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RSE

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Responsabilité sociétale

et développement
durable
BADJI
ISEG-2021
RSE
les difficultés de l’intégration

Rio Negro

Amazone

Rio Solimoes
Les « affluents » du développement
durable
Protection de l’environnement  • Mêler les cultures
Gestion des ressources naturelles  • Développer un
Manag. qualité, sécurité, environnement  langage commun
Analyse de la valeur  • Développer des
Gestion des ressources humaines  approches
Éthique d’entreprise  transdisciplinaires
MTD, Transfert de technologie  • Mettre au point des
Commerce équitable  outils et méthodes
Design, écoconception  cohérents
Société de la connaissance 
Aide au développement 
Développement local 
Gouvernance internationale 
Gouvernance et démocratie locale 
Évaluation et obligation redditionnelle 
En aval de la confluence
Gestion des parties intéressées 
des Rio Negro et
Économie des externalités  Solimoes, les eaux
Gestion des biens publics  mettent du temps à se
… mélanger
© C. Brodhag, www.brodhag.org
Deux communautés qui n’ont pas
les mêmes références historiques
Communauté de
économiqueenvironnement l’éthique et de la
Responsabilité
social sociale
RSE ?
Responsabilit
é sociale et
environnemen
tale
MPC
Communauté
environnement du
économique social développement
durable
Origine de la RSE
• Quakers : activités économiques « immorales »
• Guerre au Vietnam : portefeuilles d’entreprises non
engagées
• La responsabilité du citoyen passe aussi par son
activité économique en investissement (ISR/RSE) ou
en achat (consumérisme). Moins présent dans les
pays où c’est le droit et l’État qui est le garant.
• Agences de notation, convergence de l’efficacité
économique et de la moralité (l’entreprise en phase
avec la société, ayant des relations ouverte et
transparentes avec des parties intéressées) et
anticipant le long terme (fonds de pension)
• Gestion des risques de réputation, de non
anticipation de future réglementation (effet de serre)
variété des approches théoriques de
la RSE
Q
RE
S Éthique
Théorie du d’entreprise et
Contrat conformité
Social
Valeurs et
principes
de la RSE

Transparence Développement
durable

Source Commission européenne et CELE, Contributing to the convergence of CSR management standards in
Italy, Germany, France and the UK by developing and promoting a common CSR framework, terminology and
Management Tools, Agreement ref. No.: VS/2003/0580, mars 2005,136p
7 principes pour une gouvernance
responsable ou de la RSE .

• La norme ISO 26000 préconise l’adoption


de 7 principes pour une gouvernance
responsable. Nous nous proposons ici de
les passer en revue pour mieux les
comprendre.
7 principes de la RSE
Principe 1: La Redevabilité de
l’organisation

• La Redevabilité de l’organisation à l’égard de la Société consiste


à:
• Répondre de ses impacts sur la société, l’économie et
l’environnement.
• Accepter un examen approprié et le devoir de réponse
correspondant.
• Pouvoir répondre des intérêts des mandants de l’organisation
• Pouvoir répondre du respect de la législation et de la
règlementation vis-à-vis des autorités.
• La redevabilité englobe également le fait d’assumer une pratique
fautive, de prendre les mesures appropriées pour y remédier et
de mener les actions permettant d’éviter qu’elle ne se reproduise.
7 principes de la RSE
Principe 2: La Transparence

• La Transparence
• Il s’agit :
• D’assurer la transparence des décisions prises et des activités réalisées lorsque celles-ci
ont une incidence sur la société et l’environnement.
• De diffuser de manière claire, juste et exhaustive et à un degré raisonnable et suffisant,
les politiques, décisions et activités réalisées, de même que leurs effets connus et
probables sur la société et l’environnement.
• De rendre disponibles, accessibles, compréhensibles les informations pour ceux qui sont
ou peuvent être touchés de diverses manières par l’organisation.
• De présenter les informations actualisées, basées sur des faits et présentées de manière
claire et objective, pour permettre aux parties prenantes d’évaluer avec justesse l’impact
des décisions et activités de l’organisation sur leurs intérêts.
• Le principe de la transparence ne nécessite pas de rendre publiques des informations
exclusives et il n’entraîne pas la mise à disposition d’informations confidentielles ou
qui contreviendraient à des obligations juridiques, commerciales ou touchant à la
sécurité ou à la vie privée.

7 principes de la RSE
Principe 3: Comportement éthique
• Comportement éthique :

Il consiste à adopter « un comportement fondé


sur les valeurs de l’honnêteté, de l’équité et de
l’intégrité. Ces valeurs impliquent que l’on se
préoccupe d’autrui, des animaux et de
l’environnement et que l’on s’engage à traiter
l’impact de ses décisions et activités sur les
intérêts des parties prenantes ».
7 principes de la RSE
Principe 4: Reconnaissance de l’intérêt
des parties prenantes.

• Il s’agit de reconnaître et prendre en considération les intérêts de ses parties


prenantes et y répondre.
• Bien que les objectifs de l’organisation puissent se limiter aux intérêts de ses
propriétaires, membres, clients ou mandataires sociaux, d’autres individus ou
groupes peuvent également avoir des droits et exprimer des demandes ou des
intérêts spécifiques qu’il convient de prendre en compte. Collectivement, ces
individus ou groupes constituent les parties prenantes de l’organisation.
Il s’agit donc :
• D’identifier ses parties prenantes;
• D’identifier et tenir pleinement compte des intérêts et des droits de ses
parties prenantes accordés par la législation et réponde aux préoccupations
que celles-ci expriment;
• De reconnaître que certaines parties prenantes peuvent avoir une influence
significative sur les activités de l’organisation;
7 principes de la RSE
Principe 5: Respect de la légalité

• Respect de la légalité
Cela implique :
• D’accepter que le respect du principe de légalité soit obligatoire.
• De considérer qu’aucun individu ou organisation n’est au-dessus des lois, et
d’autre part y compris les Pouvoirs publics. Le principe de légalité est en
opposition avec l’exercice arbitraire du pouvoir. Il sous-entend généralement
que les lois et la réglementation sont écrits, diffusés publiquement et appliqués
de manière équitable conformément à des procédures établies.
• De se conformer à toutes les législations et réglementations en vigueur.
• De prendre des mesures pour prendre connaissance des lois et réglementations
en vigueur, pour informer ceux qui font partie de l’organisation qu’ils sont tenus
d’observer et de mettre en œuvre les mesures en question.
• De se conformer aux obligations légales dans toutes les juridictions
d’intervention, même si ces lois et réglementations ne sont pas appliquées de
manière adéquate;
7 principes de la RSE
Principe 6: Respect des normes
internationales de comportement

• Respect des normes internationales de comportement


• ll s’agit de prendre en compte, notamment lorsque la loi du pays ne
précise pas de cadre de s’appuyer sur des référentiels internationaux.
• A titre d’exemple, l’OIT, dotée d’une structure tripartite composée
des représentants des travailleurs, des employeurs et des
gouvernements élabore des politiques et des outils nécessaires pour
l’accès à un travail décent Site l’OIT.
• D’autres organismes internationaux publient des normes
internationales de comportement. A titre d’exemple :
• – l’ONU
• – la Communauté Européenne
• – l’OCDE
7 principes de la RSE
Principe 7: Respect des droits de l’Homme

• Respect des droits de l’Homme

Ce principe implique de :
• Respecter les droits de l’Homme et reconnaître à la fois leur importance et leur
universalité
• Respecter et, chaque fois que possible, promouvoir les droits énoncés dans la
Déclaration internationale des droits de l’Homme;
• Accepter l’universalité de ces droits, c’est-à-dire le fait qu’ils soient applicables de
manière indivisible dans tous les pays, toutes les cultures et situations;
• Prendre des mesures pour respecter les droits de l’Homme, et dans les cas où ceux-
ci ne sont pas protégés, éviter de tirer avantage de ces situations; et
• Accepter le principe de prendre en compte les normes internationales de
comportement dans les cas où la législation ou sa mise en application n’assure
aucune protection adéquate des droits de l’Homme.

Les grandes dates du développement durable

1972 Conférence 1992


des Nations Unies Sommet
sur de la 2002, Sommet
1987
l’environnement, Terre, Rio
Commissi
mondial du
Stockholm on développemen
Brundtlan Rio +5 t durable,
19 19 d 19 Johannesburg
200
70 80 90 0
CDD6
halte à la croissance
et protection de développement
évoluti l’environnement durable
écodéveloppement RSE
on des
conce Responsabilité Sociétale des Entreprises

pts performance
économique,
sociale et
scientifiques environnementale
évolut et ONG
ion gouvernements,
des nations entrep
acteu rises
Convent consomm
rs
ion Protoc ateurs
d’après AFNOR
Climat ole de
Kyoto
LA NOTION DE DEVELOPPEMENT DURABLE

 DEFINITION :
 Les 3 piliers
de la notion
de
développeme « Le développement
nt durable
durable est un
 La
définition
développement qui
de la répond aux besoins du
notion de
développe présent sans
ment
durable compromettre la capacité
des générations futures de
répondre aux leurs ».
LA NOTION DE
DEVELOPPEMENT DURABLE
LA NOTION DE
DEVELOPPEMENT DURABLE

équitable
Société Economie

durable

vivable viable

Environnement
Définition de la RSE

• Qu’est-ce que la RSE ?


• La RSE (Responsabilité Sociale des
Entreprises, ou Responsabilité Sociétale des
Entreprises) regroupe l’ensemble des pratiques
mises en place par les entreprises dans le but
de respecter les principes du développement
durable, c’est-à-dire être économiquement
viable, avoir un impact positif sur la société
mais aussi mieux respecter l’environnement.
Définitions officielles de la RSE

• Définition de la RSE par l’Union Européenne


• La Commission Européenne, dans sa 3ème
Communication Sur la RSE (2011) définit la RSE
comme “la responsabilité des entreprises vis-à-vis
des effets qu’elles exercent sur la société“. L’UE a
aussi, afin de proposer un cadre pour les
entreprises souhaitant s’investir dans le
développement durable, a publié en 2001 un Livre
Vert de la Responsabilité Sociale des Entreprises.
Elle y donnait alors la définition de la RSE
suivante : « l’intégration volontaire des
Définition de la RSE selon l’ISO 26000

• De son côté, l’ISO (International Organisation for


Standardisation), organisation chargée de définir
les standards internationaux qui régissent le
commerce des entreprises, s’est également penchée
sur la définition de la RSE dans un document
publié par le groupe de travail sur la
Norme ISO 26000 sur la Responsabilité Sociale
des Entreprises
. Dans ces lignes directrices, l’ISO donne la
définition de la RSE suivante : « la responsabilité
d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses
réglementation / approches
volontaires
Parlement, coopération,
loi, Etat consensus,
régalien organismes de
normalisation : (CEN,
ISO…)
parts outils
de économiques
(fiscaux, du
march marché)
é
valorisation des
contrainte approches
réglement volontaires :
aire labels,
information
achats publics
durabilité
indicateurs de durabilité
(critères environnementaux et sociaux)
Les limites du marché : les externalités
offre, externalités,
biens marchands
a t ionbiens non marchands, publics
n lis (social,
a ubliq ue environnement, équité…)
e r
sphère économique

int ion p
i s
déc informationrendu compte
1 reporting assurance
marché

responsabilité
décision privée
2 labélisationcertification

demande, demande,
moins disant mieux disant

Le client ne considère
que le prix et le Le client considère d’autres
service qui lui est critères et préférences
directement apporté sociales que son seul
1a immédiat 1b coût intérêt : des impacts sur
Il n’y a pascomplet
lieu de trancher, les deux comportements
des tiers existent, le
2 peut être encouragé et il permet d’inventer des solutions de
régulation publiques pour toucher 1
Une opposition libérale ?
• « Peu d'évolutions pourraient miner aussi profondément les fondations
mêmes de notre société libre que l'acceptation par les dirigeants
d'entreprise d'une responsabilité sociale, autre que celle de faire le plus
d'argent possible pour leurs actionnaires. C'est une doctrine
fondamentalement subversive. Si les hommes d'affaire ont une
responsabilité autre que celle du profit maximum pour les actionnaires,
comment peuvent-ils savoir ce qu'elle est ? Des individus privés auto-
désignés peuvent-ils décider de ce qui est l'intérêt de la société ? » Milton
Friedman , Capitalism and Freedom, Université Chicago Press, 1962,
Traduction française : Capitalisme et Liberté, Robert Laffont, Paris 1971
• En 1962 les risques de réputation n’existaient pas : il n’y avait pas de
demande de la société pour cela
• Milton Friedman a raison : des individus privés auto-désignés ne peuvent
décider des intérêts de la société ce sont les institutions qui doivent le
faire
Proposition d’une échelle de la
responsabilité RSE
éthique générale sans qu’une utilité immédiate ou à terme soit
Ethique identifiée, raisonnement en termes de valeurs d’existence,
générale recherche de réputation de l’entreprise en phase avec les
aspirations profondes de la société
responsabilité envisageant les impacts indirects et la
Considérat préservation de valeurs d’option pour les générations futures
ion des (effet de serre, biodiversité) et acteurs distants (commerce
impacts équitable). Il s’agit de préserver des intérêts de parties qui
ne pourraient pas rétroagir directement sur l’entreprise et
indirects de gérer des risques de long terme.
Considérat éviter les pollutions directes par les activités de l’entreprise
ion des et par ses produits, conformité réglementaire et la maîtrise des
parties responsabilités directes à travers la gestion des attentes des
parties intéressées les plus immédiates, gestion des
intéressée risques et des opportunités, notamment par la coopération
s avec d’autres acteurs.
Considérat
immédiate vente de produits de bonne qualité fonctionnelle, ne mettant
ionsdu pas directement la santé du consommateur en danger. Une
client et de communication adéquate permet de valoriser ces qualités
auprès du consommateur.
la qualité
Pas de prise en compte du marché sous le seul angle du prix de
responsab vente, sans considération de qualité et de service fourni, pas
de considération de la RSE.
ilité
d’après Karen Delchet
RSE et durabilité
Quels
Ethique mécanisme
générale s de
régulation ?
Considérat Quels
ion des mécanisme
impacts s de
indirects régulation ?
Considérat
ion des RSE dans
parties sa vision
intéressée commune
s
Considérat
immédiate
ionsdu
durabilité

client et de
Pas de

la qualité
Pas de
responsab durabilité
ilité Durabilité Durabilité Durabilité forte
faible équilibrée Non-
d’après Karen Delchet Substituabilité Substituabilité substituabilité des
des capitaux partielle biens
Des liens qui ne font pas de doute
pour les acteurs
• Le programme d’action de Johannesburg 2002
recommande « l’élaboration de stratégies et de
programmes de développement durable, notamment pour
la prise de décisions concernant les dépenses
d’équipement et le développement des entreprises; » §19
• « Le Comité économique et social européen attache une
grande importance à la RSE pour qu’elle devienne une
force d’impulsion participant à une stratégie planétaire
de développement durable » avis du Comité économique
et social européen sur les "Instruments de mesure et
d'information sur la Responsabilité sociale des
Entreprises dans une économie globalisée, 8 juin 2005
Motivations des entreprises pour s’engager
pour le développement durable
éthique
partagée

contrai vision éthique marché


nte anticipati anticipation
on des
des
risquesvision utilitariste
opportunités

systèmes
marketing
réglementa de
communica
tion manageme
tion
nt
Les entreprises ont en général une de ces six clés d'entrée pour s'engager
dans le développement durable. Pour avoir une véritable stratégie de
développement durable elles doivent aller au-delà de cette première
approche et maîtriser l'ensemble et surtout passer des approches de risques
vers des approches plus positives d'exploitation des opportunités.
Vocations d’un système RSE
• Vocation interne
– Identifier les enjeux et attentes stratégiques
– Gérer les risques et les opportunités
– Autoévaluation, aide par un tiers

• Vocation externe
– Revendication de performance vis à vis du marché et des
parties intéressées
– Organisation de l’obligation redditionnelle sur des enjeux
significatifs
– Assurance des revendications par tierce partie
Opposition réglementaire / volontaire
• Cadre juridique • Normes d’application
international et volontaire (normalisation)
national • Avantages :
– Flexibilité et rapidité d’élaboration
• Mais évolution des – Transparence du dialogue avec les
entreprises dans un parties intéressées
cadre mondialisé : – Évolution permanente et
dynamisme
– insuffisance de la
régulation juridique • Limites :
– Diversité d’origine et de légitimité
traditionnelle et
– Sous-représentativité de certains
émergence de
acteurs et certains intérêts
nouveaux modes – Efficacité environnementale
d’intervention insuffisante (obligation de
moyens)

« il y a complémentarité entre les approches volontaires et


réglementaires/fiscales »
in GENDRON
d’après Corinne, LAPOINTE Alain, TURCOTTE Marie-France, Responsabilité sociale et
Karen Delchet
régulation de l'entreprise mondialisée, RI/IR, Vol 59, n°1, 2004 04
Une méthode pour réduire la trop
grande diversité : la normalisation
Définition :
• Norme Internationale / International
Standard (IS) : « document, établi par
consensus et approuvé par un
organisme reconnu, qui fournit, pour
des usages communs et répétés, des
règles, des lignes directrices ou des
caractéristiques, pour des activités ou
leurs résultats, garantissant un niveau
d'ordre optimal dans un contexte
donné » (définition ISO/CEI)
Cadre :
• Organisme de normalisation qui a la
légitimité et la pratique pour faire
Deux visions opposées
Vision « nominaliste » Vision « substantive et institutionnaliste »

Le monde est fait d’acteurs et d’organisations dont il Le monde n’est pas gouverné mais organisé avec des
convient d’organiser les relations sur des principes institutions et des principes. Tout type d’organisation
éthiques : transparence, sincérité… doit être conforme aux principes supérieurs tout en
maîtrisant les conditions concrètes de sa situation.
Un référentiel éthique et les processus de relations La variété des organisations et du contexte rend
entre parties intéressées peuvent faire l’objet d’un impossible une norme unique, mais appelle un
cadre universel et être vérifié par tierce partie sans processus permettant d’identifier les normes
s’intéresser à la substance des problèmes applicables et éventuellement des conformités à un
référentiel partiel adapté au contexte
L’engagement vis-à-vis des parties intéressées est un L’organisation doit atteindre des objectifs concrets de
processus formel. On peut rendre compte de performance. Il y a une matérialité de l’engagement.
l’« accord » dans un rapport, qui assure la
transparence.
L’approche nominale permet à l’organisation de Les bases, le contenu et les objectifs ont une
répondre aux demandes de chacune des parties dimension opposable. Toute demande de toute partie
intéressées. prenante ne doit pas être prise en compte
Le fonctionnement de l’organisation doit viser la L’organisation doit viser l’amélioration de sa
conformité à des approches normalisées performance

Le référentiel de management est essentiel. Il permet La question la plus importante est la pertinence de la
de découper et de coordonner les processus (vision, politique, le management assure en aval le
politiques déploiement résultats). déploiement cohérent (processus, moyens et
contrôles adéquats)
La prise en compte de la responsabilité vis-à-vis des Aller vers un développement durable implique
parties intéressées est la contribution de d’atteindre des objectifs et des performances qui ne
l’organisation au développement durable sont pas nécessairement portés par les parties
intéressées
Christian Brodhag, Développement durable et entreprises : champs à investir, Économie et Management, avril
2006 , disponible sur brodhag.org
Une problématique non
stabilisée
• De nombreuses motivations différentes
• Vocabulaire
• Pratiques
• Multiplication des demandes à l’entreprises
agences de notations avec des référentiels
différents
• Nécessité de simplifier et de normaliser les
approches
RSE et développement durable
Environnement :
• Écoproduits,
• Agriculture biologique
• Certification bois tropicaux
Social
Orientées produit : :
• Commerce équitable
• Normes sociales
• OIT / droits hommes

Orientées acteurs :
Parties intéressées :
• AA 1000
Collectivité locale :
• Agenda 21 local

Approches volontaires et obligations : références


identif
• Réglementations nationales
• Conventions internationales non ratifiées ier et
• Meilleures pratiques (excellence) rendre
compt
Envisager le cycle de vie du produit
Mode de Pays en
matières premières – production
production et développem
primaire
de ent
consommatio
transformation – production Commerc
n (programme
décennal de secondaire e
facteur 4
Johannesburg) équitable
facteur
consommation
10

Répartition efficiente Répartiti Répartition


et équitable des on équitable des
performances équitable retombées
environnementales de la sociales
Le développement durable impose d’intégrer les trois composantes
valeur
économiques, environnementales et sociales, à chaque niveau et de
permettre la transaction sur la gestion des enjeux le long de la
chaîne de la valeur. La filière doit être conçue dans son ensemble,
ex: fruits et légumes et grande surface
le périmètre de la filière habitat
Autres
Acteurs du Acteurs Acteurs
acteurs
cœur de la sous d’accompagne
intéres
filière implantation / traitants
architectes/
ment
institutio sés
maîtres d’ouvrage
conception ingénieurs ns
financièr
appel d’offre es

fournisseu
maîtres
construction rs de
propriétaires
d’œuvre / matériaux
ingénieurs ouvriers
investissement autres
autorit
/ parties
és
fonctionnemen
t
usage publiq
Intéressée
s
locataires syndics ues
riverains
provision pour collectivité
démantèlement s
ou locales…
réhabilitation démolition recycleurs
entrepreneurs
gestionnai
res de
décharge
s

répartition efficiente répartition répartition trois verrous


et équitable des équitable de équitable des économiques qui
peuvent empêcher
performances la valeur retombées la gestion intégrée
environnementales sociales
La représentation permet d’identifier les nœuds où le marché ne peut
pas gérer les transactions sur les enjeux environnementaux et sociaux
et nécessitent soit des mécanismes d’internalisation (intervention
http://www.brodhag.org

publique d’ordre réglementaire ou fiscal) ou d’information (labels).


Les étapes génériques incontournables du
processus

Approche Approche
par les Les valeurs et la vision
par les
enjeux explicit
e
implicit
e
acteurs
Détermination des
Détermination des attentes des parties
enjeux intéressées
Hiérarchisation des enjeux

Objectifs sur les enjeux Révision des valeurs, de


la vision et de la politique

Définition du plan d’action et mise en oeuvre


incluant la révision des procédures et de la
communication interne
Assurance (vérification) – interne et
externe
Plan Che Reporting et
ck communication
Do Act
externe
Combiner les approches “substantives” et
“procédurales”
Source Commission européenne et CELE, Contributing to the convergence of CSR management standards in
Italy, Germany, France and the UK by developing and promoting a common CSR framework, terminology and
Management Tools, Agreement ref. No.: VS/2003/0580, mars 2005,136p
les 5 types de capitaux de SIGMA
Rendre
compte La perspective de
Naturel
long terme du
développement
Capital Capital durable peut être
humain social approchée par cinq
types de capitaux
Capital qu'il faut préserver
financier ou sur lesquels il
faut investir.
Cette approche
développée dans le
Capital projet britannique
manufactur SIGMA n'est pas
é contradictoire avec
le SD 21000, elle
peut notamment
accompagner une
SIGMA Practitioner’s Guide Consultation Draft – © C. Brodhag, http://www.brodhag.org
réflexion préliminaire
May 2003, p10
Combiner les référentiels de management
Modèles
Référentiels de
de système
démonstrati de
ISO
on ISO
qualité manage
9001 9004
ment Système
ISO ISO de
14001 1400 Manageme
enviro
n- 4 nt de
nemen EMA l’Entrepris Société équitableEconomie
t Stratégi
S e
hygièn e et durable
e OHS BS
AS 8800 Politiqu
sécurit vivable viable
18001 e de
é
soci l’Entrep
travail SA AA Environnement
al/ rise
8000 1000
soci
étal
excelle EFQ
nce M
etc…

SD 21000 Guide pour la prise en compte du


développement durable dans la stratégie et le
management de l’entreprise
d’après Alain JOUNOT, Groupe de Travail « Entreprise et développement durable » AFNOR, document n°20,
Cartographie des référentiels de management
management du développement durable
SD 21000
Stratégie de
Identificati
responsabilit Politi Mise en œuvre Reporting
on des
é sociétale que
enjeux
Principes
de
développem
ent durable Choix et
priorités : Système de
Bonnes Programm managemen
pratiques • Enjeux e Evaluation et
t
sectorielles significati Communicati
Action
fs on des
Réglementa Objectifs Plan d’action
Formation performances
tion et • Vision et Indicateurs Communicatio
standards valeurs n
de Tableau de
Attentes l’entrepri bord
parties des se
intéressées Retour d’information aux parties
intéressées,
Amélioration continue
Mise à jour de l’identification des
enjeux
© C. Brodhag, ENSM SE, http://www.agora21.org
Les catégories d’enjeux
Gouvernance et pratiques managériales • 17. production et politique de tarification
• 1. engagement de la direction • 18. coûts - investissements
• 2. stratégie, politique et objectifs • 19. rentabilité et partage valeur ajoutée
• 3. système de management • 20. contrôles et pérennité
• 4. organisation et responsabilités DD et responsabilité sociétale
• 5. participation, implication et motivation du personnel • 21. relation de l'homme au travail
• 6. communication interne • 22. compétences, emploi, formation
• 7. communication externe • 23. hygiène – sécurité - santé
• 8. veille réglementaire • 24. relations sociales dans l'entreprise
• 9. prise en compte d’autres facteurs • 25. équité
• 10. identification des parties intéressées et lien entre les attentes • 26. intégration territoriale de l'entreprise et gestion des externalités
des parties intéressées et la politique de l'entreprise DD et responsabilité environnementale
DD et approches transversales • 27. l’eau : gestion des consommations
• 11. produits / eco-socio-conception • 28. l’eau : pollution
• 12. politique d’achat • 29. l’énergie : consommation
• 13. gestion et prévention des risques • 30. l'air : pollution et gaz a effet de serre (GES)
• 14. logistique, transport et stockage • 31. les déchets
• 15. transport des salaries, accessibilité du site • 32. les sols : gestion et pollution
DD et performance économique • 33. la biodiversité
• 16. relations commerciales et risque économique • 34. bruit et odeurs : pollutions internes et externes


Le croisement importance/performance
permet d’identifier les priorités
e
Me n c e t a nc
r ma p or g é e
e rf o I m or r i
P c

enjeux P 4
Iec
enjeu 1 {0.4} réagir confor
3
{±0.4} ter
Importance
enjeu 2 {0.4}

enjeu 3
{±0.4}
{0.4}
2 agi
{±0.4} r
enjeu i {0.4} 1
{±0.4} enjeux non
enjeu j {0.4} 0 significatifs
{±0.4}
enjeu n {0.4} 0 1 2 3 4
{±0.4} Performance

http://www.brodhag.org
De la vision stratégique à l’action
• La seconde étape vise à passer de exploration des
enjeux et la construction d’une vision à la mise en
œuvre d’un programme d’action intégré dans le
système de management et de contrôle adéquat.
Vision et Les enjeux Le programme
stratégie significatifs d’action
Le périmètre de Les enjeux seront Les actions seront
la assortis des objectifs assorties des
« responsabilité à atteindre résultats à atteindre
» de l’entreprise (indicateurs (indicateurs
stratégiques opérationnels)
-
Enjeu 1 Action 1
Enjeu 2 Action 2
Enjeu 3 Action 3
-
Enjeu i Action i
Enjeu j Action j
• On pourra utiliser une approche comme l’analyse fonctionnelle (méthode de
-
l’analyse de la valeur) ou la méthode du cadre logique (fondée sur la
hiérarchie : finalités / objectifsEnjeu n / résultats attendus),
/ activités Action
pournétablir le
schéma type qui relie la vision et la stratégie, aux enjeux significatifs, et aux
actions du programme.
régulation et développement
durable des entreprises
institutions internationales
normes internationales
principes directeurs contrats : Global Compact,
engagements volontaires

multinationales GRI
(loi française évaluation
NRE) rapports entreprises cotées rating
de
développeme
nt durable parties systèmes
de indicateurs
intéressé
manageme
es nt

Agenda entités locales sensibilisation


21 locaux PME
Réglementation / processus volontaires

DESA, Modes
ONU
PNUE
OIT, Pacte Production
Mondial, Consommatio
États : GRI
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développeme
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Objectifs du cadre d’action du PNUE sur les modes
de production et de consommation durables

(1) identifier les fonctions et les processus de production, produits et services


qui y satisfont ;
(2) identifier les industries spécifiques et les secteurs des services impliqués
dans les domaines fonctionnels.
(3) évaluer – selon une perspective d’analyse de cycle de vie - les conséquences
environnementales, sociales et sociétales (santé, sécurité, conditions de
travail, “commerce équitable", droits humains et aspects culturels),
consommation et procédés de destruction, produits et services et les flux de
matière et d’énergie associés.
(4) définir les améliorations potentielles et les options concrètes pour
l’amélioration à la fois des domaines de la consommation et de la
production, incluant les instruments politiques, économiques et
technologiques et des objectifs et repères appropriés ;
(5) mener des projets de démonstration, pour lesquels les instruments
politiques appropriés sont appliqués de façon intégrée et avec l’implication
de tous les partenaires, incluant les consommateurs finaux;
(6) évaluer et disséminer les résultats, de façon à ce qu’ils servent aussi
d’inspiration pour d’autres domaines de consommation
UNEP framework on sustainable consumption & production patterns 1st draft Oct. 17, 2002
l’intro à la RSE
now!!! que faire

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