Cours 1. Introduction en Immunologie
Cours 1. Introduction en Immunologie
Cours 1. Introduction en Immunologie
INTRODUCTION EN IMMUNOLOGIE
4. NOTION DE L’IMMUNITé
5. NOTION DE L’ANTIGèNE
1
- 1796. Il a remarqué que les trayeurs qui soignaient les animaux malades ont eu
parfois une très faible forme de la vaссine mais ils n’ont jamais eu une vraie
variole. Son expérience a eu du succès et dès lors le moyen de vaccination selon E.
Jenner a connu une large application dans le monde entier.
La naissance de l’immunologie infectieuse est liée avec le nom d’un célèbre
savant français Louis Pasteur. Le premier pas vers la recherche des préparations
vaccinales qui créent l’immunité stable à l’infection a été fait après l’observation
de la pathogénicité de l’agent du choléra. Pasteur a tiré la conclusion de cette
observation: la culture sénescente ayant perdu sa pathogénicité reste capable à la
création de la persistance contre l’infection. Cela a déterminé le principe de la
création du matériel vaccinal pour les décennies – сhercher la baisse de la
virulence du pathogène à la conservation de ses caractéristiques immunogènes par
telle ou telle voie (propre pour chaque agent).
Les principes de l’étude des problèmes de l'immunité cellulaire ont été
fondées par le biologue-évolutionniste russe I.I.Metchnikoff. En 1883 il a
annoncé pour la première fois la théorie phagocytaire de l’immunité au congrès des
médecins et des naturalistes à Odessa. L’humain a les cellules amiboides mobiles –
les macrophages, les neutrophiles. Ils «mangent» la nourriture exeptionnelle – les
microbes pathogènes, la fonction de ces cellules – la lutte avec l’agression
microbienne.
Parallèlement avec Metchnikoff le pharmacologue allemand Paul Ehrlich
élaborait sa théorie de la défense immunitaire contre l’infection. Il savait que dans
le sérum sanguin des animaux contaminés par les bactéries apparaissent les
substances protéiques capables de tuer les macroorganismes pathogènes. Plus tard
ces substances ont été surnommées «les anticorps». La caractéristique la plus
importante des anticorps – leur spécificité bien prononcée. Ils se forment comme le
moyen protecteur contre un seul microorganisme, ils le neutralisent et détruisent en
restant indifférents par rapport aux autres (la théorie de l'immunité humorale)
2
2. IMMUNOLOGIE COMME SCIENCE
3
3. CONCEPT DE L’IMMUNITE
Système immunitaire -
est un système de structures et de processus biologiques de l’organisme, qui assure
sa protection contre les infections, les toxines et les cellules malignes.
Le système immunitaire reconnaît un large éventail d'agents pathogènes - des virus
aux vers multicellulaires - et les distingue des propres tissus sains de l'organisme.
Réponse immunitaire -
est une réaction complexe multi-composante et coopérative du système immunitaire
de l'organisme, activée par un antigène (étranger ou reconnu comme étranger) et visant
à son élimination.
La réponse immunitaire peut être innée (non spécifique) et adaptative (ou acquise,
spécifique).
Immunogramme -
est une analyse de laboratoire complexe approfondie du fonctionnement des
systèmes et des éléments du système immunitaire. Permet d'isoler et d'analyser les
facteurs d'immunité innée et adaptative + activité phagocytaire des granulocytes
Mémoire immunologique -
C’est un développement accéléré et renforcé de la réponse immunitaire en cas de
réintégration de l'antigène dans l’organisme. La mémoire immunologique est assurée
par les cellules de la mémoire spécifiques à l'antigène (Tmem, Bmem) et les anticorps.
Statut immunitaire -
est un indicateur complexe de l'état du système immunitaire, c’est une
caractéristique quantitative et qualitative de l'état de l'activité fonctionnelle des organes
du système immunitaire et de certains mécanismes non spécifiques de protection
antimicrobienne.
On distingue le SI en norme et en cas d’une pathologie
Immunodéficience -
c’est un trouble du statut immunitaire et de la capacité d'une réponse immunitaire
normale à de différents antigènes (conséquence d'un dysfonctionnement de l'appareil
immunologique)
4
I. Statut immunitaire de l’organisme sain
II. Statut immunitaire en présence d’une pathologie :
1. Antigénospécifique
• allergique
• autoimmun
• oncologique
• posttransplantaire
• reproductif
• infectieux
2. Antigéno non spécifique
• d’immunodéficience (primaire et secodaire)
• lymphoprolifératif
4. NOTION DE L’IMMUNITé
5
Les facteurs de l'immunité innée:
1. Les facteurs cellulaires – phagocytes, granulocytes
2. Les facteurs humoraux – cytokines, lysozyme, interférons, le système du
complément, les médiateurs d'inflammation.
L’immunité artificielle
1. L’immunité active – survient après la maladie infectieuse ou l’injection du vaccin
(le vaccin – la préparation des agents tués ou atténués). Elle se forme dans 1-2
semaines et est gardée pendant les années et les décennies.
2. L’immunité passive – survient au transfert des anticorps prêts de la mère au fœtus
à travers du placenta ou avec le lait maternel. Elle assure la résistance des nouveau-
nés pour certaines maladies infectieuses pendant quelques mois. Тelle immunité
peut être créée artificiellement, en administrant dans l’organisme les sérums
6
immunitaires (le sérum contient les anticorps contre les microbes ou les toxines
correspondants (traditionnellement on l'utilise après les piqûres des serpents
vénimeux).
macro-
phage
neutro-
cellule B phile
éosino-
phile
Baso-
cellule Т phile
Cellule
d’Ehrlic
On distingue:
1) La réponse immunitaire primaire (première rencontre avec l'antigène);
2) La réponse immunitaire secondaire (rencontre répétée avec l'antigène).
7
3) La mémoire immunologique - la capacité du système immunitaire de répondre
plus rapidement et efficacement contre l’antigène (pathogène) avec lequel
l’organisme a eu le contact préalable.
Cette mémoire est assurée par les lymphocytes. Le résultat du premier contact
entre le lymphocyte ciblé et l’antigène déterminé est la formation de deux
catégories de cellules: les cellules effectrices qui accomplissent leur fonction
spécifique – la sécrétion des anticorps et la réalisation des réactions immunitaires
cellulaires, et les cellules mémoires qui circulent pendant longtemps.
A la pénétration répétitive de cet antigène elles se transforment rapidement en
lymphocytes-effecteurs qui interagissent avec l’antigène. A chaque division du
lymphocyte ciblé après le contact avec l’antigène le nombre de cellules mémoire
augmente.
Le phénomène de «la mémoire immunologique» se caractérise par ce que le
contact répétitif avec l’antigène provoque le développement acceléré et renforcé de
la réponse immunitaire ce qui assure la défense plus efficace de l’organisme par
comparaison à la réaction immunitaire primairesx. Cette particularité de la réaction
immunitaire secondaire est à la base de l’essence de la vaccination qui protège
avec succès contre la majorité d’infections.
5. NOTION D'ANTIGèNE
Sites de liaison à
l’antigène
Sites de liaison à
\ l’antigène
Anticorps A
Anticorps C
Anticorps B
Le plus souvent les antigènes sont les protéines d’un autre organisme. Le
calibre minimal de la molécules peptidique capable d’être un antigène est 8-10
résidus d'acides aminés (de 10 kDа).
8
A titre des antigènes peuvent être les composés protéiques avec les résidus
des acides gras (lipoprotéines), les sucres (glycoprotéines).
Les antigènes peuvent être complexes et se composer des parties de la nature
protéique et non protéiques, par exemple les particules virales ou les cellules
bactériennes. Aux conditions déterminées les polysaccharides, les phospholipides
et certaines autres molécules sont capables d’avoir les caractéristiques des
antigènes.
9
TYPES D’ANTIGèNES
10
Les allergènes – les antigènes qui déclenchent la production de IgE médiatisant la
développement des réactions allergiques. D’habitude les allergènes ne portent pas de
menace pour l’humain et sont les protéines inoffensives. Néanmoins chez certains
gens ils peuvent causer les réactions allergiques et parfois menacent la vie.
11
sont capables de produire une énorme quantité du pollen. Un seul arbute de
l’ambroisie produit jusqu’à 1 million de grain du pollen par jour. Le pic de la
production du pollen d’ambroisie est dans la matinée tôt.
Les arbres (le bouleau, la verne, le noisetier, le chêne)
Les graminées (le dactyle, la fléole, la fétuque, la pâturin, le ray-grass)
Les mauvaises herbes (l’ambroisie, l’armoise, l’arroche, le chardon)
12
L’abeille mellifère
Le bourdon
Les frelons
Les guêpes
Les fourmis
Les insectes sans aiguillon
Les moustiques (sécrétion des glandes salivaires)
Les cafards (corps et cuticule chitineuse)
Les fûts
L'hyponomeute
Les puces, les mouches des sables (salive)
Les haptènes
AINS, l’acide acétylsalicylique
Les antibiotiques β-lactamines
Les sulfanilamides
Les préparations antituberculeuses (isoniazide, rifampicine)
Les moyens d’anesthésie (myorelaxants, thiopental)
L'allopurinol
Les psychotropes
Les produits iodés radio-opaques
Les antihypertenseurs (inhibiteurs d’ECA, méthyldopa)
Les procaïnes
13