Vie en Mode Ceto, La - Mark Sisson
Vie en Mode Ceto, La - Mark Sisson
Vie en Mode Ceto, La - Mark Sisson
The Keto Reset Diet - Reboot Your Metabolism in 21 Days and Burn Fat Forever
by Mark Sisson with Brad Kearns Copyright © 2017 by Mark Sisson Tous droits
réservés, y compris droits de reproduction, en partie ou en totalité.
Traduction: Florence Ludi et Nelly Aubaud Davies pour les recettes Conception
graphique: Elina Nudelman Réalisation: Catherine Julia, Montfrin Couverture:
Jenny Carrow
Photos: © Andrew Purcell, © Shutterstock Imprimé en France par Jouve
ISBN: 978-2-36549-339-0
ISBN ebook: 978-2-36549-340-6
PARTIE I
PARTIE II
Phase 1: 21 jours pour réinitialiser votre
métabolisme
PARTIE III
PETITS DÉJEUNERS
• Salade matinale aux œufs
• Omelette paléo
• Crêpes à la farine de coco et aux noix de macadamia
• Poêlée de bœuf haché
• Galettes de navets
• Yaourt à la grecque croquant
• Muffins aux œufs chemisés de jambon
• Frittata à la saucisse, au chou kale et au fromage de chèvre
• Le porridge céto façon Brad Kearns
• Pudding aux graines de chia et aux épices
• Œufs brouillés au curcuma
• Muesli céto façon Katie French
• Bouchées aux œufs à la Curley
• Gaufres et leur sauce à la chair à saucisse
BOISSONS ET SMOOTHIES
• Bulletproof coffee (café gras)
• Mocha protéiné céto
• Smoothie de légumes simplissime
• Smoothie de betterave au gingembre
• Smoothie «fond de placard»
• Lait d’or aux épices
• Bouillon d’os de poulet
• «Lait» végétal
SAUCES ET ASSAISONNEMENTS
• Pseudo-sauce aux arachides
• Sauce mayonnaise au bleu et au lait de coco
• Petite vinaigrette parfaite et ses déclinaisons
• Cream cheese aux noix de macadamia et à la ciboulette
• Pâte à tartiner au saumon fumé
• Beurre de bacon pimenté
• Mousse de foie de volaille
• Beurre de coco
• Pesto aux fanes de carotte
• Tapenade aux noix
PLATS DE RÉSISTANCE
• Carnitas à la mijoteuse
• Poêlée de chou kale et carnitas
• Sandwich cubain sans pain
• Viande de bœuf hachée à la purée d’amande (énergie brute à la Curley)
• Tomates farcies
• Thon ahi grillé aux herbes et sa sauce au citron vert
• Roulés de chou farci
• Top du top du poulet sauté
• Brochettes de poulet aux légumes
• Crevettes et asperges à l’ail, grillées au four
• Saumon fondant et son aïoli à l’aneth
• Chou kale aux saucisses
• Wraps de chou vert à la dinde
• Salade de fajita de dinde et sa vinaigrette au citron vert et au piment fumé
• Salade croquante au thon
• Cordons bleus façon paléo
• Burgers de dinde au fromage de chèvre
• Saint-Jacques en robe de lard fumé
• Muffins au bœuf effiloché chemisés de chou et kimchi
• Gratin de volaille et brocolis
• Riz de chou-fleur à la saucisse fumée
• Daurade au four
• Soupe thaïe aux crevettes et à l’avocat
• Bœuf aux noix de cajou
• Cabillaud poêlé à la sauce aux câpres et à l’aneth
• Daurade en croûte de noix de macadamia et son beurre noisette
• Poulet braisé au citron et aux olives
• Salade de poulet au fromage et au céleri
• Champignons de Paris farcis au crabe
GOURMANDISES
• Mousse avocat-chocolat
• Éclats chocolat-macadamia-amande-coco
• Myrtilles à la crème
• Bouchées glacées
• Bouchées glacées citronnées
• Crème fouettée
• Macarons céto
• Flan aux amandes façon Brad Kearns
• Cheesecake paléo
• Pâte à tarte céto
• Crème de coco fouettée
• Barres au citron vert
• Barres aux noix façon Brad
ANNEXE
• Mes conseils si vous êtes un sportif
• Pourquoi et quand utiliser des compléments alimentaires de cétones
• Quelques précisions sur la production de cétones
• Ce que le céto peut faire pour vous… ou pas
• Comment et à quel moment contrôler son taux de cétones
• Mes derniers conseils
REMERCIEMENTS
Restaurez votre
fonctionnement métabolique
CHAPITRE 1
Le b.a.-ba du régime céto
L’essence de la longévité
Les caractéristiques de l’efficacité métabolique induite par
le jeûne et la céto-adaptation sont d’une importance
capitale pour la santé et la longévité, et ces liens sont
devenus le cheval de bataille d’un médecin, Peter Attia.
Exerçant à San Diego et à New York, le docteur Attia est
également nageur et cycliste d’ultra-endurance, et connu
pour les expériences métaboliques extrêmes auxquelles il
se soumet, et qu’il relate en détail sur les blogs
eatingacademy.com et peterattiamd.com. Attia, qui s’est
maintenu plus de trois ans en état de cétose nutritionnelle
stricte (1,8 mmol/L en moyenne sur des centaines de
mesures), a montré que l’alimentation est un levier
puissant pour modifier le substrat énergétique
principalement utilisé (ratio combustion de
glucides/combustion de graisses) pendant les exercices
d’endurance. Attia explique que son idéal absolu en termes
de stratégie de longévité serait de produire une quantité
minimale idéale d’insuline pour assurer l’alimentation des
cellules en énergie. Cela permettrait d’épargner à
l’organisme l’oxydation, l’inflammation et l’accélération de
la multiplication cellulaire caractéristiques de
l’hyperinsulinémie (taux chroniquement élevés d’insuline
dans le sang). L’intérêt du Dr Attia pour des taux d’insuline
idéalement faibles est lié au fait que si l’on considère
l’ensemble des espèces vivantes, ce sont généralement les
individus produisant le moins d’insuline qui vivent le plus
longtemps.
Il est impossible de mesurer le profil insulinique d’un
individu en dehors du cadre d’une hospitalisation à long
terme, mais vous pouvez vous faire une assez bonne idée
de votre forme insulinique en vous soumettant à un test de
tolérance au glucose (test généralement administré aux
personnes atteintes de diabète ou présentant un risque
élevé de le contracter). Pour ce test, on mesure votre
glycémie à jeun, puis on vous fait boire une substance
horriblement gluante — du glucose pur —, avant de
mesurer de nouveau votre glycémie à intervalles réguliers.
Au jour le jour, ce à quoi il faut tendre, c’est une glycémie à
jeun modérée et une augmentation mesurée de celle-ci
après le repas. Le docteur Attia s’est fait implanter dans
l’abdomen un glucomètre qui transmet en temps réel la
valeur de sa glycémie à son smartphone. Il maintient une
glycémie à jeun de base autour de 0,85 g/l, +/- 0,10 g/l. (1
g/l est une glycémie à jeun acceptable, et il n’est pas
souhaitable de dépasser 1,25 g/l, même après un repas.)
On peut aussi se procurer sur Internet un glucomètre
portatif, et suivre ainsi l’évolution de sa glycémie. Cela
permet de quantifier les avantages que l’on ressent en
mode céto: absence de sensation de faim, capacité à sauter
des repas tout en restant en forme, etc. Dans l’annexe, je
reviendrai en détail sur les méthodes de suivi et les tests.
Perte de poids
L’avantage le plus immédiat et le plus spectaculaire qu’offre
l’alimentation cétogène est sans doute la possibilité de
réduire rapidement et efficacement son excès de graisse et
de conserver facilement et durablement une composition
corporelle idéale. Le régime cétogène stabilise la
production des hormones de l’appétit, stimule les processus
métaboliques qui privilégient la combustion des graisses, et
rassasie particulièrement bien grâce à sa teneur élevée en
matières grasses. Il peut nous transformer en véritables
«machines à brûler les graisses». Une personne céto-
adaptée qui suit un régime cétogène est pleinement
satisfaite par son alimentation, a rarement faim (même
lorsqu’elle saute de temps en temps un repas), ne fait pas
d’efforts pour tenir le coup, et ne se voit contrainte ni à
diminuer son apport calorique, ni à se soumettre à
d’épuisantes séances d’entraînement pour brûler des
calories supplémentaires. Au contraire, elle laisse sa
configuration génétique d’origine (qui fait d’elle une
championne de la combustion des graisses) calibrer
naturellement sa composition corporelle pour lui offrir une
santé optimale. Cette personne devient capable d’utiliser
au mieux le jeûne intermittent (fasting), la cétose
nutritionnelle ou la consommation de suppléments de
cétones pour perdre sa graisse corporelle superflue quand
elle le souhaite, sans se maltraiter.
S’il est incontestable qu’en vertu du premier principe de
la thermodynamique, il faut brûler plus de calories que l’on
en stocke si l’on veut perdre ses bourrelets, le secret n’est
pas de brûler davantage de calories par l’exercice physique
tout en réduisant rigoureusement son apport calorique
alimentaire. En effet, il est scientifiquement prouvé que le
fait de brûler des calories en faisant de l’exercice a pour
effets secondaires une augmentation de l’appétit et une
diminution de l’activité physique générale. Un mécanisme
qui s’applique tout particulièrement dans le cas
d’entraînements frénétiques comme ceux auxquels
s’adonnent certaines personnes prêtes à tout pour maigrir.
Pour perdre du poids, le secret réside dans l’optimisation
hormonale — c’est-à-dire dans la capacité à brûler des
graisses et des cétones, et non des glucides ou du sucre.
Un régime céto permet de corriger la production excessive
d’insuline, conséquence endémique des habitudes
alimentaires modernes, la graisse devenant le carburant de
prédilection de l’organisme, un carburant disponible 24
h/24.
À l’opposé, un régime entraînant une forte production
d’insuline empêche la combustion des graisses, et rend
l’organisme dépendant des calories ingérées pour produire
de l’énergie. Tout commence (généralement très mal) au
petit déjeuner, le «principal repas de la journée». Imaginez
que vous séjournez dans un hôtel trois étoiles. Le buffet du
petit déjeuner vous propose des fruits frais, du yaourt
allégé en matières grasses, du muesli maison, une brioche
aux fruits (allégée en matières grasses!) avec un choix de
confitures, des petits pains complets aux raisins secs, des
viennoiseries bio, du jus d’orange ou de pomme, et des
boissons chaudes. Même si vous vous montrez raisonnable
et ne vous servez que des portions modérées, vous
consommerez entre 100 et 200 g de glucides en trois
quarts d’heure maximum — c’est-à-dire plus que nos
lointains ancêtres n’en auraient consommé en plusieurs
jours. Est-ce vraiment la meilleure façon de commencer la
journée?
Vous allez brûler immédiatement une partie de cette
énergie (ce qui générera au passage de l’inflammation et
des radicaux libres), puis votre organisme déclenchera un
afflux d’insuline dans votre sang pour stocker sous forme
de triglycérides le glucose que vous n’aurez pas brûlé tout
de suite. Une fois que l’insuline aura provoqué l’élimination
du glucose de votre circulation sanguine au cours des
heures suivant votre petit déjeuner soi-disant healthy, vous
ressentirez une baisse de forme et commencerez à avoir
faim à la perspective du déjeuner. Vous vous jetterez alors
de nouveau sur des aliments riches en glucides. Oui, je dis
bien «vous vous jetterez» parce que l’hypoglycémie
déclenche une réaction de combat ou de fuite qui nous
force à trop manger, et force nos hormones à stocker ces
calories supplémentaires sous forme de graisse — le tout
dans le but de nous protéger de cette hypoglycémie perçue
comme étant un danger potentiellement mortel. Lorsque
l’on répète jour après jour ce schéma (prises d’aliments
riches en glucides générant une forte production
d’insuline), on alimente sans conteste les statistiques selon
lesquelles, entre 25 et 55 ans, un Américain moyen prend
environ 700 g de graisse et perd environ 300 g de muscle
chaque année. Si en revanche vous ne mangez rien le matin
ou prenez un petit déjeuner céto-compatible, rien de tout
cela ne se produira. Au contraire, vous tirerez votre
énergie de deux carburants «propres»: les graisses (issues
soit de votre nourriture, soit de vos réserves corporelles) et
les cétones, ainsi que d’une quantité minimale de glucose.
Effet anti-inflammatoire
Il y a 30 ans, les docteurs Stephen Phinney et Jeff Volek
comptaient parmi les rares chercheurs pionniers de
l’entraînement d’endurance et de l’alimentation pauvre en
glucides. Dans leur ouvrage The Art and Science of Low
Carbohydrate Living (L’art de vivre low carb et ses
fondements scientifiques, ouvrage non traduit en français –
NDT), ils citent des recherches suggérant que les cétones
agissent plus puissamment sur l’inflammation que certains
médicaments anti-inflammatoires délivrés sur ordonnance.
Cet effet anti-inflammatoire serait particulièrement
bénéfique dans le cas des maladies chroniques liées à l’âge,
des maladies auto-immunes et du cancer du côlon. Pour
rappel, si une inflammation aiguë est une réponse
physiologique souhaitable à un stress ponctuel,
l’inflammation chronique et généralisée d’un organisme
tout entier est un signe qu’il lutte contre certains
comportements défavorables: mauvaise alimentation,
entraînements trop intensifs, manque de sommeil, etc. On
peut ranger tous nos comportements et tous les aliments
que nous mangeons dans deux catégories opposées: ceux
qui favorisent l’inflammation chronique, et ceux qui nous
aident au contraire à la contrôler.
Il existe trois types de corps cétoniques dans
l’organisme: l’acétoacétate, le β-hydroxybutyrate et
l’acétone. Le β-hydroxybutyrate entrave les processus
inflammatoires à l’intérieur de nos cellules avant même
qu’ils aient pu causer des ravages dans notre corps tout
entier. En cela, les cétones sont particulièrement
bénéfiques à notre cerveau, très vulnérable aux effets
néfastes de l’inflammation. Ainsi, les maladies liées au
déclin cognitif comme Alzheimer, la démence, le trouble de
l’attention (TDAH) ou l’autisme se caractérisent toutes par
un état inflammatoire et une mauvaise oxygénation du
cerveau (j’y reviendrai).
Effets anticancer
L’état de cétose contribue à stopper la croissance des
cellules cancéreuses de nombreuses façons, notamment en
les privant de glucose. En effet, les cellules cancéreuses
prolifèrent en consommant du glucose à un rythme plus
rapide que les cellules ordinaires. Ce comportement
métabolique original a été découvert il y a plus de cent ans
par le scientifique Otto Warburg, et est aujourd’hui connu
sous le nom d’«effet Warburg». On sait depuis longtemps
que le jeûne, la restriction calorique et l’alimentation
cétogène sont des thérapies métaboliques qui réduisent
efficacement la disponibilité du glucose pour certaines
cellules cancéreuses, et constituent pour cette raison des
compléments précieux aux traitements anticancéreux
conventionnels (chimio et radiothérapie). Mais ce n’est que
récemment que des études ont commencé à suggérer que
les bénéfices du jeûne et du régime céto étaient dus non
seulement à la restriction des sucres, mais aussi à la
production de cétones. Ainsi, le β-hydroxybutyrate, connu
pour être un modulateur épigénétique — il est capable
d’agir sur la façon dont les gènes s’expriment dans le corps
tout entier —, peut jouer un rôle dans la prévention de
l’expression des gènes favorisant le cancer.
De plus, en faisant baisser sa production d’insuline par
une alimentation cétogène, on abaisse la production des
facteurs de croissance tels que le facteur de croissance de
l’insuline (IGF-1) et l’enzyme appelée mTOR, deux
messagers connus pour favoriser la prolifération cellulaire.
En réduisant la production des facteurs de croissance, on
favorise le bon fonctionnement, la réparation et la motilité
des cellules à travers tout l’organisme et on booste
l’efficacité de la synthèse des protéines et de la
transcription génique. À l’opposé, une production
chroniquement élevée de IGF-1 et de mTOR (due à un
apport excessif en glucides et en protéines) accélère
inutilement les fonctions cellulaires courantes, entraînant
inflammation systémique, glycation, dommages oxydatifs,
insulinorésistance et, en fin de compte, un vieillissement
accéléré. Lorsqu’un individu présente des taux de facteurs
de croissance chroniquement élevés, il accroît son risque
d’avoir une activité cellulaire non régulée susceptible de
causer un cancer, mais aussi de voir ce cancer croître et se
propager à d’autres parties du corps à un rythme accéléré.
Si la surcharge en glucides (le «carboloading») et les
smoothies hyperprotéinés sont la stratégie privilégiée de
tous ceux qui rêvent d’avoir de gros muscles, ils ne sont
pas vraiment recommandés si vous voulez vivre longtemps
et en bonne santé, guérir d’un cancer ou — encore mieux —
ne pas avoir de cancer du tout. Sans compter que pour se
muscler et gagner en puissance, le céto peut s’avérer
encore plus efficace que le carboloading si cher aux
culturistes.
L’élévation chronique du taux de
facteurs de croissance (due à une
alimentation riche en glucides et en
protéines) accélère le vieillissement et
augmente le risque de cancer.
Le β-hydroxybutyrate a un effet
tellement puissant qu’on peut le
considérer comme un «interrupteur
épigénétique» capable de provoquer
une modification directe du
fonctionnement du cycle de
dégradation du glucose (cycle de
Krebs).
Stabilité émotionnelle
La dépendance aux glucides a des implications dont la
portée va bien au-delà de l’infériorité nutritionnelle et de la
rigidité métabolique. Si vous avez toutes les peines du
monde à mincir et êtes obligé de manger régulièrement des
repas et collations riches en glucides pour avoir
suffisamment d’énergie, c’est que vous êtes dépendant
desdits glucides comme d’une drogue puissante. Si vous
vous libérez de cette dépendance en vous réappropriant le
pouvoir de fabriquer et de brûler de l’énergie en interne,
stabilisant ainsi votre humeur, votre concentration et votre
niveau d’énergie sans plus avoir besoin de prises
alimentaires régulières, votre stabilité émotionnelle en
sera, elle aussi, fortement améliorée. Grâce à
l’augmentation de l’oxygénation et de la décharge
neuronale qu’elle génère, il a notamment été démontré que
l’alimentation cétogène réduisait de 30% les symptômes
d’anxiété.
Biogénèse mitochondriale
Bien que son nom ne sonne pas aussi sexy que «perte de
poids rapide et efficace», la biogenèse mitochondriale est
l’un des bénéfices céto les plus susceptibles de changer
votre vie. Les mitochondries sont les petits générateurs
d’énergie situés à l’intérieur de chaque cellule. Plus elles
sont nombreuses et fonctionnent efficacement, plus nous
sommes en bonne santé et vivons longtemps. Les
mitochondries nous protègent des dommages oxydatifs
causés par la combustion des calories, la respiration, et le
stress permanent de la vie moderne.
«Biogenèse mitochondriale» veut dire «fabrication de
nouvelles mitochondries». Les cellules réagissent — au
stress ou à diverses sollicitations — en devenant plus fortes
et plus efficaces sur le plan énergétique, soit en fabriquant
de nouvelles mitochondries, soit en améliorant le
fonctionnement des mitochondries existantes. Parmi les
facteurs de stress cellulaire les plus efficaces pour générer
des mitochondries, citons l’endurance, l’entraînement
fractionné de haute intensité (HIIT) ou le sprint (ces deux
derniers types d’exercice physique stimulent les
mitochondries selon une autre filière énergétique que
l’endurance, raison pour laquelle il est bon de mixer les
deux types d’entraînement), le jeûne (en affamant les
cellules, on les contraint à devenir plus efficaces), et le
régime cétogène (qui réduit au minimum la présence de
glucose et fait appel à davantage de mitochondries pour
brûler la graisse et les cétones). Lorsque l’on associe
plusieurs pratiques — jeûner fréquemment, avoir une
alimentation céto-compatible et un programme d’exercice
physique raisonnable —, on bénéficie de mitochondries en
forme olympique et d’une protection maximale contre les
dommages oxydatifs causés par l’exercice et le stress de la
vie moderne.
L’alcool
SUPPRIMEZ! Les calories que contient l’alcool n’ont
aucune valeur nutritive et compromettent la perte de
graisse corporelle. En effet, à cause de leur toxicité, les
calories apportées par l’alcool sous forme d’éthanol sont
brûlées en priorité par notre organisme. Cela met en stand-
by la combustion de toutes les autres calories, ce qui
entraîne indirectement le stockage des graisses (il faut bien
que notre corps stocke le glucose quelque part pendant
qu’il brûle cet alcool), mais aussi des fringales de sucre
(puisque notre sang ne contient plus d’autres sources
d’énergie une fois que l’alcool a été brûlé).
Les boissons
SUPPRIMEZ! Si vous arrêtez de boire les cafés
aromatisés, commercialisés notamment par de grandes
chaînes franchisées et généralement gorgés d’arômes, de
sirops et autres succédanés de crème, le tout extrêmement
riche en glucides, vous économiserez suffisamment pour
vous offrir un beau voyage! Et vous redécouvrirez le bon
goût du café naturel, avec ou sans (vraie) crème entière.
Également à supprimer:
Les laitages
SUPPRIMEZ! Débarrassez-vous du lait écrémé ou demi-
écrémé, des fromages fondus, crèmes de gruyère et autres
préparations à tartiner à base de fromage bourrées
d’additifs, des glaces, crèmes glacées et autres friandises
glacées, ainsi que des yaourts aux fruits. Important: tout
produit laitier désigné comme «écrémé», «léger», «light»,
etc. est une bombe de sucre! Remarque: de plus en plus de
consommateurs soucieux de leur santé s’inquiètent des
effets sur l’immunité (intolérance, allergie, etc.) du lactose
et de la caséine présents dans le lait, ainsi que de l’impact
qu’ils peuvent avoir sur les maladies auto-immunes ou en
augmentant le facteur de croissance. Il est bon de savoir
que les produits laitiers fermentés comme les laitages
riches en matières grasses contiennent peu ou pas de ces
agents.
La restauration rapide
SUPPRIMEZ! Les grandes chaînes de fast-food
(McDonald’s, Burger King, KFC, etc.) vendent
principalement des produits à base de sucres, de céréales,
d’huiles végétales toxiques, ainsi que de viandes de qualité
médiocre, fortement transformées, provenant d’animaux
issus de l’élevage intensif. Certes, elles proposent
désormais quelques produits de qualité nutritionnelle un
peu supérieure à la moyenne, mais plutôt que d’avoir
recours à ce type d’alimentation, je profite généralement
de mes voyages pour sauter un repas ou deux, et bénéficier
du coup des avantages du jeûne intermittent.
Légumineuses
SUPPRIMEZ! L’alfalfa, les haricots, les cacahuètes, le
beurre de cacahuète, les pois, les lentilles, les graines de
soja et le tofu. Les légumineuses sont beaucoup moins
mauvaises pour la santé que les céréales, parce qu’elles
offrent de sérieux avantages nutritionnels et contiennent
moins d’anti-nutriments préjudiciables. Toutefois, comme
elles contiennent d’importantes quantités de glucides, elles
doivent être mises de côté pendant vos 21 jours de
réinitialisation, ainsi que chaque fois que vous essayez de
perdre du poids, et tout particulièrement lorsque vous
voulez passer en cétose.
Viandes transformées
SUPPRIMEZ! Ce n’est pas parce que le régime paléo
encourage la consommation de viande qu’il faut manger
n’importe quel jambon ou pâté industriel de base! Évitez
les produits emballés et transformés qui contiennent de
mauvaises huiles, des édulcorants et des additifs chimiques
(reportez-vous aux étiquettes). Évitez les viandes fumées,
salées, contenant du nitrite comme le jambon, les
saucisses, la viande séchée (et les salaisons en général),
etc. La viande, le poisson, la volaille et les œufs produits
dans des élevages industriels contiennent souvent des
hormones, des pesticides et des antibiotiques, et sont par
ailleurs des sources assez médiocres de nutriments et
d’acides gras, l’alimentation dans les élevages industriels
étant de bien moins bonne qualité que celle des animaux
élevés naturellement.
Les graisses
Le secret de la céto-adaptation est de faire des graisses
«naturelles», non raffinées, le fondement de votre
alimentation et votre source principale de calories — même
si ce sont les légumes qui continueront à prendre le plus de
volume dans votre assiette. N’oubliez pas que la phobie
moderne des graisses alimentaires se fonde sur un préjugé
difficile à combattre, les «connaissances» de la majorité
des gens en la matière étant issues de notions scientifiques
dépassées et inexactes. Lisez les livres de Gary Taubes —
Pourquoi on grossit (Éditions Thierry Souccar) ou, pour les
anglophones, Good Calories, Bad Calories (Bonnes calories,
mauvaises calories) et The Case Against Sugar (Le procès
du sucre). Ces ouvrages sont issus d’un excellent travail de
recherche et de documentation de l’auteur, et montrent à
quel point l’alimentation standard, qui fait la part belle aux
céréales, se fonde sur une base scientifique aussi erronée
que manipulatrice.
Les protéines
Les régimes hyperprotéinés ont été présentés pendant des
années comme ultra-sains et parfaits pour les passionnés
de fitness. Cependant, mettons tout de suite les choses au
clair: un régime hyperprotéiné (c’est-à-dire qui dépasse
régulièrement et de façon significative vos besoins de base
en protéines) est au bout du compte un régime
hyperglucidique qui favorise le stockage des graisses (j’y
reviendrai).
En matière d’apport en protéines, votre objectif est
simple: consommer le minimum nécessaire pour préserver
(ou développer, selon les cas) la masse musculaire maigre
et le bon fonctionnement de vos organes. De plus en plus
de recherches suggèrent que nous avons besoin de
beaucoup moins de protéines que l’ont longtemps
recommandé les experts, tant du côté des tenants du low
carb que de celui des partisans du low fat. Et aujourd’hui,
nul ne conteste que consommer plus de protéines que ce
qui est nécessaire pour entretenir le fonctionnement
métabolique de base et préserver la masse musculaire
maigre a des effets néfastes sur la santé.
Les glucides
La limite stricte de 50 g de glucides par jour pour faciliter
la cétose fait l’objet d’un vaste consensus. Toutefois, je
vous invite à aller encore un peu plus loin dans
l’optimisation de votre consommation de glucides. En effet,
l’idée selon laquelle, chez les personnes peu actives
physiquement, l’apport en glucides doit être plus faible
encore (environ 20 g/jour) afin de faciliter la cétose a de
nombreux partisans. Si vous êtes au contraire extrêmement
actif, il est très probable que vous puissiez consommer
nettement plus de 50 g par jour tout en restant sans
problème membre du club céto. Par exemple, un cycliste du
Tour de France qui pédalerait 5 heures par jour en
montagne pourrait sans doute consommer 200 g de
glucides par jour (ce serait encore beaucoup moins que les
600 g qu’un cycliste professionnel «conventionnel»
consomme en général) et rester néanmoins en cétose.
Ce «passe-droit» réservé aux sportifs vient de ce que
dans leur cas, les glucides alimentaires vont directement
ravitailler les réserves de glycogène qui ont été vidées au
cours de l’exercice. Comme il n’y a donc dans le sang
aucun excès de glucides devant être éliminé, la production
d’insuline est minime et l’état de cétose n’est donc pas
interrompu. Ce n’est que lorsque les stocks de glycogène
hépatique (qui avoisinent les 100 g) et musculaire (400-500
g) sont pleins que les glucides alimentaires sont convertis
en triglycérides et stockés sous forme de graisse. Les
docteurs Attia, D’Agostino et Shanahan sont tous d’accord
pour dire que le moment de la prise de glucides peut
affecter non seulement l’état de cétose, mais également la
santé générale, le système immunitaire et les capacités de
l’organisme à brûler des graisses. Que vous souhaitiez
rester en cétose nutritionnelle ou simplement maximiser
les bienfaits d’un mode de vie low carb, l’astuce consiste à
consommer des glucides de façon à ne pas perturber
l’homéostasie, la fonction immunitaire ou l’équilibre
hormonal optimal. Si vous consommez trop de glucides
d’un coup, vous allez non seulement stopper la combustion
des cétones, mais également stimuler la réponse
insulinique nocive et la chaîne d’événements qui en
découlent et qui perturbent l’homéostasie.
Par ailleurs, il a été prouvé que la satisfaction d’une
fringale de sucre pouvait supprimer la fonction immunitaire
pendant plusieurs heures, le glucose entrant en
compétition avec la vitamine C (indispensable au
fonctionnement immunitaire) et l’éliminant aux sites
récepteurs des cellules. Une personne qui consomme une
quantité élevée de glucides et reste assise au bureau
pendant 8 heures d’affilée ouvre la voie à la dérégulation
de son appétit, de son niveau d’énergie et de son humeur,
ainsi qu’à l’insulinorésistance et au stockage des graisses.
C’est pourquoi le Dr Shanahan exhorte les gens à ne pas
gâcher leur petit déjeuner en se gavant de glucides. En
revanche, lorsqu’on consomme une quantité de glucides
plus importante que d’habitude la veille d’une séance
d’entraînement intense, ils sont généralement utilisés à bon
escient pendant cette séance. De même, si après un
entraînement ardu, vous vous accordez une collation riche
en glucides, ces derniers seront immédiatement utilisés à
reconstituer votre stock de glycogène musculaire et, ainsi,
risqueront beaucoup moins de générer un excès d’insuline
ou de perturber votre équilibre hormonal.
La meilleure stratégie en termes d’apport en glucides
consiste essentiellement à ne pas en consommer trop — ni
au cours d’un seul et même repas, ni en général! Il ne
s’agit pas de vous mettre à manger un chou de Bruxelles
toutes les heures au lieu d’un bol entier pour le dîner.
Cependant plus vous diminuerez votre apport en glucides
en prévision de votre passage en cétose, mieux ce sera. Ce
qui ne devrait d’ailleurs pas poser problème, car dès que
votre chaudière métabolique brûlera de l’énergie stockée,
vous aurez beaucoup moins tendance à trop manger. Cette
habitude répandue est attribuée par certains à la peur
inconsciente de manquer d’énergie en attendant le
prochain repas — une interprétation logique puisque c’est
réellement ce qui arrive quand notre métabolisme carbure
au sucre. En revanche, une fois que l’on a réinitialisé son
métabolisme et que l’appétit s’est stabilisé, on n’a aucun
problème à manger la juste quantité d’aliments nécessaire
pour être rassasié, plutôt que de trop manger au repas et
de se sentir mal ensuite, inconfort que la plupart d’entre
nous ne connaissent que trop.
Déjeuner
SALADES Ma salade XXL du midi (page 309) est la
pièce maîtresse (et le plus grand plaisir!) de mon
alimentation globale — particulièrement précieuse pour
son apport en glucides et en fibres quand je suis en
cétose. Mélangez selon vos goûts des légumes-feuilles,
des légumes colorés, des fruits à coque et un aliment
source de protéines: poulet, poisson, viande de bœuf, de
dinde, etc., et assaisonnez généreusement d’une bonne
huile – huile d’olive extra-vierge, huile d’avocat, ou d’une
vinaigrette préparée à partir de l’une d’elles.
Dîner
VIANDE + LÉGUMES Ce duo recouvre 1001 variations
possibles. Piochez dans la partie recettes de ce livre et
des nombreux autres livres de cuisine paléo disponibles
en librairie.
En-cas et collations
BAIES/PETITS FRUITS À choisir de saison, bio et
cultivés localement.
PRODUITS À BASE DE NOIX DE COCO La noix de
coco est non seulement un aliment végétal riche en
matières grasses, mais aussi une excellente source de
triglycérides à chaîne moyenne (TCM) difficiles à trouver
par ailleurs. Côté santé, les TCM possèdent de
nombreuses propriétés anti-inflammatoires et stimulent
le système immunitaire. Vous pouvez par exemple
ajouter des chips de noix de coco à un mélange maison
de fruits à coque (noix, amandes, noisettes, etc.) et de
chocolat noir ou déguster comme une crème dessert du
lait de coco préalablement rafraîchi au réfrigérateur. Et
si vous aimez le goût du beurre de coco, n’hésitez pas à
en déguster une cuillerée de temps en temps: c’est
gourmand et excellent pour la santé!
CHOCOLAT NOIR Le chocolat noir à 85% de cacao est
une véritable gourmandise riche en matières grasses et
relativement pauvre en glucides. Une fois que vous vous
serez habitué à ce chocolat moins sucré, plus amer et
infiniment plus fin, vous ne voudrez plus jamais manger
de chocolat au lait.
POISSON Ce sont les poissons gras vivant en eaux
froides qui possèdent le meilleur profil en oméga-3.
Harengs, maquereaux et sardines constituent des
collations peu coûteuses et pratiques. Moins bon
marché, le thon entre également dans cette catégorie.
ŒUFS DURS AROMATISÉS Dans un sachet, mettez du
sel, un mélange d’épices ou d’herbes, de la poudre d’ail
et de l’huile d’olive ou d’avocat. Ajoutez l’œuf, roulez-le
bien dans le mélange, sortez-le et régalez-vous!
FRUITS À COQUE ET GRAINES OLÉAGINEUSES
Grignotez-en une poignée chaque fois que l’envie d’une
collation vous prend. Ils sont une excellente protection
contre les envies irrépressibles de produits sucrés ou
glucidiques.
BEURRES ET PURÉES D’OLÉAGINEUX Amandes,
noisettes, noix de cajou, tahin (purée de graines de
sésame), ou cacahuètes si vous n’y êtes pas allergique.
Régalez-vous d’une cuillerée à l’état pur, ou tartinez-en
quelques morceaux de chocolat noir ou quelques
tronçons de céleri-branche.
OLIVES Cette excellente source d’acides gras mono-
insaturés est délicieuse à grignoter — et pas seulement
en apéritif!
1RE SEMAINE
1ER JOUR
Petit déjeuner
• Omelette paléo (p. 241)
• Café ou thé à la crème épaisse
Déjeuner
• Smoothie de légumes simplissime (p. 260)
Dîner
• Roulés de steak haché (150 g de viande mélangée à 2
c. à s. de mayonnaise et enveloppée dans des feuilles
de laitue)
• ½ avocat de taille moyenne coupé en tranches
• Une petite tomate coupée en tranches
• Quelques cornichons
2E JOUR
Petit déjeuner
• 2 œufs au plat (à cuir dans 2 c. à s. de beurre)
• 2 petites saucisses de poulet
• Des petits fruits frais
• Café ou thé additionné de crème épaisse ou de crème
de coco
Déjeuner
• Salade XXL (p. 309)
Dîner
• Top du top du poulet sauté (p. 286) avec du pesto (fait
maison, voir p. 275)
• Pointes d’asperges rôties (+ 1 c. à c. d’huile d’avocat ou
d’olive par portion)
3E JOUR
Petit déjeuner
• Primal N’Oatmeal*
• Café ou thé additionné de crème épaisse ou de crème
de coco
Déjeuner
• Salade XXL (p. 309), restes de poulet sauté
Dîner
• Chili*
• Haricots verts sautés au beurre et à l’ail
4E JOUR
Petit déjeuner
• Yaourt à la grecque croquant (p. 246)
• 1 petit bol de petits fruits frais
• Café ou thé additionné de crème épaisse ou de crème
de coco
Déjeuner
• Patates douces au four accompagnées de:
½ bol de chili (restes)
2 c. à s. de fromage râpé
1½ c. à s. de crème fraîche
1 c. à s. de ciboule hachée
Dîner
• Gratin de courge spaghetti au gorgonzola crémeux (p.
318)
• Petite salade (¼ de salade XXL, p. 309) assaisonnée de
1 ou 2 c. à s. de petite vinaigrette parfaite (p. 269)
5E JOUR
Petit déjeuner
• Omelette paléo (p. 241)
• Café ou thé additionné de crème épaisse ou de crème
de coco
Déjeuner
• Smoothie de légumes simplissime (p. 260)
Dîner
• Saumon fondant et son aïoli à l’aneth (p. 289)
• Salade d’épinards et sa vinaigrette tiède au lard doré
(p. 311)
6E JOUR
Petit déjeuner
• Crêpes à la farine de coco et aux noix de macadamia
(p. 242), préparées avec 1/2 poignée de myrtilles
• 3 tranches de bacon
• Café ou thé additionné de crème épaisse ou de crème
de coco
Déjeuner
• Wrap de chou vert à la dinde (p. 291)
• 1 petite pomme
• 2 c. à s. de purée d’amande
Dîner
• Ragoût de bœuf express*
• Riz de chou-fleur (p. 316; préparez-en suffisamment
pour qu’il vous en reste pour le dîner de demain!)
7E JOUR
Petit déjeuner
• Muffins aux œufs chemisés de jambon (p. 247)
• Café ou thé additionné de crème épaisse ou de crème
de coco
Déjeuner
• Restes de ragoût de bœuf
Dîner
• Soupe thaïe aux crevettes et à l’avocat (p. 302)
• Makis végétariens au riz de chou-fleur (p. 314)
2E SEMAINE
8E JOUR
Petit déjeuner
• Smoothie de légumes simplissime (p. 260)
Déjeuner
• Cordons bleus façon paléo (p. 294 – vous pouvez
remplacer le poulet par de la dinde)
• Crudités et leur dip (2 c. à s. de mayonnaise)
• 1 mandarine
Dîner
• Chili blanc au poulet*
• Courgettes vertes et jaunes sautées
• Remarque: préparez également le pudding aux graines
de chia et aux épices (p. 251) pour demain matin
9E JOUR
Petit déjeuner
Déjeuner
• Restes de chili blanc au poulet
Dîner
• Carnitas à la mijoteuse (p. 277)
• Chou sauté au bacon (p. 313)
10E JOUR
Petit déjeuner
• Omelette paléo (p. 241)
• Café ou thé additionné de crème épaisse ou de crème
de coco
Déjeuner
• Restes de carnitas servis en «coupes» de feuilles de
chou crues
2 c. à s. de guacamole
2 c. à s. de salsa
Dîner
• Cabillaud poêlé à la sauce aux câpres et à l’aneth (p.
304)
• Choux de Bruxelles rôtis à la perfection (324)
• Petite salade (¼ de salade XXL, p. 309) assaisonnée de
1 ou 2 c. à s. de petite vinaigrette parfaite (p. 269)
11E JOUR
Petit déjeuner
• Œufs brouillés au curcuma (p. 252)
• 1 petit bol de melon des Charentes coupé en dés
• Café ou thé additionné de crème épaisse ou de crème
de coco
Déjeuner
• Smoothie de betterave au gingembre (p. 261)
• 8-10 amandes
• 2 carrés de chocolat noir
Dîner
• Soupe de chou kale au curcuma*
• Mini-carottes rôties au cumin
12E JOUR
Petit déjeuner
• Le porridge céto façon Brad Kearns (p. 250) avec un
petit bol de petits fruits frais et 2 c. à s. de noix de coco
râpée
• Café ou thé additionné de crème épaisse ou de crème
de coco
Déjeuner
• Restes de soupe de chou kale au curcuma
• ½ patate douce au four avec 1 c. à s. de beurre et de la
cannelle
• Petite salade (¼ de salade XXL, p. 309) assaisonnée de
1 ou 2 c. à s. de petite vinaigrette parfaite (p. 269)
Dîner
• Daurade en croûte de noix de macadamia et son beurre
noisette (p. 305)
• Brocolis vapeur assaisonnés de 3-4 c. à s. de parmesan
râpé
13E JOUR
Petit déjeuner
• Muesli céto façon Katie French (p. 253) avec 180 ml de
lait de coco entier et ½ poignée de petits fruits frais
• Café ou thé additionné de crème épaisse ou de crème
de coco
Déjeuner
• Assiette d’antipasti composée de:
80 g de salami et/ou de jambon italien
30 g de fromage coupé en tranches ou en dés
2-3 c. à s. de poivrons rouges grillés à l’huile d’olive
(du commerce)
2-3 c. à s. d’olives
1,5 c. à s. de cœurs d’artichaut (en saumure)
8-10 amandes Marcona
1 petite pomme ou poire coupée en tranches fines
Dîner
• Chou kale aux saucisses (p. 290)
14E JOUR
Petit déjeuner
• 3 œufs brouillés avec un petit bol de chou kale aux
saucisses restant du dîner d’hier
• Café ou thé additionné de crème épaisse ou de crème
de coco
Déjeuner
• Wrap de chou vert bacon-laitue-tomate assaisonnée de
mayonnaise
• ½ patate douce au four
Dîner
• Brochettes de poulet aux légumes (p. 287)
• Courge butternut rôtie à l’huile d’avocat, juste salée et
poivrée
3E SEMAINE
15E JOUR
Petit déjeuner
• Le porridge céto façon Brad Kearns (p. 250) avec:
½ banane (aussi verte que possible) coupée en dés
1 c. à s. d’éclats de fèves de cacao
1 c. à s. de purée d’amande
• Café ou thé additionné de crème épaisse ou de crème
de coco
Déjeuner
• Salade XXL (p. 309), restes de poulet et de légumes
Dîner
• Tagliatelles de courgettes (1 assiette; voir p. 310)
• Sauce marinara (maison ou du commerce, mais sans
sucre ajouté), avec 150 g de viande hachée de
bœuf/dinde/poulet et 3-4 c. à s. de parmesan râpé
16E JOUR
Petit déjeuner
• 2 œufs durs
• 1 petit bol de melon des Charentes coupé en dés
• 30 g de jambon italien
• Café ou thé additionné de crème épaisse ou de crème
de coco
Déjeuner
• Salade croquante au thon (p. 293) dans un wrap de
chou vert (voir p. 291)
• 1 petite pomme verte
Dîner
• Muffins au bœuf effiloché chemisés de chou et kimchi
(voir p. 298)
• Brocolis vapeur assaisonnés d’1 c. à s. de beurre
(n’hésitez pas à en préparer une bonne quantité!)
17E JOUR
Petit déjeuner
• 2 œufs brouillés
• 2 tranches de bacon
• Galettes de navets (p. 245)
• Café ou thé additionné de crème épaisse ou de crème
de coco
Déjeuner
• 1 patate douce au four accompagnée de restes de
muffins au bœuf, le tout assaisonné de 2 c. à s. de
crème fraîche
• Restes de brocolis vapeur
Dîner
• 1 blanc de poulet grillé accompagné de riz de chou-fleur
au pesto (p. 316)
• Haricots verts vapeur au beurre
18E JOUR
Petit déjeuner
• Smoothie de légumes simplissime (p. 260)
Déjeuner
• Wrap de chou vert (voir p. 291) avec:
2 tranches de jambon,
1 morceau de provolone, et 2 c. à s. de mayonnaise
• 1 petite pomme verte
• 2 c. à s. de purée d’amande
Dîner
• Crevettes sautées au beurre et à l’ail
• Salade de chou kale au fromage de chèvre (p. 320)
• 1 petit bol de betterave cuite au four
19E JOUR
Petit déjeuner
• Bulletproof coffee (p. 258) ou bouillon d’os de poulet (p.
264), puis plus rien tant que vous n’avez pas faim
• 2 œufs brouillés avec une poignée d’épinards et 2-3 c. à
s. de féta (seulement si vous mangez pour le petit
déjeuner)
Déjeuner
• Salade XXL (p. 309), restes de crevettes (ou de thon en
conserve)
Dîner
• Cuisses de poulet (à mariner – recette de la marinade
voir Le top du top du poulet sauté p. 286. Ne découper
les cuisses qu’après les avoir fait griller)
• Gratin fromager aux brocolis et au chou-fleur (p. 321)
20E JOUR
Petit déjeuner
• Bulletproof coffee (p. 258) ou bouillon d’os de poulet (p.
264), puis plus rien tant que vous n’avez pas faim
• Yaourt à la grecque croquant (p. 246 – seulement si
vous mangez pour le petit déjeuner)
Déjeuner
• Pâte à tartiner au saumon fumé (p. 271) servie avec:
1 petit concombre et 3 radis, le tout coupé en tranches
fines
Dîner
• 150-200 g de bavette servie avec:
1 poignée de champignons sautés à l’huile d’avocat
1-2 c. à s. de fromage bleu émietté
Brocolis vapeur avec 1 c. à s. de beurre
21E JOUR
Petit déjeuner
• Bulletproof coffee (p. 258) ou bouillon d’os de poulet (p.
264), puis plus rien tant que vous n’avez pas faim
• Smoothie de légumes simplissime (p. 260 – seulement
si vous mangez pour le petit déjeuner)
Déjeuner
• Cordons bleus façon paléo (p. 294)
• Bâtonnets de céleri
• 2 c. à s. de purée d’amande
Dîner
• Thon ahi grillé aux herbes et sa sauce au citron vert (p.
282)
• ½ avocat
• Petite salade (¼ de salade XXL, p. 309) assaisonnée de
1 ou 2 c. à s. de petite vinaigrette parfaite (p. 269)
Phase 2: Passez en
cétose!
CHAPITRE 8
Êtes-vous prêt? Derniers préparatifs
Le jeûne matinal
La façon la plus simple d’améliorer votre condition
physique lorsque vous voulez passer en cétose est de
retarder le premier repas de la journée jusqu’à ce que vous
ressentiez une faim spontanée et naturelle. On parle de
fasting. Cette stratégie simple et intuitive va activer vos
gènes brûleurs de graisse et de cétones, améliorer votre
sensibilité à l’insuline et vous permettre d’adhérer plus
facilement durant tout le reste de la journée à un régime
alimentaire pauvre en glucides, voire cétogène. En agissant
ainsi, à l’écoute de votre sensation de faim plutôt que selon
un programme de jeûne prédéfini, vous vous libérez de la
pression qui risquerait, sinon, de vous pousser à résister
lorsque votre volonté viendrait à faiblir, ou que vous vous
lasseriez d’être ainsi contraint et dirigé. Avec cette
méthode, vous laissez les progrès advenir à leur rythme
naturel au lieu de les forcer. Ce point est important, parce
qu’en matière de condition métabolique comme de
condition physique, les progrès se font souvent de façon
irrégulière. Ainsi, il peut vous arriver de commencer par
faire des progrès constants, puis de rester quelque temps
sur un «palier» en dépit de tous vos efforts, et soudain de
faire un grand pas en avant sans savoir pourquoi ni
comment.
De plus, en raison des nombreux facteurs de stress que
recèle la vie quotidienne, certains jours sont plus adaptés
que d’autres pour repousser les limites de votre condition
métabolique. Par exemple, je n’ai normalement aucun
problème à ne manger que dans une fenêtre de temps très
courte et à jeûner quotidiennement pendant une période de
18 heures, même les jours où je me lance dans une séance
d’entraînement intensif ou lorsque je voyage en avion.
Pourtant, certains jours, la faim m’assaille dès le matin,
parfois due à des déclencheurs indépendants de la faim
physiologique proprement dite. Par exemple, si je dois
parler en public, ma nervosité peut se manifester de cette
façon. J’ai aussi remarqué que les matins où je fais peu ou
pas d’exercice, j’ai souvent faim plus tôt. Cela semble un
peu contreintuitif, car dans le cadre de l’idéologie pro-
glucides, l’exercice physique entraîne l’épuisement du
glycogène et, en conséquence, la faim. Pourtant, je
subodore que ce phénomène vient de ce que l’exercice
augmente l’oxydation des acides gras et des cétones, ce qui
me permet de fonctionner sur des sources d’énergie
internes plus longtemps que si je ne m’étais pas entraîné.
L’avantage d’attendre que la faim survienne d’elle-même,
c’est que vous vous mettez chaque jour à l’écoute de votre
esprit et de votre corps, tout en faisant de votre mieux en
matière d’alimentation, d’activité physique, de sommeil et
de gestion du stress, et que vous laissez l’évolution se faire
naturellement.
Si vous ne vous sentez pas de sauter systématiquement
le petit déjeuner, vous pouvez aussi vous contenter de
remplacer les glucides par une omelette ou toute autre
préparation contenant peu ou pas du tout de glucides. Cela
vous aidera à préserver l’élan bénéfique que vous fournit le
jeûne nocturne, tout en subvenant à vos besoins
énergétiques, croissant à mesure que la matinée progresse.
Au fil du temps, votre appétit de calories matinales devrait
normalement diminuer, et vous pourrez alors sereinement
opter, selon les jours, pour la poursuite du jeûne, la
consommation d’un café céto à haute teneur en matières
grasses ou d’un supplément de cétones, ou encore un petit
déjeuner céto comme ceux que je propose au chapitre 12.
Tandis que si, à peine levé, vous avalez en vitesse un jus
d’orange et des produits à base de céréales, cela va
augmenter votre taux d’insuline, mettre un terme à votre
production de cétones (car même une personne non céto-
adaptée produit chaque matin une petite quantité de
cétones — bien sûr avant d’absorber sa première bouchée
riche en glucides), enfermer vos dépôts de graisse à double
tour, et envoyer à vos gènes un message disant
«aujourd’hui, les glucides vont être votre carburant!». C’est
pourquoi le Dr Shanahan explique qu’il est non seulement
essentiel de réguler notre consommation totale de glucides,
mais aussi d’adapter les moments où nous en consommons
pour favoriser la céto-adaptation. Le matin serait donc un
moment plutôt mal choisi, notre organisme étant
principalement en mode combustion des graisses après une
longue période de repos, et ce fonctionnement étant
brutalement interrompu par un petit déjeuner riche en
glucides. Tandis que si nous consommons des glucides
après un jeûne prolongé, ou juste avant/après une séance
d’entraînement intense, ils seront utilisés en priorité pour
remplir nos réserves de glycogène, et non pour augmenter
défavorablement notre taux d’insuline.
De même, le Dr Shanahan émet l’hypothèse qu’après
une journée bien remplie au cours de laquelle nous avons
jeûné pendant de nombreuses heures (et profité des
bienfaits qui en découlent), consommer une quantité
raisonnable d’aliments glucidiques de bonne qualité
nutritionnelle (c’est-à-dire contenant des fibres, des
vitamines, des minéraux, etc.) peut être acceptable: «Dans
ces circonstances, le fait de provoquer une réponse
insulinique peut aider à récupérer après l’exercice, et
même à améliorer la sensibilité à l’insuline, en gardant vos
cellules aptes à répondre à ses signaux lorsqu’elle tente de
leur apporter des nutriments», explique-t-elle.
Au début, la faim peut survenir naturellement une demi-
heure environ après votre réveil. Pas de problème: notez
l’heure, détendez-vous et savourez votre petit déjeuner.
Faites confiance au processus en marche, et voyez ce qui se
passe le lendemain. À mesure que les bénéfices
métaboliques et l’élan générés par la phase de
réinitialisation de 21 jours se renforceront avec le temps,
vous serez de plus en plus capable de sauter ou de retarder
des repas sans risquer la crise d’hypoglycémie. Il vous en
coûtera un peu d’attention de vous abstenir de consommer
vos calories habituelles le matin tant que vous n’avez pas
vraiment faim, mais rien de plus: n’attendez jamais de
souffrir de la faim ni de vous retrouver sans énergie pour
manger quelque chose.
Parmi les adeptes du céto et, plus généralement, des
régimes pauvres en glucides, beaucoup préconisent de
consommer le matin des calories provenant de matières
grasses, par exemple sous forme d’un café additionné de
beurre, d’huile de coco ou d’huile TCM. Avoir ainsi des
calories issues de matières grasses à brûler peut vous aider
à attendre jusque dans l’après-midi avant de prendre votre
premier repas. Tant que vous ne l’accompagnez pas de
calories d’origine glucidique, un café ou un thé riche en
matières grasses n’est pas un frein à la céto-adaptation.
Toutefois, certains déconseillent de consommer ce type de
café ou de thé riche en matières grasses, la charge
calorique en étant potentiellement importante, mais la
densité nutritionnelle (teneur en composés bénéfiques,
fibres, vitamines, minéraux, etc.) minime comparée à un
petit déjeuner composé, par exemple, d’œufs et de
légumes. Ici aussi, il est important que vous soyez à
l’écoute de votre expérience et de vos préférences — bien
sûr, sans sortir des clous d’une alimentation céto-adaptée.
LE TEST
AU SUJET DU JEÛNE
— VOTRE NOTE:
…………………………………………………………………………
— VOTRE POURCENTAGE:
…………………………………………………………….
(il s’agit de votre note divisée par 120, le résultat
multiplié par 100, par exemple 90/120 = 75%)
CHAPITRE 9
Partez!
Feta 15 g 0,2 g
Graisses et huile 15 g 0g
Gruyère, emmental, edam, cheddar 30 g 0 à 0,2 g
Œufs 1 0g
Viande, poisson, volaille 150 g 0g
Cassis 30 g 3,1 g
Fraises 30 g 1,21 g
Framboises 30 g 1,28 g
Myrtilles 30 g 3,5 g
Fruits à coque, graines et Poids d’une Quantité de
purées d’oléagineux portion glucides
Amandes 30 g 3g
Amandes 30 g 8g
Emmental 30 g 8,1 g
Camembert 30 g 6g
Comté 30 g 8,7 g
Edam 30 g 9,8 g
Whey protéine 25 g 20 g
Bavette 225 g 70 g
1RE SEMAINE
1ER JOUR
Petit déjeuner
• Jeûnez jusqu’au déjeuner; le café noir et les infusions
sont autorisés.
Déjeuner
• Avocats rôtis (p. 328), choisissez l’une des «deux
manières».
• Une quinzaine de noix de macadamia • 2 carrés de
chocolat noir Dîner
• Carnitas à la mijoteuse (p. 277) • Coleslaw paléo (p.
312) • Écrasé de chou-fleur vapeur additionné
respectivement d’une cuillère à soupe de beurre et de
crème fraîche.
2E JOUR
Petit déjeuner
• Smoothie de betterave au gingembre (p. 261) Déjeuner
• Sandwich cubain sans pain (p. 279) et restes de
carnitas • Avocat coupé en tranches Dîner
• Le top du top du poulet sauté (p. 286; préparez-en une
grande quantité!) • Salade César aux anchois et à la
pancetta (p. 326) • Chips de parmesan (p. 335) 3E
JOUR
Petit déjeuner
• Frittata à la saucisse, au chou kale et au fromage de
chèvre (p. 248) • Bulletproof coffee (p. 258), ou
café/thé à la crème épaisse Déjeuner
• Salade XXL (p. 309), restes de poulet sauté Dîner
• Bœuf aux noix de cajou (p. 303) • Riz de chou-fleur (p.
316) • Brocolis vapeur avec 1 c. à s. de beurre 4E JOUR
Petit déjeuner
• Jeûnez jusqu’au déjeuner.
Déjeuner
• Tomates farcies (p. 281) • Petite salade (¼ salade XXL,
p. 309), assaisonnée de 1 ou 2 c. à s. de petite
vinaigrette parfaite (p. 269) • ½ petite pomme verte
• 2 c. à s. de purée d’amande crue Dîner
• Salade de fajita de dinde et sa vinaigrette au citron vert
et au piment fumé (p. 292) 5E JOUR
Petit déjeuner
• Yaourt à la grecque croquant (p. 246) • Bulletproof
coffee (p. 258), ou café/thé à la crème épaisse Déjeuner
• Wraps de chou vert à la dinde (p. 291) • Mini-poivrons
au four au fromage et au guacamole (p. 339) Dîner
• Cuisses de poulet grillées • Gratin de haricots verts (p.
322) 6E JOUR
Petit déjeuner
• Smoothie de légumes simplissime (p. 260) Déjeuner
• Restes de gratin de haricots verts • ½ avocat
• 8-10 amandes Dîner
• Crevettes et asperges à l’ail grillées au four (p. 288)
• Petite salade (¼ de salade XXL, p. 309) assaisonnée
de 1 ou 2 c. à s. de petite vinaigrette parfaite (p.269) 7E
JOUR
Petit déjeuner
• Œufs brouillés au curcuma (p. 252) • Restes d’asperges
additionnées de 1 c. à s. de beurre • Bulletproof coffee
(p. 258), ou café/thé à la crème épaisse Déjeuner
• Pâte à tartiner au saumon fumé (p. 271) avec 1 petit
concombre émincé et 3 petits radis coupés en tranches
fines • ½ avocat
• 8-10 noix de macadamia Dîner
• Daurade au four (p. 301) • Brocoli rôti à l’huile d’avocat
et à l’ail 2E SEMAINE
8E JOUR
Petit déjeuner
• Jeûnez jusqu’au déjeuner.
Déjeuner
• Wraps de chou vert à la dinde (p. 291) • Bâtonnets de
légumes accompagnés de cream cheese aux noix de
macadamia et à la ciboulette (p. 270) Dîner
• Brochettes de poulet aux légumes (p. 287; à préparer
en grande quantité!) • Méli-mélo de verdure et
vinaigrette au tahini (p. 269) 9E JOUR
Petit déjeuner
• Muffins aux œufs chemisés de jambon (p. 247, à
préparer en grande quantité pour les collations!)
• Bulletproof coffee (p. 258), ou café/thé à la crème
épaisse Déjeuner
• Salade XXL (p. 309), restes de poulet Dîner
• Saint-Jacques en robe de lard fumé (p. 297) • Épinards
à la crème (p. 334) Remarque: Préparez du pudding aux
graines de chia et aux épices (p. 251) pour demain
matin.
10E JOUR
Petit déjeuner
• Pudding aux graines de chia et aux épices (p. 251)
avec: 1 c. à s. d’éclats de fèves de cacao
2 c. à s. de noix de coco râpée
• Bulletproof coffee (p. 258), ou café/thé à la crème
épaisse Déjeuner
• Salade croquante au thon (p. 293) dans un wrap de
chou vert • Bâtonnets de céleri accompagnés de cream
cheese aux noix de macadamia et à la ciboulette (p.
270) Dîner
• Muffins au bœuf effiloché chemisés de chou et kimchi
(p. 298) • Salade de brocolis et crème de noix de cajou
(p. 333) 11E JOUR
Petit déjeuner
• Jeûnez jusqu’au déjeuner.
Déjeuner
• Salade XXL (p. 309), restes de bœuf effiloché Dîner
• Burgers de dinde au fromage de chèvre (p. 296) • Chou
romanesco entier rôti au four (p. 327; remplacer par un
chou-fleur selon la saison)
Remarque: Préparez du lait d’amande (voir p. 266) pour
demain et utilisez la pulpe pour faire du pain à base de
pulpe d’oléagineux (p. 342) pour après-demain.
12E JOUR
Petit déjeuner
• Poêlée de bœuf haché • Bulletproof coffee (p. 258), ou
café/thé à la crème épaisse Déjeuner
• Yaourt à la grecque croquant (p. 246) • Lait d’or aux
épices (p. 263) préparé avec du lait d’amande Dîner
• Cordons bleus façon paléo (p. 294) • Artichauts à l’aïoli
(p. 332) 13E JOUR
Petit déjeuner
• Le porridge céto façon Brad Kearns (p. 250) Déjeuner
• Sandwich au pain à base de pulpe d’oléagineux (p.
342): 80 g de bœuf (ou de viande au choix)
2 tranches de cheddar au lait cru
2 c. à s. de mayo Primal Kitchen
1 c. à s. de moutarde de Dijon
• Petite salade (¼ de salade XXL, p. 309) avec petite
vinaigrette parfaite (p. 269) Dîner
• Pad thaï à la courge spaghetti (p. 330; préparer une
grande quantité de pseudo sauce aux arachides, voir p.
267) 14E JOUR
Petit déjeuner
• Muesli céto façon Katie French (p. 253) avec 1/2 bol de
yaourt nature à la grecque • Bulletproof coffee (p. 258),
ou café/thé à la crème épaisse Déjeuner
• Brochettes italiennes (p. 337) Dîner
• Soupe thaïe aux crevettes et à l’avocat (p. 302)
• Courgettes vertes et jaunes vapeur accompagnées de
pseudo sauce aux arachides (p. 267) 3E SEMAINE
15E JOUR
Petit déjeuner
• Jeûnez jusqu’à l’heure du déjeuner ou plus longtemps si
vous le pouvez.
Déjeuner
• Wraps de chou vert à la dinde (p. 291) • ½ petite
pomme verte • 2 branches de céleri débitées en
bâtonnets • 3 c. à s. de purée d’amande Dîner
• Fajitas au porc: Carnitas à la mijoteuse (p. 277)
«Coupes» de feuilles de chou (vert) crues
1 petit bol de guacamole ou d’avocat coupé en dés
2 c. à s. de crème fraîche Coriandre fraîche
16E JOUR
Petit déjeuner
• Poêlée de chou kale et carnitas • Bulletproof coffee (p.
258), ou café/thé à la crème épaisse Déjeuner
• Mousse de foie de volaille (p. 273) et bâtonnets de
légumes • 1 petite poignée d’amandes crues Dîner
• Gratin de poulet et brocolis (p. 299) • Tagliatelles de
courgette au pesto de roquette (p. 310; préparez une
bonne quantité de pesto!) Remarque: préparez des œufs
durs pour demain
17E JOUR
Petit déjeuner
• Salade matinale aux œufs (p. 240) • Bulletproof coffee
(p. 258), ou café/thé à la crème épaisse Déjeuner
• Avocats rôtis — deuxième recette (p. 329) • 50 g de
cheddar (si possible au lait cru) détaillé en dés • 1
petite poignée de mélange noix-chocolat qui cale pour
collation (p. 336) Dîner
• Saumon fondant et son aïoli à l’aneth (p. 289) • Salade
de chou kale au fromage de chèvre et aux pignons (p.
320; à préparer en grande quantité!) 18E JOUR
Petit déjeuner
• Jeûnez jusqu’à l’heure du déjeuner ou plus longtemps si
vous le pouvez.
Déjeuner
• 2 œufs durs (marinés voir p. 341, ou simples) • Restes
de salade de chou kale sautés dans 1 c. à s. d’huile
d’avocat • ½ avocat
Dîner
• Champignons de Paris farcis au crabe (p. 308) • 1 petit
bol de betterave cuite au four avec 2 c. à s. de pesto
19E JOUR
Petit déjeuner
• Gaufres et leur sauce à la chair à saucisse (p. 256)
• Bulletproof coffee (p. 258), ou café/thé à la crème
épaisse Déjeuner
• Smoothie de légumes simplissime (p. 260) Dîner
• Cabillaud poêlé à la sauce aux câpres et à l’aneth (p.
304) • Riz de chou-fleur (p. 316; utilisez une grosse tête
et réservez la moitié du riz de chou-fleur pour le
déjeuner de demain) • Petite salade (¼ de salade XXL,
p. 309) assaisonnée de 1 ou 2 c. à s. de petite
vinaigrette parfaite (p. 269) 20E JOUR
Petit déjeuner
• Œufs brouillés au curcuma (p. 252) • Galettes de
navets (p. 245) • Bulletproof coffee (p. 258), ou
café/thé à la crème épaisse Déjeuner
• Pain de chou-fleur à l’ail • Mini pizzas (p. 338) Dîner
• Poulet braisé au citron et aux olives (p. 306) • Fagots
d’asperges enrobés de jambon italien (p. 325) 21E JOUR
Petit déjeuner
• Jeûnez jusqu’à l’heure du déjeuner ou plus longtemps si
vous le pouvez.
Déjeuner
• Restes de poulet braisé • Sandwichs de concombre so
british (p. 340) • ½ avocat
Dîner
• Steak assaisonné de beurre de bacon pimenté (p. 272)
• Salade de chou kale au fromage de chèvre et aux
pignons (p. 320) • Choux de Bruxelles rôtis à la
perfection (p. 324)
CHAPITRE 10
Quelques stratégies pour aller encore plus loin
S’entraîner à jeun
Chez les personnes déjà très sportives, l’entraînement à
jeun — qu’il s’agisse de séances de musculation brèves et
intenses ou de séances d’endurance soutenues — permet
d’accélérer le processus de céto-adaptation, la biogenèse
mitochondriale et l’autophagie. Depuis que je connais cette
recette miracle, j’effectue presque toutes mes séances
d’entraînement le matin en état de jeûne. Par ailleurs, je
poursuis mon jeûne plusieurs heures après mon
entraînement afin d’optimiser la production d’hormones
adaptatives et l’autophagie stimulée par l’effort physique.
Toutefois, une règle de base que je vous conseille
instamment de respecter est de ne pas prolonger votre
jeûne au-delà du point où apparaissent de réelles
sensations de faim, car cela pourrait générer une activation
d’urgence de la néoglucogenèse, compromettant une
réponse hormonale adaptative à l’exercice et au jeûne,
ainsi que les avantages qu’implique cette dernière.
Pour les mêmes raisons, tout ce qui suit est déconseillé
sauf si vous êtes libéré de la dépendance aux glucides et en
bonne voie d’être céto-adapté. Ce n’est qu’une fois céto-
adapté que vous pourrez favoriser des adaptations
métaboliques et physiques et stimuler votre biogenèse
mitochondriale en demandant à vos cellules de fonctionner
avec moins de carburant que d’habitude. Si vous vous
astreignez à un effort physique important (pour mémoire,
une promenade à bicyclette ou une marche rapide vous
permet d’atteindre 6 à 10 équivalents métaboliques [MET],
un sprint ou un effort très intense en salle jusqu’à 30 MET)
sans disposer de votre apport habituel de glucose, cela
force vos cellules à brûler des graisses beaucoup plus
rapidement que si vous avez des activités sédentaires
typiques du matin — faire un trajet ou être assis à un
bureau.
Quel que soit le niveau de céto-adaptation que vous
pensez avoir atteint, vous devez être extrêmement prudent
avec les séances d’entraînement à jeun. Lorsque vous vous
entraînez au club de gym ou faites un footing, ayez
toujours, au cas où, à portée de main une boisson riche en
glucides ou une autre source d’énergie à votre convenance.
Comme nous l’avons vu au chapitre 2 en rapport avec le
modèle du gouverneur central, le simple fait de savoir que
vous avez une réserve d’énergie de secours vous procure
un niveau de confort psychologique pouvant réellement
contribuer à améliorer votre performance physique. Si par
contre vous vous sentez cotonneux, faible, tremblant ou si
vous avez trop chaud, arrêtez immédiatement
l’entraînement pour manger quelque chose et vous
réhydrater. Idem si, poursuivant votre jeûne après votre
séance d’entraînement, vous commencez à ne pas vous
sentir bien: la faiblesse physique est un signe que la faim
survient naturellement. Et lorsqu’on a faim, il faut manger.
Voici un modèle de progression pour vos séances
d’entraînement à jeun:
La stratégie du Fanta, ou
comment le champion du monde
de speed-golf Rob Hogan a
violemment mis fin à sa
consommation de sucre
L’Irlandais Rob Hogan est champion du monde d’un sport qui peut
sembler paradoxal: le speed-golf. En 2013, il a remporté le titre de
champion professionnel mondial en tirant en seulement 39 minutes un 77
sur un terrain de golf de championnat.
Dans le but d’améliorer son endurance, Hogan s’est joint au club local de
course de fond et s’est lancé, plusieurs week-ends de suite, dans une série
de courses d’une distance croissante. Il a ainsi d’abord couru 21 km, puis
24, puis 27 km quatre week-ends d’affilée. Accomplissant ces courses sans
consommer ni eau, ni aucune calorie, ce n’est qu’à la ligne d’arrivée que
Hogan s’accordait une petite gâterie: un Fanta orange bien frais… Lors de
la dernière partie de sa quatrième course consécutive de 27 km, Hogan se
souvient d’avoir ressenti une envie de Fanta qui l’a obsédé jusqu’à la fin
de la course. Il aurait pu sans problème zapper sa dernière boucle de 6,5
km lorsque ce signe avant-coureur d’hypoglycémie s’est manifesté, mais il
a préféré persévérer, bien décidé à parcourir encore une fois la distance
complète. Or, au moment même où il atteignait la ligne d’arrivée par la
seule force de sa volonté, il s’est produit quelque chose de très
surprenant: son envie de Fanta s’est envolée. Et de ce jour, il n’a plus
jamais eu envie de sucreries! Nul doute que Hogan a forcé assez
violemment son corps pour réussir à franchir les 6,5 derniers kilomètres
d’une course qui l’avait amené au-delà de ses capacités métaboliques, en
tout cas telles qu’il les percevait auparavant. Et ce faisant, il a envoyé un
message puissant à son hypothalamus (le «gouverneur central») et s’est
libéré de sa dépendance au sucre pour devenir, en un seul jour et pour
toujours, un champion de la combustion des graisses! Le Dr Shanahan
explique comme suit ce coup de théâtre: «Ce genre d’expérience intense
et rare est un puissant générateur de signaux qui transmettent au corps
un message de changement. Et le corps réagit en conséquence. En fait,
Hogan a court-circuité la transition classique d’un mode brûleur de sucre
à un mode brûleur de graisses — soit des semaines de modifications
alimentaires graduelles et d’exercice assidu — en poussant son corps
jusqu’à ses limites tout en le privant de calories.»
• 15 g de beurre salé
• 30 g de champignons émincés
• 30 g d’oignon émincé
• 30 g de poivron rouge émincé
• 4 œufs moyens
• 30 ml de crème
• Sel
• Poivre
• 15 g de cheddar ou d’emmental râpé (facultatif)
1. Faire fondre la moitié du beurre à feu moyen dans une poêle de taille
moyenne. Ajouter les légumes et faire revenir de 5 à 7 minutes jusqu’à ce qu’ils
soient tendres. Réserver.
2. Dans la même poêle, faire fondre le reste du beurre. Dans un petit bol, battre
ensemble les œufs, la crème, le sel et le poivre. Ajouter le mélange aux œufs et
incliner la poêle pour bien le répartir.
3. Laisser cuire sans remuer. Lorsque le pourtour est pris, le repousser
doucement vers le centre de la poêle à l’air d’une spatule en silicone et incliner
la poêle pour faire venir le centre, encore liquide, au bord de la préparation.
4. Lorsque l’ensemble est pris, ajouter les légumes sur la moitié de l’omelette.
Le cas échéant, parsemer les légumes de la moitié du fromage avant de
rabattre avec précaution l’autre moitié de l’omelette pour les couvrir. Faire
glisser dans une assiette et parsemer du reste de fromage. Servir sans attendre.
Crêpes à la farine de coco et aux noix de
macadamia
Pour 8 crêpes (1 crêpe = 1 personne)
• 3 gros œufs
• 60 g de beurre doux fondu
• 60 ml de crème épaisse
• 60 ml de lait de coco entier
• ½ c. à c. (2 ml) d’extrait de vanille
• 30 g de farine de coco
• 1 pincée de fleur de sel
• ½ c. à c.de levure chimique
• ½ à c. de cannelle en poudre
• Édulcorant céto-compatible au choix, selon le goût (facultatif, lire ci-contre)
• 30 g de noix de macadamia concassées ou en poudre selon la texture
souhaitée
• Huile de coco pour graisser la plaque en fonte
2. Dans un petit bol, mélanger avec une fourchette la farine, le sel, la poudre à
lever, la cannelle et l’édulcorant en éliminant les grumeaux. Incorporer ces
ingrédients secs au mélange à base d’œufs.
4. Faire chauffer à feu moyen-doux une grande poêle ou une plaque en fonte.
Lorsqu’elle est chaude, la graisser légèrement avec de l’huile de coco. Y déposer
de grosses cuillerées de pâte. Elle ne s’étale pas comme une pâte à crêpe
classique et il faut utiliser le dos d’une cuillère ou une spatule pour obtenir une
crêpe plus fine.
MON CONSEIL: Si vous n’utilisez pas d’édulcorant, les crêpes n’en seront pas
moins délicieuses, juste moins sucrées que d’habitude. D’ailleurs, les crêpes
sans sucre peuvent avantageusement remplacer le pain. Toutefois, si vous
décidez de sucrer la pâte, goûtez la première crêpe et ajoutez du sucre si
nécessaire. Commencez avec ¼ de c. à c. de stévia en poudre ou 1½ c. à s. (22
ml) d’érythritol.
Poêlée de bœuf haché
Pour 4 personnes
Voici un plat qui convient à tous les repas, mais moi, c’est le
matin que j’en tire le plus de plaisir. N’hésitez pas à ajouter
quelques morceaux de bacon cuit pour une poêlée bacon-
fromage!
1. Préchauffer le four à 200°C.
2. Dans une poêle allant au four (de préférence en fonte), faire dorer la viande
hachée. Après environ 5 minutes, la ramener sur les côtés et ajouter l’ail. Faire
rissoler pendant environ 1 minute, puis mélanger à la viande. Ajouter l’origan, le
sel et le poivre, et bien mélanger le tout.
2. Dans un grand bol, battre les œufs, puis ajouter les navets râpés. Incorporer
la farine, le sel et le poivre.
3. Faire chauffer à feu moyen-fort une grande poêle. Lorsqu’elle est chaude,
ajouter le saindoux; lorsqu’il est fondu, réduire à feu moyen.
5. Servir dans une assiette et saler. On peut également ajouter une cuillerée de
crème fraîche et parsemer de ciboulette.
Yaourt à la grecque croquant
Pour 2 personnes
2. Chemiser chaque moule avec une tranche de jambon. Casser un œuf dans
chaque moule. Saler et poivrer, puis parsemer chaque œuf de ½ c. à s. de
cheddar.
2. Chauffer l’huile à feu moyen dans une grande poêle à griller (de préférence
en fonte, sinon qui passe au four). Lorsqu’elle est chaude, ajouter la viande
hachée. Laisser cuire 5 minutes en remuant de temps en temps.
3. Dans un petit bol, mélanger la sauge, le thym, la muscade et le piment en
poudre. Ajouter à la viande hachée et mélanger dans la poêle. Poursuivre la
cuisson pendant environ 5 minutes, jusqu’à ce que la viande soit bien cuite.
4. Transférer la viande dans un bol à l’aide d’une écumoire. Vider une partie de
la graisse de la poêle s’il y en a beaucoup pour n’en conserver que 1 à 2 c. à s.
(15 à 30 ml).
5. Placer l’oignon et uniquement les tiges du chou kale dans la poêle. Faire cuire
jusqu’à ce que l’oignon fonde, environ 5 minutes. Ajouter l’ail et remuer pendant
1 minute. Si nécessaire, déglacer la poêle avec un peu d’eau pour faire remonter
les sucs grillés.
6. Ajouter petit à petit les feuilles du chou kale dans la poêle en remuant pour
les faire fondre. Poursuivre jusqu’à ce qu’elles soient légèrement cuites.
Remettre la viande dans la poêle et mélanger.
9. Retirer la poêle du four et laisser reposer quelques minutes. Couper des parts
et servir.
Le porridge céto façon Brad Kearns
Pour 2 personnes
GARNITURE
• 60 ml de lait de coco
• 2 c. à c. d’éclats de fèves de cacao (facultatif)
2. Retirer du feu et verser dans deux petits bols. Recouvrir de 2 c. à s. (30 ml) de
lait de coco et de 1 c. à c. d’éclats de fèves de cacao (le cas échéant). Déguster
sans attendre.
Pudding aux graines de chia et aux épices
Pour 2 personnes
4. Au moment de déguster, le cas échéant, ajouter les fruits à coque, les pétales
de coco et/ou les éclats de fèves de cacao.
Œufs brouillés au curcuma
Pour 2 personnes
• 3 gros œufs
• 2 c. à s. (30 ml) de crème fraîche épaisse (facultatif)
• 1 c. à c. de curcuma en poudre
• Sel selon le goût
• Poivre noir du moulin selon le goût
• 1 c. à s. (15 g) de beurre
2. Faire fondre le beurre dans une poêle à feu moyen. Lorsqu’il commence à
frémir, verser doucement le mélange aux œufs. Mélanger fréquemment lorsque
la préparation commence à prendre et laisser cuire de 2 à 3 minutes.
MUESLI 35 G
LAIT DE COCO
3. Dans un grand bol, mélanger l’huile de coco, le miel et la vanille. Ajouter les
noix et les graines, le sel, les copeaux de coco et les éclats de fèves de cacao.
Bien mélanger.
2. Chauffer l’huile de coco dans une grande poêle et faire rissoler quelques
minutes l’oignon jusqu’à ce qu’il commence à dorer.
6. Dans un grand bol, battre les œufs. Ajouter une petite quantité du mélange à
base de viande sans cesser de remuer pour éviter que les œufs ne prennent.
Ajouter le reste de viande et bien mélanger.
GAUFRES
• 2 gros œufs
• 1 c. à s. (15 ml) d’huile de coco fondue
• 120 ml de lait de coco entier
• 80 g de farine d’amande ou de pulpe de fruits à coque (lire ci-contre)
• 1 pincée de sel
• ½ c. à c. de bicarbonate de soude
• 1½ c. à c. de poudre d’arrow-root
2. Après environ 5 minutes, lorsque la viande est pratiquement cuite, ajouter les
épices et bien mélanger. Poursuivre la cuisson pendant encore 2 à 3 minutes,
jusqu’à ce que la viande soit dorée. Ajouter le lait de coco, réduire le feu lorsque
la préparation commence à frémir et laisser mijoter ainsi 10 minutes.
3. Dans un bol de taille moyenne, battre les œufs avec l’huile et le lait de coco.
Ajouter la pulpe d’amande, le sel, le bicarbonate et la poudre d’arrow-root. Cette
pâte à gaufre est plus épaisse que la pâte classique. La fluidifier si nécessaire en
ajoutant progressivement de l’eau, 1 c. à s. à la fois.
4. Verser un peu de pâte dans un gaufrier placé sur un feu moyen-doux. (Il est
également possible d’utiliser une poêle ou une plaque en fonte légèrement
graissée pour faire des crêpes.) Lorsque la gaufre est bien cuite, la retirer du
gaufrier et renouveler l’opération jusqu’à épuisement de la pâte.
MON CONSEIL: Pour confectionner la sauce et les gaufres, il vous faudra 420
ml de lait de coco. Prélevez-en 120 ml pour les gaufres et utilisez le reste pour la
sauce. Vous pouvez utiliser de la pulpe d’autres fruits oléagineux, comme les
noisettes, par exemple. Si vous n’avez pas de pulpe sous la main, utilisez de la
poudre d’amande et ajoutez éventuellement un peu d’eau si nécessaire pour
obtenir la consistance souhaitée.
BOISSONS ET SMOOTHIES
2. Lorsque le bouillon est prêt, placer un bol ou une casserole métallique dans
l’évier rempli à moitié avec de l’eau glacée et filtrer le bouillon à l’aide d’une
passoire fine. Cela reste la meilleure façon de le refroidir.
3. Une fois le bouillon refroidi, le transférer dans des récipients propres (les
bocaux en verre sont particulièrement bien adaptés) et placer immédiatement
au réfrigérateur, ou au congélateur pour une utilisation au-delà de deux jours.
2. Égoutter et rincer les fruits à coque. Les mettre dans un blender puissant
avec l’eau filtrée. Mixer à forte puissance pour obtenir une consistance
homogène.
3. Tamiser le lait obtenu à l’aide d’un sac à lait végétal ou d’un torchon propre.
Bien presser la pulpe pour obtenir un maximum de lait (voir astuce ci-dessous).
MON CONSEIL: Si vous aimez l’huile de sésame grillé, vous pouvez en mettre 1
c. à s. (15 ml) et supprimer l’huile d’avocat. Certains trouvent son goût trop
prononcé.
Sauce mayonnaise au bleu et au lait de
coco
Pour 8 portions
ASTUCE: Cette recette n’exige pas un dosage précis. Lorsque vous estimez qu’il
reste environ 100 g de mayonnaise dans votre pot ou votre bol, il suffit d’y
introduire les autres ingrédients et de bien agiter pour faire cet assaisonnement!
Petite vinaigrette parfaite et ses
déclinaisons
Pour 8 portions
Voici une recette que j’ai initialement postée sur mon blog
Mark’s Daily Apple. C’est une merveilleuse façon d’utiliser
un reste de saumon. Bourré de bonnes graisses, ce plat
convient aussi bien au petit déjeuner, au déjeuner, au dîner
ou au goûter. Quelques minutes suffisent à le préparer, mais
il est suffisamment raffiné pour impressionner vos invités.
Quelques cuillerées sur des feuilles de trévise (salade rouge
de la famille des chicorées) ou d’endive seront du plus bel
effet.
1. Dans un bol de taille moyenne, écraser le beurre et l’huile d’olive à l’aide
d’une fourchette. Ajouter la ciboulette, les câpres et le jus de citron au mélange.
2. Couper le beurre en dés dans un petit bol. Écraser à l’aide d’une fourchette.
5. Placer le mélange sur une feuille de papier sulfurisé de 30 cm. Lui donner une
forme oblongue et rouler la feuille en serrant. Tordre les extrémités pour fermer.
3. Transférer le tout dans un robot ménager. Mixer par pulsions pour réduire les
foies en gros morceaux. Racler les bords du bol et ajouter 2 c. à s. (30 g) de
beurre. Mixer pour obtenir un mélange homogène. Racler de nouveau les bords.
Ajouter les 2 c. à s. (30 g) de beurre restant et mixer pour obtenir un mélange
parfaitement lisse.
MON CONSEIL: Seule la noix de coco séchée convient pour cette recette. Vous
pouvez remplacer les copeaux de coco par de la noix de coco râpée, mais la
texture sera peut-être moins homogène. N’utilisez en aucun cas de la noix de
coco déshydratée, sucrée, allégée ou fraîche.
Pesto aux fanes de carotte
Pour 12 portions
1. Dans un petit robot ménager (ou dans un grand mortier), mélanger tous les
ingrédients et mixer avec une dizaine de pulsions. Racler les bords du bol et
continuer de mixer jusqu’à obtention de la consistance souhaitée.
Carnitas à la mijoteuse
Pour 10 personnes
• 1 c. à c. de fleur de sel
• 1 c. à c. de cumin en poudre
• 1 c. à c. d’origan séché
• ½ c. à c. de poivre noir
• 1,8 kg de rôti de porc dans l’épaule
• 250 ml de bouillon de poulet ou de bœuf
• 1 orange coupée en fines rondelles
4. Mettre la viande effilochée sur une plaque de cuisson à rebords ou dans une
lèchefrite. Allumer le gril à feu doux et positionner la grille du four à environ 10
cm sous le gril. Placer le plat sous le gril et surveiller la cuisson pour ne pas que
la viande brûle. Laisser quelques morceaux devenir croustillants.
5. Préparer des portions et servir avec l’une des garnitures proposées. Déposer
sur une feuille de laitue ou de chou pour un taco paléo.
Poêlée de chou kale et carnitas
Pour 2 personnes
2. Incorporer les tomates, puis la viande. Cuire jusqu’à ce que le mélange soit
bien chaud.
3. Dans un petit bol, mélanger le sel, l’origan, le cumin et le poivre. Ajouter ces
épices dans la poêle et bien mélanger.
4. Ajouter le chou kale haché (suivant la taille de la poêle, il sera peut-être
nécessaire de procéder en deux étapes). Lorsque le chou commence à fondre,
ajouter le jus de citron et bien mélanger.
2. Retirer du four sans éteindre le gril. Disposer les rondelles de cornichon, puis
les tranches de jambon sur la viande. Enduire les tranches de jambon de
moutarde à l’aide du dos d’une cuillère ou d’une spatule. Parsemer
uniformément le jambon de fromage.
3. Remettre sous le gril 1 à 2 minutes pour faire gratiner. Bien surveiller le
fromage, il doit fondre, commencer à faire des bulles et dorer, mais il ne doit pas
brûler.
Viande de bœuf hachée à la purée
d’amande (énergie brute à la Curley)
Pour 4 personnes
2. Mettre les tomates dans un plat allant au four ou utiliser une plaque à grands
muffins. Faire cuire 5 minutes au four.
3. Faire cuire la viande hachée dans une poêle de taille moyenne pendant
environ 5 à 10 minutes, saler, poivrer et ajouter le basilic.
4. Sortir les tomates du four et mettre ce dernier en position gril (à feu doux s’il
est réglable). Diviser la viande en 6 parts égales et en remplir les tomates.
2. Mettre la coriandre et le persil dans un petit robot ménager (lire mon conseil
ci-contre). Hacher finement par pulsions. Ajouter le zeste et le jus du citron vert,
le tamari, l’huile de sésame, l’ail et le gingembre. Mixer par pulsions pour
combiner. Racler les bords du bol.
4. Dans une grande poêle, faire chauffer à feu moyen-fort l’huile d’olive ou
d’avocat jusqu’à ce qu’elle soit bien chaude. Déposer avec précaution le thon
dans l’huile et saisir 1 minute sans remuer. Recommencer l’opération pour
chacune des faces. Le thon sera rose à l’intérieur. Prolonger un peu la cuisson
pour obtenir un poisson plus cuit.
• 1 chou chinois
• 1 petit chou-fleur
• 2 c. à s. (30 ml) de saindoux ou d’huile d’avocat
• 40 g d’oignon coupé en dés
• 40 g de poivron vert coupé en dés
• 250 ml de bouillon de bœuf
• 1 gros œuf
• Environ 400 g de tomates concassées (égoutter et garder le liquide)
• 1 c. à c. de fleur de sel
• ½ c. à c. de poivre noir
• 450 g de viande de bœuf hachée
2. Râper les fleurettes de chou-fleur dans un robot ménager équipé d’une râpe
(ou avec une râpe manuelle). Prélever 300 g de chou-fleur râpé et garder le
reste pour une autre recette (comme les makis végétariens de la page 314).
3. Dans une poêle de taille moyenne, faire fondre le saindoux à feu moyen. Y
faire revenir 2 minutes l’oignon et le poivron vert. Ajouter le chou-fleur et 125 ml
de bouillon. Faire cuire pendant environ 5 minutes en remuant de temps en
temps. Le chou-fleur doit être cuit, mais rester ferme. Il ne doit pas perdre sa
texture. Retirer du feu et laisser tiédir.
4. Dans un gradn bol, battre légèrement les œufs. Incorporer les tomates
égouttées, le sel et le poivre. Émietter la viande dans la préparation et bien
mélanger. Ajouter la préparation au chou-fleur et bien mélanger.
5. Répartir de manière égale au centre des feuilles de chou. Replier les bords et
rouler en serrant. Fixer avec une pique en bois.
8. Vérifier que la viande des paupiettes est cuite à l’aide d’un thermomètre de
cuisson; la température interne devrait atteindre 70 °C.
Top du top du poulet sauté
Pour 4 à 8 personnes
• 1 kg de blancs de poulet
• 3 c. à s. de fleur de sel
• Glaçons
• 2 c. à s. (30 ml) d’huile d’avocat
• 2 c. à s. de mélange d’épices pour volaille (sans sucre ajouté)
2. Porter 250 ml d’eau à ébullition. La verser ensuite dans un grand bol en verre
ou en métal et ajouter le sel. Une fois le sel dissous, verser 1 l d’eau froide et
ajouter des glaçons pour refroidir. Ajouter les morceaux de poulet et un peu
d’eau froide si nécessaire pour que le niveau d’eau soit de 3 à 5 cm au-dessus
de la viande. Mettre 15 minutes au réfrigérateur.
3. Égoutter le poulet. Il est possible de rincer le poulet pour éliminer le sel, mais
ce n’est pas une obligation. Dans un bol, mélanger l’huile et les épices pour
volaille, puis ajouter le poulet. Laisser reposer quelques minutes.
2. Mélanger l’huile et les condiments. En verser la moitié dans chacun des bols
et bien mélanger. Mettre les deux bols au réfrigérateur et laisser mariner 20
minutes.
4. Poser les brochettes sur la grille (ou sous le gril) et cuire chaque face environ
3 minutes, soit de 10 à 12 minutes en tout pour faire dorer tous les côtés.
Vérifier la cuisson avec un thermomètre à viande (la température interne doit
atteindre 75 °C).
2. Poser les asperges dans une plaque de cuisson à rebords après avoir enlevé
la partie fibreuse. Verser dessus 2 c. à s. (30 ml) du beurre à l’ail. Remuer pour
bien enduire les asperges de beurre puis les disposer de manière à ce qu’elles
forment une seule couche. Saler et poivrer. Mettre au four 5 minutes pour
attendrir et légèrement griller.
3. Disposer les asperges sur une moitié de la plaque de cuisson. Mettre les
crevettes sur l’autre moitié. Verser le reste de beurre à l’ail sur les crevettes.
Saler et poivrer, et si vous le souhaitez, ajouter du piment en poudre. Presser le
citron sur les crevettes, puis le couper en quartiers et déposer ces derniers dans
la plaque de cuisson parmi les crevettes.
• 4 filets de saumon avec peau d’environ 160 à 200 g chacun (lire ci-dessous)
• ½ c. à s. (8 ml) d’huile d’avocat ou d’olive
• Le zeste de ½ gros citron
• Fleur de sel
• Poivre noir du moulin
AÏOLI À L’ANETH
• 115 g de mayonnaise maison à l’huile d’olive ou d’avocat ou toute autre
mayonnaise paléo-compatible
• 2 petites gousses d’ail finement hachées
• Le zeste d’½ gros citron
• 2 c. à c. (15 ml) de jus de citron frais
• 1 c. à s. d’aneth fraîche ciselée
• 1 pincée de fleur de sel
• 1 pincée de poivre noir du moulin
3. Dans la même poêle, chauffer à feu moyen les 15 ml d’huile restante. Ajouter
les oignons et les morceaux de tige de chou kale et cuire environ 5 minutes pour
attendrir les légumes. Répartir les légumes sur le pourtour de la poêle et faire
fondre le beurre au centre. Ajouter les champignons et les faire revenir quelques
minutes. Ajouter le sel et le poivre et bien mélanger le tout.
SALADE
• 100 g de crème fraîche
• 2 c. à s. d’assaisonnement pour fajita
• 2 c. à s. d’huile d’avocat ou d’olive
• 1 petit oignon jaune détaillé en lamelles
• 1 poivron vert coupé en lamelles
• 450 g de viande de dinde hachée
• 1 petit bocal de piperade (400 g)
• 1 petit chou vert
• 55 g de jeunes pousses d’épinard
• 55 g de cheddar ou d’emmental râpé
• 1 avocat, coupé en dés
• Des quartiers de citron vert
4. Faire chauffer à feu moyen-fort 1 c. à s. (15 ml) d’huile dans une grande
poêle. Ajouter l’oignon et le poivron vert et faire revenir 3 à 5 minutes jusqu’à ce
qu’ils soient tendres et croquants. Vider la poêle.
5. Sur feu moyen, verser dans la poêle les 15 ml d’huile restante. Ajouter la
dinde et faire cuire en émiettant bien jusqu’à ce qu’il ne reste pratiquement plus
de parties rosées. Ajouter les 5 c. à c. d’assaisonnement pour fajita restants et
bien mélanger. Ajouter les tomates et poursuivre la cuisson quelques minutes
jusqu’à ce que la viande ne soit plus du tout rosée.
7. Répartir de manière égale le chou et les épinards crus dans quatre grands
bols peu profonds. Répartir dans chacun le mélange oignon-poivron, la dinde, la
crème fraîche assaisonnée, le fromage râpé et les dés d’avocat. Verser la
vinaigrette sur la préparation et servir avec des quartiers de citron vert que
chacun pourra presser à volonté.
Salade croquante au thon
Pour 4 personnes
• Environ 280 g de thon en boîte pêche durable non égoutté (les marques Phare
d’Eckmühl et Connétable, disponibles en France, sont bien classées par
Greenpeace — NDT).
• 115 g de mayonnaise maison à l’huile d’olive ou d’avocat ou toute autre
mayonnaise paléo-compatible
• 2 c. à s. (15 g) de câpres égouttées
• 1 branche de céleri, coupée en dés
• 1 petite carotte, coupée en dés
• 4 radis, coupés en dés
• Sel et poivre selon le goût
• 60 g d’amandes effilées
• 2 c. à s. (15 g) de graines de tournesol
1. Vider la boîte de thon et son liquide dans un bol. Émietter à la fourchette, puis
ajouter la mayonnaise, les câpres, le céleri, la carotte et les radis. Goûter et
ajouter du sel et du poivre.
4. Faire chauffer l’huile dans une grande poêle pouvant contenir les 4 cordons
bleus. Les faire dorer de tous les côtés, en commençant par le côté avec la
jonction.
6. Transférer les cordons sur une lèchefrite ou une plaque de cuisson à rebords à
l’aide de pinces et laisser reposer. Préchauffer le gril (à feu doux s’il est
réglable).
8. Passer les cordons 1 minute sous le gril pour faire dorer le fromage.
• ½à 1 c. à c. de fleur de sel
• ¾ c. à c. d’origan séché
• ¾ c. à c. de thym séché
• 1 pincée de poivre noir
• 320 g de bûche de chèvre
• 680 g de viande de dinde hachée, divisée en quatre portions
• Huile d’avocat ou d’olive
3. Diviser une portion de viande en deux pour former deux médaillons plats
d’environ 8 cm de diamètre. (Se mouiller les mains si la viande est collante.)
Placer une tranche de fromage de chèvre entre les deux médaillons et aplatir
délicatement les bords. Répéter l’opération avec les 3 autres portions.
4. Dans une grande poêle, verser assez d’huile d’avocat ou d’olive pour couvrir
le fond et chauffer à feu moyen. Saupoudrer du mélange d’épices le dessus des
médaillons et les placer faces assaisonnées dans l’huile. Cuire environ 5 minutes
pour faire légèrement dorer le dessous.
6. Il est possible de placer les médaillons sous le gril pour faire légèrement
gratiner le fromage de chèvre.
Saint-Jacques en robe de lard fumé
Pour 2 personnes
3. Couper les tranches de lard en deux dans le sens de la longueur (une paire de
ciseaux de cuisine facilitera l’opération). Emballer chaque noix de Saint-Jacques
d’une bande et fixer avec une pique en bois.
2. Faire fondre le beurre dans une poêle de taille moyenne et ajouter les
champignons. Faire revenir à feu moyen pendant environ 4 minutes, jusqu’à ce
qu’ils soient tendres, puis ajouter l’ail et cuire encore 1 minute. Incorporer le
poulet et les artichauts. Lorsque l’ensemble est bien chaud, retirer du feu et le
mélanger aux brocolis.
4. Dans un petit bol, battre ensemble le lait de coco, le bouillon, les œufs, le
reste de sel (1 c. à c.), le poivre et la muscade.
3. Graisser un petit plat en verre allant au four avec le beurre restant (1 c. à c.).
Y verser les trois quarts du mélange aux épinards et disposer dessus le poisson
en une seule couche. Recouvrir des épinards restants. Parsemer uniformément
de feta et mettre au four 20 à 25 minutes ou jusqu’à la cuisson complète du
poisson.
Soupe thaïe aux crevettes et à l’avocat
Pour 4 personnes
• 1 c. à c. de fleur de sel
• 1 c. à c. de poivre noir
• 1 c. à c. de curcuma en poudre
• ½c. à c. de cumin en poudre
• 1 pincée de cannelle en poudre
• 2 c. à s. (30 ml) d’huile de coco
• 4 ciboules (cébettes), parées et hachées
• 1 c. à s. de gingembre frais râpé finement émincé
• 700 ml de bouillon de poulet, de préférence fait maison (voir page 264)
• 2 c. à s. (30 ml) de tamari (sauce de soja sans gluten)
• 1 c. à c. (5 ml) de nuoc-mâm thaï ou vietnamien
• ½ c. à c. (2 ml) de piment en poudre
• 400 ml de lait de coco
• 12 crevettes de taille moyenne (60 g) décortiquées
• Le jus d’1 citron vert
• 75 g de feuilles de coriandre fraîche (facultatif)
• 1 gros avocat, coupé en dés
2. Faire chauffer l’huile d’avocat ou d’olive à feu moyen-fort dans un grand wok
ou une grande casserole. Ajouter les lamelles de viande et faire cuire 2 minutes.
Retourner, ajouter la courgette et cuire encore 2 minutes.
POISSON
• 680 g de filet de cabillaud, ou tout autre poisson à chair blanche et au goût
délicat
• Sel et poivre selon le goût
• 1 c. à s. (15 g) de beurre
• 2 c. à c. (10 ml) d’huile d’avocat ou d’olive
• Le jus d’½ citron
2. Saler et poivrer les deux faces du poisson. Faire chauffer une grande poêle à
feu moyen. Ajouter le beurre et l’huile d’avocat ou d’olive et chauffer jusqu’à ce
que le beurre frémisse; agiter la poêle pour bien les mélanger. Y déposer le
poisson et cuire environ 2 minutes suivant l’épaisseur. Retourner avec
précaution pour faire dorer l’autre face et arroser le poisson du jus de citron.
Laisser cuire de 1 à 2 minutes de plus. Veiller à ne pas trop le cuir.
4. Faire fondre le beurre dans une petite casserole à feu moyen. Mélanger
fréquemment pendant environ 5 minutes pour le faire légèrement se colorer.
MON CONSEIL: Il est très facile de préparer un beurre noisette, mais attention,
il peut brûler. Lorsque le beurre a pris sa couleur, il ne faut pas le laisser dans la
casserole chaude. Versez-le dans un bol jusqu’au moment de servir.
Poulet braisé au citron et aux olives
Pour 6 personnes
4. Couper l’un des citrons en quartiers et les placer dans la poêle entre les
morceaux de poulet. Répartir les olives uniformément sur le poulet. Presser le
deuxième citron et verser le jus dans la poêle.
2. Pendant ce temps, faire fondre le beurre dans une petite poêle et faire revenir
l’échalote pendant environ 3 minutes.
Salade XXL
Pour 1 personne
1. Dans un grand bol peu profond, alterner dans cet ordre des couches de laitue,
de légumes et de fromage. Émietter le thon sur ce millefeuille.
2. Au moment de passer à table, parsemer de graines et d’oléagineux, et
arroser d’un filet d’huile d’olive.
Tagliatelles de courgette au pesto de
roquette
Pour 4 personnes (accompagnement)
3. Pour faire le pesto, mettre la roquette, les noix de macadamia et l’ail dans un
robot ménager. Mixer jusqu’à ce que le mélange ressemble à un sable grossier
et racler les bords du bol si nécessaire. Ajouter l’avocat, le fromage, le sel et le
poivre, puis mixer pendant 15 secondes. Racler de nouveau les bords. Sans
arrêter le robot ménager, verser doucement l’huile d’olive.
4. Sortir les tagliatelles du réfrigérateur. Si elles sont encore très humides, les
enrouler une nouvelle fois dans un torchon propre. Faire fondre le beurre dans
une grande poêle et ajouter les tagliatelles. Faire cuire sans remuer pendant 1
minute, mélanger et poursuivre la cuisson 1 minute de plus. Retirer du feu.
Ajouter le pesto et remuer délicatement pour en enduire les tagliatelles. Servir
sans attendre ou placer au réfrigérateur pour un plat froid.
Salade d’épinards et sa vinaigrette tiède
au lard doré
Pour 1 personne
2. Ajouter les épinards et l’oignon rouge et bien mélanger. Transférer sur une
assiette. Parsemer de lard émietté, de champignons et de tomates. Pour la
touche finale, saupoudrer d’une pincée de poivre noir fraîchement moulu.
Coleslaw paléo
Pour 8 personnes
2. Ajouter le chou et les carottes et bien mélanger pour enduire le tout avec
l’assaisonnement. Placer au moins 1 heure au réfrigérateur. Goûter et ajouter du
sel et du poivre si nécessaire avant de servir.
Chou sauté au bacon
Pour 4 personnes (accompagnement)
3. Faire chauffer une grande poêle à feu moyen-fort. Ajouter le bacon et cuire
jusqu’à ce qu’il soit croustillant. Ajouter le poireau et l’oignon. Mélanger
fréquemment pendant environ 3 minutes pour faire se colorer les légumes.
Ajouter l’ail et faire cuire 1 minute de plus.
SAUCE
• 60 ml de tamari (sauce de soja sans gluten)
• 2 c. à s. (30 ml) de pseudo-sauce aux arachides (page 267) ou de purée
d’amande crue avec V c. à c. (2 ml) de jus de citron vert
• 1 pincée de piment en poudre
4. Placer 1 feuille de nori, côté brillant dessous, sur le tapis à sushi (on peut
aussi utiliser du papier sulfurisé ou du film étirable). Étaler délicatement un tiers
du cream cheese en une mince couche sur la feuille de nori, en laissant au
moins de 2,5 cm en haut et en bas. Veiller en revanche à bien couvrir toute la
largeur.
Déposer environ un tiers de riz de chou-fleur et étaler pour couvrir
uniformément la feuille de nori, en laissant comme précédemment au moins 2,5
cm en haut et en bas. (Si la couche de riz est trop épaisse, en enlever une ou
deux cuillerées et étaler uniformément ce qui reste.)
MON CONSEIL: Si vous trouvez du vinaigre de coco dans vos placards, c’est
parfait. Sinon, vous pouvez utiliser du vinaigre de riz en vérifiant toutefois qu’il
ne contient pas de sucre ajouté. En dernier recours, utilisez du vinaigre de cidre.
Si vous n’avez pas de dulse sous la main, vous pouvez la remplacer par un autre
type d’algue déshydratée ou par un mélange de condiments contenant des
algues. Sinon, ajoutez ½ c. à c. de sel.
Riz de chou-fleur
Pour 4 personnes (accompagnement)
• 1 petit chou-fleur
2. Remplacer la râpe par le couteau. Petite quantité par petite quantité, mixer le
chou-fleur râpé par pulsion pour l’affiner.
3. Cuire comme indiqué dans la recette choisie. Pour un riz nature, faire revenir
le chou-fleur dans une grande poêle ou l’étaler sur une plaque de cuisson à
rebords et le passer quelques minutes sous le gril pour le faire dorer.
Assaisonner selon le goût.
VINAIGRETTE AU TAHINI
• 60 ml de tahini
• 60 ml d’huile d’olive vierge extra
• 2 c. à s. (30 ml) de tamari (sauce de soja sans gluten)
• 2 c. à s. (30 ml) de jus de citron
• 1 gousse d’ail écrasée ou finement hachée
• 1 pincée de gingembre en poudre
SALADE
• 1 poignée de coriandre fraîche
• 1 poignée de persil frais
• 340 g de brocolis crus râpés
• 40 g de roquette
• 1 avocat, coupé en dés
4. Faire chauffer une petite poêle à feu moyen-faible. Y déposer directement les
pignons et les faire légèrement brunir en remuant fréquemment.
5. Verser les pignons encore chauds sur la salade et bien mélanger. Ils feront
légèrement fondre le fromage de chèvre. Parsemer d’avocat et servir.
Gratin fromager aux brocolis et au chou-
fleur
Pour 4 personnes (accompagnement)
2. Couper l’oignon en deux et couper l’une des moitiés en dés (l’autre moitié est
utilisée plus tard). Dans une grande poêle, faire chauffer la moitié (30 ml) de
l’huile de coco à feu moyen-fort. Ajouter les dés d’oignon et faire fondre environ
3 minutes. Ajouter la viande hachée et faire cuire environ 5 minutes.
3. Dégager un petit espace au centre de la poêle et faire revenir l’ail pendant 1
minute. Mélanger l’ail à la viande et ajouter la moitié du sel et du poivre.
Incorporer les haricots verts et transférer dans un grand bol.
4. Baisser le feu sur moyen. Dans la même poêle, faire fondre 2 c. à s. (30 g) de
beurre. Ajouter les champignons et les faire revenir pendant environ 5 minutes
jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Assaisonner avec le reste de sel et de poivre.
1. Préchauffer le four à 220 °C. Couper en deux les choux de Bruxelles s’ils sont
très gros.
4. Faire fondre le beurre dans une petite casserole. Ajouter l’ail et le faire fondre
1 ou 2 minutes. Transférer les choux de Bruxelles rôtis dans un grand bol.
(Avec parmesan)
2. Faire fondre le beurre dans une petite poêle et faire revenir la pancetta
jusqu’à ce qu’elle soit croustillante.
3. Poser le chou romanesco sur sa base dans un petit plat à gratin ou dans un
poêlon en fonte. L’arroser du beurre fondu; enduire uniformément à l’aide d’un
pinceau. Saler et poivrer.
RECETTE DE BASE
Pour 2 personnes (accompagnement)
2. Déposer les avocats dans un plat allant au four. S’ils ne restent pas debout,
les caler en leur confectionnant un support avec du papier d’aluminium.
1. Préchauffer le four à 220 °C. Couper les avocats en deux dans le sens de la
longueur et enlever le noyau. À l’aide d’une cuillère, enlever environ 1 c. à s. de
chair de chacune des moitiés pour en faire des petits bols.
2. Déposer les avocats dans un plat allant au four. S’ils ne restent pas debout,
les caler en leur confectionnant un support avec du papier d’aluminium.
3. Dans un petit bol, battre les œufs avec la crème. Ajouter les copeaux de
bacon, le sel et le poivre. Répartir le mélange aux œufs dans les avocats.
4. Faire cuire environ 12 minutes au four, ou jusqu’à ce que les œufs soient pris.
Sortir du four et parsemer uniformément les avocats de fromage. Remettre
• 1 c. à s. (15 g) de beurre
• 2 gros œufs
• 1 c. à s. (15 ml) d’huile de coco
• 150 g de pois mange-tout
• ½ c. à s. (8 ml) de tamari (sauce de soja sans gluten)
• 500 g de courge spaghetti cuite
• 120 ml de pseudo-sauce aux arachides (page 267)
• 75 g de germes de soja
• 30 g d’amandes non grillées, finement hachées
2. Verser l’huile de coco dans le wok, puis les pois mangetout et faire sauter 1
minute. Ajouter le tamari, mélanger et réserver dans un autre bol.
3. Mettre la courge spaghetti dans le wok et la faire sauter jusqu’à ce qu’elle soit
chaude. Ajouter la pseudo sauce aux arachides et cuire jusqu’à ce que le
mélange soit bien chaud. Remettre les pois mange-tout dans le wok et
mélanger.
4. Répartir la préparation dans 2 bols. Dans chacun des bols, ajouter la moitié
des œufs brouillés, des germes de soja et des amandes. Servir chaud.
Crème de noix de cajou
Pour 60 ml
1. Faire tremper les noix de cajou dans de l’eau chaude pendant au moins 4
heures ou toute une nuit.
2. Égoutter et rincer les noix de cajou. Les transférer dans un blender puissant
avec 120 ml d’eau filtrée et le sel. Mixer en raclant occasionnellement les bords
jusqu’à obtention d’une consistance homogène. Cela peut prendre plusieurs
minutes. Si le mélange est trop épais, ajouter encore de l’eau, cuillerée par
cuillerée.
MON CONSEIL: La crème de noix de cajou nature est très légèrement sucrée,
mais si vous souhaitez une salade de brocolis plus classique, vous pouvez la
relever un peu. Je vous suggère de commencer par ajouter 1 c. à s. (15 ml)
d’érythritol ou un autre édulcorant de votre choix en quantité équivalente que
vous rectifiez selon votre goût.
Artichauts à l’aïoli
Pour 2 personnes (accompagnement)
• 2 citrons
• 4 gousses d’ail écrasées ou finement hachées
• 115 g de mayonnaise maison à l’huile d’olive ou d’avocat ou toute autre
mayonnaise paléo-compatible
• Sel et poivre
• 4 petits artichauts, ou 2 moyens (environ 225 g)
• 2 c. à s. (30 g) de beurre fondu
2. Couper les tiges des artichauts pour avoir une base plate. Parer les feuilles de
la pointe. Si les feuilles sont pointues, couper les extrémités avec des ciseaux de
cuisine. Rincer les artichauts sous le robinet en écartant délicatement les
feuilles. Évacuer l’excès d’eau et presser le deuxième citron sur la partie
coupée.
2. Préparer la sauce salade en mélangeant dans un grand bol la crème aux noix
de cajou, le vinaigre et le poivre. Goûter et ajouter éventuellement un peu
d’édulcorant. Goûter de nouveau et ajouter du sel si nécessaire.
3. Transférer le brocoli dans un saladier, ajouter le bacon, l’oignon et le fromage
et verser la sauce salade sur le tout; bien mélanger. Placer au moins 1 heure au
réfrigérateur. Parsemer d’amandes juste avant de servir.
Épinards à la crème
Pour 4 personnes (accompagnement)
1. Porter une grande casserole d’eau à ébullition. Plonger les épinards dans l’eau
bouillante et faire cuire environ 2 minutes jusqu’à ce qu’ils réduisent. Égoutter
les épinards dans une grande passoire et en exprimer l’eau à l’aide d’une
cuillère en bois.
3. Faire fondre le beurre dans une poêle à feu moyen. Ajouter l’échalote et faire
revenir 3 minutes. Arroser du jus de citron et poursuivre la cuisson 1 minute.
Incorporer doucement la crème en battant. Saler, poivrer et ajouter la muscade.
Cuire sans cesser de remuer jusqu’à ce que la sauce épaississe.
4. Essorer une dernière fois les épinards et les ajouter dans la poêle, ainsi que le
fromage. Mélanger, puis poursuivre la cuisson jusqu’à ce que le fromage soit
fondu. Goûter et rectifier l’assaisonnement en sel et poivre.
APÉRITIFS ET EN-CAS À GRIGNOTER
Chips de parmesan
Pour 5 personnes
1. Briser le chocolat dans son emballage, puis le transférer dans une boîte ou un
sac congélation à ouverture facile. Ajouter les cerneaux de noix et agiter.
3. Arranger les brochettes dans un petit plat peu profond et verser la vinaigrette
en les tournant pour bien les napper. Si possible, laisser mariner au moins 30
minutes. Poivrer avant de servir.
Mini pizzas
Pour 4 personnes
(Lire ci-dessous)
2. Éplucher les œufs et les mettre dans un bol. Les couvrir de la marinade. Il faut
les maintenir au fond pour qu’ils soient complètement couverts. Vous pouvez
pour cela emboîter des bols ou déposer une soucoupe sur les œufs.
3. Laisser mariner au moins 2 heures, mais il est possible de les laisser plus
longtemps, voire toute une nuit. (La première fois que vous confectionnez cette
recette, goûtez un œuf après 2 heures de marinade.)
4. Égoutter les œufs et les conserver dans un récipient fermant hermétiquement
jusqu’au moment de servir.
SUGGESTIONS: La quantité de marinade pénétrant les œufs est ici tout à fait
négligeable et je n’ai donc aucun scrupule à utiliser du vrai sucre (sucre de
canne bio ou sucre de coco), mais si vous êtes un puriste, vous pouvez utiliser
de l’érythritol. J’utilise de préférence du vinaigre de Xérès, mais je peux à
l’occasion le remplacer par du vinaigre de riz. Vous pouvez aussi utiliser 1 c. à s.
(15 ml) de vinaigre de vin blanc et 1 c. à s. (15 ml) de vinaigre de vin rouge.
Pain à base de pulpe d’oléagineux
Pour 8 personnes (soit un pain contenant 16 tranches
de 12 mm d’épaisseur)
• 3 gros œufs
• Environ 200 g de pulpe d’oléagineux après en avoir extrait le «lait» (lire ci-
dessous)
• ¾ c. à c. de bicarbonate de soude
• 1 pincée de fleur de sel
• 1 c. à c. (5 ml) de miel
• 1 c. à s. (15 ml) de vinaigre de cidre
Fat bombs
Pour 10 «fat bombs» (10 portions)
Choix de parfums
VANILLE ET CANNELLE
CAL: 143 LIP: 14 G GLU: 3 G PROT: 1 G
• 1½ c. à c. de cannelle en poudre
• 2 c. à s. de purée d’amande
• ½ c. à c. d’extrait de vanille
CITRON ET ÉPICES
CAL: 123 LIP: 14 G GLU: 2 G PROT: 1 G
• 120 ml de tahini
• 125 g de beurre
• ½ c. à c. (2 ml) d’extrait de vanille
• 1 c. à c. de cannelle en poudre
• 1 c. à c. de curcuma en poudre
• 1 pincée de poivre noir
• 1 c. à s. d’érythritol, ou selon le goût (lire ci-dessous)
• 1 c. à c. (5 ml) de poudre de maca (facultatif, lire ci-dessous)
2. Placer au congélateur jusqu’à ce que le mélange soit pris. Démouler les carrés
de fudge et, si vous avez opté pour le moule rectangulaire, découper en carrés
de la taille d’une bouchée. Conserver au congélateur dans un récipient fermant
hermétiquement pour préserver la texture.
• 120 ml de tahini
• 120 g de beurre
• ½ c. à c. (2 ml) d’extrait de vanille
• 5 gouttes de stévia aromatisée à la vanille, ou selon le goût
• 1 c. à s. (5 ml) de poudre de thé matcha
3. Tapisser de papier sulfurisé (ou bien graisser avec de l’huile de coco) un plat
carré de 15 cm de côté allant au four. Transférer le mélange dans le plat et
égaliser la surface à l’aide d’une spatule. Faire durcir au moins 2 heures au
réfrigérateur.
4. Couper en carrés de taille égale à l’aide d’un couteau bien aiguisé. Conserver
au réfrigérateur.
SUGGESTION: Vous pouvez remplacer l’érythritol par de la stévia ou un autre
mélange d’édulcorant en poudre en adaptant la quantité.
GOURMANDISES
Mousse avocat-chocolat
Pour 4 personnes
2. Dans un bol de taille moyenne, battre la crème pour obtenir une consistance
bien ferme. (Un batteur à main ou un mixeur plongeant donne les meilleurs
résultats.)
3. Dans un second bol, écraser l’avocat à la fourchette pour obtenir environ 180
ml de purée. Ajouter le mélange à base de chocolat et bien mélanger (utiliser
pour cela un mixeur plongeant ou un batteur à main). Ajouter la crème fouettée
et bien mélanger.
3. Dans un grand plat en verre (38 cm x 26 cm), étaler une fine couche du
mélange. Répandre une fine couche de purée d’amande sur le chocolat en
veillant à bien égaliser pour avoir une épaisseur uniforme. (Si la purée d’amande
est trop épaisse pour être versée, la passer 20 secondes au micro-ondes.)
Mettre les myrtilles congelées dans un petit bol. Verser dessus la crème ou le
lait de coco et mélanger rapidement. Laisser reposer quelques instants. La
crème qui enrobe les myrtilles gèlera.
Bouchées glacées
Pour 8 personnes (1 bouchée = 1 portion)
Battre ensemble tous les ingrédients à l’aide d’un batteur à main ou d’un mixeur
plongeant jusqu’à obtention d’une préparation bien ferme. (On obtient de
meilleurs résultats en plaçant au préalable le saladier quelques minutes au
congélateur.) Utiliser immédiatement.
Macarons céto
Pour 10 macarons
2. Monter les blancs d’œuf en neige ferme. Dans un autre bol, mélanger le sel,
la poudre d’amande, la stévia, la vanille et les copeaux de coco. Incorporer
délicatement les blancs d’œuf dans ce mélange.
2. Mettre tous les ingrédients dans une grande casserole et mélanger pour
obtenir une préparation homogène. Chauffer à feu moyen pendant quelques
minutes et bien mélanger pour faire fondre la purée d’amande.
3. Disposer 8 ramequins dans un grand plat allant au four. Remplir le plat aux
trois quarts d’eau chaude, puis verser la préparation dans les ramequins.
GARNITURE
• 560 g de cream cheese ramolli (type Philadelphia)
• 175 ml de yaourt à la grecque nature
• 75 g de sucre de coco
• ½ c. à s. de stévia en poudre
• 1 c. à c. (5 ml) d’extrait de vanille
• 3 gros œufs
• 3 jaunes d’œuf
NAPPAGE
• 25 g de chocolat noir à 80% de cacao ou plus
• ½ c. à c. (5 ml) d’huile de coco
• Crème fouettée (facultatif; voir page 353)
2. Mettre tous les ingrédients pour l’abaisse dans un robot ménager et mixer
jusqu’à ce que le mélange ressemble à un sable grossier. Transférer dans un
moule à charnière de 23 cm de diamètre et bien aplatir en appuyant fermement.
7. Verser le mélange dans l’abaisse préparée plus tôt. Déposer sur la grille
médiane du four et cuire 35 à 40 minutes, jusqu’à ce que le milieu soit pris, mais
encore mou. Éteindre le four et y laisser le cheesecake encore 30 minutes.
1. Préchauffer le four à 190 °C. Tapisser le fond d’un moule à tarte ou à tourte
de 23 cm de diamètre d’un cercle de papier sulfurisé.
2. Mettre tous les ingrédients dans un robot ménager et mixer jusqu’à ce que le
mélange ressemble à un sable grossier.
MON CONSEIL: Vous pouvez fouetter la crème de lait de coco avec un batteur
à main ou un robot pâtissier. Faute de mieux, un blender ou un mixeur
plongeant fera l’affaire, mais le résultat ne sera pas aussi mousseux.
Barres au citron vert
Pour 16 barres (1 barre = 1 portion)
ABAISSE
• 85 g de noix de pécan non grillées
• 90 g de poudre d’amande
• 3 c. à s. (45 g) de beurre salé
• 2 c. à s. (30 ml) d’érythritol
GARNITURE
• Le zeste de 3 citrons verts (2½ c. à s.)
• 90 ml de jus de citron vert
• 1 c. à c. (5 ml) d’extrait de vanille
• La pulpe de 3 avocats (350 g chacun) écrasée à la fourchette
• 2 c. à s. (15 g) de sucre de coco
• 4 gouttes de stévia liquide
• 60 g de crème épaisse
3. À l’exception d’une c. à s. (15 ml) de jus de citron vert, mettre tous les
ingrédients de la garniture dans un grand saladier et battre avec un batteur à
main pour obtenir un mélange parfaitement lisse. (Un robot pâtissier, un robot
ménager ou un mixeur plongeant conviennent également pour cette opération.)
Mark Sisson
Brad Kearns
Malibu,
Californie Juillet
2017
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