Benjamin

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  • Zama
  • Mulholland Drive
  • The Texas Chain Saw Massacre
  • Uncle Boonmee Who Can Recall His Past Lives

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  • After the Storm

  • Like Father, Like Son

  • Wheel of Fortune and Fantasy

  • Black Dog

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  • After the Storm

    After the Storm

    Lorsque je l’avais découvert au cinéma, le film m’avait laissé un drôle de sentiment. Un ennui poli pendant une bonne partie du film et puis, lors de la séquence de la tempête où les personnages se réfugient chez la mère de Ryōta, toute la beauté du film ressort. Depuis, il m’était resté en tête. 

    Au revisionnage, mon appréciation est plus linéaire. J’ai été plus sensible à cette sensation d’apaisement qui parcourt tout le film. Malgré l’annonce de cette énième tempête, le chemin vers plus de stabilité semble se profiler pour cette famille.

    Film un peu fragile, mineur dans sa filmographie mais que j’affectionne particulièrement.

  • Like Father, Like Son

    Like Father, Like Son

    Hirokazu Kore-eda aurait pu facilement céder à l'émotion. Le sujet s'y prêtait. Cependant, il la retarde en optant pour une démarche méticuleuse, basée sur l'observation, pour aboutir à cette scène dévastatrice où le père découvre les photos que son fils a pris de lui.

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  • Misericordia

    Misericordia

    MISÉRICORDE me passionne dans sa géographie du territoire. La trivialité de la campagne laisse place à un lieu hors du temps, presque dépeuplé, où les désirs et les pulsions ne peuvent être contenus.

    Jérémy est un personnage ambivalent par excellence. Sans cesse en déplacement, on ne sait pas vraiment s’il est prédateur ou proie. Le trouble sur sa vraie nature persistera après le visionnage.

    Ce nouveau film d’Alain Guiraudie est une grande tragi-comédie avec en son point central, le personnage du prête, génialement interprété par Jacques Develay.

  • The Mother and the Whore

    The Mother and the Whore

    ★★★★★

    C’est encore plus grand que ce à quoi je m’attendais. C’est un film qui te saisit dès les premiers instants et qui ne te lâche plus pendant ces 3h40 de marivaudage aux dialogues sublimes. Avec Jean-Pierre Léaud, on a même l’impression qu’il récite des poèmes. Le film impressionne aussi par son ton qui est d’abord léger et qui bascule progressivement dans la gravité pour évoquer cette jeunesse en perdition. Je ne regrette pas d’avoir attendu une ressortie pour découvrir ce chef-d’œuvre au cinéma.