Cours Hemato g3 Istm
Cours Hemato g3 Istm
Cours Hemato g3 Istm
PLAN DU COURS
Introduction
INTRODUCTION
HEMATOLOGIE
L’étude des cellules sanguines et des organes qui les produisent, relève de
l’histologie générale. Le sang occupe une place de choix en hématologie et
particulièrement en physiologie par le maintien d’équilibre entre différents organes.
Les principales fonctions du sang peuvent se résumer comme suit :
FONCTIONS EFFECTEURS
Les déficiences congénitales, les infections, les carences, les agents toxiques et
médicamenteux, auto-ou iso-immunisation etc… sont des facteurs multiples que
reconnait l’étiologie.
3
CHAPITRE I.
SANG ET HEMATOPOÏESE
I. Notions générales
Le sang est composé de plasma (55% volume) et d’éléments figurés (45% vol
dont surtout des globules rouges).
Le sérum sert principalement à l’étude des protéines ainsi que comme source
d’anticorps pour toutes les réactions immunologiques. Ainsi, la numération des
éléments du sang et leur étude cytologique dans lequel les éléments figurés avant toute
manipulation (technique ultérieure).
Chélateurs du calcium :
Les éléments figurés : sont constitués par les globules rouges, les globules blancs et
les plaquettes sanguines, toutes cellules isolées et séparée les unes des
autres. Les éléments figurés sont formés dans la moelle à partir de
cellules ancestrales et il existe un équilibre complexe mais bien régler
entre naissance, différenciation, vie et mort des populations
cellulaires.
Hémogramme : c’est examen est effectué sur du sang veineux prélevé sur
anticoagulant sec (EDTA). Il comporte une étude quantitative ;
numération des globules rouges et blancs, mesure du taux
d’hémoglobine.
Il peut être fait manuellement en prélevant une quantité précise de sang dans
une pipette capillaire graduée mise en suspension directement dans la pipette à l’aide
d’une solution diluants suivie de l’introduction de la suspension dans une cellule
hématimètre. Le comptage peut se faire également dans les appareils utilisant les
différents types de compteur des particules. Le compteur optique utilise la mesure de
la diffraction de lumière engendrée par chaque particule. Les appareils électroniques
comptent au coup par coup en fonction de leurs volumes, les cellules traversant
l’orifice d’une sonde : chaque particule déplace un volume égal d’électrolyses et induit
une variation de la différence de potentiel entre deux électrodes se traduisant en une
impulsion directement proportionnelle au volume de la cellule certains modèles ne
comptent qu’un paramètre hématologique (GB ou GR), d’autres renferment plusieurs
paramètres et calculent au même moment les constantes érythrocytaires de Wintrobe.
Le comptage se porte sur un grand nombre de cellule, ce qui augmente la précision et
la reproductibilité des résultats. Le tableau ci-après nous donne les valeurs
physiologiques de quelques paramètres hématologiques.
I.2.CONSTANTES ERYTHROCYTAIRES
I.5.5. médullogramme
I5.6.1. Structure
I.5.6.4. Hémoglobine
I.5.6.4.2. Synthèse
I.6.1. Fer
I.6.2.Transferrine ou sidérophiline
Dans les cas de carence en fer (anémies ferriprives), les suites d’une
hémorragie abondante, le dernier trimestre de la grossesse, les premières années de la
vie en croissance exigent beaucoup de fer. Dans les cas d’excès de réserve, on peut
citer le syndrome hémolytique chronique (drépanocytose). L’excès de transfusion, les
anémies réfractaires au fer.
dire X 100. La capacité totale de saturation est de 200 à 300 g/ml de sang tandis que
I.6.3. Ferritine
considérables au niveau du foie et suffisante pour une année. Dans le sang 2 protéines
porteuses assurent son transport : la transcobalamine.
La Vit B12 est estimée dans le sérum par des essais aux analyses
microbiologiques ou par une technique isotopique de compétition (ELISA). Son taux
compensée.
I.6.5.L’acide folique
acide folique. Les besoins journaliers estimés sont de 100 g tandis que les réserves
sont faibles. Le taux sérique normal varie de 5-20 g/l. Le taux intra érythrocytaire plus
Chapitre II
2.1. DEFINITION
anémies ou le mécanisme principal est une réduction de la survie globulaire sont des
anémies d’origine périphérique.
La Vit B12 et l’acide folique interviennent ainsi dans la synthèse des acides
nucléiques par des cycles enzymatiques voisins. Leur carence freine la
L’érythropoïèse est ainsi particulièrement affectée. Les autres lignées sont cependant
également touchées de même que tout autre tissu à prolifération de renouvellement
accélérée (intense) mais à un moindre degré en ce qui concerne l’expression clinique
du trouble.
VS, Hb, réticulocytes, VGM, CCMH, Fl, GR, plaquettes, Fer sérique, TCMH,
férritine sérique, haptoglobine, bilirubine, LDH, les résultats de ces examens ne
donneront si pas le diagnostic de certitude, du moins l’orientation nécessaire pour les
analyses ou investigations plus complètes ou spécialisées.
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CHAPITRE III.
3.1. ETIOLOGIE
Le 2ème facteur des pertes de fer exagérées dans les 2 sexes et particulièrement
à partir de 40 ans est constitué par les hémorragies digestives occultes ou ouvertes.
Ulcères, cancers, hémorroïdes et le syndrome bien particulier de la hernie hiatale, il y a
lieu de penser aussi aux prise de sang chez les donneurs de sang qui doivent être
compensées chaque fois par une dose de fer adéquate.
3.2. Pathogénie
3.3. SYMPTOMATOLOGIE
La symptomatologie est d’abord celle des anémies en général et notamment le
retentissement cardio-vasculaire parallèle au taux d’hémoglobine. La fatigue, la pâleur
sont particulièrement marqués dans l’anémie sidéropenique. La carence en fer se
traduit entre autre par des symptômes particuliers. Au niveau du tube digestif, elle
entraine une atrophie des muqueuses. La langue est lisse, rouge et douloureuse.
Au niveau des tissus épidermiques, la peau est souvent sèche et les patients se
plaignent d’une chute des cheveux. Certains troubles prolongés ont été décrit
paresthésies (perte de la sensibilité). Picotements engourdissements.
Fer sérique est abaissé pouvant descendre en dessous de 10µg avec une
élévation de l’IBC à plus de 400 µg et donc saturation très réduite. La concentration
sérique de la ferritine s’abaisse à des valeurs < à 10µg.
CHAPITRE IV.
Définition
pariétales (80%) et anti facteurs intrinsèques (50% des cas). C’est une maladie de l’âge
adulte rare avant 30 ans avec une fréquence maximale de 60 ans. Elle est 2 fois plus
fréquente chez la femme et prédominante dans la race blanche.
Pathogénie
Symptômes
Les urines sont foncées avec un léger subictere souvent décelable. La rate
peut être modérément augmentée de volume de même que le foie (malades sont
subfébriles), il existe certaine leucopénie et thrombopénie.
Biologie
Une leucopénie modérée de 3000 à 4000 GB/mm3 est avec une lymphocytose
relative. Les granulocytes sont du type hyper segmenté. La thrombopénie reste discrète
(100.000/mm3), les thrombopénies franches sont rares (< 30.000/mm3). Dans le leuco
concentré, on observe une myélémie (passage des précurseurs dans le sang avec des
mégaloblastes).
Sur le plan biochimique, le Fer sérique est généralement élevé avec IBC
normal et une saturation de l’ordre de 50%. Il s’abaisse rapidement au cours du
traitement avec développement d’une hématopoïèse normale. Une sideropénie
masquée peut se révéler, les LDH sont très élevés dans l’anémie pernicieuse
décompensée dépassant les 1000unités/l.
Evolution et traitement
a. Etiologie
Les carences les plus fréquentes en acide folique sont celle de la grossesse, de
syndrome de mal absorption, de la cirrhose surtout alcoolique et des anémies
hémolytiques chroniques, soit en résumé
b. Symptomatologie
Son caractère macrocytaire peut être par une sideropénie coexistant dans le
syndrome hémolytique chronique la carence en acide folique peut être à l’origine des
crises de déglobulisation grave.
c. Traitement
CHAPITRE V.
jusqu’au foie ou elle est glucuroconjuguée. Une partie de la ce pigment biliaire est
réabsorbée dans l’intestin et excrétée dans l’urine sous forme d’urobilinurie (c’est le
cycle entéro-hépatique).
Elle peut être basée sur les mécanismes pathologiques (hémolyse intra ou
extravasculaire), sur le type constitutionnel ou acquis ou bien encore sur la nature
intrinsèque érythrocytaire ou extrinsèque, extra corpusculaire déterminant la
destruction des globules rouges.
Anomalies de membranes
On les rencontre dans les cas ci-après spherocytose (rare chez nous)
elliptocytose (fréquent) et stomatocytose.
Déficiences biochimiques
Les maladies auto-immunes, les malades iso immunes (cas des femmes
Rhésus négatif ou cas d’accident fœto-maternel) : il y a traversée des globules rouges
de rhésus positif de l’enfant. Les IgG de la maman entraineront la formation des
anticorps anti-rhésus. Il existe aussi des complexes immuns (Ag-Ac) fréquents au
niveau rénal, des causes médicamenteuses (aspirine, quinine, chloramphénicol).
5.3.1. Définition
5.3.2.1. Syndrome
5.3.2.2. Pathogénie
5.3.3. LA THALASSEMIE
A. Définition
B. Distribution géographique
C. Pathogénie
a) Symptômes cliniques
Les 1èrs signes apparaissent entre 6ème mois et 1 an. L’affection ne devient
évidente qu’au cours de la 2ème année. L’anémie est grave, le teint est pâle, faiblement
ictérique. Associé à l’anémie une cardiomégalie, un retard de croissance avec faciès
caractéristique (tête volumineuse, pommette volumineux avec hépatomégalie et
splénomégalie ; une hypertrophie diploé des os plats ; la métaphyse des os longs est
épaisse ; les os courts prennent un aspect rectangulaire. Les enfants atteints de
thalassémie majeure atteignent rarement l’âge adulte.
b) Examens de laboratoire
L’état hétérozygote ou trait thalassémique est à peu près latent du point de vue
clinique tout au plus peut-on remarquer un teint légèrement subictérique et une
splénomégalie discrète. L’examen hématologique révèle souvent une fausse
polyglobulie (nombre de globules rouges au-delà de 6.000.000/mm 3),qui contraste
avec une concentration de l’hémoglobine et un hématocrite en dessous de la moyenne.
Les index globulaires sont caractéristiques d’une hypochromie et d’une microcytose.
Le fer sérique est normal, présence des targets cell et de réticulocyte
polychromatophiles sur frottis, la résistance osmotique est notablement accru à
l’électrophorèse l’hémoglobine l’ HbA2 est élevée (3,5 à 6%).
B. Traitement
30
Thalassémie majeure : apport d’un supplément d’acide folique à raison de 1-5 mg/j
est nécessaire pour éviter un arrêt médullaire avec mégaloblastose. La splénectomie est
utile en cas de séquestration excessive intra splénique des hématies.
Thalassémie mineure : elle doit être reconnue pour éviter des erreurs de diagnostic et
de thérapeutique.
5.4.1. Répartition
Examinons d’abord ce qui se passe dans les globules rouges d’un sujet
normal : la haute concentration d’O2 qui s’y trouve provoque la formation continue des
petites portions d’H2O2. Les globules rouges doivent absolument s’en débarrasser pour
maintenir leur intégrité : l’H2O2 est en effet un poison violent pour l’érythrocyte, il
possède à cet effet un mécanisme qui lui permet de détruire l’H 2O2 au fur et à mesure
qu’elle est produite.
1. Glutathion peroxydase qui catalyse la réduction de l’H 2O2 en H2O grâce à l’H
qui provient du glutathion réduit GSH ;
2. Glutathion réductase qui catalyse la réduction du glutathion-oxydé (G.S.S.G)
en sa forme réduite (G.S.H) grâce à l’H donné par le NADH ;
continuellement. Il ne peut cependant faire face à une production accrue d’H 2O2 qui
survient à la suite de l’ingestion des certains médicaments et qui accompagne
certaines productions d’H2O2 non détruite qui dénature l’Hb .
Ceux-ci sont des amas d’Hb dénaturés adhérant à la membrane globulaire qui
devient alors rigide et fragile, d’où hyperthémolyse. D’autres altérations viennent
s’ajouter et accentuer la destruction prématurée des érythrocytes notamment
l’inhibition des mécanismes enzymatiques requérant la présence des groupements SH
libre. Les corps de Heinz se mettent en évidence par des colorations vitales (violet de
méthyle, bleu de nil, bleu de crésyl brillant…)
Fréquence : le déficit existe chez 20-30% des noires d’Afrique Centrale, 10%
des noirs Américains, 20% des Grecs, 16% des Cypriotes.
5.5.4. Diagnostic
1) Diagnostic de présomption
2) Diagnostic de certitude
CHAPITRE VI :
L’APLASIE MEDULAIRE
6.1. DEFINITION
Elle est définie par une insuffisance globale de production avec moelle hypo
cellulaire ou désertique physiopathologique. L’aplasie médullaire est due à une
réduction du nombre des cellules souches pluripotentes, les cellules souches
résiduelles sont insuffisantes en nombre ou en qualité pour repeupler la moelle.
L’atteinte des cellules souches peut être congénitale ou acquise et dans ce cas
primitives ou toxiques.
Signes cliniques : le début est brutal en général global et sévères. Il n’y pas de
splénomégalie ni hépatomégalie ou adénopathie (atteinte des ganglions).
6.3. DIAGNOSTIC :
Remarque : ont fait la ponction médullaire mais il faut aussi faire la biopsie
médullaire parce qu’elle montre la répartition des cellules.
34
6.4. ETIOLOGIE
Les agents toxiques représentent 50% des étiologies. Les radiations ionisantes,
les benzènes (C6H6), les médicaments anticancéreux notamment alkylants, le
chloramphénicol, le thiophénicole et sulfamides ; les antirhumatismaux, sels d’or,
phénylbutazone, indométacine, aminophylline, neuroleptique (phénothiazine) et
antiépileptiques (lydantoïnes antithyroïdiennes de synthèse et enfin insecticides et
pesticides ; teintures des cheveux. Les causes infectieuses sont rares mais redoutables :
hépatite virale prolongées, tuberculose des organes hématopoïétiques à évoquer devant
une pancytopénie (diminution globale des cellules) avec fièvre, altérations grave de
l’état général. Les formes apparemment idiopathiques (dont la cause n’est pas connue)
représentent 50% de cas du sang.
La mortalité globale est d’environ 50-70%. Elle survient en général dans les
1ers mois. Le pronostic immédiat est condamné par les données de l’hémogramme. Il
est très sombre lorsque la réticulopénie, la neutropénie et la thrombopénie sont très
prononcées.
6.6. TRAITEMENT
a) L’androgénothérapie est active dans 50% des cas, elle n’est efficace qu’à dose forte
(1-2 mg/kg et /jr) prolongée +++ mois. Les principaux endrogènes utilisés sont :
c) Autres traitements
Chapitre : VII
Cependant il est important de savoir que dans la moitié environ des leucémies
aigues l’essaimage sanguin est déduit (forme leucémique). Quelque
fois les cellules leucémiques sont tellement rares dans le sang périphérique que la
formule leucocytaire est normale (cryptoleucémie). L’examen du médullogramme est
donc essentiel et pour le diagnostic des leucémies. Il s’agit d’une règle générale,
valable pour toutes les hémopathies malignes quel qu’en soit le type.
Les blastes étant des cellules immatures se caractérisent d’abord par des signes
de jeunesse, à l’instar des cellules jeunes normales :
- Chromatine fine ;
- Nucléoles visibles ;
- Cytoplasme basophile.
- Nucléoles monstrueux ;
o En cytométrie de flux
o Sur frottis ou coupes de moelle.
- L’examen génétique
o Etablissement du caryotype
o Biologie moléculaire.
Lignées
Granulocytaire Monocytaire Erythrocytaire Thrombocytaire
Myélopexydase + + - -
Noir soudan + + - -
Chloroacétate estérases + - - -
Butyrate estérases - + - +
Phosphatases acides + + + +
Phosphatases alcalines + - - -
PAS + - (+ dans LMA-M6) +
Perls - - (+ dans LMA M6 -
etARS)
Diaminobenzidine - - + -
(hémoglobine)
Une fois que la distinction est faite entre LMA et LLA, on précise pour chaque catégorie les
sous-classes selon les schémas ci-dessous, donnés à titre documentaire.
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- Blastes> 90%
- > 3% des blastes peroxydase ou noir soudan +
Caractéristiques
Caractéristiques
Caractéristiques
Caractéristiques
Caractéristiques
Caractéristiques
Caractéristiques
2.3. TRAITEMENT
CHAPITRE VIII.
7.1.1. Définition
une des leucémies les plus fréquentes. Elle s’observe surtout après 50 ans et est
caractérisée par une infiltration sanguine et médullaire par des lymphocytes mûrs.
Elles sont les plus souvent fortuites à l’occasion d’un hémogramme fait lors
d’un examen de bilan de santé pour une maladie.
Ils sont variables mais les plus fréquents sont adénopathies cervico-axillaires
parfois généralisés, habituellement symétriques, fermes, indolores, non compressives.
Les adénopathies profondes sont plus rares. On observe souvent une splénomégalie.
Celle-ci est modérée dans des rares cas où l’évolution est dominée par une préliminaire
rate gênant le malade.
7.1.3.1. L’hémogramme
L’évolution est lente et sa durée totale peut atteindre en moyenne 8-10 ans. La
mortalité est due dans la moitié des cas à la survenue d’infections. Dans certains cas,
une évolution leucémique peut prendre 2 aspects :
7.1.3.5. Traitement
7.2.1. Etiologie
43
C’est une maladie de l’adulte jeune ou d’âge moyen. Elle peut se voir plus
rarement chez l’enfant ou le sujet âgé. Elle atteint également les 2 sexes. Elles
surviennent parfois à la suite d’une exposition aux radiations ionisantes ou au benzène.
On note parfois une altération de l’état général. Un état subfébrile, des sueurs,
une tendance ecchymotique. Le signe essentiel de la maladie est la splénomégalie (rate
est de volume relativement important, ferme, indolore ou à peine sensible). Elle peut
être massive dépassant l’ombilic atteignant la fosse iliaque ou au contraire modérée.
La splénomégalie est généralement isolée ; une hépatomégalie lui est parfois associée.
7.2.3.1. Hémogramme
7.2.3.2. Myélogramme
7.2.3.4. Evolution
44
7.2.3.5. Chimiothérapie
CHAPITRE IX.
LE MYELOME MULTIPLE
8.1. D EFINITION
L’atteinte osseuse est l’élément clinique plus habituel dans 90% des cas. Elle
peut cependant manquer. Elle se traduit par des douleurs osseuses parfois
pseudorhumatisamales. L’examen radiologique montre la présence des lacunes en
règle multiples, arrondi à contour net à l’emporte-pièce.
L’examen clinique est plus souvent négatif, rarement on met en évidence une
splénomégalie ou une adénopathie ou une hépatomégalie. Les tumeurs osseuses sont
parfois perceptibles cliniquement.
La VS est accélérée souvent > 100 mm/h à la 1 ère heure. Une accélération
pareille doit faire évoquer une gamopathiemonoclonale et demande ici la VS varie en
fonction de l’HCT, si l’HCT la VS est une électrophorèse des protides. VS=
8.2.5.3. L’hémogramme
8.2.5.4. Le myélogramme
La M.O montre une infiltre plasmocytaire, le % des plasmocytes est élevé (>
10% pour atteindre ou dépasser 50%) ; des plasmocytes sont souvent anormaux à
noyau jeune binucléé, à cytoplasme parfois bourré de vacuole.
8.2.6. Evolution
L’évolution est grave et, même avec les chimiothérapies actuelles, la survie
est généralement < 4 ans.
8.2.7. Pronostic et T3
Le pronostic est lié d’une part à l’importance de la masse tumorale et, d’autre
part, à l’existence ou non d’une insuffisance rénale. Le T 3 est fonction de la masse
tumorale et des paramètres biologiques.
47
CHAPITRE X.
Elle doit être toujours respectée les règles mentionnées, les examens qui
participent au respect de l’antigène non compatible ABO sont :
Elle doit toujours être effectuée. Les examens qui permettent cette détection
sont :
Son respect doit été absolu pr les fermes en période d’activité génitale et
les jeunes filles ;
- Malades polytransfusées
Ac pouvant avoir une incidence transfusionnelle, certains Ac, selon leurs caractéres
sérologiques, devront être pris en considération ou non pour une transfusion
Exemple : anti L
Activité à 4°C 4° et 37°C
Titre faible élevé (32)*
Hémolysant in vitro - +
Incidence transfusionnelle non oui
Certains Ac naturels élaborés par de sujets dépourvus d’un antigène public : ainsi
H des sujets de phénotype bombay anti P + P1+PK des sujets pp..
Tous les Ac enveloppés contre des antigènes de Systèmes de groupe sanguin dits
immunogènes : Rhesus, Kell, Duffy, Kidd, antigènes S et s
Elle est indispensable chez les sujets qui ont un Ac contre un Ag de système de
groupe sanguin immunogène. En effet, l’apparition d’un Ac de ce type sera souvent
suivre par la formation d’autres allo AC, si une politique de prévention n’est pas
adoptée.
Elles sont multiples et leur nature varie avec l’organisation du circuit donneur
produit sanguin receveur. On ne peut qu’énoncer certains principes de ces erreurs :
Considérations générales
A. produit sanguin
Il s’agit d’une poche plastique, le contrôle peut être fait à partir d’une portion
de tubulure, en revanche, s’il agit d’un flacon de verre le contrôle doit être fait sur les
hématies du flacon et non sur celles du tube témoin.
B. Receveur
Une petite goutte de sang sera mélangée soigneusement avec le réactif pour
former un étalement circulaire d’environ 2 cm de diamètre. On peut utiliser un tube
(extrémité arrondie) pour effectuer le mélange en prenant soin de bien l’essuyer avec
une compresse entre chaque étalement. Le produit sanguin ne sera perfusé qu’âpres
constatation de l’identité ou de la compatibilité ABO.
51
Sans entrer dans les détails techniques qui n’intéressent que le laboratoire il
faut indiquer ici les impératifs à respecter :
Identification correcte
L’étiquette du tube de sang doit comporter les informations suivantes :
- Nom, prénoms, sexe, date de naissance, date du relèvement ;
- La feuille de renseignements et de demande de groupe doit comporter les
mêmes indications que l’étiquette et en sus, le nom, la qualité et la signature du
préleveur ainsi que la mention des antécédents obstétricaux et transfusionnels,
- Deux prélèvements sont nécessaires pour établir un document transfusionnel.
Ils doivent être effectués séparément ;
- Techniques de détermination doivent comprendre pour chaque prélèvement :
Epreuves globulaires et sériques
Elles doivent être effectuées par 2 personnes indépendamment l’une de l’autre
Autant que faire se peut, il est souhaitable de pouvoir attendre les résultats :
En effet, cette situation immunologique aboutit dans 80p. 100 des cas à la
formation d’Ac anti-D chez le receveur, détectables dans les 2 à 5 mois suivant
l’épisode transfusionnel. La répétition de transfusion de ce type a une grande chance
d’aboutir à une destruction in vivo des hématies transfusées.
Elle doit être suivie de contrôle d’agglutinines irrégulières. Il arrive que l’Ac
anti-D ne soit détecté que tardivement après 5 mois. L’injection d’Ig anti-D pour
prévenir l’immunisation
Dans la majorité des cas, le conflit est lié à la présence dans le plasma du receveur,
d’anticorps dirigés contre des antigènes présents sur les éléments figurés du
donneur, dans un nombre très réduit de cas le conflit peut être dû à des anticorps
présents dans le composant perfusé et actifs contre des antigènes portés par les
cellules du receveur. Les anticorps (d’immunisation très souvent) peuvent avoir
une conséquence directe sur l’effet attendu de la transfusion par destruction de
cellules injectées (globule rouges, plaquettes, polynucléaires neutrophile). Cette
destruction peut être plus ou moins compète et/ou plus ou moins rapide. Les
anticorps peuvent également, sans modifier notamment l’effet attendu de la
transfusion, être à l’origine de signes d’intolérance clinique ;
Syndrome dit « frisson hyperthermie » en cas de transfusion d’érythrocytes ;
Purpura thrombopéniques aigue post-transfusionnel en cas d’apport plaquettaire
(quelle qu’en soit la forme)
Dans toutes ces situation, il convient devant les signes évocateurs d’intolérance plus
ou moins aigue ou plus moins éloignées de la transfusion :
transfusion inefficace
- Frissons-hyperthermie
- Extériorisation classique du conflit antigène anticorps sang sièges d’hémolyse.
- Hémolyse retardée
9.3.1. Définition
1. L’antigène responsable
2. L’antigène doit être bien développé chez le fœtus
3. L’antigène doit être localisé exclusivement à la membrane du globule
rouge
4. L’anticorps produit par la mère doit pouvoir traverser le placenta. Seuls les
IgG ont cette capacité. Il s’agit d’un phénomène actif, débutant tôt au cours
de la grossesse (6ème semaine) et plus ou moins efficace selon la sous-classe
d’IgG : IgG1> IgG3> IgG4<IgG2.
5. L’immunisation préalable de la mère contre l’antigène responsable est
nécessaire. Il n y a pas ou très peu de passage d’hématies fœtales dans la
circulation maternelle avant les troisièmes semestres de la grossesse. En
revanche, ce phénomène est très fréquent au moment de l’accouchement.
C’est donc à la suite d’un premier accouchement que l’immunisation
(réponse primaire) débutera sans conséquence pour le premier enfant. Lors
d’une grossesse ultérieure, le passage même infirme d’hématies du fœtus
dans la circulation de la mère, déclenchera une synthèse rapide d’anticorps
(réponse secondaire) ;
Antigène de certains autres systèmes (K.Fy, JK, Ss,Do) présentent les mêmes
caractéristiques, mais leur immunogenicités est plus faible. Autres antigènes (antigènes
publics, antigène prive) peuvent présenter les même caractéristiques que l’antigène D,
mais les situations de conflit fœto-maternel sont exceptionnels.
Les antigènes ABH existent sur d’autres cellules de l’organisme et sous forme
soluble dans le plasma ;
Certains antigènes sont exceptionnellement en cause : les anticorps dirigés
contre eux sont presque toujours des IgM (M)
Certaines antigènes ne sont jamais en cause car absents de la membrane
érythrocytaire du nouveau ne : lewis ;
Si l’on exclut la MHNN ABO, les fréquences relatives des divers antigènes
impliqués sont à l’heure actuelle Ag D>50%, autres Ag du system me Rh=30%
et autres Ag<20%
De plus, alors du 1èr examen prénatal, doivent être pratiquées, les déterminations des
groupes sanguins ABO, du phénotype Rh complet et du phenotype Kell.
9.3.5. Conduite à tenir devant une RAI positive chez une femme enceinte
D. Surveillance
Elle doit comporter des numérations globulaires régulières tous les 10 jours,
le premier mois et les 15 jours pendant les deux mois suivants
E. Transfusion
A. définition
Elle est liée à l’incompatibilité ABO entre la mère et l’enfant mère
pratiquement toujours O et enfant A ou B) elle se distingue des autres MHNN par les
caractères suivants :
- Les AC sont de nature IgG et IgM ;
C. Grossesse successive
Contrairement aux autres spécificités, aucune prédiction ne peut être titrée d’une
grossesse antérieure.
D. Diagnostic à la naissance
Elle concerne toutes les femmes Rhésus négatif (-D) non immunisées
contre l’antigène D en cours et en fin de grossesse.
57
I. PHYSIOLOGIE DE L’HEMOSTASE
I.1. l’hémostase primaire
Les plaquettes ;
Les vaisseaux sanguins ;
Et le force hémodynamique.
1. Plaquettes
Ce sont des éléments clés dans l’hémostase primaire parce qu’ils sont
responsables à part entière de la formation du clou plaquettaire appelée également
thrombus blanc qui est à l’origine de l’arrêt du saignement.
Structure de plaquette
2. Vaisseaux sanguins
En effet, tout le processus de l’hémostase est amorcé à une seule condition qui
est l’ouverture d’une brèche au niveau du vaisseau sanguin.
Structure de vaisseaux
Il s’agit notamment de :
Ces éléments font que nous puisons arriver à la formation du clou plaquettaire
Définition : c’est l’ensemble des cascades des réactions qui se font simultanément
lorsque l’hémostase primaire n’a pas arrêté le saignement. Cette
60
1. Voie extrinsèque
2. Voie intrinsèque
Cette activation est accélèré par le coenzyme facteur VIIa, le facteur VIII qui
circule dans le plasma est lié au facteur von willebrand et est à son tour activé par la
thrombine.
B. Formation de la thrombine
C. La formation de la fibrine
Thromboplastine
Génération de la prothrombine
Tissulaire
+ Ca++
Prothrombines Prothrombines thrombine
Formation de la thrombine
Voie extrinsèque
facteur tissulaire
XII Ca++
VII
XIIa
VIIa
XI
Phase 1
XIa Ca++
Voie intrinsèque
IX
IXa
VIII
VIIIa
IXa
VIIIa
X Xa
Ca++ C
v
Prothrombine thrombine fibrine no fibrines
63
VIIIa X Xa
Voie extrinsèque
VII VIIa X Xa
INHIBITEUR
La protéine C ; lorsque elle est activée elle inhibe le facteur V qui est activé et
qui va aussi activer le facteur VIII.
L’antithrombine : inhibe surtout la thrombine et le facteur Xa. La protéine S
est un cofacteur de la protéine C.
FIBRINOLYSE
1. Les activateurs
2. Les incubateurs
Régulation de la fibrinolyse
Sous, l’influence des différents stimuli, les systèmes fibrinolytique peut être
activé ou inhibée c’est notamment en cas d’exercice physique intense, dans
l’hypoglycémie, dans le stress etc…..
On peut distinguer :
Il y a deux catégories :
Elle est une maladie hémorragique familiale la plus fréquente mais elle n’est pas due à
une anomalie des plaquettes mais plutôt à une diminution de fact Von Willebrand qui
est indisponible à l’adhésion des plaquettes sous-endothélium.
Ce n’est pas une pathologie au vrai sens du mot mais plutôt une
complication des différentes affections.
Pour ce qui est des anomalies constitutionnelles les carences peuvent être
supplées si le facteur concerné peut être conditionnable ou être disposé en quantité
suffisante dans le plasma conditionné.
Interdiction médicamenteuse
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Ces médicaments sont à classer dans la même catégorie que les inhibiteurs de
tout le processus de l’hémostase.
2. NUMERATION DE PLAQUETTE
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3. TEMPS DE SAIGNEMENT
La microscopie électronique
L’étude de glycoprotéine membranaire
La biologie moléculaire
3. Dosage de fibrinogène
Tous les inhibiteurs de la coagulation connus peuvent être déterminés par des
méthodes spécifiques.
6. Exploration de la fibrinolyse