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I.

Définition de la cytologie

La cytologie est une science de la biologie qui étudie la structure et les fonctions de la cellule.
Elle consistait avant à observer au microscope optique des cellules mortes colorées.
Récemment, de nouvelles techniques permettent de les observer au microscope électronique
encore appelé microscope à contraste de phase.

II. Définition de la notion de cellule

La cellule est la plus petite unité fonctionnelle d’un être vivant. Cet être vivant peut être
unicellulaires c'est-à-dire constitué d’une seule cellule ou pluricellulaire c'est-à-dire constitué
de plusieurs cellules.

III. Méthodes d’étude de la cellule

La cellule peut être étudiée à l’œil nu, à la loupe ou au microscope. Cette étude peut être
accompagnée d’expériences et d’analyses chimiques.

IV. Quelques aspects de la cytologie

Les aspects que nous développerons, porteront sur l’organisation de la cellule au microscope
optique ou photonique et au microscope électronique, les mouvements cellulaire, les échanges
cellulaires, les divisions cellulaires et la synthèse des protéines
L’étude des êtres vivants peut se faire à différentes échelles : constituants chimiques, cellule,
organisme. Elle requiert de nombreuses techniques ; la connaissance préalable des plus
employées d’entre elles peut faciliter grandement la compréhension de certaines expériences.
La théorie cellulaire, élaborée au cours du 19e siècle, établit que tous les êtres vivants sont
formés d’une ou de plusieurs cellules, les virus ne constituant qu’une exception apparent I-
Les techniques de prélèvement de cellules

Activité 1. Identification de techniques de prélèvement de cellules à partir de documents


Principes de la technique : C’est le recueil de fragments tissulaires qui sont découpés pour
permettre la réalisation de fines tranches colorées pour analyse morphologique au microscope
optique.
La fixation : A l’air libre tout prélèvement tissulaire s’autodégrade spontanément
(putréfaction). Certaines molécules possèdent la propriété de créer des ponts chimiques
empêchant cette dégradation. Ces molécules sont des fixateurs. Il est indispensable de fixer un
prélèvement avant analyse histologique afin de permettre son analyse morphologique.
Exemple de fixateurs : FORMOL TAMPONNE ; FORMOL ACETIQUE

Document1 : dissection d’une bulbe d’oignon

Etage de l’échantillon
sur une lame en verre

Document 2 : Réalisation d’un frottis buccal


Document 3 : ponction de la moelle osseuse Document 4 : aspiration de sang par une seringue

Consigne :

A partir des documents ci-dessus identifie et décris les différentes techniques de prélèvement
de cellule

Résumé :

1) La dissection (ou la chirurgie) : dans l'enseignement la dissection est une technique


pédagogique qui consiste à découper un organisme pluricellulaire en vue
d'examens scientifiques (observation au microscope électronique par exemple)
2) La ponction (ou la aspiration): c’est un prélèvement de cellules, de tissu ou de
liquide, à l’aide d’une aiguille fine, dans une partie du corps. En cas de prélèvement de
cellules, on parle de ponction cytologique ; en cas de prélèvement de tissu, on parle de
biopsie.
3) Le frottis : il consiste à effectuer un frottement, un grattage ou un raclage d’un organe
de façon superficielle à l’aide d’une petite spatule, d’un écouvillon stérile ou d’une
petite brosse. Il sert à recueillir des cellules, des tissus, des bactéries, des champignons
ou tout autre élément présent dans l’organisme.
II- La coloration des prélèvements
Activité 2. Identification de techniques de coloration de cellules à partir de documents

Examinée au MO, la cellule vivante est le plus souvent translucide et homogène. Les seuls
contours visibles sont dus à des différences de transparence. Pour bien visualiser la cellule on
utilise des colorants.

Document 5 : La réaction de Feulgen


Document 6 : Le test de Brachet
Coloration des différentes parties de la cellule Caractéristiques des
colorants
Colorer les vacuoles En rouge avec le rouge neutre à faible dose Non toxique pour la cellule

En brun avec l’eau iodée toxique pour la cellule


Colorer le cytoplasme
En bleu avec le bleu de méthylène non toxique pour la cellule
Colorer le noyau - En brun avec l’eau iodée toxique pour la cellule)
- En bleu avec le bleu de méthylène
Colorer les gouttelettes En rouge orangé avec une solution Toxique pour la cellule
d’huile du cytoplasme alcoolique de Soudan III
Colorer les amyloplastes En bleu avec l’eau iodée (toxique pour la cellule)
du cytoplasme
Colorer la mitochondrie En vert avec le vert de Janus Non toxique pour la cellule
Colorer l’appareil de Opaque (noir) avec le tétroxyde d’osmium Toxique pour la cellule
Golgi
Document 7 :

Consigne :

a- Décris les protocoles de la réaction de Feulgen et du test de Brachet. Observe les


résultats des deux techniques de coloration puis tire une conclusion.
b- A partir de l’exploitation du tableau définit et identifie les colorants vitaux et les
colorants non vitaux. c- Un colorant est électif lorsqu’il ne colore qu’une seule
partie de la cellule. Donne deux exemples

Résumé :

a- Le protocole du test de Feugen : l’échantillon est mis dans un tube contenant de l'acide
chlorhydrique puis on place ce tube au bain marie à 60°C pendant 10min. Ensuite on récupère
l'échantillon et le mettre dans le réactif de Schiff pendant 30min à 1h. Enfin on retire
l’échantillon pour le monter entre lame et lamelle pour l’observer au microscope optique.

Le protocole du test de Brachet : On met l'échantillon dans un verre de montre contenant du


vert de méthyle pyronine pendant 2min ; puis on fait passer l'échantillon dans un second verre
de montre contenant de l'eau distillée, pour rincer. Enfin on monte l’échantillon entre lame et
lamelle pour l’observation microscope.

Conclusion : Les résultats montrent que :


- Pour le test de Brachet le vert de méthyle colore l’ADN en vert et la pyronine
colore l’ARN en rose ou le réactif de Schiff (réaction de Feulgen)

- Pour la réaction de feulgen, le réactif de schiff colore l’ADN du noyau en rose b-


Un colorant vital est une substance qui met en évidence une structure cellulaire sans
provoquer la mort immédiate de la cellule. Pour cela il faut que le colorant soit utilisé à
concentration extrêmement faible et qu'un élément cellulaire soit capable de l'accumuler.
Les colorants vitaux : le rouge neutre, le vert de Janus et le bleu de méthylène

Les colorants non vitaux sont : l’eau iodée, alcoolique de Soudan III tétroxyde d’osmium c-

Exemples de colorants électif : le rouge neutre et la solution alcoolique de Soudan III

III- La séparation des constituants cellulaires

Activité 3. Identification de quelques méthodes de séparation des constituants cellulaires

1- La centrifugation a-

Le broyage des cellules

Il consiste à l’obtention un homogénat ou un broyat (extrait acellulaire) par destruction de la


membrane plasmique. L’homogénéisation cellulaire doit conserver autant que possible la
structure, biochimie et physiologie des organites des cellules étudiées, en respectant des
exigences ioniques, osmotique et de Ph. Un échantillon cellulaire doit être fractionné par l’un
des traitements suivants :

• Mécanique : par un piston.

• Physique : avec des ultrasons ou haute pression.

• Chimique : destruction des membranes avec des détergents (acides ou basiques) ou par des
enzymes ; cas des parois cellulaires (cellules végétales et cellules bactériennes).

Document 8 : Réalisation de l’homogénat cellulaire


La suspension cellulaire va être soumise à une force centrifuge afin de séparer les différents
organites en se basant sur les différences de vitesse de sédimentation des différentes particules
de l’homogénat a- Procédé de la centrifugation

NB : g représente l’accélération de la pesanteur (force centrifuge), on peut aussi utiliser


pour l’accélération en nombre de tours/min.

Document 9 :

Consigne :

A partir des informations tirées du document explique le principe de la centrifugation

Lors de la centrifugation, on utilise une centrifugeuse qui est un appareil destiné à donner une
accélération, à un mélange liquide-solide grâce à un mouvement de rotation.

Le principe de la centrifugation est de séparer les différents constituants (organites,


macromolécules, …) à en fonction de leur taille par des centrifugations successives à des
temps et des accélérations croissants. On fractionne la suspension initiale en une série de
culots et de surnageant grâce à une force centrifuge

2- La chromatographie

C’est une méthode de séparation des constituants présents dans des mélanges variés. Elle sert
en analyse pour purifier, identifier et quantifier des composés d’un échantillon quelconque
Les éléments de la chromatographie sont :

L’échantillon : C’est la solution qui contient les composés à analyser.


La phase stationnaire: elle peut être solide ou liquide. C’est un gel constitué de granules qui
se trouve dans une colonne, Les granules peuvent : être poreuses, porter une charge ionique
ou un site d’affinité.

La phase mobile: C’est un liquide ou gaz qui se déplace à travers la phase stationnaire, en
entraînant avec lui les composés de l’échantillon. Elle doit être soluble et interagir avec les
composés de l’échantillon et non pas avec la phase stationnaire.

La colonne: C’est le support de la phase stationnaire (gel ou résine). A travers lequel, la phase
mobile passe. Elle peut être en verre, en plastique ou en inox et de différentes dimensions.

Document 10 :

Consigne : A partir des informations tirées du document explique le principe de la


chromatographie

Le principe de base repose sur les équilibres de concentration qui apparaissent lorsqu’un
composé est mis en présence de deux phases non miscibles, l’une dite stationnaire (solide ou
liquide) et l’autre dite mobile liquide ou gazeux)

Le papier à chromatographie contenant la phase stationnaire absorbe le solvant; et ce dernier


monte sur la bande de papier. En montant le solvant passe sur la tache de dépôt et va
dissoudre les différents constituants de ce mélange. Les différents espèces sont donc entraînés
en fonction: de leur solubilité dans le solvant (les plus solubles partent le plus vite) de leur
poids moléculaire (les plus petites molécules partent plus facilement). Le résultat de la
chromatographie est la combinaison de ces deux facteurs. Après un certain temps de
migration les différents constituants du mélange sont donc séparés

Exemple de chromatogramme de la chlorophylle brute


Document 11 :

Bilan, la chlorophylle brute est un mélange de pigments, ces pigments sont localisés dans la
membrane des thylakoïdes des chloroplastes

3- L'électrophorèse

C’est une technique de séparation de particules chargées électriquement par migration


différentielle sous l'action d'un champ électrique. En fonction de différents paramètres
(charge, masse, forme, nature du support, conditions physico-chimiques) la vitesse de
migration va être variable, ce qui permet la séparation des différentes molécules.

Document 12

IV- Utilisation de traceurs radioactifs

Activité 4. Explication du principe et de la méthode de traçage radioactif.

Texte : « Les traceurs radioactifs sont notamment utilisés en biologie. Les propriétés
chimiques d'un isotope radioactif et d'un isotope stable du même élément chimique sont
identiques ; la seule différence est que le radio-isotope est instable. Cette instabilité provoque
l'émission de rayonnements qu'il suffit de détecter pour suivre sa trace et localiser la molécule
marquée. Le marquage peut être effectué de deux manières :
- remplaçant un atome stable d'une molécule par un de ses isotopes radioactifs
- accrochant à une molécule un atome supplémentaire, radioactif.
Le marquage isotopique est une technique utilisée pour suivre le passage d'un isotope à
travers une réaction ou une voie métabolique Consigne :
Explique le principe du traçage radioactif en biologie.
Résumé :
Un traceur radioactif (radiotraceur) est une molécule radioactive décelable par le
rayonnement nucléaire qu'elle émet et qu’on peut suivre dans un organe ou une cellule sans
perturber son fonctionnement.
Remarque : On parle de marqueur quand le but recherché est la mise en évidence d’une
molécule dans une réaction.
V- Utilisation des microscopes pour observer des préparations

Activité 5. Observation de préparations et explication du principe de fonctionnement des


microscopes

1) La préparation de l’échantillon à observer

L’examen des cellules a toujours répondu à l’utilisation des microscopes. Il existe deux types
de microscopes suivant leur résolution : les microscopes dits « optiques » qui vont utiliser un
faisceau lumineux, et les microscopes électroniques qui vont utiliser un faisceau d'électrons.
Que ce soit pour la microscopie optique ou électronique, les structures à étudier nécessite une
préparation des coupes fines qui se fait en plusieurs étapes :

1. La fixation : consiste à plonger le tissu à étudier dans un fixateur, qui tue les cellules mais
permet leur immobilisation et leur conservation.

Exemples de fixateurs : le formaldéhyde et le glutaraldéhyde, le tétroxyde d’osmium


2. La déshydratation permet l’élimination de l’eau : L’eau est retirée au cours de passage
dans des bains d’alcools successifs.

3. L’inclusion : l’échantillon est inclus dans un matériau tendre et résistant comme de la


résine, ou de la paraffine, qui permet une solidification de l’échantillon.

4. La formation des coupes ultrafines est réalisée par des microtomes.

5. La coloration permet de renforcer le contraste des cellules et de leurs constituants. La


coloration des coupes se fait par différents types de colorants ou méthodes de mise en
évidence, les colorants utilisés peuvent être naturels ou synthétiques.

6. Le montage : les coupes sont étalées et collées sur lame de verre.

Document 13 : Les différentes étapes d’une préparation microscopique 1)

Le microscope optique
Les microscopes optiques (à lumière transmise ou photoniques) permettent l’observation de
cellules vivantes ou mortes, grâce à des coupes très fines de préparations fixées. L’échantillon
est éclairé en lumière transmise, et est examiné à travers un système optique.

Le pouvoir séparateur ou de résolution : Est la capacité d'une lentille ou d'un microscope à


permettre la vision de 2 points extrêmement rapprochés comme 2 points distincts. L’image de
l’échantillon est agrandie jusqu’à 1000 fois, avec un pouvoir séparateur de 1/10 de micromètres.

Le microscope optique ou photonique sert à agrandir des objets invisibles à l’œil nu. Cet
agrandissement est dû à un système de lentilles, porté par des pièces métalliques formant le
statif. L’éclairage est assuré par un dispositif spécial.

 Le statif
Il est constitué d’un ensemble de pièces :

- Le pied qui supporte l’ensemble du microscope.


- La potence qui relie les différentes parties du microscope et facilite son transport.
- La platine sur laquelle est posée la préparation et qui est percée d’un trou laissant
passer la lumière.
- Les valets situés sur la platine et permettant de fixer la préparation.
- Le chariot permettant un déplacement latéral et antéropostérieur de la platine pour
explorer toute la préparation.
- Le tube optique portant à ses extrémités deux systèmes de lentilles (oculaire et
objectif).
- Les vis macrométriques ou crémaillère et micrométrique permettent la mise au
point c'est-à-dire l’obtention d’images nettes.
 L’optique
- L’oculaire est un ensemble de lentilles situées sur la partie supérieure du tube optique,
participant à l’agrandissement de l’image de l’objet.
- Les objectifs sont fixés sur le revolver et possèdent chacun un grossissement qui peut
changer en tournant le revolver.
- Le diaphragme qui régule la quantité de lumière atteignant la préparation.
- Certains microscopes possède un miroir qui réfléchit la lumière reçue vers la
préparation, tandis que d’autres ont une lampe qui éclaire la préparation. - Le
condensateur fait converger les rayons lumineux vers la préparation.
Document 14

Consigne :

a- Observe le document 13 puis indique les différents élément qui compose une
préparation microscopique
b- En utilisant les mots en gras du texte descriptif du microscope, identifie les différentes
lettre du document 12
c- Explique le principe de fonctionnement du microscope

Résumé :

a-Une préparation microssopique se compose de l’objet à observer, posé sur la lame dans
liquide de montage et couvert par un lamelle.

b-Voir le document

c- Le microscope optique ou microscope photonique est constitué d'un tube qui possède à ses
deux extrémités des lentilles.
La lentille de l’objectif dirigé vers l’objet à examiner, donne une image réelle, inversée et
agrandie de l’objet. Cette image n’est pas formée sur un verre dépoli, mais se trouve quelque
part dans le tube optique, c’est l’image intermédiaire.

La deuxième lentille, dirigé vers l’œil de l’observateur, est appelé l’oculaire ; il fonctionne
comme une simple loupe et grossit l’image précédente. On obtient alors l’image définitive
virtuelle, plus ou moins fortement grossie et renversée de l’objet initial.
Le grossissement total du microscope est égal au produit du grandissement de l’objectif (un
rapport de longueurs) par le grossissement de l’oculaire (un rapport angulaire) ou en faisant le
rapport taille image mesurée/taille réelle de l’objet.

Fiche technique pour l’utilisation du microscope


Pour observer, il faut vérifier d’abord le fonctionnement de l’éclairage et régler le miroir pour
voir un point lumineux dans l’oculaire. Ensuite, je pose la préparation sur la platine et je la
déplace pour mettre l’objet au-dessus du trou central, puis je la fixe avec les valets. J’observe
en commençant par le faible grossissement.

Enfin, je regarde dans l’oculaire et à l’aide de la vis macrométrique je remonte le tube optique
jusqu’à avoir une image, la netteté de l’image est obtenue grâce à la vis micrométrique. Je peux
déplacer la préparation dans tous les sens pour l’explorer en entier. Pour changer de
grossissement on ne fait que tourner le revolver.

2) Le microscope électronique

Ce microscope électronique utilise un faisceau d’électrons ponctuel pour « éclairer »


l’échantillon. Les caractéristiques des électrons lui permettent d’obtenir des grossissements
élevés allant jusqu’à 200’000x avec une netteté excellente.
Comme pour le microscope électronique à transmission l’utilisation d’un faisceau d’électrons
implique que la colonne et la chambre dans laquelle se trouve l’échantillon soient sous vide
poussé pour que les électrons ne soient pas arrêtés-déviés par les molécules d’air.
Des lentilles électromagnétiques et des diaphragmes focalisent le faisceau sur la surface de
l’échantillon. Pour améliorer la qualité des images d’échantillons biologiques leur surface est
recouverte d’une fine couche métallique, habituellement de l’or. La pénétration des électrons
dans la matière est très faible, surtout après métallisation. On obtient donc une image de la
surface de l’échantillon.

Le microscope électronique possède un pouvoir séparateur 40 000 fois supérieur à celui du


microscope optique et deux millions de fois plus que l’œil humain, et qui est théoriquement de
2nm
Certains échantillons biologiques relativement secs peuvent être observés directement après
métallisation sans préparation particulière : graines, grains de pollen… Par contre des
échantillons mous ou hydratés nécessitent une préparation : fixation chimique, lavages,
déshydratation, séchage et métallisation

Document 15

Consigne : Lis le texte descriptif puis complète le tableau comparatif suivant


Microscope optique Microscope électronique
Lentilles en verre électromagnétiques
Eclairage des préparations Faisceau lumineux Faisceau d’électrons
Observation de l’image Directement par l’œil au niveau de Sur un écran fluorescent
l’oculaire
Pouvoir séparateur 1µm jusqu’à 0,2µm 0, 1nm
Grossissement 2000 X 200 000 X voire plus
Etat de la cellule morte ou vivante morte

Tous les êtres vivants sont constitués de cellules associées ou non en organes. Chez les êtres
pluricellulaires, les cellules se sont spécialisées pour accomplir les fonctions vitales de
l'organisme tout entier (partage des tâches comme dans une société)...

I- Les structures cellulaires


1) Activité 1. Observation de cellules animales et identification de leurs structures au
microscope optique.

Il existe de nombreuses cellules différentes de par leur aspect et leur fonction et malgré tout,
les scientifiques parlent d'unité structurale lorsqu'ils parlent de la cellule : pourquoi ?

Observation : Nous avons au microscope les images suivantes :


Photo a Photo b
Cellules de la peau de triton observées en classe observations des cellules de l’épithélium buccal

Photo c Photo d

Cellules sanguines Cellules nerveuses de la moelle épinière

Document 1 : Observation microscopique de quelques cellules animales

Consigne :

Observe les différents documents pour identifier les éléments communs de la cellule animale

Résumé :

Les cellules animales présentent une structure relativement simple : un milieu intracellulaire
appelé cytoplasme limité par une membrane cytoplasmique et contenant un noyau .

On distingue dans le cytoplasme des éléments difficiles à déterminer qui seront pour le
moment appelés « granulation cytoplasmiques » ou « inclusions cytoplasmiques ». Ces
éléments nécessitent le microscope électronique pour être analysés

2) Activité 2. Observation et identification d’organites de cellules végétales au microscope


optique. a- Montage : montons entre lame et lamelle un fragment l'épiderme de la face concave
d’une écaille de bulbe d'oignon dans une goutte d’eau ou de rouge neutre à 1/5000.

Nous avons les images suivantes :


Document 2 :Observation de cellules végétale dans l’eau et dans le rouge neutre b-
Montage : plaçons un fragment d'épiderme de feuille d'Elodée (plante verte d'eau douce) dans
une goutte d'eau, entre lame et lamelle.

Nous avons au grossissement 400 l’image suivante :

Document 3 :Observation microscopique d’une cellule de feuille d’élodée dans l’eau

c- On prélève un peu de pulpe de pomme de terre en grattant avec l’aiguille lancéolée, ensuite
on le monte entre lame et lamelle dans une goutte d’eau iodée et enfin observe au
microscope optique au faible puis au fort grossissement
Document 4 : Observation de cellules de pomme de terre au microscope optique

Consigne :

a- A partir de l’observation des document 2, 3 et 4,décris l’organisation de cellule


végétale au microscope optique puis, identifie les organites qui lui sont spécifiques.
b- Réalise le schéma d’inerprétation de la cellule d’élodée puis utilise le texte descriptif
pour mettre une légende complète Résumé :

La cellule végétale est entourée d’une paroi cellulosique épaisse lui donnant sa forme. La
paroi se situe autour de la membrane plasmique qui délimite le cytoplasme des
compartiments appelés organites. Parmi les organites spécifique de la cellule végétale, on
observe les chloroplastes (colorés en vert par la chlorophylle), la vacuole (qui occupe le
plus grand volume du contenu cellulaire),les amyloplastes ( réserves d’amidon).

Remarque : En plus des chloroplastes et des amyloplastes, on trouve aussi les chromoplastes
au niveau des algues rouges , les organes végétaux colorés en rouge, orange , jaune etc.

3) Activité 3. Comparaison de la cellule animale et de la cellule végétale


Consigne : A partir des informations précédentes, compare la structure d’une cellule animale
et à celle d’une cellule végétale.

Les cellules animales et les cellules végétales ont en commun la membrane plasmique, le
cytoplasme avec beaucoup d’inclusions et le noyau. Cependant on trouve la paroi
pectocellulosique, la grande vacuole, les plastes (chloroplaste et amyloplaste) uniquement
chez la cellule végétale II- Les ultrastructures cellulaires

Activité 4. Description d’organites cellulaires à partir d’électronographies

1- Les enveloppes cellulaires a-


Membrane plasmique

Les analyses chimiques ont montré que les membranes cellulaires sont essentiellement
composées de phospholipides (lipides contenant un acide phosphorique H3PO4) et de
protéines. Elles contiennent aussi du cholestérol et des polysaccharides.

Remarque : Les phospholipides sont des molécules qui ont deux pôles, une « tête »
hydrophile (qui a une affinité pour l'eau) et de deux « queues » hydrophobes (qui repoussent
l'eau)
Observée au microscope électronique, la membrane cytoplasmique est formée de deux
couches sombres (de 20 Å d’épaisseur) séparées par une couche claire (de 35 Å d’épaisseur).
Remarque : 1 Å (ångström) est égal à 10-10 m.

En 1935, James Frederic Danielli et Hugh Dawson, formulent l'hypothèse selon laquelle les
membranes cellulaires se présentent selon le modèle présenté par le document 5a. Ce modèle
se révèle très vite insuffisant car la bicouche lipidique est en effet imperméable, elle ne laisse
passer que les gaz et quelques substances hydrophobes. Or la cellule échange avec le milieu
extérieur des centaines de molécules diverses nécessaires à la vie cellulaire. Ainsi en 1972,
Jonathan Singer et Garth Nicholson repensent l'hypothèse de Danielli et Dawson et décrivent
le modèle de la mosaïque fluide (doc 5b).

Document 5 : la membrane apparait au microscope electronique en deux bandes séparées


par un espace
Consigne : Décris l’organisation des différentes molécules de la membrane plasmique suivant
chaque modèle proposé

Résumé :

Le modèle de Danielli et Dawson


Ce modèle dit que les feuillets sombres sont formés des têtes hidrophiles des phospholipides
associées à des protéines filamenteuses tandis que le feuillet clair est constitué d’une double
rangée des queues hydrophobes des phospholipides.

Le modèle de Singer et Nicholson


Ces auteurs présentent la membrane formée d’une double couche de phosphorites au sein de
laquelle des protéines globuleuses sont diversement réparties. Certaines de ces protéines
s’étendent sur toute l’épaisseur de la membrane (protéines transmembranaires) ; d’autres sont
partiellement incluses ou bien périphériques. Les protéines intégrées (transmembranaires et
partiellement incluses) sont appelées protéines intrinsèques et les protéines périphériques sont
les extrinsèques.

L’observation de la position de ces protéines dans le temps et dans l’espace ne donne pas le
même aspect, cela signifie que les différents types de molécules de la membrane se déplacent
constamment : c’est ce qu’on appelle la mosaïque fluide de la membrane.

Le cholestérol est une molécule présent entre les phospholipides joue un rôle efficace de
modulateur naturel de la fluidité membranaire

Les groupes glucidiques ne sont présents que sur la surface extérieure de la membrane
plasmique, et sont soit attachés à des protéines, ce qui forme des glycoprotéines, soit attachés
à des lipides, ce qui forme des glycolipides

Rémarque ; L’interprétation de Singer et Nicholson est la plus complète que celle de Danielli
et Dawson car elle permet d’expliquer la perméabilité et la mosaïque fluide de la membrane

Document 6 : électronographie de la zone de contact de membranes plasmiques de deux


cellules animales contiguës

Consigne : Décris la zone de contact entre deux membranes plasmiques

Résumé :
Au niveau de la zone de contact entre cellules animales voisines, on a des jonctions serrées et
des desmosone qui assurent la cohésion cellulaire tandis que les jonctions ouvertes assurent la
communication cellulaire

b- La paroi pectocellulosique

Document 7 : Electronographie de la paroi pectocellulogique et des plasmodesmes

Consigne :

A partir de l’observation de document, décris l’organisation de la paroi pectocellulosique puis


réalise son schéma d’interprétation Résumé :

La paroi pectocellulosique est épaisse et présente deux couches de part et d’autres d’une
couche de base, appelée la lamelle moyenne et formée de pectines :

- La paroi primaire plastique ou souple (permet la croissance cellulaire) de 1 à 3


micron d'épaisseur, comprenant de la cellulose et des composés pectiques.
- La paroi secondaire rigide (ne permet plus la croissance cellulaire) et pouvant
atteindre une épaisseur considérable dans certains tissus de soutient. Elle est appliquée
contre la paroi primaire et à l'intérieur de celle-ci. Elle est formée de cellulose

Une observation plus fine de la paroi pectocellulosique montre les plasmodesmes qui sont des
trous fins assurant la continuité cytoplasmique entre deux cellules contigües. 2- Les organites
cytoplasmiques

Réseau de sacs et de tubes aplatis dont certains portent de nombreux granulations et d’autres lisses

Document 8 : électronographie du réticulum et schéma d’interprétation endoplasmique


rugueux

Empilement de sacs aplatis formés à partir du réticulum et qui « bourgeonnent » en permanace des vésicules qui ceontiennent
des molécules emballées puis exportées

Document 9 : électronographie et schéma d’interprétation de l’appareil de Golgi

Document 10 :

Fig.a électronographie d’une mitochondrie b fig.b schéma d’interprétation

Organite spécialisé dans la respiration cellulaire, c’est dire dans la dégradation des nutriments carbonés

Document 11 : Electronographie de la mitochondrie


Les observations au microscope électronique montrent que ce sont uniquement au niveau des sacs empilé à
l’intérieur de l’organite (thylakoïdes) que se trouvent les pigments chlorophylliens

Document 12 : Electronographie de la mitochondrie

Vacuoles remplie d’eau contenant des ions, des sucres

Document 13 : Electronographie de la vacuole

Document 14 : Electronographie et schéma d’interprétation Consigne

a- A partir les électronographies des documents 8 à 14, décris les différents organites
cellulaires b-Réalise le schéma d’interprétation de la mitochondrie et du
chloroplaste Résumé :
Le réticulum endoplasmique : C’est un ensemble de saccules et de canaux limités par des
membranes et communiquant entre eux. Ils proviennent de certaines invaginations de la
membrane cytoplasmique ou de la membrane nucléaire. Il existe deux types de réticulum
endoplasmiques :
 L’ergastoplasme ou réticulum endoplasmique granuleux ou rugueux (REG)
Sa face externe porte des granulations, les ribosome ou grains de Palade. Il est le lieu de la
synthèse des protéines

 Le réticulum endoplasmique lisse


Il a le même aspect que le réticulum endoplasmique granuleux, mais est dépourvu de
granulations. Il est le lieu de synthèse des lipides

L’appareil de Golgi : Il est constitué d’un empilement de saccules appelés dictyosomes,


disposés en forme de croissant lunaire et émettant des vésicules appelées vésicules Golgiennes.
Celles-ci contiennent des molécules qui sont ainsi emballées et exportées

Remarque : les substances synthétisées dans le réticulum endoplasmique, passe dans le


dictyosomes pour être emballées dans des vésicules. Certaines de ces vésicules sont
transportées hors la cellule et joue une fonction de sécrétion et d’autres vésicules restent dans
la cellule et contiennent des hydrolases (enzymes), ce sont des lysosomes qui joue un rôle de
nutrition ou de protection

La mitochondrie : C’est un organite allongé, entouré d’une enveloppe constituée d’une


double membrane. Entre la membrane externe et la membrane interne, se trouve un espace
inter-membranaire de 8 à 10 nanomètres d’épaisseur. La membrane interne forme des
invaginations, les crêtes mitochondriales. La matrice a une apparence finement granuleuse. La
mitochondrie est le siège de la respiration cellulaire

Le chloroplaste est un organite ovoïde qui possède une membrane externe, une membrane
interne formant des crêtes et une substance fondamentale formant (la matrice ou stroma).

Son originalité vient de l’empilement régulier de saccules appelés thylakoïdes. Un empilement


forme un granum. Les saccules sont issus des crêtes et sont donc limités par une membrane
formant. C’est surtout au niveau des granas qu’on trouve les molécules de chlorophylle,
pigment qui colore en vert la cellule végétale et intervenant dans le processus de la
photosynthèse

Le centrosome : Egalement appelé diplosome, le centrosome n’existe que chez la cellule


animale excepté certaines cellules végétales telles que les anthérozoïdes ou les oosphères. Il se
situe à proximité du noyau entouré par les dictyosomes de l’appareil de Golgi. Il est constitué
de deux sous-unités appelées centrioles disposés perpendiculairement. Chaque centriole est
constitué de neuf triplets de microtubules disposés en forme cylindrique.

Le centrosome intervient dans la division cellulaire .

La Vacuole : C’est une cavité délimitée par une simple membrane et qui occupent la plus
grande partie du corps cellulaire chez les végétaux. Elle est remplie de nombreuses substances
dissoutes et interviennent dans la régulation des échanges cellulaires.

Remarque : dans la cellule animale la vacuole est de petite taille et assurent parfois une fonction
digestive (vacuoles digestives ou phagosomes). 3- Le noyau
Document 15 : électronographie et schéma d’interprétation du noyau

Consigne : A partir des informations du document 15, décris l’ultrastructure du noyau.

Résumé :

Le noyau est un organite arrondi constitué d’une enveloppe nucléaire, de nucléoles et d’un
nucléoplasme.

a. L’Enveloppe nucléaire

L’enveloppe nucléaire est constituée de deux membranes : la membrane externe qui porte des
granulations appelées ribosomes et la membrane interne. Elles proviennent du réticulum
endoplasmique et présentent des pores nucléaires à travers lesquels se font les échanges entre
le nucléoplasme et le cytoplasme.

b. Le nucléoplasme

C’est le contenu du noyau. Il est constitué d’eau, de sels minéraux et de substances dissoutes
dont la chromatine qui est constituée d’ADN et de protéines appelées histones. La chromatine
peut être claire (ou invisible) : on parle de euchromatine ; ou sombre (visible) : on parle
d’hétérochromatine c. Le nucléole

Il est situé dans le nucléoplasme, de forme sphérique et dense. Il est constitué d’ARN et de
protéines et assure la synthèse des grains de ribosome.

NB : Le noyau permet de classer les êtres vivants en deux groupes : les procaryotes dont le
noyau n’est pas clairement délimité et les eucaryotes dont le noyau est délimité par une
enveloppe nucléaire.

Expérience 1 : On coupe une amibe (protozoaire) en deux parties, une partie nucléée (contient
un noyau) et une partie anucléée (sans noyau). On observe que la partie nucléée reste en vie,
croît et se multiplie, alors que la partie anucléée meure.
Expérience 2 : L’acétabulaire est une algue unicellulaire composée d’une base, d’une hampe
et d’un chapeau. On réalise l’expérience suivante sur deux espèces d’acétabulaire qui diffèrent
par la forme de leur chapeau.

Consigne : exploite les résultats de ces expériences puis tire une conclusion

Résumé :

Les résultats de l’expérience 1 montrent que le noyau est essentiel à la vie, la croissance et la
multiplication des cellules.

Les résultats de l’expérience 2 montrent que le noyau dirige les synthèses cellulaires, donc
c’est lui qui contient le matériel génétique responsable des caractéristiques d’un individu.

III- Comparaison entre cellule animale et cellule végétale

Activité 5. Comparaison entre cellule animale et cellule végétale au microscope électronique


Document 16 : Comparaison entre cellule animale et cellule végétale au microscope
électronique

Consigne :

A partir du document ci-dessus, compare l’ultrastructure de la cellule animale à celle de la


cellule végétale en remplissant le tableau suivant

Eléments spécifiques Éléments communs

Cellule animale - Centrosome - Membrane cytoplasmique


- Vacuole de petite taille - Réticulum endoplasmique
- Inclusions (lipide,glycogène) - Appareil de Golgi
- Mitochondrie
- Noyau
Cellule végétale - Paroi pectocellulosique - cytoplasme
- Grande vacuole
- Chloroplaste
- Inclusions (huile,essence)

1. Les bactéries
Les bactéries sont des organismes unicellulaires. Elles peuvent mesurer environ 1 à 10μm de
long, mais la majorité d’entre elles n’ont qu’un diamètre d’environ 1 à 2μm. Il existe des
millions de différents types de bactéries dans le monde. C’est pourquoi il est important de se
doter d’un système permettant de les répertorier. Les scientifiques classent généralement les
bactéries en fonction de deux caractéristiques :

- l’épaisseur de leur paroi cellulaire : les bactéries à Gram positif ont des parois
cellulaires épaisses et les bactéries à Gram négatif ont des parois cellulaires minces
- leur forme : sphériques (les coques ou cocci) ; bâtonnets (les bacilles) et spiralées ou
autres.

Activité 1. Identification des particularités structurales des bactéries

Document 1 :

Consigne : décris l’ultrastructure de la bactérie Structure

La cellule procaryote est constituée par :

- une membrane plasmique : composée de lipides et de protéines et pauvre en glucides.


Cette membrane est dépourvue de cholestérol.

-un cytoplasme homogène, limité par une membrane plasmique, qui renferme des ARN
solubles (ARN messager et ARN de transfert), et ARN ribosomal.

-un nucléoïde : équivalent du noyau, occupe le centre du cytoplasme et est formé d’une seule
molécule d’ADN circulaire d’une longueur de 1mm représentant le chromosome bactérien. Il
n’est pas entouré d’une enveloppe qui le sépare du cytoplasme. L’ADN code pour 5000
protéines différentes.

-des plasmides : ce sont des fragments d’ADN extra chromosomiques circulaires et localisés
dans le cytoplasme.

-des ribosomes : visibles dans le cytoplasme, le plus souvent groupés en polyribosomes.


-un mésosome : il s’agit d’une invagination de la membrane plasmique, sur laquelle se fixe
l’ADN bactérien. Il contient les enzymes de la chaine respiratoire, et assure donc la fonction
des mitochondries.

Structures inconstantes :

1-un flagelle : qui est une expansion membranaire mobile dont le nombre est de 1à 8.

2-des pilis (poils) : qui sont des expansions membranaires rigides plus courtes que le flagelle,
utiles à l’adhésion.

3-une capsule : inconstante de nature polysaccharidique, amorphe , souvent très mince

2. Les virus

Un virus est une particule microscopique infectieuse qui ne peut se répliquer qu'en pénétrant
dans une cellule et en utilisant la machinerie cellulaire. Les virus qui infectent les bactéries
sont les bactériophages. Il existe des virus qui infectent des animaux et d'autres qui infectent
les végétaux. S'ils provoquent des maladies, les virus peuvent être considérés comme des
germes pathogènes.

Activité 2. Identification des particularités structurales des virus

Document 2 : Electronographies et schéma d’interprétation de bactériophages

Document 3 :Electronographie et schéma d’interprétation d’un VIH Consigne :

1- Décris l’ultrastructure d’un bactériophage 2-


Décris l’organisation ultrastructurale du VIH
Résumé :
Le bactériophage est constitué de deux parties : une tête et une queue reliées par un collier.
La tête comprend une capside composée de protéines, elle renferme un acide nucléique (de
l’ADN double brin). La queue, composée également de protéines, comprend un tube central
creux entouré d’une gaine contractile. La lumière du tube est en connexion avec celle de la
capside permettant le passage du génome du bactériophage vers la cellule hôte lors de
l’infection. La queue se termine par une plaque basale à laquelle sont reliées des fibres
caudales (ou fibres de la queue) responsables de la reconnaissance de la cellule hôte.

La structure du VIH comporte :

- Une enveloppe virale constituée d'une double bicouche lipidique et de deux sortes de
glycoprotéines : gp120 et gp 41. La molécule gp 41 traverse la bicouche lipidique tandis que
la molécule gp120 occupe une position plus périphérique : elle joue le rôle de récepteur viral
de la molécule membranaire CD4 des cellules hôte. L'enveloppe virale dérive de la cellule
hôte : il en résulte qu'elle contient quelques protéines membranaires de cette dernière, y
compris des molécules du CMH.

- Un nucléocapside, qui inclut une couche de protéine p17 et une couche plus profonde
de protéines p24.

- Un génome constitué de deux copies d' ARN simple brin associées à deux molécules de
transcriptase inverse (p64) et à d'autres protéines enzymatiques ( protéase p10 et intégrase
p32)

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