Rapprot Pfe Ratio LCR

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Ministère de L’enseignement Supérieur Et de la Recherche Scientifique

Université De La Manouba
Ecole Supérieure de Commerce de Tunis

PROJET DE FIN D’ETUDES

Présenté en vue de l’obtention de la licence appliquée en Gestion


Spécialité finance : Banques et Institutions financières

Gestion du risque de liquidité par les ratios


prudentiels : cas de QNB Tunisie

Elaboré par : Mehouachi Wissal

Encadré par : Encadrant de stage :


Mr Gharsellaoui Mongi Mr El ghoul Mongi

Année Universitaire : 2020/2021


DEDICACES

Je dédie ce mémoire à :

Mes parents mon chère père Abd El Kader et ma chère mère Naima, pour leur amour et
scarification durant tout ma vie et leur support, soutien et encouragement tout au long du
parcours de mes études.

Que dieu les protèges.

Mes frères Wethak, Wissem et Wassel qui ont toujours là pour moi, leur soutien inconditionnel
et leur encouragement.

Ma sœur Wifek et ma belle-sœur Mariem pour leur encouragement persistants et aides


incessantes.

Mon petit prince Mohamed Salim t’avoir avec nous et te voir grandir est la vraie joie de vie.

A mes proches amis Amine, Badis, Hanin et Mariem qui m’ont cessé de me combler par leur
amour et leur tendresse, et qui ont partagé avec moi tous les moments d’émotions lors de la
réalisation de ce travail.

Et à tous ceux que ma réussite leur tient à cœur.


REMERCIMENTS

Je me dirige à toute personne qui m’a soutenu durant mon stage d’étude pendant ce semestre,
que ce soit au niveau de l’encadrement sur terrain, ou bien au niveau de la supervision à l’école.

J’adresse à monsieur EL GHOUL Mongi, le financier au sein du QNB-Tunisia, qui m’a guidé,
surveillé le déroulement et l’exécution du travail de cette mémoire en me prodiguant toute aide
disponible, et on me consacrant de son temps précieux.

J’adresse à monsieur GHARSELLEOUI Mongi, le professeur à l’école supérieur de


commerce d’avoir accepté de juger ce travail.

J’adresse au groupe de la direction du contrôle financier du QNB-Tunisia pour leur aide


précieuse dans la réalisation des expériences.

J’adresse aux membres du jury et à tous mes professeurs à l’ESCT. Qu’ils trouvent l’expression
de mon estime pour l’attention portée à ce travail.

J’adresse aussi à toute personne qui a participé de près ou de loin directement ou indirectement,
à la réalisation de ce travail.
Sommaire
Introduction générale.................................................................................................................. 1

Chapitre 1 : ................................................................................................................................. 4

Présentation de l’établissement d’accueil « QNB » ................................................................... 4

Section 1 : Présentation du secteur bancaire tunisien ............................................................. 5

Section 2 : Présentation de la QNB ........................................................................................ 7

Section 3 : La direction du contrôle financier (FCD) ........................................................... 15

Chapitre 2 : ............................................................................................................................... 19

Gestion des risques bancaires dans le cadre réglementaire ...................................................... 19

Section 2 : La gestion des risques ......................................................................................... 23

Section 3 : la réglementation bancaire .................................................................................. 25

Section 4 : les ratios prudentiels ........................................................................................... 34

Chapitre3 : ................................................................................................................................ 40

Gestion du risque de liquidité : cas de QNB-Tunisia ............................................................... 40

Section 1 : cas pratique : gestion du risque de liquidité au sein de QNB ............................. 41

Section 2 : L’impact de covid-19 ......................................................................................... 52

Conclusion générale ................................................................................................................. 60

Bibligraphie .............................................................................................................................. 62

Annexes .................................................................................................................................... 63
Liste des tableaux

Tableau 1: La fiche d’indentification du QNB-Tunisia ........................................................ 8

Tableau 2: L’historique du QNB ............................................................................................ 9

Tableau 3 : Les prix du QNB ................................................................................................ 10

Tableau 4: L’intervention du QNB....................................................................................... 11

Tableau 5: Les différents risques sur le marché.................................................................. 21

Tableau 6: Les approches de la gestion du risque ............................................................... 23

Tableau 7: Les règles prudentielles ...................................................................................... 28

Tableau 8: Les coefficients de pondération pour les catégories des sorties nettes ........... 36

Tableau 9: Scénario 1 de stress test ...................................................................................... 48

Tableau 10: Scénario 2 de stress test .................................................................................... 49

Tableau 11: Scénario 3 de stress test .................................................................................... 51


Liste des figures

Figure 1 : Organigramme de la QNB ................................................................................... 13

Figure 2: Structure de FCD................................................................................................... 18

Figure 3: Evolution des ratios de capital minimums .......................................................... 33

Figure 4 : l'évolution de la réglementation prudentielle ..................................................... 34

Figure 5: L’effet de Bâle III .................................................................................................. 38

Figure 6: Les actifs liquides en 2020 (en milliers de dinars) .............................................. 42

Figure 7: Les sorties nettes en 2020 (en milliers de dinars) ................................................ 43

Figure 8: Le RL en 2020 ........................................................................................................ 44

Figure 9 : Evaluation de LCR en 2019 et 2020 .................................................................... 45

Figure 10: Evaluation des actifs liquides en 2019 et 2020 (En milliers de dinars) ........... 54

Figure 11 : Evaluation des sorties nettes de trésorerie en 2019 et 2020 (En milliers de

dinars) ...................................................................................................................................... 55

Figure 12: Ecart entre l’étude prévisionnelle et l’étude réelle du LCR en 2020 .............. 56

Figure 13 : Ecart entre l’étude prévisionnelle et l’étude réelle des actifs liquides en 2020

(En milliers de dinars)............................................................................................................ 57

Figure 14 : Ecart entre l’étude prévisionnelle et l’étude réelle des sorties nettes en2020 58
Introduction générale

La banque est une institution financière qui a l’activité principale dans la transformation des
ressources. D’où elle joue le rôle d’intermédiaire entre les déposants et les emprunteurs sur le
marché financier. Autrement dit, elle collecte des dépôts et des épargnes auprès des agents avec
capacité de financement pour les transformer aux agents a besoin de financement sous forme
des crédits.

Donc la banque va avoir à la cour de ses activités des inconvénients mesurables et qualifiables
qui sont les risques, tels que : les risques de marché, le risque de crédit et le risque de liquidité
qui présente l’absence de liquidité et l’insuffisance des ressources. Il est donc le plus dangereux
puisqu’il dégrade la situation de la banque et par suite avoir la faillite.

Pour la réduction de ce phénomène et bien maitriser cette situation, la banque est dans
l’obligation de mettre en place des outils d’analyses et mettre en œuvre une bonne gestion de
liquidité à travers des techniques pour avoir une sécurité, c’est qu’on appelle la gestion des
risques.

Au cours de la vie économique, à chaque réalisation de crise ou de problème il y a une


réglementation.

Donc, l’importance de cette gestion est essentiellement grâce au comité de Bâle qui met en
place les ratios prudentiels pour le traitement ou l’optimisation de la gestion des risques de la
banque.

Ce comité défini par l’accord de Bâle I en 1988 met en place un ratio, qui va couvrir les risques
et assurer la stabilité et la continuité de l’établissement de crédit, aussi, pour fixer une quantité
de fonds propres minimale qui ne doit pas être inférieur à 8 %. Ce ratio s’appelle « ratio Cook ».

Ce dernier, a connu une faiblesse puisqu’il n‘est pas suffisant pour la surveillance des risques,
où l’environnement bancaire connait de nouveaux inconvénients. Ce qui a causé le lancement
d’une nouvelle Bâle appelée Bâle II.

La Bâle II est très importante. Elle évalue mieux les risques liés aux activités bancaires et assure
la transparence et la surveillance des risques.

1
Cette dernière crée un nouveau ratio appelé « Mc Donough » qui ne s’intéresse pas seulement
aux risques de crédit, comme dans la Bâle I, mais elle s’intéresse aussi aux risques de marché
et opérationnelles.

Suite à une crise en 2008, et à cause des problèmes réalisés sur les marchés financiers et des
problèmes de liquidité, une nouvelle Bâle appelé Bâle III, fait naissance.

Cette dernière, maitrise la gestion de risque de liquidité à court et à long termes. Pour cette
maîtrisassions, l’accord de Bâle met en place deux normes, une qui assure la gestion à court
terme, qui s’appelle « Liquidity Coverage Ratio (LCR) », et l’autre qui assure la gestion à long
terme et qui s’appelle « Net Stable Funding Ratio (NSFR) ».

Le long de ce mémoire, une étude bien détaillée et une évaluation critique de l’efficacité de
l’application de la gestion du risque de liquidité par les accords des balles, spécifiquement Bâle
III, a eu lieux pour le cas du QNB en Tunisie.

Notre problématique est le suivant : Quelle est l’efficacité du traitement de la gestion des
risques de liquidité au sein d’une institution financière ?

L’optimisation de cette problématique nécessite de répondre aux questions suivantes :

 Qu’est-ce qu’un risque de liquidité ?


 De quoi s’agit la gestion de risque de liquidité dans le cadre réglementaire ?
 Quelle procédure assure une meilleure gestion de risque de liquidité ?

La réponse aux questions précédentes nécessite trois chapitres :

Le premier chapitre présente l’établissement d’accueil.

Le second chapitre définit les différentes catégories des risques lié à l’activité bancaire et leur
gestion. Aussi il permet de présenter la réglementation bancaire et par suite les ratios
prudentiels.

Le dernier chapitre consiste à évaluer les processus de la gestion des risques par l’étude du cas
d’une banque.

L’étude de notre mémoire a des différents intérêts surs :

La banque : l’intérêt d’avoir le fruit du processus de gestion et de maitriser le risque lié à ce


processus à travers des outils.

2
Le lecteur : l’intérêt de connaitre l’importance de la gestion des risques tels que le risque de
liquidité et découvrir les procédures utiliser pour cette gestion.

Les futurs financiers : l’intérêt d’appliquer leurs connaissances théoriques et mettre en accord
le démarche d’analyse de la gestion d’un risque.

3
Chapitre 1 :
Présentation de l’établissement d’accueil
« QNB »

4
Introduction
L’établissement d’accueil est un établissement de crédit. Cette personne morale est à titre de
profession habituelle1 et qui sa principale activité est à son propre compte.

Cette dernière offre des services financières et effectue des multiples opérations classiques de
l’organisme de crédit tels que : l’application de la réception et la remise de fond à la personne
physique et morale, l’assurance de la gestion des contrats de crédit et la mise en place des
propositions d’outils de paiement … etc.

Dans ce contexte, le secteur bancaire est le secteur qui englobe les multiples des banques.

Section 1 : Présentation du secteur bancaire tunisien


Le secteur financier définit par le secteur économique qui regroupe toutes les activités
financières, d’où il comprend le secteur bancaire.

I. Le secteur bancaire tunisien

Le secteur bancaire tunisien inclut 30 banques, dont 7 banques non résidentes et 23 banques
sont des résidents qui présentent à leurs tours 90% des actifs, des dépôts de l’ensemble des
établissements financières et des crédits.

Parmi ces banques il y a des banques publiques tels que : STB (La Société Tunisienne de
Banque), BNA (Banque Nationale Agricole), et BH (Banque de l’Habitat)

Le secteur bancaire tunisien comprend aussi 13 établissements financières :

- 8 établissements de leasing
- 3 sociétés de factoring
- 2 banques d’affaire

Selon le conseil du marché financier et la bourse des valeurs mobilières de Tunis, il y a


actuellement un enregistrement de 1430 agences de banque et 7700 personnes.

1
Le métier exercé par une personne et reconnu comme profession principale. Cette notion intéresse surtout le
statut de commerçants.

5
II. Le rôle de la Banque central de Tunis

Le secteur bancaire de Tunisie se caractérise par sa forte concentration d’où il soumit aussi à
un contrôle strict par la BCT.

La BCT a la principale mission de :

- Contrôler la circulation de la politique monétaire.


- Fonctionner des systèmes de paiements.
- Surveiller les établissements financiers.
- Assurer la solidité du système financier.
- Gestionner les devises de la Tunisie.

En autre, puisque le secteur financier est défini par les intermédiaires financiers tels que : les
sociétés d’assurance, les sociétés de bourses et son principale composant le secteur bancaire.

D’où parmi ceux-ci la banque est une institution financière qui a leur propre définition.

III. L’établissement de crédit

L’établissement de crédit est une institution financière qui a des multiples de métiers et de
fonctions.

1. Les métiers de la banque

La banque est la seule qui a le pouvoir de création monétaire. Et à chaque fois elle accord un
crédit, la quantité de monnaie en circulation dans l’économie augmente.

En effet, les métiers de la banque se présentent comme suit :

- Banque de détails : Regroupe les activités reliées aux particuliers, professionnels et


PME.
- Banque de l’entreprise : Désigné comme une Banque de financement et investissement
(BFI).
- Banque de marché : Regroupe les activités sur les marchés financiers.
- Gestion d’actif : Regroupe les formes de gestion et la conversation des titres.
- Banque d’affaire : Fusions-acquisitions, introductions en Bourse et marché primaire.
- Bancassurance : Finance les assurances.

6
2. Les fonctions de la banque

Le système bancaire définit deux principales fonctions :

- L’intermédiation :

La banque assure le fonctionnement du système de paiement à travers la transformation des


dépôts et les épargnes auprès des offreurs qui sont les clients apporteurs de ressources pour les
demandeurs qui sont les clients en difficulté de financement.

- Transformation des échéances de l’information de risque :

La banque choisie pour le préteur en termes de non remboursement, le meilleur emprunteur, ce


qui réalise non seulement l’économie de temps mais aussi l’économie de l’argent.

De même, elle cherche le meilleur prêteur pour l’emprunteur avec la transformation de


l’information et la réduction de certain coût. Et en termes d’échéances, Elle cherche pour le
prêteur l’emprunteur adéquat, dont la durée de l’emprunt coïncide avec la durée de son dépôt
ou son titre de créance.

Dans ce contexte, la Banque Nationale de Qatar en Tunisie « QNB » est une des établissements
de crédit dans le secteur bancaire tunisien.

Section 2 : Présentation de la QNB

I. Le profil du QNB
1. Identification de la QNB

La fiche de l’identification se présente comme ci-dessous :

7
Tableau 1: La fiche d’indentification du QNB-Tunisia

Dénomination Qatar National Bank

Sigle QNB

Siège social Rue Cité des sciences BP 320 1080 Tunis Cedex

Tél (216) 36 00 50 00

Télécopie (216) 36 00 50 10

Site web www.qnb.com.tn

Nationalité Qatarien

Catégorie Banque commerciale

Année de création 1982

Registre de commerce B 122251996

Agences 34 agences

Capital 260 millions de dinars

Matricule fiscale 014247/W/P/M000

Structure de capital 100% Qatarien

Nombre d’employés 400 employés

Forme juridique Société anonyme à direction et conseil d’administration

Le conseil Ce conseil est composé actuellement de 10 membres (8 Qatariens et 2


d’administration Tunisiens)

Directeur générale Lotfi Dabebbi

Source : QNB -Tunisia

2. Historique

Pour revenir en arrière, la QNB a un profond historique :

8
Tableau 2: L’historique du QNB

Période L’événement

1966 Un rôle clé dans le financement de la construction de l’aéroport


international de Doha.

1976 Lancement de sa présence internationale avec l’ouverture d’une


succursale à Londres, au Royaume – Uni.

1982 Création de la « BTQI » au terme d’une convention signée entre


l’Etat du Qatar et la république Tunisienne.

2004 Création de la « TQB » et l’essentiel rôle joue dans l’élaboration, la


réalisation et le financement tous les projets (industrie, tourisme
agricole, immobiliers...)

2004 => 2008 Cinq agences virent le jour, la banque n’en comptait pas plus au
regard de ses projets.

2008 => 2010 Le rythme de création n’excédait pas une agence par an.

2011 => 2013 Création d’une seule agence tous les deux mois.

2013 Une nouvelle dénomination « Qatar National Bank »

Source : QNB Tunisie

Les développements subit par la QNB est au sein du soutien du payer fondateur « Qatar ».
La QNB a des services présentés par plus de 600 représentations entre bureaux et agences avec
plus de 30000 employés et des différents réseaux de distributions, ce qui lui permet d’être une
grande force dans 30 pays du monde entier.

Grâce à l’innovation de ses produits, de ses services de ses performances exceptionnelles, le


groupe QNB a eu trois prix décrit dans le tableau suivant :

9
Tableau 3 : Les prix du QNB

Année Prix

2012 Meilleure banque au Moyen-Orient

2011 Deal de cette année

2010 Meilleur gestionnaire d’actifs au Qatar

Source : QNB

II. La vision et la mission de la QNB


1. Objectifs de la QNB

Les objectifs dégagés par la QNB sont donnés par :

- L’atteint d’une croissance importante durable et rentable.


- La valorisation des actionnaires.
- L’amélioration de la reconnaissance de marque et de valeur.
- Une bonne coté de crédit.
- Être le premier choix pour les clients, les investisseurs et les fournisseurs.

2. Les activités de la QNB

La QNB présente des principales activités

2.1. L’activité d’investissement


2.1.1. L’octroi de crédits à long et moyen terme
La collection de l’argent sur le marché monétaire par les dépôts et le redistribuer sous forme de
liquidité ou de crédit. D’où les conditions de ses crédits sont alignées sur celle en vigueur dans
le système Tunisien.

2.1.2. Les prises de participation

Les participations au capital d’un projet se représente entre 10% et 25 %, mais peut être
supérieur puisqu’il s’agit de projet promus par la banque QNB

10
2.2. L’activité commerciale
2.2.1. Engagement par signature

Il existe trois types d’engagements (lettre de crédit, aval de traite en dinars et en devise, caution
bancaire) qui sont autorisés par le conseil d’administration de la banque au président directeur
générale dans le cadre des opérations au commerce extérieur, et qui sont plafonnés à hauteur de
750 mille dinars par client.

2.2.2. Crédit-bail (leasing)

L’autorisation par le conseil d’administration au président directeur de la banque à donner des


crédits bail d’un montant de 250 milles dinars par opération de 5 milles dinars comme un
plafond.

3. Domaine d’intervention de la « QNB »

La QNB a l’objet d’intervenir en Tunisie et à l’étranger pour plusieurs activités

Tableau 4: L’intervention du QNB

Lieu Activité

En Tunisie - Le développement des activités impliquant une forte


intégration industrielle et une meilleure maitrise de la
technologie.
- La promotion de la production agricole.
- L’encouragement des projets orientés vers l’exportation
étant donné leur incidence favorable sur l’équilibre de la
balance des paiements.
- La création du plus grand nombre d’emplois.
- L’encouragement de l’initiative privée.

A l’étranger Dans le cadre des objectifs de partenariat et des coopérations


économiques recherchés par l’Etat Tunisien et l’Etat de Qatar, il
y a l’inscription du financement de projet d’intérêt commun.

Source : QNB

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4. Organisation de la « QNB »

La banque QNB présente douze directions tels que :


- Générale
- Des Ressources Humaines et des Moyens Généraux
- De l’information et de l’organisation
- Des affaires Juridiques de contentieux et de recouvrement
- De contrôle financier
- Des engagements et des crédits
- De la trésorerie
- De l’Exploitation
- Business
- Conformité
- Inspection
- De risque

12
5. Organigramme

Conseil
d'administration

Chef de la
directon

Chef du bureau
Controle Chef
Chef des affaires de gestion de Risque
financier desopértions
projet

Opérations Sécurité des


Budget Banque de détail
centralisées inforations

Ressources Controle de
Financière Trésorerie
humaines connexion

Services
Communication
Comptabilité bancaires aux
d'entreprise
entreprises

Informatique

Servies généraux

Figure 1 : Organigramme de la QNB


Source : QNB

13
6. Structure de QNB

La QNB présente plusieurs départements qui à leurs tours présentent des organisations :

6.1. Moyens généraux

Ce département est intéressé de planifier et programmer des investissements, assurer la gestion


et l’entretien du patrimoine immobilier (achat, vente, charge…), et prendre l’initiative en
matière de décentralisation.

6.2. Juridique

Ce département joue le rôle de fournir des conseils liés aux opérations de l’administration et les
activités financières de la banque, aussi le rôle du traitement des dossiers en fraude et assure la
conformité des activités bancaires aux documents constitutifs et autre instruments juridiques
des institutions de la banque, de même assure la conformité aux normes et principe du droit
internationale et commercial.

6.3. Ressources humaines

Ce département a la mission de :

-Planifier le plan de recrutement.

-Recruter des personnels compétents.

-La formation des stagiaires.

-Piloter les équipes et les projets.

6.4. Trésorerie

Ce département est chargé de

-Assurer la gestion actifs-passifs de l’établissement

-Surveiller les comptes bancaires en monnaie locale et en devise

-Mettre de trésorerie prévisionnelle, et assurer la prise des décisions financières afin d’analyser
et évaluer la situation financière de la banque.

6.5. Business

Ce département a la fonction de :

14
-La surveillance du recouvrement des prêts

- Evaluation des risques bancaires liés à l’octroi du crédit

-Evaluation du processus du cyclé d’activité de la banque et les contraintes extérieurs à cause


du lancement d’un nouveau produit et nouvelles informatiques.

6.6. Conformité

Ce département s’intéresse à :

-L’audit de la conformité

-L’identification des risques de non-conformité et leurs impacts sur l’activité bancaires.

-L’assurance d’une vieille juridique permanente.

-Piloter les projets ayant un impact réglementaire.

6.7. Direction générale

Cette direction est basée d’appliquer :

- La politique générale et les décisions du conseil d’administration de la banque.

-Le contrôle des différentes structures de QNB.

-L’étude de l’application financières pour l’accomplissement de missions liés par plusieurs


comités (de financement des projets, de recouvrement et de contentieux, de leasing et
engagements à court terme, de l’organisation et informatique).

6.8. Direction du contrôle financier

Il faut bien présenter la direction du contrôle financier où l’effectuation de ce stage, afin de


traiter le rapport de projet de la fin d’étude.

Section 3 : La direction du contrôle financier (FCD)

La direction du contrôle financier est pour effectuer plusieurs analyses tel qu’économique
financière et comptables et les transmettre à sa direction afin de procéder à la mise en place de
la stratégie prévue par la division. Il assiste également le responsable des opérations pour
prendre des décisions et la gérer des activités.

15
Cette direction a pour attribuer :

- Gestion financière des emplois et des ressources.


- Elaboration des rapports financiers et réglementaire.
- Etablissement de budget prévisionnel et le tableau de bords.
- Contrôle le calcul des coûts.
- Contrôler tous les comptes de la banque.
- Faire le reporting réglementaire à la BCT.
- Assurer la relation avec les auditeurs, les commissaires aux comptes et les contrôleurs
fiscaux.
- Fournir des simulations de rentabilité et de risque financier comme aide à la décision
pour les projets d’investissements importants.

Dans ce contexte et pour mieux comprendre le facteur de la direction de contrôle financier, cette
direction est chargée principalement par :

- Contrôle de gestion.

- Mise en œuvre de la maitrisassions financière et réglementaire.

- Etude de situation budgétaire.

I. Le contrôle de gestion
1. L’intérêt du contrôle de gestion

Le contrôle de gestion n’est pas limité seulement de contrôler mais la participation à la


meilleure marche de l’établissement grâce à la conception et l’utilisation d’outils performants.

Autrement dit, le contrôle de gestion met en place l’exploitation les activités de l’établissement
en cohérence avec leurs objectifs fixés, avec l’utilisation les moyens disponibles de la manière
la plus efficace.

Il s’intéresse essentiellement de suivre leurs actions avec le pilotage qui se fait à travers les
tableaux de bord.

D’où le pilotage est très professionnel à propos la comptabilité analytique et l’analyse des coûts.

16
De même, il a le principal rôle au niveau l’expertise en analyse comptable et la responsabilité
d’élaborer des budgets.

2. Les caractéristiques du contrôle de gestion

Les caractéristiques du contrôle de gestion est définissent par leurs missions et leurs limites.

2.1. Les missions

Elles comprennent principalement :

- Elaboration du budget.
- Mise en place de la procédure et les règles de gestion.
- Suivi les résultats.
- Piloter les actions.

2.2. Les limites

Il existe trois limites fondamentales qui peuvent entraver l’efficacité du contrôle de gestion :

- Il est impossible de mesurer à un coût raisonnable.


- Il peut induire un stress quand il est mal maîtrisé.
- Les indicateurs peuvent être insuffisants pour établir un suivi précis.

II. La mise en œuvre de la maîtrisassions financière et réglementaire

Ce facteur est généralement intéressé par la gestion des opérations financières et la


comptabilité analytique.

D’où ces derniers sont effectués dans le cadre réglementaire. Dans cela, la banque est obligée
d’assurer leurs activités et leurs missions selon les règles qui sont mis par la BCT.

III. L’étude de la situation budgétaire

L’étude de la situation budgétaire repose sur trois concepts :

- La prévision : la mise en œuvre d’un plan du budget à court ou à long terme.


- La budgétisation : l’étude le rapport entre les objectifs espérés et les moyens
disponibles pour les accomplir.

17
- Le contrôle budgétaire : la détermination si les objectifs ont été atteints ou non. Ce
dernier concept consiste à comparer les dépenses et les recettes prévisionnelles aux
dépenses et recettes réelles.

Directeur
centrale

Direction
Direction de
reporting
comptabilité Direction budget
réglementaire et
financiére
financier

Figure 2: Structure de FCD


Source : Auteur

Conclusion
La QNB est une banque comme toutes les autres, d’où elle appartient dans le secteur bancaire
sur le marché financier.

Aussi, elle a un historique très profond qui assure plusieurs activités dans le but d’atteindre ses
objectifs. Afin de rester dans une situation favorable, la banque identifie ses risques au cours
de leurs activités et les résoudre.

18
Chapitre 2 :
Gestion des risques bancaires dans le cadre
réglementaire

19
Introduction
La banque est une institution financière différente des autres. Cette différence se traduit par la
présence des spécificités qui sont reliées principalement à la multitude de ses métiers et de ses
fonctions. D’où l’exécution de ces métiers et ces fonctions, provoque la découverte des risques
bancaires.

Section 1 : les risques bancaires

I. Les risques bancaires

La notion de risque : Le risque est se produire dans une situation donnée, il est un inconvénient
ou bien un danger qui est raisonnable de prévenu ou de redouter l’éventualité, et il est à la
gravité des conséquences de l’aléa qui sont probable à réaliser.

La réalisation du risque stimule toujours des conséquences importantes sur le bilan2 de la


banque. Ce qui la met de disposer d’un ensemble d’outils et des techniques pour mesurer et
contrôler les différents risques et par suite ce risque bancaire devient un objet mesurable,
quantifiables et un facteur de performance.

Ce dernier va présenter les typologies des risques :

1. Les risques opérationnels

Il définit par le risque de perte directement ou indirectement pour l’établissement financière qui
est due essentiellement à une défaillance ou une adéquate des procédures de l’établissement qui
sont reliés à des facteurs techniques, commerciaux, humains et juridiques.

2. Les risques de marché

Il due généralement sur les marchés (marché des changes, marché des produits financiers,
marché des produits dérivés) à travers les opérations que la banques assure pour son propre
compte.

A l’origine de risque de marché, on distingue des autres risques :

2
Le bilan d’une banque est un tableau qui montre sa situation patrimoniale à un instant T. Il montre ce que la
banque possède (actif) et ce qu’elle doit (passif).

20
Tableau 5: Les différents risques sur le marché

Risque Définition
De taux Ce risque est lié à l’activité de transformation lorsque le
coût des ressources est supérieur au rendement des emplois.

De change Ce risque est basé sur la position entre les devises au sujet
de la variation future du cours de change.

De prix sur action Ce risque désigne une perte en capital entre le moment de
l’achat et celui de la revente des titres.

Source : Auteur

3. Le risque de crédit

Ce risque est le plus courant et le plus dangereux qui stimule d’après le non-respect par le client
de ses engagements financiers.

4. Le risque de liquidité

Il faut bien présenter le risque de liquidité accompagne de ses origines et ses impacts pour le
traitement de la gestion du risque de liquidité selon le cadre réglementaire.

II. Le risque de liquidité


1. Notion de liquidité

La liquidité définit en terme économique sous forme des billets, des pièces et des actifs
bancaires ou financières.

La liquidité désigne le pouvoir d’achat et de vente rapidement.

La liquidité est une distinction claire entre la liquidité de financement et la liquidité de marché.

Une banque est liquide c’est-à-dire elle trouve les fonds propres pour financer ses engagements
à tout moment et à un prix raisonnable.

21
2. Définition du risque de liquidité

Le risque de liquidité définit l’incapacité de la banque à faire face aux décaissements de ses
clients à un moment donné. Ce qui va produire une faillite à sa réalisation.

Pour le diagnostic de ce risque, il faut identifier ses origines et ses impacts.

3. Les origines du risque de liquidité

A l’explication les origines du risque de liquidité, c’est lorsque la banque reçoit des dépôts à
court terme auprès ses clients et par suite les prêtes à moyen et long terme, il y a donc une
dégradation entre les sommes qui sont disponibles et les sommes qui sont prêtées qui est définit
par l’instabilité de la situation de la banque. Autrement dit, la banque est dans le risque de
l’insuffisance de ses fonds propres pour l’absorbation des pertes éventuelles qui génère le risque
de solvabilité. Alors, il y a un manque de liquidité qui entraine une faillite de la banque.

Ainsi, il y a le risque de non remboursement d’où l’emprunteur n’accepte pas ses engagements
financiers à l’échéance qui met la banque en difficulté.

Accompagne de ces derniers, si un ou plusieurs clients en capacité de financement retient leurs


fonds. Dans ce cas, la banque n’arrive pas à trouver rapidement d’autre solution ou bien d’autres
alternatives pour remplacer ces sorties.

Et n’oublie pas un des causes de ce phénomène, le problème de confiance entre le marché et la


banque, ce qui met la banque en mauvaise situation puisque le taux de rendement exigés par les
déposants va augmenter.

Aussi, la crise économique qui définit par la crise de liquidité globale qui serve à l’illiquidité
de la banque.

4. Les impacts du risque de liquidité

Comme étant le risque de liquidité est un phénomène complexe qui a été expliqué par plusieurs
causes, il a aussi des impacts tels que :

- Risque de réputation : les clients, les actionnaires et les investisseurs de la banque


mettent une référence négative pour la banque, d’où cet établissement va avoir une

22
difficulté dans sa capacité de maintenir les relations d’affaires et la continuité de la
maitriser ses engagements.
- Risque systématique : le déséquilibre du système bancaire dû généralement d’un effet
domino3.
- La faillite de la banque : c’est la situation dont la banque ne peut pas faire face à ses
dépenses et accompagne d’une masse de dette.

D’après ces conséquences, on peut distinguer que le déséquilibre du système bancaire est arrivé
essentiellement de la réalisation d’un ou plusieurs risques ce qui résulte un effet domino et par
suite un risque systématique. Dans ce cas, la banque mettre en place la gestion des risques.

Section 2 : La gestion des risques

I. Définition

Puisque le risque est un aléa qui affecte les décisions et la richesse, la gestion des risques fait
naissance.

Cette gestion est le processus d’évaluation les gains et les coûts après une réduction du risque.
En autre, c’est pour analyser et identifier certaines solutions par des outils et des techniques qui
sont organisés par la banque.

Ainsi, la gestion des risques présente deux approches :

Tableau 6: Les approches de la gestion du risque

Approche Définition
Interne Elle est basée sur les risques pris
individuellement et sur leur nature.
Globale Elle présente une consolidation de tous les
risques et prise en compte de leur
indépendance.
Source : Auteur

3
Une réaction en chaine qui se produit d’après un autre changement similaire.

23
Pour la mise en œuvre d’une étude, le respect des principales étapes permet la banque d’assurer
la gestion des risques.

II. Les étapes de la gestion des risques

1. Identification des risques

C’est l’étape la plus importante, puisque dès que les risques sont identifiés, la banque peut
mesurer les risques et par suite les résoudre.

Aussi, la banque peut étudier la corrélation entre les risques d’après l’identification les risques
les plus importants et les risques les moins importants.

2. Evaluation des risques

Cette étape permet à collecter des données et à analyser statistiquement, pour l’évaluation des
risques en fonction de leur gravité et la détermination les coûts qui sont reliés aux risques
identifiés.

3. Choix des solutions

En fonction du risque, la banque peut définir des solutions pour le limiter ou l’éliminer.

Donc cette étape consiste au choix d’une ou plusieurs techniques de gestion des risques pour
l’application des modifications étudiés.

4. Application des solutions

Le centre d’intérêt de la gestion des risques est cette étape.

Elle consiste à mettre en œuvre les solutions choisies et les techniques étudiées. Et sans oublier
la définition des coûts et des dépenses supplémentaires pour les réduire.

5. Examinassions des risques

Un des processus de gestion est le contrôle, d’où il est nécessaire pour la surveillance
régulièrement des risques.

Ce processus permet de mettre un tableau de bords pour examiner dans chaque étapes les
décisions déjà prises, pour voir si elles sont rentables ou pas, si non la banque devient dans
l’obligation de les modifier où les remplacer.

24
III. Les objectifs de la gestion des risques

La réalisation de la gestion des risques est pour atteindre quelques objectifs tels que :

- Limiter le plus tous possible la réalisation des risques majeurs et inacceptable.


- Résoudre ou réduire le profit des risques afin de mettre en place des plans.
- Eviter la réalisation de risque afin l’élargissement du contrôle.
- Retour à l’équilibre du portefeuille de la banque d’après la diversification.
- Assurer une meilleure couverture pour faire face aux pertes futures.
- Avoir des ressources suffisantes à tout moment.

La banque est une institution financière qui assure de multiples fonctions et multiples métiers
pour atteindre leurs objectifs.

Le secteur bancaire et le secteur le plus compliqué, vue qu’il présente des activités liées à des
opérations de liquidité. Lors de la réalisation de ces opérations, la banque va avoir des
différentes catégories de risques.

Ce qui met la banque dans une situation fragile et par suite l’obligation d’utiliser la gestion des
risques.

Pour être bien maitriser cette gestion, elle faut être dans le cadre réglementaire.

Section 3 : la réglementation bancaire

Dans le cas de réalisation du problème ou du risque, la banque chercher à examiner les


conséquences des risques pour bien organiser ses différentes activités. Donc, il faut avoir une
réglementation pour les réduire. Et ce dernier met à la suite des techniques ou des démarches à
suivre.

Et n’oublie pas que le secteur bancaire est le plus réglementé par rapport les autres secteurs.

25
I. Définition de la réglementation bancaire
4
La BCT a mise des stratégies qui sont présentés par les autorités financières tels que, le
ministère des finances, professions bancaires ...etc.

Ces derniers sont dans le but que la banque peut examiner les différents aspects techniques de
dispositif prudentiel et établir l’état de sa situation.

Alors, la BCT met en place des textes réglés tunisien pour la gestion des risques et pour avoir
une vision rentable, rationnelle et étendue à travers la suivie des risques, l’assurance de la
sécurité et la continuité de la banque.

1. Les normes relatives à la régulation d’activité bancaire

Ces normes présentent les conditions d’exercice de leur profession qui sont relatives aux
banques et aux établissements financières (loi n°2016-48 du 11/07/2016)5 :

1.1. Articles 24-33


Ces articles présentent l’agrément nécessaire à l’exercice de la profession, d’où il souligne
l’indentification du programme d’activité bancaire par le demandeur d’agrément6, ainsi ses
différents moyens tels que (financières, humains, logistiques ...).

De même, le demandeur d’agrément doit montrer la qualité des actionnaires, la qualification


adéquate des dirigeants de la banque et l’honorabilité.

1.2. Article 31
Cet article est à la base de la forme juridique.

Selon la loi bancaire, les banques sont dans une obligation d’avoir un statut juridique sous forme
de société anonyme.

1.3. Article 32
Le contenu de cet article est le capital minimum.

4
Les autorités financières définissent par une autorité administrative indépendante dotée par des personnes
morales.
5
Voir annexe 1
6
Le demandeur d’agrément présente de la demande pour prestation de service afin d’exercer certaines activités
personnelles.

26
Lors de la création, ce capital doit être totalement libéré. Afin que la loi oblige la banque de
justifier d’un capital minimum. Ce dernier présente en 1997 de 200.000 dinars Tunisie, puis en
2016 présente 50.000.000 dinars tunisien.

1.4.Article 56 à l’article 61
Ces articles soulignent la notoriété et la moralité des dirigeants.

Et pour cela, les dirigeants doivent vérifier quelques conditions telles qu’ils doivent avoir une
nationalité tunisienne, respecter le secteur professionnel et ne pas avoir du cumul de fonction.

II. Les normes de gestion prudentielle

Notamment, la réduction des risques est sous la régulation de l’activité de la banque, et donc la
réglementation prudentielle.

1. La réglementation prudentielle

Lorsque les diverses composantes du système bancaire génèrent des risques, on distingue la
raison d’être de la réglementation bancaire.

Ce dernier est pour promouvoir la stabilité du système et pour la protection des créanciers.

1.1. Article 63
La BCT assure le contrôle des banques d’après la préservation de leur solidité financière et la
protection de leurs déposants et de leurs services lors de sa réalisation.

1.2. Article 66
Cet article met la banque dans le cadre de réglementation prudentielle. D’où les banques sont
obligées de respecter les règles et les ratios prudentiels.

27
2. Les règles prudentielles

Tableau 7: Les règles prudentielles

Règles Définition

La concentration et Ils sont exprimés en fonction des fonds propres d la banque, dont la
division des risques limitation en générale de la concentration de risque de crédit. Et en
particulier, la limitation des grands emprunteurs.

L’adéquation des fonds Ils soulignent la surveillance pour déterminer si les fonds propres
propres de l’établissement de crédit sont suffisants à tout moment pour faire
face aux pertes imprévues.

La limitation des Ils sont pour la limitation la participation de la banque dans le


participations capital de l’entreprise.

Source : Auteur

3. Les ratios prudentiels

Pour la surveillance des risques et la garantie de leurs pérennités, les autorités tutelles 7 imposent
les ratios prudentiels.

Ils définissent le rapport entre deux grandeurs pour exprimer les risques et les performances
selon les états financiers d’une même entité.

3.1. Ratio de solvabilité


Ce ratio est selon le circulaire n°91-21 du 17/12/19918

D’après la contrainte sur le passif de l’établissement de crédit et pour la couverture des risques,
les banques doivent respecter l’exigence minimale des fonds propres.

3.2. Ratio de liquidité


Ce ratio est selon le circulaire n°2014-14 du 10/11/20149

7
Les autorités tutelles sont des personnes morales du droit public et qui ont la mission de surveiller et
réglementer les activités bancaires et les marchés financiers.
8
Voir annexe 2
9
Voir annexe 3

28
D’après les contraintes sur l’actif de la banque, l’établissement de crédit doit détenir une
proposition minimale d’actifs liquides à leur bilan. Ces derniers doivent être présenter une
négociation facile pour faire face leur engagements.

Dans cela, la réglementation dans le secteur bancaire est pour la limitation ou l’élimination des
risques. Donc il faut comprendre l’évolution historique de cette dernière.

III. Le comité de Bâle

1. Définition

Le comité de Bâle a le lieu de la surveillance de l’activité bancaire. D’où la supervision bancaire


de l’établissement sont traités d’une manière régulière.

2. Historique

Vue la faillite de la banque Herstatt Bank la société allemande en 1974, ce qui génère un
effet domino sur certains autres établissements de crédit, le comité de Bâle fait naissance
par les banques centrales du G1010.
3. Composition

La composition de ce comité sont les banques centrales et les autorités tutelle des treize pays
tels que (Allemagne, Belgique, Canada, Pays-Bas, Espagne, Etats-Unis, France, Suisse, Italie,
Japon, Luxembourg, Suède, Royaume-Unis)

4. Missions

La création de comité est pour tout d’abord renforcer la sécurité du système financière, puis
pour établir des standards minimaux en matière de surveillance prudentiel, ensuite pour diffuser
et promouvoir les meilleurs pratiques et contrôles bancaires, et enfin pour assurer la coopération
internationale sous forme le contrôle prudentiel.

Ce comité est appelé initialement le « Comité Cook » selon le nom de Peter Cooke11, d’où il
souligne trois grands accords.

10
Le groupe qui compose par des pays industriels qui s'intéressent sur les questions économiques, monétaires et
financiers.
11
Directeur de la banque d’Angleterre et qui donne son nom au ratio de Cooke.

29
5. L’accord de Bâle
5.1 Bâle I
En 1974, l’existence du comité de Bâle qui est principalement « l’accord de la BRI 12». Ce
dernier a été régulé en suisse chez la banque des règlements internationaux BRI et il s’intéresse
seulement au risque de crédit.

En 1988, le premier accord souligne un ratio de fonds propres au niveau minimale de 8% qui
est pour l’assurance de la sécurité et le contrôle dans plusieurs pays. Ce ratio est appelé « ratio
Cooke », il est la norme minimale d’exigences des fonds propres pour couvrir les risques et
pour réserver de solvabilité.

La ratio Cook présente le ratio de solvabilité :

𝑓𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑟é𝑔𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒


𝑅𝑎𝑡𝑖𝑜 𝐶𝑜𝑜𝑘 =
𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑜𝑛𝑑é𝑟é

Avec :

- Les fonds propres réglementaires :

Fonds propres de base (TIER 1) : capital social accompagné des réserves

Fonds propres complémentaires (TIER 2) : éléments de dettes subordonnées

Fonds propres complémentaires (TIER 3) : dettes subordonnées destinées à couvrir les risques
de marché

- Les risques pondérés :


Des actifs à montant nominal pondérés par les coefficients de risque qui s’étalent entre 0% et
100%. (Voir annexe 4).

Le ratio Cook applique des insuffisances des actifs et par suite le risque opérationnel et la
défaillance de la banque. Donc il n’est plus un bon indicateur bancaire.

Dans ce cas, Bâle I devient juste une étape. Et pour la réglementation de ces insuffisances, le
comité met en place une nouvelle Bâle.

12
La Banque des Règlements Internationaux.

30
5.2 Bâle II
Le deuxième Bâle fixe des règles dans le but d’évaluation en manière plus pertinente des risques
et pour l’imposition d’un dispositif de la transparence et la surveillance prudentielle.

Ce dernier prend en considération deux risques supplémentaires tels que le risque opérationnel
et le risque de marché.

Ainsi, il met en place un ratio Mc Donough 13 qui remplace l’ancien ratio Cook.

Le nouveau ratio de solvabilité est un ratio minimal entre fonds propres et exposition total, il
est donc une pondération entre les risques qui sont prises en considérations au cours de ce Bâle
pour améliorer la gestion des risques et assurer la stabilité et la continuité du système bancaire.

La structure de l’accord de Bâle II consiste trois piliers :


a) Pilier 1 : l’exigence de fonds propres

Le ratio Mc Donough définit une approche standard pour le risque de crédit accompagné du
risque opérationnel qui a été pris en considération.

D’autre part, ce ratio consiste l’avoir d’une nouvelle pondération d’actifs sur les engagements.

Le passage bancaire de Bâle I à Bâle II se fait par :

Ratio Cook : fonds propres > 8% des risques de crédits

Et par suite :

Ratio Mc Donough : Les fonds propres doivent être inférieur à 8% des risques tel que 75%
relatif au risque de crédit, 5% relatif au risque de marché et 20% relatif au risque opérationnel)

b) Pilier 2 : la surveillance prudentielle

Le deuxième pilier définit les procédures internes d’affectation des fonds propres, le contrôle
accru par le régulateur et l’évaluation des capitaux économiques.

D’où la disposition des fonds propres adéquats par les banques pour couvrir les risques
bancaires et l’utilisation des techniques pour contrôler la gestion des risques d’une bonne
manière.

13
Le nom du président William J.MC Donough en exercice du comité.

31
c) Pilier 3 : la discipline de marché
Le troisième pilier définit la communication financière.

Cette dernière est assurée par la meilleure communication sur le marché dans le but de
l’évaluation de la fiabilité et la pertinence de l’information et aussi d’améliorer l’accord de leurs
fonds propres.

Le Bâle II ne traite pas toutes les catégories de risque et ne garantit pas la stabilité du système
bancaire.

Cette Bâle identifie plusieurs défauts internes qui stimule l’apparition d’un nouveau Bâle qui
est le « Bâle III ».

5.3 Bâle III


Le Bâle III est pour redéfinir les notions de fonds propres réglementaires et pour établir une
régulation du risque suite la faiblesse du système de la banque.

Cette Bâle consiste à améliorer le volume des fonds propres pour mieux protéger les banques
dans le cas de réalisation des pertes selon des nouvelles règles.

Ces derniers sont faits avec les fonds propres totaux qui sont :

- Fonds propres de base (TIER 1) : ils sont de catégories 1 avec la composition de capital
social et des bénéfices non répartis.
- Les fonds propres additionnel : ils composent les actions privilégiées à dividendes non
cumulatif.
- Fonds propres complémentaire (TIER 2) : ils composent de la dette subordonnée avec
la maturité de 5 ans.

Avec :
- Fonds propres de base totaux = TIER 1 + les fonds propres additionnel
- Fonds propres totaux = TIER 1 + TIER 2

Et selon le coussin de conservation en fonds propres, il y a une présentation de 2.5 RWA14 pour
absorber les pertes et pour que les banques arrivent à réduire leur dividendes jusqu’elles
assurent la recapitalisation.

14
Les actifs pondérés au risque (Risk Weighted Assets)

32
Dans ce cas, les exigences en matière d’adéquation des fonds propres deviennent :

TIER 1 ≥ 7 % RWA

Fonds propres de base totaux ≥ 8.5 % RWA

Fonds propres de totaux ≥ 10.5 % RWA

Avec la modification du ratio Mc Donough qui devient :

Fonds propres > 8 % des risques (85% de crédits + 10% opérationnels + 5% de marché)

Figure 3: Evolution des ratios de capital minimums


Source : Rapport Société Général

Ainsi, la raison de Bâle III est de diminuer l’effet de levier, qui est le rapport des fonds propres
avec un minimum de 3%.

𝑓𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠
𝑅𝑎𝑡𝑖𝑜 𝑑𝑒 𝑙𝑒𝑣𝑖𝑒𝑟 = ( ) ≥ 3% 𝑅𝑊𝐴
𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙

33
De même, le Bâle III joue le rôle dans la réduction du risque de liquidité qu’il est dû suite une
crise de 2008 et par suite une insuffisance de capitale.

Figure 4 : l'évolution de la réglementation prudentielle


Source : Rapport BCT

Le traitement de ce risque est traduit par la gestion des risques qui met en place deux ratios :

 Liquidity Coverage Ratio+(LCR) : Un ratio à court terme


 Net+Stable Funding Ratio+(NSFR) : Un ratio à long terme.

Ces deux ratios sont deux éléments essentiels de l’approche prudentielle, mais pour être
complétés, il faut mettre en place une évaluation détaillée de ces deux derniers.

Section 4 : les ratios prudentiels

Vue que la banque a le risque de ne pas pouvoir compenser une position sur le marché et aussi
parfois la difficulté de faire face à ses engagements financiers, le comité de Bâle III a introduit
les deux nouveaux ratios.

34
I. LCR : Liquidity Coverage Ratio

1. Définition

A partir de 1er octobre 2015, la BCT décide de mettre en place le LCR qui mesure la capacité
des établissements à suivre d’une perte ou d’un choc de liquidité sur 30 jours dans le but de
régler la quantité et la valeur des actifs liquide de haute qualité.

Le LCR se calcule selon la formule suivante :

𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓𝑠 𝑙𝑖𝑞𝑢𝑖𝑑𝑒𝑠
𝐿𝐶𝑅 = ≥ 100%
𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒𝑠 𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑡𝑟é𝑠𝑜𝑟𝑒𝑟𝑖𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑟 30 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠

Avec :
1.1. Les actifs liquides
Les actifs liquide désignent l’encours des actifs liquides de hautes qualité (ALHQ) qui
permettent la banque de compenser la totalité des sorties nettes de trésoreries sur un mois dans
le scénario de tension spécifie.

Ce numérateur est composé de deux catégories d’actifs :

- Actifs liquide de niveau 1 (A1) :

Ces actifs consistent d’une part les cash et les dépôts banque centrales disponibles et d’autre
part les titres souverains pondérés à 0 %. D’où ces deux derniers ont une pondération de 100 %
chacun.

- Actifs liquide de niveau 2 (A2) :

Ces actifs présentent 40 % de ALHQ. D’où 25 % pour les actifs liquide de niveau A2A qui
consistent les titres d’entreprises (billets et trésoreries) et Covered Bonds notées au moins AA
avec un coefficient de pondération de 85 %, de même niveau de pondération ils consistent aussi
les titres souverains pondérés à 20 %.

35
Et pour le reste de 15 %, il présente les actifs liquides de niveau A2B qui sont désignent un
coefficient de pondération de 75 % pour les RMBS15 liquides avec notation noté au moins AA,
une autre décote de 50 % pour les titres d’entreprises (billets de trésoreries) notés entre A+ et
BBB-. Enfin, avec la même décote de 50 % pour les actions cotées sur un marché liquide.

1.2. Les sorties nettes de trésoreries


Ce dénominateur est sur un mois et qui désigne les flux décaissement (les sorites (s)) moins les
flux encaissement (les entrées (E)).

Autrement dit, les sorties nettes de trésoreries présentent la déduction des flux sortant avec
toutefois un placement global de flux entrant à 75% de flux sortant.

Cet indicateur présente des coefficients de pondération pour chaque catégorie :

Tableau 8: Les coefficients de pondération pour les catégories des sorties nettes

Coefficient Catégorie
de
pondération

10% Les dépôts de petite entreprise assimilent à des dépôts de particulier


avec une réduction de 5% si la relation bancaire est stable.

50% Les créances sur les entreprises exigible dans les 30 jours.

75% Les dépôts des grandes entreprises avec une réduction de 25% si la
relation bancaire est stable.

Source : comité de bale

2. Objectifs

 Financement des actifs à court terme.


 Réduction du risque de financement à court terme.
 Evitation de financer des encours de gros sur 30 jours.

15
Residential Mortage Backed Security (un produit financier issu de la titrisation de crédit hypothécaires
résidentiels).

36
II. NSFR : Net Stable Funding Ratio
1. Définition

Pendant une période d’observation en 2010, le comité a décidé d’assurer l’étude par
l’application du NSFR.

Afin que les banques aient disposé leurs besoins, le NSFR permet de comparer les ressources
financières stables.

Ce ratio a le principe que le montant de financement stable doit être plus important que le
montant de financement stable exigé avec une gestion de la liquidité sur un an.

Notamment, il doit être au moins égale à 100% pour que la banque respecte l’exigence du
NSFR.

Le ratio à long terme est défini selon cette formule :

𝑚𝑜𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒


𝑁𝑆𝐹𝑅 = ≥ 100
𝑚𝑜𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 é𝑥𝑖𝑔é

Avec :
1.1. Montant de financement stables disponible

Ce numérateur définit les ressources stables disponible qui sont calculés par les valeurs des
fonds propres et les valeurs des passifs d’une banque avec la multiplication de chaque catégorie
de ressources par un facteur. (Voir Annexe 5)

1.2. Montant de financement stable exigé

Ce dénominateur définit les besoins en financement stable qui prends en considération d’une
part la durée des actifs et d’autre part la qualité et liquidité des actifs.

Ce ratio est calculé à partir les actifs et les éléments hors bilan avec une multiplication de chaque
élément par un facteur. (Voir Annexe 6)

37
2. Objectifs

 Financement des actifs à long terme.


 Réduction du risque de financement à long terme.
 Evitation de financer des encours de gros à long terme.

III. L’effet de Bâle III

L’accord de cette Bâle génère des multiples effets :

- Effet de synergies qui due d’après l’exigence de fonds propres et le ratio LCR.
- Effet de compensation qui existe dans les deux ratios de liquidité réglementaire LCR et
NSFR.
- Augmentation de coût du capital qui est l’origine de l’exigence de fonds propres avec
l’augmentation de la pondération de certaines classes d’actifs.
- Augmentation du coût du financement qui arrive d’après le respect de l’exigence de
deux ratios LCR et NSFR.

Figure 5: L’effet de Bâle III


Source : Rapport Société Générale

38
Conclusion
La réglementation bancaire et précisément le comité de Bâle III permet de mettre en place des
outils et des techniques pour que la banque puisse de profiter une capacité de faire face à ses
engagements.

Ces outils sont les ratios prudentiels qui seront appliqués dans le troisième chapitre.

39
Chapitre3 :
Gestion du risque de liquidité : cas de QNB-
Tunisia

40
Introduction
Au cours de l’activité bancaire, l’objectif de la banque généralement est la réduction du risque
de liquidité pour mieux assurer ses activités.

Cette réduction nécessairement ce traduit par l’étude de l’efficacité des normes prudentielles en
fonction de la gestion du risque de liquidité. D’où c’est le cas du QNB.

Section 1 : cas pratique : gestion du risque de liquidité au sein de QNB

La QNB présente deux typologies de ratios, le premier présente les ratios internes de gestion
qui intéressent aux standards internationaux et aux objectifs de cette banque, et le deuxième
présente les ratios prudentiels ce qui est son objectif pour les optimiser tels que LCR et NFSR.

Or que le NSFR n’est pas prise en compte puisque la BCT n’est pas encore générer ce ratio.

Dans ce cas, les banques sont intéressées uniquement au total de ratio de liquidité à court terme
(LCR), puisqu’il est le plus significatif et qui mesure mieux la liquidité de la banque.

Autrement dit, la banque conserve une part significative d’emplois à court terme afin de pouvoir
à tout moment les récupérer pour faire face à ses engagements financiers.

I. Evaluation de LCR

A la base du bilan16 et la situation mensuelle comptable17, le calcul de ratio18 LCR a la raison


d’être, la QNB est chargée d’utiliser le RL pour la surveillance et le contrôle du risque de
liquidité et par la suite le déclarer à chaque fin de trimestre à la BCT.

Dans ce cas, le résultat de LCR est présenté comme suit :

1. Evaluation de LCR durant l’année 2020

16
Voir annexe 7 pour les éléments de calcul
17
Voir annexe 8 pour les éléments de calcul
18
Voir annexe 9 pour l’échantillon de calcul de LCR

41
1.1 Evaluation des actifs liquides
(Voir annexe 10)
Le numérateur du ratio LCR 2020 est présenté ci-après :

130112,500
124374,500
A1 A2 A
122178,000

119989,500

119909,000
118954,000

118623,500
116288,000

115771,500
114867,000
112316,000

110648,000

110080,000
108413,000

107500,000
106991,000

104256,000
99071,000
ALHQ

46067,500
44085,000

38651,000

34501,000
32273,000

27132,000
11812,000

11577,000

11576,500
11566,500
11519,000

11515,500

11158,500

11123,500
9862,000

9829,000
9507,500

9297,000

01/N 02/N 03/N 04/N 05/N 06/N 07/N 08/N 09/N 10/N 11/N 12/N

MOIS

Figure 6: Les actifs liquides en 2020 (en milliers de dinars)


Source : Auteur

D’après ce graphique, les actifs liquides diminuent d’un montant de 2269 MD entre janvier et
décembre 2020, cette baisse subie par une dégradation des actifs liquides de niveau 1 d’un
montant de 2236 MD qui a accompagné une dégradation légère au niveau 2 d’un montant de
33 MD.

Dans la même période, La diminution du A1 est due d’une augmentation au niveau des avoirs
en caisse d’un montant de 987 MD et de 75 MD pour les comptes courants qui présentent des
soldes créditeurs avec la baisse des titres négociables émis par l’Etat tunisien d’un montant de
83670 MD.

D’une autre cotées, La dégradation du A2 est arrivée d’une augmentation du son premier niveau
d’un montant de 1870 MD avec une dégradation très légère des actions ordinaires cotées et la
part dans les organismes de placement collectif en valeurs immobilières, ce qui stimule par les
deux dernières une baisse du niveau 2 d’un montant de 202.5 MD.

42
Cette diminution du numérateur du ratio LCR présente un manque des ressources et il peut
mettre la banque dans une situation défavorable si elle n’arrive pas à couvrir les sorties nettes.

1.2 Evaluation les sorties nettes


(Voir annexe 11)
Le dénominateur du ratio LCR en 2020 est présenté ci-après :

S E SNT
296473,480
265031,480

238196,750
213335,810
199331,840

178647,563
159498,880

158866,340
157028,620
155760,000

142517,570
135221,900
127532,310
121952,010

121887,640
115146,620
SNT

103825,200

91655,810

89679,150

81207,590
79613,260

79024,140

77658,750
75804,320
66713,250
60598,950

59549,187
57575,810

45542,750
43226,250

42863,500
42338,750
41882,000
39832,960

35876,500
31442,000

01/N 02/N 03/N 04/N 05/N 06/N 07/N 08/N 09/N 10/N 11/N 12/N

MOIS

Figure 7: Les sorties nettes en 2020 (en milliers de dinars)


Source : Auteur

D’après le graphique des sorties nettes en 2020, il y a une augmentation d’un montant de
20617.640 MD entre janvier et décembre. Cette augmentation a été causé par l’augmentation
des décaissements d’un montant de 55041.140 MD.

Ce dernier est expliqué par l’augmentation des emprunts auprès de la BCT à échoir dans les 30
jours d’un montant de 38103 MD et les autres ressources d’un montant de 210637.5 MD, avec
l’accompagne d’une baisse de ses engagements d’un montant de 686.5 MD et les dépôts de la
clientèle d’un montant de 1537.345 MD.

43
Au contraire, il y a une augmentation des encaissements dans la même période d’un montant
de 34432.500 MD, qui s’explique par une dégradation d’un montant de 1042.417 MD pour les
prêts garantis par des actifs de niveau 2B pondérés à 75% et une augmentation d’un montant
de 49058 MD pour les autres emplois.

Cette augmentation du dénominateur du ratio LCR peut mettre la banque dans une situation
favorable si les ALHQ arrivent à couvrir la totalité des sorties nettes.

1.3 Evaluation du RL
(Voir annexe 12)
Le RL en 2020 est présenté ci-après :

RL

249,58%

201,62% 201,97%

156,49%
146,50% 145,08% 147,66%
138,91%
130,91%

77,36%

33,57%
16,63%

Figure 8: Le RL en 2020
Source : Auteur

Dès le début de la période 2020, la QNB respecte l’exigence minimum des fonds, d’où le LCR
a été supérieur de 100% durant le premier trimestre. Mais ensuite un déclin soudain durant le
deuxième trimestre, ce que peut dire qu’il y a une réalisation d’un problème ou d’une crise et
par conséquent la banque a un manque de liquidité dans cette période.

44
Mais à partir le début de troisième trimestre, elle commence à récupérer sa situation fragile qui
arrive à 147.657% à la fin de la période. Ce dernier explique que la banque est bien maitrisée
leurs techniques.

Même la banque assure la récupération de sa situation, le ratio de liquidité règlementaire à court


terme présente une diminution de 53.96 points entre janvier et décembre. Ce dernier est
l’origine de la dégradation des ALHQ et l’augmentation des SNT.

2. Evaluation du LCR entre 2019 et 2020

(Voir annexe 13)


Le ratio LCR entre 2019 et 2020 est présenté ci-après :

249,85%

215,72%
201,62% 201,97% 198,87% 201,87%
170,23% 162,28%
146,50%
LCR

148,90% 156,49% 147,66%


138,98% 145,08%
133,70% 130,91%
116,98%
102,28%
77,36%

27,86% 23,92% 30,07% 33,57%


16,63%

Source : Auteur

MOIS

2019 2020

Figure 9 : Evaluation de LCR en 2019 et 2020


Source : Auteur

En 2019, malgré que le LCR connaisse des fluctuations de leurs valeurs durant le premier
trimestre, la banque arrive à respecter l’exigence de ce ratio de liquidité puisqu’il reste à partir
du deuxième semestre supérieur à 100%.

Dans ce cas et pendant cette période, la banque a justifié à tout moment le respect de cette
norme de gestion qui garantit leur situation économique et financière. Et par la suite, elle doit

45
utiliser le ratio de liquidité réglementaire à long terme qui est en continu pour assurer la gestion
du risque de liquidité.

Mais durant le deuxième trimestre de 2020, la QNB ne respecte pas l’exigence minimum de sa
liquidité avec 16.634%, 33.567% et 77.360% de LCR.

Dans ce cas, la banque doit envoyer à la banque centrale de Tunisie au délai 10 jours les mesures
qui sont traités pour le redressement de cette situation à travers les normes réglementaires.

Pendant cette période, la QNB est dans une situation défavorable par rapport 2019 puisqu’il y
a une forte diminution du ratio, ce qui explique par une diminution des actifs de haute qualité
avec la forte augmentation des sorties nettes. Ce dernier est à l’origine d’une dégradation
remarquable pendant la période de lancement d’une crise sanitaire en Tunisie.

Avec 138.982% du RL durant le mois juillet en 2020, la banque a récupéré sa situation mais
elle reste moins proportionnelle que l’année précédente.

Dans le cas du QNB, elle n’arrête pas à évaluer le ratio de liquidité à court terme mais aussi elle
a appliqué le stress test.

II. Modèle d’application de stress testing

Vu la Simulation des événements susceptibles qui dégrade la situation de liquidité de la banque


(les retraits d’une partie importante des dépôts de la clientèle ou un déclassement de la note
attribuée par les agences de notation affaiblissant la réputation de l’établissement), La
réglementation de l’accord de Bâle III impose aux banques d’anticiper des situations de crise à
l’aide de la réalisation d’un test qui s’appelle stress test.

1. Le stress test

Le stress test définit comme étant un test de résistance bancaire, d’où ses fonctions sont :

- Le développement complète du risque de liquidité


- La stimulation des conditions économiques et financières extrêmes
- L’étude des conséquences sur les banques
- La mesure de la capacité de résistance de la banque à de telle situation

Aussi, ce processus a des étapes à suivre tels que :

46
a. Mettre en place une ventilation des dépôts de la clientèle dans ces différentes
catégories :
- Les comptes d’épargne
- Les comptes courants
- Dépôts à terme
b. Déterminer la probabilité de retrait de chaque type de la banque en n jours.
c. Déterminer le cumul des flux sortant dans un délai de n jours.

Le stress test définit sur une période donnée et basé sur la sensibilité du marché tunisien, d’où
il y a une crise de liquidité intervient à QNB.

Dans ce cas, le stress test est appliqué aux scénarios de crise utiliser pour l’évaluation de secteur
financière et par suite une démonstration à nouveaux la solidité globale du système financière
afin de déterminer le résultat de ces scénarios qui sont à leur tour permettre aux banques de
tester au minimum :

 Une crise portant sur la situation de la banque elle-même


 Une crise de liquidité sur les marchés
 Une combinaison entre les deux crises

2. Scénarios de stress test

A la fin de l’année 2020, le mois de décembre qui prise en considération pour ce test, d’où avec
le ratio réglementaire de liquidité à court terme, le mois de décembre présente un RL de
104.65%. (Voir annexe 14)

Dans ce contexte, le stress test présente trois scénarios. Et parmi ceux-ci, il faut faire une
modification au niveau de la pondération à chaque scénario dans le but du jugement de la
solidité réelle de la banque.

2.1. Scénario 1 : la banque subi une crise


Ce scénario présente l’évaluation des crises tels que de confiance19, de solvabilité, de liquidité...
Aussi, ce dernier est à la base de tous ce qui est dépôt et crédit, d’où avec l’impact des crises

19
La perte de confiance des investisseurs à propos les marchés.

47
qui peuvent stimuler une diminution des crédits ainsi que les dépôts vont s’appauvrir à cause
de l’absence des ressources nécessaires.

Tableau 9: Scénario 1 de stress test

LIB-RUB Montant Pondération Montant


pondéré

Encours des dépôts à vue des 72979 10% 7297.9


particuliers
Encours des dépôts à vue des sociétés 60391 25% 15097.75
privées et des entreprises individuelle

Encours des dépôts à vue des 12682 35% 4438.7


institutionnels
Comptes d’épargne 68379 25% 17094.75

Autres sommes dues à la clientèle 25212 45% 11345.4

Comptes à terme, bons de caisse et 32303 45% 14536.35


autres produits financiers des
particuliers à échoir dans les 30 jours
calendaires suivants
Comptes à terme, bons de caisse et 8870 55% 4878.5
autres produits financières des sociétés
privées et des entreprises individuelles à
échoir dans les 30 jours calendaires
suivants
Comptes en dinar convertible 16624 20% 3324.8
Certificats de dépôts à échoir dans les 80000 80% 64000
30 jours calendaires

Engagements de financements et de 6500 45% 2925


garantie en faveur des établissements de
crédit

Engagements de financements en faveur 2373 10% 237.3


des particuliers
Ratio de liquidité (en %) (RL) _ _ 102.89
Source : Auteur

Le premier scénario est pour la mesure de l’impact d’un choc macro-économique sur les
multiples des volumes et des risques portés par la QNB. Ce dernier touche les sorties de

48
trésorerie sur les dépôts de la clientèle et sur les engagements hors bilan donnés qui vont être
diminuées.

Suite à ce scénario, le LCR va diminuer automatiquement de 44.67 points. Cette baisse


s’explique par la perte de confiance qui peut générer un manque de crédit, une insuffisance des
ressources et une crise de liquidité qui est pour les sources qui sont arrivées par la clientèle du
QNB, les dettes interbancaires et des comptes en dinars.

2.2. Scénario 2 : Crise dans le secteur


Le deuxième scénario présente le cadre des microéconomiques qui sont la qualité des actifs, la
profitabilité, la sensibilité aux risques de marché et les normes de fonds propre.

Tableau 10: Scénario 2 de stress test

LIB-RUB Montant Pondération Montant


pondéré
Encours des dépôts à vue des sociétés 60391 30% 18117.3
privées et des entreprises individuelles

Encours des dépôts à vue des 12682 50% 6341


institutionnels
Comptes d’épargne 68379 10% 6837.9

Autres sommes dues à la clientèle 25212 42% 10589.04

Prêts garantis par des actifs de niveau 2B 15767 20% 3153.4


pondérés à 75% (refinancements)

Prêts aux banques au jour le jour et à terme 41000 80% 32800


à échoir dans les 30 jours calendaires
suivants
Masse à recouvrer dans les 30 jours 59434 30% 17830.2
calendaires suivants relatives aux créances
courantes ou nécessitantes un suivi
particulier conformément à l’article 8 de la
circulaire

Sommes à recevoir en dinars dans des 3000 80% 2400


opérations de change au comptant et de
change à terme à échoir dans les 30 jours
calendaires suivants

RL en % _ _ 99.15

Source : Auteur

49
Ce scénario présente la crise de liquidité qui frappe le marché financier. De même, il stimule
encore un manque de liquidité, une insuffisance des ressources, un impact sur le coût de
financement et la méfiance dans le système. D’où les agents économiques ne trouvent pas de
contrepartie pour leurs opérations.

Dans le cas du QNB, ce processus est se base sur les sorties de trésorerie sur les dépôts de la
clientèle et les entrés de trésorerie tels que sur le refinancement et sur les autres emplois. Dans
cela, le RL a une baisse de 47.5 points et aussi il a diminué par rapport le scénario précédent de
3.74 points.

La crise de liquidité met la banque dans le cas de la crise de confiance, d’où il peut être subie
dans le secteur et par suite des problèmes pour la QNB.

2.3. Scénario 3 : Crise générale


Le troisième scénario est la définition à la fois les tests micro prudentiels évaluent la résistance
d’un portefeuille (périmètre restreint de l’activité), d’une activité ou d’une institution de
manière isolée, et les tests macro prudentiels évaluent la résistance d’un sous-ensemble large
ou de l’ensemble du système financier, permettant de capturer l’impact des risques systémiques.
Ce scénario touche le marché monétaire et l’interbancaire qui présente une dégradation du
système financier, une crise économique, une crise de liquidité et une fuite des ménages…etc.

50
Tableau 11: Scénario 3 de stress test

LIB-RUB Montant Pondération Montant


pondéré
Total des sorties de trésorerie
Encours des dépôts à vue particuliers 72979 30% 21893.7

Encours des dépôts à vue des sociétés 60391 45% 27175.95


privées et des entreprises individuelles

Encours des dépôts à vue des institutionnels 12682 60% 7609.2

Comptes d’épargne 68379 50% 34189.5


Comptes à terme, bons de caisse et autres 32303 50% 16151.5
produits financiers des particuliers à échoir
dans les 30 jours calendaires suivants
Comptes à terme, bons de caisse et autres 8870 60% 5322
produits financières des sociétés privée et
des entreprises individuelles à échoir dans
les 30 jours calendaires suivants
Comptes à terme, bons de caisse et autres _ 65% _
produits financiers des institutionnels à
échoir dans les 30 jours calendaires suivants
Comptes en dinars convertible 16624 25% 4158
Certificats de dépôts à échoir dans les 30 80000 85% 68000
jours calendaires suivants
Sorties de trésoreries des engagements HB

Engagements de financement et de garantie 6500 50% 3250


en faveur des établissements de crédit
Engagements de financement en faveur des 2373 20% 474.6
particuliers
Total des entrées de trésorerie
Prêts garantis par des actifs de niveau 2B 15767 15% 2365.05
pondérés à 75% (refinancement)
Prêts aux banques au jour le jour et à terme à 41000 70% 28700
échoir dans les 30 jours calendaires suivants
Masse à recouvrer dans les 30 jours 59434 30% 17830.2
calendaires suivants relatives aux créances
courantes ou nécessitant un suivi particulier
conformément à l’article 8 de la circulaire
Sommes à recevoir en dinars dans le cadre 3000 75% 2250
des opérations de change au comptant et de
change à terme à échoir dans les 30 jours
calendaires suivants
RL en % 61.12
Source : Auteur

51
Ce scénario inclut les deux précédents scénarios, autrement dit il englobe les sorties et les
entrées de trésoreries ont changés, il présente donc le RL le plus faible de 61.12 %.

La crise générale identifie l’accroissement des crises tels que de liquidité et de confiance, de
même, la crise bancaire. Ces derniers provoquent la faillite de la banque suite le cumule des
causes.

La mesure du risque de liquidité est par le calcul de l’écart entre les sorties et les entrées de la
trésorerie. D’où les sorties définissent les remboursements des dépôts ou autres ressources, et
les entrées définissent les remboursements et les revenus d’intérêt.

Dans ce cas, la QNB présente un déficit qui s’explique peut-être par la vente d’actifs liquides,
des emprunts à court terme sur le marché interbancaire ou le refinancement auprès la BCT.

Ce dernier est la conséquence d’un choc qui dégrade la situation non seulement de la QNB mais
du secteur bancaire généralement. Donc la dégradation du LCR est suite la réalisation d’une
crise sanitaire qui s’appelle la couvid-19.

Dans ce cas, quelle est l’impact de covid-19 sur la banque au niveau de la gestion du risque de
liquidité ?

Section 2 : L’impact de covid-19

I. Définition de covid_19

Le Covid-19 (Coronavirus Disease-19) est une maladie respiratoire. L'épidémie a débuté dans
la ville de Wuhan, en Chine, fin décembre 2019 et s'est rapidement propagée dans le monde
entier. D’où elle est arrivée à Tunisie en Mars 2020. Elle est donc une crise sanitaire mondiale,
elle est aussi une crise économique et bancaire. Ce phénomène donc considère comme une crise
globale touchée par tout le monde tel que le secteur bancaire.

1. Impact covid-19 sur le secteur bancaire

La pandémie de covid-19 a des multiples impacts négatifs sur les banques qui peuvent être la
raison de la dégradation de la situation financière d’une banque tels que :

52
- Diminution de la marge d’intérêt qui se traduit par la baisse des produits reçus des
clients et de même du coût des ressources.
- À court terme, impact direct sur le PNB qui s'arrive d'après la baisse des commissions.
Cette mesure peut aussi avoir une pression sur les liquidités des banques et par suite une
baisse des dépôts de la clientèle.
- Baisse des revenus de placement.
- Des surcoûts opérationnels dans la mise en œuvre de ces mesures qui nécessiteront une
adaptation du système d’information (hausse des charges générales d’exploitation).
- Difficulté de mesurer la solvabilité des bénéficiaires déjà ayant demandé un report
compte tenu d’un contexte de crise et de baisse des liquidités.
- Manque à gagner pour la banque correspondant à la diminution de la marge compte tenu
du maintien de la mensualité initiale avec une baisse des taux effectifs.
- Réduction au niveau des revenus qui sont arrivés auprès des investissements.

De même, cette maladie génère des problèmes au niveau les décisions financières suite à la
dégradation de la situation financière d’après la mesure de son état par des indicateurs
financières (FR, BFR, TN). Ainsi, les différents ratios mesurés par la banque tel que le ratio
LCR pour la gestion du risque de liquidité à court terme. D’où c’est le cas du QNB.

2. Impact covid-19 sur QNB

A cause de ce phénomène, il y a un choc économique pendant le deuxième trimestre de 2020


ce qui due par la diminution du LCR par rapport 2019 et à partir du troisième trimestre la QNB
essaye de récupérer sa situation mais ce ratio reste plus faible par rapport l’année précédente.
Ce dernier est essentiellement à l’origine de :

2.1. Impact covid-19 sur les ALHQ

(Voir annexe 15)

Le numérateur du ratio entre 2019 et 2020 est présenté ci-après :

53
130112,500 132229,000
124374,500
119989,500 119909,000
122178,000
116288,000 115771,500 118623,500
110648,000

76471,000 78217,000
74201,000
ALHQ

75098,000 75043,000
66109,500
59884,000 61997,500
51352,000 52072,000
44085,000 46067,500
42603,500
38651,000

2019 2020 MOIS

Figure 10: Evaluation des actifs liquides en 2019 et 2020 (En milliers de dinars)
Source : Auteur

Les ALHQ ont augmentés durant 2019 d’un montant de 89625.500 MD qui sont expliqués par
une augmentation de ses postes au niveau 1 et au niveau 2

Mais en 2020 une baisse d’un montant de 2269 MD, qui s’explique par une forte diminution
durant la période de covid-19, d’où cette diminution présente 62.09% entre Mars et Avril (la
période de la naissance du covid-19 en Tunisie). Et avec 110648.000 MD, la QNB commence
à examiner sa situation dès le début du troisième trimestre.

La comparaison entre les deux fins de périodes en 2019 et 2020 représente une diminution de
9.32 % pour les ALHQ.

Cet indicateur peut dire que son importance est se dégrade et même la banque a récupéré sa
situation elle reste moins proportionnelle que 2019.

2.2. Impact covid-19 sur les sorties nettes de trésoreries

(Voir annexe 16)


Le dénominateur du ratio entre 2019 et 2020 est présenté ci-après :

54
276 356,030
SNT

265 031,480

170 781,920
158 645,580

115 146,120
91 655,810 89 679,150 81 207,590
79 613,260
72 544,960 79 024,140 75 804,320 65 503,740
60 598,950 57 575,810 59 549,187
44 791,467
49 832,960 44 512,382 44 115,577 48 197,650
41 636,340 35 449,007 37 734,370

MOIS 2019 2020

Figure 11 : Evaluation des sorties nettes de trésorerie en 2019 et 2020 (En milliers de
dinars)
Source : Auteur

En 2019, il y a une dégradation d’un montant de 93141.840 MD. Et malgré que les sorties nettes
du début de la période soient plus importantes que 2020, sa dégradation reste plus
proportionnelle que 2020.

En 2020, les sorties nettes aient augmenté d’un montant de 20608.640 MD qui sont expliqués
par une forte augmentation de ses postes (les sorites et les entrées) durant la période de covid-
19, d’où cette augmentation présente 360.32% entre Mars et Avril. Et avec 79613,260 MD des
sorties nettes du juillet, la QNB a récupéré l’exigence du LCR.

La comparaison entre les deux fins de périodes entre 2019 et 2020 représente une augmentation
de 23.97 % pour les sorties nettes.

Cet indicateur peut stimuler une diminution du ratio de liquidité réglementaire et par suite
mettre la QNB dans une mauvaise situation qui définit par le manque de liquidité.

De même, cette pandémie de covid-19 a un autre impact qui se résulte par l’étude prévisionnelle
du LCR en 2020.

55
3. Impact covid-19 sur l’étude prévisionnelle du LCR en 2020

Le contrôle de gestion met en place le calcul des écarts entre les prévisions et les réalisations
dans le but d’identifier et expliquer les divergences entre ce qui a été prévu et ce qui a été réalisé
afin d’entreprendre les décisions et les mesures correctives.

3.1 Impact covid-19 sur l’étude prévisionnelle du RL en 2020


(Voir annexe 17)
L’écart du RL en 2020 est présenté ci-après :

-14,63%
Décembre 162,28%
147,66%
-42,39%
Novembre 198,87%
156,49%
-70,67%
Octobre 215,72%
145,05%
-23,73%
Septembre 170,23%
146,50%
28,63%
Aout 102,28%
130,91%
22,00%
Juillet 116,98%
MOIS

138,98%
-71,54%
Juin 148,90%
77,36%
-100,13%
Mai 133,70%
33,57%
-185,34%
Avril 201,97%
16,63%
-47,61%
Mars 249,58%
201,97%
44,97%
Février 201,62%
246,58%
53,96%
Janvier 147,66%
201,62%
LCR
Ecart Prévisionnelle Réelle

Figure 12: Ecart entre l’étude prévisionnelle et l’étude réelle du LCR en 2020
Source : Auteur

D’abord, durant les deux premiers mois de l’année 2020, la situation de la banque à propos sa
liquidité est favorable vu que l’écart est positif. Mais depuis le mois du Mars, la situation
commence à être défavorable puisque ce mois définit par le lancement de la crise sanitaire.

Puis, la QNB connait une situation défavorable durant le deuxième trimestre qui s’explique par
un écart largement négatif.

56
Ensuite, les deux premiers moins de la troisième trimestre, l’écart devient positif puisque la
banque a récupéré sa situation.

Enfin, malgré qu’elle a bien maitrisée et assurée la gestion de sa situation pour avoir une
récupération acceptable, elle reste moins proportionnelle que l’étude prévisionnelle d’où l’écart
est encore négatif malgré que le LCR soit supérieur à 100% durant cette période.

Donc la pandémie de covid-19 a des mauvaises conséquences tel que sur l’étude prévisionnelle
du LCR. Et pour bien connaitre les origines de cet écart il faut étudier l’écart du le numérateur
et le dénominateur de ce ratio.

3.2 Impact covid-19 sur l’étude prévisionnelle des actifs liquides de haute qualité en 2020
(Voir annexe 18)
L’écart des ALHQ en 2020 est présenté ci-après :

Décembre 41692
78217
119909
Novembre 43580,5
75043
118623,5
Octobre 53641,5
76471
130112,5
Septembre 40673,5
75098
115771,5
Aout 45788,5
74201
119989,5
Juillet 58576
52072
MOIS

110648
-15930 Juin
61997,5
46067,5
-21233 Mai
59884
38651
-72203 Avril 116288
44085
-8086,5 Mars
124374,5
116288
Février 2196,5
122178
124374,5
Janvier 2269
119909
122178
ALHQ

Ecart Prévisionnelle Réelle

Figure 13 : Ecart entre l’étude prévisionnelle et l’étude réelle des actifs liquides en 2020
(En milliers de dinars)
Source : Auteur

Le numérateur du ratio réglementaire à court terme présente un écart positif depuis les deux
premiers mois, qui est au contraire en Mars et le deuxième trimestre qui s’explique par un
impact de cette crise sur les actifs liquides de niveau 1 et 2.

57
Et puisque la QNB a récupéré sa situation, elle connait une situation favorable en troisième et
quatrième trimestres, d’où l’écart présente des montant positifs et importants.

Dans ce cas, les actifs liquides ne sont pas les origines de l’écart négative du LCR durant
deuxième semestre de l’année 2020.

3.3 Impact covid-19 sur l’étude prévisionnelle des sorties nettes de trésorerie en 2020
(Voir annexe 19)
L’écart des SNT en 2020 est présenté ci-après :

33009,94
Décembre 48197,65
81207,59
38069,95
Novembre 37734,37
75804,32
54227,143
Octobre 35449,007
89676,15
34905,563
Septembre 44115,577
79021,14
19110,85
Aout 72544,96
91655,81
35100,878
Juillet 44512,382
MOIS

79613,26
17912,847
Juin 41636,34
59549,187
70354,653
Mai 44791,467
115146,12
207455,67
Avril 57575,81
265031,48
7742,85
Mars 49832,96
57575,81
-10765,99
Février 60598,95
49832,96
-20617,64
Janvier 81207,59
60589,95
SNT
Ecart Prévisionnelle Réelle

Figure 14 : Ecart entre l’étude prévisionnelle et l’étude réelle des sorties nettes en2020
(En milliers de dinars)
Source : Auteur

Pour le dénominateur, l’écart négative est le meilleur signe puisque à la dégradation des sorties
nettes, le LCR augmente.

Dans ce cas, les sorties nettes présentent des résultats favorables seulement en janvier et février.
Mais des écarts avec des signes positifs qui sont présentés durant les autres mois.

58
Ces derniers sont expliqués par l’augmentation des sorties plus que l’augmentation des entrées
dans la même période.

D’après ce tableau, ce dénominateur est l’indicateur qui présente l’origine de l’écart négatif du
LCR.

Ce dernier ne signifie pas que la banque n’accepte pas l’exigence du ratio réglementaire, mais
à cause du pandémie covid19, la QNB n’arrive pas à réaliser des résultats réelles proches à les
résultat prévisionnelles.

Conclusion
L’optimisation de la gestion du risque de liquidité à travers le LCR au sein du QNB présente
un respect d’exigence minimum des fonds durant 2020 mais pas dans le deuxième trimestre qui
définit par la période du covid-19.

Ce dernier a un grand impact sur les postes du LCR qui stimule une grande augmentation au
niveau des sorties nettes et une forte dégradation au niveau des actifs liquides de haute qualité.

Cet impact n’arrête pas à ce niveau-là, il a aussi un autre effet tel qu’un grand écart entre l’étude
prévisionnelle et l’étude réelle durant 2020. D’où la banque peut récupérer sa situation à travers
des pistes de solutions.

59
Conclusion générale

Pour la limitation ou l’élimination des risques qui sont liés aux activités bancaires, les banques
ont utilisé l’approche de la gestion des risques, spécifiquement la gestion du risque de liquidité
dans le cadre réglementaire qui présente aujourd’hui un grand défi pour les gestionnaires au
sein des établissements du crédit.

En effet, chez les banques, la liquidité définit par les fonds propres pour financer ses
engagements financiers à tout moment et à un prix raisonnable.

Dans ce cas, l’accord de Bâle III a la raison d’être. Ce comité met en place dans le contrôle de
gestion des normes à suivre tels que LCR et NSFR qui sont les ratios prudentiels à court et à
long terme. Et puisque la BCT n’est pas encore générer NSFR, les banques sont intéressées
uniquement au total de ratio de liquidité à court terme (LCR).

Le dernier est pour assurer une bonne gestion du risque de liquidité et d’examiner ses effets tels
que (risque de réputation, risque systématique et la faillite de la banque).

D’après l’expérience du stage au sein du QNB, il existe l’étude du processus de LCR durant
l’année 2020. En effet, ce ratio a étudié aussi à travers le stress test.

Ce test est un outil de la gestion du risque de liquidité et il consiste à définir plusieurs scénarios
pour la mesure de l’impact du choc macro-économique sur le ratio LCR.

La QNB donne une connaissance et une découverte à plusieurs informations théoriquement et


pratiquement, tels que la notion de la finance et aussi de la comptabilité pour intégrer facilement
la réalité du monde des banques.

La QNB a connu durant ses activités des plusieurs évolutions et un important développement.
D’où aujourd’hui la QNB occupe une place très intéressante dans le secteur bancaire en
TUNISIE et surtout en matière de dépôts.

En plus, cette banque qatarienne en Tunisie à faire face aux multiples risques malgré qu’elle ait
passé d’une mauvaise situation qui met ses résultats en matière défavorable à cause d’un crise
sanitaire COVID-19 pendant le deuxième trimestre en 2020, mais elle a bien maitrisé cette
situation et dès le début du troisième trimestre elle a récupéré sa situation.

Et dans cette période la QNB a connu que les nouveautés, les modifications et même les
ajustements par l’accord de Bâle III, ils ne sont pas valables, de limites de ratio LCR :

60
- Ce ratio ne protégera pas les banque d’une faillite à cause d’un manque de liquidité.
- Il stimule une fragilité des banques à LT puisqu’il n’est pas fiable et il attribue admissibilité à
la réserve de liquidité et rentabilité.

- L’admissibilité serve à des actifs ne sont pas admissible par une banque mais pas le cas
pour une autre.
- Le ratio LCR limite la capacité de l’établissement de crédit à investir en obligation
corporate, qui stimule par suite la manque des sources de financement pour les
entreprises pour le soutient de leur développement, le LCR donc à un contre effet
procyclique.

Dans le cas du QNB, vue que la banque a un manque de liquidité et n’accepte pas l’exigence
du LCR qui se dégrade à cause d’une crise économique, et vue que ce ratio réglementé présent
des limites, une recommandation des solutions a la raison d’être dans le but de préserver la
santé et la solidité du système bancaire et financier :

- Facilite les conditions de tirage sur les marchés monétaires nationaux et


internationaux.
- Création de nouvelles ressources pour maîtrise des coûts de refinancement.
- Renforcement les fonds propres de la banque par apport en numéraires.
- Nouvelles circulaires avec le respect des ratios réglementaires.
- Placement les politiques de provisionnement et les couvertures des risques sur l’exerce
2020.
- Création des nouvelles agences pour profiter plus des dépôts client.
- Acquisition des nouvelles obligations à coupon zéro sur le marché financier et la
revente à coupon variable.

Dans ce contexte, cette étude reste incomplète, il faut faire des travaux ou des recherches
supplémentaires pour que la banque se défendre contre des crises inattendues et comment elle
peut créer des barrières protectrices ?

61
Bibliographie

Mémoire et rapport de stage :


- Gestion des risques bancaires
- Master finance et banque : Gestion des risques bancaires et réglementation
prudentielle
- Master 2009-2010 : La gestion des risques bancaires
- Mémoire de fin de formation 2010-2011 : La gestion de risque de liquidité dans une
banque commerciale : CAS DE ECOBANK SENEGAL
- Mémoire Online : L’impact de la réglementation prudentielle internationale sur les
stratégies bancaires : cas des banques Tunisiennes
- Master 2 professionnelle en banques et finances 2012-2013 : La question de la
liquidité et dès sa réglementation prudentielle
- Repère de la QNB-Tunisie

Ouvrage :

- Georges Dionne : Gestion des risques : histoire, définition et critique


- Jean-Baptiste Desquilbet : Principe de gestion des risques
- Jim Armstrong et Gergory Caldwell : Les banques et le risque de liquidité
- Le comité de bale sur le contrôle bancaire : Bale III : Ratio de liquidité à court terme
et ratio structurel de liquidité à long terme

Site web:

- https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/marches-
financiers/acteurs-de-la-finance/comite-de-bale/bale-iii/la-gestion-du-
risque-de-liquidite/
- https://www.qnb.com.tn/en/
- https://www.tanitjobs.com/blog/140/secteur-bancaire-en-Tunisie.html/

62
Annexes

Annexe 1 : Loi n°2016-48 du 11/07/2016 : Article 24 jusqu’à l’article 33, article 56 jusqu’à
l’article 61, article 63 et article 66

Annexe 2 : Circulaire n°91-21 du 17/12/1991

Annexe 3 : Circulaire n°2014-14 du 10/11/2014

Annexe 4 : Les pondérations des engagements

Annexe 5 : Pondération de montant de financement stable disponible

Annexe 6 : Pondération de montant de financement stable exigé

Annexe 7 : Calcul de bilan

Annexe 8 : Calcul de SMC

Annexe 9 : Formulaire du LCR par la BC

Annexe 10 : Les actifs liquides en 2020 (En milliers de dinars)

Annexe 11 : Les sorties nettes en 2020 (En milliers de dinars)

Annexe 12 : Le ratio LCR en 2020

Annexe 13 : Evaluation de LCR en 2019 et 2020

Annexe 14 : LCR décembre 2020

Annexe 15 : Evaluation des actifs liquides en 2019 et 2020 (En milliers de dinars)

Annexe 16 : Evaluation des sorties nettes de trésorerie en 2019 et 2020 (En milliers de dinars)

Annexe 17 : Ecart entre l’étude prévisionnelle et l’étude réelle du LCR en 2020

Annexe 18 : Ecart entre l’étude prévisionnelle et l’étude réelle des actifs liquides en 2020 (En
milliers de dinars)

Annexe 19 : Ecart entre l’étude prévisionnelle et l’étude réelle des sorties nettes en2020
(En milliers de dinars)

63
Annexe 1 : Loi n°2016-48 du 11/07/2016 : Article 24 jusqu’à l’article 33, article 56
jusqu’à l’article 61, article 63 et article 66
Annexe 2 : Circulaire n°91-24 du 17/12/1991
Annexe 3 : Circulaire n°2014-14 du 10/11/2014
Annexe 4 : Les pondérations des engagements :
Taux de Engagement bilan Engagement hors bilan
pondération
0% Encaisse, les créances liquides sur les Engagement supérieur à 1 an (garantie
Etat membres de l’OCDE des crédits à long terme, ligne de crédit
des entreprises…)
20 % Les créances sur les banques des Etats Auto liquidation, Frais financiers divers
de l’OCDE (nantissement, crédit documentaires…)

50% Les crédits hypothécaires pour les Garanties et lettres de crédits standards,
logements émission des billets à ordre, garantie de
transaction…
100 % Les autres créances sur les institutions Accords des ventes et de rachats
non financières endossement des effets de commerces et
Les créances sur les Etats et les autres transactions
institutions des pays non membre de
l’OCDE

Annexe 5 : Pondération de montant de financement stable disponible


Financement stable disponible Coefficient ASF

- Fonds propres, passifs et dépôts à plus d’un an 100%

- Dépôts de détails stables < 1 an ( cf à LCR) 95%

- Dépôts de détail moins stable < 1 an (cf à LCR) 90%

- Autres dépôts et passifs < 1 an des entreprises non 50%


financières
- Passifs et dépôts des autres entités (y compris les
établissements de crédit) ayant une durée comprise
entre 6 moins et 1 an

- Autres passifs 0%
Annexe 6 : Pondération de montant de financement stable exigé
Financement stable exigé Coefficient RSF

- Caisse, réserves et prêts à la BCT 0%

- Actifs liquides de niveau 1 non grevés 5%

- Prêts < - mois à des établissements financiers et 10%


garantis par des actifs de niveau 1

- Actifs liquides de niveau 2A non grevés 15%


- Autres prêts < 6 mois consentis à des établissements
financiers

- Actifs liquides de niveau 2B non grevés 50%


- Autres actifs ayant une durée < 1 an

- Autres Crédits hypothécaires résidentiels (durée ≥ à 1 65%


an)

- Autres prêts productifs non grevés 85%

- Actifs grevés pendant une période ≥ 1 an 100%


- Autres actifs (prêts improductifs, prêts aux
établissements financiers > 1 an, actions non négociées,
immobilisations)
Annexe 7 : Bilan arrêté au 31/12/N (exprimé en dinars tunisien)
Actifs 31/12/N-1 31/12/N

Actifs non courants

Actifs immobilisés

Immobilisation incorporelles - -

Immobilisation corporelles - -

Immobilisation financières - -

Autres actifs non courants - -

Total Actifs non courants - -

Actifs courants

Actifs courants d’exploitation

Stocks - -

Clients et comptes rattachés - -

Total actifs courants d’exploitation - -

Actifs courants hors exploitation

Autres actifs courants - -

Placements et autres actifs financières - -

Total actifs courants hors exploitation - -

Liquidité et équivalents liquidités - -

Total actifs courants - -

Total des actifs - -


Capitaux propres et passifs 31/12/N-1 31/12/N

Capitaux propres

Capital social - -

Réserves - -

Résultat reportés - -

Amortissements et provisions - -

Total CP avant résultat de l’exercice - -

Résultat e l’exercice - -

Total CP avant répartition - -

Passifs non courants

Emprunts - -

Provisions - -

Total passifs non courants - -

Passifs courants

Passifs courants d’exploitation

Fournisseurs et comptes rattachés - -

Passifs courant hors exploitation

Autres passifs courants - -

Concours bancaires et autres passifs financières - -

Total passifs courants - -

Total de CP et passifs - -
Annexe 8 : Calcul de SMC
Annexe 9 : Formulaire du LCR par la BC
Annexe 10 : Les actifs liquides en 2020 (En milliers de dinars)

Mois A1 A2 A
Janvier 112316.000 9862.000 122178.000
Février 114867.000 9507.500 124374.500
Mars 106991.000 9297.000 116288.000
Avril 32273.000 11812.000 44085.000
Mai 27132.000 11519.000 38651.000
Juin 34501.000 11566.500 46067.500
Juillet 99071.000 11577.000 110648.000
Aout 108413.000 11576.500 119989.500
Septembre 104256.000 11515.500 115771.500
Octobre 118954.000 11158.500 130112.500
Novembre 107500.000 11123.500 118623.500
Décembre 110080.000 9829.000 119909.000

Annexe 11 : Les sorties nettes en 2020 (En milliers de dinars)

Mois S E SNT
Janvier 103825.200 43226.250 60589.950
Février 199331.840 159498.880 49832.960
Mars 213335.810 155760.000 57575.810
Avril 296473.480 31442.000 265031.480
Mai 157028.620 41882.000 115146.120
Juin 238196.750 178647.563 59549.187
Juillet 121.952.010 42338.750 79613.260
Aout 127532.310 35876.500 91655.810
Septembre 121887.640 42863.500 79021.140
Octobre 135221.900 45542.750 89679.150
Novembre 142517.570 66713.250 75804.320

Décembre 158866.340 77658.750 81207.590


Annexe 12 : Le ratio LCR en 2020

Mois A SNT LR
Janvier 122178.000 60598.950 201.62%
Février 124374.500 49832960 249.58%
Mars 116288.000 57575.810 201.98%
Avril 44085.000 265031.480 16.63%
Mai 38651.000 115146.120 33.57%
Juin 46067.500 59549.187 77.36%
Juillet 110648.000 79613.260 138.98%
Aout 119989.500 91655.810 130.91%
Septembre 115771.500 79024.140 146.50%
Octobre 130112.500 89679.150 145.08%
Novembre 118623.500 75804.320 156.49%

Décembre 119909.000 81207.590 147.66%

Annexe 13 : Evaluation de LCR en 2019 et 2020

2019 2020
Mois Valeur de ratio Mois Valeur de ratio
LCR en % LCR en
%
Janvier 27.86 Janvier 201.62
Février 23.92 Février 249.86
Mars 30.07 Mars 201.97
Avril 133.70 Avril 16.63
Mai 148.90 Mai 33.57
Juin 116.98 Juin 77.36
Juillet 102.28 Juillet 138.98
Aout 170.23 Aout 130.91
Septembre 215.72 Septembre 146.50
Octobre 198.87 Octobre 145.08
Novembre 162.28 Novembre 156.49
Décembre 201.87 Décembre 147.66
Annexe 14 : LCR décembre 2020
Annexe 15 : Evaluation des actifs liquides en 2019 et 2020 (En milliers de dinars)

2019 2020
Mois Montant pondéré Mois Montant pondéré
Janvier 42603.500 Janvier 122178.000
Février 66109.500 Février 124374.500
Mars 51352.000 Mars 116288.000
Avril 59884.000 Avril 44085.000
Mai 61997.500 Mai 38651.000
Juin 52072.000 Juin 46067.500
Juillet 74201.000 Juillet 110648.000
Aout 75098.000 Aout 119989.500
Septembre 76471.000 Septembre 115771.500
Octobre 75043.000 Octobre 130112.500
Novembre 78217.000 Novembre 118623.500
Décembre 132229.000 Décembre 119909.000

Annexe 16 : Evaluation des sorties nettes de trésorerie en 2019 et 2020 (En milliers de dinars)

2019 2020
Mois Montant pondéré Mois Montant pondéré
Janvier 158645.580 Janvier 60598.950
Février 276356.030 Février 49832.960
Mars 170781.920 Mars 57575.810
Avril 44791.467 Avril 265031.480
Mai 41636.340 Mai 115146.120
Juin 44512.382 Juin 59549.187
Juillet 72544.960 Juillet 79613.260
Aout 44115.577 Aout 91655.810
Septembre 35449.007 Septembre 79024.140
Octobre 37734.370 Octobre 89679.150

Novembre 48197.650 Novembre 75804.320


Décembre 65503.740 Décembre 81207.590
Annexe 17 : Ecart entre l’étude prévisionnelle et l’étude réelle du LCR en 2020

Mois Valeur réelle de ratio Valeur prévisionnelle Ecart en %


LCR en % de ratio LCR en %

Janvier 201.62 147.66 53.96

Février 249.58 201.62 47.97

Mars 201.98 249.58 - 47.61

Avril 16.63 201.98 - 185.34

Mai 33.57 133.70 - 100.13

Juin 77.36 148.90 - 71.54

Juillet 138.98 116.98 22.00

Aout 130.91 102.28 28.63

Septembre 146.50 170.23 -23.73

Octobre 145.05 215.72 - 70.67

Novembre 156.49 198.87 - 42.39

Décembre 147.66 162.28 -14.63


Annexe 18 : Ecart entre l’étude prévisionnelle et l’étude réelle des actifs liquides en 2020 (En
milliers de dinars)

Mois Valeur réelle des Valeur Ecart en milliers


actifs liquides prévisionnelle des
actifs liquides
Janvier 122178.000 119909.000 2269
Février 124374.500 122178.000 2196.500
Mars 116288.000 124374.500 -8086.500
Avril 44085.000 116288.000 -72203
Mai 38651.000 59884.000 -21233
Juin 46067.500 61997.500 -15930
Juillet 110648.000 52072.000 58576
Aout 119989.500 74201.000 45788.500
Septembre 115771.500 75098.000 40673.500
Octobre 130112.500 76471.000 53641.500
Novembre 118623.500 75043.000 43580.500
Décembre 119909.000 78217.000 41692

Annexe 19 : Ecart entre l’étude prévisionnelle et l’étude réelle des sorties nettes en2020
(En milliers de dinars)
Mois Valeur réelle des Valeur Ecart
sorties nettes prévisionnelle des
sorties nettes
Janvier 60589.950 81207.590 -20617.640
Février 49832.960 60598.950 -10765.990
Mars 57575.810 49832.960 7742.850
Avril 265031.480 57575.810 207455.670
Mai 115146.120 44791.467 70354.653
Juin 59549.187 41636.340 17912.847
Juillet 79613.260 44512.382 35100.878
Aout 91655.810 72544.960 19110.85
Septembre 79021.140 44115.577 34905.563
Octobre 89676.150 35449.007 54227.143
Novembre 75804.320 37734.370 38069.950
Décembre 81207.590 48197.650 33009.94
Table des matières
Introduction générale.................................................................................................................. 1

Chapitre 1 : ................................................................................................................................. 4

Présentation de l’établissement d’accueil « QNB » ................................................................... 4

Introduction ............................................................................................................................ 5

Section 1 : Présentation du secteur bancaire tunisien ............................................................. 5

I. Le secteur bancaire tunisien ............................................................................................ 5

II. Le rôle de la Banque central de Tunis ......................................................................... 6

III. L’établissement de crédit ............................................................................................. 6

1. Les métiers de la banque ............................................................................................. 6

2. Les fonctions de la banque .......................................................................................... 7

Section 2 : Présentation de la QNB ........................................................................................ 7

I. Le profil du QNB ............................................................................................................ 7

1. Identification de la QNB.............................................................................................. 7

2. Historique .................................................................................................................... 8

II. La vision et la mission de la QNB ............................................................................. 10

1. Objectifs de la QNB .................................................................................................. 10

2. Les activités de la QNB ............................................................................................. 10

2.1. L’activité d’investissement .................................................................................... 10

2.1.1. L’octroi de crédits à long et moyen terme.......................................................... 10

2.1.2. Les prises de participation .................................................................................. 10

2.2. L’activité commerciale .......................................................................................... 11

2.2.1. Engagement par signature .................................................................................. 11

2.2.2. Crédit-bail (leasing)............................................................................................ 11

3. Domaine d’intervention de la « QNB » ..................................................................... 11

4. Organisation de la « QNB » ...................................................................................... 12

5. Organigramme ........................................................................................................... 13
6. Structure de QNB ...................................................................................................... 14

6.1. Moyens généraux ................................................................................................... 14

6.2. Juridique ................................................................................................................. 14

6.3. Ressources humaines ............................................................................................. 14

6.4. Trésorerie ............................................................................................................... 14

6.5. Business ................................................................................................................. 14

6.6. Conformité ............................................................................................................. 15

6.7. Direction générale .................................................................................................. 15

6.8. Direction du contrôle financier .............................................................................. 15

Section 3 : La direction du contrôle financier (FCD) ........................................................... 15

I. Le contrôle de gestion ................................................................................................... 16

1. L’intérêt du contrôle de gestion ................................................................................. 16

2. Les caractéristiques du contrôle de gestion ............................................................... 17

2.1. Les missions ........................................................................................................... 17

2.2. Les limites .............................................................................................................. 17

II. La mise en œuvre de la maîtrisassions financière et réglementaire........................... 17

III. L’étude de la situation budgétaire ............................................................................. 17

Conclusion ............................................................................................................................ 18

Chapitre 2 : ............................................................................................................................... 19

Gestion des risques bancaires dans le cadre réglementaire ...................................................... 19

Introduction .......................................................................................................................... 20

Section 1 : les risques bancaires ........................................................................................... 20

I. Les risques bancaires ..................................................................................................... 20

1. Les risques opérationnels........................................................................................... 20

2. Les risques de marché................................................................................................ 20

3. Le risque de crédit ..................................................................................................... 21

4. Le risque de liquidité ................................................................................................. 21


II. Le risque de liquidité ................................................................................................. 21

1. Notion de liquidité ..................................................................................................... 21

2. Définition du risque de liquidité ................................................................................ 22

3. Les origines du risque de liquidité ............................................................................. 22

4. Les impacts du risque de liquidité ............................................................................. 22

Section 2 : La gestion des risques ......................................................................................... 23

I. Définition ...................................................................................................................... 23

II. Les étapes de la gestion des risques........................................................................... 24

1. Identification des risques ........................................................................................... 24

2. Evaluation des risques ............................................................................................... 24

3. Choix des solutions .................................................................................................... 24

4. Application des solutions........................................................................................... 24

5. Examinassions des risques......................................................................................... 24

III. Les objectifs de la gestion des risques ....................................................................... 25

Section 3 : la réglementation bancaire .................................................................................. 25

I. Définition de la réglementation bancaire ...................................................................... 26

1. Les normes relatives à la régulation d’activité bancaire............................................ 26

1.1. Articles 24-33......................................................................................................... 26

1.2. Article 31 ............................................................................................................... 26

1.3. Article 32 ............................................................................................................... 26

1.4. Article 56 à l’article 61 .......................................................................................... 27

II. Les normes de gestion prudentielle ........................................................................... 27

1. La réglementation prudentielle .................................................................................. 27

1.1. Article 63 ............................................................................................................... 27

1.2. Article 66 ............................................................................................................... 27

2. Les règles prudentielles ............................................................................................. 28

3. Les ratios prudentiels ................................................................................................. 28


3.1. Ratio de solvabilité ................................................................................................ 28

3.2. Ratio de liquidité .................................................................................................... 28

III. Le comité de Bâle ...................................................................................................... 29

1. Définition ................................................................................................................... 29

2. Historique .................................................................................................................. 29

3. Composition............................................................................................................... 29

4. Missions ..................................................................................................................... 29

5. L’accord de Bâle ........................................................................................................ 30

5.1 Bâle I ...................................................................................................................... 30

5.2 Bâle II..................................................................................................................... 31

5.3 Bâle III ................................................................................................................... 32

Section 4 : les ratios prudentiels ........................................................................................... 34

I. LCR : Liquidity Coverage Ratio ................................................................................... 35

1. Définition ................................................................................................................... 35

1.1. Les actifs liquides .................................................................................................. 35

1.2. Les sorties nettes de trésoreries.............................................................................. 36

2. Objectifs..................................................................................................................... 36

II. NSFR: Net Stable Funding Ratio .............................................................................. 37

1. Définition ................................................................................................................... 37

1.1. Montant de financement stables disponible ........................................................... 37

1.2. Montant de financement stable exigé .................................................................... 37

2. Objectifs..................................................................................................................... 38

III. L’effet de Bâle III ...................................................................................................... 38

Conclusion ............................................................................................................................ 39

Chapitre3 : ................................................................................................................................ 40

Gestion du risque de liquidité : cas de QNB-Tunisia ............................................................... 40

Introduction .......................................................................................................................... 41
Section 1 : cas pratique : gestion du risque de liquidité au sein de QNB ............................. 41

I. Evaluation de LCR ........................................................................................................ 41

1. Evaluation de LCR durant l’année 2020 ................................................................... 41

1.1 Evaluation des actifs liquides................................................................................. 42

1.2 Evaluation les sorties nettes ................................................................................... 43

1.3 Evaluation du RL ................................................................................................... 44

2. Evaluation du LCR entre 2019 et 2020 ..................................................................... 45

II. Modèle d’application de stress testing....................................................................... 46

1. Le stress test............................................................................................................... 46

2. Scénarios de stress test .............................................................................................. 47

2.1. Scénario 1 : la banque subi une crise ..................................................................... 47

2.2. Scénario 2 : Crise dans le secteur .......................................................................... 49

2.3. Scénario 3 : Crise générale .................................................................................... 50

Section 2 : L’impact de covid-19 ......................................................................................... 52

I. Définition de covid_19 .................................................................................................. 52

1. Impact covid-19 sur le secteur bancaire .................................................................... 52

2. Impact covid-19 sur QNB.......................................................................................... 53

2.1. Impact covid-19 sur les ALHQ .............................................................................. 53

2.2. Impact covid-19 sur les sorties nettes de trésoreries .............................................. 54

3. Impact covid-19 sur l’étude prévisionnelle du LCR en 2020 .................................... 56

3.1 Impact covid-19 sur l’étude prévisionnelle du RL en 2020 ........................................ 56

3.2 Impact covid-19 sur l’étude prévisionnelle des actifs liquides de haute qualité en 2020
........................................................................................................................................... 57

Conclusion ............................................................................................................................ 59

Conclusion générale ................................................................................................................. 60

Bibliographie ............................................................................................................................ 62

Annexes .................................................................................................................................... 63

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