fureur

Recherches associées à fureur: faire fureur

fureur

n.f. [ lat. furor, délire ]
1. Colère violente ; furie : Des accès de fureur rage, violence ; douceur
2. Violence impétueuse des éléments naturels : La fureur des vagues déchaînement ; accalmie
3. Passion démesurée : La fureur du jeu folie, frénésie
Faire fureur,
Fam. susciter un grand engouement ; être très à la mode : Les bottes font fureur cet hiver elles sont à la mode
Maxipoche 2014 © Larousse 2013

FUREUR

(fu-reur) s. f.
Folie frénétique. La fureur est une cause d'interdiction. Il lui prend de temps en temps des accès de fureur.
Le majeur qui est dans un état habituel d'imbécillité, de démence ou de fureur, doit être interdit [, Code Nap. art. 489]
Par exagération. Sorte de folie.
Au défaut d'un meilleur refuge, iront-ils enfin se plonger dans l'abîme de l'athéisme, et mettront-ils leur repos dans une fureur qui ne trouve presque point de place dans les esprits ? [BOSSUET, Anne de Gonz.]
Quelle fureur, dit-il, quelle aveugle caprice, Quand le dîner est prêt, vous appelle à l'office ! [BOILEAU, Lutr. I]
Comme tout ce qui a rapport à l'histoire des arts est au moins aussi important que des récits de batailles, monuments de notre fureur, je finirai cette année par un fait qui servit à perfectionner la chirurgie [DUCLOS, Hist. Louis XI, Œuv. t. III, p. 51, dans POUGENS]
N'y a-t-il pas de la fureur à nourrir des paons dont le prix n'est pas moindre que celui des statues ? [BUFF., Ois. t. IV, p. 50, dans POUGENS]
Fureur utérine, voy. NYMPHOMANIE. Fureur amoureuse, le rut.
Cette fureur amoureuse ne dure que trois semaines ; pendant ce temps-là, ils [les cerfs] ne mangent que très peu, ne dorment ni ne reposent [BUFF., Quadrup. t. II, p. 31]
Passion excessive, démesurée pour une personne. Il aime, il hait jusqu'à la fureur.
Une ombre chérie avec tant de fureur [CORN., Œdipe, I, 1]
Je l'ai livrée entre les mains de ceux qu'elle avait aimés, entre les mains des Assyriens, dont elle avait été passionnée jusqu'à la fureur [SACI, Bible, Ézéchiel, XXIII, 9]
Songez-y bien, il faut désormais que mon cœur, S'il n'aime avec transport, haïsse avec fureur [RAC., Andr. I, 4]
Ce cœur né pour haïr qui brûle avec fureur [VOLT., Fanat. V, 4]
Parmi les causes qui contribuèrent à la conquête du nouveau monde, on doit compter cette fureur des femmes américaines pour les Espagnols [RAYNAL, Hist. phil. VI, 8]
À la fureur, d'une façon passionnée.
Ciel ! que je vous haïrais, si je ne vous aimais à la fureur ! [HAMILT., Gramm. 9]
Le gouverneur aimait les femmes à la fureur [VOLT., Cand. 13]
Passion excessive, démesurée pour une chose.
Que n'a-t-on pas dit de sa fermeté [de Louis XIV], à laquelle nous voyons céder jusqu'à la fureur des duels ? [BOSSUET, Mar.-Thér.]
Les fausses religions, le libertinage d'esprit, la fureur de disputer des choses divines sans fin, sans règle, sans soumission [ID., reine d'Anglet.]
Les jeux sont devenus ou des trafics, ou des fraudes, ou des fureurs [MASS., Car. Él.]
Eh bien ! son Dorante, que t'a-t-il fait ? car il me semble que ta fureur est que je le haïsse [MARIV., Préj. vaincu, sc. 8]
La fureur de la plupart des Français c'est d'avoir de l'esprit [MONTESQ., Lett. pers. 66]
Malgré la fureur du paganisme dont il était possédé, il ne répandit pas une goutte de sang chrétien [DIDER., Opin. des anc. phil. (éclectisme).]
On n'y eut pas plutôt ouvert des cafés [à Constantinople] qu'ils furent fréquentés avec fureur [RAYNAL, Hist. phil. III, 12]
Faire fureur, être fort en vogue. Cette actrice, cette pièce fait fureur. On dit aussi : Tout le monde s'y porte ; c'est une fureur ; et dans un sens analogue : Il est dans la fureur de ses succès.
Familièrement. Habitude importune, fatigante, nuisible de faire quelque chose. Il a toujours la fureur de se mêler des affaires des autres.
Comme il connaissait la fureur dont sa femme se donnait en spectacle pour sa danse et pour sa parure [HAMILT., Gramm. 7]
Qui n'a pu retenir sa misérable fureur de parler [MARIV., Marianne, 7e part.]
Cette fureur de charger une histoire de portraits a commencé en France par les romans [VOLT., Russie, Préf. Hist.]
Colère extrême.
Vous eussiez vu leurs yeux s'enflammer de fureur [CORN., Cinna, I, 3]
Tu céderas ou tu tomberas sous ce vainqueur, Alger, riche des dépouilles de la chrétienté.... dans ta brutale fureur, tu te tournes contre toi-même, et tu ne sais comment assouvir ta rage impuissante [BOSSUET, Marie-Thér.]
Il tourna sa fureur contre les Juifs [ID., Hist. I, 9]
Craignez de négliger Une amante en fureur qui cherche à se venger [RAC., Andr. IV, 6]
Ma tranquille fureur n'a plus qu'à se venger [ID., Baj. IV, 5]
L'auriez-vous cru, madame, et qu'un si prompt retour Fît à tant de fureur succéder tant d'amour ? [ID., Bajaz. III, 5]
Cette chasse acheva de la mettre en fureur [FÉN., Tél. VII]
De fureur, par un mouvement de fureur.
....J'étais si transporté, Que, donnant de fureur tout le festin au diable.... [BOILEAU, Sat. III]
Gilotin en gémit, et, sortant de fureur.... [ID., Lutr. I]
Se dit aussi des animaux. La fureur d'un taureau. Un lion en fureur.
Semblable à une bête en fureur [FÉN., Tél. VIII]
En termes de l'Écriture sainte, la colère de Dieu. Seigneur, ne me repoussez pas dans votre fureur
Emportement, violence.
L'autre d'un si grand zèle admire la fureur [CORN., Hor. III, 2]
De protestations, d'offres et de serments, Vous chargez la fureur de vos embrassements [MOL., Mis. I, 1]
Dans la plus grande fureur des guerres civiles [BOSSUET, Reine d'Anglet.]
Témoins de la fureur de mes derniers adieux [RAC., Andr. II, 2]
La fureur des combats que Mentor tâchait d'éteindre [FÉN., Tél. X]
Nous n'aurions pas le temps de nous entretenir, si nous ne prévenions pas la fureur de ses politesses [MARIV., Paysan parvenu, 2e part.]
J'avais toutes les raisons de croire que la fureur de ses désordres céderait aux charmes de Primerose et aux étonnantes vertus de mon ami [VOLT., Jenni, 5]
C'est en Angleterre surtout, plus qu'en aucun pays, que s'est signalée la tranquille fureur d'égorger les hommes avec le glaive prétendu de la loi [ID., Dict. phil. Supplices, II]
Agitation violente de choses inanimées. L'aquilon en fureur.
Mais enfin le ciel m'aime, et ses bienfaits nouveaux Ont arraché Maxime à la fureur des eaux [CORN., Cinna, V, 2]
Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots [RAC., Athal. I, 1]
La mer lasse de se mettre en fureur [FÉN., Tél. VI]
La terre tremblante Frémit de terreur ; L'onde turbulente Mugit de fureur [J. B. ROUSS., Cantate, Circé.]
Transport qui ravit l'âme. Il fut saisi d'une fureur divine. La fureur prophétique. La fureur poétique. Fureur martiale. Une sainte fureur s'empara de lui.
Je sens au second vers que la muse me dicte, Que contre sa fureur ma raison se dépite [RÉGNIER, Sat. X]
[Les esprits faciles qui] N'éprouvèrent jamais en maniant la lyre Ni fureurs ni transports [J. B. ROUSS., Ode au comte du Luc.]
Au plur. Il se dit des emportements, des transports en tout genre. Les fureurs de Roland. De poétiques fureurs.
Vous voyant exposée aux fureurs d'une femme [CORN., Nicom. I, 1]
Ce qu'ont de plus affreux les fureurs de la guerre [ID., ib. III, 1]
Pour ne point rappeler ici les guerres des Albigeois, les séditions des Vicléfites en Angleterre, et les fureurs des Taborites en Bohême, on n'avait que trop vu à quoi avaient abouti toutes les belles protestations des Luthériens en Allemagne [BOSSUET, Var. X, § 25]
Venez, à vos fureurs [les fureurs des Euménides] Oreste s'abandonne [RAC., Andr. V, 5]
Défendez-moi des fureurs de Pharnace [ID., Mithr. I, 2]
À de moindres fureurs je n'ai pas dû m'attendre [ID., Iphig. IV, 5]
....De l'amour j'ai toutes les fureurs [ID., Phèdre, I, 3]
Il n'eût point eu le nom d'Auguste Sans cet empire heureux et juste Qui fit oublier ses fureurs [J. B. ROUSS., Ode à la fortune.]
Tu peux faire trembler la terre sous tes pas, Des enfers allumés déchaîner la colère ; Mais tes fureurs ne feront pas Ce que tes attraits n'ont pu faire [ID., Cantate, Circé.]
Les princes trouvent toujours des âmes assez viles pour excuser leurs fureurs [DUCLOS, Hist. de Louis XI, Œuvres, t. II, p. 475, dans POUGENS.]
Conçois-tu bien l'excès de mes fureurs jalouses ? [VOLT., Fanat. II, 4]
Ceux qui sont pénétrés de l'amour des sciences, qui n'en font pas un indigne métier et qui ne les font point servir aux misérables fureurs de l'esprit de parti [ID., Mél. litt. Lett. au P. Tournemine.]
Cavalier [un des chefs des protestants des Cévennes, lors des dragonnades] est mort officier général et gouverneur de l'île de Jersey, avec une grande réputation de valeur, n'ayant conservé de ses premières fureurs [la violence de son fanatisme religieux] que le courage [ID., Louis XIV, 36]
Pourquoi demandez-vous que ma bouche raconte Des princes de mon sang les fureurs et la honte ? [ID., Henr. I]
Familièrement. Des fureurs, des scènes violentes, des emportements sans raison.
Ce prince [le régent] lui opposait en vain des raisons ; elle [la duchesse de Berri] y répondait par des fureurs [DUCLOS, Mém. Rég. Œuv. t. V, p. 396]

SYNONYME

  • FUREUR, FURIE. Le radical de ces deux mots est le même ; le suffixe seul est différent. Étymologiquement, la fureur est l'état d'un homme furieux ; la Furie est un personnage mythologique chargé des vengeances des dieux. De là résulte que la fureur, bien que violente, peut être cachée dans le fond de l'âme, tandis que la furie éclate au dehors. Par une conséquence naturelle, furie a pu se dire de l'impétuosité d'une attaque, comme dans cette phrase consacrée : la furie française, qui exprime l'impétuosité des assaillants ; tandis que fureur ne serait pas applicable et aurait un autre sens. D'autre part, il y a dans fureur une signification de folie, de transport qui n'est pas dans furie ; ce qui fait qu'on dit fureur prophétique, et non furie prophétique.

HISTORIQUE

  • XIIe s.
    Sire, ne me arguer en ta fuirur, e en la tue ire ne castier [châtier] mei [, Liber psalm. p. 49]
    Lores parlerat à els sa ire, et en sa furur les conturberat [, ib. p. 2]
  • XIIIe s.
    Ele [Judith] ne douta pas les furors des rois, ainz se offri à mort por sauver le pueple [BRUN. LATINI, Trésor, p. 62]
  • XIVe s.
    La fureur du pueple qui avoit cessé de coustiver [cultiver] les terres [BERCHEURE, f° 40, recto.]
  • XVIe s.
    Ô la fureur d'une bruslante rage, Qui maintenant transporte mon courage [DU BELLAY, IV, 17, recto.]

ÉTYMOLOGIE

  • Prov. et esp. furor ; ital. furore ; du lat. furorem.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

fureur

FUREUR. n. f. Égarement d'esprit qui tient de la rage et de la frénésie. Il est devenu fou, et de temps en temps il lui prend des accès de fureur. La fureur est une cause d'interdiction. Personne n'ose l'approcher lorsque la fureur le prend.

Il se dit aussi d'une Extrême colère. Être transporté de fureur. La fureur l'emporte. Un mouvement, un transport de fureur. Irriter la fureur de quelqu'un.

Il se dit quelquefois de la Colère de Dieu, en termes de l'Écriture sainte. Seigneur, ne me reprenez pas dans votre fureur.

Il se dit aussi de l'Émotion et de l'agitation violente qui s'empare d'un animal. Un lion en fureur. La fureur d'un taureau. Mettre un taureau en fureur.

Il se dit encore de l'Agitation violente de certaines choses. La fureur de la tempête. La fureur des flots, des vents. La fureur des flammes.

Il se dit, par exagération et par dépit, de l'Habitude importune, nuisible, etc., que quelqu'un a de faire une certaine chose. Il a la fureur de se mêler des affaires des autres. Dans ce sens il est familier.

Il se dit encore d'un Transport qui élève l'esprit au-dessus de lui-même et qui fait faire ou dire des choses extraordinaires. Fureur prophétique. Fureur bachique. Fureur poétique. Une sainte fureur s'empara de lui.

Il désigne aussi une Passion excessive, démesurée pour une personne ou pour une chose. Il aime cette femme à la fureur, avec fureur. Il a la fureur du jeu. La fureur des duels. C'est un homme extrême en toutes choses, il aime et il hait jusqu'à la fureur.

Par exagération et fam., Faire fureur, se dit d'une Personne ou d'une chose qui est fort en vogue, qui excite, dans le public, un grand empressement, une vive curiosité. Cette pièce, ce spectacle fait fureur.

Au pluriel, il se dit des Transports frénétiques, des emportements, des excès auxquels on se livre dans la fureur, dans la colère, etc. Les fureurs de l'amour. Les fureurs du désespoir. Les fureurs d'Oreste. Les fureurs de la guerre civile.

Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5

fureur

Fureur, Furor, Rabies.

La fureur ou folie d'un homme, Hominis intemperies.

Appaiser la fureur du peuple, Impetum populi reprimere.

Entrer en fureur comme font gens de guerre et les chevaux, quand ils oyent sonner les trompettes et tabourins pour donner dedans, Ferocire.

Mettre quelqu'un en fureur, Obiicere furorem alicui.

Passer sa fureur et s'appaiser du tout, Desaeuire, Exaeuire.

Laisser passer la fureur, Dare irae spatium. B. ex Liuio.

Refraindre la fureur d'aucun et la retenir, Fraenos furoris iniicere.

Retenir la fureur des gens-d'armes, Impetum militum continere.

Avec fureur, Rabiose.

Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606

fureur


FUREUR, s. f. FURIBOND, ONDE, adj. [le d final ne se prononce point au 2d.] Fureur, 1°. Manie, frénésie. "Accès de fureur. "Quand il entre en fureur: quand la fureur lui prend. "Il lui prit une furuer de la langue. (st. plaisant) elle dit mille injûres au Comte. Le Sage. = 2°. Violent transport de colère. "La fureur l'emporte. "Il est transporté de fureur. "La patience irritée se change en fureur. = 3°. Violente agitation, en parlant des chôses inanimées. "La fureur de l'orage, de la tempête, de la mer, des vents, des flots, des flâmes. = 4°. Passion démesurée. "Il a la fureur du jeu. "Il a une grande fureur pour les coquilles, les fleurs. = 5°. Transport, qui élève l'esprit au-dessus de lui-même. "Fureur prophétique; poétique, martiale. "Une sainte fureur le saisit.
   Fureur et furie ont le même sens, mais ils n'ont pas le même emploi. On dit: fureur poétique, fureur divine, fureur martiale, fureur héroïque, et non pas furie: au contraire furie se dit du combat, de la maladie: on ne dit pas dans la fureur, mais dans la furie du combat, du mal. Il semble que le mot de fureur dénote davantage l'agitation violente du dedans, et le mot de furie celle du dehors. Vaug.
   Rem. On dit, adverbialement, aimer, haïr avec fureur, jusqu'à la fureur. "Il haïssait le St. Prélat à la fureur. MARSOLIER = En fureur, se dit des persones, et avec fureur des chôses. "Cet homme est sorti en fureur, comme un furieux. "Le feu s'est étendu avec fureur jusqu'aux maisons voisines. Voltaire trouvant que le 2d de ces adverbes avoit une syllabe de trop pour le vers, a employé le premier, quoique moins propre.
   La flâme, dont brûla Sion désespérée,
   S'étendit en fureur aux murs de Césarée.
       Zaïre.
= On dit, par exagération, avoir la fureur de faire. "En vérité, Monsieur le Baron, vous êtes terrible, vous avez la fureur de me faire chanter: mais je n'ai pas ici ma musique, et je ne sais presque rien par coeur. MARIN, l'Amante Ingénue. "Cette fureur de grossir indiscrètement les volumes est comune à tous les Éditeurs. Sabat. Trois siècles, etc.
   Furibond, furieux, sujet à de grands emportemens de colère. "Il arriva tout furibond. = S. m. "C'est un furibond. — Il n'est pas du beau style. Il est excellent pour le style badin ou critique. "Nos jeunes Poètes sont de petits furibonds, qui reçoivent avec indignation les conseils les plus sages. Ann. Litt. — L'Auteur ou le Rédacteur ont mis le mot en italique.
   Furieux, furibond. (Synon.) Le 1er dénote particulièrement l'acte de fureur, ou l'accès de furie; le 2d, la disposition à ces accès et à leur fréquence. Celui-là est furibond, qui n'est jamais maître de lui-même. Celui-là est furieux, qui cesse de l'être. Il y a dans le second un violent écart, et dans le premier un vice de caractère et d'humeur. "L'homme colère, lorsqu'il est fortement contrarié devient furibond: l'homme le plus doux, lorsqu'on abûse à tout excès de sa bonté, devient furieux. ROUB. Synon.

Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788
Synonymes et Contraires

fureur

nom féminin fureur
1.  Colère violente.
2.  Engouement pour quelque chose.
3.  Violence déchaînée.
Le Grand Dictionnaire des Synonymes et Contraires © Larousse 2004
Traductions

fureur

Wut, Grimmwoede, razernijfury, rage, ferociousness, outrage, wrathזעם (ז), חורי אף (ז), חרון (ז), עברה (נ), קדחתנות (נ), שצף (ז), זַעַםwoedefuriozo, koleregoбешенствоraseri, ursinnefuria, furore憤怒 (fyʀœʀ)
nom féminin
1. colère très forte dans un accès de fureur
2. avoir un très grand succès Son dernier roman a fait fureur.
Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.

fureur

[fyʀœʀ] nf
(= colère) → fury
(= passion) fureur de → passion for
"La Fureur de Vivre", avec James Dean → "Rebel without a cause" starring James Dean
faire fureur → to be all the rage
Ce genre de sac fait fureur actuellement → This sort of bag is all the rage at the moment.
Collins English/French Electronic Resource. © HarperCollins Publishers 2005