » financièrement, et que le projet s’arrête
brutalement.
 La planification temporaire et la planification des coûts

Quels sont les éléments qui composent le budget prévisionnel ?

Le budget prévisionnel d’un projet se présente sous la forme d’un tableau et est généralement
composé des éléments suivants :
• Les coûts de main d’œuvre, ou charges sociales.
• Les coûts des matières premières.
• Les coûts d’équipements, d’acquisition de logiciels et de location.
• Les coûts administratifs.
• Les coûts de recherche et développement.
• Les coûts de formation et de développement de compétences.
• Les frais de déplacement.
• Les frais de logistique.
• Les frais d’exploitation.
 La planification temporaire et la planification des coûts

Ces coûts sont regroupés en 4 types de coûts :

• Les coûts directs.
Les coûts directs sont directement liés aux travaux à réaliser dans le cadre du projet. Par exemple, ce peut être
l’embauche d’experts spécifiquement pour ce projet, l’achat de licences de logiciels, etc…
• Les coûts indirects.
Les coûts indirects correspondent au coût global de l’activité, mais ne sont pas directement liés au projet. On y
retrouve notamment le chauffage, l’éclairage, la location de bureaux (s’ils ne sont pas spécifiques au projet), le
stockage des consommables, etc…
• Les coûts fixes.
Les coûts fixes sont des frais uniques (non récurrents) qui ne sont pas liés à la durée d’un projet. Autrement dit, si le
projet prend plus de temps que prévu, ces coûts n’évolueront pas. Ce peut être l’achat ponctuel d’un service de
publicité marketing ou de SEO, une formation ou un coaching sur une méthode de gestion de projet, etc…
• Les coûts variables.
Les coûts variables sont l’opposé des coûts fixes : ils peuvent changer et évoluer en fonction de la durée du projet. On
peut par exemple citer la location de matériel ou les salaires, qui seront un poste de dépense plus important si le projet
s’étale sur 12 mois plutôt que 6.
 La planification temporaire et la planification des coûts

10 étapes pour définir le budget prévisionnel

Pour construire le budget prévisionnel de votre projet, je vous invite à suivre le plan d’action en 10 étapes ci-dessous :

1. Déterminer l’ensemble des moyens nécessaires au projet.

2. Lister les sources de financement.
3. Recenser et hiérarchiser les investissements à réaliser.
4. Estimer les dépenses valorisées.
5. Estimer la durée et le coût des activités à réaliser.
6. Déterminer l’allocation des coûts.
7. Mettre de côté une provision pour risque.
8. Vérifier que chaque ligne budgétaire est réaliste, justifiée, et n’est pas sous-estimée.
9. S’assurer que les dépenses sont à l’équilibre avec les sources de financement.
10. Présenter le budget prévisionnel par activité, ou par type de dépenses.
 Exercice d’application sur le projet :
Construire le diagramme de Gantt pour leur
EXERCICE projet, en cherchant à mettre en pratique
au maximum les notions étudiées:
l’indexation des activités, la notion d’activité
séquentielle et activité en parallèle, les
délais, les marges…
 Sites web
https://www.chefprojet.com/productivite/quelles-sont-les-methodes-de-gestion-du-temps-les-plus-efficaces-pour-am
eliorer-la-productivite-dun-projet/
https://www.reussirsesprojets.com/chemin-critique/#t-1652074940580
https://www.aspark.fr/la-methode-du-chemin-critique-critical-path-method-en-anglais-ou-cpm/
https://www.projectcontrolacademy.com/
Chemin critique - Définition et méthode : planification de projet
https://www.reussirsesprojets.com/diagramme-de-gantt/

Bibliographie
https://www.reussirsesprojets.com/gestion-des-couts/
Comment Réaliser le Budget Prévisionnel d'un Projet : Guide Complet