Lumières françaises

Comme sceptique, Hume est souvent considéré comme réduisant la causalité à une fiction ou croyance naturelle sans garantie. Nous ne percevons jamais les liens qui unissent les causes aux effets et nous contenterions de les projeter sur les événements. Dans un tel cadre, il semblerait logique que la nécessité ne soit elle aussi qu'une fiction et que tout ce qui concerne le domaine factuel soit contingent. Pourtant, ce n'est pas le cas et Hume défend aussi, en plus du scepticisme, une position positivement et explicitement nécessitariste. Chaque être humain serait selon Hume un nécessitariste naturel : nous usons de raisonnements causaux pour comprendre tous les phénomènes, y compris ceux qui se rapportent à l'esprit et aux états mentaux. Ici, nous montrerons que la position générale de Hume est cohérente, que les choses de fait n'impliquent pas contingence et que la nécessité n'implique pas l'absence de liberté.

Ao analisarmos a obra de Voltaire percebemos emaranhadas às discussões políticas e morais várias investigações metafísicas. Tais investigações se apresentam como passos fundamentais para que a temática moral se estabeleça.
O objetivo do presente trabalho é o de analisar dois temas metafísicos frequentemente encontrados nos textos de Voltaire, sublinhando quais as conclusões que nosso autor tira deles e quais as implicações destas conclusões no âmbito moral, além do metafísico. Estes dois temas são a alma e Deus. O primeiro tema será divido em quatro questões principais. São elas: 1) A alma existe em todos os animais ou apenas no homem? 2) A alma é algo inerente à matéria? 3) Se a essência da alma for pensar, penso sempre? 4) A alma é mortal? Destas quatro questões a número 2 e a número 4 apresentarão implicações problemáticas em relação à imagem de Deus que a tradição cristã nos fornece. Portanto, após discorrermos sobre a alma, será necessário entender como Voltaire desenha a imagem de Deus e como ele soluciona os problemas envolvidos  na  questão  da  alma.

Mónica Mendes História do Cinema Europeu, UAb 17/Abril/2016 1
A Evolução do Cinema Europeu desde o seu aparecimento até à I Guerra Mundial
By learning about the earliest technologies, and how their inventors were influenced by each other, we can gain a better understanding of the cinema of the past as well as the future  (Ezra, 2004: 39),(1) leva-nos a conhecer e a melhor compreender porque a invenção do cinema é indubitavelmente atribuída a várias personalidades, tais como: Thomas Edison, George Eastman. Eastman, em 1884 inventou a bobine,  posteriormente, as perfurações nas extremidades das películas, contribuindo para a precisão  junto da objetiva.

Si le XVIIIe siècle passe pour une oasis colorée, sa littérature reflète peu cette polychromie, contrairement à celle du XIXe siècle. Ce décalage entre imaginaire littéraire et culture matérielle est le point de départ de cet ouvrage qui pose les premiers jalons pour l’étude des couleurs de la littérature.

Micromégas est un court conte philosophique de Voltaire, paru pour la première fois en 1752 , bien que sa rédaction première remonte vraisemblablement aux années 1738-1739. – On le voit notamment aux éléments contextuels étant cités, comme par exemple l’expédition de Maupertuis au Pôle Nord de 1636 à 1637, réalisée dans le but de confirmer les théories de Newton.
Le texte brille par la satire efficace qu’il effectue et projette sur nos sociétés. Celle-ci remet tout en cause, de nos conceptions métaphysiques sur l’homme, à sa place au sein de l’univers. Car c’est bien là la question majeure à laquelle tente de répondre Voltaire. Sous-couvert d’exotisme, de voyage interplanétaire et de gigantisme, l’auteur nous confronte ainsi à la richesse potentielle d’un univers dont nous ne constituons que l’infime partie – malgré ce que pourraient rétorquer les docteurs de la Sorbonne. C’est là tout l’Esprit des Lumières : goût de la découverte, rigueur scientifique, anéantissement des préjugés, quête de la vérité.
À travers la théorie de la relativité, Voltaire nous remet donc à notre juste en place en tant qu’hommes, mais avec calme, avec courtoisie et avec humilité. L’Homme est à sa juste place, entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, sans que cela n’ait à causer ni peur, ni angoisse existentielle, comme cela le faisait encore au siècle précédent chez Blaise Pascal.
C’est ainsi sur une note optimiste et confiante, et sous la tutelle du géant Micromégas, que le texte peut s’achever. Soulignant comme vaine la spéculation métaphysique, il n’y a qu’un livre vierge qui dicte à l’homme sa destinée, – autrement dit ce qu’il est vraiment. Loin du péché originel, ou des théories déterministes qui encore pullulent au siècle des Philosophes, Voltaire espère que l’Homme, grâce aux progrès qu’il promeut en tant que penseur, pourra enfin commencer à écrire sa propre histoire, – chose que le bon géant avait bien comprise et espérait lui-même.

Cet article s’efforce de montrer que la Révolution française a joué un rôle fondamental dans la réception de la trilogie de Beaumarchais dans la mesure où elle lui a fourni une structure interprétative tout en faisant du Mariage de Figaro le point focal de tout discours critique. Les débats herméneutiques sur le sens ou la portée révolutionnaire de l’œuvre sont pour une très large part façonnés par l’historiographie de la Révolution.

Jean­ Baptiste de Boyer, Marquis d´Argens hatte das Privileg zusammen mit seiner Gemahlin, der ehemaligen Schauspielerin Babette Cochois, im Gästeschloss Friedrichs II. eine eigene Wohnung zugewiesen zu bekommen. Diese Wohnung ließ der König ausstatten mit großen Wandgemälden. Bei näherer Betrachtung erweisen sich diese als Bildzitate aus verschiedenen Gemälden von Watteau und Malern seines Kreises. Der Marquis hatte sein negatives Urteil über diese Art von Malerei zuvor ausführlich in verschiedenen Schriften publiziert. Als sein Berater in künstlerischen Fragen hatte er sicherlich auch mit dem König, der gerade für diese Kunst eine Vorliebe hatte, darüber gesprochen. Es ist sehr wahrscheinlich, dass Friedrich II. diese Gemälde ganz bewusst als Dekoration für die Wohnung seines "Freundes" wählte und dort sowohl Anspielungen auf dessen Leben als auch auf seine Kunstauffassungen versteckte.

« La loi ne peut établir que des peines strictement et évidemment nécessaires ». Ce propos est emprunté à l’article 8 de la Déclaration des droits de l’Homme, que beaucoup estiment être, dans ses grandes lignes, l’héritage des principes édictés par Cesare Beccaria dans sa célèbre œuvre « des délits et des peines » publié en 1764 à Livourne. Dans une lettre écrite à ce dernier, Voltaire confirma et approuva le désir de Beccaria de fonder en raison et en humanité les principes d’une nouvelle justice criminelle, en disant : « Votre ouvrage Monsieur a fait du bien et en fera. Vous travaillez pour la Raison et l’Humanité...». C’est donc pour cette volonté réformatrice et presque « révolutionnaire » dans le domaine de la législation criminelle, que Beccaria fut une sorte de pionnier et surtout de déclencheur. En effet, ses écrits eurent un succès éclatant dans toute l’Europe des Lumières et notamment à Paris où une grande partie du « monde philosophique » (Grimm, d’Alembert, Voltaire, etc.) fut transportée d’admiration. Cette réussite du penseur italien résultait, avant tout, du fait que le contenu de son ouvrage correspondait à une attente publique, c’est-à-dire que les individus ne supportaient plus la cruauté des supplices, l’irrégularité des proccédures criminelles ou encore le caractère arbitraire et inhumain de la justice pénale. Face à cela, Beccaria proposait donc un modèle judiciaire d’une toute autre nature, qui se présentait comme un projet révolutionnaire contre la justice de l’Ancien régime.

DISSERTATION sur L'Ingénu de Voltaire dans le cadre du cours de Littératures et Philosophies des Lumières par le professeur Christophe Cave de l'Université Stendhal de Grenoble.

"Dans le rythme binaire de ce monde qui cloche et où la parfaite cohérence est à jamais impossible, ce n'est ni le premier ni le dernier temps qui représente la vérité définitive : l'ironie philosophique constate que l'un ne va jamais sans l'autre [...] Tandis que l'ironie voltairienne nous donne l'impression de dominer le monde et d'en disposer à sa guise, sa passion, sa frénésie inquiète se laissent emporter et nous emportent avec elles. Ainsi va le monde, dit la conscience ironique-libre, joueuse et dégagée." (Jean Starobinski, « Le remède dans le mal »)

Problématique : Dans quelle mesure l'ironie voltairienne qui caractérise le conte permet à l'auteur de retrouver un équilibre dans sa reproduction littéraire d'un « monde qui cloche » ?

Cet article concernera principalement la pensée philosophique du XVIII e siècle français, autrement dit, la pensée des Lumières.  En focalisant sur le concept de monstruosité de Diderot, nous essayons de mettre en clair l'aspects anti-humaniste et sa possibilité théorique de cette époque.

Candide est un conte philosophique de Voltaire, paru pour la première fois à Genève en janvier 1759. Il s’agit du conte le plus célèbre de l’auteur, et de l’un des plus grands succès de librairie – pour l’époque – de la littérature française. Œuvre continuellement commentée et publiée, elle fait partie des grands classiques de la littérature des Lumières, mais pas que. Le conte est rédigé durant la retraite suisse de l’auteur, à une époque où le séjour à Paris lui est interdit. C’est probablement en cultivant son propre jardin de Ferney que lui vint l’idée de la morale pour son conte.
Quoiqu’il en soit, le conte joue sur le mélange des tons, tous issus des multiples aventures dans lesquelles il propulse son personnage éponyme. Car c’est la tragédie des hommes, tout comme le vécu de l’auteur, qui donnent leur substance à l’intrigue : guerre de Trente Ans, esclavage, tremblement de terre de Lisbonne, tout est bon pour signifier l’absurdité de la condition humaine, tout comme celle des théories optimistes de Leibniz et Wolf. C’est donc à un véritable parcours initiatique que sera exposé Candide, lui qui, de la candeur et la naïveté originelles de sa nature, parviendra à la sagesse.

«Французский и другие языки в образовании в России 18 века»

Статья исследует процесс изучения французского и других живых языков в частном и государственном образовании в России в 18 веке. Основные задачи этого исследования – понять, какие слои российского общества имели возможность изучать французкий и другие иностранные языки, в каких целях они это делали, кто их учил и какого уровня в освоении языков они смогли достичь в процессе обучения.

Среди крупных учебных заведений, на примере которых изучается этот вопрос, – Сухопутный шляхетный кадетский корпус, Морской кадетский корпус, Московский университет и Смольный институт. В ряде случаев (Сухопутный шляхетный кадетский корпус, Морской кадетский корпус) широко привлекаются архивные материалы, которые позволяют понять, какая часть учеников этих заведений изучала французский по сравнению с немецким языком – главным конкурентом французского в России на протяжении всего 18 века, как это соотношение менялось во времени, как методики, применявшиеся в этих учебных заведениях, повлияли на изучение иностранных языков кадетами. Исследование частного образования позволяет увидеть существенные отличия между частным и государственным секторами, несмотря на то, что преподаватели в обоих случаях были, как правило, иностранного происхождения. Анализ социального состава изучавших языки в частном секторе и в дворянских учебных заведениях дает основания сделать вывод о том, что речь идет о группах, хотя и принадлежавших к дворянскому сословию, но существенно отличавшихся по своему социальному уровню.

В целом публикуемое исследование позволяет, вместо стереотипных и весьма неточных представлений о дворянском франко-русском билингвизме, предложить гораздо более точную модель, учитывающую как многоязыковой характер обучения, так и сложную социальную стратификацию языковых навыков в русском обществе, и, таким образом, более точно оценить степень языковой модернизации российской элиты в 18 веке.

Dans cette étude publiée en langue serbe (intitulée DIDEROT  ET  L’ESTHÉTIQUE), l’auteur français a été étudié en tant qu'esthéticien. À travers une analyse comparative de la théorie de Diderot et de celles des théoriciens qui l’ont précédé et qui lui ont succédé, cette étude a pour ambition d’exposer le courant dominant de l’esthétique des Lumières, de chercher à y placer Diderot en tant que théoricien et à juger sa pensée esthétique dans le cadre de l’esthétique du XVIIIe siècle et dans le cadre plus large, celui de la philosophie de la poésie.

La physiocratie occupe une place majeure dans l’histoire du siècle des Lumières. La doctrine élaborée par le docteur François Quesnay, le marquis de Mirabeau et leurs disciples constitue un modèle original de réforme de la société d’Ancien Régime. Liberté du commerce, impôt unique sur les terres, abolition des corporations, établissement du « despotisme légal », reconnaissance du triptyque « liberté, propriété, sûreté » au rang de droits fondamentaux, les propositions des physiocrates bouleversent l’ordre juridique et social traditionnel. Par ses théories universalistes, la physiocratie s’exporte bien au-delà des frontières françaises. De quelles manières les idées de cette « science nouvelle » ont-elles circulées et comment ont-elles été reçues en Europe ?

Dans La Henriade, Voltaire offre un récit poétique et captivant des guerres de religion, depuis la Saint-Barthélemy jusqu’à la conquête de Paris par Henri IV. Alternant les récits de batailles et l’analyse politique, la réflexion philosophique et la vision de l’Histoire, il aborde les grands débats qui animeront la pensée des Lumières, comme la place de la religion dans la société, la tolérance, la figure du souverain ou le progrès des arts. Une décennie après la mort de Louis XIV, il y pose la première pierre du mythe du « Grand Siècle », esquissant les emblèmes de la Nation, tels qu’ils se constitueront dans la France moderne. Illustration remarquable de la poésie au début du XVIIIe siècle, La Henriade a connu dès sa parution un immense succès et est devenue au fil de ses multiples rééditions un carrefour capital de la vie littéraire et philosophique. Cet ouvrage collectif analyse le parcours éditorial de ce poème, en étudie la poétique et la conception de la fiction, notamment dans le rapport à l’Histoire, et explore la trace qu’il a laissée dans la mémoire critique et la tradition scolaire.

Zbiór artykułów dotyczących związków polsko - francuskich w okresie Oświecenia: 1. Historia − polityka − filozofia: m.in.  rewolucja francuska w polskich dyskusjach politycznych 1788-1792 (Anna Grześkowiak-Krwawicz), rewolucja francuska i poezji polityczna czasu konfederacji targowickiej (Krystyna Maksimowicz),  propaganda Stanisława Augusta (Piotr Ugniewski), jansenizm i gallikanizm w polskim Oświeceniu (Tadeusz Cegielski), Jean-Baptiste Dubois (Marian Skrzypek). Francuski dwugłos o polskim Oświeceniu  w pięć lat po trzecim rozbiorze Marek Dębowski) 2. Kultura − cywilizacja − obyczaj m. in. emigranci francuscy w Polsce w ostatnich latach XVIII w. (Teresa Kostkiewiczowa); Jan Potocki − „maniak” języka francuskiego (Janusz Ryba), z  problemów edukacji  (Izabella Zatorska, Andrzej Guzek), moda-rywalizacja-tożsamość (Jarosław Dumanowski, Agata Roćko) 3. Balet − teatr − literatura m. in. tancerze na polskim dworze Augusta III  (Alina Żórawska-Witkowska), Francja jako antywzór w krytyce literackiej początku XIX w (Zofia Rejman, Małgorzata Nesteruk); Delille i Diderot w Polsce (Marcin Cieński); Od Delille’a do Chateaubrianda. Francuskie inspiracje na dworach Czartoryskich ( Alina Aleksandrowicz); Puławy i Arkadia w „Ogrodach” Jacquesa Delille’a (Jakub Z. Lichański); Polskie pochwały zbytku i ich francuskie interpretacje (Paweł Kaczyński); Charles Victor d’Arlincourt (Paweł Pluta)

I/ Engagement politique et poétique des textes
A – Positions d’engagement
B - Donner la parole et rendre visible
C – Les différences de registres

II/ La place politique des femmes
A - L’importance des personnages féminins
B - L’empathie féminine
C – Des valeurs chrétiennes

III/ L’exemplarité poétique
A - Nouvelles exemplaires et fonction didactique
B - Des lieux et personnages « types »

IV/ La place du politique dans la fiction
A – Rapport au vrai et paratexte auctorial
B – Des romans politiques ?

De la charité chrétienne à la bienfaisance en cours de laïcisation, de la philanthropie libérale à l’affirmation des exigences de solidarité, puis aux combats politiques contre l’exclusion, la philanthropie est un marqueur précieux pour suivre les inflexions, recompositions et réactions à l’œuvre dans le champ maçonnique entre la fin du XVIIe et le début du XXIe siècle, et par-delà un miroir pour les enjeux qui travaillent, fracturent et recomposent la société environnante.

This article explores one of the most salient and glaring contradictions that strikes anyone who views the European Enlightenment from the vantage point of the colonies: how did European thinkers of this period reconcile their reflections on liberty and on sovereignty with the larger national projects that implicitly or explicitly favored territorial expansion, a commitment to increasing colonial commerce, and ultimately a desire for territorial empire? While considering this, I do not however wish to overlook a radical thread of Enlightenment thought which understood the potential upheavals represented by the “rights of man” in the colonies. I take the cases of India and St Domingue/Haiti to reflect on the brief window of time when there seems to have been a conceptual openness to the project of following the emancipatory aims of Enlightenment thought wherever it might lead. With regard to the intention of this published volume, my aim is to situate India in a relational field of colonial spaces of the Enlightenment by considering it in contrast to St Domingue/Haiti—restoring the significance of the “two indies”—especially within the thought of the British parliamentarian and political thinker Edmund Burke, whose impeachment effort against the head of the East India Company was famous in the 1790s. However, in order to understand what political transformations Burke deemed possible or impossible, I briefly locate his thoughts contrapuntally against a contemporary speech by the Haitian general who fought alongside Toussaint Louverture, Jean-Baptiste Belley.

Malinowski-Charles, Syliane et Sébastien Charles, dir., Descartes et ses critiques, Paris, Hermann, 2014, 282 p. (2e édition).
1e édition: Québec, Presses de l'Université Laval, 2011.
4e de couverture: Penser la philosophie comme un jeu d'oppositions fondamentales, c'est saisir l'irréductibilité de chaque position ainsi que la dimension agonistique propre à l'activité philosophique, d'où l'inéluctable confrontation des thèses entre elles. À cet égard, le cartésianisme, qui prétend tout à la fois remplacer la scolastique, surmonter les objections de ses adversaires potentiels, et valoriser la valeur subjective du questionnement philosophique, est exemplaire de la démarche dialectique inhérente à toute philosophie. En effet, parce qu'elle est une critique de la raison scolastique menée au nom de la liberté de philosopher, la pensée de Descartes inaugure le temps des ruptures qui caractérise intrinsèquement la modernité philosophique. En insistant sur ces multiples ruptures qui vont de Montaigne aux Lumières, les différents textes proposés ici s'attachent à montrer que Descartes est bien le héraut de la modernité et que le cartésianisme ne peut être véritablement compris qu'en prenant en compte la démarche critique qui le constitue, et les oppositions qu'elle a fait naître.

Le portrait du roi dans la tragedie francaise connait des mutations importantes entre 1760 et 1789. Apres la Guerre de Sept Ans en effet, le prestige du « Roi‑de‑Guerre » s’estompe nettement au profit d’un monarque desacralise, plus sensible certes, mais aussi plus faible. Dans les tragedies philosophiques comme dans les tragedies nationales, le monarque est toujours respecte mais il n’incarne plus totalement la nation. Les dramaturges tentent alors de mettre en scene, par le relais du heros populaire, une nation qui prend la mesure de son propre corps politique ; sans aller jusqu’a proner la revolte ils voudraient faire de la tragedie une « tribune aux harangues » capable de se transformer, le cas echeant, en veritable tribunal des rois.

Ce travail revient sur la pensée historique de Bronislaw Baczko. Professeur à l'Université de Varsovie jusqu'en 1968, date de son expulsion de Pologne, Bronislaw Baczko est avec Leszek Kolakowski ou Krzysztof Pomian l'un des plus éminents chercheurs de l'ancienne "Ecole des historiens des idées de Varsovie". La réflexion de Baczko et de ses collègues porte sur une ouverture des enquêtes historiques à l'aspiration au changement des peuples ou groupes d'individus marginalisés. Innovant de l'intérieur l'approche trop stricte proposée par le matérialisme historique, alors de rigueur dans les universités de la Pologne communiste, le groupe des historiens de Varsovie proposa une approche d'analyse mêlant anthropologie et sciences sociales afin de cerner la nature des "utopies" sociales et politiques ainsi que leur force de changement historique. Suite à son exil de Pologne, Baczko continua sa carrière à l'Université de Genève, où il anima de nombreux cours et séminaires. Il partagea ainsi son savoir et son expérience avec des générations d'étudiants qu'il contribua à former.

İnsanın var olduğu andan itibaren ötelere iz bırakma saiki ile ilk bulgulara göre mağaralarda tespit edilen durağan resimler zaman içerisinde evrilerek gelişim ve teknoloji ile bilimsellik sayesinde hareketli hale gelerek sinemanın ortaya çıkmasının hem kaynağı hem de sebebi olmuştur. Bir sanat olarak sinemanın kabulünden önce kamera obsucuradan sinemaskopa evrilen süreç ve bu süreçle birlikte Lumiere Kardeşler ve Melies çok ayrı bir yere sahiptir.
Griffith ile sinemanın oluşmaya başlayan dili, Film D’art akımı, sessiz sinemadan sesli sinemaya geçiş, sinemaya rengin gelmesi, Sovyet montajının sinemaya katkıları, Alman Dışavurumculuğu, Şiirsel Gerçeklik, İtalyan Yeni Gerçekçiliği ve Fransız Yeni Dalga akımları ile sinema varlığını sorgulayarak gelişmiş ve sinema bu şekilde 7. sanat olarak kendini kabul ettirme basamaklarını tek tek çıkmıştır.
Bu süreçlerden sonra da teknolojinin teknik ve daha ucuz imkânlarının artması ile sinemada faklı arayışlar da artmış ve gelişiminin bu farklılıklarla idame ettirdiği süreçte yoluna devam etmektedir.