Energie Lumineuse

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chapitre 2 ENERGIE LUMINEUSE

1. Le Soleil

La principale source de lumière naturelle sur Terre est le Soleil.

Rayonnement solaire

Le rayonnement émis par le Soleil comporte des ondes électromagnétiques dont une partie,
appelée le rayonnement solaire, ne cesse de parvenir à la limite supérieure de
l'atmosphère terrestre.

Constante solaire

Si la Terre était un disque plat disposé perpendiculairement aux rayons du Soleil, chaque
mètre carré recevrait à chaque seconde une énergie solaire de 1368 J.
On dit que la constante solaire est de 1368 W/m².

Eclairement solaire

L’énergie amenée par le soleil, moyennée sur une année et sur l'ensemble de la limite
supérieure de l'atmosphère, correspond à un éclairement de quelque 342 2 W/m².

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Bilan radiatif du système Terre-atmosphère (les flux sont en W/m²)

Sur la quantité d'éclairement qu'apporte le Soleil au système Terre-atmosphère, environ


90 W/m² sont réfléchis vers l'espace : seul le reste est absorbé, disons, pour un tiers par
l'atmosphère (65 W/m²) et pour les deux tiers par la surface terrestre (171 W/m²).

Equilibre thermique

Notons que toute l’énergie lumineuse que la Terre reçoit du Soleil est réémise sous forme de
rayonnement principalement infrarouge. Comme l’énergie entrante vaut l’énergie sortante,
la température de notre planète reste constante.

Ensoleillement en Belgique

La situation géographique de la Belgique et son climat déterminent l’énergie solaire


moyenne reçue sur le territoire.

Si on considère la répartition de l'ensoleillement sur une année, chaque mètre carré de sol
reçoit en moyenne une quantité d'énergie solaire égale à 1000 kWh/an (environ 115 W) en
Belgique.
Sachant que la superficie de la Belgique est de 30688 km², on peut calculer quelle énergie
solaire est disponible en Belgique par année.

Esolaire/an = 1000 kWh . 30688.106


= 3,07.1013 kWh
= 3,07.1013.3,6.106 J
= 1,11.1020J
= 1,11.108TJ
On obtient une quantité d’énergie qui pourrait couvrir largement la consommation d’énergie
en Belgique (environ 2,5.106 TJ, voir page 84). Notons toutefois qu’une partie de cette
énergie est utilisée par la nature et que toute transformation de cette énergie se fait
avec un rendement bien inférieur à 100%.

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2. Panneau photovoltaïque

En Belgique, de plus en plus d’électricité est produite


grâce à des panneaux photovoltaïques.
Intéressons-nous au fonctionnement d’un panneau
photovoltaïque.
Un panneau photovoltaïque est un assemblage
de cellules photovoltaïques.

Expérience

Nous relions les bornes d’une cellule


photovoltaïque à un voltmètre.
Nous éclairons la cellule. Il apparait une tension
aux bornes de la cellule (environ 0,5 v).

Principe de fonctionnement
Une cellule photovoltaïque est constituée de semi-conducteurs à base, par exemple,
de silicium.
Deux couches sont assemblées, l'une « dopée » positivement (p) et l'autre négativement
(n), qui forment une jonction p-n à leur interface.
Les électrons de la zone n vont rejoindre les trous de la zone p créant ainsi un champ
électrique.
Un photon (grain de lumière)
ayant assez d’énergie arrache
un électron à un atome laissant
derrière lui un trou
se comportant comme une
charge positive.
Sous l’effet du champ électrique
dû à la jonction pn, l’électron va
se déplacer vers une électrode et
le trou vers l’autre, créant ainsi
une différence de potentiel entre
les bornes de la cellule.

Une cellule photovoltaïque


intégrée dans un circuit produit ainsi du courant électrique continu.
(Voir la vidéo dont voici l’adresse pour plus d’infos : https://youtu.be/FPWfsLFsOTk)

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3. Le photon

La lumière interagit avec la matière dans des processus d’absorption et d’émission comme
si elle était un courant de particules : les photons.

Un photon est un quantum (petite quantité élémentaire) d’énergie électromagnétique.

L’énergie d’un photon E est donnée par la formule qui suit où f est la fréquence
du rayonnement électromagnétique et h est la constante de Planck (= 6,626.10-34 Js).

E = h.f

Ainsi, il y a plus d’énergie dans un photon de lumière violette que dans un photon de lumière
rouge.
Ainsi, un photon de rayonnement gamma transporte plus d’énergie qu’un photon de
rayonnement UV.

Le photon est une particule sans masse qui se déplace à la vitesse de la lumière.

L’énergie lumineuse transportée par un faisceau lumineux est simplement la somme des
énergies des photons qui le constituent : Etot = ∑hf.

Ainsi, à même puissance lumineuse, un faisceau rouge transporte plus de photons


qu’un faisceau bleu.

4. Effets photoélectrique et photovoltaïque

L’énergie des photons de la lumière visible est, dans certains cas, suffisante pour extraire des
électrons de la matière (effet photoélectrique) ou en faire des électrons de conduction (effet
photovoltaïque).

(Les électrons de conduction restent dans la matière et assurent le passage du courant.)

Dans ces phénomènes, l’échange d’énergie se produit entre un photon et un électron.

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5. Dualité de la lumière

La lumière présente la dualité onde – particules.

Deux modèles décrivent le comportement de la lumière.

Suivant le phénomène à interpréter, le modèle ondulatoire ou le modèle corpusculaire


de la lumière est utilisé.
Pour interpréter la diffraction, les interférences, … le modèle ondulatoire convient.
Pour interpréter l’effet photoélectrique, l’effet photovoltaïque, les réactions
photochimiques, … le modèle corpusculaire est nécessaire.

La lumière se propage comme une onde et échange de l’énergie avec la matière comme
des particules.

6. Led

Une led (diode électroluminescente) est un récepteur


électronique qui émet de la lumière et laisse passer du
courant dans un sens s’il est soumis à une tension
minimum appelée tension-seuil.

La caractéristique I(U) typique d’une led est


représentée ci-contre pour trois leds
de couleurs différentes.

On constate que la tension seuil est d’autant


plus grande que la fréquence de la lumière
émise par la led est grande.

Dans une led, l’énergie électrique communiquée à un électron qui traverse la différence
de potentiel égale à la tension seuil correspond à l’énergie du photon émis.

e.Useuil = h.f

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7. Exercices

1) Vrai ou faux.
a) Le photon a la même masse que l’électron.
b) Dans le vide, les photons se déplacent à la même vitesse quelle que soit la longueur
d’onde associée.
c) Dans un faisceau parallèle de lumière blanche, tous les photons ont la même énergie.
d) Plus un faisceau de lumière monochromatique est intense, plus l’énergie transportée par
un photon y est importante.
e) La tension seuil d’une led jaune est plus élevée que la tension seuil d’une led rouge.

2) Un laser émet de la lumière verte d’une fréquence de 6.1014 Hz. La puissance d’émission
de ce laser est 0,002 W. Déterminer le nombre de photons émis par seconde.

3) un émetteur radio d’une puissance de 10000 W émet des ondes électromagnétique de


fréquence 920 kHz. Déterminer le nombre de photons émis par seconde.

4) Il faut apporter au moins 7,68.10-19 J (= Wseuil, le travail d’extraction) à un électron du fer


pour l’arracher au métal.
a) Déterminer la fréquence minimum (= fseuil, la fréquence seuil) du rayonnement
électromagnétique produisant l’effet photoélectrique sur le fer.
b) Déterminer la longueur d’onde dans le vide correspondant à cette fréquence.
c) Une lumière visible permet-elle de produire l’effet photoélectrique sur le fer ?
Justifier.

5) L’énergie nécessaire à l’extraction d’un électron du sodium est 2,3 eV.


Déterminer la longueur d’onde maximale que peut avoir une lumière incidente pour
produire l’effet photoélectrique sur le sodium. (1 eV = 1,6.10-19 J)

6) La tension seuil et la longueur d’onde de la lumière émise par une led peuvent être
déterminée expérimentalement. Les valeurs relatives à trois leds différentes sont reprises
dans le tableau suivant.
a) Retrouver la valeur de la constante de Planck sur base de ces résultats.
(Se servir de la 4e colonne. e = 1,6.10-19 C)
b) Quelle différence relative (en %) y a-t-il entre la valeur trouvée et la valeur réelle ?
couleur λ (nm) Useuil (V)
rouge 625 1,8
jaune 585 1,85
bleu 465 2,6

Des réponses
3) 1,64.1031 5) 540 nm

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8. Spectroscopie

La spectroscopie est l’étude des diverses radiations composant la lumière émise ou absorbée
par une substance.

9. Spectroscope

Un spectroscope est un instrument permettant d’obtenir un spectre et de l’analyser.

Le dispositif essentiel d’un spectroscope peut être constitué de deux façons :

 par un réseau : la décomposition de la lumière est provoquée par les phénomènes de


diffraction et d’interférence. (Voir chapitre 10 dans l’UAA 7.)

 par un prisme : la décomposition de la lumière est due à sa dispersion produite


par le verre.

spectroscope à prisme

Dans les deux cas, la position des images observées permet de remonter aux longueurs
d’ondes de la lumière.

Expérience
Nous utilisons un spectroscope à prisme pour observer le spectre de la lumière émise
par une lampe à vapeur de mercure.
Bleu Vert Jaune Orange Rouge

Des raies de différentes couleurs apparaissent sur un fond noir.

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10. Les différents types de sspectres

Un spectre d’émission est obtenu en analysant directement la lumière produite par


la source étudiée.

 Si la lumière analysée contient toutes les longueurs d’ondes comprises entre deux
limites le spectre est continu
continu.

Un corps porté à haute température émet un rayonnement dont l’analyse donne un spectre
continu.

 Si la lumière analysée contient un ensemble de radiations mo


monochromatiques
nochromatiques : le spectre
est qualifié de discontinu ou spectre de raies).

Un gaz à basse pression porté à haute température émet un rayonnement qui présente
un spectre de raies.

Un spectre d’absorption est obtenu en envoyant de la lumière sur la substance étudiée et


en analysant la lumière qu’elle laisse passer.
Dans un spectre d’absorption on observe des raies noires correspondant aux longueurs
d’onde des radiations absorbées par la substance étudiée.

11. Complémentarité des spectres d’émission et d’absorption

Exemple : Voici les spectres d’ab


d’absorption et d’émission du mercure.

Généralisation : Les entités chimiques sont capables d’absorber les radiations de mêmes
longueurs d’onde dans le vide que celles qu’elles sont capables d’émettre.

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12. Spectre d’une entité chimique

Exemple : Le spectre d’émission du sodium (lampes d’autoroutes et sel de cuisine) est


caractérisé par deux raies jaunes très proches (589,0 nm et 589,6 nm).
Ce spectre n’est pas le même que celui du mercure ni que celui du cadmium.

Généralisation
Le spectre d’émission ou d’absorption d’une entité chimique est spécifique à cette entité.

Le spectre d’une entité chimique est une véritable carte d’identité de cette entité chimique.

La spectroscopie permet donc l’analyse des substances.

La spectroscopie est une technique très utilisée en astronomie. En effet, pas question pour
connaitre la composition d’une étoile d’aller chercher un échantillon sur l’étoile…

Considérons le cas du soleil.


Le Soleil émet de la lumière de spectre continu
typique d’un corps chaud.
Cependant, les atomes présents dans son
atmosphère (la couronne) absorbent certaines
radiations. Ainsi des raies noires apparaissent à
certaines longueurs d’onde.
En 1814, Joseph von Fraunhofer procéda à une
étude de ces raies, en mesurant leurs longueurs
d’onde et en les repérant avec des lettres.
Plus tard elles furent attribuées aux entités chimiques correspondantes.
Notons que l’hélium a d’abord été découvert, en 1868, dans le Soleil (d’où son nom)
et que 27 ans plus tard seulement sa présence sur Terre a été détectée.

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13. Spectres et photons

L’émission et l’absorption de lumière monochromatique par un atome correspond à


l’émission ou l’absorption de photons par cet atome.

Exemple : Le sodium émet ou absorbe, en particulier, des photons de deux énergies


différentes correspondant aux longueurs d’ondes 589,0 nm et 589,6 nm.

Cas de l’atome d’hydrogène


Dans le spectre d’émission de l’hydrogène se trouve une série de raies appelée série de
Balmer. Les raies de lumière visible de cette série sont représentées ici.

(nm)

En 1885, le physicien suisse Balmer, remarque que les longueurs d’onde de ces quatre
radiations satisfont à une relation empirique que Rydberg a écrite quelques années plus tard
sous la forme suivante.
1/ = R (1/4 – 1/n²)
avec R = 1,097.107 m-1 (constante de Rydberg)
et n = 3,4,…

Le cas de l’Hydrogène et d’autres cas ont conduit Niels Bohr à présenter un modèle de
l’atome dans lequel les niveaux d’énergie ne peuvent pas prendre n’importe quelle valeur :
ils sont quantifiés.

14. Quantification de l’énergie d’un atome (modèle de l’atome de Bohr )

Cas de l’atome d’hydrogène

Les niveaux d’énergie de


l’atome d’hydrogène sont
quantifiés.
Ils ne peuvent prendre que
certaines valeurs (comme
indiqué par le diagramme
d’énergie ci-contre) qui sont
données par la formule
suivante.
,
En = eV
²

n, appelé le nombre quantique


principal, ne peut prendre que
les valeurs entières 1, 2, 3, …

La série de Balmer correspond aux photons émis par l’atome lors de transitions énergétiques
aboutissant au niveau n = 2.

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Généralisation

 L’énergie d’un atome est la somme des énergies cinétique et potentielle d’interaction
des particules qui le composent.
 L’énergie d’un atome ne peut prendre que certaines valeurs bien déterminées : elle est
quantifiée.
 Les valeurs possibles de l’énergie d’un atome sont les niveaux d’énergie de l’atome.
 Chaque niveau d’énergie correspond à un état de l’atome c’est-à-dire à une
configuration particulière de ses électrons.

E∞ état ionisé

états excités
E2

E1
état fondamental

15. Emission et absorption d’un photon par un atome

Les variations d’énergie d’un atome lors d’une émission ou d’une absorption d’une radiation
monochromatique ne se font que par saut : elles sont quantifiées.

émission d’un photon absorption d’un photon


Esup _______________ Esup _______________

Einf ______________ Einf _______________

Esup – Einf = h.f

La mesure de la variation d’énergie de l’atome est la mesure de l’énergie du photon


qu’il émet ou absorbe.

Remarque
Tenant compte du diagramme d’énergie de l’hydrogène, on peut retrouver la formule
permettant de calculer la longueur d’onde dans la série de Balmer (le faire).

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16. Exercices

1) Sur ce diagramme énergétique sont représentées E


deux émissions de photons par un atome, A et B. A
Sachant qu’un photon est « violet » B
et l’autre « rouge », déterminer la couleur du A.

2) En se basant sur le diagramme énergétique de l’atome d’hydrogène donné plus haut,


déterminer la longueur d’onde dans le vide du rayonnement correspondant à la transition
a) du niveau n = 5 à n = 3, b) du niveau n = 4 à n = 1.

3) Quelle énergie minimum faut-il fournir à un atome d’hydrogène pour l’ioniser en lui
enlevant un électron s’il se trouve a) dans l’état fondamental, b) dans le premier état
excité ?

4) Le diagramme énergétique simplifié


ci-contre est celui du sodium.
Considérons, dans le spectre
d’émission, la raie du doublet du
sodium qui a comme longueur d’onde
dans le vide 589,0 nm dans le spectre
d’émission.
a) Déterminer l’énergie des photons
auxquels cette raie correspond.
b) Déterminer à quelle transition énergétique de l’atome de sodium cette raie correspond et
la représenter par une flèche simple sur le diagramme.

5) Considérons un atome de sodium (voir diagramme ci-dessus) dans le premier état excité.
Il reçoit un photon d’énergie 1,10 eV.
a) Déterminer la longueur d’onde dans le vide à laquelle ce photon correspond.
b) Déterminer à quelle transition énergétique de l’atome de sodium cette absorption
correspond et la représenter par une flèche double sur le diagramme de l’exercice 4.

6) (Dépassement)
Un atome absorbe l’énergie d’un photon d’une radiation de 392 nm et la réémet en deux
étapes. La longueur d’onde d’une des radiations émises est 712 nm, déterminer la longueur
d’onde de l’autre radiation émise.

Des réponses
2) b) 97,4 nm 3) b) 3,39 eV
5) a) 1130 nm 5) b) 1e état excité vers 2e état excité
6) 872 nm
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17. Emission stimulée et laser

(Voir animation : https://youtu.be/KxkuqxKH_Tw)

a) Emission stimulée

Nous avons considéré plus haut l’émission spontanée de lumière par un atome.
Il existe un deuxième type d’émission : l’émission stimulée.
Lorsqu’un atome se trouve dans un état excité, à un niveau d’énergie Esup, la réception d’un
photon d’énergie hf = Esup- Einf provoque sa désexcitation au niveau Einf et l’émission d’un
photon identique au photon incident, celui-ci n’étant pas absorbé.
De plus, les deux photons se déplacent dans la même direction et le même sens.

L’émission stimulée est un véritable « clonage » de photons.

b) Laser

Dans un laser, les émissions stimulées s’enchainent et l’intensité lumineuse est ainsi
renforcée.

Le mot LASER est un acronyme créé à partir des initiales des mots anglais
« Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation ». Il rappelle le mode de
production de la lumière dans un laser : amplification de lumière par émission stimulée
de rayonnement.

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c) Caractéristiques de la lumière laser

La lumière émise par un laser a, principalement,


les caractéristiques décrites ici.
Ces caractéristiques sont liées à la façon
dont la lumière est produite dans un laser.

Directivité du faisceau
Une source conventionnelle de lumière émet dans toutes les directions.
Certaines lampes (exemple : lampe de poche) délivrent leur faisceau dans un petit angle :
le faisceau est dit directif. La directivité est assurée par des dispositifs optiques annexes
(exemple : des réflecteurs).
Les lasers émettent « naturellement » un faisceau de lumière très directif.
Un faisceau laser est très directif.

Monochromaticité
La lumière émise par une source conventionnelle donne un spectre de raies ou un spectre
continu, une telle lumière est polychromatique.
La lumière émise par un laser est caractérisée par une seule longueur d’onde.
La lumière laser est monochromatique.

Intensité
Le faisceau d’un laser de laboratoire d’école transporte une intensité lumineuse de l’ordre
de 4000 W/m². Cette intensité est quatre fois plus grande que celle de la lumière que nous
envoie le Soleil sur Terre.
Un faisceau laser peut transporter une intensité lumineuse très importante.

d) Exemples d’utilisations des lasers

 usinage des matériaux (perçage, découpe, soudure, …)


 mesures de distances et alignements (bâtiments, génie civil, géodésie, cartographie, …)
 radar optique pour la détection de nuages ou de polluants atmosphériques
 reprographie (photocopieuses et imprimantes laser)
 lecteurs de CD, DVD, …
 holographie (technique photographique restituant les trois dimensions d’un objet)
 télécommunications : transport d’informations dans les fibres optiques
 médecine : cautérisation de vaisseaux sanguins, remodelage de la cornée, élimination de
taches colorées, microchirurgie, …

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