Papers by Raffaele Donnarumma
Narrativa, 2024
Il saggio riflette sull’intersezione, oggi, fra pratica didattica della letteratura e approccio g... more Il saggio riflette sull’intersezione, oggi, fra pratica didattica della letteratura e approccio gen- der oriented e sulla relazione fra chi insegna e chi apprende. In particolare, affronta i temi della definizione correlativa di maschile e femminile, di desiderio, di violenza, in testi del Novecento come quelli di Campana, Pagliarani, Gozzano e soprattutto Saba.
ENTHYMEMA, Jul 1, 2020
Presentazione della sezione sull'antropologia del personaggio letterario contemporaneo Parole chi... more Presentazione della sezione sull'antropologia del personaggio letterario contemporaneo Parole chiave-personaggio; antropologia; modernismo; realismo; ipermodernità
Rivista Di Letterature Moderne E Comparate, 2015
Nuova Rivista di Letteratura Italiana, Dec 9, 2015
Guido Mazzoni’s Teoria del romanzo takes up a new perspective on one of the main genres in Wester... more Guido Mazzoni’s Teoria del romanzo takes up a new perspective on one of the main genres in Western literature, by interpreting it as an expression of the most typical features of modernity, namely individualism and secularization. The book advocates an idea of literary criticism as a form of philosophical anthropology, whose primary goal is to transcend specialized knowledge. Despite its breadth and accuracy, Teoria del romanzo is more an essay in nature than a treatise, being characterized by direct critical engagement rather than scientific indifference. Its verdict on the novel is a harsh one that is filled with nihilism.
Literary Criticism, IpermodernitÃ, May 29, 2014
Literary Criticism, IpermodernitÃ, May 29, 2014
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Papers by Raffaele Donnarumma
In Europa il romanziere francese Michel Houellebecq e lo scrittore italiano Walter Siti hanno esplorato, da metà degli anni Novanta in poi, queste dinamiche, ponendo al centro della loro scrittura l’alienazione del soggetto rispetto al proprio desiderio, esperienze di derealizzazione e feticizzazione del corpo-merce, la corrosione della ‘realtà’ da parte della fiction. Diversamente da una letteratura main stream che tende a raccontare le vicende individuali facendo astrazione dal contesto storico e politico contemporaneo, questi due autori, pur narrando storie di individui singoli, di volta in volta euforizzati o smarriti dai complessi cambiamenti sociologici in atto, hanno tuttavia coltivato una scrittura che si apre potentemente sul mondo, sempre tesa a rendicontare – spesso ibridando il romanzo con il saggio – le contraddizioni e le tensioni del contemporaneo: si pensi a testi come i più recenti Troppi paradisi (2006), Il contagio (2008) e Resistere non serve a niente (Premio Strega 2013), in cui Siti esplora temi come il rimodellamento dell’immaginario collettivo da parte dei media, l’universo della borgata romana come immagine di un nuovo tipo di esistenza, i nessi tra crisi, finanziarizzazione dell’economia e malavita a livello mondiale. Analogamente opera il francese Houellebecq, attraverso i grandi affreschi storico-sociali contemporanei e futuribili di Les particules élémentaires (1998) e La carte et le territoire (2010), fino al recentissimo Soumission (2015), in cui si immagina una Francia prossima ventura dove si scontrano per il potere l’estrema destra xenofoba e una travolgente forza politica musulmana. Cosa ci dicono le opere di questi due autori sulle prospettive, ma anche sulle tensioni e i conflitti che investono l’estremo occidente contemporaneo? Comparando i loro testi sia in chiave letteraria che culturale, e alla luce delle rispettive peculiarità storico-nazionali, ci proponiamo di indagare come la scrittura di entrambi proponga immagini potenti, perspicue e forse addirittura profetiche di come sta cambiando l’Occidente.
Au cours des dernières années du XXe siècle, l’écriture romanesque a tenté de représenter les mutations à l’œuvre au cœur de la société occidentale, notamment dans les champs du désir et de la consommation. Alors que les rêves qui accompagnaient l’être humain depuis des siècles, tels que la lutte contre le vieillissement, la modification radicale des coutumes sexuelles, le bien-être économique auparavant inconcevable, semblent se réaliser en partie, la littérature — capable de mettre à jour les aspects souterrains du discours public et collectif — devient une véritable image négative de cette réalité. Certains critiques ont interprété ces écritures en adoptant un point de vue apocalyptique et pessimiste, en se concentrant sur l’idée d’« après-histoire » et d’une coupure irréversible. Nombre de romans contemporains explorent les effets dramatiques de ces phénomènes ainsi que leurs contradictions au niveau psychique et collectif, à travers la représentation des éléments qui s’opposent aux procédés d’homologation et d’aliénation.
Le romancier français Michel Houellebecq et l’écrivain italien Walter Siti ont tous deux exploré ces dynamiques à partir de la seconde moitié des années 1990, en plaçant au centre de leur écriture l’aliénation du sujet face à son désir, la déréalisation et la fétichisation du corps-marchandise, et la fictionnalisation de la réalité. Contrairement à la littérature mainstream, qui réserve à l’individu contemporain une place de choix sans examiner pour autant le contexte historique et politique dans lequel il évolue, ces deux auteurs, eux, racontent l’histoire d’hommes à la fois euphoriques et perdus face aux changements sociologiques en cours et élaborent une écriture qui s’ouvre au monde on ne peut plus significativement et tente de mettre en scène — à travers un processus d’hybridation du roman avec l’essai souvent — les contradictions du contemporain. Que l’on pense à Troppi Paradisi (2006), à Il Contagio (2008) et à Resistere non serve a niente (Prix Strega 2013), où Siti explore l’action des médias sur l’imaginaire collectif, l’univers de la borgata romaine comme métaphore d’un nouveau style de vie, les liens entre crise économique, finance et délinquance au niveau mondial. Des grandes fresques historico-sociales de Les particules élémentaires (1998) et La carte et le territoire (2010) jusqu’au plus récent Soumission (2015), dans lequel l’Etat français se retrouve à la merci de l’extrême droite xénophobe et d’une force politique musulmane, Houellebecq ausculte également certains grands conflits auxquels l’individu et la société sont exposés dans cette époque de mutation. En confrontant leur écritures d’un point de vue littéraire et culturel, sans faire fi toutefois de leurs particularités historiques et nationales, nous nous demanderons dans quelle mesure l’écriture de Siti et de Houellebecq sous-tend une vision puissante, parfois prophétique et souvent extrême, des changements au cœur de l’Occident.