"Oh man! Oh God, oh man! Oh God, oh man! Oh God, oh man! Oh God, oh man, oh God!."
Une perle de plus issue de la maison Cannon si cher au coeur des cinéphiles de la génération X. Pure comédie noire, Mailer slalome à la lisière du ridicule, chute parfois, mais toujours avec grâce. Il ne se contente pas d’illustrer son texte, sa mise en scène est très fluide et souvent inspirée. Il utilise une structure en flash-back efficace…
William H. Macy est impérial mais le film peine à convaincre. Il y a une sorte d’incompatibilité entre le script de Mamet, globalement emphatique et le style de Gordon bridé par un texte qui empile les soliloques déclamatoires d’Edmond et ne sait pas trop quoi faire de ce caractère une fois sa folie installée. La scène avec Julia Stiles, qui ne semble pas du tout savoir comment jouer son personnage, est particulièrement gênante.
Incroyable moment de tension sexuelle dans une séquence musicale dans laquelle Ella Raines est filmée cernée par un Groupe de musiciens de Jazz en pleine Jam Session dans une cave exigue. La mise en scène jouant sur la claustrophobie, le "montage attractif", les plans hautement suggestifs, le tout se concluant en apothéose sur le visage lubrique et coïtant d'Elisha Cook, Jr. (incarnation éternelle du loser qui habite chacun de nous).
Pour une raison qui m’échappe, au vu de son succès commercial et critique, Nolan a toujours besoin de nous rappeler qu’il est un auteur. Un auteur qui met de la profondeur dans des films profonds. Il ne semble pas y avoir d’autres horizons pour lui que d’être reconnu comme un auteur. Un auteur génial. Chacun de ses plans porte le poids de cette volonté d’être vu comme un artiste exceptionnel. Avec évidemment Kubrick en point de mire et probablement la…
