GRH Laqualification

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 15

Qualifications et classifications

1. Définition des qualifications

2. Définition des classifications

3. De la classification à la qualification

Source du cours : Christine TREGOUET

eleonore.marbot@cnam.fr 1
1. Définition des qualifications

La qualification et le niveau de qualification sont


reconnus par l’organisation (exemple, la branche
professionnelle)
• C’est une réponse sociale de l’institution.
• Le niveau de qualification à la sortie du système
de formation initiale est une variable prédictive
du type d’emploi à l’entrée dans la vie active.
• La qualification s’obtient par la formation ou la
validation d’acquis.
eleonore.marbot@cnam.fr 2
• Elles sont hiérarchisées en niveaux de VI à I dans la
nomenclature de l’Éducation nationale
VI : non qualifié
V : niveau type CAP
IV : niveau bac professionnel et équivalents
III à I : niveaux techniciens et universitaires

• En somme, la qualification est un mécanisme qui permet à


l’employeur de reconnaître et rémunérer les compétences des
salariés. Ces derniers peuvent se situer sur une échelle de
valeur professionnelle, et repérer leur position dans
l’organisation.

• Les diplômes ont un équivalent de qualification

eleonore.marbot@cnam.fr 3
o Qualification et compétence :
La compétence se réfère à l’activité individuelle de la personne,
même si celle –ci s’appuie sur des ressources collectives.
Elle est le produit d’une combinaison complexe entre savoirs,
savoir-faire mis en action et comportements en situation,
acquis au travers de l’expérience et de la formation,mobilisant
le potentiel individuel.

eleonore.marbot@cnam.fr 4
POURQUOI PARLER DE CLASSIFICATION :

• Les conventions collectives le prévoient

• Besoin de reconnaître ,évaluer et classer les emplois


pour hiérarchiser les rémunérations

• C’est un levier pour manager les organisations

eleonore.marbot@cnam.fr 5
2. Définition des classifications

•C’est un système qui sert à positionner les emplois sur une


échelle prédéterminée, par une convention collective et/ou
par un accord d’entreprise.

• Le système établit le classement des emplois les uns par


rapport aux autres

•La classification concerne les titulaires des emplois

eleonore.marbot@cnam.fr 6
Le système de classification attribue aux titulaires d’un
emploi trois caractéristiques :
• Un statut : cadre, TAM, employé, ouvrier
• Un niveau :
- I à III pour les cadres,
- I à V pour les ETAM
- I à IV pour les ouvriers
• Un coefficient associé à un salaire mensuel brut
plancher (minimum de référence)

eleonore.marbot@cnam.fr 7
• Les coefficients de la classification:
- de 135 à 220 pour les ouvriers et employés
- De 215 à 395 pour les TAM
- De 300 à 360 pour les cadres débutants et moyens
- De 360 à 880 (1000) pour les cadres supérieurs

eleonore.marbot@cnam.fr 8
Exemple : Classification des emplois de la Convention
collective de la métallurgie

eleonore.marbot@cnam.fr 9
Les raisons de la classifications :
• Leur objectif principal
Parvenir à une hiérarchie des emplois, socialement acceptable (et
acceptée), constituant un des éléments entrant dans la détermination
de la rémunération individuelle et des parcours professionnels.

• Le résultat d’un compromis


Par une négociation collective visant à déterminer la hiérarchie
des emplois de la branche ou de l’entreprise

Très ancrée dans la culture de « branche » : selon les cas, elle est
ancienne, récente, marquée par un type de métier, une histoire….

eleonore.marbot@cnam.fr 10
• Le compromis aboutit à une hiérarchie professionnelle et
salariale légitime :
définit un « ordre salarial » qui est une hiérarchie

• Dans le droit social français ;


Qualifications/ classifications/ échelles de rémunérations
sont interdépendants

o Les classifications professionnelles servent trois fonctions


principales :
A- Gestion des ressources humaines
B- Équité
C- Régulation

eleonore.marbot@cnam.fr 11
A- Une fonction intervenant dans la gestion des ressources
humaines :
En définissant des règles encadrant la GRH sur plusieurs
champs (ou sous- processus):
• Comment s’obtient une qualification?
• Comment se réalise une progression de carrière
(ancienneté, compétences…)?
• Comment s’organise ou s’encourage la mobilité
professionnelle interne ?
• Comment s’évalue la rémunération?

eleonore.marbot@cnam.fr 12
B- Une fonction d’équité
o D’abord entre les entreprises de la branche professionnelle, par
la recherche d’un équilibre acceptable entre la contribution
attendue du salarié et la rétribution à laquelle il peut prétendre.
o Aussi, au sein d’une même entreprise, entre emplois de même
type et entre salariés exerçant ces emplois.

C- Une fonction de régulation dans un secteur professionnel:


Elle s’exerce sur le marché externe du travail par
- une lisibilité des qualifications « homologuées »
- une lisibilité de la mobilité dans la profession
o Dans le cadre inter-professionnel :
- La possibilité de comparer les « règles du jeu » entre secteurs
professionnels (exemple: certaines fonctions transversales
traversent les branches métiers)
eleonore.marbot@cnam.fr 13
3. De la classification à la qualification
• On classe des postes ou fonctions
• On qualifie des personnes
• La qualification « historique » par le diplôme en France
• La qualification par les compétences

LES NOUVEAUX ENJEUX DE LA CLASSIFICATION :


Évolution du contexte économique et social
Évolution des organisations
Évolution des fonctions dans l’entreprise
Exigences contradictoires en RH
eleonore.marbot@cnam.fr 14
INCIDENCE DE LA CLASSIFICATION SUR LA GRH :
- Incidence sur la flexibilité

- Impact sur la mobilité

- La cohérence avec les modes de management

- La place des compétences

eleonore.marbot@cnam.fr 15

Vous aimerez peut-être aussi