Cours 1. Introduction en Immunologie

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 13

COURS.

INTRODUCTION EN IMMUNOLOGIE

1. HISTOIRE DU DEVELOPPEMENT DE L’IMMNOLOGIE


2. IMMUNOLOGIE COMME SCIENCE
3. CONCEPT DE L’IMMUNITE

4. NOTION DE L’IMMUNITé
5. NOTION DE L’ANTIGèNE

1. HISTOIRE DU DéVELOPPEMENT DE L’IMMUNOLOGIE

D’après ses origines l’immunologie est une science médicale appliquée. Sa


préhistoire compte plus de 2 milliers d'années. L’immunologie est apparue comme
une branche spécialisée des recherches à propos de la nécessité pratique de la lutte
contre les maladies infectieuses. Dans la seconde moitié de XX siècle
l’immunologie s’est formée comme une branche scientifique indépendante.
Au 6 siècle la peste (nosologie – La peste bubonique) a duré 50 ans et a
emporté 100 millions de gens de la Byzance. En Europe 1/4 de la population - 10
millions de gens - a été mort à cause de la peste. On l’a surnommée la mort noire.
Les observations multiséculaires des maladies contagieuses ont créé la base de
l’immunologie moderne. Malgès la prévalence de la peste personne n’a été affecté
deux fois, au moins mortellement, pour l’enterrement on se servait de l’aide des
gens qui étaient guéris.

La maladie qui est devenue ≪la place d’arme≫ pour la formation de


l'immunologie est la variole. Il y a des témoignages pour ce que les premières
bactérisations de la variole (l'inoculation) étaient réalisées en Chine un millier
d’années avant Jésus Christ. L’inoculation du contenu des pustules variolaires des
personnes saines dans le but de la défence contre la forme aigue de la maladie s’est
propagée en Inde, en Asie Mineure, en Europe, au Caucase.
Les foyers épidémiques de la variole étaient partout, on essayait de trouver le
remède. On engageait les sorciers au «traitement», ils luttaient contre l’infection
par les formules magiques et les habits de la couleur rouge destinés à l’extraction
de l’infection du corps. La première méthode scientifique efficace de la lutte contre
la variole dans l’Ancien continent est la variolisation – l’extraction du matériel
biologique des pustules des convalescents et leur bactérisation aux personnes
saines. Elle se réalisait par la voie du défilement des fils infectés sous la peau
taillée.

Cette méthode est venue en Europe en 1718 de la Turquie. Malgrès que la


variolisation ne donnait pas les garanties de 100%, on a remarqué la diminution de
pourcentage des malades et le taux de mortalité.
L’inoculation est remplacée par la méthode de la vaccination (du lat.
«vacca» - une vache) élaborée à la fin de XVIII par un médecin anglais E.Jenner

1
- 1796. Il a remarqué que les trayeurs qui soignaient les animaux malades ont eu
parfois une très faible forme de la vaссine mais ils n’ont jamais eu une vraie
variole. Son expérience a eu du succès et dès lors le moyen de vaccination selon E.
Jenner a connu une large application dans le monde entier.
La naissance de l’immunologie infectieuse est liée avec le nom d’un célèbre
savant français Louis Pasteur. Le premier pas vers la recherche des préparations
vaccinales qui créent l’immunité stable à l’infection a été fait après l’observation
de la pathogénicité de l’agent du choléra. Pasteur a tiré la conclusion de cette
observation: la culture sénescente ayant perdu sa pathogénicité reste capable à la
création de la persistance contre l’infection. Cela a déterminé le principe de la
création du matériel vaccinal pour les décennies – сhercher la baisse de la
virulence du pathogène à la conservation de ses caractéristiques immunogènes par
telle ou telle voie (propre pour chaque agent).
Les principes de l’étude des problèmes de l'immunité cellulaire ont été
fondées par le biologue-évolutionniste russe I.I.Metchnikoff. En 1883 il a
annoncé pour la première fois la théorie phagocytaire de l’immunité au congrès des
médecins et des naturalistes à Odessa. L’humain a les cellules amiboides mobiles –
les macrophages, les neutrophiles. Ils «mangent» la nourriture exeptionnelle – les
microbes pathogènes, la fonction de ces cellules – la lutte avec l’agression
microbienne.
Parallèlement avec Metchnikoff le pharmacologue allemand Paul Ehrlich
élaborait sa théorie de la défense immunitaire contre l’infection. Il savait que dans
le sérum sanguin des animaux contaminés par les bactéries apparaissent les
substances protéiques capables de tuer les macroorganismes pathogènes. Plus tard
ces substances ont été surnommées «les anticorps». La caractéristique la plus
importante des anticorps – leur spécificité bien prononcée. Ils se forment comme le
moyen protecteur contre un seul microorganisme, ils le neutralisent et détruisent en
restant indifférents par rapport aux autres (la théorie de l'immunité humorale)

A la fin des années 40 – début des années 50 de ХХ siècle s'achève la


première période du développement de l'immunologie. On a créé une série des
vaccins contre la variété des maladies infectieuses. Les épidémies de la peste, du
choléra, de la variole ne ravageaient plus les centaines de milles des gens. Les
foyers sporadiques de ces maladies se rencontrent jusqu’à présent mais ce sont les
cas très locaux et ils n’ont pas de valeur épidémiologique ou pandémique.

ХХ – XI siècles – l’explosion de l’immunologie. Pendant ces années on a


créé la théorie de la sélection clonale de l’immunité, on a découvert les les lois du
fonctionnement de différents chaînons du système lymphoide comme le système
unique et cohérent de l’immunité.
L'immunologie comme une branche indépendante de la science a pris place
entre les matières vraiment biologiques: biologie moléculaire, génétique, cytologie,
physiologie, évolutionnisme.
.

2
2. IMMUNOLOGIE COMME SCIENCE

L’immunologie (du lat. immunis — libre, libéré, débarassé de qch + grec


λόγος — le savoir) — la science médico-biologique qui étudie les réactions de
l'organisme contre les structures étrangères (аntigènes): les mécanismes de ces
réactions, leurs manifestations, le déroulement et la suite à la norme et à la
pathologie. Cette science élabore les méthodes de l’exploration et du traitement.
L’objet d’étude essentiel de l’immunologie est la connaissance des
mécanismes de la formation de la réponse immunitaire spécifique contre tous les
composés étrangers dans la proportion d’antigènes.

Actuellement, on distingue l'immunologie générale et particulière


(appliquée).
L’immunologie générale, ou fondamentale, étudie la structure et la fonction
des molécules, cellules et organes du système immunitaire. Le fonctionnement du
système immunitaire en tant que système homéostatique unique et autonome.
Les parties (directions) de l'immunologie particulière se forment au
croisement des sciences - immunoprophylaxie, immunologie infectieuse,
immunopathologie, immunobiotechnologie. immunologie des transplantations,
immunologie de la reproduction, immunologie clinique, vétérinaire, écologique et
transgénique, thérapie immunogène.

Tâches et perspectives du développement de l’immunologie:


1. Création de systèmes de contrôle du processus immunitaire, assurant la
résistance de l’organisme aux influences biologiques, environnementales,
médicales et autres.
2. Elaboration de programmes et de modèles pour la formation de la
résistance de l’organisme aux conditions défavorables, en tenant compte de l'âge,
de la profession et d'autres facteurs;
3. Résolution du problème de l'immunoprophylaxie efficace totale de toutes
les infections socialement importantes, y compris l'infection à VIH, l'hépatite virale
et d'autres maladies infectieuses socialement importantes;
4. Développement de méthodes immunologiques et immunogénétiques de la
prévention et du traitement des néoplasmes malins;
5. Décryptage des antigènes du complexe de l'histocompatibilité, ainsi que
les méthodes d'induction de la tolérance, ce qui créera une opportunité pour une
introduction plus large de la transplantation des organes et des tissus;
6. Prévention et traitement des conflits immunologiques entre la mère et le
fœtus à tous les stades de la reproduction;
7. Mise au point de méthodes efficaces pour la thérapie génique des déficits
immunitaires congénitaux et la prévention des déficits immunitaires secondaires de
diverses étiologies.

3
3. CONCEPT DE L’IMMUNITE

Immunité (latin immunitas) -


c'est un moyen (mécanisme) de défense de l'organisme contre l'action de diverses
substances et organismes qui provoquent la destruction de ses cellules et tissus,
caractérisé par une modification de l'activité fonctionnelle des immunocytes
afin de maintenir l'homéostasie du milieu interne.

Système immunitaire -
est un système de structures et de processus biologiques de l’organisme, qui assure
sa protection contre les infections, les toxines et les cellules malignes.
Le système immunitaire reconnaît un large éventail d'agents pathogènes - des virus
aux vers multicellulaires - et les distingue des propres tissus sains de l'organisme.

Réponse immunitaire -
est une réaction complexe multi-composante et coopérative du système immunitaire
de l'organisme, activée par un antigène (étranger ou reconnu comme étranger) et visant
à son élimination.
La réponse immunitaire peut être innée (non spécifique) et adaptative (ou acquise,
spécifique).

Immunogramme -
est une analyse de laboratoire complexe approfondie du fonctionnement des
systèmes et des éléments du système immunitaire. Permet d'isoler et d'analyser les
facteurs d'immunité innée et adaptative + activité phagocytaire des granulocytes

Mémoire immunologique -
C’est un développement accéléré et renforcé de la réponse immunitaire en cas de
réintégration de l'antigène dans l’organisme. La mémoire immunologique est assurée
par les cellules de la mémoire spécifiques à l'antigène (Tmem, Bmem) et les anticorps.

Statut immunitaire -
est un indicateur complexe de l'état du système immunitaire, c’est une
caractéristique quantitative et qualitative de l'état de l'activité fonctionnelle des organes
du système immunitaire et de certains mécanismes non spécifiques de protection
antimicrobienne.
On distingue le SI en norme et en cas d’une pathologie

Immunodéficience -
c’est un trouble du statut immunitaire et de la capacité d'une réponse immunitaire
normale à de différents antigènes (conséquence d'un dysfonctionnement de l'appareil
immunologique)

On distingue les immunodéficiences primaires et secondaires

4
I. Statut immunitaire de l’organisme sain
II. Statut immunitaire en présence d’une pathologie :
1. Antigénospécifique
• allergique
• autoimmun
• oncologique
• posttransplantaire
• reproductif
• infectieux
2. Antigéno non spécifique
• d’immunodéficience (primaire et secodaire)
• lymphoprolifératif

4. NOTION DE L’IMMUNITé

L’immunité innée - la capacité de l'organisme de neutraliser le biomatériel


étranger et potentiellement dangereux (microorganismes, transplantant, toxines,
cellules tumorales, cellules infectées par le virus)
 Héritable
 Fonctionne indépendamment de la présence de l’antigène (antigène-
indépendant)
 Réagit aux classes déterminées des antigènes typiques des organismes
pathogènes (polysaccharides de paroi cellulaire des bactéries, ARN
bicaténaire de certains virus etc.) et pas aux antigènes spécifiques.

5
Les facteurs de l'immunité innée:
1. Les facteurs cellulaires – phagocytes, granulocytes
2. Les facteurs humoraux – cytokines, lysozyme, interférons, le système du
complément, les médiateurs d'inflammation.

Les fonctions de l'immunité innée:


1. L’acheminement des cellules du système immunitaire vers la zone de la
pénétration du pathogène par la voie de la production des facteurs chimiques -
médiateurs et cytokines;
2. L'activation des composants du système du complément;
3. La détection et l’élimination des corps étrangers des organes et des tissus à
l’aide des leucocytes;

L’immunité adaptative (arch. acquise, spécifique) – a la capacité


d’identifier et réagir aux antigènes individuels, elle se caractérise par la réponse
clonale, les cellules lymphoïdes s’impliquent dans la réaction, il y a la mémoire
immunologique, l’autoallergie est possible.

Les facteurs de l'immunité adaptative:


1. Les facteurs cellulaires (lymphocytes - T, lymphocytes - В)
2. Les facteurs humoraux – les anticorps (Ig G,M,E,A), produits par les
lymphocytes-B; le système du complément

Les types de l'immunité adaptative:

L'immunité congénitale – la capacité de l’organisme de neutraliser les


microorganismes étrangers et potentiellement dangereux (ou les molécules
des toxines), qui pénétraient déjà dans l'organisme avant.
 Le résultat du travail du système des cellules hautement spécialisées
(lymphocytes), situées dans tout l’organisme.
 N'est pas hérité
 Se forme qu’en présence d’ AG.
1. L’immunité active – après les antécédents
2. L’immunité passive – chez le nouveau-né jusqu'à 6 mois

L’immunité artificielle
1. L’immunité active – survient après la maladie infectieuse ou l’injection du vaccin
(le vaccin – la préparation des agents tués ou atténués). Elle se forme dans 1-2
semaines et est gardée pendant les années et les décennies.
2. L’immunité passive – survient au transfert des anticorps prêts de la mère au fœtus
à travers du placenta ou avec le lait maternel. Elle assure la résistance des nouveau-
nés pour certaines maladies infectieuses pendant quelques mois. Тelle immunité
peut être créée artificiellement, en administrant dans l’organisme les sérums

6
immunitaires (le sérum contient les anticorps contre les microbes ou les toxines
correspondants (traditionnellement on l'utilise après les piqûres des serpents
vénimeux).

Les facteurs cellulaires et humoraux de l’immunité

macro-
phage

neutro-
cellule B phile

éosino-
phile

Baso-
cellule Т phile

Cellule
d’Ehrlic

La réponse immunitaire – c'est la chaîne des processus complexes consécutifs


qui se déroulent dans le système immunitaires en réponse à l’action de l’antigène
dans l’organisme.

On distingue:
1) La réponse immunitaire primaire (première rencontre avec l'antigène);
2) La réponse immunitaire secondaire (rencontre répétée avec l'antigène).

Les caractéristiques de la réponse immunitaire:


1) La spécificité – la réactivité vise qu’à l’agent déterminé qui s’appelle antigène;

2) La potentialisation – la capacité de produire la réponse renforcée à l’entrée


de continue du même antigène;

7
3) La mémoire immunologique - la capacité du système immunitaire de répondre
plus rapidement et efficacement contre l’antigène (pathogène) avec lequel
l’organisme a eu le contact préalable.
Cette mémoire est assurée par les lymphocytes. Le résultat du premier contact
entre le lymphocyte ciblé et l’antigène déterminé est la formation de deux
catégories de cellules: les cellules effectrices qui accomplissent leur fonction
spécifique – la sécrétion des anticorps et la réalisation des réactions immunitaires
cellulaires, et les cellules mémoires qui circulent pendant longtemps.
A la pénétration répétitive de cet antigène elles se transforment rapidement en
lymphocytes-effecteurs qui interagissent avec l’antigène. A chaque division du
lymphocyte ciblé après le contact avec l’antigène le nombre de cellules mémoire
augmente.
Le phénomène de «la mémoire immunologique» se caractérise par ce que le
contact répétitif avec l’antigène provoque le développement acceléré et renforcé de
la réponse immunitaire ce qui assure la défense plus efficace de l’organisme par
comparaison à la réaction immunitaire primairesx. Cette particularité de la réaction
immunitaire secondaire est à la base de l’essence de la vaccination qui protège
avec succès contre la majorité d’infections.

5. NOTION D'ANTIGèNE

Les antigènes – les substances qui portent les signes de l’information


génétiquement étrangère qui sont capables de provoquer la réponse immunitaire
visée à leur élimination.
L’épitope ou le site antigénique – une partie de la molécule d’antigène
détectée par le SI et conjuguée spécifiquement aux récepteurs des cellules du SI
responsables de la détection des antigènes et aux anticorps.

Sites de liaison à
l’antigène
Sites de liaison à
\ l’antigène

Anticorps A
Anticorps C

Anticorps B

Fig. Les sites antigéniques (épitopes)

Le plus souvent les antigènes sont les protéines d’un autre organisme. Le
calibre minimal de la molécules peptidique capable d’être un antigène est 8-10
résidus d'acides aminés (de 10 kDа).

8
A titre des antigènes peuvent être les composés protéiques avec les résidus
des acides gras (lipoprotéines), les sucres (glycoprotéines).
Les antigènes peuvent être complexes et se composer des parties de la nature
protéique et non protéiques, par exemple les particules virales ou les cellules
bactériennes. Aux conditions déterminées les polysaccharides, les phospholipides
et certaines autres molécules sont capables d’avoir les caractéristiques des
antigènes.

LES PROPRIéTéS D'ANTIGèNE:


 hétérogénéité
 spécificité
 antigénicité
 immunogénicité

 Hétérogénéité – la propriété de l'antigène par rapport à l'organisme où pénétre


l'antigène. D’après l’hétérogénéité on distingue les antigènes suivants:
Xénogéniques (hétérologues) – les antigènes des autres espèces biologiques. Ils ont
l’hétérogénéité la plus prononcée.
Аllogènes (heomologue) – sont caractéristiques pour les différents individus d'une même
espèce biologique. La même espèce peut contenir les individus avec la compositions
génétique pareilles ou bien différentes. L’hététogénéité peut être différente.
Isoantigéniques (syngéniques) – sont caractéristiques pour les individus avec le même
code génétique (jumeaux identiques). D’habitude les isoantigènes ne provoquent pas la
RI car le système immunitaire les considère comme les antigènes de leur propre
organisme.
Autoantigènes (аutologues) – les antigènes propres de l'organisme. A la norme ils ne sont
pas perçus par le système immunitaire, ils causent la RI en cas des maladies auto-
immunitaires.
 Spécificité – les particularités structurelles de l'antigène qui déterminent son
originalité. La spécificité est dans la structure de la molécule d’antigène (séquence des
résidus d’acides aminés, structure tertiaire de la protéine). Ces particularités sont
identifies par le système immunitaire et la réponse se forme.
Le site antigénique (épitope) – une partie de la molécule d’antigène qui cause sa
spécificité, conjuguée spécifiquement aux récepteurs des lymphocytes-T (TCR) et
lymphocytes-В (ВCR) et anticorps. La majorité des molécules d’antigènes ont plusieurs
sites antigéniques.
 Antigénicité – la capacité de l'antigène de provoquer la réponse immunitaire dans
l'organisme donné. De différents antigènes causent une différente réponse immunitaire
d’après l’intensité et la directionalité. L’antigénicité dépend premièrement du nombre et
de la variété des sites antigéniques.
 Immunogénécité – la capacité de l'antigène de former l’immunité (résistance) ou
la mémoire immunologique. Pour les microorganismes pathogènes l’immunogénécité
exprime la résistance contre l’infection donnée après la maladie ou la vaccination. On
peut renforcer l’immunogénécité par la voie d’adjonction des composants
immunostimulants à l’antigène. Les substances qui augmentent non spécifiquement
l’immunogénécité de l’antigène s’appellent les adjuvants.

9
TYPES D’ANTIGèNES

 D’après les propriétés physico-chimiques on subdivise les antigènes en


solubles et corpusculaires.
Les antigènes corpusculaires sont les structures complexes qui portent la multitude
des sites antigéniques. Ce sont par exemple les particules des virus, des cellules
bactériennes, le pollen des plantes.
Les antigènes solubles sont les toxines bactériennes, les zootoxines capables de se
dissoudre dans les liquides biologiques.

 D’après la capacité d’impliquer les lymphocytes-T dans la réponse


immunitaire les antigènes peuvent être thymo-dépendants et thymo-
indépendant.
Les antigènes thymo-dépendants – les antigènes dont la réponse immunitaire se
déroule avec la participation obligatoire des T-auxiliaires. La plupart des antigènes
naturels sont thymo-dépendants. La réponse immunitaire se réalise par l’interaction
des lymphocytes-T lymphocytes-B.
Les antigènes thymo-indépendants sont capables de lancer la réponse immunitaire par
l’activation des lymphocytes-B sans participation des T-auxiliaires. Par exemple les
lipopolysaccharides de la paroi cellulaire des bactéries gram-négatives, dextrans,
flagelline bactéries. Ils provoquent «le pontage» croisé des recepteurs détectants les
antigènes des lymphocytes-B et l’activation de ces cellules.

Le type important des antigènes est superantigènes.


 Les superantigènes peuvent interagir de la manière non spécifique avec la
miltitude des récepteurs lymphocitaires détectants les antigènes et causer l'activation
polyclonale de ces cellules. A la suite de la prolifération renforcée des clones et la
hausse brusque de la production des cytokines on peut observer le développement
d’une grave réaction systémique avec les signes du choc et du syndrome de
défaillance multiviscérale. Outre cela l’activation excessive des lymphocytes
provoque leur apoptose et le déficit immunitaire. Certains produits bactériens
(entérotoxine staphylococcique, exotoxine streptococcique etc .) ont les propriétés des
superantigènes.
 Les tolérogènes – peuvent déclancher le développement de la tolérance
immunitaire (аnérgie, absence de réponse). D’habitude ce sont les antigènes à bas
poids moléculaire. Les cellules antigènoprésentantes ne les captent pas, c’est pour cela
le processus de la présentation ne se passe pas et la réponse immunitaire n’a pas lieu.
 Les haptènes – les substances chimiques à bas poids moléculaire qui
provoquent la réponse immunitaire seulement après la conjuguaison avec le porteur
plus grand. Les protéines et les cellules propres de l’organisme peuvent jouer le rôle
des porteurs. A la suite de cela la réponse immunitaire contre les haptènes peut
endommager ses propres structures. Les haptènes les plus répandussont: acides
nucléiques (ADN, ARN), la substance médicamenteuse, les molécules inorganiques
(brome, nickel) etc.

10
Les allergènes – les antigènes qui déclenchent la production de IgE médiatisant la
développement des réactions allergiques. D’habitude les allergènes ne portent pas de
menace pour l’humain et sont les protéines inoffensives. Néanmoins chez certains
gens ils peuvent causer les réactions allergiques et parfois menacent la vie.

La classification des allergènes la plus répandue:


 Non infectieux – domestiques (aéroallergènes des habitations), épidermiques,
alimentaires, d’insectes, médicamenteux.
 Infectieux – allergènes fongiques et bactériens.

Les allergènes domestiques


La poussière domestique a une composition compliquée, dont les composants sont les
acarus et les produits de leur activité vitale, les particules végétales et inorganiques,
les spores des champignons moisissures, les bactéries, le poil des animaux
domestiques et des rongeurs (souris, rats), les allergènes des cafards, le formalgéhyde
et les substances organiques volatiles (du linoléum, des revêtements synthétiques de
sol, de la fourniture, des meubles etc).
Les acaruces pyroglyphides (Dermatophagoides pteronyssimus и Dermatophagoides
farina) ont une grande valeur. Ce sont les arthropodes les plus petits avec le calibre de
0,3 mm, qui s'alimentent des furfures desquamées de l'homme et des animaux. Les
meilleures conditions de l’activité vitale et de la reproduction des acarus sont
l’humidité > 60% et la température de 22-27°, c’est pour cela leurs habitats préférés
sont les lits (oreillers, couettes, matelas), les meubles moux, les tapis. Les cafards sont
exceptionnellement allergènes. Le rôle des aliments des poissons d'aquarium (la cause
est l'allergie à la daphnie – le composant de base de cet aliment).

Les allergènes épidermiques


Les allergènes de différents animaux et oiseaux: chats, chiens, hamsters, chevaux,
plumes des oiseaux. Ce n’est seulement le poil qui peut être l’allergène mais aussi les
protéines de l’épiderme, de la salive, les produits des glandes sudoripares et sébacées,
l’urine, le liquide séminal, les déjections des animaux.
Le plus souvent les chats sont coupables de l’allergie épidermique, dans une moindre
mesure – les chiens. Les allergènes épidermiques peuvent être détectés non seulement
dans l’air des habitations où il y a les animaux mais aussi dans la composition de la
poussière domestique, les tapis, les meubles. A l’expulsion de l’animal une forte
concentration de l’allergène dans l’habitation est gardée pour 6 mois et plus. Les
souris, les rats, les cochons d’Inde peuvent devenir la cause d’allergie chez ceux qui
ont les contacts avec eux.

Les allergènes polliniques


La cause la plus fréquente de la pollinose est le pollen leger des plantes anémophiles.
La concentration des allergènes polliniques est plus forte dans le temps sec et chaud et
elle diminue après la pluie. Les grains de pollen – les gamétophytes masculins vivants
des plantes superieures, ils contiennent la membrane cellulosique interne (intine) et
bicouche externe (exsine). Le diamètre des grains de pollen de l’ambroisie – 20 mcm,
de pollen des arbres – 20-60 mcm, de pollen des graminées – 30-40 mcm. Les plantes

11
sont capables de produire une énorme quantité du pollen. Un seul arbute de
l’ambroisie produit jusqu’à 1 million de grain du pollen par jour. Le pic de la
production du pollen d’ambroisie est dans la matinée tôt.
Les arbres (le bouleau, la verne, le noisetier, le chêne)
Les graminées (le dactyle, la fléole, la fétuque, la pâturin, le ray-grass)
Les mauvaises herbes (l’ambroisie, l’armoise, l’arroche, le chardon)

Les allergènes alimentaires


Les produits d’origine animale et végétale (le lait, l’œuf, le poulet, l’arachide, les
fruits coque, le soja, les fruits de mer, le poisson, le blé).

Les spores des champignons moisissures


L’air des locaux résidentiels et de production, des caves ainsi que l’air atmosphérique
contient plus de 100 espèces des champignons moisissures. La forte concentration des
champignons moisissures se détecte dans les caves, les salles de bain, les
bibliothèques, les habitations mal aérées. La majorité des champignons se multiplient
toute l’année même si la concentrations de certains d’eux augmente en automne.
Les allergènes fongiques les plus répandus sont les champignons des familles
Alternaria, Cladosporium, Aspergilus, Penicillium.
On les subdivisent de façon symbolique en antigènes hors d'intérieur et les antigènes
d'intérieur.

Les antigènes hors d'intérieur


- L’alternaria (allergène de base Alt а 1. Le total 32 АG, dont 19 ont les
caractéristiques allergènes).
- Le cladosporium (allergènes de base sont Clah1 et Clah2. Le total 60 АG, dont 2
sont essentiels, 10 sont intermédiaires, 25 – petits).
L’alternaria et le cladosporium se prolifèrent activement sur les parties pourissantes
des plantes et dans le sol au relativement haut dosage d’eau (22-25%). La teneur en
spores dans l’air porte la saisonnalité (du primtemps précoce jusqu’à l’automne
avancé).

Les antigènes d'intérieur


- L'aspergillus (А. Fumigatus) (allergène de base Aspf 1. Le total 44 АG, dont 18 ont
les caractéristiques allergènes).
- Le pénicillium (la moisissure verte).
Ils provoquent la pourriture des grains conservés, des fruits et des légumes, sont
détectés dans les caves, les espaces humides et mal aérés.

Les allergènes d’insectes


Les allergènes des insectes qui peuvent pénétrer dans l’organisme par la voie
inhalatoire ou à la piqûre. Le plus souvent l’allergie d’insecte se développe après les
piqûres des abeilles, des guêpes, des bourdons, des frelons. Les réactions allergiques
après les piqûres des hémophages – moustiques, moucherons – s’observent plus
rarement.
Les insectes piqueurs (venin)

12
 L’abeille mellifère
 Le bourdon
 Les frelons
 Les guêpes
 Les fourmis
Les insectes sans aiguillon
 Les moustiques (sécrétion des glandes salivaires)
 Les cafards (corps et cuticule chitineuse)
 Les fûts
 L'hyponomeute
 Les puces, les mouches des sables (salive)

Les allergènes médicamenteux


Les caractéristiques allergènes des préparations médicinales dépendent
considérablement de leur structure et de la masse moléculaire. Les substances
macromoléculaires (sérums, streptokinase, insuline) sont capables d’induire la
réponse immunitaire. Les substances à bas poids moléculaires (haptènes) provoquent
les réactions allergiques après la conjugaison avec les protéines sériques (аlbumines,
globulines), les protéines tissulaires (procollagènes, histones) ou les cellules.

Les allergènes médicamenteux performants


 Les immunsérums
 L'insuline
 Les enzymes (l'asparaginase, streptokinase)
 Les vaccins
 Le latex

Les haptènes
 AINS, l’acide acétylsalicylique
 Les antibiotiques β-lactamines
 Les sulfanilamides
 Les préparations antituberculeuses (isoniazide, rifampicine)
 Les moyens d’anesthésie (myorelaxants, thiopental)
 L'allopurinol
 Les psychotropes
 Les produits iodés radio-opaques
 Les antihypertenseurs (inhibiteurs d’ECA, méthyldopa)
 Les procaïnes

13

Vous aimerez peut-être aussi