Giusto Traina
Giusto Traina (born 1959) is Professor of Roman history at Sorbonne Université and former Senior Member of the Institut Universitaire de France.
Formerly interested in ancient landscapes and techniques, he is currently involved in a long-term research about ancient Armenia.
Address: Giusto Traina
UFR d'Histoire (Paris 4)
1, rue Victor-Cousin
75230 Paris cedex 05
* * * * * *
Centre d'Histoire et Civilisation de Byzance
52, rue du Cardinal Lemoine
75231 Paris cedex
Formerly interested in ancient landscapes and techniques, he is currently involved in a long-term research about ancient Armenia.
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UFR d'Histoire (Paris 4)
1, rue Victor-Cousin
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Books by Giusto Traina
Muovendosi agilmente tra passato e presente, tra racconto dell’antichità e analisi della contemporaneità, Giusto Traina ci consegna una riflessione su temi di grande attualità: la natura della leadership, il rapporto tra potere e libertà, le radici dei sogni imperiali che ancora oggi insanguinano l’Europa.
ai barbari, dimenticando le nostre radici greche e romane?
O forse siamo noi i barbari, quando utilizziamo il nostro passato per giustificare il peggio della nostra civiltà? Ecco un piccolo ‘libro nero’ sull’uso politico dell'antichità, che ci aiuta a comprendere cosa c’è di vivo e cosa c’è di morto nel nostro legame con i greci e i romani.
La fin de la République est, du point de vue des sources romaines, un long siècle marqué par les guerres civiles : Sylla contre Marius, César contre Pompée, Octavien contre Antoine. Des guerres qui n’auraient été que des règlements de comptes entre factions romaines, interrompues par des campagnes contre des barbares ou des rebelles.
En réalité, la situation militaire se révèle bien plus complexe. De l’Espagne à la Mésopotamie, la perspective est mondiale. Car face à cette expansion, Berbères, Hispaniques, Gaulois, Grecs, Thraces et Arméniens sont plus que des pions sur le plateau de l’imperium Romanum. À côté d’Octavien ou d’Antoine, des étrangers – certes moins connus que Cléopâtre – prennent part au Grand Jeu entre Rome, les Parthes et les peuples voisins. Le Maure Bogud, le Cilicien Tarcondimotus ou encore l’Arménien Artawazd influencent ainsi la politique intérieure républicaine.
Dépassant le cadre réducteur de l’Italie, Giusto Traina retrace les dernières années d’une République romaine qui se projette par-delà ses frontières. Par ce récit renouvelé, il sort les acteurs étrangers de leur rôle de seconds couteaux.
Depuis Romulus jusqu’à la chute de l’empire, ce livre secoue nos certitudes et tend parfois un miroir à nos préoccupations contemporaines, parlant de fake news et de politique-spectacle, d’accès à la citoyenneté entre asile généralisé et fermeture, d’images paradoxales de l’Urbs, de génocides étalés avec complaisance à côté de quelques discours humanitaires, d’une hostilité prétendue au progrès scientifique, de représentations du limes construites en fait au XIXe siècle, d’une extraordinaire et bien réelle capacité à gérer de terribles défaites (parlera-t-on de résilience ?), de l’escamotage des langues de l’empire autres que le latin et le grec, du moins jusqu’aux prêcheurs chrétiens, de l’importance des prodiges et de la multiplicité des cultes locaux, ou encore des « invasions barbares » et du foisonnement des hypothèses sur la chute de l’empire… L’érudition et la familiarité s’associent en un récit passionnant et décapant.
I. De te fabula narratur
II. Historia magistra vitæ
III. S.P.Q.R.
IV. Civis Romanus sum
V. Aut Cæsar, aut nihil
VI. Roma caput mundi
VII. Si vis pacem, para bellum
VIII. Homo sum : humani nil a me alienum puto
IX. Græcia capta ferum victorem cepit
X. Mare nostrum
XI. Imperium sine fine
XII. Vare, Vare, redde mihi legiones !
XIII. Ubi bene, ibi patria
XIV. Fabricando fit faber
XV. Pro aris et focis
XVI. Quid salvum est, si Roma perit ?
XVII. Exeunt omnes
XVIII. Adnotationes
Sui banchi di scuola, tutti abbiamo imparato a memoria i nomi dei 7 re di Roma. E li abbiamo immediatamente dimenticati. Tutti quanti abbiamo studiato a grandi linee la storia della lupa e dei due gemelli, Romolo e Remo; delle epiche battaglie contro Annibale, delle conquiste imperiali e delle invasioni barbariche. Ma ci siamo mai chiesti a cosa serve davvero conoscere la storia dei nostri antenati, gli antichi romani? Il libro vuole rispondere a questa domanda e lo fa rivendicando con orgoglio la connotazione di ‘speciale’ per la storia romana. Vedremo allora come Romolo fondò la Città Eterna accogliendo i migranti. Come Cesare sterminò più di 400.000 germani per scoraggiare i passaggi di frontiera. Come calpestare i tombini di Roma con la scritta SPQR equivalga a commettere un delitto di lesa maestà. Come il concetto di ius soli sia un’elaborazione dei giuristi medievali. E, infine, come siano state ipotizzate ben 210 cause diverse della caduta dell’impero.
https://www.laterza.it/index.php?option=com_laterza&Itemid=97&task=schedalibro&isbn=9788858139820&fbclid=IwAR0TfxxJPL4L1xh0Rh15BjPU6Qt8OtEVNkhnDQ3QyFb9AJIKzVk9ArBBjBQ
Une équipe à la fois internationale et pluridisciplinaire cherche, ici, à saisir l’apport spécifique de l’archéologie et des diverses sciences humaines dans la compréhension des mondes romains pour produire une histoire renouvelée. Elle livre l’état d'un certain nombre de questions, à partir de deux sciences pluridisciplinaires, qui connaissent des renouvellements épistémologiques constants.
La démarche retenue refuse le prisme déformant qui considère qu'il existe un « monde romain » unifié par le droit, le pouvoir, l'économie, la culture, autour d'un centre de pouvoir unique, Rome, décisionnel, ayant une « politique impériale ». Cette approche n'admet pas que le « monde romain » par son extension, par ses villes, par la forme de domination de sa Capitale soit perçu comme un exemple unique, universel, propre au « génie romain », « à l'identité romaine » résultat d'une sorte d'essentialisme romain « frugal, paysan » éternel et constant durant au moins huit siècles et en tout lieu.
Tout autant que le monde grec, le monde romain, quelle que soit la période où on l'étudie, dépasse largement le cadre géographique et civilisationnel de la Méditerranée. Il est divers, multiple, complexe. Tenter de renouveler l'histoire des mondes romains sur une période allant de l'archaïsme à l'antiquité tardive est une gageure, tant les sources et les milieux sont variés, et différents les modes de conservation des objets. Il y a donc plusieurs histoires et plusieurs archéologies des « mondes romains ».
https://www.amazon.it/Storie-filippiche-Epitome-fronte-integrale/dp/8818034553/ref=sr_1_1?__mk_it_IT=ÅMÅŽÕÑ&keywords=storie+filippiche&qid=1579356012&s=books&sr=1-1
Muovendosi agilmente tra passato e presente, tra racconto dell’antichità e analisi della contemporaneità, Giusto Traina ci consegna una riflessione su temi di grande attualità: la natura della leadership, il rapporto tra potere e libertà, le radici dei sogni imperiali che ancora oggi insanguinano l’Europa.
ai barbari, dimenticando le nostre radici greche e romane?
O forse siamo noi i barbari, quando utilizziamo il nostro passato per giustificare il peggio della nostra civiltà? Ecco un piccolo ‘libro nero’ sull’uso politico dell'antichità, che ci aiuta a comprendere cosa c’è di vivo e cosa c’è di morto nel nostro legame con i greci e i romani.
La fin de la République est, du point de vue des sources romaines, un long siècle marqué par les guerres civiles : Sylla contre Marius, César contre Pompée, Octavien contre Antoine. Des guerres qui n’auraient été que des règlements de comptes entre factions romaines, interrompues par des campagnes contre des barbares ou des rebelles.
En réalité, la situation militaire se révèle bien plus complexe. De l’Espagne à la Mésopotamie, la perspective est mondiale. Car face à cette expansion, Berbères, Hispaniques, Gaulois, Grecs, Thraces et Arméniens sont plus que des pions sur le plateau de l’imperium Romanum. À côté d’Octavien ou d’Antoine, des étrangers – certes moins connus que Cléopâtre – prennent part au Grand Jeu entre Rome, les Parthes et les peuples voisins. Le Maure Bogud, le Cilicien Tarcondimotus ou encore l’Arménien Artawazd influencent ainsi la politique intérieure républicaine.
Dépassant le cadre réducteur de l’Italie, Giusto Traina retrace les dernières années d’une République romaine qui se projette par-delà ses frontières. Par ce récit renouvelé, il sort les acteurs étrangers de leur rôle de seconds couteaux.
Depuis Romulus jusqu’à la chute de l’empire, ce livre secoue nos certitudes et tend parfois un miroir à nos préoccupations contemporaines, parlant de fake news et de politique-spectacle, d’accès à la citoyenneté entre asile généralisé et fermeture, d’images paradoxales de l’Urbs, de génocides étalés avec complaisance à côté de quelques discours humanitaires, d’une hostilité prétendue au progrès scientifique, de représentations du limes construites en fait au XIXe siècle, d’une extraordinaire et bien réelle capacité à gérer de terribles défaites (parlera-t-on de résilience ?), de l’escamotage des langues de l’empire autres que le latin et le grec, du moins jusqu’aux prêcheurs chrétiens, de l’importance des prodiges et de la multiplicité des cultes locaux, ou encore des « invasions barbares » et du foisonnement des hypothèses sur la chute de l’empire… L’érudition et la familiarité s’associent en un récit passionnant et décapant.
I. De te fabula narratur
II. Historia magistra vitæ
III. S.P.Q.R.
IV. Civis Romanus sum
V. Aut Cæsar, aut nihil
VI. Roma caput mundi
VII. Si vis pacem, para bellum
VIII. Homo sum : humani nil a me alienum puto
IX. Græcia capta ferum victorem cepit
X. Mare nostrum
XI. Imperium sine fine
XII. Vare, Vare, redde mihi legiones !
XIII. Ubi bene, ibi patria
XIV. Fabricando fit faber
XV. Pro aris et focis
XVI. Quid salvum est, si Roma perit ?
XVII. Exeunt omnes
XVIII. Adnotationes
Sui banchi di scuola, tutti abbiamo imparato a memoria i nomi dei 7 re di Roma. E li abbiamo immediatamente dimenticati. Tutti quanti abbiamo studiato a grandi linee la storia della lupa e dei due gemelli, Romolo e Remo; delle epiche battaglie contro Annibale, delle conquiste imperiali e delle invasioni barbariche. Ma ci siamo mai chiesti a cosa serve davvero conoscere la storia dei nostri antenati, gli antichi romani? Il libro vuole rispondere a questa domanda e lo fa rivendicando con orgoglio la connotazione di ‘speciale’ per la storia romana. Vedremo allora come Romolo fondò la Città Eterna accogliendo i migranti. Come Cesare sterminò più di 400.000 germani per scoraggiare i passaggi di frontiera. Come calpestare i tombini di Roma con la scritta SPQR equivalga a commettere un delitto di lesa maestà. Come il concetto di ius soli sia un’elaborazione dei giuristi medievali. E, infine, come siano state ipotizzate ben 210 cause diverse della caduta dell’impero.
https://www.laterza.it/index.php?option=com_laterza&Itemid=97&task=schedalibro&isbn=9788858139820&fbclid=IwAR0TfxxJPL4L1xh0Rh15BjPU6Qt8OtEVNkhnDQ3QyFb9AJIKzVk9ArBBjBQ
Une équipe à la fois internationale et pluridisciplinaire cherche, ici, à saisir l’apport spécifique de l’archéologie et des diverses sciences humaines dans la compréhension des mondes romains pour produire une histoire renouvelée. Elle livre l’état d'un certain nombre de questions, à partir de deux sciences pluridisciplinaires, qui connaissent des renouvellements épistémologiques constants.
La démarche retenue refuse le prisme déformant qui considère qu'il existe un « monde romain » unifié par le droit, le pouvoir, l'économie, la culture, autour d'un centre de pouvoir unique, Rome, décisionnel, ayant une « politique impériale ». Cette approche n'admet pas que le « monde romain » par son extension, par ses villes, par la forme de domination de sa Capitale soit perçu comme un exemple unique, universel, propre au « génie romain », « à l'identité romaine » résultat d'une sorte d'essentialisme romain « frugal, paysan » éternel et constant durant au moins huit siècles et en tout lieu.
Tout autant que le monde grec, le monde romain, quelle que soit la période où on l'étudie, dépasse largement le cadre géographique et civilisationnel de la Méditerranée. Il est divers, multiple, complexe. Tenter de renouveler l'histoire des mondes romains sur une période allant de l'archaïsme à l'antiquité tardive est une gageure, tant les sources et les milieux sont variés, et différents les modes de conservation des objets. Il y a donc plusieurs histoires et plusieurs archéologies des « mondes romains ».
https://www.amazon.it/Storie-filippiche-Epitome-fronte-integrale/dp/8818034553/ref=sr_1_1?__mk_it_IT=ÅMÅŽÕÑ&keywords=storie+filippiche&qid=1579356012&s=books&sr=1-1
(and subsequently modern scholarship) has prioritized the portrait of Mithradates, considered the main enemy. The most important element of comparison is the Oriental title of ‘king of kings’, attested for both monarchs. In any case, as a result of the development of the Eastern policy between the heyday of Roman imperialism and the pax Augusta, the Roman sources focus on the Mediterranean theatre of operations.
indications on Armenia, provided by Domitius Corbulo and also by Licinius
Mucianus. Like the previous information used by Strabo, new evidence on the Armenian
regions was provided by military expeditions. However, this new evidence
was not entirely clear. Corbulo and Mucianus disagreed about the location of the
source of the Euphrates in Western Armenia. Moreover, it was difficult for Pliny to
break out of the traditional schemes established under Augustus. In this short
note, I present some preliminary elements for a commentary on Pliny!s chapters on
the Caucasus, considering the Carenitis, the Derxene, and the Anaetica regio..
usually highlight the war operations and Antony’s relationship
with Cleopatra. This paper considers some aspects of the diplomatic
relations as well as the territorial arrangements made by the Eastern
triumvir between Philippi and the eve of the Parthian campaign.
Автор предлагает критический анализ сведений письменных
источников по Кавказской Албании, восходящих к римлянам. Особое внимание уделяется источникам «Географии» Страбона, связанным со свидетельствами древнегреческого философа Посидония из Апамеи, жившего в Риме, и историка Феофана из Милитены, друга Помпея. Привлекается эпиграфический материал, содержащийся в посвятительной надписи римского консула Нерация Пансы.
d’armes sont présentés comme des moments décisifs, non seulement pour le sort des protagonistes, mais aussi pour les conséquences historiques de ces combats, et plus généralement pour l’histoire des Grecs et des Romains. Dans cette étude préliminaire, nous allons vérifier les stratégies narratives de Plutarque, en examinant ses choix de perspective.
but as a deed concerning the whole community. Moreover, the dates of major defeats were included in the calendar as dies nefasti and, in some particular cases (as the Allia and Cannae) as 'dies vitiosi'. With the Principate, this tradition begins to hange. The transformation can be seen by the end of Augustan age, with the elaboration of a 'légende noire' of unlucky
commanders like Crassus and Quintilius Varus.
-“Un terremoto artificiale nel VI secolo d.C.: gli esperimenti di Antemio di Tralle a Costantinopoli”, 186-91.
- “Fra archeologia, storia e sismologia: il caso emblematico del 21 luglio 365 d.C.”, 449-51.
Amethodos hyle.
Il pensiero storico classico di Santo Mazzarino, cinquant’anni dopo
Genova, 6-7 dicembre 2016
Scuola di Scienze Umanistiche
Via Balbi, 2-4
Comitato scientifico : Francesca Gazzano (Università di Genova), Andrea Giardina (Istituto italiano per la storia antica), Franco Montanari (Università di Genova), Giusto Traina (Institut Universitaire de France)
19. - 21. Juli 2023
Goethe-Universität Frankfurt
Campus Westend
Raum CAS 1.811
Kontakt:
Dr. Nicola Zito
Institut für Klassische Philologie
Norbert-Wollheim-Platz 1
D-60629 Frankfurt am Main
n.zito@em.uni-frankfurt.de