ExamEA118 (Corrigé)
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SYSTEMES LINEAIRES
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e(t) s(t)
Système
Figure 1
I-1. Compte tenu des lieux de gain et de phase obtenus aux faibles pulsations (jusqu’à
environ 0,2 rd.s-1), quel modèle de transmittance H1(p) pourrait décrire le comportement
observé entre 0,02 et 0,2 rd.s-1 ?
I-4. On veut ne retenir qu’un seul modèle H(p) qui représente le comportement dans
toute la gamme de pulsations (0,02 à 1,5 rd.s-1). Quelle forme peut-on prendre pour H(p) ?
I-7. D’après la courbe de phase donnée figure 3, à quelle pulsation estimez-vous que
se produit la résonance ? Compte-tenu de la dilatation de l’échelle, on pourra effectuer une
interpolation linéaire sur l’axe des abscisses.
II-1. De quelle façon simple pourrait-on vérifier que le système est linéaire pour les
amplitudes des signaux utilisés ?
II-2. Si on suppose que le système est du premier ordre. Quelle serait la forme générale
s1(t) de sa réponse indicielle ? Le gain statique sera désigné par K1 et la constante de temps
par T1.
II-6. Si on suppose maintenant que le système n’est pas du premier ordre mais d’un
ordre supérieur, par exemple du second ordre (hyper amorti : z ≥ 1 ), quelle serait la forme
générale s2(t) de sa réponse ?
II-10. On suppose que le système est bien du deuxième ordre, donc que s2(t) définie en
II-6 coïncide avec s(t). Quelle est l’expression algébrique de s’2(t)-s(t) ?
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Annexes : Figures 2, 3 et 4
Figure 2
Figure 3
Figure 4
Documents joints :
- Une feuille de papier millimétré
- Une feuille de papier semi-log
CORRECTION
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Partie I
I-1. Sur la figure 2a (voir en fin de document) on a tracé l’asymptote basse fréquence
(BF) du lieu de gain. On obtient une droite de pente –20dB par décade. On peut donc prendre
K
comme modèle BF de la transmittance H1 (p) = . Ce modèle est confirmé par le lieu
p
argument qui se maintient à –90° en BF.
I-2. La droite précédente passe par 46 dB pour ω = 0,1 rd.s-1. On a donc K=20.
20
Le modèle BF est donc numériquement : H1 (p) =
p
I-3. La phase varie de 180° au voisinage de la résonance ; le gain présente un
maximum. Le modèle que l’on peut utiliser est donc celui d’un second ordre sous-amorti (z
plus petit que 1). On aura même z plus petit que 0,707, car il y a résonance.
K
Soit : H 2 (p) =
2z p2
1+ p+ 2
ωn ωn
I-4. On prendra alors la somme H(jω ) = H1 (jω ) + H 2 (jω ) (en logarithmes), soit le
20K
produit en nombre et donc : H(p) = H1 (p).H 2 (p) =
⎡ 2z p2 ⎤
p ⎢1 + p+ 2⎥
⎣ ωn ωn ⎦
On détermine 20 K pour ω petit (voir I-2), soit 20K = 20.
I-5. A la pulsation de résonance, le gain apporté par H1(p) est légèrement supérieur à
26 dB (26,1). L’amplitude de H(j ω) à cette pulsation est de 66,2 dB (figure 3). La surtension
est donc de 40,1 dB (soit 101).
1
I-6. Pour un second ordre, le gain à la résonance est donné par H(j ω R ) =
2 z (1 − z 2 )
1
Ici, comme z est petit, on pourra considérer H(j ω R ) ≅ .
2z
D’où : z = 4,94.10-3 ≅ 5.10-3
I-7. Au moment de la résonance, la phase d’un deuxième ordre atteint -90°. Compte
tenu de l’intégration, la phase sera ici de -180°. On peut aussi mesurer la position du
maximum de gain. Figure 3, et par interpolation linéaire, on détermine :
ω = 0,9869 rd.s-1 = ωR
Partie II
II-1. On suppose qu’à e1(t) correspond s1(t) et qu’à e2(t) correspond s2(t). Si le système
est linéaire pour e2(t) = k e1(t), on aura s2(t) = k s1(t) quel soit t et quel soit k réel. On peut
faire l’expérience pour k = 2 par exemple.
II-2. Si le système est du premier ordre, sa réponse indicielle est donnée par :
⎡ t ⎤
s1 (t) = Ke 0 ⎢1 − exp(- )⎥.u(t)
⎣ T1 ⎦
t
II-3. On a s ∞ = Ke 0 ; dans ces conditions, s ∞ − s(t) = s ∞ − s1 (t) = Ke 0 exp(- ).
T1
t
Comme e0 = 1, Ln[s ∞ − s(t)]= Ln K - . C’est une fonction linéaire du temps
T1
1
d’ordonnée à l’origine Ln K et de pente - .
T1
II-4. Le report de Ln[s ∞ − s(t)] (en réalité on a reporté s ∞ − s(t) sur une échelle
logarithmique à base 10) effectué figure 4a montre que pour t > 2,5s, l’évolution devient
pratiquement linéaire. Par contre, pour des valeurs de t < 2,5s, le tracé s’écarte de la droite, ce
qui indique que l’on n’est plus dans le cas du modèle prévu au II-3 ci-dessus.
II-5. La droite obtenue présente une ordonnée à l’origine représentant une amplitude
de 4,15 et une pente négative de1/4,5 par seconde : quand le log varie d’une unité, le temps
varie de 4,5 secondes. Comme nous sommes en log à base 10, cette variation représente 2,3
fois T1. On déduit T1 = 1,96 s.
La valeur de s ∞ vaut 3 fois l’échelon d’entrée, donc K1 = 3
3 3
Le modèle de transmittance du premier ordre sera ainsi : H(p) = ≅
1 + 1,96p 1 + 2p
Ce modèle ne tient pas compte du début de la réponse réelle.
II-6. Réponse d’un système du second ordre hyper amorti :
⎡ 1 t t ⎤
s 2 (t) = Ke 0 ⎢1 − (T1exp(- ) − T2 exp(- ))⎥.u(t)
⎣ T1 − T2 T1 T2 ⎦
t
II-7. Lorsque T2 devient petit devant T1, le terme T2 exp(- ) devient négligeable
T2
t ⎡ T1 t ⎤
devant T1exp(- ) et on peut remplacer s2(t) par s '2 (t) = Ke 0 ⎢1 − exp(- )⎥.u(t)
T1 ⎣ T1 − T2 T1 ⎦
Dans cette expression, e0 = 1.
II-8. D’après ci-dessus, la valeur de s '2 ∞ vaut K, d’où K = 3. Si on assimile s '2 (t) à s(t)
T1 t
comme en II-3 et en II-4, et si on reporte s ∞ − s(t) = s ∞ − s '2 (t) = Ke 0 exp(- ) , on
T1 − T2 T1
T1
retrouve la courbe de la figure 4a ; la valeur initiale, vaut Ke 0 = 4,15
T1 − T2
avec e0 = 1, K = 3 et T1 = 1,96. On en déduit T2 = 0,54 s.
II-9. Voir représentation figure 4b. Sur cette figure a été également reporté le graphe
de s(t).
II-10. On aura, après calcul :
T2 t
s '2 (t) - s(t) = s '2 (t) - s 2 (t) = Ke 0 exp(- ).u(t)
T1 − T2 T2
II-11. Voir représentation figure 4c. Là encore, c'est log10 qui a été reporté et non Lne.
1
La pente de la droite vaut − . On mesure ainsi T2 = 0,63 s
2,3T2
II-12. Finalement H(p) peut s'écrire , selon la façon de déterminer T2 :
3 3
Soit H(p) = , soit H(p) =
(1 + 1,96p)(1 + 0,54p) (1 + 1,96p)(1 + 0,63p)
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