CONCOURS NATIONAL D’INGÉNIEURS

DE MAURITANIE
(CNIM)

CONCOURS 2021

ÉPREUVE DE Mathématiques

Durée de l’épreuve : 4 heures

L’usage de l’ordinateur, de la calculatrice ou

tout autre objet connecté est interdit.

L’énoncé de cette épreuve comporte 6 pages de texte.

Si au cours de l’épreuve, le candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, il le
signale sur sa copie et poursuit sa composition en expliquant les raisons des initiatives
qu’il est amené à prend
Le sujet est composé de deux problèmes indépendants. Le candidat doit composer chacun des
problèmes sur des copies différentes.
Une grande importance sera attachée à la rigueur du raisonnement, à la clarté et au soin de la
présentation. Il est rappelé que tout résultat dans le texte peut être utilisé pour traiter la suite, même s’il
n’a pas pu être démontré.

1 Problème 1

Dans tout le problème, 𝑝𝑝 désigne un entier naturel avec 𝑝𝑝 ≥ 2 , 𝐸𝐸 un K- espace vectoriel où K = R ou C

et (𝛺𝛺, 𝜁𝜁, 𝑃𝑃) un espace probabilisé.

Une variable aléatoire 𝑋𝑋 définie sur (𝛺𝛺, 𝜁𝜁, 𝑃𝑃) est dite de Rademacher si elle est à valeurs dans {1, −1} et
si

1
𝑃𝑃(𝑋𝑋 = −1) = 𝑃𝑃(𝑋𝑋 = 1) = .
2
Soit (𝑋𝑋𝑖𝑖 )1≤𝑖𝑖≤2𝑝𝑝 une suite de variable de Rademacher mutuelllement indépendantes définies sur (𝛺𝛺, 𝜁𝜁, 𝑃𝑃).

1.A

Soit 𝑓𝑓 un endomorphisme de 𝐸𝐸 tel que pour tout 𝑥𝑥 ∈ E , la famille (𝑥𝑥, 𝑓𝑓(𝑥𝑥)) est liée. Soit (𝑒𝑒𝑖𝑖 )1≤𝑖𝑖≤𝑝𝑝 une
base de 𝐸𝐸.

Q1. Montrer que, pour tout 𝑖𝑖 ∈ ⟦1, 𝑝𝑝⟧, il existe un unique 𝛼𝛼𝑖𝑖 ∈ K tel que 𝑓𝑓(𝑒𝑒𝑖𝑖 ) = 𝛼𝛼𝑖𝑖 𝑒𝑒𝑖𝑖 .

Q2. Soit 𝑖𝑖 ∈ ⟦1, 𝑝𝑝⟧. Montrer que 𝛼𝛼𝑖𝑖 = 𝛼𝛼1 .

Q3. En déduire que :

∀ 𝑥𝑥 ∈ 𝐸𝐸, 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = 𝛼𝛼1 𝑥𝑥.

1.B

On note, pour tout entier 1 ≤ 𝑛𝑛 ≤ 2𝑝𝑝,

𝑛𝑛
𝑋𝑋𝑛𝑛 + 1
𝑌𝑌𝑛𝑛 = , 𝑆𝑆𝑛𝑛 = � 𝑋𝑋𝑖𝑖
2
𝑖𝑖=1

Soit 𝑛𝑛 ∈ ⟦1, 2𝑝𝑝⟧.

Q4. Déterminer la loi de la variable aléatoire 𝑌𝑌𝑛𝑛 et celle de la variable aléatoire

𝑛𝑛

𝑍𝑍𝑛𝑛 = � 𝑌𝑌𝑖𝑖
𝑖𝑖=1

Soit 𝑘𝑘 un entier tel que −𝑛𝑛 ≤ 𝑘𝑘 ≤ 𝑛𝑛 .

Q5. Montrer que, si 𝑛𝑛 et 𝑘𝑘 ne sont pas de même parité, alors

1/6
 𝑃𝑃(𝑆𝑆𝑛𝑛 = 𝑘𝑘) = 0 .

Q6. Montrer que si n et k sont de même parité, alors

𝑛𝑛 1
𝑃𝑃(𝑆𝑆𝑛𝑛 = 𝑘𝑘) = � � 𝑛𝑛 .
(𝑘𝑘 + 𝑛𝑛)/2 2

Q7. Soit (𝑖𝑖, 𝑗𝑗) ∈ ⟦1, 2𝑝𝑝⟧2 . Déterminer la loi de 𝑋𝑋𝑖𝑖 𝑋𝑋𝑗𝑗 .

Q8. Déterminer la loi de la variable aléatoire

𝑝𝑝

𝑆𝑆 = � 𝑋𝑋𝑖𝑖 𝑋𝑋𝑖𝑖+𝑝𝑝 .
𝑖𝑖=1

1.C

Soit 𝑀𝑀 ∈ M2 (K) qui n’est pas scalaire. On note 𝑢𝑢 l’endomorphisme de K 2 canoniquement associé à la
matrice 𝑀𝑀.

Q9. Justifier qu’il existe un vecteur 𝑒𝑒2 ∈ K2 tel que la famille B= (𝑒𝑒2 , 𝑢𝑢(𝑒𝑒2 )) soit une base de K2 .

0 𝛼𝛼
Q10. Montrer que la matrice de 𝑢𝑢 dans la base 𝐵𝐵 est de la forme � � où 𝛼𝛼 et 𝛽𝛽 sont des scalaires.
1 𝛽𝛽

0 −det(𝑀𝑀)
Q11. Montrer que, 𝛼𝛼 = −det(𝑀𝑀) et 𝛽𝛽 = tr(𝑀𝑀) et en déduire que 𝑀𝑀 est semblable à � �.
1 tr(𝑀𝑀)

Q12. Application : Calculer la probabilité de l’évènement

𝑋𝑋1 (𝜔𝜔) 𝑋𝑋2 (𝜔𝜔) 1 −1 }.

𝐴𝐴 ∶= {𝜔𝜔 ∈ 𝛺𝛺, � � est semblable à � �
𝑋𝑋3 (𝜔𝜔) 0 3 −2
𝑋𝑋1 𝑋𝑋2 + 1
Q13. Montrer que la probabilité que la matrice � � soit semblable à la matrice identité I
𝑋𝑋3 − 1 𝑋𝑋4
1
est égale à 16.

1.D

Soit 𝑀𝑀 ∈ M𝑝𝑝 (K ) de rang 1.

Q14. Montrer qu’il existe 𝑈𝑈, 𝑉𝑉 ∈ M𝑝𝑝,1 (K) non nuls tels que 𝑀𝑀 = 𝑈𝑈 𝑡𝑡 𝑉𝑉.

Q15. Justifier que tr(𝑀𝑀) = 𝑡𝑡 𝑉𝑉𝑈𝑈 et en déduire que 𝑀𝑀2 = tr(𝑀𝑀)𝑀𝑀.

Q16. En déduire que M est diagonalisable si, et seulement si 𝑡𝑡𝑡𝑡(𝑀𝑀) ≠ 0.

Q17. Application : Soit 𝑀𝑀 = (𝑋𝑋𝑖𝑖 𝑋𝑋𝑗𝑗+𝑝𝑝 )1≤𝑖𝑖,𝑗𝑗≤𝑝𝑝 ∈ M𝑝𝑝 (K) . Calculer la probabilité que M soit diagonalisable.

Fin du problème 1

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2 Problème 2

Soit 𝐼𝐼 un itervalle réel quelconque d’extrémités 𝑎𝑎 et 𝑏𝑏 avec −∞ ≤ 𝑎𝑎 < 𝑏𝑏 ≤ +∞.

Soit (𝑓𝑓𝑛𝑛 )𝑛𝑛∈ℕ une suite de fonctions définies et continues sur 𝐼𝐼 à valeurs réelles.

L’objectif de ce problème est de démontrer le résultat suivant :

Théorème 1 : On suppose que

(𝑎𝑎) La série ∑ |𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝑥𝑥)| converge pour tout 𝑥𝑥 ∈ 𝐼𝐼 et la fonction 𝑔𝑔 ∶ 𝐼𝐼 → ℝ définie par
+∞

𝑔𝑔(𝑥𝑥) = � |𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝑥𝑥)|

𝑛𝑛=0

est continue sur 𝐼𝐼.

𝑏𝑏
(𝑏𝑏) ∫𝑎𝑎 𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝑥𝑥) 𝑑𝑑𝑑𝑑 converge absolument pour tout 𝑛𝑛 ∈ ℕ.

𝑏𝑏
(𝑐𝑐) La série ∑ ∫𝑎𝑎 |𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝑥𝑥)| 𝑑𝑑𝑑𝑑 converge.

Alors on a :

𝑖𝑖. La série ∑ 𝑓𝑓𝑛𝑛 converge simplement sur 𝐼𝐼 vers une fonction 𝑓𝑓 ∶ 𝐼𝐼 → ℝ continue et intégrable.
𝑏𝑏
𝑖𝑖𝑖𝑖. La série ∑ ∫𝑎𝑎 𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝑥𝑥) 𝑑𝑑𝑑𝑑 converge. De plus, on a :

𝑏𝑏 +∞ 𝑏𝑏
� 𝑓𝑓(𝑥𝑥) 𝑑𝑑𝑑𝑑 = � � 𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝑥𝑥) 𝑑𝑑𝑑𝑑.
𝑎𝑎 𝑛𝑛=0 𝑎𝑎

On admet le résultat suivant :

Théorème de Dini :

Soit 𝐽𝐽 = [𝛼𝛼, 𝛽𝛽] un segment réel d’extrémités 𝛼𝛼 et 𝛽𝛽 avec 𝛼𝛼 < 𝛽𝛽.

Soit (𝑔𝑔𝑛𝑛 )𝑛𝑛∈ℕ une suite de fonctions définies et continues sur 𝐽𝐽 à valeurs réelles.

On suppose que (𝑔𝑔𝑛𝑛 )𝑛𝑛∈ℕ converge simplement sur 𝐽𝐽 vers une fonction 𝑔𝑔 ∶ 𝐽𝐽 → ℝ continue.

Si de plus, (𝑔𝑔𝑛𝑛 )𝑛𝑛∈ℕ est croissante, i.e.,

∀𝑛𝑛 ∈ ℕ, ∀𝑥𝑥 ∈ 𝐽𝐽, 𝑔𝑔𝑛𝑛 (𝑥𝑥) ≤ 𝑔𝑔𝑛𝑛+1 (𝑥𝑥)

alors (𝑔𝑔𝑛𝑛 )𝑛𝑛∈ℕ converge uniformément vers 𝑔𝑔 sur 𝐽𝐽..

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2.A Première partie : exemples d’utilisation du théorème 1

Q18. Premier exemple : pour tout entier 𝑛𝑛 ≥ 1, on note 𝑓𝑓𝑛𝑛 ∶ ]0, +∞[→ ℝ la fonction définie par

𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝑥𝑥) = 𝑒𝑒 −(𝑛𝑛+1)𝑥𝑥 sin ( 𝑥𝑥).

Montrer que pour tout 𝑥𝑥 > 0 la série ∑ |𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝑥𝑥)| converge et établir que
+∞
|𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 (𝑥𝑥)|
�|𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝑥𝑥)| = .
𝑒𝑒 𝑥𝑥 − 1
𝑛𝑛=0

+∞
Q19. Montrer que ∫0 |𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝑥𝑥)| 𝑑𝑑𝑑𝑑 converge pour tout 𝑛𝑛 ∈ ℕ.

+∞ |𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 (𝑥𝑥)|
Q20. Montrer que ∫0 𝑑𝑑𝑑𝑑 converge.
𝑒𝑒 𝑥𝑥 −1

+∞
Q21. Montrer que la série ∑ ∫0 |𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝑥𝑥)| 𝑑𝑑𝑑𝑑 converge. On pourra démontrer que la suite de sommes
partielles est majorée.

Q22. Montrer que

+∞
1
∀𝑛𝑛 ∈ ℕ, � 𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝑥𝑥) 𝑑𝑑𝑑𝑑 = .
0 (𝑛𝑛 + 1)2 + 1

Q23. En déduire que

+∞ +∞
𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 (𝑥𝑥) 1
� 𝑑𝑑𝑑𝑑 = � .
0 𝑒𝑒 𝑥𝑥 − 1 𝑛𝑛2 + 1
𝑛𝑛=1

Q24. Deuxième exemple : pour tout entier 𝑛𝑛 ≥ 1, on note ℎ𝑛𝑛 ∶ ]0, +∞[→ ℝ la fonction définie par

ℎ𝑛𝑛 (𝑥𝑥) = 𝑒𝑒 −𝑛𝑛𝑛𝑛 − 2𝑒𝑒 −2𝑛𝑛𝑛𝑛 .

Montrer que la série ∑ |ℎ𝑛𝑛 (𝑥𝑥)| converge pour tout 𝑥𝑥 > 0.

+∞
Q25. Soit 𝑛𝑛 ≥ 1 un entier. Montrer que ℎ𝑛𝑛 est intégrable sur ]0, +∞[ et calculer ∫0 ℎ𝑛𝑛 (𝑥𝑥) 𝑑𝑑𝑑𝑑 . En
+∞
déduire la nature et la somme de la série ∑ ∫0 ℎ𝑛𝑛 (𝑥𝑥) 𝑑𝑑𝑑𝑑.

Q26. Montrer que ∑ |ℎ𝑛𝑛 | converge normalement sur [𝑎𝑎, +∞[ pour tout 𝑎𝑎 > 0 et en déduire que 𝑔𝑔 =
∑+∞
𝑛𝑛=1 |ℎ𝑛𝑛 | est continue sur ]0, +∞[.

+∞
Q27. On pose ℎ = ∑+∞
𝑛𝑛=1 ℎ𝑛𝑛 . Montrer que ℎ est intégrable sur ]0, +∞[ et calculer ∫0 ℎ(𝑥𝑥) 𝑑𝑑𝑑𝑑.
+∞
Q28. En déduire, sans aucun calcul, la nature de la série ∑ ∫0 |ℎ𝑛𝑛 (𝑥𝑥)| 𝑑𝑑𝑑𝑑.

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2.B Deuxième partie : preuve du théorème 1.

Pour simplifier la preuve du théorème 1, on suppose que 𝐼𝐼 = [𝑎𝑎, 𝑏𝑏[ est un intervalle semi-ouvert à droite.
On suppose que les conditions (𝑎𝑎), (𝑏𝑏) et (𝑐𝑐) sont satisfaites.

Q29. Montrer que la série ∑ 𝑓𝑓𝑛𝑛 converge simplement sur 𝐼𝐼. On note alors 𝑓𝑓 = ∑+∞
𝑛𝑛=0 𝑓𝑓𝑛𝑛 sa somme sur 𝐼𝐼.

Q30. Montrer que ∑ |𝑓𝑓𝑛𝑛 | converge uniformément vers 𝑔𝑔 sur tout segment de 𝐼𝐼. On pourra appliquer le
théorème de Dini à la suite de terme général 𝒈𝒈𝒏𝒏 = ∑𝒏𝒏𝒌𝒌=𝟎𝟎 |𝒇𝒇𝒌𝒌 |.

Q31. En déduire que pour tout 𝑥𝑥 ∈ [𝑎𝑎, 𝑏𝑏], la restrction de 𝑔𝑔 sur le segment [𝑎𝑎, 𝑥𝑥] est intégrable et établir
que

𝑥𝑥 +∞ 𝑥𝑥
� 𝑔𝑔(𝑡𝑡) 𝑑𝑑𝑑𝑑 = � � |𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝑡𝑡)| 𝑑𝑑𝑑𝑑.
𝑎𝑎 𝑛𝑛=0 𝑎𝑎

On pourra utiliser le théorème d’intégration terme à terme sur un segment.

𝑥𝑥
Q32. Montrer que la fonction 𝐺𝐺: 𝐼𝐼 → ℝ définie par 𝐺𝐺(𝑥𝑥) = ∫𝑎𝑎 𝑔𝑔(𝑡𝑡) 𝑑𝑑𝑑𝑑 est majorée sur 𝐼𝐼.

𝑏𝑏
Q33. En déduire que ∫𝑎𝑎 𝑔𝑔(𝑡𝑡) 𝑑𝑑𝑑𝑑 convegre et établir que

𝑏𝑏 +∞ 𝑏𝑏
� 𝑔𝑔(𝑡𝑡) 𝑑𝑑𝑑𝑑 ≤ � � |𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝑡𝑡)| 𝑑𝑑𝑑𝑑.
𝑎𝑎 𝑛𝑛=0 𝑎𝑎

Q34. Soit 𝑛𝑛 ∈ ℕ. Montrer que

𝑛𝑛 𝑛𝑛

∀𝑥𝑥 ∈ 𝐼𝐼, � 𝑓𝑓(𝑥𝑥) − � 𝑓𝑓𝑘𝑘 (𝑥𝑥)� ≤ 𝑔𝑔(𝑥𝑥) − � |𝑓𝑓𝑘𝑘 (𝑥𝑥)|.

𝑘𝑘=0 𝑘𝑘=0

𝒑𝒑
Commencer par majorer � ∑𝒌𝒌=𝟎𝟎 𝒇𝒇𝒌𝒌 (𝒙𝒙) − ∑𝒏𝒏𝒌𝒌=𝟎𝟎 𝒇𝒇𝒌𝒌 (𝒙𝒙)� pour 𝒑𝒑 > 𝑛𝑛 et puis faire tendre 𝒑𝒑 → +∞.

Q35. En déduire que ∑ 𝑓𝑓𝑛𝑛 converge uniformément vers 𝑓𝑓 sur tout segment de 𝐼𝐼 et puis que 𝑓𝑓 est continue
sur 𝐼𝐼.

Q36. Montrer que

∀𝑡𝑡 ∈ 𝐼𝐼, |𝑓𝑓(𝑡𝑡)| ≤ 𝑔𝑔(𝑡𝑡).

Q37. En déduire que 𝑓𝑓 est intégrable sur 𝐼𝐼.

𝑏𝑏
Q38. Justifier que la série ∑ ∫𝑎𝑎 𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝑥𝑥) 𝑑𝑑𝑑𝑑 converge.

Q39. Montrer que

𝑏𝑏 𝑛𝑛 𝑏𝑏 𝑏𝑏 𝑛𝑛 𝑏𝑏
∀𝑛𝑛 ∈ ℕ, �� 𝑓𝑓(𝑥𝑥)𝑑𝑑𝑑𝑑 – � � 𝑓𝑓𝑘𝑘 (𝑥𝑥) 𝑑𝑑𝑑𝑑� ≤ � 𝑔𝑔(𝑥𝑥)𝑑𝑑𝑑𝑑 – � � |𝑓𝑓𝑘𝑘 (𝑥𝑥)|𝑑𝑑𝑑𝑑.
𝑎𝑎 𝑘𝑘=0 𝑎𝑎 𝑎𝑎 𝑘𝑘=0 𝑎𝑎
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Q40. En déduire que

𝑏𝑏 +∞ 𝑏𝑏
� 𝑓𝑓(𝑥𝑥)𝑑𝑑𝑑𝑑 = � � 𝑓𝑓𝑛𝑛 (𝑥𝑥) 𝑑𝑑𝑑𝑑.
𝑎𝑎 𝑛𝑛=0 𝑎𝑎

Fin du problème 2

FIN DE L’ÉPREUVE

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