MEMOIRE
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Présenté par :
Examinateurs :
Septembre 2017
Remerciements
I
Résumé :
Ce travail est réaliser dans le cadre des PFE projet fin d’étude Master Génie
Climatique et frigorifique. Le thème de notre mémoire de fin d’étude consiste à réaliser une
étude détaillée pour l’implantation d’un système de climatisation centrale dans un
appartement individuelle de type F3 (trois pièces : Salle de séjour, Deux chambres, Cuisine,
Salle de bain et WC) situe a Dirah de W- BOUIRA.
Nous avons enfin réalisé l’étude est obtenir des valeurs satisfaisante et encourageantes
comparaison avec d’autre rencontré dans la documentation du domaine de climatisation.
Summary :
This work is carried out within the framework of the PFE project of Master degrees in
Climate and Cold Engineering. The title of our study dissertation is to carry out a detailed
study for the central air conditioning system installation of an individual apartment of F3 type
(three rooms: living room, two bedrooms, kitchen, bathroom and WC) located in Dirah –
W.BOUIRA.
Carrying out the study on the basis of two technical documents of the Ministry of Housing
and Urban Planning, the first document: DTR C3-2 concerned "the calculation of heat loss -
Heating rules " and the second one the DTR C4-2 concerned " the calculation of building heat
inputs - Air conditioning rules "
We knew the details and learn how we made a complete study of a centralized air
conditioning system.
We face some confrontations during the study with the theoretical and technical problems in
the field of air conditioning such as standards calculation and the equipment choice.
II
Finally, we conclude out of this study a satisficed and encouraging obtained values with other
comparison values encountered in the air conditioning documentation of the field.
ملخص:
تم هذا العمل بمناسبة نهاية مشروع دراسة الماستر الهندسة الميكانيكية تخصص هندسة التبريد
والتكييف.
يتمثل موضوع هذه ا في إجراء دراسة لتركيب نضام تكييف مركزي في شقة فردية من نوع F3
(ثالث غرف :غرفة معيشة وغرفتي نوم ومطبخ وحمام ومرحاض) الواقعة بديرة والية البويرة
إجراء الدراسة على أساس وثيقتين معتمدتين من وزارة اإلسكان والتخطيط العمراني الوثيقة األولي:
من خالل هده الدراسة صادفنا بعض الفروق بالجانب النظري على سبيل المثال معايير الحساب
و في النهاية كخالصة تم الحصول على قيم مرضية ومشجعة بالمقارنة مع غيرها من الدراسات في
نفس المجال.
III
Sommaire
Remerciements……………………………………………………………………………………………………..…..I
Résumé :……………………………………………………………………………………....II
Sommaire : ……………………………………………………………………………….…..IV
Nomenclature………………………………………………………………………………..……………………...….VII
IV
1.18 L’environnement extérieure : …………………………………………………………............16
1.19 Aspect géométrique :…………………………………………………………………………..17
1.20 Mouvement de la terre au tour du soleil : ……………………………………………..............11
1.21 Système de coordonne :………………………………………………………………..............19
1.21.1 Coordonne terrestres :……………………………………………………....................19
1.22. Estimation du rayonnement solaire:…………………………………………………..............19
1.22.1.Le rayonnement direct, diffus et globale : ………………………................................19
1.23 Le rayonnement solaire : ……………………………………………………………………...21
V
2.9.1. Calcul des apports de chaleur extérieurs : ………………………..................................34
2.9.2 : Calculs Apports de chaleur internes :…………………………………………………42
2.9.3 :Calcule de la puissance frigorifique : ………………………..………………………..44
Bibliographique : ………………………………………………………………………………....60
VI
Nomenclature
𝜗 le volume massique 𝑚3 /h
VII
QVref désigne le débit extrait de référence ( 𝑚3 /ℎ)
𝝀facteur de rugosité -
L longueur de la tuyauterie (m)
v vitesse d’écoulement (m/s)
D diamètre intérieur de la tuyauterie (m)
VIII
Liste des figures
IX
Liste des tableaux
X
Tableau (3.5) Calcul pertes charge singuliers ……………………………………………….51
Tableau (3.6) Classification de filtres de l’air ……………………………………………….53
Tableau (3.7) Calcul pertes charge linéaires ……………………………………………………...56
Tableau (3.8) Calcul pertes charge singuliers ……………………………………………….57
XI
Introduction général
L’utilisation de cette invention pour le bien-être des personnes avec terme ʺ
climatisationʺ n’est que très récente, et c’est vers le début des années 60 qu’elle a fait ses
première pas, la climatisation définie comme étant un système permettant de maintenir
l’atmosphère d’un milieu a des conditions bien choisi pour le confort des personnes. Ces
conditions sont les paramètres de l’air à respecter telle-que la pression, le degré d’humidité, la
température et la propreté de l’air. Dans nos jours les systèmes de climatisations sont devenus
des équipements incontournables, gage de bien être dans nos locaux et de confort sans égal.
Elle participe à un milieu plus sain et plus agréable à vivre.
Notre travail de fin d’études porte sur la climatisation de quelque locaux (appartement de
type F3) de la gouvernance de BOUIRA, c’est un appartement individuel composé de deux
chambres , une salle de séjour, une cuisine, salle de bain et WC. Le type de climatisation choisi
dans différent pièces est la climatisation centrale. La réalisation de cette étude réelle s’effectuera
en un ensemble d’étapes suivantes :
L’étude du projet proprement dit se fera suivant trois chapitres précédés des généralités sur la
climatisation. La section généralités permet d’imprégner le lecteur des notions essentielles à la
climatisation. Les trois chapitres évoqués dans ce travail sont :
Généralités
Bilan énergétique pour le chauffage et la climatisation
Distribution de l’air dans les locaux (soufflage et tirage)
1
Chapitre 1 :
Généralités
Sur
climatisation
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
Chapitre 1 : Généralité
1.1Chauffage, ventilation et climatisation :
D’une façon générale c’est la régulation des conditions ambiantes à l'intérieur d’un humeuble, bâtiments
ou local à des fins industrielles, d'hygiène ou de confort.
- Le chauffage consiste à maintenir à une certaine température une enceinte plongée dans une
ambiance extérieure plus froide et à température variable.
- La ventilation, seule ou combinée à un système de chauffage ou de climatisation, contrôle à la fois
l'alimentation et l'évacuation de l'air à l'intérieur d'espaces fermés, afin d'éliminer les odeurs et de
fournir suffisamment d'oxygène aux occupants.
- La climatisation contrôle l'environnement intérieur d'un espace, c'est-à-dire sa température, son
humidité, la circulation de l'air et sa pureté, pour les occupants ou les matériaux industriels qui y
sont manipulés ou stockés
1.2 Chauffage :
Le procédé de chauffage domestique peut être direct (les sources de chaleur transmettent la chaleur
surtout par rayonnement) ou indirect (Distribution de la chaleur à partir d'un point central).
Dans le premier cas, on utilise par exemple une cheminée ou un poêle. Dans le second cas, un système
central distribue la chaleur transportée par un fluide caloporteur -vapeur, eau ou air- à toutes les pièces
concernées, par des gaines ou des canalisations. Il s'agit du chauffage central.
Le choix d'un système est lié à l'isolation thermique du bâtiment et à la différence de température entre
l'intérieur et l'extérieur. Selon les besoins et l'occupation des locaux, le chauffage peut être continu —
les températures sont maintenues constantes pendant toute la période de chauffe, jour et nuit — ou
discontinu
Par mis les systèmes de chauffage les plus rependus et plus important dans le domaine de la climatisation
on cite le chauffage central.
1.2.1Chauffage central :
Les dispositifs de chauffage central furent conçus par les Romains. Au début du XIXe siècle, on
employa, à petite échelle, un type de chauffage centralisé à l'eau chaude. Le premier système central
efficace, mis au point en 1835, était à air chaud!; le chauffage à la vapeur fut inventé vers 1850.
2
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
1.2.2Principe :
Les systèmes de chauffage central fournissent de la chaleur à partir d'une ou de plusieurs chaudières
à un seul bâtiment ou à un groupe d'habitations. Le terme chauffage urbain s'applique aux systèmes
dans lesquels un grand nombre d'immeubles sont alimentés en vapeur par une salle de chaudières
centrale gérée par un service public.
La chaleur est véhiculée par la vapeur d'eau, l'eau chaude ou l'air (fluides caloporteurs), par effet de
thermosiphon — circulation naturelle due à des différences de densité, ou par des moyens mécaniques
—, ventilateur ou pompe (circulation forcée). La chaleur est ensuite transmise par convection à des
éléments tubulaires, les corps de chauffe (radiateurs ou convecteurs).
1.2.3Installations :
Les systèmes à eau chaude ou à vapeur sont constitués d'une ou de plusieurs chaudières, générateurs
de vapeur d'eau ou d'eau chaude, reliées aux corps de chauffe, qui sont connectés entre eux.
Les installations à air chaud ne sont pas équipées de corps de chauffe.
3
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
1.3 Ventilation :
1.3.1Objectifs :
Les installations de ventilation servent surtout à assurer l'hygiène des hommes et des animaux dans
les locaux qu'ils occupent. Dans les habitations, les bureaux et les usine la ventilation assure les fonctions
suivantes :
Renouveler l'oxygène,
Maintenir un équilibre de la concentration du gaz carbonique.
Réduire la chaleur, les odeurs désagréables et l'humidité,
Evacuer les fumées de cigarette (et autres industrielle).
Evacuent les gaz contaminants et dangereux contenus dans l'air.
L'air atmosphérique contient environ 21 p.100 d'oxygène et des traces de gaz carbonique (0,03 p.100),
mais l'air expiré par l'Homme ne contient plus que 16 p. 100 d'oxygène et 4 p.100 de gaz carbonique.
Lorsqu'un appareil de chauffage à combustible (poêle, par exemple) est placé dans un local clos, les
quantités de gaz carbonique et de monoxyde de carbone (CO) émises pourraient provoquées, à terme,
l'asphyxie des occupants : la ventilation de la pièce est donc nécessaire.
1.3.2Principe :
Pour aérer un bâtiment, le moyen le plus simple est la ventilation naturelle, qui utilise la différence de
pression entre l'intérieur de l'édifice, la façade exposée au vent et celle qui est à l'abri. Cette différence
de pression engendre une entrée d'air. Selon ce principe, la ventilation dans les locaux d'habitation ou
les bureaux est généralement assurée par une perte d'air à travers de petits interstices dans les murs des
bâtiments, en particulier autour des fenêtres et des portes.
Pour aérer un local, on ménage une ouverture dans sa partie basse (en dépression) et dans sa partie
haute (en surpression) : il y a appel d'air. Ainsi, si la température extérieure est inférieur à l'extérieur
de la pièce, l'air pénètre par l'ouverture basse et sort par l'ouverture haute. Ce système de ventilation
est parfois assuré par une série de conduits insérés dans les murs, terminés par des bouches d'aération
et éventuellement équipés de filtres.
Les ingénieurs estiment que, pour une ventilation adéquate, l'air d'une pièce doit être totalement
renouvelé de deux à trois fois par heure. Pour assurer une telle ventilation, il est généralement
nécessaire d'équiper les locaux de dispositifs mécaniques permettant d'augmenter le débit naturel de
l'air. Il s'agit alors d'une ventilation forcée.
4
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
Pour un poêle en faïence avec une grande surface et les tuyaux de circulation, on obtient un certain
équilibre entre les deux modes de propagation de la chaleur. Il y a chaleur et chaleur
1.3.3Climatisation :
La climatisation est la création et le maintien d'un air ambiant dont la température, l'humidité et la
pureté sont contraintes. Un système de climatisation est constitué d'un dispositif centralisé, qui
produit une atmosphère contrôlée à tout moment, quelles que soient les conditions climatiques. Cependant,
le terme climatisation est souvent appliqué improprement au refroidissement de l'air. Dans ce cas, les
dispositifs de «Climatisation» sont simplement des unités de réfrigération équipées d'un ventilateur, qui
fournissent uniquement un débit d'air froid filtré. De même, le terme climatiseur désigne généralement des
appareils autonomes de faible dimension et générant de l'air froid.
1.3.3.1 Principe :
En général, elle consiste à ajuster l'humidité et la température de l'air distribué. Lorsque de l'air sec est
requis, l'air est déshumidifié par refroidissement ou déshydratation. Dans ce dernier procédé, il circule
dans des chambres contenant des produits chimiques adsorbants, tels que le gel de silice (oxyde de
silicium). L'air est humidifié en passant dans des bains d'eau ou des vaporisateurs. Lorsque l'air doit être
exempt de poussière, comme cela est nécessaire pour la fabrication de certains médicaments, de
microprocesseurs ou encore d'équipements médicaux, le système de climatisation est équipé d'un filtre
spécial. L'air passe dans des vaporisateurs d'eau ou, pour certains filtres, dans un réseau de plaques
huilées. Dans d'autres cas, la poussière est éliminée au moyen de filtres électrostatiques.
Des systèmes de climatisation centralisés, offrant un contrôle complet du chauffage, du refroidissement et
de la ventilation, sont employés dans les magasins, les restaurants, les cinémas, les théâtres et d'autres
édifices publics.
Dans un système de climatisation, l'air est refroidi au moyen d'un générateur de froid. Le gaz traverse un
échangeur dans lequel circule un liquide froid (eau, par exemple). On peut également utiliser des machines
frigorifiques à compression ou à absorption, qui emploient un liquide frigorigène tel que
5
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
l'ammoniac, le dioxyde de carbone ou le Fréon — composé de chlore, de fluor et de carbone —, bien que
son utilisation soit maintenant déconseillée (voire interdite), en raison de son impact destructeur sur la
couche d'ozone atmosphérique. Une machine frigorifique est généralement plus complexe et plus coûteuse
qu'une machine thermique de même puissance.
Les systèmes de climatisation sont classés selon leur capacité utile de refroidissement, qui devrait
être rigoureusement exprimée en kilowatts (kW). On emploie encore le terme de tonne de
réfrigération, correspondant à la quantité de chaleur qui serait absorbée pour faire fondre une tonne
de glace en 24 h, soit 3,5 kW.
6
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
Le type du local conditionne l'état d'air ambiant à obtenir. Dans des locaux d'habitation, on se contente
généralement d'une simple aération par les fenêtres, alors que pour certains établissements industriels,
comme les papeteries, les fromageries, etc. des installations de climatisation entièrement automatiques sont
nécessaires afin de maintenir avec la plus grande précision chaque état d'air désiré. Entre ces deux extrêmes
se situent d'innombrables niveaux intermédiaires avec un traitement d'air plus ou moins complexe pour les
locaux de réunion, les amphithéâtres, les théâtres, les hôpitaux, etc....
Les prix de l'énergie à la hausse depuis 1973 ont conduit à mener pour toute installation une planification
tenant largement compte de ce facteur : structure appropriée, fenêtres isolantes, protection contre la chaleur
et le soleil, système de climatisation économique, intensité d'éclairage adéquate, récupération de la chaleur,
harmonisation des heures d'occupation, etc. [1]
Que signifie "confort thermique "?
Il y a chaleur et chaleur
C'est l'hiver dans les montagnes. Le paysage est enneigé. Nous sommes assis dans la salle de
séjour d'un chalet.
Les murs intérieurs sont lambrissés, le sol est recouvert de tapis moelleux et épais, un grand poêle
en faïence emplit la pièce de chaleur. Le thermomètre indique 21°C
Un sous-sol: des murs gris, nus. Sols sans tapis, rien que du béton monotone, mais la pièce est
chauffée.
Avec une sonde de parois, on mesure par contre la température de parois ou de rayonnement: celle-ci, est par
exemple de 19°C dans la salle de séjour mais seulement de 13°C dans le sous-sol. Les
parois relativement froides font que nous ressentons l'environnement comme inconfortable sur le plan
thermique alors que dans la salle de séjour, les carreaux du poêle de faïence accentuent la sensation
de chaleur.
7
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
les surchauffes. Quels sont les différents critères qui influencent ce confort thermique et comment obtenir
un «bon» confort thermique ?
À partir de ces paramètres cité ci-dessus on peut définir dans le diagramme de l’air humide des zone
acceptable pour l’être humain qui lui donne une sensation de confort, dans la climatisation ces zones sont
appelé champs de confort
8
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
9
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
b) Le système (ou installation) à simple alimentation (ou système à simple admission) : un ou plusieurs
ventilateurs introduisent l’air neuf à l’intérieur de l’humeuble ou local, l’extraction d’air se faisant par
les orifices de l’enveloppe du bâtiment ;
10
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
1.7Climatisation centrale :
La climatisation centrale est une installation de climatisation permettant de climatiser la totalité d'un bâtiment
ou humeuble. Les besoins du bâtiment sont alors traités dans leur ensemble, l'installation visant à
homogénéiser la température et la qualité de l'air du bâtiment tout en réduisant la consommation énergétique
de l'ensemble.
11
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
3) Ventilateurs pour distribuer l’air traité dans toute la maison ou l’humeuble (ventilateur de soufflage).
4) Ventilateur pour acheminer l’air récupéré vers l’extérieur (ventilateur de tirage).
5) Noyau d’échange thermique, où la chaleur est transférée du circuit d’air de tirage au circuit d’aire de
soufflage l’autre (échangeur de récupération de chaleur).
6) Batterie de chauffage pour chauffé l’air de soufflage.
7) Batterie de refroidissement pour refroidir l’air de soufflage
8) Filtres pour empêcher la poussière de pénétrer dans le noyau d’échange thermique, batterie de
chauffage et batterie de refroidissement ;
9) Mécanisme de dégivrage (certains appareils sont dotés d’un préchauffeur) pour empêcher le givre
d’obstruer le noyau lorsque l’air extérieur est froid (non illustré à la Figure ci-dessus) ;
10) Un système de déshumidification de l’air avec un drain pour purger la condensation de l’intérieur de
l’unité de traitement de l’air (non requis pour tous les modèles).
11) Dispositif de commande pour régler le fonctionnement du système en fonction des besoins de
ventilation.
L’air atmosphérique est le facteur essentiel de notre environnement extérieur et intérieur. Il composer d’un
certain nombre gaze, d’humidité de poussier et bactéries.
C’est l’air humide pollué, Cet air humide est un mélange d’air sec d’humidité.
L’humidité contenue dans cet air est généralement considéré comme vapeur d’eau.
L’air sec peut être considéré comme un gaz parfait, On peut donc utiliser l’équation des gaz parfaits pour
déterminer ses paramètres. Les différentes caractéristiques de l’air sec sont :
12
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
Etc.…..
La masse molaire d’un gaz est la masse de 22.04Litre de ce gaz considéré a 0° C et a la pression atmosphérique
normale 1.013bar sur le nombre de mole .Elle vaut 29g/mol pour l’air sec et sec et son symbole est 𝑀𝑎𝑠 .
(1.2)
13
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
𝑗
𝐶𝑎𝑠= ∆𝐻 ( ) (1.4)
∆𝜃 𝑚𝑎𝑠
𝑘𝑔℃
Dans l’intervalle [-10 ; 100] 𝐶𝑎𝑠 =1.005kj/kg ℃ .Dans études de climatisation nous allons utiliser 𝐶𝑎𝑠
constant car nous sommes dans l’intervalle mentionné ci haut.
L’enthalpie 𝐻𝑎𝑠 de l’air sec est définie comme la quantité d’énergie thermique totale que contient une
masse 𝑚𝑎𝑠 d’air sec lorsqu’elle est à une température 𝜃. La quantité d’énergie thermique contenue dans 1kg
d’air sec est appelée l’enthalpie massique de l’air sec et est noté ℎ𝑎𝑠 .Elle est donnée par la relation [2]
𝐻𝑎𝑠
ℎ𝑎𝑠 = (1.5)
𝑚𝑎𝑠
l’air humide est constitué d’air et d’humidité qui, dans le de notre étude sera considéré comme étant constitué
uniquement de vapeur d’eau. Dans les paramètre de l’air humide sont la combinaison des paramètres de l’air
sec que nous venons de voir et de la vapeur d’eau.
𝑚
𝑃1 = 𝑀1 𝑀𝑇 (1.6)
1
𝑚2
𝑃2 = 𝑅𝑇 (1.7)
𝑀2
𝑚 𝑚
On déduit : (𝑃1 + 𝑃2 )𝑉 = ( 𝑀1 + 𝑀2 )𝑅𝑇 (1.8)
1 2
Avec :
En assimilant la vapeur d’eau à un gaz et en appliquant la loi des gaz parfaits on obtient :
𝑚𝑉
𝑃𝑉 = 462 𝑇 (1.9)
𝑉
En climatisation nous évoluerons toujours dans le domaine 𝑃𝑉 < 𝑃𝑉𝑆 à une température donnée avec 𝑃𝑉𝑆 La
Pression de vapeur saturant Elle est définie comme étant la pression maximale pour que l’eau liquide et la
vapeur d’eau soient en équilibre. Les différents paramètres qui caractérisent l’air humide sont :
14
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
𝑚𝑣
𝑟= (1.10)
𝑚𝑎𝑠
𝑃 𝑘𝑔
𝑟 = 0.622 𝑃−𝑃𝑉 ( ⁄𝑘𝑔𝑎𝑠) [1] (1.11)
𝑉
La teneur en humidité absolue ne peut pas être mesure de façon simple .Elle se calcule ou se lit à partir d’un
diagramme d’air humide. Pour avoir un meilleur aperçu sur l’humidité absolue on introduit la notion
d’humidité relative qui est facilement mesurable. Le degré hygrométrique est le rapport de la pression partielle
de vapeur contenue dans l’air humide à la température 𝜃 considérer à la pression de vapeur saturante à la
même température 𝜃.
𝑃
Le degré hygrométrique 𝜑 = 𝑃 𝑉𝜃 (1.12)
𝑉𝑆𝜃
𝜑𝑃
𝑟 = 0.622 𝑃−𝜑𝑃𝑉𝜃 (1.13)
𝑉𝑆
La masse volumique de l’air humide est somme des masse volumique d’air sec et de vapeur d’eau composant
cet air humide .Nous notons 𝜌.[2]
15
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
𝑃 𝜑 𝑃𝑉𝑆
𝜌 = 287𝑇 − 1.32 ∗ 10−3 (1.15)
𝑇
Le volume spécifique de l’air humide est le volume d’air qui contient unité de masse d’air sec
𝑉 𝑇 𝑚3
𝜗= ⇒ 𝜗 = 462(0.622 + 𝑟) 𝑃 (𝑘𝑔𝑎𝑠) (1.16)
𝑚𝑎𝑠
L’environnement intérieur est l’ensemble des facteurs physiques, biologique et psychologique susceptible
d’avoir un effet direct ou indirect immédiat ou à terme, sur les individus et leurs activités à l’intérieur du local.
Un individu qui se trouve dans un local à besoin d’échange de l’énergie sous différentes formes pour rester
en équilibre. Les différents échanges que le corps humain fait avec le milieu environnant sont :
L’entonnement extérieur est l’ensemble des facteurs climatique, chimiques et biologique susceptibles
d’avoir une influence direct ou indirect, immédiate ou à terme, sur le milieu dans lequel nous vivons.
L’étude de l’environnement extérieur permet en particulier de fixer les conditions de base extérieures
qui seront l’un des points de départ pour déterminer la puissance des installation de climatisation. Dans
notre étude nous allons intéresser aux caractéristiques du climat tropical car c’est celui qui sévit à
BOUIRA
Les facteurs climatique qui influent directement notre environnement sont principalement au nombre de
trois :
17
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
Composition du soleil
Hydrogène 73,46 %
Hélium 24,85 %
Oxygène 0,77 %
Carbone 0,29 %
Fer 0,16 %
Néon 0,12 %
Azote 0,09 %
Silicium 0,07 %
Magnésium 0,05 %
Tableau(1.2) : les Compositions du soleil
- La terre :
La terre a la forme d’un ellipsoïde de révolution aplati. Sa superficie est de 510101.103 Km2, son volume
est égale à 1083320.106 Km3, sa masse est 6.1021 tonnes et sa densité moyenne est de 5.52. La terre décrit
autour du soleil une ellipse presque circulaire. Cette est située dans un plan appelé écliptique. L’axe de
rotation terrestre fait un angle de 230 27’ ce qu’on appelle déclinaison. L’intersection du plan de l’équateur
avec le plan l’écliptique définit la ligne des équinoxes. L’intersection de cette ligne avec l’orbite terrestre,
lors de l’équinoxe de printemps définit le point vernal celui-ci est pris comme origine pour le celui des
angles définissants la position relative du soleil par rapport à la terre.
18
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
Sont des coordonnées angulaires qui permettent le repérage d'un point sur la terre.
- Longitude (L) :
Est comptée positivement de 0 à +180° vers l’Est et négativement de 0 à -180° vers
l’Ouest, à partir du méridien Greenwich.
- Latitude (Φ) :
Permet de repérer la distance angulaire d'un point quelconque à l'équateur. Elle est comptée positivement
de 0 à +90° vers le nord et négativement de 0 à -90° vers le sud.
- L’altitude :
L’altitude d’un point correspond à la distance verticale entre ce point et une surface de la référence
théorique (niveau moyen de la mer) on l’exprime généralement en mètre
Le rayonnement solaire est un rayonnement thermique qui se propage sous la forme d’ondes
électromagnétiques. Donc, c’est un apport énergétique disposé quotidiennement, dont l’intensité varie selon
le lieu, l’heure du jour et la saison.
Le rayonnement en provenance du soleil et tombant sur n’importe quel plan du sol présente trois
composantes :
-Le rayonnement direct.
-Le rayonnement diffus.
-Le rayonnement réfléchi ou albédo qui dépend de la nature du sol.
Les radiations solaires sont à l’origine de toute l’énergie sur la terre ; Et elles constituent le
19
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
20
Chapitre 1 Généralité sur climatisation
Le rayonnement solaire arrivant au sol est formé de rayonnement direct et de rayonnement diffus, l’ensemble
forme le rayonnement global
Le rayonnement solaire global désigne l’intensité globale du flux solaire sur une surface réceptrice :
Ig= Idirect+Idiffus
Le rayonnement solaire constitue l’un des élément les plus importants dans calcul des charge de
climatisation. Le soleil peut être considéré comme un corps noir à une température 6000à7000 k la
valeur de l’énergie rayonnant maximale en dehors de de l’atmosphère est donné par la relation de
stefan-BOLTZMANN [5]
𝑊
𝛷ʺ = 5.7 × 10−8 𝑇 4 (𝑚2 ) (1.17)
21
Chapitre 2 :
Bilan
énergétique
Chapitre 2 Bilan énergétique
Le remède de ce malaise est la climatisation, c’est un moyen capable de créer un micro climat de
confort dans local donné en assurant certaines conditions dites conditions de confort.
2.2. Le confort :
C’est le maintien de la température d’un local entre des limites déterminés répond à trios objectives
distincts :
Le confort thermique des occupants
La conservation des biens abrités
La conservation des bâtiments et de leurs installations.
Le confort est une notion subjective, ces conditions varient d'une personne à l’autre il permet de
réaliser l'équilibre entre les occupants et l'air ambiant.
La méthode et les données normatives (nom nationale) sur laquelle on réalise notre étude est
globalement basée sur les deux documents techniques suivants :
- DTR C3-2 : Documents Technique Règlementaire, il met à la disposition des professionnels
des méthodes d’évaluations thermique des logements pour le problème d’hiver
- DTR C 3-4 : Documents Technique Règlementaire, il prendra en compte les méthodes des
calculs relatifs aux problèmes d’été telle que :
Les méthodes de détermination des apports calorifiques des bâtiments
22
Chapitre 2 Bilan énergétique
Ces documents avec d’autres très important brochures son réaliser par le Centre National d'Etudes et
de Recherches Intégrées du Bâtiment de la minière de l’habitat ….
1) La région climatique : Les zones climatique considérer dans la DTR C3-4 sont les suivantes :
- Zone A : Comprend le rivage de la mer et parfois le versant Nord des chaine côtières.
- Zone B : Comprend la plaine dernier le rivage de la mer vallées entre les chaine côtières et
l’atlas tellien ; au sein de cette zone, on distingue une sous-zone B’
- Zone C : Comprend les Haut-plateaux compris entre l’atlas tellien et l’atlas Saharien
- Zone D : Comprend le Sahara au sein de laquelle on distingue une sous-zone D’
L’altitude de ville de BOUIRA lieu où se trouve la maison à étudier est environ 800 m au-dessus de
la mer. Donc elle appartient à la Zone climatique C
L’hiver L’été
EAT
Humidité spécifique
Zone L’altitude Latitude 𝑻𝒆𝒙 𝑻𝒆𝒙 (℃)∆𝑻
(gvap /kgas)
500à1000 -2 39.5 8,5 41.5
C 36° 22’ 00’’N
≥1000 -4 36 8,5 40
Tableau 2. 2 : Condition extérieur de base
EAT est la différence de température entre la température de base «été» et la température de base
«hiver».
23
Chapitre 2 Bilan énergétique
La température intérieure de base choisie pour l’appartement est 21°C. C’est une valeur de
température inclus dans le champ de confort elle est obtenu du document DTR C3- 4
Les fenêtres :
Le coefficient global de surface vitrée :𝑘𝑣 = 5 W/m² °C
24
Chapitre 2 Bilan énergétique
Les murs :
Le coefficient global :
1
𝑘= 1 𝑒 1
(2.1)
+(∑1𝑖=1 𝑖 )+
ℎ𝑖 𝛼𝑖 ℎ𝑒
Les coefficients Kvn des vitrages nus sont donnés dans le tableau suivant :
25
Chapitre 2 Bilan énergétique
- Enduit plâtre, 1 = 0,35 W/m.°C ... r1 = e1 / 1 = 0,02 / 0,35 = 0,057 arrondi à 0,06
- Briques creuses, e2 = 10 cm ............................... r2 = 0,20
- Lame d’air, e3 = 4 cm ........................................ r3 = 0,16
- Briques creuses, e4 = 10 cm .............................. r4 = 0,20
- Enduit mortier, 5 = 1,15 W/m.°C.... r5 = e5 / 5 = 0,02 / 1,15 = 0,02
1 1
- Résistances superficielles + = 0.17
ℎ𝑖 ℎ𝑒
1
=0.81𝑚2 ℃/𝑤 ; k=1.234w/𝑚2 ℃ [3].
𝑘
26
Chapitre 2 Bilan énergétique
- Hauteur : 2.8 m
- Surface : 23.24 𝑚2
Orientation : Nord
- Longueur : 9.6 m
- Hauteur : 2.8 m
- Surface : 26.88 𝑚2
Orientation : Ouest
- Longueur : 10.4 m
- Hauteur : 2.8 m
- Surface : 29.12𝑚2
Orientation : Est
- Longueur : 10.4 m
- Hauteur : 2.8 m
- Surface : 29.12𝑚2
Où
𝐃𝐢 (en W/°C) représente les déperditions totales du volume i.
où :
- (𝐃𝑻 )i (en W/°C) représente les déperditions par transmission du volume i,
- (𝐃𝑹 )i (en W/°C) représente les déperditions par renouvellement d’air du volume i.
27
Chapitre 2 Bilan énergétique
(𝑫𝑺 )= k *A (2.5)
- (Dli)i (en W/°C) représente les déperditions à travers les liaisons; [3]
Les déperditions par renouvellement d’air doivent être prises en compte seulement lors du
dimensionnement des installations de chauffage des locaux d’habitation. Par convention sont
considérées, pour l’établissement du bilan thermique, les déperditions par renouvellement d’air
moyennes, c'est-à-dire les plus probables. Les déperditions par renouvellement d’air tiennent
compte :
Les déperditions par renouvellement d’air d’un volume i (DR)i sont données par :
Où :
- 0,34 (en Wh/m3.°C) est la chaleur volumique de l’air;[3]
- (𝐐𝐕 ) (en m3/h) est le débit spécifique de ventilation ;
- (𝐐𝐒 ) (en m3/h) est le débit supplémentaire par infiltrations dues au vent.[3]
28
Chapitre 2 Bilan énergétique
𝑸 𝟓𝑸𝒗𝒎𝒊𝒏 +𝑸
𝑽𝒎𝒂𝒙
[𝒎𝟑 /𝒉] (2.9)
𝑽𝒓é𝒇=
𝟔
- PPi (m3/h. sous une différence de pression ΔP =1Pa) est la perméabilité à l’air de la paroi [1].
- evi (sans dimension) est le coefficient d’exposition au vent affecté à la paroi i.
- Poj (en m3/h.m² sous 𝜟P = 1 Pa) est la perméabilité surfacique à l’air de l’ouvrant j (cf. §
2.3.2), c’est à dire le débit d’air traversant 1 m² de paroi sous une différence de pression ∆P de1
Pa ; les valeurs de Po pour les ouvrants courants sont regroupées dans le tableau ci-après. Pour
les autres types d’ouvrants (à étanchéité améliorée ou à étanchéité renforcée), les valeurs de Po
doivent être fournies par le document d’Avis Technique. [3]
- Aj (en m²) est la surface de l’ouvrant j.[1]
29
Chapitre 2 Bilan énergétique
Les déperditions par transmission DT (en W/°C) du logement sont égales à la somme des
déperditions par transmission des différents volumes i, soit DT = (DT)i. Les déperditions par
renouvellement d’air DR (en W/°C) du logement sont égales à la Somme des déperditions par
renouvellement d’air des différents volumes i soit DR =(DR)𝒊 .[3]
Les Si (en m²) représentent les surfaces des parois en contact avec l’extérieur, un comble, un vide
sanitaire, un local non chauffé ou le sol. Elles concernent respectivement S1 la toiture, S2 le plancher
bas, y compris les planchers bas sur locaux non chauffés, S3 les murs, S4 les portes, S5 les fenêtres
et les portes fenêtres. S1, S2, S3 sont comptées de l’intérieur des locaux, S4 et S5 sont comptées en
prenant les dimensions du pourtour de l’ouverture dans le mur ;
Les coefficients a, b, c, d et e, (en W/m². °C), sont donnés dans le tableau 2.10. Ils dépendent de la
nature du logement et de la zone climatique. [3]
30
Chapitre 2 Bilan énergétique
Le calcul de la puissance de chauffage d’un logement doit comporter le calcul des déperditions
de base selon la méthode décrite dans ce DTR. Pour cela, on doit prendre en compte un écart de
température entre les ambiances intérieure et extérieure, dit écart de température de base.
Les déperditions de base pour un volume thermique (𝐷𝐵 )i ont pour expression :
(𝑫𝑩 )𝒊 = 𝑫𝒊 × (𝒕𝒃𝒊 − 𝒕𝒃𝒆 ) [W] ( 2.14)
Où :
- 𝑫𝒊 (W/°C) représente les déperditions totales du volume thermique i ;
- 𝐭 𝐛𝐢 (°C) la température intérieure de base du volume considéré.
- 𝐭 𝐛𝐞 (°C) la température extérieure de base du lieu d’implantation de la construction [3]
31
Chapitre 2 Bilan énergétique
La puissance totale de chauffage installée pour un logement ne doit pas être inférieure aux
déperditions de base (du même logement). Théoriquement, il suffirait d’une puissance utile
installée égale aux déperditions de base 𝐃𝐁 pour être en mesure d’assurer à l’ambiance
intérieure la température désirée. Dans la pratique, compte tenu de l’inertie du bâtiment (air
et parois), et compte tenu des pertes calorifiques dues au réseau de tuyauteries, la puissance
fournie par une chaufferie doit être supérieure à𝐃𝐁 .[3]
Q = [𝒕𝒃𝒊 - 𝒕𝒃𝒆 ] [[1 + Max (𝒄𝒓 ; 𝒄𝒊𝒏 )] 𝑫𝑻 + [(1 + 𝒄𝒓 ) 𝑫𝑹 ] [W] (2.15)
Où :
Remarque ;
Le coefficient 𝑐𝑖𝑛 prend les valeurs suivantes :
- 0,20 en cas de chauffage discontinu, et dans le cas d’une construction dont la classe
d’inertie est “forte”.
Le coefficient 𝑐𝑟 prend les valeurs suivantes :
- 0,20 pour les installations de type “chauffage central” dont le réseau de tuyauteries
n’est pas calorifugé.
- At = 4 *(1.2*1.4)+(0.6*0.5)+(0.5*0.5) =7.33m2
- Df = 36.65w/℃
32
Chapitre 2 Bilan énergétique
Déprédation liaison :
- 𝐷𝑙𝑖 = 0.2𝐷𝑠 = 39.64𝑤/℃
Déprédation de sol
- 𝐷𝑠𝑜𝑙 = 𝐷𝑃𝑏 + 𝐷𝑝ℎ = 187.95 + 69.31 = 257.97𝑤/℃
Les déperditions par transmission 𝐷𝑇 du logement selon la DTR C3.2 doivent vérifier la
relation suivante :
𝐷𝑇 1,05 𝐷𝑟é𝑓 [W/°C]
Dréf = a S1 + b S2 + c S3 + d S4 + e S5
- Dréf = 495.28 w/℃
Déperdition de base
(DB )i= Di (t bi - t be )
- (DB )i= 586.27 (21 –( −4)) =14656.75
La puissance de chauffage :
La puissance de Chauffage sa calculer par la formule suivante [3]
Q = [𝑡𝑏𝑖 - 𝑡𝑏𝑒 ] [[1 + Max (𝑐𝑟 ; 𝑐𝑖𝑛 )] 𝐷𝑇 + [(1 + 𝑐𝑟 ) 𝐷𝑅 ] [w] (2.16)
Q =15 kW
33
Chapitre 2 Bilan énergétique
Les apports de chaleur par ensoleillement dus aux parois vitrées, ainsi que les gains internes,
sont calculés en considérant qu’une partie de ces gains est amortie par les parois opaques
internes et externes. On considère le régime permanent pour déterminer les apports
calorifiques à travers les
parois intérieures. [4]
34
Chapitre 2 Bilan énergétique
Pour les types de constructions dite de classe d’inertie faible ou moyenne si la relation
suivante est vérifiée, de classe d’inertie forte dans le cas contraire :
∑ 𝑴𝒆𝒙𝒕 +∑ 𝑴𝒊𝒏𝒕
𝑴= [kg/m²] (2.24)
𝑨𝑪
Avec:
- M (en kg/m²) représente la masse rapportée à la surface de plancher,
- Mext(en kg) est la masse des murs extérieurs et du plancher en contact éventuel avec le
sol,
- Mint (en kg) est la masse des parois de séparations intérieures (cloisons, planchers
intermédiaires, plafond),
- Ac (en m²) est la surface de plancher pour la zone thermique considérée ; si une
zone thermique a été définie sur plusieurs niveaux, Spl est la somme des surfaces de
plancher.
35
Chapitre 2 Bilan énergétique
𝝆
Matériau
[kg/𝒎𝟑 ]
Enduit plâtre 750à1000
Brique creux 900
Lame d’air 1.19
Enduit Mortier de ciment 2200
𝜌 900+875+875
∑ = = 1050 𝑘𝑔⁄𝑚3
𝑖 3
𝑀𝑖𝑛𝑡 = ∑ 𝜌 × 𝜗
36
Chapitre 2 Bilan énergétique
- ∆tes(t) (en °C) est la différence de température équivalente à l’heure t en considérant que la
paroi est à l’ombre ; les valeurs de ∆tes(t). pour les parois verticales, et par le tableau
3.3pour les parois horizontales.
- C∆te (en °C) est un facteur de correction dû, d’une part, à la différence maximale ∆TS max
de la température sèche de l’air entre l’extérieur et l’intérieur pour le mois considéré, et
d’autre part. à l’écart diurne de base Eb pour le mois considéré.
- ∆tem(t) (en °C) est la différence équivalente de température à l’heure t pour l’orientation de
la paroi considérée ; les valeurs de ∆tem(t) sont données par le tableau pour les parois
verticales, et par le tableau 3.3 pour les parois horizon- tales.
- It,b (en W/m²) est le rayonnement total de base pour le mois, la latitude et l’orientation
considérés .
- It,b(40) (en W/m²) est le rayonnement total de base pour le mois de Juillet, la latitude 40°
Nord et pour l’orientation considérée[4].
- On fait les calculs selon la DTR C3.4 pour le temps solaire vrai TSV = 15h pour le mois de
juillet
- Pour le facteur d’absorption 𝛼 de la paroi face extérieure de couleur claire (blanc, crème),
α = 0,5 et 𝐸𝑏 = 20℃
37
Chapitre 2 Bilan énergétique
Murs ∆𝑻𝒆 ℃
Mur Sud 8.97
Mur Nord 7.8
Mur Ouest 13.13
Mur Est 10.35
Planche haut 16.16
Planche bas 10.6
Tableau 2.14 : la différence équivalente de température
- Les ports :
AVT(t) = 5.8 × (2×2.4) × [(39.5 – 4.25) – 18] = 480.24 w
- Les fenêtres :
AVT(t) = 5.8 × 7.33 × [(39.5 – 4.25) – 18] = 733.36 w
Donc
𝐴𝑉𝑇(𝑡) = AVT𝐹 + AVTP =733.36+480.24 = 1213.60 w
- Les apports dus aux infiltrations qui interviennent directement dans le bilan du local ;
ces apports sont à associer au débit d’infiltrations 𝐪𝐯𝐢𝐧𝐟 ;
- Les apports dus à l’introduction d’air neuf qui interviennent dans le bilan calorifique
total [4] ; on associe à ces apports le débit d’air neuf 𝐪𝐯𝐚𝐧.
0,320 (en J/m3.°C) représente le produit de la chaleur spécifique de l’air (1004 J/kg°C) par la masse
volumique de l’air (1,15 kg/m3) et par un facteur de conversion
(1/3600),
- 𝐪𝐯𝐚𝐧 (en m3/h) représente le débit d’air neuf .
- 𝐪𝐯𝐢𝐧𝐟 (en m3/h) représente le débit dû aux infiltrations.
- 𝐓𝐒𝐞 (en °C) représente la température sèche de l’air extérieur,
- 𝐓𝐒𝐛, 𝐢 (en °C) représente la température sèche de l’air intérieur [4].
Où :
- 0,797 (en J.kgair /gvap.m3 air) représente le produit de la masse volumique moyenne de
l’air (1,15 kg/m3) par la chaleur de vaporisation de l’eau (2498 J/g) et par un facteur de
conversion (1/3600),
- qvan (en m3/h) représente le débit d’air neuf (cf. § 2),
- qvinf (en m3/h) représente le débit dû aux infiltrations (cf. § 3),
- 𝑯𝑺𝒃,𝒆 (en gvap/kgas) représente l’humidité spécifique de base de l’air extérieur (cf.
chapitre2, tableau2.1),
- 𝑯𝑺𝒃,𝒊 (en gvap/kgas) représente l’humidité spécifique de base de l’air intérieur.[4]
𝐪𝑽𝒂𝒏 Le débit d’air neuf est déjà calculer précédemment selon la DTR C3-2
𝐪𝑽𝒂𝒏 = 𝟏𝟓𝟐. 𝟓𝟒𝒎𝟑 /𝒉
40
Chapitre 2 Bilan énergétique
41
Chapitre 2 Bilan énergétique
Si l’on connaît la puissance installée pour l’éclairage, les gains dus à l’éclairage sont donnés par
la formule suivante :
𝐀𝐈 = ∑ (𝐖𝒏 × 𝐂𝒎𝒆 × 𝐂𝒄𝒓 ) [W] (2.33)
𝒘𝒏 = 𝟏𝟖𝒘
=∑ (18 × 10 × 1.25 × 1) = 225w
Les apports calorifiques effectifs sensibles AEs et latents AE1 sont donnés par :
43
Chapitre 2 Bilan énergétique
𝑪∆𝒂𝒔 𝑪∆𝒂𝒍
50.1 5
Tableau. (2.25) : Facteurs 𝐶∆𝑎𝑠 , 𝐶∆𝑎𝑙
Les apports calorifiques totaux sensibles 𝐴𝑇𝑠 et latents 𝐴𝑇𝑙 sont donnés par :
𝐀𝐓𝐬 = (𝐂∆𝐚𝐬 × 𝐀𝐬) + 𝐀𝐑𝐄𝐍𝐬 [W] (2.38)
𝐀𝐓𝐥 = (𝐂∆𝐚𝐥 × 𝐀𝐥) + 𝐀𝐑𝐄𝐍𝐥 [W] (2.39)
Où :
- As (en W) représente les gains sensibles
- Al (en W) représente les gains latents
- 𝑪∆𝒂𝒔 et 𝑪∆𝒂𝒍 sont des coefficients majorateurs des gains sensibles et latents
- 𝑨𝑹𝑬𝑵𝒔 et 𝑨𝑹𝑬𝑵𝒍 (en W) représentent les apports sensibles et latents dus à la
ventilation des locaux.
44
Chapitre 3:
Distribution
de l’air dans
les locaux
Chapitre 3 Distribution de l’air dans les locaux
le calcul du bilan thermique nous a permis de déterminer le débit en en masse d’air sec à
envoyer dans chacune des zones des différents locaux. Pour distribuer l’air conditionné
dans un local d’une façon continue il est nécessaire de prévoir :
Des ventilateurs
Des conduites de distribution
Des bouches de soufflage et reprise d’air
𝑷 = 𝟏⁄𝟐 𝝆 𝑽𝟐 (3.1)
𝝕=𝝆×𝐠 (3.2)
v : poids volumique en N/m3 ; r : masse volumique en kg/m3 ; g : accélération
de la pesanteur en m/s2.[6]
Singulières : elles se manifestent sur les pièces spéciales qui modifient la direction ou
la section de passage du fluide (raccord, T, vannes, soupapes, etc.).
45
Chapitre 3 Distribution de l’air dans les locaux
où :
Re = nombre de Reynolds
v = vitesse d’écoulement (m/s)
D = diamètre interne de la tuyauterie (m)
𝑣= viscosité cinématique (m2/s)[7].
L’équation pour les pertes de charges peut s’écrire :
𝑳𝑽𝟐
∆𝑷 = 𝝀 𝑫𝟐𝐠 (3.4)
46
Chapitre 3 Distribution de l’air dans les locaux
Types des gaines utilisées dans la climatisation, pour les conduits non circulaires, un
diamètres équivalent est calculé.
47
Chapitre 3 Distribution de l’air dans les locaux
48
Chapitre 3 Distribution de l’air dans les locaux
𝑸 𝑸 𝟐𝟔
𝒒𝒎𝑻 = = = = 𝟎. 𝟖𝟔𝟑𝒌𝒈/𝒔
𝑪𝒑 (𝑻𝒆𝒃 − 𝑻𝒊𝒃 ) 𝒉𝒆𝒃 − 𝒉𝒊𝒃 𝟏𝟒𝟎𝟎 × 𝟏𝟎 × (𝟑𝟗. 𝟓 − 𝟏𝟖)
−𝟑
On a trouvé que le débit total calcul par la formule ci-dessus supérieur au débit total calculer à
partir du tableau ce dessus [8]
𝑸𝟏.𝟗
∆𝑷 = 𝑲 .L
𝑫𝟓
(3.7)
𝑄 : le débit d’air exprimé en 𝑚3 /ℎ ;
C1 T2 T4
C2
T1 T3
D4
U UTA
TA D2
49
Chapitre 3 Distribution de l’air dans les locaux
𝑄 1.9 14001.9
∆𝑃1 = 𝐾 .L=3 × 106 = 2.29Pa
𝐷5 3155
Les longueurs des gaines pour les pertes des charges linéaires
Le débit et diamètre à prendre en compte pour le calcul sont soit ceux en amont de
singularité. Soit ceux en aval en fonction du type de singularité.
50
Chapitre 3 Distribution de l’air dans les locaux
Il faut rajouter à ce coefficient celui d’un coude normal ( car l’effet système n’inclut
que le supplément du à la succession de singulière ).soit d’après l’annexe A du DTU
[8]
𝜉 = 0.57
𝒌𝒈
𝛒 = 𝟏. 𝟐
𝒎𝟑
𝑞𝑚 0.863 3
𝑞𝑣 = = = 0.719 𝑚 ⁄𝑠
𝜌 1.2
𝑞𝑣 4𝑞𝑣 4 × 0.719
𝑞𝑣 = 𝑣 × 𝑠 ⇒ 𝑣1 = = 2= = 9.2𝑚/𝑠
𝑠 𝜋𝑑 3.14 × 0.3152
𝑞𝑣 4𝑞𝑣 4 × 0.719
𝑣2 = = 2= = 14.65𝑚/𝑠
𝑠 𝜋𝑑 3.14 × 0.2502
Confluence à 90°,branche latérale et réctiligne
51
Chapitre 3 Distribution de l’air dans les locaux
Le ventilateur de soufflage de l’air est généralement placé avec les autres éléments
nécessaires au traitement de l’air dans un boitier rigide appelé unité de traitement de l’air
centrale. La figure ci-dessous montre le schéma de principe d’une unité centrale de
traitement de l’air.
L’air est aspiré par le ventilateur de soufflage passe successivement par les éléments
suivant : - Grille filtrante empêche les gros son rôle est la protection des autres unités (BC,
BF, …etc)
Air traité
Ventilateur
de soufflage
Batterie de Froid
Filtre a air
Grille filtrante
Entrée d air
52
Chapitre 3 Distribution de l’air dans les locaux
Estimations des pertes de la charge en pourcentage par rapport à la valeur des pertes
charge trouver au refoulement du ventilateur vers le circuit de soufflage (cette décision
est prise par manque de donné et pour but de continuer les calculs)
Généralement ces pertes sont peut élever mais est supérieur à celle du filtre à air ils
sont de l’ordre de 091%
53
Chapitre 3 Distribution de l’air dans les locaux
Généralement les pertes sont inférieures à celle de la batterie de froid, ils sont
de l’ordre de 011%
∆𝑃𝐵𝐶 = ∆𝑃𝑟𝑒𝑓 × 100% = 506.76 × 1 = 𝟓𝟎𝟔. 𝟕𝟔 𝑷𝒂
𝑃𝑉𝑆 = 𝑄𝑣 × ∆𝑃
𝟎.𝟖𝟔𝟑
- Le débit volumique : 𝑄𝑣 = = 0.72 𝑚3 ⁄𝑠
1.2
- Différance de pression : ∆𝑃 = ∆𝑃𝑎𝑠𝑝 + ∆𝑃𝑟𝑒𝑓 = 1767.5 + 506.76 = 𝟐𝟐𝟕𝟒. 𝟎𝟐𝑷𝒂
- La puissance du ventilateur :𝑃𝑉𝑆 = 𝑄𝑣 × ∆𝑃 = 0.72 × 2274.02 = 𝟏𝟔𝟑𝟕. 𝟒𝟔𝑾 =
𝟏. 𝟔𝒌𝒘
Choix du ventilateur :
Le ventilateur utilisé dans l’unité de traitement de l’air est de type ventilateur centrifuge à
réaction on prend le model de ventilateur MBD 400/2/2 du Fabricant HELIOS du
catalogue du constructeur [10]
54
Chapitre 3 Distribution de l’air dans les locaux
𝟎.𝟖𝟔𝟑
Le débit volumique en 𝑚3 ⁄ℎ : 𝑄𝑣 = × 3600 = 2592 𝑚3 ⁄ℎ
1.2
55
Chapitre 3 Distribution de l’air dans les locaux
Dimension du ventilateur :
E3
T1 E2
U UTA
TA
Circuit de tirage (Air de récupération)
𝟐𝟓𝟖𝟖𝟏.𝟗
∆𝑷 = 𝑲 .L
𝑫𝟓
56
Chapitre 3 Distribution de l’air dans les locaux
57
Chapitre 3 Distribution de l’air dans les locaux
58
Conclusion général
Le but de ce projet de fin d’étude est de réaliser une étude détaillée de la mise en place d’une
climatisation centralisée pour un appartement de type F3 qui existaient au niveau de la ville de
Dirah de la wilaya BOUIRA, pour ce faire nous avons collecté l’ensemble des informations
susceptibles de nous être utiles dans nos calcule tel que les plans de l’architecture de la
maison (Plan de masse plans de situation…) ainsi que les conditions climatique du lieu et les
matériaux de constructions
Ce projet nous permis de nous sensibiliser sur les défèrent problèmes que nous pouvons
rencontrer lors des études de projets d’ingéneirie.Il nous aura surtout permis d’acquérir un
certain nombre de notion sur la climatisation qui est un domaine très passionnant et vaste.
Dans nôtres avis Il faut souligner que les objets voulus de cette mémoire de fin d’étude
(l’application de la DTR C3-2 et la DTR C3-4 et les étapes de calcul d’un projet de
climatisation) sont d’une façon générale atteinte, et nous avons obtenus des résultats
satisfaisants en comparaison avec les projets de calcule de climatisation réel et similaire a la
notre
Comme tout œuvre humain ce travail ne peut être jugé comme terminé et nous sommes à
l’écoute de toute personne qui peut y apporter une suggestion ou des critiques pour mieux
parfait le document.
95
Références bibliographiques
Livre & brochures :
[1]- Tome I NOTIONS DE BASE (technique de chauffage structure et fonctions d’installation) préparé
par Salvatore Morreale 7/9/2001
[9] « La ventilation des bâtiments d’habitation : Impacts sur la santé respiratoire des
occupants » Institut national de santé public Québec Février 2006
[10] Catalogue générale premium products 2.0 la marque des pros Helios se réserve le droite de
modifier sans préavis les donné de ce document ° de réf .90 707.280/10.11
Site internet :
[1]- Salvatore Morreale « HVAC Des principes à la théorie en passant par la pratique Tome I :
Notions de base» http://www.cvc.be.tf - hvac@ibelgique.com dernier mise jour le 7/09/2001. Visité
le : 03/02/2017
[2]- « Equation d’état des gaz parfait » site du département de chimie de l’Université de Laval
(Canada), Adresse URL: http://www.chm.ulaval.ca/~chml0099/equationsétat_gaz/chap1_1.htm
Consulté en novembre 2003.
60
[S6] Site internet lien de page web :https://lomasibo.wordpress.com/3-le-projet/ambianceenergies/
Visité le 12/09/2017
61