Compte Rendu

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Module :

Thermodynamique
appliquée

Compte Rendu

Réalisé par : Encadré par :


BEN MOUSSA
Dr. AHAROUNE Ahmed
MOUHCINE
TP n°1 : Prise en main de Pdetool de Matlab

1. Opération sur les surfaces : Tableau n°1

Opération sur les surfaces Résultat


E1-E2

E1+E2

E2-E1

E1-(E1-E2)

(E1+E2)-(E1-(E1-E2))

(E1+E2)-(E1-E2)

2. Application : réaliser le domaine thermique suivant :

L'opération effectuée sur les surfaces élémentaires : (E1-R1)+(E3-E2)

3. Effet du nombre de nœuds sur la convergence : Teste de Convergences

Nb de Nœuds Nb de triangles T(r=0)


146 258 119.92
529 1032 119.96
2129 4128 119.98
8385 16512 119.99
33281 66048 120
4. L’évolution de T(r=0) en fonction du Nombre de nœuds

T(r=0)
120,005

120

119,995

119,99

119,985
T(r=0)

119,98

119,975

119,97

119,965

119,96

119,955
0 20000 40000 60000 80000 100000 120000 140000
Nombbre de nœuds

Conclusion :
Le raffinement sur l’opération de l’augmentation de nombre de nœuds est élément pour obtenir des
données plus précis.

5. Relation entre symétrie géométrique, symétrie thermique et symétrie du


résultat final

Cas Nombre d'axe de Nombre d'axe de


symétrie thermique et symétrie de la
géométrique résolution
C as n°1 21 40

Cas n°2 21 36
Cas n°3 21 20

Déterminer les valeurs des densités de flux sur les différents axes de symétrie.

Cas Densité de flux (Q)


C as n°1 1
Cas n°2 0.5
Cas n°3 1.5
1. Déterminer les valeurs des densités de flux sur les différents axes de symétrie.

a. La densité de flux pour le Cas n°1 est « 1 » ; le Cas n°2 est « 0.5 » ; le Cas n°3 est
« 1.5 ».

2. Toutes les surfaces "les axes dans l'espace 2D" de symétrie sont-elles forcément des surfaces
adiabatiques ? Justifier votre réponse.

i. Les axes de symétries géométriques ne sont pas forcément des axes de symétries
thermiques à cause de la variation des températures entre les surfaces départ et de la
fin

3. Peut-on profiter des axes de symétrie afin de réduire le temps de calcul ? Si oui comment ?

a. Les axes de symétrie servent à réduire le temps de calcul en étudiant la moitié du


système.

Conclusion :

Toutes les surfaces de symétrie ne sont pas forcément adiabatiques ca les températures des
surfaces départ et d’autre des axes de symétries ne sont pas toutes égaux. C’est –à dire que les axes de
symétries géométriques ne sont pas forcément des axes de symétries thermiques.
On peut profiter des axes de symétrie afin de réduire le temps de calcul en étudiant la moitié ou le quart
de chaque système tout comme dans le premier et deuxième cas.
TP N° 2 : Les ailettes

I.Répartition des températures le long des ailettes triangulaire et rectangulaires.

Considérons deux ailettes de formes distinctes, une triangulaire et l’autre rectangulaire. Les deux sont
faites du même matériau de conductivité thermique k=80,2 W/m.K et ayant chacune 20 mm d'épaisseur
et 80 mm de longueur.
L’installation des deux ailettes sur un mur refroidi à l’air a pour but d’augmenter la chaleur évacuée
par ce mur. La température du mur est Tb = 115°C et le coefficient de convection entre la surface du
solide et l’air (T=15°C) est h = 100 W/m2.K.

Figure 1.
En supposant que le transfert de chaleur se fait en deux dimensions, les températures à différents
positions (y=0) déterminées par simulation numérique sont indiquées dans les tableaux suivants.

Ailettes de section trapézoïdales


les températures à différentes positions 0  x  L, y  0

Mode trapézoïdale
X T(x , y=0)
0 115
0,01 25,51
0,02 3,65
0,03 0,34
0,04 0,021
0,05 0,0007
0,06 0,000065
0,07 0,000014
0,08 7,00E-08

Traçage de la répartition des températures le long d'ailette :

150
Graphe de la répartition des températures le long d'ailette
T(x;y=0)

100 trapézoidale
50

0
0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08

Ailette de section rectangulaire


Traçage de la répartition des températures le long d'ailette :

Graphe de la répartition des températures le long


115 d'ailette réctangulaire
T(x;y=0)

29,14

6,4
0 0,01 0,02 1,3
0,03 0,26
0,04 0,06
0,05 0,06
0,012 0,07
0,003 0,08
1,70E-06
0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08
X

Confrontation entre les résultats numériques et les résultats analytiques.

Graphe de la répartition des températures le long d'ailette


trapézoidale et rectangulaire
140

120

100

80
T(x;y=0)

60

40

20

0 X
0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08

La solution analytique du problème s’écrit :


𝒄𝒐𝒔𝒉⁡[𝒎⁡𝒙⁡(𝑳−𝒙)]
T(x)=T∞+ (Tb- T∞) x 𝒄𝒐𝒔𝒉⁡(𝒎⁡𝑿⁡𝑳)

A partir de cette solution analytique, calculons les températures T(x) pour et traçons les graphes de
la répartition de température en fonction de x pour les résultats numériques et analytiques des ailettes
trapézoïdale et rectangulaire.
Ailette trapézoïdale :

X T (°C) numérique T (°C) analytique


0 115 88,85
0,01 25,51 73,6633
0,02 3,65 61,6006
0,03 0,34 52,0183
0,04 0,021 44,4063
0,05 0,0007 38,3596
0,06 0,000065 33,5563
0,07 0,000014 29,7406
0,08 7,00E-08 26,7095

Répartition de la température en fonction de x


140

120

100

80
T (°C)

60

40

20

0
0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09
-20
X

T(°C) numérique T(°C) analytique


Ailette rectangulaire :

0 115 122,4653
0,01 29,14 105,892
0,02 6,4 91,8746
0,03 1,3 80,019
0,04 0,26 69,9918
0,05 0,06 61,511
0,06 0,012 54,338
0,07 0,003 48,2713
0,08 1,70E-06 43,1402

Repartition de la temperature en
fonction de x
150

100
T (°C)

50

0
0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09
X

T(°C) numérique T(°C) analytique

Densité de flux à la base de l’ailette :

Mode rectangulaire
y Ф(x, y=0)
0 922937
0,001 939260
0,002 980311
0,003 1,05E+06
0,004 1,16E+06
0,005 1,30E+06
0,006 1,50E+06
0,007 1,90E+06
0,008 2,74E+06
0,009 5,45E+06
1 8,83E+06
GRAPHE DE LA RÉPARTITION DE LA DENSITÉ DES
FLUX LE LONG D'AILETTE RÉCTANGULAIRE
Ф(x;y=0)

10000000

8000000

6000000

4000000

2000000

0
0 0,001 0,002 0,003 0,004 0,005 0,006 0,007 0,008 0,009 1

Conclusion

Dans cette étude, deux approches ont été mises en travail pour modéliser et calculer la
température. La première est numérique et l’autre est analytique. L’approche analytique nous servie
rapidement pour avoir les résultats en remplaçant x par ces valeurs dans la formule de T(x) et les valeurs
obtenues sont proches des résultats expérimentaux. L’approche numérique fournit une analyse complète
et des informations intéressantes sur les champs de températures or que la méthode numérique ne fournit
que des solutions approximatives.
TP3 : Conduction bidimensionnelle en régime stationnaire avec terme de
production.

. Résoudre ce problème en utilisant pdetool de Matlab.


Tracer T(x)

Tracer (x)

Déterminer : T(x=e1), T(x=e2)

T (e1)= 854,04 °C T (e2)= 228,9


Déterminer la position et la valeur de Tmax.
TP N°4 : Cycle moteur

Soit le cycle moteur suivant :

Entrée du compresseur S1 (substance : air, T1=27°C, P1=1 bar) ; on choisit une masse de 1kg.
Sortie du compresseur S2 (P2=10 bar) Les
propriétés du cycle:
- Compression isentropique
- Combustion isochore Q= 1000 kJ
- Détente isentropique
- Refroidissement isobare

L’efficacité (rendement du cycle) est :


Bien que l’on ne travaille pas entre deux thermostats, on peut considérer un rendement de Carnot :
1. Réaliser du cycle ci-dessus :

2. Variation de P2 pour les valeurs entières comprises entre 2 et 25 bar et relever dans un tableau P2,
T2, T3, Q-out, net-Q, net-Work :

P2 (bar) T2 (°C) T3 (°C) Q-out net-Q net-Work


2 93 1488 -624 378 378
4 173 1568 -528 472 472
6 228 1623 -478 522 522
8 271 1666 -446 554 554
10 306 1702 -422 578 578
12 337 1733 -403 597 597
14 365 1760 -388 612 612
16 390 1785 -375 625 625
18 412 1808 -365 635 635
20 433 1829 -355 645 645
22 453 1848 -347 653 653
24 471 1866 -339 661 661
3. Vérification de l’équilibre global des échanges dans le cycle :

P2 (bar) net-Q net-Work


2 378 378 0
4 472 472 0
6 522 522 0
8 554 554 0
10 578 578 0
12 597 597 0
14 612 612 0
16 625 625 0
18 635 635 0
20 645 645 0
22 653 653 0
24 661 661 0

4. Tracer en fonction de P2 les rendements du cycle et le rendement de Carnot, Comparaison :

P2 Ecarnot Ethermal
(bar)
2 83 36
4 84 47
6 84 52
8 85 55
10 85 58
12 85 60
14 85 61
16 85 62
18 86 64
20 86 64
22 86 65
24 86 66
Courbe de rendement thermal et carnot en fonction de P2
100

90

80

70

60

50 Carnot
40 thermal

30

20

10

0
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24

Le rendement du cycle de carnot est supérieur a celui de la machine frigorifique.


5. s’il est moteur, il s'agit du cycle le plus efficace pour obtenir du travail à partir de deux sources de
chaleur de températures constantes, considérées comme des thermostats.

6. Tracer T3 en fonction de P2, le(s) problème(s) qui peut/(peuvent) apparaître sont :

P2 (bar) T3 (°C)
2 1488
4 1568
6 1623
8 1666
10 1702
12 1733
14 1760
16 1785
18 1808
20 1829
22 1848
24 1866
D’après le graphe, on remarque que la pression et la température sont proportionnelles , ce qui
explique la restriction de la pression afin de d’obtenir le rendement adéquat.
7. On limite la pression à 10 bar, on trace avec le menu CYCLE le diagramme T(s) du dispositif :

Conclusion :
Ce TP nous a permis de :

 Déterminer l’état d’un système ayant subi une ou plusieurs transformations thermodynamiques
ou encore un cycle de transformations ;
 Calculer le travail, la chaleur, la variation d’énergie interne, le rendement thermique et le
rendement de Carnot ;
 Acquérir une compétence dans l’exploitation du logiciel CyclePad.
TP 5 : Le cycle de Rankine à régénération idéal

Soit une centrale thermique fonctionnant selon le cycle à régénération idéal avec un seul réchauffeur à
mélange (voir la figure). La vapeur d'eau est admise dans la turbine à 15 MPa et à 600°C, et elle est
condensée dans le condenseur à 10 kPa. Une partie de la vapeur est soutirée à 1,2 MPa pour être
détournée vers le réchauffeur à mélange. L'état du fluide à l'entrée des pompes est un état saturé avec
x=0 (liquide saturé). La compression et la détente sont isentropiques. Les phases de condensation, de
chauffage et de mixage ont lieu à pression constante.
Déterminer:
- La fraction de vapeur soutirée de la turbine :
La fraction de la turbine est f = 0.7719 d’après le résultat obtenu sur le logiciel CyclePad.

- Le rendement thermique du cycle.


Le rendement thermique est : Ethermal = 46.37% comme indique sur l’image ci-dessous :

- La température d'entrée de l'eau dans la chaudière.


La température d’entrée de chaudière est : Tentrée = 190.0 °C
Etude de l’effet de la pression du soutirage sur les paramètres suivants : - Le
rendement thermique du cycle.
Lorsqu’on varie la pression du soutirage le rendement devient : Ethermal = 46.40%

- Le travail net.
Le travail net est : net-Work =1.263kW indiquée sur l’image ci-dessus.
- La puissance thermique consommée.
Puissance thermique est : 1.263 kW illustrée sur l’image ci-dessus.
- La fraction de vapeur soutirée de la turbine.
La nouvelle fraction est : f = 0.7586 montrée sur l’image.
- La température d'entrée de l'eau dans la chaudière.
Tentrée = 200.5 ° C

Déduire la pression optimale de soutirage, c'est-à-dire la pression de soutirage qui maximise le


rendement thermique du cycle :
P = 1500 kPa

Conclusion :
Le cycle de Rankine à régénération idéal a le pouvoir d’optimiser la pression optimale de soutirage.
TP 3 : Le cycle à resurchauffe et à régénération idéal

Soit une centrale thermique fonctionnant selon le cycle à resurchauffe et à régénération idéal avec un
réchauffeur à mélange, un réchauffeur à surface et une étape de resurchauffe (voir la figure ci-dessous).
La vapeur d'eau est admise dans la turbine à 15 MPa et à 600°C, et elle est condensée dans le
condenseur à 10 kPa.
Une partie de la vapeur est soutirée (y=0,1728) de la turbine à 4,0 MPa pour être détournée vers le
réchauffeur à surface, et le reste de la vapeur subit une resurchauffe à 600°C. La vapeur soutirée est
condensée dans le réchauffeur à surface, puis elle est pompée à 15 MPa avant d'être mélangée à l'eau
d'alimentation.
La vapeur alimentant le réchauffeur à mélange est soutirée de la turbine à 0,5 MPa.
Le diagramme T-s du cycle est illustré à la figure ci-dessous. La centrale fonctionne selon le cycle à
resurchauffe et à régénération idéal. Par conséquent :
• Les évolutions dans la turbine et les pompes sont isentropiques ;
• Il n'y a aucune chute de pression dans la chaudière, le condenseur, les réchauffeurs et dans les
conduits ;
• La vapeur sort du condenseur et des réchauffeurs sous forme de liquide saturé
Déterminez

- La fraction de vapeur soutirée de la turbine du second étage. f =0.6958


- Le travail produit dans l'étage à haute pression de la turbine.
WTHP = 471.7 kW - Le travail
produit dans l'étage à basse pression de la turbine.
WTHP = 428.9 kW - La
chaleur fournie à la chaudière et à la resurchauffe.
Qc =2.492kW et Qr =356.9kW - La
chaleur évacuée dans le condenseur.
Q = -1.491kW - Le
rendement thermique du cycle.
Ethermal = 48.98%
2- Optimisez les deux pressions : pression de resurchauffe et celle de la vapeur soutirée du deuxième
étage. Déterminez le rendement thermique maximal. Après l’optimisation, nous avons : Ethermal =
49.20%

Conclusion :
En conclusion et pour corroborer, nous pouvons affirmer que le cycle à resurchauffe et à régénération
idéal permet d’optimiser le thermique en jouent sur les différentes paramètres requis.

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