Exposé Modes de Financement
Exposé Modes de Financement
Exposé Modes de Financement
Les modes de
financement
islamique
Encadr par :
Ralis par :
Mr.MOUTAHADIB Meryem QORCHI
Chaimae TOURBI
MOFB 2016/2017
Zineb El MERBOUH
Plan :
Introduction
I. Mode de financement Participatif
1.Moudaraba
2.Moucharaka
II. Mode de financement Non Participatif
1.Mourabaha
2.Ijara
3.Al Salam
4. Istinaa
Conclusion
Introduction :
Moudaraba Mourabaha
Moucharaka Ijara
Al Salam
Istisnaa
I. Mode de FinancementParticipatif
Le premier type de financement repose sur le principe de partage des pertes et profits dans ce
cas on parle de : la moudaraba et Moucharaka.
1. Moudaraba
La Moudaraba (galement appel Mudaraba ou Moudarabah) est une technique de
financement utilise par les banques islamiques. Il sagit dun partenariat dinvestissement o
la banque joue le rle de linvestisseur (Rab el Mal), en sengageant financer intgralement
le projet. En contrepartie, lentrepreneur (Moudarib) doit assurer la gestion du projet.
La rmunration est fonde sur une cl de rpartition fixe au pralable sous forme de
pourcentage de bnfices de l'entrepreneur. Les pertes ventuelles doivent tre supportes par
le seul bailleur de capitaux. Le chef d'entreprise renonce une rmunration variable de son
travail.
Les conditions de partage des profits sont prdfinies par consentement mutuel dans le
contrat. Les modalits de rpartition des bnfices raliss est au prorata.
Toutefois, les banques peuvent avoir recours deux formes de mousharaka : une mousharaka
permanente ou une mousharaka dgressive.
1. Mourabaha
La Mourabaha est une transaction entre un vendeur (le client) et un acheteur (la banque
islamique), par lequel ce dernier achte les biens requis par un acheteur et les lui revend un
prix major dune marge clairement et explicitement dtermine. Les bnfices (marge
bnficiaire) et la priode de remboursement (versements chelonns en gnral) sont prciss
dans un contrat initial. Ainsi, cette transaction comporte un ordre accompagn dune promesse
dachat et deux contrats de vente. Le premier contrat est conclu entre la banque islamique et le
fournisseur du bien. Le second contrat est conclu entre la banque et le client qui met lordre
dachat et qui accepte le paiement diffr dun prix, major dune marge, qui constitue le
bnfice de la banque dans cette opration. Cela permet au client dacqurir un bien sans
contracter un emprunt avec intrt. Et la diffrence du systme conventionnel, le Mourabaha
prvoit une double cession, avec un financier propritaire du bien financ. Les conditions de
vente telles que la marge bnficiaire pour le vendeur ou les dtails de remboursement des
chances sont prdfinies entre les diffrentes parties.
Utilit de ce mode de financement :
La Mourabaha est un mode de financement qui permet aux banques islamiques de financer,
dans le respect de leurs principes, aussi bien les besoins d'exploitation de leur clientle
(stocks, matires, produits intermdiaires) que leur investissement.
1. L'objet du contrat Mourabaha doit tre conforme aux prescriptions de la chari'a( pas de
financement de produits prohibs par I'Islam ).
4. En cas de retard dans le paiement des chances, la Banque peut appliquer au client
dfaillant des pnalits de retard qui seront loges dans un compte spcial Produits
Liquider . Mais aucun moment elle ne peut rviser en hausse sa marge bnficiaire
en contrepartie du dpassement de dlai. En outre, en cas de mauvaise foi du client, la
Banque est en droit de rclamer, en sus des pnalits, un ddommagement des
chances non honores. Auquel cas, il conviendrait d'valuer le prjudice par rapport
des critresobjectifs propres la Banque et viter toute rfrence aux taux d'intrts.
2. Ijara
LIjara (ou Ijarah) est un mode de financement moyen terme par lequel la banque achte des
machines et des quipements puis en transfre lusufruit au bnficiaire pour une priode
LIjara est lquivalent du contrat crdit-bail. Toutefois, ce qui le diffre au crdit bail, cest
labsence de pnalit en cas de non paiement mensuel en cas de retard car les pnalits qui
surviendraient pour ces motifs seraient considrs comme des intrts, or la Finance
Islamique rfute ce procd. La Sharia rprouve galement toute provision dans un contrat
De plus, dans un contrat dijara, les paiements ne peuvent pas commencer avant que le
preneur ait pris possession du bien en question. A loppos, dans un contrat de crdit-bail, les
cette manire, le risque de destruction ou de perte de lactif est port par le bailleur qui
continue avoir la responsabilit du bien, sauf cas de malveillance ou ngligence du preneur.
Dautre part, dans un contrat dIjara, il est possible de dterminer le montant de chaque
paiement non pas pralablement mais la date o la livraison de lactif sous-jacent est prvue.
Cette flexibilit rend cet instrument particulirement utile dans le cas de financement de
projets, une activit o lincertitude sur la rentabilit future dun projet dinvestissement peut
tre importante.
De ce fait, le contrat Ijara offre des assurances, mais aussi des contraintes sur le plan juridique
et peut se traduire par une double mutation en cas dexercice, par lacheteur final, de son
option dachat. Ainsi, les conditions de contrat sont prdfinies, en cas de modification dune
des conditions, mme avec laccord des deux parties, un nouveau contrat doit tre ralis avec
les nouvelles conditions.
3. Al Salam
contratsalam (vente terme) : Cest un contrat de vente avec livraison diffre et paiement
comptant. La banque i n- tervient comme acheteur dune marchandise. Elle lui sera livre
terme pour son client. Le contrat salam (voir figure 2.4) est un contrat terme. Il permet au
vendeur de recevoir son argent davance en change de lobligation de livrer la commodit
ultrieurement. La banque achte la commodit le bien achte nexiste pas au moment de la
signature du contrat dans laquelle elle veut faire du commerce, bnficie des opportunits de
prix qui soffrent et se protge contre les fluctuations.
2- Signature dun contrat Salam dachat entre la banque et le vendeur et paiement du prix
convenu. Dans ce contrat, la banque peut autoriser livrer une tierce personne, lacheteur
final par exemple, le vendeur peut sengager recouvrer le montant auprs delacheteur et
verser ce montant la banque.
4- Livraison de marchandise.
5- Paie ment par lacheteur du prix indiqu dans le contrat salam parallle, cest --dire le cot
de revient auquel sajoute une marge.
4. Istinaa
Conclusion
ouverte pour la cration de nouvelles formules, pourvu quelles soient conformes aux rgles
de la charia. Dans le mme cadre, nous citons le sukuk, qui est lquivalent islamique dune
obligation o lintrt devient un profit prvu. Cette forme dobligation est particulirement
utilise pour le financement des projets immobiliers et dinfrastructures. Le march des sukuk
a connu ces dernires annes une croissance fulgurante en passant de moins de 5 milliards en
2002 plus de 40 milliards de dollars amricains en 2007 (Soumar, 2009). Malgr sa forte
croissance des dernires annes, le sukuk demeure un instrument de financement complexe
qui peut tre bas sur lune ou lautre des formes de financement dcrites plus haut.