Energie Lumineuse
Energie Lumineuse
Energie Lumineuse
1. Le Soleil
Rayonnement solaire
Le rayonnement émis par le Soleil comporte des ondes électromagnétiques dont une partie,
appelée le rayonnement solaire, ne cesse de parvenir à la limite supérieure de
l'atmosphère terrestre.
Constante solaire
Si la Terre était un disque plat disposé perpendiculairement aux rayons du Soleil, chaque
mètre carré recevrait à chaque seconde une énergie solaire de 1368 J.
On dit que la constante solaire est de 1368 W/m².
Eclairement solaire
L’énergie amenée par le soleil, moyennée sur une année et sur l'ensemble de la limite
supérieure de l'atmosphère, correspond à un éclairement de quelque 342 2 W/m².
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Bilan radiatif du système Terre-atmosphère (les flux sont en W/m²)
Equilibre thermique
Notons que toute l’énergie lumineuse que la Terre reçoit du Soleil est réémise sous forme de
rayonnement principalement infrarouge. Comme l’énergie entrante vaut l’énergie sortante,
la température de notre planète reste constante.
Ensoleillement en Belgique
Si on considère la répartition de l'ensoleillement sur une année, chaque mètre carré de sol
reçoit en moyenne une quantité d'énergie solaire égale à 1000 kWh/an (environ 115 W) en
Belgique.
Sachant que la superficie de la Belgique est de 30688 km², on peut calculer quelle énergie
solaire est disponible en Belgique par année.
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2. Panneau photovoltaïque
Expérience
Principe de fonctionnement
Une cellule photovoltaïque est constituée de semi-conducteurs à base, par exemple,
de silicium.
Deux couches sont assemblées, l'une « dopée » positivement (p) et l'autre négativement
(n), qui forment une jonction p-n à leur interface.
Les électrons de la zone n vont rejoindre les trous de la zone p créant ainsi un champ
électrique.
Un photon (grain de lumière)
ayant assez d’énergie arrache
un électron à un atome laissant
derrière lui un trou
se comportant comme une
charge positive.
Sous l’effet du champ électrique
dû à la jonction pn, l’électron va
se déplacer vers une électrode et
le trou vers l’autre, créant ainsi
une différence de potentiel entre
les bornes de la cellule.
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3. Le photon
La lumière interagit avec la matière dans des processus d’absorption et d’émission comme
si elle était un courant de particules : les photons.
L’énergie d’un photon E est donnée par la formule qui suit où f est la fréquence
du rayonnement électromagnétique et h est la constante de Planck (= 6,626.10-34 Js).
E = h.f
Ainsi, il y a plus d’énergie dans un photon de lumière violette que dans un photon de lumière
rouge.
Ainsi, un photon de rayonnement gamma transporte plus d’énergie qu’un photon de
rayonnement UV.
Le photon est une particule sans masse qui se déplace à la vitesse de la lumière.
L’énergie lumineuse transportée par un faisceau lumineux est simplement la somme des
énergies des photons qui le constituent : Etot = ∑hf.
L’énergie des photons de la lumière visible est, dans certains cas, suffisante pour extraire des
électrons de la matière (effet photoélectrique) ou en faire des électrons de conduction (effet
photovoltaïque).
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5. Dualité de la lumière
La lumière se propage comme une onde et échange de l’énergie avec la matière comme
des particules.
6. Led
Dans une led, l’énergie électrique communiquée à un électron qui traverse la différence
de potentiel égale à la tension seuil correspond à l’énergie du photon émis.
e.Useuil = h.f
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7. Exercices
1) Vrai ou faux.
a) Le photon a la même masse que l’électron.
b) Dans le vide, les photons se déplacent à la même vitesse quelle que soit la longueur
d’onde associée.
c) Dans un faisceau parallèle de lumière blanche, tous les photons ont la même énergie.
d) Plus un faisceau de lumière monochromatique est intense, plus l’énergie transportée par
un photon y est importante.
e) La tension seuil d’une led jaune est plus élevée que la tension seuil d’une led rouge.
2) Un laser émet de la lumière verte d’une fréquence de 6.1014 Hz. La puissance d’émission
de ce laser est 0,002 W. Déterminer le nombre de photons émis par seconde.
6) La tension seuil et la longueur d’onde de la lumière émise par une led peuvent être
déterminée expérimentalement. Les valeurs relatives à trois leds différentes sont reprises
dans le tableau suivant.
a) Retrouver la valeur de la constante de Planck sur base de ces résultats.
(Se servir de la 4e colonne. e = 1,6.10-19 C)
b) Quelle différence relative (en %) y a-t-il entre la valeur trouvée et la valeur réelle ?
couleur λ (nm) Useuil (V)
rouge 625 1,8
jaune 585 1,85
bleu 465 2,6
Des réponses
3) 1,64.1031 5) 540 nm
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8. Spectroscopie
La spectroscopie est l’étude des diverses radiations composant la lumière émise ou absorbée
par une substance.
9. Spectroscope
spectroscope à prisme
Dans les deux cas, la position des images observées permet de remonter aux longueurs
d’ondes de la lumière.
Expérience
Nous utilisons un spectroscope à prisme pour observer le spectre de la lumière émise
par une lampe à vapeur de mercure.
Bleu Vert Jaune Orange Rouge
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10. Les différents types de sspectres
Si la lumière analysée contient toutes les longueurs d’ondes comprises entre deux
limites le spectre est continu
continu.
Un corps porté à haute température émet un rayonnement dont l’analyse donne un spectre
continu.
Un gaz à basse pression porté à haute température émet un rayonnement qui présente
un spectre de raies.
Généralisation : Les entités chimiques sont capables d’absorber les radiations de mêmes
longueurs d’onde dans le vide que celles qu’elles sont capables d’émettre.
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12. Spectre d’une entité chimique
Généralisation
Le spectre d’émission ou d’absorption d’une entité chimique est spécifique à cette entité.
Le spectre d’une entité chimique est une véritable carte d’identité de cette entité chimique.
La spectroscopie est une technique très utilisée en astronomie. En effet, pas question pour
connaitre la composition d’une étoile d’aller chercher un échantillon sur l’étoile…
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13. Spectres et photons
(nm)
En 1885, le physicien suisse Balmer, remarque que les longueurs d’onde de ces quatre
radiations satisfont à une relation empirique que Rydberg a écrite quelques années plus tard
sous la forme suivante.
1/ = R (1/4 – 1/n²)
avec R = 1,097.107 m-1 (constante de Rydberg)
et n = 3,4,…
Le cas de l’Hydrogène et d’autres cas ont conduit Niels Bohr à présenter un modèle de
l’atome dans lequel les niveaux d’énergie ne peuvent pas prendre n’importe quelle valeur :
ils sont quantifiés.
La série de Balmer correspond aux photons émis par l’atome lors de transitions énergétiques
aboutissant au niveau n = 2.
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Généralisation
L’énergie d’un atome est la somme des énergies cinétique et potentielle d’interaction
des particules qui le composent.
L’énergie d’un atome ne peut prendre que certaines valeurs bien déterminées : elle est
quantifiée.
Les valeurs possibles de l’énergie d’un atome sont les niveaux d’énergie de l’atome.
Chaque niveau d’énergie correspond à un état de l’atome c’est-à-dire à une
configuration particulière de ses électrons.
E∞ état ionisé
états excités
E2
E1
état fondamental
Les variations d’énergie d’un atome lors d’une émission ou d’une absorption d’une radiation
monochromatique ne se font que par saut : elles sont quantifiées.
Remarque
Tenant compte du diagramme d’énergie de l’hydrogène, on peut retrouver la formule
permettant de calculer la longueur d’onde dans la série de Balmer (le faire).
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16. Exercices
3) Quelle énergie minimum faut-il fournir à un atome d’hydrogène pour l’ioniser en lui
enlevant un électron s’il se trouve a) dans l’état fondamental, b) dans le premier état
excité ?
5) Considérons un atome de sodium (voir diagramme ci-dessus) dans le premier état excité.
Il reçoit un photon d’énergie 1,10 eV.
a) Déterminer la longueur d’onde dans le vide à laquelle ce photon correspond.
b) Déterminer à quelle transition énergétique de l’atome de sodium cette absorption
correspond et la représenter par une flèche double sur le diagramme de l’exercice 4.
6) (Dépassement)
Un atome absorbe l’énergie d’un photon d’une radiation de 392 nm et la réémet en deux
étapes. La longueur d’onde d’une des radiations émises est 712 nm, déterminer la longueur
d’onde de l’autre radiation émise.
Des réponses
2) b) 97,4 nm 3) b) 3,39 eV
5) a) 1130 nm 5) b) 1e état excité vers 2e état excité
6) 872 nm
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17. Emission stimulée et laser
a) Emission stimulée
Nous avons considéré plus haut l’émission spontanée de lumière par un atome.
Il existe un deuxième type d’émission : l’émission stimulée.
Lorsqu’un atome se trouve dans un état excité, à un niveau d’énergie Esup, la réception d’un
photon d’énergie hf = Esup- Einf provoque sa désexcitation au niveau Einf et l’émission d’un
photon identique au photon incident, celui-ci n’étant pas absorbé.
De plus, les deux photons se déplacent dans la même direction et le même sens.
b) Laser
Dans un laser, les émissions stimulées s’enchainent et l’intensité lumineuse est ainsi
renforcée.
Le mot LASER est un acronyme créé à partir des initiales des mots anglais
« Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation ». Il rappelle le mode de
production de la lumière dans un laser : amplification de lumière par émission stimulée
de rayonnement.
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c) Caractéristiques de la lumière laser
Directivité du faisceau
Une source conventionnelle de lumière émet dans toutes les directions.
Certaines lampes (exemple : lampe de poche) délivrent leur faisceau dans un petit angle :
le faisceau est dit directif. La directivité est assurée par des dispositifs optiques annexes
(exemple : des réflecteurs).
Les lasers émettent « naturellement » un faisceau de lumière très directif.
Un faisceau laser est très directif.
Monochromaticité
La lumière émise par une source conventionnelle donne un spectre de raies ou un spectre
continu, une telle lumière est polychromatique.
La lumière émise par un laser est caractérisée par une seule longueur d’onde.
La lumière laser est monochromatique.
Intensité
Le faisceau d’un laser de laboratoire d’école transporte une intensité lumineuse de l’ordre
de 4000 W/m². Cette intensité est quatre fois plus grande que celle de la lumière que nous
envoie le Soleil sur Terre.
Un faisceau laser peut transporter une intensité lumineuse très importante.
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