Droit Constitutionnel
Droit Constitutionnel
Droit Constitutionnel
Préambule
1) Le travail
Le rythme des cours de droit constitutionnel risque d’être relativement irrégulier durant
l’année universitaire. Cela est dû au fait que durant certaines périodes un surplus de travail
sera exigé pour réaliser les Travaux Dirigés
Les travaux dirigés ont avant tout un rôle d’approfondissement dans les matières les plus
fondamentales
Le travail exigé est triple : - tout d’abord les cours magistraux qui représentent environ un
tiers du travail de l’étudiant. Les exemples qui sont cités aident à retenir les différentes
notions du cours. Il faut ensuite créer son propre cours en reprenant l’architecture du cours.
Il est donc conseillé de le connaître par cœur.
-les TD doivent être préparés à la fois en lisant le dossier de
document mais aussi en faisant les exercices.
- enfin il est très important de réaliser des recherches
personnelles. Il s’agit de lire de grands débats critiques quand indiqué en cours afin de
trouver les avis divergents. Il s’agit également de consulter d’autres auteurs, d’autres
commentaires. Deux lieux peuvent nous aider dans ce but : la bibliothèque universitaire et
l’ENT. Il y est possible de consulter des manuels et des traités constitutionnels.
2) Principes de la matière
Le sujet pose un problème auquel il faut répondre par le droit grâce à l’argumentation sans
réciter le cours.
Le droit français à l’inverse du droit anglo-saxon est un occidental continental qui descend
du droit romain. Ils a donc un principe déductif. C’est-à-dire qu’on doit déduire la solution de
cas particuliers à partir de notions générales.
Des connaissances précises sont donc exigées en devoir ainsi qu’un devoir structuré
comportant une introduction et un plan. Le contexte peut également changer le sens d’une
définition
Les examens peuvent être sous quatre formes différentes : dissertations juridique
Commentaire de texte
Commentaire d’arrêt
Cas pratique
3) Méthodologie
Mise en forme d’un devoir
I Titre
Chapeau
A sous-titre
Transition
B sous-titre
Transition
II Titre
A sous-titre
B sous-titre
Le plan est hérité d’une tradition il s’agit donc de le respecter à la lettre. De plus le plan doit
être visible avec des titres sans phrase, sans verbe conjugué et sans suspens. Toute
l’argumentation doit être contenue dans le plan et ne surtout pas figurer dans l’introduction.
De plus le devoir ne doit pas comporter de conclusion. Le plan doit être équilibré avec autant
d’arguments dans la partie A que la B. De plus l’argumentation doit être logique et ne pas
mélanger des arguments incompatibles.
L’introduction est l’une des parties les plus importantes du devoir et elle doit comporter 5
points.
-1 l’attaque ou accroche, elle est composée d’une citation, d’un clin d’œil à une personne
célèbre, d’un cours ou même d’un fait d’actualité en une ou deux phrases.
-2 la présentation du sujet, elle consiste dans le cas d’une disserte de reprendre l’énoncé de
l’intitulé et dans le cas d’un commentaire de texte de présenter l’auteur ou la source.
-3 donner l’intérêt du sujet (c’est la phase la plus longue) c’est le replonger dans son
contexte et ainsi comprendre pourquoi on nous demande de le traiter. Il faut donc isoler les
termes du sujet pour les définir. Dans le cas d’un commentaire il faudra le donner dans son
contexte, son analyse ne viendra que ultérieurement. Le grand intérêt de cette étape et
quelle permet de singulariser son devoir. Le but est également de montrer comment le sujet
s’insère dans la matière (exemple : fédéral historique, géographique, actualité).
-4 la démonstration (problématique) répond au problème posé par le sujet. Dans le cadre du
commentaire de texte la démonstration se limite au cadre posé par le texte. Cette étape est
relativement courte, pas plus d’une phrase qui se doit d’être toujours affirmative.
-5 l’annonce de plan qui donne seulement les deux parties, pas les sous-parties.
Introduction
Le droit constitutionnel est une des branches du droit qui structure l’ordre juridique d’un
pays.
Ordre juridique : ensembles de normes juridiques qui s’appliquent d’un pays donné à une
époque donné. Toutes ses normes n’ont pourtant pas la même valeur, en cas de conflit
certaines l’emportent sur d’autres (règles constitutionnelles). Comprendre l’ordre
constitutionnel c’est comprendre la structure juridique.
Droit : il possède des sens très différents les uns des autres – il désigne la faculté à accomplir
certaines actions ou à prendre certaines décisions (exemple : droit de vote, droit de passer
un contrat avec autrui…)
-il est également une discipline
juridique (ensemble de normes qui régissent un domaine d’activité particulier), exemple : le
droit de l’urbanisme, droit des contrats, droit constitutionnel, droit pénal…
-une science qui étudie les
normes juridiques, leur organisation, les principes qui les régisses et les méthodes qui
convient d’appliquer en cas de conflit de norme juridiques.
Le droit est donc un concept POLYSEMIQUE s’est à dire qu’il a plusieurs sens.
Le droit comme discipline appartient à la branche des sciences sociales car il l’étudie comme
une des conséquences tangible de l’organisation sociale. UBI SOCIETAS, IBI JUS (là où il y a
société il y a droit). En effet les sociétés sans droit sont très rares et concernent des groupes
humains de faible nombre et de faible degré d’organisation. Mais très souvent des règles
explicites sont nécessaires, il y a donc création de droit. Il permet de concilier la capacité de
liberté de choix des individus et la nécessité d’un ordre social de l’autre pour éviter
l’anarchie.
Le droit peut également être analysé en tant que discours de pouvoir car il en est
l’émanation. Il est créé, édicté, appliqué par les organes du pouvoir dans les sociétés de
manière directe ou indirecte. Il est également un moyen de se légitimer pour ceux qui
détiennent les capacités de décision ou d’agir en utilisant ses capacités d’action. Le pouvoir
est donc encadré par le droit.
Exemple : l’Etat peut prélever les impôts mais il est encadré par le droit fiscal. Cet aspect lie
le pouvoir et le droit. Cette dimension est centrale dans le droit constitutionnel.
Droit constitutionnel : ensemble de règles qui ont pour ambition d’encadrer et de limiter le
pouvoir dans l’une de ses manifestation les plus forte, le pouvoir politique qui s’impose à
des millions d’individus. Le droit constitutionnel est en équilibre constant entre droit et
politique.
Le droit constitutionnel correspond surtout à la deuxième et troisième définition du droit
(discipline juridique et théorie).
1 Droit privé :( ensemble de règles les plus anciennes) ensemble des règles juridiques qui
régissent les rapports des particuliers entre eux. L’objectif étant d’introduire un certain
degré de sécurité dans les relations interpersonnelles. Ce type de droit repose sur un
principe central qui est l’autonomie de la volonté. Ce principe est à la fois juridique et fait
partie de la philosophie du droit. Cette autonomie de la volonté chez un individu ne peut
exister que quand elle est librement exprimer, en dehors de toute contrainte. C’est cela qui
créer les obligations juridiques. Puisque le droit privé repose sur l’autonomie de la volonté,
on peut dire qu’il est foncièrement égalitaire. On pourrait dire que cette idée a été ré
exprimée durant la révolution française dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du
Citoyen .Ce droit privé peut être qualifié de droit commun : JUS COMMUNE.
Les caractéristiques d’autonomie de la volonté et d’égalité des parties qui permettent
d’identifier les disciplines relevant du droit privé. Le respect de ces règles de droit privé sont
normalement garantis par le juge en cas de conflit sur l’interprétation de ces règles. A
l’heure actuel c’est le juge d’instruction qui est chargé de régler les conflits de droit privé
avec en ordre suprême la Cour de Cassation.
2 Droit publique
Ce droit remonte également à l’époque romaine, il est apparu pour définir et encadrer
l’action de l’Etat au sein de l’empire romain. On désigne actuellement par droit publique
l’ensemble des disciplines qui organisent l’Etat et régissent son fonctionnement. C’est le
droit de la puissance publique qui se manifeste dans le droit. Mais c’est parce que l’Etat
rentre en relation avec ces sujets, qu’il doit être encadré par le droit afin de protéger les
intérêts de chacun. La justification du droit publique et le bien commun ou intérêt général
qui l’emporte sur les intérêts des particuliers afin de les dépasser. Le droit publique ne peut
donc pas être égalitaire contrairement au droit privé, il est donc foncièrement inégalitaire et
correspond au droit de commandement. UBI MAYOR, MINOR CESSAT (devant l’intérêt
général les intérêts particuliers s’effacent). Les individus doivent se soumettre à la volonté de
l’Etat quand l’Etat agit au nom de l’intérêt général. Par conséquent quand l’Etat agit pour le
bien commun, il peut s’appuyer sur des prérogatives de puissance publique.
En conséquence alors que le droit privé pourrait être qualifié de droit commun parce qu’il
s’applique à tous les êtres privés ; le droit publique est un droit d’exception, dérogatoire. Un
certains nombres de règles viennent alors adoucir le droit de commandement. Il faut aussi
comprendre que ce droit de commandement est utilisé par des gens imparfait. Ainsi des
règles sont aussi là pour contrôler la définition de l’intérêt général. Dans la plupart des pays
de droit continental le droit public est jugé par le juge administratif. La France suit ce modèle
depuis le règne de Napoléon 1ER avec comme ordre suprême le conseil d’Etat.
Pour compléter l’éventail des solutions juridictionnelles dans le droit public le juge
constitutionnel est spécialisé dans les litiges d’interprétation de la constitution.
Si tous les pays de droit continental reconnaissent la distinction entre droit privé et droit
publique, ils ne placent pas en revanche forcément la frontière concrète entre les deux au
même endroit. Certaines disciplines peuvent être différemment placées en fonction du pays.
Par exemple en France le droit pénal appartient au droit privé alors que presque partout
ailleurs il dépend du droit public. Le placement de la discipline dans le droit publique/privé
dépend donc largement du point de vue adopté. Le droit est donc un raisonnement, une
argumentation. SUMMA DIVISO division central : entre droit publique et droit privé.
Le droit constitutionnel est traditionnellement rangé dans le droit public.
À côté de cette nature de sciences normatives, le droit constitutionnel n'est pas dépourvu
d’une ambition explicative. Il cherche à mettre en évidence des systèmes de normes et il
cherche les conditions de l’efficacité de ces normes. Le droit constitutionnel n’est pas
uniquement l’étude des normes constitutionnelles. C’est aussi une analyse du mode de
fonctionnement de ces normes, ex : cohérence de ces normes entre elles. Et également une
analyse de la mise en œuvre de ces normes.
Aucune constitution n’est un texte intangible et toutes les constitutions évoluent, elles sont
modifiées directement et indirectement. On ne peut étudier ce texte dans l’abstrait.
Aucune Constitution n’est restée telle qu’elle a été faite, ça marche est subornée aux
hommes et aux circonstances. Ce texte a vocation à évoluer/à être interprété.
La Constitution du 4 octobre 1958 prévoit des règles qui encadrent sa propre modification.
Quand on veut changer le contenu de notre Constitution il faut suivre une procédure
particulière marquée à l’article 89. Si le droit constitutionnel s’en tenait
Dès 1962, De Gaule a eu besoin de changer la Constitution et savait que l’article 89 ne
fonctionnerait pas car elle est lourde et car il nécessite un accord assez large au sein de la
classe politique. Mais il voulait changer les conditions d’élections du chef de l’État. Avant il
était élu par un groupe de grands électeurs qui comprenait entre autre tous les députés et
sénateurs. Il voulait que le chef de l’État soit élu au suffrage universel direct. Mais comme il
savait que l’article 89 ne fonctionnerait pour cette révision il a décidé de contourner le texte
et a fait voter la révision constitutionnelle directement par le peuple en utilisant l’article 11.
Cet article a été prévu pour que le chef de l’État puisse faire adopter une loi ordinaire
directement par le peuple.
Formation purement normative —> article 89
Le droit constitutionnel est un droit situé entre le juridique, le normatif, les règles
prescriptible qui cherche à encadrer le pouvoir et LE politique, le fonctionnement concret du
pouvoir.
Le droit constitutionnel tel qu’on va l’étudier est marqué par son origine occidental, il n’est
pas neutre. Les règles de droit constitutionnelles elles s’inscrivent dans un contexte
intellectuelle particulier car elle repose sur les idées et les idéaux formulé au 18ème S dans
le cadre de la philosophie des lumières. Donc les règles de droit constitutionnel supposé de
remettre une prépondérance à l’individu. De reconnaitre la valeur incomparable de
l’individu. Dans la philosophie des lumières l’individu est raisonnable, que tout être
raisonnable soit doté d’une capacité de libre arbitre et que tout être bénéficiant d’un libre
arbitre doit être responsable des conséquences de ces choix. Tous les individus sont libres et
égaux en particulier devant le droit.
Le droit constitutionnel s’appuis sur la raison. Pour la philosophie des lumières le monde est
rationnel et peut être compris grâce à l’exercice de la raison. De ce fait il est possible
d’organiser rationnellement la société en particulier grâce au droit. Il est donc possible
d’organiser le jeu des forces politiques par du droit constitutionnel.
Ces notions fondamentales du droit constitutionnel sont la notion d’État, de Constitution et
de représentation.
Partie 1. L’État
L’État constitue par excellence le sujet d’étude du droit constitutionnel. Le droit
constitutionnel a en effets pour objet de décrire et d’encadrer l’organisation et le
fonctionnement des organes de l’État. À l’heure actuelle l’État est le support des
manifestations politiques, de pouvoirs dans nos sociétés et il exerce son pouvoir à la fois vis
à vis de ses sujets (citoyens) mais aussi en dehors de ses frontières vis à vis des autres États
dans la société internationale. Le pouvoir politique s’organise et s’inscrit à titre principal
dans le cadre étatique.
Pour comprendre le phénomène étatique il faut comprendre les éléments qui constituent
l’État. En effet on considère qu’il y a État à partir du moment où certaines caractéristiques
fondamentales sont réunies.
Il sera nécessaire d’examiner les différents possibles que peut prendre l’État
- Une nation préexistante va être divisée entre plusieurs États. Ex : la nation macédonienne,
réparti entre la Grèce, la Bulgarie et la République de Macédoine.
Dans tous ces cas de figure, la légitimité de l’État ne peut pas s’appuyer sur la nation mais ça
ne veut pas dire que les États sont moins légitimes pour autant.
Pour réclamer la création d’un état qui leur correspondent et parce qu’ils étaient des nations
au sens l’idée d’Etat-nation a été déstabilisatrice pour un grand nombre de pays. Ils n’ont
pas compris que si on suivait cette logique, on assisterait à la création d’une multitude
d’Etats de poids économiques faible et qui n’auraient pas nécessairement la possibilité
d’exister sur la scène internationale.
Dans certaines région cela pose des problèmes particulièrement aigus car la repartions des
groupes n’est pas homogène exemple les Balkans : c’est une région d‘Europe qui s’étend le
long de la mer adriatique, c’est une région très montagneuse où coexistent différend
groupes qui peuvent se revendiquer d’être une nation, car ils correspondent à la définition
de nation mais cette réalité est artificielle dans son principe car elle reste «instrumental bien
qu’elle soit extrêmement séduisante
Section 2 un territoire
Elle aussi soulève un certain nombre de problème, le territoire d’un état va être définit à
partir de ces limites. On s’appuie sur la notion de frontière. Leur définition a variée dans le
temps avec de degré de précision de géographe. Pendant longtemps les frontières étaient
relativement flou sur lesquelles les pouvoirs de deux états s’annulaient mais à partir du 18 ème
siècle la géographie est devenu plus précises et on a pu passer de la notion de frontière zone
à la notion de frontière ligne.
La définition actuelle c’est : la ligne qui détermine où commence les territoires des états, on
va distinguer trois types de frontières : maritime terrestre et aériennes leurs conséquence
sont différentes pour la souveraineté des Etat
1) Des frontières terrestres
Elles séparent les territoires d’états voisins, elles peuvent être sois naturelle soit artificielles.
Les frontières naturelles suivent des obstacles naturels ; sauf exception la ligne de partage
s’appuient sur les caractéristiques de ces obstacles par exemple la frontière passe par la
ligne de crête de la chaine de montagne. Si la chaine n’est pas assez haute on conserve la
ligne de partage des eaux. Si c’est un cours d’eaux sauf quand il est suffisamment large il y a
des mesures conventionnelle qui fixent où doit passer la frontière il y a des cas où aucun
obstacle naturel ne peut guider les frontières dans ce cas elles sont dit artificielles et pour les
tracer on doit s’appuyer sur un accord diplomatique entre les Etats concernés formalisant
leur accord il y a aussi un certain nombre de guide qui sont offert aux états mais ils ne sont
pas obligatoire
On trouve la référence aux méridiens et aux parallèles c’est utiliser pour tracer une
frontières dans le désert une autre possibilité connue et d’accepter le propre des frontières
artificielle c’est d’être négocié et donc normalement accepté
Se pose la question de la souveraineté à l’intérieur de ses propres frontières l’Etat exerce
l’intégralité de sa souveraineté et cette souveraineté s’étend sur le sous-sol correspondant
jusqu’à l’aplomb des frontières par exemples les ressources en hydrocarbure et en eau. En
effet les nappes d’hydrocarbure ainsi que les nappes phréatiques ne suivent pas les
frontières de ces Etats il va donc naitre des confits qu’une branche du droit publique
cherchent à résoudre pacifiquement.
2) Les frontières maritimes
Comment tracer les frontières sur les mers qui baignent les côtes d’un Etat jusqu’où un Etat
peut exercer sa souveraineté sur ses côtes c’est une question qui est tranché par le droit de
la mer. Qui est que sur territoires borné par un Etat il vat exercer sa souveraineté de façon
automatique sur une partie de ses eaux, sa souveraineté étant considéré » comme
découlant d’une souveraineté décroissante c’est-à-dire que plus on s’éloigne des cotes plus
cette souveraineté décrois une fois que le on est surs c’est fait est extrêmement variable
certains états considère que la ligne de base de la mer territorial. C’est une convention entre
les états il s’agir de la ligne de basse eau c’est-à-dire du tracé des cotes a marées basse avec
une exception quand elle trop découpée. Tous les calculs relatif vont se faire par rapport à ce
tracé de basse eaux toutes les eaux qui sont situées en deçà de cette ligne sont considérés
comme des eaux intérieurs elles sont soumises à la souveraineté intégrale de l’état c’est-à-
dire qu’il exerce les même souverainetés que sur son territoire
A partit on va calculer une zone que l’on va appeler la mer territoriale dont la largeur est
fixée à 12 milles marins elle commence à être un peu limitée c’est-à-dire que l’état va y
exercer certaines compétences exclusive en matières de police et en matière économique il
va pouvoir y pratiquer des fouilles de douanes et des tests environnementaux sur le plan
économique il va y réguler la pêche control accès de ces navire de pêche a cette zone ainsi
que l’exploitation des ressources du sol et du sous-sol en revanche il ne peut pas empêcher
le passage dans les eaux territoriales quand il est inoffensif. Il peut tout au plus créer des
voix de navigation son pouvoir est donc un peu plus limité que pour les mers intérieures la
mer territoriale
La zone commence à la fin de la mer territoriale est se termine à la fin d’une limite prenant
aussi pour repère la base marin et représente 200 Milles marin elle prend le nom de ZEE
zone économique exclusive su laquelle l’Etats n’exerce plus que des pouvoir extrêmement
limité et en matière économique cela signifie que l’Etat va disposer uniquement des droit sur
l’exploitation préservation il va pouvoir surveiller l’exploitation de ces ressources à la fois
dans les eaux, sur les fonds marins il ne peut pas empêcher l’ accès de navires à d’autres
Etats il ne peut pas empêcher l’usage par d’autre état( il ne peut pas empêcher de dérouler
des câbles sous-marin car le fait de dérouler ses câbles ne constituent pas une exploitation ),
mais de l’usage sur le plan de la police quasiment rien cependant sur un plan économique
restent très important pour chaque ile pour chaque Ilo il y a une mer territoriales une ZEE de
la même manière la circulation même si elle est livre elle relève de la souveraineté de l‘Etat
cela fait, que le droit fixe le problème pratique parce que les relations entre état peuvent
compliquer les situations
S’agissant liberté de passage, d’usage, d’exploitation il n’y a pas d’ordre juridique propre à la
haute mer le seul droit qui s’applique c’est ordre national du bateau.
D’abord la liberté de la haute mer ne signifie pas de droit, quelques grand principes
continues à s’appliquer : le droit international du droit de la mer : obligation de porter
secours à tous navire, obligation de tout navire porter assistance contre trafic d’être humain
quand des opérations sont monté par des Etat par ailleurs les fond marin ne peuvent
normalement n’être exploité que dans l’intérêt de l’humanité
Cette absence de règle forme des principes mais ne suffit pas, un grand nombre activités ont
été règlementé : pêche en haute mer en particulier pour gérer les stocks, protéger certaines
espèces, leurs problèmes est leur mis en place
Il y a des cas règlementer par droit international publique il y a des cas compétences des
états côtiers est étendu au-delà ZEE où l’on a un accessoire de la souveraineté de ces états.
Exemple ; police maritime poursuit un navire commence en eaux territoriales et s’enfui par
eaux internationales la police a droit poursuivre en haute mer à partir moment poursuite a
commencé dans eaux territoriales. Gestion stock chevauchant (ressources halieutiques)
signifie que le même stock va être en territoire national et haute mers donc état peut gérer
la totalité du stock. Certains états préférerais s’appuyer sur la notion de plateau continental
afin d’agrandir leur ZEE cette revendication a été en partie pris en compte, quand le plateau
continentale s’étend au-delà de la zone économique exclusive par extension ont permet à
cet Etat d’exercer les droits correspondant à la ZEE jusqu’à la limite de plateau continental
sauf si ce plateau s’étend trop loin dans ce cas il s’arrête à 350 miles marin.
3) Les frontières aériennes
Jusqu’où s’exerce le pouvoir de cet état en hauteur. La question est relativement récente,
début du 20 siècle. Le critère est un critère fonctionnel il s’agit de considérer la nature de
l’activité exercées dans les airs. Toutes les activités qui par leur nature et leur destination
prennent appuient sur l’air sont soumises à la souveraineté des états survolés. En revanche
toutes les activités dont la nature et la destination relève de l’espace ne sont pas soumises à
la souveraineté des états. Tout l’état exerce une souveraineté totale sur l’espace
atmosphérique à l’aplomb de son territoire et de sa mer territoriale. Il est fondé à contrôler
toutes les activités aéronautiques qui s’y déroules en laissant de côté les activités spatiales.
Tout aéronef qui circule dans l’espace aérien doit obtenir une autorisation de la part de
l’état et s’ils ne l’ont pas l’état est fondé à les intercepter et à les obliger à descendre sur le
sol. Ces règles relatives à la circulation aérienne donc des conventions internationales ont
été passées afin de simplifier les formalités à établir pour élaborer le plan de vol. La
souveraineté des états à l’aplomb de leur territoire s’arrête aux limites de l’espace
atmosphérique. Cela signifie que les activités spatiales s’exercent dans un espace libre
même s’il y a un survol d’autres états.
Section 3 un pouvoir souverain
Territoire + humain ne suffit pas pour qu’existe un état son existence dépend 3 facteur :
l’existence d’un pouvoir souverain. C’est une notion relève à la fois droit et du politique.
En terme juridique on dirait que l’état conserve la compétence de principe et que les
collectivités territoriales décentralisées n’ont qu’une compétence d’attribution. C’est une
distinction qui est centrale (compétence de principe ou d’attribution). La compétence de
principe n’a pas à être précisée ce qui veut dire que tout ce qui n’est pas attribué à une
collectivité revient par principe à l’Etat. Alors que la compétence d’attribution explique ce
que doit avoir une autorité. L’originalité du modèle c’est que nous avons des collectivités
territoriales intégré dans l’Etat mais qui ont personnalité propre mais à qui on voit attribuer
compétences propres, mettant en œuvre une capacité de choix politique propre. Cette
autonomie de collectivité locales décentralisé se manifester par conjonction plusieurs
facteurs : elles disposent de compétences d’attribution que leur sont propres et qui sont
précisé par la loi. Cependant dans un certain nombre d’Etat le modèle décentralisée garantit
un rang supérieur dans la constitution. Aujourd’hui en France le modèle décentralisé de
l’Etat d’état reçois une garantit constitutionnelles, mais même dans ce cas l’énumération des
compétences attribuées restent faite par la loi.
Les autorités de décision de dans ces collectivité sont désignées par la voix de l’élection c’est
la une grande différence avec le modèle de l’Etat déconcentré. Et dans ce modèle
déconcentré les agents locaux sont des membres de l’administration de l’Etat et contrôlé par
voie hiérarchique. Ici ce n’est pas le cas les autorités sont élu soit directement pour les
assemblées territoriales, le conseil régionales ou bien indirectement pour les présidents
conseil départementale et de région. Ce facteur d’élection est essentiel car ils leur
permettent d’échapper au pouvoir hiérarchique de l’Etat. Cela leur donne la capacité de
faire des choix autonome dans leur domaine de compétence.
Le facteur financier, les collectivités territoriales décentralisées bénéficient en principe d’une
autonomie financière relative cela signifie que chaque collectivité territoriale décentralisé
dispose d’un budget qui lui est propre qu’elle adopte et exécute chaque année de façon
autonome. Ce budget local dépend sur le plan des ressources de ressources qui devrait
normalement être autonome ce qui explique l’existence d’une fiscalité locale (leur donne les
moyens de leurs politiques). Et pour les compétences que les collectivités ne peuvent
financé elles devraient bénéficier de dotations générales de la part de l’Etat. Sur le plan des
dépenses l’autonomie financière est garantie en principe aux collectivités territoriales une
utilisation libre de leurs ressources au service des compétences qui leur sont attribuées. Ces
dernières année en pratique cette autonomie, financières est de plus en plus limité. En fait
l’autonomie financière est ce qui garantit une autonomie de choix pour les décisions
politiques.
Mais cette autonomie n’est cependant pas absolue, dans le cadre de la décentralisation on
ne peut pas dire que les collectivités décentralisé serait des Etats dans l’Etat. On reste dans
le cadre d’un Etat unitaire, les lois qui attribuent les compétences sont fixées par les lois
nationales et les cadre des élections restent prévues au niveau national.
De ce fait l’autonomie de ces collectivités va être contrebalancé par un contrôle que l’on va
appeler la Tutelle ou Tutelle administrative. Elle est formée de façon à respecter leur
autonomie et d’autre part encadrer les abus. Elle se manifeste par un contrôle qui présente
deux caractéristiques c’est un contrôle à postériori et d’autre part un contrôle
juridictionnalisé. La tutelle est un contrôle a posteriori par rapport à l’adoption et à la mise
en œuvre de la décision contrôlée. Au contraire un contrôle à prioris s’exercerait avant que
l’autorité contrôlée n’ait pu formaliser l’adoption de la mesure. C’est un contrôles qui doit
s’exercer dans le cadre d’un Etat déconcentré sont des contrôle a prioris pour renforcer
l’emprise des autorités hiérarchique sur les agents locaux. Le fait que dans la
décentralisation territoriale on utilise un contrôle à posteriori va au contraire renforcer
l’autonomie dont bénéficies les collectivités puisque on reconnait leur capacité à faire des
décisions à tel point que l’on attend que ces décisions se révèlent néfaste pour contrôler.
Dans un control à a prioris c’est méfiance, a postériori c’est confiance. C’est un contrôle
juridictionnalisé c’est un contrôle qui passe par le juge en l’occurrence le juge administratif.
Ce contrôle juridictionnalisé du contrôle est une garantit supplémentaire pour les
collectivisées territoriales décentralisé c’est une garantit que leur acte seront contrôlée sur
la base de leur légalité c’est-à-dire de leur conformité avec les exigences de l’ordre juridique
national. L’alternative serait un contrôle non pas de légalité mais en opportunités s’est à dire
un contrôle qui ‘appuie non pas un contrôle de légalité mais un contrôle politique (+ objectif
= +respectueux décisions prises). Voilà pourquoi contexte décentralisation important
contrôle à postériori et juridictionnalisé.
3) Le cas particulier de l’Etat régionalisé
Phénomène le plus récent s’est développé au cours de la deuxième moitié 20siècle. Au
départ considéré comme variation état décentralisé. Mais au fil des décennies on s’est
aperçu que s’il est vrai que si la régionalisation présente des points communs avec
décentralisation elle s’en distingue par certains aspects. Ces conséquences vont bien au-delà
de la décentralisation territoriale raison pour laquelle une part croissant de la doctrine en
fait un type spécifique.
Si on se situe sur la courbe elle se situe assez proche de la décentralisation mais très proche
état composé parce que aussi bien les raison de la régionalisation que les compétences
donné aux régions décentralisé s’éloigne des compétences des Etat Unitaire. Il faut observer
sous deux angles distincts. 1er point de vue strictement juridique si on l’en s’en tient à ces
argument juridique on s’aperçoit qu’ils sont très proche des instruments utilisé dans la
décentralisation classique sous cet angle on peut dire que la régionalisation n’est que forme
poussé de décentralisation. Toutes les compétences sont réparties entre état et région de :
de la même manière qu’elles sont réparti et décentralisé. C’est à dire que l’état conserve
compétences de principe et c’est la loi qui attribue les compétences aux collectivités
régionalisé. Même la garantit constitutionnelle n’est pas systématique. Les collectivités
régionalisé sont évidemment soumises à un contrôle c’est-à-dire que on vérifie que leurs
actes sont conforme à l’ordre juridique c’est à dire à postériori et juridictionnalisé comme
décentralisé. Elles autorité locales sont aussi élues comme dans la décentralisation. Sur le
plan financier elles dispose aussi d’une autonomie. Sur les outils il n’y a pas de différence
classique.
Pourquoi certains auteurs veulent faire catégorie. Ils s’appuient sur d’autres aspects qui sont
la dimension politique car des différences nettes apparaissent entre la décentralisation
classique et la régionalisation. Ces régions se caractérisent par une identité forte elles sont
découpés sur la base de référence culturelles fortes c’est le cas par exemple en Espagne avec
les communautés autonome (sont pour la plus grande partie d’entre elle sont découpés sur
les anciennes provinces, cela entraine une identité plus forte + que en France ou simplement
administratif, même chose pour le Royaume -Unis = nation anglaise galloise Ecossaise...).
Dans la plupart des cas cela s’appuie sur une région avec une identité forte lié histoire. Cela
peut d’ailleurs entrainer une instabilité état car régions exigent autonomie toujours plus
forte ou même leur indépendance on peut citer la catalogne ou l’Ecosse.
Autre différence tient à la nature et à l’étendue des compétences transférées par l’état à
collectivités régionalisées. Si on regarde le contenue compétences transféré et l’autonomie
qui en d’écoule on voit que l’on va beaucoup plus loin que dans la décentralisation classique.
Les collectivités régionalisées peuvent dans certains cas se voir reconnaitre leur propre ordre
juridictionnel. Certaines régions peuvent se voir conférer leurs propres forces de police.
Certaines région peuvent aussi se voir reconnaitre leur propre système fiscale soit
complétement distinct soi présenté spécificité (Pays basque esp) peuvent aussi se voir
adopter leur propre système normatif (reste limité au respect norme du pays).
L’état régionalisé est très proche de certains états composés notamment fédéraux.
Section 2 Les Etat composés
C’est une Etat qui accepte en son sein la présence de plusieurs sources de pouvoir politique.
Il y a plusieurs sources distinctes. Il y a une forme qui est largement prédominante qui est
l’Etat fédéral et puis a côté de cette forme prédominante qui est à la limite avec plusieurs
Etat distinct qui est la confédération.
A côté de ce modèle classique on a identifié deux autres modèles qui sont exceptionnels, le
modèle indo-canadien et le modèle Allemands. Ce sont des modèles qui répondent en fait à
des situations particulières dans lesquelles le modèle classique se révélé insuffisant ainsi
dans certains cas un Etat fédéré peut être traversé par des tensions suffisamment
importantes pour menacer sa stabilité. En d’autre terme du fait de ces tensions il risque
d’exploser. Ces tensions peuvent être économique ethnique linguistique. De ce fait si on
laissé aux Etats fédéré ces compétences on risquera l’explosion. On cherche à renforcer le
pouvoir de la fédération au détriment des Etats fédérés. Les Etats fédérés restent
nominalement des Etat mais leurs compétences subissent d’importantes restrictions. Quand
on lit les constitutions du modèle indo canadien on voit que les compétences de principe
sont attribuées à la fédération alors que les Etat fédérés ne se voient donné que des
compétences d’attribution. On renverse la logique. On a adopté ce modèle au canada à
cause des tensions entre francophones et anglophones et aux tentations sécessionniste du
Québec. La constitution canadienne ne donne à l’Etat fédéré que des compétences
d’attribution mais qui restent très importantes. L’inde est un sous-continent à la population
très varié le choix de la forme fédérale est une manière de répondre à cette diversité.
Dans les deux cas les Etats fédéré ont choisi ce modèle pour limiter les risques de tension
interne des pays tout. En quoi le modèle canadien diffère-t-il d’un Etat régionalisé. Si on s’en
tient à la seule constitution la différence n’est pas très claire même si c’est marqué que c’est
une fédération, en fait la première différence st juridique le choix de la forme fédérale
revient toujours aux Etats fédérés. Le deuxième sont plutôt politique dans un Etat fédéral de
type indo-canadien les compétences attribués sont très importantes, elles protègent les
Etats fédérés. Dans un Etat régionalisé les compétences transféré aux collectivités
territoriales est normalement moindre.
Le deuxième modèle d’exception est le modèle allemand. Il est particulier par plusieurs
égard dans le fait qu’il s’appui au modèle classique en y ajoutant des éléments de
complication. Les Etats fédérés ont les compétences de principe mais la spécificité du
modèle allemand est que à côté du schéma classique il introduit une autre catégorie de
compétence qui est à cheval entre les compétences fédérales et fédéré : c’est ça que l’on
appel des compétences concurrentes. C’est une liste de compétences distinctes attribuées à
la fédération pour laquelle la fédération autant que les Etats fédérés peuvent intervenir dans
certaines conditions.
De façon générale les Etats fédérés sont libre d’agir dans les compétences concurrentes tant
que la fédération n’est pas intervenue. Cependant dès que la fédération y est intervenu les
Etats fédérés ne peuvent plus intervenir.
B) le principe d’autonomie
Comme le principe d’autonomie vise à protéger les Etats fédéraux en protégeant leur
autonomie du point de vue organique et fonctionnel.
L’autonomie fonctionnelle garantit par le principe d’autonomie garantit que les Etat
fonctionnent de manière autonome à la fois les un vis-à-vis des autres et vis-à-vis de la
fédération. Et donc l'exercice des compétences qui leur reviennent est protégé par la
constitution fédérale qui ne peut être modifié qu’avec l’accord des Etats fédérés et cette
autonomie ils vont pour de ce fait exercer ces compétences de façon libre sans influence
extérieure à condition qu’ils respectent la constitution fédérale. Ce principe d’autonomie ne
connait que des limites relevant de la constitution fédérale et de son contenu. Cela implique
la possibilité de contrôler la manière dont les Etats fédérés respectent la constitution
fédérale. C’est ce qui justifie l’existence au niveau fédérale d’une institution chargée de
trancher les conflits quant à l’interprétation de la constitution fédérale. Cela peut être des
conflits quand a la repartions des compétences, des contraintes qui découlent de la
constitution pour les Etats fédéraux. Aux USA cela sera la Cour suprême fédérale. Le rôle de
ces juridictions est central car c’est leur interprétation qui donne le contenu de la
constitution. Ce principe garantit la réalité dès la souveraineté interne des Etat fédéré sur
leur propre territoire. C’est du fait de leur autonomie fonctionnelle que chaque Etat dispose
de son propre ordre juridique dans le respect des règles de la fédération. Autonomie en
matière de droit civil pénal…
Le deuxième aspect est organique c’est celle qui permet aux Etats fédérés de se doter de
leurs propres organes exécutifs, législatif, juridictionnel... C’est ce qui leur permet d’avoir
leurs propres drapeaux, leur propre hymne. C’est ce qui leur permet de s’auto organiser
dans la limite éventuellement posé par la constitution fédérale. Certaine peuvent imposer
une certaine forme de législatif (exemple monocaméral, républicain). Il vient compléter
l’autonomie organique. On a sur le territoire fédéral une superposition d’ordre étatique.
L’ensemble étant encadré par la constitution fédérale.
C) Le principe de participation
C’est celle des Etats fédérés à l’organisation et au fonctionnement de l’Etat fédéral. Là
encore c’est une garantit pour les Etats fédérés car doit empêcher les autorités fédérales
d’acquérir un pouvoir trop important par rapport aux Etat fédéré. Comme pour le principe
d’autonomie le principe de participation présent deux aspect complémentaire fonctionnel et
organique. La participation organique qui est essentiel bonne marche du fédéral consiste
pour Etat fédéré à être représenter au sein de certaines institutions fédérales notamment
législative. C’est pour cela que le pouvoir législatif a une structure bicamérale (deux
chambres). Elle ne doit pas être confondue avec bicaméralisme parlementaire. L’existence
des deux chambre au sein pouvoir législatif fédéral ce justifie par le principe de participation.
Dans le bicaméralisme fédérale la première chambre représente les représentant des
citoyens de la fédération ils sont donc élu sur un nombre de sièges variable d’un Etat à un
autre puisqu’il dépend de la population de ces Etats. Les Etats fédéré + peuplé enverront
plus de représentants. Pour la 1ère chambre les Etat fédéré ne sont que de simples chambres
représentant les peuples de la fédération, ils en sont qu’une circonscription. En revanche la
deuxième chambre représente les Etats fédérés en tant que tel en la matière sont le principe
de l’égalité entre Etat fédéré qui prévoit. Donc normalement puisque les Etats fédérés sont
égaux entre eux ils devront envoyer un nombre égal de représentant : chambre des
représentants. Par exemple aux USA la première chambre est la chambre des représentants
(nombre représentant dépend population), mais le pouvoir législatif fédéral comprend
deuxième chambre le Sénat dont le rôle est de représenter les Etats fédérés en tant que tel.
Ce principe d’égalité entre Etats fédérés découle de l’origine même du fédéralisme politique
puisque l’idée est de diviser le pouvoir au profit
Mais à ce principe existe quelques exceptions à ce principe d’égalité. Certains Etat
considères en effet l’égalité des Etat dans leur participation organique a l’Etat fédérale est
trompeuse, ils vont donc introduire des atténuations au principe d’égalité pour prendre en
compte d’autre facteur par exemple importance de la population. Le pouvoir législatif
fédéral allemand est un système bicaméral. La chambre basse le BUNDESTAG représente le
peuple allemand et de ce fait les Etat fédéré envoient au Bundestag un nombre de
représentants variable. Mais quand on regarde l’autre chambre Bundesrat on voit que le
principe d’égalité est aménager chaque Etat fédéral envoi un nombre de représentant qui
tient compte de l’importance de cet état. Le problème est que population allemande n’est
pas bien répartie : des états comprenant une seule ville et de grand territoire. La constitution
de 1949 a voulu tenir compte importance de sa population, d’un nombre minimum de 3
siège à un maximum de 5 sièges. Ce n’est donc pas proportionnel.
La participation fonctionnelle signifie que les Etats fédérés vont être pris en compte
directement sans passer par un organe spécifique à la prise de décision au niveau fédérale.
Cette participation fonctionnelle va permettre aux Etats fédérés de peser sur certains choix
de la fédération quand leurs intérêts sont en cause. Exemple l’exercice du pouvoir
constituant c’est à dire du pouvoir de modifier la constitution fédérale. Les modifications de
la constitution fédérale représentent un enjeu important pour les Etats fédérés puisque la
définition de leur compétence est la protection dont ils bénéficient au niveau constitutionnel
peuvent être remise en cause. Il est important de leur permettre de verrouiller le processus
en bloquant une disposition qui irait contre leur intérêt. De ce fait le texte d’une révision
constitutionnel doit à la foi être soumis au pouvoir législatif fédéral mais en plus il doit être
approuvé en général par une majorité qualifié des Etats fédérés (nombres suffisamment
important). Par exemple les USA, les révisions de la constitution fédérale doivent être votée
par le pouvoir législatif fédéral c’est-à-dire le congrès (chambre représentant + sénat) mais
en plus la révision ne pourra être appliquée que si elle est ratifiée par au moins le trois quart
des Etat fédéré. C’est ce que l’on appelle une majorité qualifiée. Tant qu’il n’est pas ratifié
elle n’entrera pas en vigueur. Autre exemple consiste à permettre à des Etats fédérés d’être
associé directement à l’exercice d’une compétence fédérale, c’est le cas en Allemagne pour
l’exercice de la compétence diplomatique. Car quand la fédération allemande négocie
convention international dont les effets vont toucher Etat fédéré elle va associer ces Etats
fédéré aux négociations mais la signature du traité reste une compétence fédérale.
Ce principe de participation est destiné à protéger les intérêts Etats fédérés en empêchant
que le fonctionnement de la fédération débouche sur une diminution de leurs prérogatives.
Cela a pour but de leur donner une tribune dans le sein même de la fédération.
I-La confédération
C’est la forme la plus souple d’Etat composé, la moins contraignante pour ses Etat. Il s’agit
souvent d’une forme de transition des Etat unitaire distinct vers une Fédération. Mais aussi
utilisé la forme confédérale pour dissoudre une fédération. Il est donc assez rare que cette
forme sois durable, en fait l’exemple le plus durable de confédération a duré environ 4siècle,
c’est la confédération Helvétique qui a été formulée au 14 ème siècle et a finis par se
transformer en fédération en 1848. A l ‘heure actuelle bien qu’elle garde ce nom elle est une
fédération. Elle a une durée de vie est beaucoup plus court. La confédération des Etats
américain qui a été fondé après indépendance 13 colonies britanniques ce sont uni en
confédération afin de se défendre. Cette création a été créé en 1781 après une
indépendance 1776 et rapidement les Etat confédéré se sont aperçu que la forme
confédérale n’était pas suffisamment efficace notamment contre anglais et ont commencé à
créer une fédération qui a été mis en place par la fédération de 1787. On peut citer d’autre
exemple en Allemagne, l’Union de la Russie et de la Biélorussie est actuellement une forme
de confédération qui va déboucher vers une fédération. Une confédération suppose une
association égalitaire en un Etat qui décide d’exercer en commun certaines de leurs
compétences souveraines qu’’ils vont déterminer de façon restrictive dans un traité
confédéral. Elle n’est donc pas dotée d’une constitution au sens du terme mais d’un traité
confédéral. Il a deux objet décrire d’une façon restrictives les compétences mis en commun
et de mettre en place les institutions permettant de mettre en œuvre ces compétences
commune. Ces institutions confédérales ne seront compétentes que pour exercer les
compétences mis en commun. Il cherche donc à protéger les Etat d’une augmentation des
compétences de la confédération. Elle permet donc de préserver beaucoup plus
l’autonomie. Normalement le traité confédéral ne peut on peut cependant noter quelques
tendances qui ne sont pas des règles absolues : les plus souvent les institutions confédérales
prennent la forme d’une assemblée unique où tous les Etat membres de la confédération
envoi leurs représentants. Cette assemblée unique exercera tout à la fois le pouvoir législatif
confédéral (fonctionnement confédération sois exercice des compétences) mais aussi le
pouvoir exécutif confédéral et également le pouvoir judiciaire confédéral (trancher conflit
interprétation des compétences de la confédération).
Le fonctionnent de cette assemblée est normalement égalitaire chaque Etat disposant d’une
voix. Cette égalité si elle est juridique n’est pas toujours politique. Il arrive que dans certains
cas de figure qu’un Etat ou un petit nombre d’Etats est un poids politique en guidant les
votes d’autres Etat membres. Cette égalité peut donc être purement formelle. De la même
manière si on appliquer strictement le principe d’égalité les décisions devraient être pris a
égalité rarement cas traité confédéral plus souvent exige seulement majorité qualifié
(supérieur 50%) par exemple dans confédération américain9 /13. Quand l’unanimité n’est
pas exigée cela renforce la possibilité de certains Etats membres de s’imposer sur les autres
Etats.
Chaque traité confédéral qui détermine les compétences confiées à la confédération qu’il
créer. Mais là encore quand on observe les différentes confédérations on observe quelques
tendances. On s’aperçoit que souvent les compétences confédérales engloberont les
relations extérieures, souvent aussi on voit figurer dans les traités ce qui relève de la libre
circulation des personnes et des biens entre les membres de la confédération. Souvent le
traité confédéral créera ainsi une union douanière (- ou supprimera barrières douanières
entre Etats membre et barrière douanière commune vers l’extérieur) afin de créer une
prospérité commune (cas 19ème siècle). Les traités confédéraux confient également aux
institutions confédérales le soin de réguler les relations commerciales avec Etats tiers. Autres
compétence la défense : création d’une armé commun un ou au minimum engagement de
protection commune : gestion commune des armées.
Souvent les confédérations sont créer dans une logique de protection qu’elle soit militaire
diplomatique ou commerciale. On peut dire que leur objectif est beaucoup plus limité que
ceux donné à une fédération. Toutes les compétences non confié à la confédération restent
exercé par les Etat confédérés. Ils restent donc des Etat a par entière et pour les restent
complétement autonome els uns aux autres.
Partie 2 La constitution
C’est la règle juridique suprême dans l‘ordre juridique interne et à ce titre c’est la principale
source du droit constitutionnel. On peut dire que l’idée même de constitution est liée à
l’existence même d’un Etat. En effet le contenu de la constitution s’il peut varier comprend
toujours un certain nombre de règles caractéristiques en particulières celles qui définissent
les organes de l’Etat charge d’exercer le pouvoir politique et des règles qui encadrent le
fonctionnement de ces organes. On peut y ajouter d’autres règles comme celles qui
définissent les droits. Donc but est avant tout d’organiser le pouvoir politique dans un état.
Même quand la constitution n’est pas écrite il y a toujours des règles constitutionnelles. En
fait même un Etat ou l’exercice du pouvoir est tyrannique obéirait à des règles pas
nécessairement pour le limiter mais au moins pour le définir et l’organiser. Dans ce sens-là
ce sens est assez neutre. Si on dépasse cette notion très pragmatique, on voit qu’en fait
cette définition est à l’heure actuelle dépassé, elle n’a pas disparu mais dans les Etat
démocratiques ceux qui se réclament d’une conception du pouvoir cette vision purement
pragmatique est complétée par d’autres éléments. Ces éléments qui relèvent de la définition
moderne de la constitution sont lié à une conception particulière d’Etat et d’ordre juridique
qui est celui d’Etat de droit. Cette expression est appelé différemment et traduit
différemment : Staatsrecht en Allemagne et Rule of Law dans les pays Anglo-Saxon (voire
HEUSCHLING) ce sont des notions très liés au Etat démocratique est ont transformé la
manière dont on envisage la constitution. Lorsqu’on parle d’Etat de droit le pouvoir peut et
doit être encadré par le droit. Donc les institutions politiques vont être encadrées par des
règles juridiques qui s’imposent à elles, des règles qu’elles ne vont pas pouvoir modifié
arbitrairement et qui vont encadrer le pouvoir pas seulement formellement (procédures à
suivre) mais aussi matériellement. Une constitution au sens de l’Etat de droit non seulement
donne des procédures à suivre et cherche à encadrer le droit. Une constitution moderne doit
respecter une référence à un corpus supérieur appelé droits fondamentaux. A l’heure
actuelle une constitution est la règle juridique suprême mais aussi une règle qui encadre
formellement et matériellement l’organisation et l’exercice du pouvoir polique dans l’Etat.
I-critère matériel
Il s’agit de prendre en compte la matière de ces règles. La constitution peut se définir
comme l’ensemble disposition juridiques qui concerne les dispositions et le fonctionnement
étatique chargé de l’exercice du pouvoir politique. Ces règles permettront d’identifier les
éléments fondamentaux de l’Etat concerné c’est-à-dire par exemple la forme de l’Etat.
Ensuite ces règles matérielles permettront également de savoir la forme de gouvernement
mis en œuvre dans l’Etat concerné, est ’il démocratique, s’il ne l’est pas de quel type, s’il l’est
de quel type ? Quel est la place du peuple, dans quelle mesure participe-t-il au
fonctionnement des institutions Etatique. Autre élément quelles sont les institutions mise en
place dans l’Etat pour exercer le pouvoir politique : pouvoir exécutif, une ou plusieurs
assemblées… quels sont les rapports mis en place entre les institutions de l’Etat charge du
pouvoir politique ? Sont-elles indépendantes ou doivent interagir pour dégager un
consensus ? Existe-t-il des instituions protégeant les citoyens dans leur rapport avec les
organes Etatiques. Il peut s’agir de règles ou de procédures spécifiques. Toutes ces règles la
participe aux critères.
On peut faire ici deux remarques. D’abord ces critères matériels débouchent sur une
définition très large de ce qu’est une constitution. Cette définition est liée à l’évolution de
l’Etat et lié avec la notion d’Etat de droit. Cette conception est tellement large quand on
identifie la constitution matérielle d’un Etat on est en mesure d’identifier le régime politique
mis en place dans cet Etat. Ensuite cette définition matérielle est assez imprécise parce
qu’elle ne permet pas à elle seul de distinguer facilement entre des règles de statut juridique
différents. Dans la conception de l’Etat de droit on applique toujours une forme plus ou
moins élaboré de hiérarchie des normes. A la base c’est l’idée que toutes les règles ne se
valent pas. Si on veut hiérarchiser certaines normes on donne à certaines normes un degré
supérieur pour les protéger d’avantages mais quand on s’en tient à la conception matérielle
de la constitution cela ne nous dit rien sur le statut juridique de ces règles. Par exemple dans
la constitution du Royaume-Uni il n’y a pas de constitution formelle mais par contre il y a une
constitution matérielle avec des règles coutumières mais aussi des textes qui sont souvent
de simple texte vite votés par le parlement, or les loi ordinaires ne sont pas protégée.
Pourtant ces règles sont d’ordre constitutionnel, la solution est que l’on convient que l’on ne
modifie ces règles que de manières très rares. En pratique ces regels sont donc intouchés. Le
problème donc d’utiliser seulement le caractère formel cela fragilise les règles
constitutionnelles.
A ce premier critère s’ajoute un deuxième critère qui ne vaut que pour les constitutions
écrites c’est le critère formel
2ème remarque : un seul parlementaire suffit même s’il arrive qu’ils se regroupent pour
soutenir la décision. Il n’y a donc pas de position limitative quant au nombre. Tout
parlementaire agit au nom du peuple français.
Ensuite vient la phase intermédiaire prévue par l’alinéa 2 art 89. Prévoit que le texte doit
être voté en terme identique par chaque assemblée. Ce qui veut dire que si l’AN modifie le
sénat doit aussi accepter cet amendement et inversement : navette parlementaire. Cette
étape intermédiaire est essentielle pour garantir que la modification de la constitution sera
adoptée par le parlement tout entier. Cela introduit une méfiance envers l’exécutif. Cette
étape intermédiaire est particulièrement difficile à passer pour les projets comme pour les
propositions car les deux chambres n’ont pas réussi à ce mettre d’accord sur le même texte
identique. Cette phase intermédiaire est une phase qui a fait échouer un grand nombre
d’initiative de révision. Statiquement les propositions de révision sont plus souvent écartées
que les projets de révision.
Puis viens l’étape 3 : de l’adoption de la révision. Elle connait à son tour des modalités
différentiées. Il faut à nouveau différencier si la révision émane du mouvoir exécutif ou
législatif. Quand elle vient du législatif, le Président de la république a le choix pour
l’adoption de la révision entre deux possibilités : la première consiste à soumettre son projet
de révision au peuple par référendum (suite à leur validation par les deux chambres). Il s’agit
du referendum de l’article 89. Dans ce cas-là le projet de révision sera adopté s’il est voté
par le peuple. Mais l’article 89 donne au chef de l’Etat une deuxième possibilité par
dérogation au referendum il peut faire adopter son projet de révision par le Congrès. Le
Congrès en France sous la 5ème république est la réunion des deux chambres du parlement
qui siègent ensemble. En pratique on les réunit à Versailles pour adopter le projet de
révision. Cette disposition ne se fait pas à la majorité simple mais à la majorité qualifiée des
3/5. En pratique l’expérience montre que la solution la plus utilisé est celle du Congrès car
moins dangereux politiquement que le recours au peuple par référendum.
Les choses sont un petit peu différent avec l’initiative parlementaire. Les propositions de
révision ne peuvent être adopté que en étant soumise à un référendum. Il n’y a pas de choix
possible.
A ces contraintes procédure la constitution de 1958 ajoute certaines conditions qui
encadrent l’exercice du pouvoir de révision. On y trouve des contraintes matérielles qui
sont : l’interdiction de porter atteinte à la forme républicaine de l’Etat. C’est une contrainte
constante depuis la 3ème république. Ensuite la constitution de 1958 prévoit aussi des
contraintes liées aux circonstances. Par exemple il est interdit de réviser la constitution en
cas d’atteinte à l’intégrité du territoire. Mais on trouve d’autres contraintes. Par exemple on
trouve une autre contrainte circonstancielle à l’article 16, celui qui permet au chef de l’ Etat
de prendre les pleins pouvoirs en cas de crise grave. La seule utilisation de l’article 16 était
pendant la crise Algérienne. Elle se justifie par le souci de protéger les institutions en
concentrant de manière provisoire face à un péril grave et de les céder quand la crise est
achevée. L’article 16 vise à protéger les institutions plus qu’à les modifier, il est donc interdit
de modifier ces institutions. L’article 16 ne le dit pas de façon explicite mais découle de
l’interprétation du Conseil Constitutionnel suite à la décision constitutionnel le 2 septembre
1992 avec le Traité sur Communauté Européenne. Enfin 3ème contrainte, qui se trouve à
l’article 7 de la constitution qui règle le cas de vacance de la présidence de la république :
parce que le président est décédé ou n’est pas en mesure d’effectuer ses fonctions. En cas
de vacance il est prévu un intérim, que les fonctions de Chef d’Etat soit effectuer par le
Président du Sénat. On ne peut dans ce cas pas effectuer de révision de la constitution.
2) Une procédure concurrente » de révision de la constitution : l’article 11
L’article 11 établit une procédure de démocratie semi directe c’est à dire une procédure qui
permet d’associer le peuple à l’exercice du pouvoir normatif. En l’occurrence il s’agit de
confier au peuple la possibilité d’adopté des lois ordinaires. Donc l’idée du rédacteur de
1958 est que le pouvoir d’adopter une loi s’il est confié normalement au parlement peut être
de façon extraordinaire être confiée directement au peuple. On va associer ponctuellement
le peuple à l’exercice du pouvoir législatif.
Cela s’explique par les circonstances historiques de la 5ème république. Cet article a été utilisé
pour contourner les limites de l’article 89 et l’obligation d’associer le pouvoir législatif à
toute révision. L’enjeu au début de la 5ème république était le statut du chef de l’Etat et son
élection. L’arrivée au pouvoir du générale de gaulle était mouvementée et une partie de la
classe politique craignaient que cet ancien militaire ait des prétentions Bonapartiste c’est-à-
dire en s’émancipant de toute règle démocratique. Quand la question de la désignation du
chef de l’Etat, la solution retenue a été une élection indirecte par de Grands électeur. Le chef
de l’Etat était donc élu par de grand électeurs formé de tous les parlementaires auquel
s’ajouté les représentants des élus locaux qui était des membres des conseils généraux et
des conseils municipaux. Le Général de Gaulle a accepté cette solution dans un premier
temps mais depuis toujours il défendait l’idée d’une légitimité propre au chef de l’Etat
acquise par une élection par le peuple. Donc très vite il a cherché à modifier la constitution
dans ce sens. Cependant l’utilisation de l’article 89 allait tout droit dans l’échec car les
parlementaires auraient bloqué ce projet à la phase intermédiaire. A cause de la défiance
face à un certain Bonapartisme et aussi parce que cela revenait au Parlement de perdre un
très grand pouvoir. Pour modifier la constitution il fallait faire autre chose, en violant la
constitution en utilisant une procédure inadaptée qui est la procédure de l’article 11. Pour
justifier cette volonté le générale Gaulle a fait appel à des juristes qui ont fait une
interprétation constructive. Ici l’expression interprété a été celle de l‘organisation des
pouvoirs publique.
Dans l’esprit des concepteurs de la constitution cela visé l’organisation de l’administration.
Mais pour les besoins de la cause on a expliqué que le chef de l’Etat peut être qualifié de
pouvoir public. Et que donc cette modification était possible. Cette interprétation a
immédiatement attaquée devant le conseil constitutionnel mais il a sagement décliné sa
compétence (par prudence) et a expliqué que l’article 11 concerne le recours au peuple, il
est souverain donc on ne peut aller contre sa volonté. Le peuple a massivement voté et
approuvé l’élection du chef de l’Etat au suffrage universel.
Bien que la constitution prévoie de manière explicite une révision dans un article on a pu
utiliser une autre procédure. En droit constitutionnel c’est contestable, en politique c’est
acceptable. Cette utilisation de l’article 11 a été utilisé une deuxième fois en 1969 par le
même Générale de Gaulle pour contourner encore une fois l’opposition prévisible du
Parlement (contre particulièrement le Sénat présidé par Gaston Monnerville). Son idée était
de supprimer le Sénat en le transformant en simple organe consultatif et le fusionnant avec
le Conseil Economique et Social. Le peuple a voté contre et il a démissionné.
B) le moment du contrôle
De ce point de vue il y a deux possibilité : le contrôle de constitutionnalité a lieu avant
l’entrée en vigueur de la norme contrôlée, deuxième possibilité elle intervient après l’entré
en vigueur.
Nous sommes donc dans la première hypothèse où la norme soumise au contrôle a bien
était adoptée par son auteur mais elle n’est pas encore entrée en application parce qu’il lui
manque une formalité essentielle qui est la promulgation. Nous sommes ici dans une
hypothèse où l’hypothèse est devenue définitive mais on n’a pas pu encore mesurer les
effets concrets de la norme. Dans cette première hypothèse on parle d’un contrôle a priori,
c’est-à-dire avant. L’autorité chargée du contrôle va donc ce prononcer sur le contenu de
cette norme dans le but d’empêcher qu’une norme inconstitutionnelle puisse être intégrée à
l’ordre juridique. La logique d’un tel contrôle à priori est de protéger l’intégrité de l’ordre
juridique si toutes les normes inconstitutionnelles sont purgées avant leur entrée en vigueur
l’ordre juridique applicable est réputé être constitutionnel et parfait. Cette première solution
présente un certain nombre d’avantage mais aussi quelques inconvénients. Normalement si
ce type de contrôle fonctionne correctement toutes les normes soulevant des doutes sur
leur constitutionalité étant examinés avant leur entrée en vigueur le fonctionnent concret de
l’ordre juridique devrait être facilité. De même comme un tel contrôle intervient après
l’expression politique de l’auteur de la norme et avant l’entrée en vigueur de la norme il faut
que ce contrôle soit relativement rapide. A priori dans tous les pays où un tel contrôle existe,
l’auteur du contrôle dispose toujours d’une durée encadrée. En France le conseil
constitutionnel dans son contrôle à priori des lois disposes normalement d’un mois pour
exercer son contrôle. Délais qui peuvent être ralenti en cas d’urgence, urgence qui est
appréciée par le gouvernement. Le conseil constitutionnel a tendance ainsi à faire de la veille
constitutionnel et regarde le texte avant son adoption. Le but est de préservé les effets de la
volonté politique de la majorité parlementaire. Le premier inconvénient est que le délai est
souvent trop cours pour étudier en profondeur les textes. Le principal désavantage est le
présupposé sur lequel repose ce contrôle a priori. L’argument qui justifie le contrôle a priori
est d’éviter qu’une norme inconstitutionnel soit intégrée à l’ordre juridictionnel, cela
implique que toutes les normes qui rentre dans l’ordre juridique sont constitutionnelle car
non censurées par le conseil constitutionnel. Ce raisonnement est justifié quand la loi non
censuré était censurée par le juge constitutionnel. Le problème est que des loi
inconstitutionnel pourraient ne pas être soumis au conseil constitutionnel et donc des loi
inconstitutionnel pourraient rentrer dans l’ordre juridique national. Un certain nombre de loi
peuvent être intégré dans l’ordre juridique de la seul raison qu’elle n’ont pas été contrôlé
par le juge constitutionnel. Si dans un cas donné une loi est inconstitutionnalité, le conseil
constitutionnel ne pouvant s’autosaisir, si ces hommes politiques s’entendent de ne pas
saisir le juge. Alors la loi sera promulgué tel quelle malgré son inconstitutionnalité. Ce
raisonnement-là conduit à ce que dans les ordres juridique ou n’existe que un contrôle a
priori on se retrouve avec des normes dont la constitutionnalité est douteuse mais qui ont
cependant pu entrer en vigueur. Donc le contrôle a priori a de nombreux avantage mais est
potentiellement dangereux. Certains auteurs défendent que dans le contrôle à priori le juge
constitutionnel devient une sorte de Co-législateur. En effet il intervient sur la norme après
le législateur mais si son intervention détecte une inconstitutionnalité cela peut obliger le
parlement à revoir sa copie pour l’améliorer. Cela associe étroitement le juge constitutionnel
à l’activité législative. C’est notamment une idée avancée par la théorie réaliste de
l’interprétation. Enfin c’est un contrôle intervient avant que la norme ait pu être appliqué
donc le juge constitutionnel quand il examine cette norme il ne peut pas ‘s’appuyer sur des
éléments concret, il va donc étudier à la fois la formulation de la norme et son potentiel.
C’est-à-dire les effets potentiel que l’on peut imaginer en lisant cette norme. C’est la raison
pour laquelle on qualifie se contrôle a priori de contrôle abstrait parce que la loi n’est pas
encore en application.
L’autre type de contrôle est a posteriori ce qui signifie qu’il intervient après. Il intervient
après que la norme ait été promulguée donc après que la norme ait commencé à produire
des effets concrets. Le raisonnement est différent. On estime que la norme adoptée par les
autorités politiques par exemple la loi votée par le corps législative bénéficie d’une
présomption de perfection vis-à-vis de la constitution. Mais on estime que bien que la
norme des problèmes peuvent apparaitre concrètement lorsqu’on commence à la mettre en
œuvre. Dans ce cas-là si ces problème tiennent à une contrariété avec la constitution on va
autoriser ceux des citoyens qui rencontrent ce problème à saisir l’organe de contrôle,
l’objectif est toujours d’avoir un ordre juridique parfait. Ici on procède différemment on le
purge au fur et à mesure des apparitions concrètes des problèmes de constitutionnalité. On
va qualifier le contrôle a posteriori de contrôle concret. Il porte sur les effets concrets de la
norme quand elle se révèle contraire au principe de la constitution. Cette situation va avoir
des avantages mais aussi des inconvénients. Le grand avantage de ce contrôle est qu’il
permet de protéger très efficacement les principes constitutionnellement garantit qui va
permettre au juge de protéger de manière efficace les principes constitutionnels. Il permet
de résoudre des problèmes précis dans lesquels une loi viole un principe de la constitution.
Mais d’un autre contrôle ce type de contrôle présent aussi un avantage. Le contrôle a
posteriori dépend de la circonstance donnant lieu de la saisine du juge. Ici ce n’est pas toute
la loi qui est examiné mais seulement tel disposition qui a posé tel problème concret. On ne
contrôle pas l’ensemble de la loi. A l’issue du contrôle a posteriori on ne peut pas dire que la
loi a été purgée de toute inconstitutionnalité.
Ces contrôles peuvent parfaitement coexister dans un seul pays. Il existe des pays ou le
contrôle est uniquement à posteriori USA, des pays que avec un contrôle à priori France
avant 2008. Mais il existe un très grand nombre de pays ou il y a ces deux contrôles France
actuellement.
C le contenue du contrôle
On va s’intéresser à la manière dont l’organe de contrôle exerce ce contrôle.
D’abord l’organe de contrôle peut exercer un contrôle complet, mais on peut aussi voir le
juge constitutionnel mettre dans son jugement des réserves d’interprétation
1) Le contrôle complet
C’est un contrôle dans lequel le juge constitutionnel va examiner la constitutionnalité un
texte en terme binaire. En d’autre le terme et oui ou non inconstitutionnel. Ce contrôle
complet peut s’exercer parfois dans un texte dans son ensemble mais en générale sur des
dispositions. Quand il se prononce sur son ensemble il déclarera la loi constitutionnel dans
son ensemble ou inconstitutionnel dans son ensemble. Si la loi est déclarée
inconstitutionnelle le Parlement sera libre de retravailler le texte. Cela ne se justifie que
rarement car la plupart des lois regroupent des ensembles de dispositions. Le juge
constitutionnel va dans l’autre possibilité examiné la loi et pourra la déclarer partiellement
inconstitutionnel. Certains des articles seront inconstitutionnels et le reste du texte sera
validé. En cas d’inconstitutionnalité partielle l’inconstitutionnalité pourra être étendue à
tous les articles dont la mise en œuvre dépend logiquement de la disposition
inconstitutionnelle. Par exemple si dans une loi de 3 titre certains article du titre 2 sont
inconstitutionnel et des articles du titre 3 ne peuvent être mise en œuvre sans le titre 2 les
articles du titre 3 seront aussi inconstitutionnel. C’est une solution qui peut paraitre assez
rigide car dans certains cas toute une loi sera invalidé cependant paradoxalement c’est
finalement le type de contrôle qui est le plus respectueux du travail du Parlement. Parce
quand le juge constitutionnel déclare les articles inconstitutionnels le parlement peut revoir
sa copie. Donc un contrôle complet libère les Parlementaires et leur permet de réviser leur
travaille.