Rivotril PM F
Rivotril PM F
Rivotril PM F
RIVOTRIL®
clonazépam
Comprimés à 0,5 mg et à 2 mg
Anticonvulsivant
www.rochecanada.com
©
Copyright 1976-2021, Hoffmann-La Roche Limited/Limitée
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Table des matières
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RIVOTRIL®
clonazépam
RIVOTRIL (clonazépam) s’est révélé utile, seul ou comme appoint, dans le traitement des crises
myocloniques et akinésiques et du petit mal variant (syndrome de Lennox-Gastaut).
RIVOTRIL peut être utile contre les absences du petit mal rebelles aux succinimides.
Dans certaines études, presque le tiers des patients ont constaté une perte de l’activité
anticonvulsivante, souvent dans les trois premiers mois du traitement par RIVOTRIL. Un ajustement
de la posologie peut rétablir l’efficacité chez certains sujets.
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CONTRE-INDICATIONS
Sevrage
Les benzodiazépines, comme RIVOTRIL, peuvent produire des symptômes de sevrage graves ou
menaçant le pronostic vital.
• Il ne faut pas arrêter soudainement le traitement par VALIUM ou en réduire rapidement la dose.
• Pour arrêter le traitement par RIVOTRIL, il faut en réduire progressivement la posologie sous
surveillance étroite.
(Voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Dépendance et tolérance)
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• Assurer le suivi des patients pour déceler les signes et les symptômes de dépression
respiratoire et de sédation
Généralités
On a noté une augmentation paradoxale des crises convulsives ou l’apparition de nouveaux types de
crises convulsives chez quelques rares patients traités par RIVOTRIL (clonazépam). Lorsque
RIVOTRIL est administré à des sujets qui présentent plusieurs types de crises, il peut faire augmenter
la fréquence des crises ou déclencher des crises tonico-cloniques généralisées (grand mal). Ces
phénomènes peuvent nécessiter l’ajout d’anticonvulsivants appropriés ou une augmentation de leur
dose. L’emploi concomitant d’acide valproïque et de clonazépam peut entraîner l’état de mal
d’absence.
Le retrait brusque de RIVOTRIL, particulièrement chez les patients sous traitement prolongé à fortes
doses, peut déclencher un état de mal épileptique. Comme c’est le cas pour tout anticonvulsivant, il
convient donc de procéder au retrait graduel lorsqu’on cesse le traitement par RIVOTRIL. Pendant le
retrait graduel de RIVOTRIL, on peut substituer simultanément un autre anticonvulsivant par doses
progressives.
Des études d’observation ont révélé que l’usage concomitant d’analgésiques opioïdes et de
benzodiazépines augmentait le risque de mortalité liée aux médicaments comparativement à l’usage
d’analgésiques opioïdes seuls. Compte tenu de la similitude de leurs propriétés pharmacologiques, il
est raisonnable de s’attendre à ce que d’autres médicaments dépresseurs du système nerveux central
(SNC) soient associés à un risque similaire lorsqu’ils sont administrés en concomitance avec des
benzodiazépines.
Si la décision est prise de prescrire RIVOTRIL en concomitance avec des opioïdes, il faut prescrire la
dose efficace la plus faible et la durée d’administration concomitante la plus courte. Si le patient prend
déjà un analgésique opioïde, on doit lui prescrire une dose initiale de RIVOTRIL plus faible que la
dose indiquée, puis augmenter graduellement la dose selon la réponse clinique. Si un traitement par un
analgésique opioïde est instauré chez un patient prenant déjà RIVOTRIL, on doit lui prescrire une dose
initiale plus faible d’analgésique opioïde, puis augmenter graduellement la dose selon la réponse
clinique. Il convient de suivre étroitement les patients pour déceler les signes et les symptômes de
dépression respiratoire et de sédation (voir SURDOSAGE).
On doit aviser les patients et leurs aidants des risques de dépression respiratoire et de sédation associés
à l’utilisation de RIVOTRIL en concomitance avec des opioïdes.
Les patients doivent être avisés de s’abstenir de conduire ou d’utiliser des machines lourdes tant que
les effets de l’usage concomitant d’opioïdes n’ont pas été déterminés.
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Insuffisance hépatique
Les benzodiazépines peuvent précipiter un épisode d’encéphalopathie hépatique chez les patients
présentant une atteinte hépatique sévère. Des précautions particulières s’imposent lors de
l’administration de RIVOTRIL en cas d’atteinte hépatique légère ou modérée (voir
CONTRE-INDICATIONS).
RIVOTRIL doit être utilisé uniquement avec beaucoup de précautions chez les personnes qui sont
atteintes d’ataxie et en cas d’intoxication aiguë par l’alcool ou d’autres drogues.
Il faut déconseiller aux patients l’utilisation concomitante d’alcool et d’autres médicaments exerçant
un effet dépresseur sur le SNC.
État psychiatrique
Idées et comportements suicidaires
Des idées et des comportements suicidaires ont été signalés chez des patients traités par des agents
antiépileptiques dans plusieurs indications.
Les personnes qui ont des antécédents de dépression ou de tentatives de suicide doivent être surveillées
de très près. Le suivi de tous les patients traités par des antiépileptiques, quelle qu’en soit l’indication,
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doit comporter le dépistage de tout signe d’idéation et de comportement suicidaires pour qu’un
traitement approprié soit envisagé.
Il faut conseiller aux patients (et à leurs aidants) de consulter un médecin si des signes d’idéation
suicidaire ou de comportement suicidaire devaient se manifester.
Une méta-analyse de la FDA (Food and Drug Administration) englobant des essais avec
randomisation et contrôlés par placebo menés sur des antiépileptiques dans diverses indications a
révélé un risque légèrement accru d’idéation et de comportement suicidaires chez les patients traités
par de tels médicaments. Le mécanisme par lequel émerge ce risque est inconnu. La méta-analyse
comprenait 43 892 patients traités dans des essais contrôlés par placebo. Environ 75 % des patients de
ces essais cliniques étaient traités pour des indications autres que l’épilepsie. En outre, dans la majorité
des indications non épileptiques, le traitement (par antiépileptique ou par placebo) était administré en
monothérapie. Or, les patients épileptiques représentaient environ 25 % du total des patients traités lors
des essais cliniques contrôlés par placebo; pour la majorité de ces patients, le traitement (par
antiépileptique ou par placebo) était administré en appoint à d’autres antiépileptiques (autrement dit,
les patients des deux groupes de traitement recevaient au moins un antiépileptique). De ce fait, la
légère hausse du risque d’idéation et de comportement suicidaires rapportée dans la méta-analyse
(0,43 % chez les patients sous antiépileptiques comparé à 0,24 % chez les patients sous placebo)
repose largement sur les résultats des patients traités en monothérapie (antiépileptique ou placebo)
dans des indications excluant l’épilepsie. Le plan de l’étude ne permet donc pas d’estimer le risque
d’idéation et de comportement suicidaires des patients épileptiques prenant des antiépileptiques,
puisque cette population était minoritaire et que la comparaison entre le médicament et le placebo était
confondue par l’emploi d’un traitement antiépileptique concomitant dans les deux groupes.
Amnésie
Une amnésie antérograde peut survenir lors de l’utilisation des benzodiazépines à des doses
thérapeutiques, et le risque d’apparition de cet effet augmente aux doses plus élevées.
Intolérance au lactose
Le lactose est l’un des ingrédients non médicinaux de RIVOTRIL. Par conséquent, les patients
présentant de rares problèmes héréditaires d’intolérance au galactose (déficit en lactase de Lapp ou
malabsorption du glucose-galactose) ne devraient pas prendre ce médicament.
Porphyrie
Chez les patients atteints de porphyrie, il faut faire preuve de prudence dans l’administration du
clonazépam, car celui-ci peut avoir un effet porphyrogène.
Antécédents médicaux d’abus d’alcool ou de drogues
RIVOTRIL doit être utilisé avec extrême prudence chez les patients ayant des antécédents d’abus
d’alcool ou de drogues. Les benzodiazépines ont engendré une accoutumance, une dépendance et des
symptômes de sevrage semblables à ceux que l’on observe avec les barbituriques et l’alcool. Le risque
de dépendance augmente avec la dose et la durée d’utilisation, et est plus marqué chez les patients
ayant des antécédents d’abus d’alcool et de drogues (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS,
Dépendance et tolérance).
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Dépendance et tolérance
L’emploi des benzodiazépines, comme RIVOTRIL, peut engendrer un abus, un mésusage, une
dépendance psychologique et physique (y compris la tolérance) ainsi que des réactions de sevrage. Un
abus ou un mésusage peut entraîner un surdosage ou la mort, en particulier lorsque les benzodiazépines
sont associées à d’autres médicaments, tels que les opioïdes, à l’alcool ou à des drogues illicites.
• Il faut discuter avec le patient des risques liés au traitement par RIVOTRIL et des autres options
thérapeutiques (y compris les options non médicamenteuses).
• Avant de prescrire RIVOTRIL, évaluer avec soin le risque d’abus, de mésusage et de dépendance
de chaque patient, en tenant compte de son état de santé et de son emploi concomitant de
médicaments. Chez les personnes sujettes à un trouble lié à l’usage de substances, RIVOTRIL ne
doit être administré que s’il est jugé nécessaire sur le plan médical, avec la plus grande prudence et
sous surveillance étroite.
• RIVOTRIL doit toujours être prescrit à la dose efficace la plus faible possible pour la plus courte
période possible.
• Il faut également surveiller régulièrement tous les patients prenant des benzodiazépines afin de
déceler les signes et les symptômes d’abus ou de mésusage. Si un trouble lié à l’usage de
substances est soupçonné, il faut évaluer le patient et, au besoin, l’orienter vers un traitement contre
la toxicomanie.
Sevrage
L’arrêt brusque d’un traitement par une benzodiazépine, y compris RIVOTRIL, ou une réduction
rapide de la dose peuvent produire des signes et symptômes de sevrage allant de légers à graves, qui
pourraient même mettre la vie en danger. Les autres facteurs susceptibles de provoquer des réactions
de sevrage sont le passage d’une benzodiazépine à longue durée d’action à une benzodiazépine à
courte durée d’action, la diminution de la concentration sanguine du médicament et l’administration
d’un antagoniste. Le risque de réaction de sevrage est plus élevé avec l’administration de doses plus
fortes et/ou avec un emploi prolongé, mais une telle réaction peut aussi se produire lors d’une
utilisation à court terme aux doses thérapeutiques recommandées.
Les signes et symptômes de sevrage peuvent apparaître de quelques heures à quelques semaines après
l’arrêt du médicament et même avec une diminution graduelle de la dose. Certains de ces symptômes
peuvent persister pendant des mois. Et comme ils s’apparentent souvent aux symptômes pour lesquels
le patient est traité, il peut être difficile de les distinguer d’une rechute.
Les signes et symptômes de sevrage graves ou mettant la vie en danger comprennent : catatonie,
delirium tremens, dépression, états dissociatifs (p. ex. hallucinations), manie, psychose, convulsions (y
compris l’état de mal épileptique) et idées et comportements suicidaires.
Les autres signes et symptômes de sevrage comprennent : crampes abdominales, troubles cognitifs,
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diarrhée, dysphorie, anxiété extrême ou crises de panique, céphalées, hypersensibilité à la lumière, au
bruit et aux contacts physiques, insomnie, irritabilité, douleurs ou raideurs musculaires, paresthésie,
agitation, transpiration, tension, tremblements et vomissements. Il y a aussi possibilité d’anxiété de
rebond et d’insomnie de rebond.
• Un arrêt brusque du traitement doit être évité; on doit réduire graduellement la posologie si on veut
cesser le traitement, même si celui-ci a été de courte durée, tout en surveillant étroitement le
patient.
• La réduction graduelle de la posologie doit être adaptée à chaque patient. Une attention particulière
doit être accordée aux patients ayant des antécédents de convulsions.
• Si un patient présente des symptômes de sevrage, envisager de différer la réduction graduelle de la
posologie ou de ramener la dose de benzodiazépine à ce qu’elle était avant d’entreprendre la
réduction graduelle.
• Informer les patients des risques associés à un arrêt brusque du traitement, à une réduction rapide
de la posologie ou à un passage à un autre médicament.
• Insister sur l’importance de consulter leur professionnel de la santé pour mettre fin à leur traitement
de façon sécuritaire.
• Advenant la survenue de symptômes de sevrage, le patient doit obtenir des soins médicaux
immédiatement.
La conduite automobile, la manipulation de machines et toute autre activité dangereuse sont à éviter
pendant tout le traitement ou du moins durant les premiers jours. La décision incombe au médecin et
doit s’appuyer sur la réponse du patient au traitement et sur la posologie utilisée (voir
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES). Il faut aussi mettre en garde les patients contre la
consommation concomitante d’alcool et d’autres dépresseurs du SNC.
Fonction rénale
L’innocuité et l’efficacité du clonazépam n’ont pas été étudiées chez les insuffisants rénaux.
Les métabolites du clonazépam sont excrétés par les reins; pour éviter une accumulation excessive,
administrer le médicament avec prudence aux insuffisants rénaux (voir POSOLOGIE ET
ADMINISTRATION, MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE).
Fonction respiratoire
Une dépression respiratoire peut survenir après l’administration de RIVOTRIL. Cet effet peut être
aggravé par la présence d’une obstruction des voies aériennes ou d’une lésion cérébrale ou par la prise
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d’autres médicaments qui provoquent une dépression respiratoire. En règle générale, on peut prévenir
cet effet en ajustant soigneusement la dose en fonction de chaque patient.
La prudence s’impose quand on instaure un traitement par RIVOTRIL chez un sujet atteint d’une
maladie respiratoire chronique (voir CONTRE-INDICATIONS).
L’augmentation des sécrétions au niveau des voies respiratoires supérieures a parfois été un effet
secondaire incommodant pendant un traitement par clonazépam, surtout chez les jeunes enfants
accusant un déficit mental, qui ont habituellement de la difficulté à se débarrasser de leurs sécrétions. Il
faut donc s’assurer de maintenir les voies aériennes dégagées.
Chutes et fractures
Des cas de chute et de fracture ont été signalés chez les personnes qui prennent des benzodiazépines,
attribuables à des réactions indésirables telles que la sédation, les étourdissements et l’ataxie. Le risque
augmente chez celles qui prennent des sédatifs en concomitance (y compris des boissons alcoolisées)
et chez les personnes âgées ou affaiblies.
Ptyalisme
RIVOTRIL risque de faire augmenter le flux salivaire. Tenir compte de cette éventualité avant
d’administrer le médicament à des patients qui maîtrisent difficilement leurs sécrétions. Vu ce risque et
la possibilité d’une dépression respiratoire, la prudence s’impose si RIVOTRIL doit être administré en
présence d’une maladie respiratoire chronique.
Carcinogenèse
Voir TOXICOLOGIE.
Populations particulières
Femmes enceintes
Dans une étude de reproduction chez le lapin, l’administration de deux doses différentes de
clonazépam a été reliée à une fréquence accrue de fissures palatines et d’autres anomalies (voir
TOXICOLOGIE, Tératogénicité).
Des rapports indiquent une relation entre l’emploi d’anticonvulsivants et la fréquence accrue de
malformations chez les enfants nés de mères épileptiques qui ont pris de tels médicaments pendant leur
grossesse. La fréquence des malformations congénitales au sein de la population en général est
d’environ 2 %. Chez les enfants de mères épileptiques traitées, cette fréquence peut être doublée ou
triplée. L’augmentation concerne en grande partie des anomalies spécifiques, p. ex. malformations
congénitales cardiaques, becs-de-lièvre ou fissures palatines. Toutefois, la grande majorité des mères
recevant des anticonvulsivants donne naissance à des enfants normaux.
Les données sur la phénytoïne et le phénobarbital sont plus nombreuses, mais ces médicaments sont
aussi les anticonvulsivants les plus prescrits. Certains rapports signalent la possibilité d’une telle
relation avec l’emploi d’autres anticonvulsivants, y compris la triméthadione et la paraméthadione.
Toutefois, il est possible que d’autres facteurs, par exemple une prédisposition génétique ou l’état
épileptique lui-même, contribuent ou soient en grande partie responsables de la fréquence plus élevée
de malformations congénitales.
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Il faut tenir compte de ce qui précède et le clonazépam ne doit pas être administré aux femmes en âge
de procréer à moins que les avantages thérapeutiques prévus justifient les risques éventuels pour le
fœtus. L’administration de fortes doses durant le dernier trimestre de la grossesse ou durant
l’accouchement peut provoquer des arythmies cardiaques chez le fœtus de même qu’une hypothermie,
une hypotonie, une légère dépression respiratoire et un allaitement insuffisant chez le nouveau-né. De
plus, les nouveau-nés dont la mère prenait des benzodiazépines de façon continue vers la fin de la
grossesse peuvent avoir acquis une dépendance physique et peuvent présenter des symptômes de
sevrage pendant la période post-natale. On a signalé des symptômes de sevrage chez des nourrissons
dont la mère avait reçu des benzodiazépines.
On ne doit pas interrompre la médication anticonvulsivante chez les patientes traitées pour prévenir des
crises majeures, car cela risque fort de déclencher un état de mal épileptique avec hypoxie et risques
pour la mère et le fœtus. Si on envisage d’interrompre un traitement pour crises mineures avant ou
pendant la grossesse, il faut peser le risque de l’interruption du traitement et le risque de malformations
congénitales dans chaque cas, en tenant compte des antécédents familiaux.
Les femmes épileptiques en âge de procréer devraient demander conseil à un spécialiste et prévenir
leur médecin dès qu’elles sont enceintes. Si l’on met en doute la nécessité de poursuivre le traitement
antiépileptique, il serait préférable de consulter un spécialiste.
Femmes qui allaitent : même si seulement une faible quantité de l’ingrédient actif de RIVOTRIL
passe dans le lait maternel, on recommande aux femmes qui reçoivent du clonazépam de ne pas
allaiter.
Enfants (< 5 ans) : étant donné que les effets néfastes sur le développement physique ou mental de
l’enfant peuvent se manifester seulement au bout de plusieurs années, il est important de peser les
risques et les avantages de l’administration prolongée de RIVOTRIL chez les enfants.
Personnes âgées : les effets pharmacologiques des benzodiazépines semblent plus prononcés chez les
personnes âgées que chez les patients plus jeunes, même à des concentrations plasmatiques similaires.
Cela pourrait s’expliquer par des changements liés à l’âge dans les interactions entre médicaments et
récepteurs, les mécanismes ayant lieu après la liaison aux récepteurs et le fonctionnement des organes.
Chez les personnes âgées, il faut généralement instaurer le traitement par RIVOTRIL à la dose la plus
faible possible et assurer un suivi étroit du patient.
Un risque accru de chutes et de fractures a été signalé chez les personnes âgées et affaiblies recevant
des benzodiazépines. Le risque augmente chez les personnes qui prennent des sédatifs en
concomitance (y compris des boissons alcoolisées).
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L’utilisation prolongée de RIVOTRIL doit être évitée chez les personnes âgées ou affaiblies, car elles
peuvent être plus sensibles aux benzodiazépines. Les risques de troubles cognitifs, de delirium, de
chutes, de fractures, d’hospitalisations et d’accidents d’automobile sont plus élevés chez ces personnes.
Une surveillance particulièrement étroite est recommandée pour cette population.
RÉACTIONS INDÉSIRABLES
Des réactions allergiques et de très rares cas d’anaphylaxie ont été signalés avec les benzodiazépines.
On sait que l’utilisation des benzodiazépines peut entraîner la survenue de l’hostilité et d’autres
réactions paradoxales telles que l’irritabilité, l’instabilité psychomotrice, l’agitation, l’agressivité, les
idées délirantes, la colère, l’hystérie, les crises de colère, les cauchemars, la dysonirie, les
hallucinations, la psychose, l’hyperactivité, un comportement inapproprié ainsi que d’autres effets
indésirables sur le comportement. Si de tels effets se produisent, il faut cesser de prendre le
médicament. Les réactions paradoxales sont plus susceptibles de survenir chez les enfants et les
personnes âgées.
Une amnésie antérograde peut survenir lors de l’utilisation des benzodiazépines à des doses
thérapeutiques, et le risque d’apparition de cet effet augmente aux doses plus élevées. Il peut en
résulter des effets associés à un comportement inapproprié.
L’utilisation prolongée (même à des doses thérapeutiques) peut entraîner l’apparition d’une
dépendance physique : l’arrêt du traitement peut provoquer un phénomène de sevrage ou de rebond
(voir MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS, Dépendance et tolérance).
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Réactions indésirables observées après la commercialisation du médicament
Les autres réactions indésirables, réparties en fonction du système atteint, comprennent :
Système endocrinien : gynécomastie, cas isolés d’apparition prématurée réversible des caractères
sexuels secondaires chez l’enfant (puberté précoce incomplète)
Lésion, empoisonnement et complications des interventions : des cas de chute et de fracture ont été
signalés chez les personnes qui prennent des benzodiazépines, attribuables à des réactions indésirables
telles que la sédation, les étourdissements et l’ataxie. Le risque augmente chez celles qui prennent des
sédatifs en concomitance (y compris des boissons alcoolisées) et chez les personnes âgées ou
affaiblies.
Système nerveux : mouvements oculaires anormaux, nystagmus, dysarthrie, vertige, insomnie, fatigue,
lassitude, dysdiadococinésie, aphonie, sevrage et coma. On a signalé des cas isolés d’akinésie,
d’hémiparésie, de trouble de l’élocution, de tremblements, de regard « vitreux », de céphalées et de
mouvements choréiformes. Légers changements dans le tracé EEG, touchant particulièrement les
ondes rapides à faible voltage. En présence de certaines formes d’épilepsie, une hausse de la fréquence
des crises est possible durant un traitement de longue durée. Baisse de la concentration, instabilité
psychomotrice, confusion, désorientation, dépression, réactions paradoxales (excitabilité, irritabilité,
agressivité, agitation, nervosité, hostilité, anxiété, troubles du sommeil, cauchemars et rêves
d’apparence réelle), augmentation de la libido, perte de la libido
Appareil respiratoire : congestion pulmonaire, hypersécrétion dans les voies respiratoires supérieures,
rhinorrhée, essoufflement, dyspnée et dépression respiratoire
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Peau et annexes cutanées : éruptions cutanées érythémateuses, papuleuses et maculopapuleuses non
spécifiques, enflure des chevilles, du visage et des paupières (œdème des chevilles et du visage),
urticaire, modification de la pigmentation et prurit. On a aussi signalé des cas d’hirsutisme et
d’alopécie passagère, mais leur rapport avec le médicament n’a pas été établi.
Organes des sens : il peut se produire des troubles de la vision (diplopie) réversibles, en particulier au
cours du traitement de longue durée ou à forte dose.
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Aperçu
Bien que l’ajout de plusieurs anticonvulsivants à RIVOTRIL (clonazépam) puisse être envisagé, il ne
faut pas oublier que cela peut augmenter les effets dépresseurs indésirables sur le SNC. De plus, il
faudra peut-être adapter la dose de chaque médicament pour obtenir l’effet optimal.
On a noté une augmentation paradoxale des crises convulsives ou l’apparition de nouveaux types de
crises convulsives chez quelques rares patients traités par RIVOTRIL. Lorsque RIVOTRIL est
administré à des sujets qui présentent plusieurs types de crises, il peut faire augmenter la fréquence des
crises ou déclencher des crises tonico-cloniques généralisées (grand mal). Ces phénomènes peuvent
nécessiter l’ajout d’anticonvulsivants appropriés ou une augmentation de leur dose. L’emploi
concomitant d’acide valproïque et de clonazépam peut entraîner l’état de mal d’absence.
L’isoenzyme 3A4 du cytochrome P-450 dans le foie participe au métabolisme du clonazépam en ses
métabolites inactifs sur le plan pharmacologique. Par conséquent, l’utilisation concomitante de
médicaments qui exercent un effet sur l’activité de l’isoenzyme 3A4 du cytochrome P-450 risque de
modifier la pharmacocinétique du clonazépam.
Interactions médicament-médicament
Interactions médicament-médicament de nature pharmacocinétique : la phénytoïne, le
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phénobarbital, la carbamazépine, la lamotrigine et le valproate — tous des agents antiépileptiques —
peuvent accroître la clairance du clonazépam, réduisant les concentrations plasmatiques de ce dernier
dans une proportion atteignant 38 % lors d’un traitement concomitant.
RIVOTRIL peut altérer les concentrations de phénytoïne. Étant donné la nature bidirectionnelle de
l’interaction entre ces deux agents, on a constaté que les taux de phénytoïne peuvent demeurer
inchangés, augmenter ou baisser lors de l’administration avec RIVOTRIL, selon la posologie et les
facteurs propres au patient.
Le clonazépam n’induit pas lui-même les enzymes responsables de son propre métabolisme. Les
enzymes en jeu dans le métabolisme de RIVOTRIL n’ont pas tous été clairement identifiés, mais on
sait qu’ils comprennent la CYP3A4. Ainsi, les inhibiteurs de la CYP3A4 (p. ex. le fluconazole)
peuvent nuire au métabolisme de RIVOTRIL et entraîner des concentrations et des effets excessifs.
La sertraline (faible inducteur de la CYP3A4) et la fluoxétine (inhibiteur de la CYP2D6), deux
inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine, n’ont aucun effet sur la pharmacocinétique du
clonazépam lorsque ces agents sont administrés en concomitance.
Opioïdes
En raison de ses effets dépresseurs additifs sur le SNC, l’utilisation concomitante de benzodiazépines,
y compris RIVOTRIL, et d’opioïdes accroît le risque de sédation profonde, de dépression respiratoire,
de coma et de décès. Il convient de réserver la prescription concomitante de ces médicaments aux
patients pour qui les autres options thérapeutiques sont inadéquates. On doit limiter au minimum requis
la dose et la durée du traitement concomitant par des benzodiazépines et des opioïdes. Il faut suivre
étroitement les patients pour déceler une dépression respiratoire et une sédation (voir MISES EN
GARDE ET PRÉCAUTIONS, Risques liés à l’utilisation concomitante d’opioïdes et de
benzodiazépines).
Lors d’un traitement d’association avec des médicaments à action centrale, il faut ajuster la posologie
de chaque médicament de façon à obtenir l’effet optimal. En raison de la potentialisation possible des
effets, il faut déconseiller aux patients l’utilisation concomitante d’autres médicaments exerçant un
effet dépresseur sur le SNC et leur recommander d’éviter de consommer de l’alcool pendant
l’administration du clonazépam.
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Interactions médicament-aliment
Les interactions du médicament avec les aliments n’ont pas été établies. Le jus de pamplemousse
réduit l’activité de l’isoenzyme 3A4 du cytochrome P-450, cytochrome qui contribue au métabolisme
du clonazépam, et pourrait ainsi faire augmenter les concentrations plasmatiques du médicament.
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION
Considérations posologiques
• La posologie de RIVOTRIL (clonazépam) doit être adaptée à chaque cas et dépend avant tout de
l’âge du sujet. Elle doit être établie en fonction de la réponse clinique et de la tolérance de chaque
patient.
• La coadministration de plusieurs anticonvulsivants peut accroître l’action dépressive au niveau du
SNC. Il faut tenir compte de cette possibilité si on ajoute RIVOTRIL à un traitement
anticonvulsivant en cours.
• RIVOTRIL doit toujours être prescrit à la dose efficace la plus faible possible pour la plus courte
période possible.
• L’arrêt brusque du traitement par RIVOTRIL ou une réduction rapide de la dose peuvent produire
des signes et symptômes de sevrage ou un phénomène de rebond (voir l’ENCADRÉ MISES EN
GARDE ET PRÉCAUTIONS IMPORTANTES, Sevrage; et MISES EN GARDE ET
PRÉCAUTIONS, Dépendance et tolérance). Un arrêt brusque du traitement doit être évité; on doit
réduire graduellement la posologie si on veut cesser le traitement, même si celui-ci a été de courte
durée, tout en surveillant étroitement le patient.
• La réduction graduelle de la posologie doit être adaptée à chaque patient. Une attention
particulière doit être accordée aux patients ayant des antécédents de convulsions.
• Si un patient présente des signes et symptômes de sevrage, envisager de différer la réduction
graduelle de la posologie ou de ramener la dose de benzodiazépine à ce qu’elle était avant
d’entreprendre la réduction graduelle.
• Les patients âgés peuvent être particulièrement sensibles aux benzodiazépines (voir MISES EN
GARDE ET PRÉCAUTIONS, Chutes et fractures).
• L’utilisation prolongée de RIVOTRIL doit être évitée chez les personnes âgées. Une surveillance
particulièrement étroite est recommandée pour cette population.
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Posologie recommandée et modification posologique
Enfants : afin d’atténuer la somnolence, la posologie initiale recommandée pour les nouveau-nés et les
enfants (jusqu’à 10 ans ou 30 kg) est de 0,01 à 0,03 mg/kg/jour et ne doit pas dépasser
0,05 mg/kg/jour, en deux ou trois doses fractionnées. La posologie doit être augmentée de 0,25 à
0,50 mg au maximum tous les trois jours jusqu’à ce qu’on atteigne la posologie d’entretien de 0,1 à
0,2 mg/kg de poids corporel, à moins que les crises soient maîtrisées ou que les effets secondaires
empêchent l’augmentation de la dose.
Adultes : la posologie initiale ne doit pas dépasser 1,5 mg/jour en trois doses fractionnées. On peut
l’augmenter par paliers de 0,5 à 1,0 mg tous les trois jours jusqu’à ce que les crises soient
suffisamment maîtrisées ou que les effets secondaires interdisent l’augmentation de la dose. La
posologie d’entretien doit être adaptée à la réponse de chaque patient. La posologie d’entretien
recommandée pour les adultes est de 8 à 10 mg/jour en trois doses. User de prudence si la posologie
excède 20 mg/jour.
Dans la mesure du possible, la posologie quotidienne doit être divisée en trois doses égales. Sinon, la
plus forte dose doit être prise au coucher.
Personnes âgées : chez les personnes âgées, il faut généralement instaurer le traitement par
RIVOTRIL à la dose la plus faible possible et assurer un suivi étroit du patient (voir MISES EN
GARDE ET PRÉCAUTIONS, Populations particulières).
Populations particulières
Insuffisance rénale : l’innocuité et l’efficacité du clonazépam chez les patients atteints d’insuffisance
rénale n’ont pas été étudiées. Les métabolites du clonazépam sont excrétés par les reins; pour éviter
une accumulation excessive, administrer le médicament avec prudence aux insuffisants rénaux (voir
MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Populations particulières et états
pathologiques).
Insuffisance hépatique : les patients présentant une atteinte hépatique sévère ne doivent pas prendre de
clonazépam (voir CONTRE-INDICATIONS). En présence d’une atteinte hépatique légère ou
modérée, il faut donner la dose la plus faible possible.
SURDOSAGE
Pour la prise en charge de tout surdosage soupçonné, veuillez communiquer avec le centre antipoison
de votre région.
Symptômes : les benzodiazépines entraînent souvent de la somnolence, une ataxie, une dysarthrie et du
nystagmus. Le surdosage avec RIVOTRIL (clonazépam) met rarement la vie en danger si le
médicament a été pris seul, mais il peut entraîner une aréflexie, une apnée, une hypotension, une
dépression cardio-respiratoire et un coma. Le coma, lorsqu’il se manifeste, dure habituellement
quelques heures, mais peut être de durée plus longue et de nature cyclique, en particulier chez les
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personnes âgées. Les crises convulsives peuvent être plus fréquentes en présence de concentrations
plasmatiques suprathérapeutiques (voir MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE,
Absorption). Les effets dépresseurs des benzodiazépines sur la respiration sont plus graves chez les
patients atteints de maladies respiratoires.
Les benzodiazépines accroissent les effets des autres dépresseurs du SNC, y compris l’alcool.
Traitement
Lors de la prise en charge du surdosage, considérer la possibilité que plusieurs médicaments différents
aient été ingérés.
Surveiller les signes vitaux du patient et instituer les mesures d’appoint appropriées en fonction de
l’état clinique du patient. Il se peut qu’un traitement symptomatique soit nécessaire, notamment en
présence d’effets cardio-respiratoires ou d’effets sur le système nerveux central.
Il faut prévenir toute absorption supplémentaire à l’aide d’une technique appropriée, par exemple le
recours au charbon activé dans l’heure ou les 2 heures suivant l’ingestion. Avec cette méthode, il est
primordial de protéger les voies aériennes chez les patients somnolents. Le lavage gastrique n’est pas
recommandé comme mesure de routine, mais peut être envisagé en cas d’ingestion de différents
produits. Il n’est pas généralement recommandé de provoquer des vomissements.
Comme dans le cas d’un surdosage par d’autres benzodiazépines, on estime que la valeur de la dialyse
après un surdosage par clonazépam est nulle.
Mise en garde : ANEXATE, antagoniste des benzodiazépines, n’est pas indiqué chez les épileptiques
qui ont été traités par des benzodiazépines. L’inhibition de l’effet des benzodiazépines chez ces
personnes peut provoquer des crises épileptiques.
Consulter la monographie du flumazénil pour de plus amples renseignements sur l’emploi approprié de
ce médicament.
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MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE
Mode d’action
RIVOTRIL (clonazépam) possède les propriétés pharmacologiques caractéristiques des
benzodiazépines. Le clonazépam a des propriétés sédatives, hypnotiques et anticonvulsivantes. C’est
un anticonvulsivant utile dans le traitement des crises motrices mineures (crises myocloniques) et
d’une certaine valeur dans des cas sélectionnés d’absence du petit mal n’ayant pas répondu de façon
satisfaisante aux succinimides. Le clonazépam peut éliminer la décharge pointe-onde lors des absences
du petit mal et diminuer la fréquence, l’amplitude, la durée et la propagation de la décharge dans les
crises motrices mineures.
Absorption
Le clonazépam est absorbé rapidement et presque entièrement après l’administration orale de
comprimés RIVOTRIL. Les concentrations plasmatiques maximales de clonazépam sont atteintes en
1 à 4 heures. La demi-vie d’absorption est d’environ 25 minutes. La biodisponibilité absolue est
d’environ 90 %; elle varie fortement d’une personne à l’autre.
Distribution
Le clonazépam se distribue très rapidement dans divers organes et tissus de l’organisme, avec une
distribution préférentielle dans les structures cérébrales.
La demi-vie de distribution est de 0,5 à 1 heure, et le volume de distribution, de 3 l/kg. La liaison aux
protéines plasmatiques se situe entre 82 et 86 %.
Métabolisme
Le clonazépam est métabolisé dans une large mesure par la réduction en 7-amino-clonazépam et par
N-acétylation en 7-acétamido-clonazépam. On note également une hydroxylation au niveau de C-3.
L’isoenzyme 3A4 du système du cytochrome P-450 dans le foie participe à la nitroréduction du
clonazépam en ses métabolites inactifs ou peu actifs sur le plan pharmacologique.
Les métabolites présents dans l’urine se trouvent sous forme libre et conjuguée (glucuronide et
sulfate).
Élimination
La demi-vie d’élimination moyenne est de 30 à 40 heures, quelle que soit la dose administrée. La
clairance, qui approche les 55 ml/min, était la même d’un sexe à l’autre, mais les valeurs normalisées
en fonction du poids baissaient à mesure qu’augmentait le poids corporel.
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De 50 à 70 % de la dose est excrétée dans l’urine et de 10 à 30 %, dans les fèces sous forme de
métabolites. La quantité de clonazépam intact excrété dans l’urine correspond habituellement à moins
de 2 % de la dose administrée.
Enfants : chez les enfants, la cinétique d’élimination est comparable à celle qu’on observe chez les
adultes. Après l’administration de doses thérapeutiques (de 0,03 à 0,11 mg/kg) à des enfants, les
concentrations sériques s’inscrivaient dans la même plage (de 13 à 72 ng/ml) que les concentrations
efficaces chez les adultes.
Chez des nouveau-nés, l’administration de doses de 0,10 mg/kg a entraîné des concentrations de 28 à
117 ng/ml au terme d’une courte perfusion; celles-ci ont chuté 30 minutes plus tard, pour se situer
entre 18 et 60 ng/ml.
Chez les enfants, on a rapporté des valeurs de clairance de 0,42 ± 0,32 ml/min/kg (chez les 2 à 18 ans)
et de 0,88 ± 0,4 ml/min/kg (chez les 7 à 12 ans). Ces valeurs baissaient à mesure qu’augmentait le
poids corporel.
Les valeurs de la demi-vie d’élimination chez les nouveau-nés sont les mêmes que les valeurs
observées chez les adultes.
Personnes âgées : les propriétés pharmacocinétiques du clonazépam chez les personnes âgées ne sont
pas établies.
Insuffisance hépatique : chez les patients atteints de cirrhose, la liaison du clonazépam aux protéines
plasmatiques diffère significativement de celle qu’on observe chez les sujets sains (fraction libre de
17,1 ± 1,0 % vs 13,9 ± 0,2 %).
Quoique l’effet d’une hépatopathie sur les propriétés pharmacocinétiques du clonazépam n’ait pas été
étudié davantage, l’expérience acquise avec une nitrobenzodiazépine très semblable (le nitrazépam)
indique que la clairance du clonazépam libre pourrait être réduite en présence de cirrhose du foie.
Insuffisance rénale : la présence d’une atteinte rénale n’affecte pas les propriétés pharmacocinétiques
du clonazépam. En fonction de ces propriétés, aucun ajustement posologique n’est requis chez les
patients présentant une atteinte rénale.
CONSERVATION ET STABILITÉ
La conservation demande une attention particulière. Le médicament doit être gardé dans un contenant
opaque et hermétiquement fermé. Conserver entre 15 et 30 °C, dans l’emballage d’origine.
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PRÉSENTATION, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT
RIVOTRIL (clonazépam) est offert en comprimés à 0,5 mg cylindriques orange pâle, biplans, rainurés,
aux bords biseautés, portant l’inscription « ROCHE 0.5 » sur un côté et une rainure sur l’autre, ainsi
qu’en comprimés à 2,0 mg cylindriques blancs, biplans, rainurés, aux bords biseautés, portant
l’inscription « ROCHE •2• » sur un côté et une rainure en croix sur l’autre. Les comprimés à 0,5 mg
sont offerts en flacons de 100 et de 500 comprimés. Les comprimés à 2,0 mg sont offerts en flacons de
100 comprimés.
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PARTIE II : RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES
RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES
Substance médicamenteuse
Formule développée :
PHARMACOLOGIE DÉTAILLÉE
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Valeurs de la dose orale dans les tests de convulsions (DE50) (mg/kg) chez la souris
et chez l’humain
Dose Crises
Crises
thérapeutique Crises induites induites par
induites Électrochoc
maximale par le la strychnine
par le maximal
chez l’humain thiosemicarbazide Seuil à
métrazol
Médicament (mg/kg) 30 %
Clonazépam 0,40 0,08−0,16 0,73 2,1 8,4
Diazépam 0,43 0,8−1,4 3,4 6,2 9,0
Chlordiazé- 1,43 – 27,0 22,2 17,2
poxide
Phénobarbital 8,5 8,0−27,0 63 37,2 7,3
Triméthadione 25,7 300 770 – 490
DPH 7,7 – 7 800 7 300 8,7
Le clonazépam diminue efficacement les réactions photomyocloniques chez les babouins à des doses
inférieures à 0,5 mg/kg i.m. Toutefois, les crises évoquées par l’application locale de benzylpénicilline
ou de strychnine ne répondent pas bien à l’administration du clonazépam par voie systémique. Les
autres effets centraux observés chez plusieurs espèces, à des doses variées, comprennent
l’apprivoisement, la désinhibition, la sédation, l’ataxie et le sommeil.
Chez le chien, le clonazépam, à des doses de 1 à 4 mg/kg i.v., fait baisser la tension artérielle et inhibe
les réactions vasculaires à la sérotonine et à la noradrénaline. À ces doses, on note une légère action
dépressive sur le myocarde. Les autres effets pharmacologiques se manifestent uniquement à des doses
plus fortes, qui causent notamment une dépression marquée du SNC.
Les voies métaboliques sont les mêmes chez plusieurs espèces et les principaux métabolites, les
dérivés 7-amino et 7-acétylamino, ont été isolés dans l’urine de rats, de chiens et d’humains.
L’hydroxylation est aussi un processus métabolique important. Les métabolites sont excrétés surtout
dans l’urine; environ la moitié d’une dose orale est excrétée en 7 jours. L’excrétion du médicament et
de ses métabolites augmente en fonction de la dose.
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TOXICOLOGIE
Toxicité aiguë
Les signes de toxicité comprennent la diminution de l’activité motrice, l’ataxie, la piloérection et les
tremblements.
Toxicité chronique : des rats ont reçu du clonazépam dans leurs aliments pendant 18 mois, à des doses
équivalant à 5, 20 et 50 mg/kg/jour. Il n’y a eu aucun signe macroscopique de toxicité attribuable au
médicament. On a remarqué de légères hausses temporaires des enzymes hépatiques chez les animaux
ayant reçu la forte dose, se traduisant par une augmentation du poids du foie, mais ces hausses
n’étaient pas accompagnées de signes histologiques d’atteinte hépatique.
Une étude a été menée chez des chiens, qui ont reçu 3, 10 et 30 mg/kg/jour de clonazépam pendant
12 mois. Les animaux recevant la dose moyenne et la dose élevée ont pris moins de poids par rapport
aux témoins. On a noté les changements importants suivants dans les valeurs biologiques : diminution
des taux d’hémoglobine et de l’hématocrite chez les animaux recevant les doses moyenne et élevée,
diminution du rapport albumine/globuline due à la réduction du taux d’albumine et à l’augmentation
du taux de globulines chez les animaux recevant la dose élevée, hausse du taux de phosphatase alcaline
et du taux de bilirubine avec la dose élevée. On a remarqué une augmentation notable du poids du foie
chez les animaux recevant la dose élevée.
Carcinogenèse : aucune étude de carcinogénicité de 2 ans n’a été menée avec le clonazépam. Cela dit,
dans une étude de 18 mois sur l’administration à long terme chez le rat, aucun changement
histopathologique lié au traitement n’a été observé, pas même avec la dose la plus élevée de
300 mg/kg/jour.
Mutagenèse : des épreuves de génotoxicité basées sur des systèmes bactériens avec activation
métabolique in vitro ou par passage sur l’hôte n’ont fait ressortir aucune génotoxicité avec le
clonazépam.
Infertilité : des études évaluant la fertilité et la capacité générale de reproduction chez le rat ont révélé
un taux réduit de grossesse et de survie des petits à des doses de 10 et de 100 mg/kg/jour.
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Tératogenèse : aucun effet indésirable sur la mère, l’embryon ou le fœtus n’a été noté chez la souris et
le rat après l’administration par voie orale pendant la période d’organogenèse de doses de clonazépam
allant jusqu’à 20 et 40 mg/kg/jour, respectivement.
Lors de plusieurs études chez le lapin, on a observé, après l’administration de doses de clonazépam
allant jusqu’à 20 mg/kg/jour, une faible incidence non reliée à la dose d’un type similaire de
malformations (fissure palatine, paupières ouvertes à la naissance, fusion de sternèbres et
malformations touchant les membres).
Page 25 de 33
RÉFÉRENCES
5. Barnett AM. Treatment of epilepsy with clonazepam (Ro 5-4023). S.A. Medical Journal
1973;47:1683-6.
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Neurology 1975;17:306-10.
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13. Hanson RA et al. A new anticonvulsant in the management of minor motor seizures. Develop
Med Child Neurol 1972;14:3-14.
15. Hooshmand H. Intractable seizures; treatment with a new benzodiazepine anticonvulsant. Arch
Neurol 1972;27:205-8.
16. Mekkelsen B et al. A clinical study of benzodiazepine Ro 5-4023 (clonazepam) in the treatment
of epilepsy. Acta Neurol Scand 1973;49:91-6.
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20. Sjö O et al. Pharmacokinetics and side effects of clonazepam and its 7-Amino-Metabolite in
man. Eur J Clin Pharmacol 1975;8:249-54.
21. Turner M et al. Clinical EEG evaluation of a new benzodiazepine derivative (Ro 5-4023) by
oral administration in epileptic patients using the double-blind technique. Electroenceph Clin
Neurophysiol 1971;31:628-30.
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IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT
Le présent feuillet n’est qu’un résumé et ne contient Comprimés à 2,0 mg cylindriques blancs, rainurés, aux
donc pas tous les renseignements au sujet de bords biseautés, portant l’inscription « ROCHE •2• » sur
RIVOTRIL. Pour toute question concernant ce un côté et une rainure en croix sur l’autre.
médicament, consultez votre médecin ou votre
pharmacien. Les comprimés à 0,5 mg sont offerts en flacons de 100 et
de 500 comprimés. Les comprimés à 2,0 mg sont offerts
en flacons de 100 comprimés.
AU SUJET DE CE MÉDICAMENT
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rapidement ou si vous remplacez ce médicament par o des convulsions, parfois continues;
un autre, vous pourriez éprouver des symptômes de o des pensées ou des comportements suicidaires.
sevrage graves ou pouvant mettre votre vie en danger
(voir la section Sevrage ci-dessous). Pour connaître d’autres symptômes de sevrage, voir le
• Consultez toujours votre médecin avant d’arrêter tableau EFFETS SECONDAIRES GRAVES :
de prendre RIVOTRIL, d’en réduire la dose ou de FRÉQUENCE ET MESURES À PRENDRE (ci-
remplacer ce médicament par un autre. après).
Pour réduire vos risques d’éprouver des symptômes
Prise de RIVOTRIL avec des opioïdes : prendre de sevrage :
RIVOTRIL avec des opioïdes peut causer : o consultez toujours votre médecin avant d’arrêter
• une profonde somnolence; de prendre RIVOTRIL ou d’en réduire la dose,
• une diminution de l’état de conscience; ou avant de changer de médicament;
• des problèmes respiratoires;
o suivez toujours les directives de votre médecin
• un coma; sur la façon prudente et sécuritaire de réduire
• la mort. votre dose;
Sevrage o si vous éprouvez des symptômes inhabituels après
Si vous cessez abruptement de prendre RIVOTRIL, si avoir arrêté ou changé votre traitement, dites-le
vous réduisez votre dose trop rapidement ou si vous immédiatement à votre médecin.
remplacez ce médicament par un autre, vous pourriez RIVOTRIL avec des opioïdes : Prendre RIVOTRIL avec
éprouver des symptômes de sevrage, qui peuvent aller des opioïdes peut causer une profonde somnolence et des
de légers à graves et même mettre la vie en danger. problèmes respiratoires.
Certains symptômes de sevrage peuvent persister
plusieurs mois après l’arrêt du traitement par Indiquez à votre médecin si :
RIVOTRIL. vous prenez des médicaments opioïdes;
Le risque que vous présentiez des symptômes de vous recevez une ordonnance pour un
sevrage est plus grand si vous prenez RIVOTRIL de médicament opioïde après avoir commencé à
façon prolongée ou à des doses élevées. Cependant, prendre RIVOTRIL.
ces symptômes peuvent aussi survenir si vous prenez RIVOTRIL peut amoindrir les facultés dans les
RIVOTRIL comme il vous a été prescrit, pendant une situations qui exigent de la vigilance. Ne conduisez
courte période ou en réduisant la dose lentement. PAS, n’utilisez PAS de machines lourdes et
Les symptômes de sevrage ressemblent souvent aux n’effectuez PAS d’autres tâches exigeant de la
troubles pour lesquels vous êtes traité. À la suite de vigilance tant que les effets de l’usage d’opioïdes et
l’arrêt de votre traitement, il pourrait être difficile de de RIVOTRIL n’ont pas été déterminés. La
savoir si vous présentez des symptômes de sevrage ou consommation d’alcool peut aggraver cet effet de
un retour (rechute) de vos symptômes initiaux. RIVOTRIL. Vos réactions pourraient également
Si vous présentez quelque symptôme de sevrage que changer si vous augmentez la dose ou prenez le
ce soit à la suite d’une modification ou de l’arrêt de médicament à des intervalles différents.
votre traitement, informez-en immédiatement votre Chutes et fractures : Les benzodiazépines comme
médecin. RIVOTRIL peuvent causer de la somnolence, des
Les symptômes de sevrage graves comprennent : étourdissements et des troubles de l’équilibre. Ces effets
augmentent le risque de chutes, qui peuvent causer des
o la sensation de ne plus pouvoir bouger ou réagir fractures et d’autres blessures liées aux chutes, surtout si :
(catatonie);
o vous prenez d’autres sédatifs;
o un état de confusion grave, des frissons, des
battements de cœur irréguliers et une o vous consommez de l’alcool;
transpiration excessive (delirium tremens); o vous êtes âgé; ou
o la dépression; o vous avez un problème de santé qui cause de la
o la sensation d’être déconnecté de la réalité faiblesse ou de la fragilité.
(dissociation); Il est déconseillé d’utiliser une benzodiazépine
o le fait de voir ou d’entendre des choses qui ne comme RIVOTRIL comme traitement principal d’une
sont pas là (hallucinations); affection psychotique.
o une hyperactivité du comportement et des Une perte de la mémoire peut survenir pendant la
pensées (manie); prise de RIVOTRIL à des doses thérapeutiques.
o la croyance en des choses irréelles (psychose);
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Ne prenez pas ce médicament si vous êtes enceinte ou
INTERACTIONS AVEC CE MÉDICAMENT
risquez de concevoir, à moins que votre médecin vous
conseille autrement. Avertissez votre médecin si vous
pensez être enceinte ou prévoyez concevoir. Si vous Interactions médicamenteuses importantes
êtes enceinte ou envisagez de concevoir, renseignez-
vous auprès de votre professionnel de la santé afin de La prise de RIVOTRIL et d’opioïdes peut causer :
vous inscrire au registre nord-américain des • une profonde somnolence;
grossesses exposées aux antiépileptiques (NAAED, • des problèmes respiratoires;
North American Antiepileptic Drug Pregnancy • un coma;
Registry) en composant le numéro sans frais • la mort.
1-888-233-2334. Les femmes enceintes qui
envisagent de prendre un antiépileptique devraient
Avertissez votre médecin si vous prenez d’autres
contacter le registre des grossesses pour permettre la
médicaments, y compris tout médicament acheté sans
collecte de données importantes sur l’utilisation du
ordonnance à la pharmacie, au supermarché ou au
médicament pendant la grossesse. Des renseignements
sur le registre (en anglais) se retrouvent aussi sur le magasin de produits diététiques.
site Web suivant : Certains médicaments peuvent empêcher RIVOTRIL
http://www.aedpregnancyregistry.org/. d’agir correctement, notamment :
RIVOTRIL passe dans le lait maternel. Par • les médicaments servant à maîtriser les crises
conséquent, il faut éviter de prendre ce médicament si convulsives;
vous allaitez. Votre médecin en discutera avec vous. • les narcotiques et les analgésiques narcotiques (les
Un petit nombre de personnes traitées par des opioïdes, p. ex. la morphine et la codéine; voir
antiépileptiques comme RIVOTRIL ont pensé à se l’encadré Mises en garde et précautions
faire du mal ou à se tuer. S’il vous arrive d’avoir de importantes);
telles pensées, communiquez immédiatement avec
votre médecin. • les myorelaxants;
• les somnifères;
AVANT de prendre RIVOTRIL, avisez votre médecin • les médicaments servant à traiter les troubles de
ou votre pharmacien dans les cas suivants :
l’humeur comme les inhibiteurs de la monoamine-
Si vous présentez une maladie pulmonaire, hépatique oxydase, les antidépresseurs tricycliques et les
ou rénale.
phénothiazines;
Si vous présentez un glaucome.
Si vous prenez ou prévoyez prendre TOUT autre • la phénytoïne, le phénobarbital, la carbamazépine et le
médicament (y compris les produits à base de plantes valproate.
médicinales, les médicaments qui s’achètent sans Ces médicaments peuvent fonctionner moins bien en
ordonnance et ceux non prescrits par votre médecin). présence de RIVOTRIL ou entraver le bon fonctionnement
Si vous consommez de l’alcool ou utilisez des de RIVOTRIL. Votre médecin ou votre pharmacien peut
drogues illicites régulièrement. vous dire quoi faire si vous prenez l’un ou l’autre des
Si vous souffrez d’une forme d’incoordination des médicaments énumérés ci-dessus.
mouvements appelée ataxie spinale ou cérébelleuse. Si vous n’avez pas mentionné à votre médecin le fait
Si vous avez des antécédents de dépression ou de que vous prenez certains de ces médicaments,
tentatives de suicide. dites-le-lui avant de commencer à prendre RIVOTRIL.
Si vous êtes l’une des rares personnes présentant des Il faut éviter de consommer de l’alcool pendant que vous
problèmes héréditaires d’intolérance au galactose. prenez RIVOTRIL, car les effets secondaires qui se
manifestent chez certains patients prenant RIVOTRIL
Si vous avez déjà eu un problème avec :
peuvent s’aggraver sous l’effet de l’alcool.
o l’usage de substances, y compris des médicaments
Le jus de pamplemousse peut faire augmenter la
prescrits ou des drogues illégales;
concentration de RIVOTRIL dans le sang, par conséquent,
o l’alcool. vous devez éviter de boire du jus de pamplemousse
Si vous avez déjà eu des crises d’épilepsie ou des pendant votre traitement par RIVOTRIL.
convulsions (tremblements violents et incontrôlables
avec ou sans perte de conscience).
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UTILISATION APPROPRIÉE DE CE EFFETS SECONDAIRES ET MESURES À
MÉDICAMENT PRENDRE
Dose oubliée
Prenez la dose de RIVOTRIL omise aussitôt que vous
vous rendez compte de votre oubli. Cependant, s’il est
presque temps de prendre la prochaine dose, sautez la dose
oubliée et reprenez votre horaire posologique habituel. Ne
prenez pas 2 doses à la fois.
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EFFETS SECONDAIRES GRAVES : FRÉQUENCE catatonie (sensation de
ne pas pouvoir bouger
ET MESURES À PRENDRE ou réagir);
Symptôme/Effet Consultez votre Cessez de delirium tremens
professionnel de prendre le (confusion grave,
la santé médicament et frissons, battements de
Dans Dans obtenez des cœur irréguliers et
les cas tous soins médicaux transpiration
graves les d’urgence excessive);
seule- cas dépression;
ment dissociation (sensation
Rare Problème de d’être déconnecté de la
comportements réalité);
inhabituels hallucinations (voir
(agressivité, rage), ou entendre des choses
anxiété ou excitation qui ne sont pas là);
soudaine, instabilité manie (hyperactivité
psychomotrice, du comportement et
agitation, irritabilité; des pensées);
hallucinations (voir ou psychose (croyance en
entendre des choses des choses irréelles);
qui ne sont pas là) ou convulsions, parfois
délire; graves troubles continues (perte de
du sommeil, conscience
cauchemars, accompagnée de
comportement tremblements
inadapté incontrôlables);
Réactions allergiques pensées ou
(rougeur de la peau, comportements
urticaire, suicidaires.
démangeaison, enflure Les autres
des lèvres, du visage, symptômes
de la langue, de la comprennent :
gorge, difficulté à crampes d’estomac;
respirer, respiration troubles de la mémoire
sifflante, ou difficultés de
essoufflement, concentration;
éruptions cutanées, diarrhée; inquiétude ou
ampoules sur la peau, nervosité; anxiété
ulcérations ou douleur grave ou crises de
dans la bouche ou les panique; maux de tête;
yeux) hypersensibilité à la
Dépression. lumière, au bruit et aux
Les symptômes contacts physiques;
peuvent inclure : tremblements;
difficulté à dormir, vomissements; trouble
variations du poids, du sommeil;
sentiments d’inutilité, irritabilité; douleurs ou
de culpabilité, de raideurs musculaires;
regret, de détresse ou sensation de brûlure ou
de désespoir, retrait de fourmillement dans
des situations sociales, les mains, les bras, les
des réunions familiales jambes ou les pieds;
et des activités avec les transpiration.
amis, baisse de la
libido (pulsion
sexuelle) Cette liste d’effets secondaires n’est pas complète. En cas
Peu Pensées ou actes d’effet inattendu pendant votre traitement par
courant suicidaires; pensées,
plans et actions visant
RIVOTRIL, veuillez communiquer avec votre médecin
à se faire du mal ou à ou votre pharmacien.
se tuer
Inconnu Surdosage :
somnolence extrême, COMMENT CONSERVER CE MÉDICAMENT
confusion, difficulté
d’élocution, réflexes
lents, respiration lente
et superficielle, coma, • Conservez RIVOTRIL dans un endroit frais et sec, à
perte d’équilibre et de la température ambiante (entre 15 et 30 °C), dans
coordination,
roulement des yeux
l’emballage d’origine que vous a remis le
incontrôlé, et faible professionnel de la santé.
tension artérielle
(basse pression)
• Gardez ce médicament hors de la vue et de la portée
Dépression des enfants.
respiratoire :
respiration lente,
superficielle ou faible
Sevrage
Les symptômes
graves comprennent :
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Déclaration des effets secondaires
Vous pouvez déclarer à Santé Canada les effets
secondaires soupçonnés d’être associés à l’utilisation des
produits de santé de l’une des deux façons suivantes :
• en consultant la page Web sur la déclaration des
effets secondaires
(https://www.canada.ca/fr/sante-
canada/services/medicaments-produits-
sante/medeffet-canada/declaration-effets-
indesirables.html) pour savoir comment faire une
déclaration en ligne, par courrier ou par
télécopieur; ou
• en composant le numéro sans frais
1-866-234-2345.
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