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UNFR SEG
UE : FINANCE DE MARCHE
ECUE 2 : Evaluation des titres financiers
Dr Paul ASSANDE
assande2000@yahoo.fr
INTRODUCTION ............................................................................................................................... 3
Chapitre I : EVALUATION DES ACTIONS...................................................................................... 4
1.1 Problématique et objectif de l’évaluation ...................................................................................... 4
1.2 L’évaluation basée sur le patrimoine .......................................................................................... 4
1.2.1. L’Actif Net ................................................................................................................................. 5
1.2.2. Actif Net Comptable .................................................................................................................. 5
1.2.3 L’Actif Net Comptable Corrigé (ANCC) ................................................................................... 5
1.2.4 Le Goodwill ............................................................................................................................. 7
1.4 L’évaluation basée sur les flux...................................................................................................... 9
1.4.1. Les Flux de Dividendes.............................................................................................................. 9
1.4.2. Les Flux de trésorerie (à titre d’information)........................................................................... 10
Chapitre II : ÉVALUATION DES OBLIGATIONS ......................................................................... 13
2.1 Généralités sur les obligations .................................................................................................... 13
2.1.1. Définition ................................................................................................................................. 13
2.1.2. Avantages et Inconvénients ..................................................................................................... 13
2.1.3. La gestion des obligations ........................................................................................................ 14
2.2. La cotation d’une obligation ....................................................................................................... 16
2.4. Lien entre la valeur théorique d’une obligation et le taux d’intérêt ............................................ 18
2.5. Sensibilité et duration.................................................................................................................. 19
2.5.1. Définition de la sensibilité ....................................................................................................... 19
2.5.2. Définition de la duration .......................................................................................................... 19
2.5.3. Relation entre sensibilité et duration ........................................................................................ 20
Références Bibliographiques ............................................................................................................. 22
L’évaluation des actifs financiers n’est pas un problème simple à résoudre, car de nombreux acteurs
de la vie économique : épargnants, banquiers, traiteurs, dirigeants, administrateur fiscal, chercheur
et experts, …, s’intéressent, chacun dans un but particulier, pour des besoins d’information
spécifique sur la valeur de l’entreprise. Un même objectif de connaissance avec une multitude de
points de vue.
Dans le cadre de ce cours, nous aborderons successivement l’évaluation des actions (chapitre 1) et
l’évaluation des obligations (chapitre 2).
Il est nécessaire de procéder régulièrement à l’évaluation des titres des sociétés. Plusieurs raisons
justifient cette évaluation :
- les opérations d’acquisition ou de cession ;
- les travaux d’inventaire afin de déterminer les provisions pour dépréciation éventuelles ;
- les droits fiscaux en cas de mutation, d’apport, de succession ;
- les modifications éventuelles du capital.
Dans la pratique de l’évaluation des titres d’une société, trois grandes approches, considérées
comme complémentaires, sont utilisés par les spécialistes :
l’approche patrimoniale ;
l’approche dynamique ou approche par les flux : Elle suppose que l’entreprise vaut ce
qu’elle rapporte ou plutôt l’entreprise vaut ce qu’elle va rapporter. Elle recouvre différentes
méthodes basées sur l’actualisation des flux futurs de revenus : dividendes, cash flows,
super profit, … ;
l’approche de marché : Elle suppose que l’entreprise vaut ce que des actifs comparables sont
effectivement payés par des opérateurs bien informés sur des marchés organisés.
NB : les écarts de conversion-actif non couverts par une provision sont traités comme des
actifs fictifs.
ANCC = ANC
+ (plus ou moins-value)
+ Economie d’impôt
– Dettes Fiscales latentes
Valeur Mathématique intrinsèque de l’action = ANCC / nombre d’actions
Exemple 2 :
Le capital d’une société anonyme est constitué de 20 000 actions de 100 F.
Extrait du passif du bilan :
Capital social 2 000 000
Réserves 800 000
Résultat de l’exercice 90 000
Capitaux propres 2 890 000
Il est décidé de distribuer 2 F de dividende par action.
Les frais d’établissement nets s’élèvent à 25 000 F
Les charges à répartir sont de 100 000 F.
Quel est le montant de l’actif net comptable ?
Corrigé
Capital social : 2 000 000
Réserves : 800 000
Résultat de l’exercice : 90 000
Capitaux propres avant distribution 2 890 000
Dividendes distribués - 40 000
Capitaux propres après distribution 2 850 000
Frais d’établissement - 25 000
Charges à répartir - 100 000
0-
L’actif net comptable corrigé étant évalué après distribution de dividendes, la valeur mathématique
est dite « coupon détaché » ou « ex-coupon ».
Pour obtenir la Valeur mathématique intrinsèque « coupon attaché », il suffit d’ajouter la valeur du
dividende unitaire.
Valeur Mathématique intrinsèque (coupon attaché) = Valeur Mathématique (coupon détaché) +
Dividende par action
Quelle est la valeur mathématique intrinsèque de l’action « coupon attaché » dans l’exemple
3?
VMIca = 148,25 + 2 = 150,25
1.2.4 Le Goodwill
La valeur patrimoniale ne recouvre pas tous les éléments qui composent l’entreprise de même que
la valeur calculée à partir des flux. Toute une partie, par essence incorporelles : fonds de commerce,
parts de marché, savoir – faire, notoriété, …, ne peut être prise totalement en compte dans
l’évaluation par les méthodes précédentes. Ces éléments qui rentrent pourtant dans la composition
de son patrimoine peuvent être appréhendés à travers la notion de Goodwill.
La méthode de Goodwill consiste à calculer le superbénéfice annuel à actualiser sur une durée à
fixer, et à rajouter le résultat obtenu à la valeur patrimoniale (ANCC).
Le Goodwill est un excès de valeur par rapport à la valeur patrimoniale qui provient d’une
exploitation particulièrement florissante. Ça peut être le cas d’une entreprise en croissance qui
exploite un nouveau marché où la demande est forte, ou alors une entreprise disposant d’un
monopole sur le marché.
La valeur d’une entreprise se calcule donc comme suit :
VG : valeur globale de l’entreprise
VP : valeur patrimoniale de l’entreprise (ANCC) ;
GW: Goodwill
VG = VP + GW et valeur de l’action = VG / nbre d’actions
Plusieurs méthodes sont utilisées pour calculer le Goodwill :
- Méthode des Praticiens (indirecte)
- Méthode des anglo-saxons (directe)
- Méthode de la rente abrégée
7 Licence 3 en Sciences de Gestion, spécialité Finance
i) La méthode des praticiens (indirecte)
Elle consiste à calculer le GW à partir de la valeur globale :
GW = VG – VP
La valeur globale n’étant pas généralement connue, on l’estime par la moyenne arithmétique de
l’ANCC et de la valeur de rendement (VR).
VG = [VR + ANCC] / 2 ; VR = REM / t
REM : Résultat d’Exploitation Moyen ; t : taux d’actualisation ;
NB : La valeur de rendement est le capital qui produirait un intérêt annuel égal au bénéfice par
action, compte tenu d’un taux d’intérêt t ».
Valeur de rendement = Bénéfice par action / t
NB : on utilise très souvent les CPNE (Capitaux Permanents Nécessaires à l’Exploitation) en lieu et
de l’ANCC pour calculer le superprofit ou rente de Goodwill (méthode des CPNE) :
Rente = RE (1 – θ) – i CPNE avec i : le CMPC
Le principe de base: la valeur d’un titre est la valeur actuelle (VA) des paiements futurs qu’il
versera, l’actualisation se faisant à un taux qui reflète le risque entourant les dits paiements.
Appliqué aux actions, ce principe implique que leur valeur est la VA des dividendes futurs.
Di
V =∑
(1 + t)i
Di : dividende global (brut) versé en année i
t : coût des fonds propres
Les auteurs de ce modèle ont supposé que les dividendes à verser sont constants (derniers
dividendes versés ou moyenne des derniers dividendes versés). Ce qui conduit à la formule
suivante :
9 Licence 3 en Sciences de Gestion, spécialité Finance
D
V=
t
Di
V =∑
(1 + t)i
Exemple :
SOCOPACI est une compagnie de distribution d’électricité. Elle prévoit des dividendes de
2,3 F/action pour l’année à venir. Le coût de ses capitaux propres est de 7% et le taux de croissance
des dividendes est de 2%. Quel est le prix actuel de l’action SOCOPACI ?
En considérant qu’à partir d’un certain horizon prévisionnel les FCF sont animés d’un taux de
croissance constant g, on obtient la formule suivante :
L’utilisation de cette méthode suppose de disposer d’un plan d’affaires détaillé : comptes de
résultats prévisionnels, bilans prévisionnels, TAFIRE, reposant sur un solide diagnostic.
RE (1- TIBIC)
ROCE = avec C E: capitaux engages et T IBIC : impôt BIC
CE
Les cash-flows disponibles sont déterminés de la manière suivante:
Pour des commodités de calcul, là aussi un taux de croissance constant g pourra être estimé au-delà
d’un horizon prévisionnel couvert par un plan d’affaires détaillé. Dans ce cas, la valeur terminale
est :
CFDi (1+g)
VT =
k–g
k : coût moyen pondéré du capital ; g : taux de croissance perpétuel attendu des CFD (g ≤ k)
Cette valeur terminale doit être actualisée au taux t pour calculer sa contribution à la valeur actuelle
des capitaux engagés. Ainsi, la valeur de l’entreprise est :
CFD1 CFD2 CFDP (1+g) / (t – g)
V= + + …..+
1+k (1+k)2 (1+k)i
Les obligations font partie des valeurs mobilières. Il s'agit de titres de créance émis par une société,
un établissement public, une collectivité locale ou l'Etat en contrepartie d'un prêt.
L'obligataire détient une reconnaissance de dette que l'émetteur s'engage à rembourser à une
échéance convenue et à servir au porteur un intérêt annuel indépendant de l'évolution de ses
résultats et même en l'absence de bénéfice.
Cependant, il existe certains risques : ainsi, si l'émetteur est en faillite, il ne pourra pas ni payer les
intérêts ni rembourser l'obligation. C'est ce qu'on appelle le risque de signature. Mais ce risque peut
être évité en choisissant des obligations sûres comme les obligations d'Etat ou de sociétés
renommées. Le revers de la médaille est la faiblesse des taux alors offerts.
Aussi, il y a le risque de taux : lorsque les taux d'intérêt augmentent, le cours des obligations
anciennes baisse puisque les obligations nouvellement émises sont plus attractives. Inversement,
lorsque les taux d'intérêt diminuent, le cours des obligations anciennes augmente car leurs
rendements sont supérieurs à ceux des nouvelles obligations (effet balançoire).
Enfin, il y a le risque de perte en capital lorsqu'à la fois les taux d'intérêts augmentent et le titulaire
d'obligations décide de les céder : en effet, ces obligations ne prendront pas toujours preneurs. Mais
dans le cas où les taux d'intérêts baissent, le titulaire d'obligations peut s'attendre à réaliser des plus-
values s'il vend les obligations avant leurs échéances.
Le titulaire d'obligation reçoit chaque année un intérêt qu'on appelle le coupon. Ce coupon est versé
généralement en une seule fois mais il peut y avoir des versements trimestriels.
Si l'obligation est à taux fixe, le coupon sera chaque année du même montant. Mais le coupon
annuel peut varier d'une année à l'autre en cas d'obligations à taux variable ou à taux révisable.
L'achat des obligations lors de leur émission se fait sur le marché primaire (C'est le marché
d'émission des titres (introductions en bourse)) et le règlement des titres est réalisé trois semaines
après l'annonce de l'emprunt. Aussi, l'acquisition des obligations plus anciennes s'effectue sur le
marché secondaire (C'est le marché ou se négocient et s'échangent les titres en bourse) où
s'échangent les obligations cotées en Bourse : c'est en particulier sur ce marché que les obligations
sont revendues avant leurs échéances.
Avantages
Taux d’intérêt versé inférieur à celui des obligations classiques.
Facilité de placement en cas de conjoncture difficile. Clientèle potentielle
large (amateurs d’actions et amateurs d’obligations).
En cas de conversion, la dette ne sera pas remboursée.
Pour l’émetteur Augmentation de capital potentielle réalisée avec une prime d’émission
plus importante qu’en cas d’augmentation de capital immédiate : les OCA
(Obligations Convertibles en Actions) ont un prix de conversion supérieur
au cours initial de l’action.
Produit anti-OPA, les OCA sont des actions potentielles
Rendement garanti.
Si le cours de l’action dépasse le cours de l’obligation, celle-ci peut être
Pour le convertie en action si la valeur de conversion est supérieure au cours de
l’obligation.
souscripteur
Le cours de l’obligation convertible en action augmente quand le cours de
l’action augmente et ne descend pas en dessous d’un certain niveau lorsque
l’action baisse, puisque c’est un titre qui sert un taux d’intérêt fixe.
4 groupes de cotation :
CA = titres cotés en continu et ayant un large marché,
CB = idem avec marché moins important
FA = 2 cotations par jours
FB = 1 cotation par jour
le nominal
Comme les actions, une obligation a un nominal. C'est sur ce montant que sera calculé les coupons
qui vous seront versés par la société. Le nominal des obligations est souvent fonction du type
d'obligations. Mais dans certains cas, l'AMF (ex COB) peut imposer à l'émetteur d'augmenter la part
de son nominal afin de limiter la souscription à des investisseurs plus avertis.
le taux d'intérêt nominal
Il s'agit du taux d'intérêt permettant le calcul des coupons. Ainsi avec un nominal de 500€ et un taux
d'intérêt nominal de 6%, vous percevrez chaque année 500 × 6% = 30€.
le prix d'émission
Afin d'attirer de nombreux investisseurs, il n'est pas rare que le prix d'émission de l'obligation soit
inférieur à la valeur nominale. Il en est de même pour le marché actions lors de l'introduction en
bourse. Il est possible également, dans des cas plus rares, que le prix d'émission soit supérieur au
montant du nominal. Dans la pratique, l'entreprise remboursera à l'échéance de l'obligation un
montant supérieur à celui emprunté.
le prix de remboursement
A l'échéance de l'obligation, le montant de cette dernière vous aura été totalement remboursé. Ce
remboursement peut être supérieur au montant du nominal, et ce afin d'accroître l'intérêt pour les
investisseurs. La différence entre le prix de remboursement et le nominal est appelé prime de
remboursement.
la cotation des obligations
Comme tout instrument financier, une obligation peut être négociée, échangée en toute simplicité.
De fait, le cours d'une obligation évolue en fonction des taux d'intérêts et d'autres éléments
spécifiques à une obligation. Mais il est important de savoir qu'une obligation est cotée en
pourcentage de son nominal et non en unités monétaires.
Cote d’une obligation = (Cours (hors coupon couru) /Valeur nominale) x 100
Le coupon couru
C’est la fraction du coupon correspondant à la durée écoulée depuis le paiement du dernier coupon
d’intérêts. Il inclut (depuis 1995) le délai s’écoulant entre la date de négociation et la date de
règlement – livraison, soit 3 jours ouvrés. C'est-à-dire un intervalle de temps incluant 3 jours ouvré.
Par exemple si c’est un mardi, on compte 3 jours, si c’est un jeudi, on compte 5 jours.
Attention : Le coupon couru (en %) est exprimé avec 3 décimales.
Exemple 1
Soit une obligation de nominal 2 000, au taux de 6,40%, émise le 25.10.N, remboursable le
25.10.N+5. Quel était le coupon couru à la date du mardi 12.12.N+3 (date de négociation) ?
Exemple 2
Soit une obligation de nominal 2 000, cote du jour 122,60, coupon couru (en %) : 6,396.
Désignation Cours Taux Sensibilité Duration Echéance Coupon Date du Amort. Valeur
de la valeur du jour actuariel brut finale couru Prochain coupon nominale
Exemple 4 : L’obligation de l’Etat 2009 de nominal 10 000 F CFA a été émise le 25/08/2006
remboursable in fine le 25/08/2009. Taux nominal 6%.
Quel était le coupon couru le 18/12/07 (date de négociation) ?
Exemple 5 : On lit dans le bulletin d’information de la BRVM, la cote d’une obligation de nominal
10 000 : Cote du jour = 115,50 ; Coupon couru = 7,386.
Quelle est la valeur de l’obligation ce jour ?
Définition :
A une date donnée, le taux actuariel brut d’un emprunt est le taux pour lequel il y a équivalence
entre la valeur des obligations à cette date et l’ensemble des annuités qui restent à recevoir.
Le taux actuariel d’une obligation est le taux de rendement réel de cette obligation si elle est
conservée jusqu’à son remboursement.
25 +
25 25 500
0 1 2 3
-495
Exemple 7
Soit un emprunt de 2 00 obligations émis le 1.7.N, de nominal 1 000 euros, prix de remboursement :
1 010 euros ; taux nominal de 5% ; remboursement : in fine, dans 5 ans.
Calculer le taux actuariel brut à l’émission t.
Le taux actuariel brut d’une obligation à une date donnée est le taux de rendement exigé par les
investisseurs à cette date pour ce type d’obligations (c’est-à-dire, compte tenu de la durée de
remboursement, de la nature de l’émetteur…). Connaissant le taux actuariel brut, ou taux de
marché, il est possible de retrouver le prix d’achat qu’un investisseur est prêt à payer pour acquérir
l’obligation.
Exemple 8
Dans l’exemple 7, calculer la valeur de l’obligation au 5.4.N+3, sachant que le taux pratiqué sur le marché
est de 6,5 % pour ce type d’obligation. Retrouver alors la valeur cotée.
Pour 1 obligation
50 50 50 50 50+101
0
1.7.N 1.7.N+1 1.7.N+2 1.7.N+3 1.7.N+4 1.7.N+5
118 jours
18 5.3.N+3
Licence 3 en Sciences de Gestion, spécialité Finance
-1 000
La valeur totale d’une obligation et la valeur cotée varient de façon inverse à la variation du taux
d’intérêt : Quand l’un augmente, l’autre diminue.
Taux d’intérêt
pratiqué sur le Valeur de l’obligation au 5.4.N+3
marché
50(1,065) – 118/365 + 50(1,065) – (118+365)/365 + 1060(1,065) – (118 +
t = 6,5% 2365)/365
1010.72 euros
Exemple 10 :
Calculer la sensibilité de l’obligation de l’exemple 7 en vous plaçant à la date d’émission.
Solution :
1 – (1+t) – 5
La valeur d’une obligation à l’émission au taux de t % est : V(t) = 50 + 1010(1+t) – 5
t
Donc :
t 5% 6% 4%
V(t) ≈ …………. ≈ …………. ≈ ………….
SI le gérant de portefeuille craint une hausse des taux d’intérêt il préférera choisir des
obligations dont la durée à l’échéance est courte et inversement.
Exemple : si le gérant a le choix entre l’obligation dont la sensibilité est de -3.84% et une autre dont
la sensibilité est de -6%, il achètera cette dernière s’il anticipe une baisse du taux actuariel car il
gagnera +6% plutôt que +3.84%. s’il anticipe une hausse, il choisira la première pour minimiser la
perte.
Exemple 11 :
Exemple 12 :
En reprenant l’exemple 7, calculer la duration de l’emprunt.
Echéances 1 2 3 4 5
Flux
6.5 – 1 6.5 – 2 6.5 – 3 6.5 – 4 6.5 – 5
(coupon et/ou 50 (1 + ) 50 (1 + ) 50 (1 + ) 50 (1 + ) 1060 (1 + )
100 100 100 100 100
remboursement)
2.5.3. Relation entre sensibilité et duration
- Duration
Sensibilité = ou Duration = - Sensibilité (1 + taux)
1 + taux
Exemple 13 :
Vérifier la formule avec les exemples 10 et 11.
Déterminant Sensibilité
http://boursegestionportefeuille.e-monsite.com/pages/obligations-valorisation-duration-
sensibilite.html