Un film austère et froid, pourtant d’un magnétisme infini. Comment est-ce possible de faire des plans aussi vides que riches ?
L’architecture des décors, la position des acteurs, le découpage clinique du temps et de l’espace, le silence : tous parlent plus que de simples mots. Une lumière laissée allumée, un bouton de veste introuvable, la chute d'une cuillère ; des gouttes d'eau dans un vase en passe de déborder.
J'aurais bien repris une heure d'épluchage de patates en plus.…