Les Quadruples Du Milliardaire Ciara Cole1
Les Quadruples Du Milliardaire Ciara Cole1
Les Quadruples Du Milliardaire Ciara Cole1
Chapitre Un
Chapitre Deux
Chapitre Trois
Chapitre Quatre
Chapitre Cinq
Chapitre Six
Chapitre Sept
Chapitre Huit
Chapitre Neuf
Chapitre Dix
Chapitre Onze
Chapitre Douze
Chapitre Treize
Chapitre Un
Chapitre Deux
Chapitre Trois
Chapitre Quatre
Chapitre Cinq
Chapitre Six
Chapitre Sept
Chapitre Huit
Chapitre Neuf
Chapitre Dix
CLIQUEZ ICI
pittoresque, mais Tia ne le remarqua presque pas. Son esprit était accaparé par
la tâche qui lui avait été confiée et sa nature peu conventionnelle—voire
impossible.
Mais Tia n’était pas payée pour se chercher des excuses ou faire une
bourde. Si elle foirait cette mission, elle pourrait dire adieu à son nouveau job
de rêve.
où il était censé être. Le palais flottant était encré au large et se démarquait dans
l’eau cristalline.
L’hélico survola le luxueux yacht géant et se dirigea vers le petit héliport
Comme moi, songea ironiquement Tia. Mais elle était ici sur la requête
du frère ainé de Jonathan, donc elle n’eut aucun problème à passer l’équipage
entrainé à scruter les eaux autour du bateau. Ils avaient dû repérer le survol de
l’hélicoptère plus tôt et ne semblaient pas surpris de voir Tia. Mais elle
inattendue et inopportune.
Le niveau d’intimité et de familiarité à bord du yacht impressionna Tia.
Il ne faisait aucun doute qu’il n’était pas simple de l’atteindre avec n’importe
quelle villa ou hôtel cinq étoiles. Et connaissant Jonathan Fox, ses indiscrétions
ininterrompues et confidentielles.
Bientôt, elle le repéra. Il n’était pas encore midi, et pourtant Tia était
degrés. Pendant ce temps-là, Jonathan Fox, ou du moins elle espérait que c’était
lui, émergea de la cabine et alla s’asseoir sur l’un des canapés sur le pont, une
***
Deux semaines après que Tia Lowry a commencé à travailler dans l’un
des plus gros cabinets de conseil en investissements de la ville, elle a reçu son
premier client.
Seulement, elle ne s’était pas attendu à devoir le traquer jusqu’à cette île
milliardaires. Tina ne l’avait pas non plus imaginé être aussi beau en personne.
Sa silhouette d’un mètre quatre-vingt-trois était posée sur le canapé en
maillot de bain avec une longue chemise ouverte sur son torse, révélant des
abdominaux sculptés qui avaient l’air d’avoir été dessinés. Sa peau bronzée
sa vie débauchée qui consistait à boire, faire la fête, et se faire des femmes.
Business School, mais par contre avec son allure ténébreuse et enfumée, il
pourrait très bien passer pour un mannequin. Ces traits-ci, taillés au burin,
étaient au repos, mais quelques instants après que Tia l’a atteint, il sembla
sentir son ombre et ouvrit lentement une paire d’yeux noisettes profonds et
sensuels.
Je suis plus qu’en retard pour mon massage à quatre mains. Où est l’autre
masseuse du spa ?
soir, grogna Jonathan. Je me souviens à peine de ce qui est arrivé, mais c’est
Il se mit soudain à sourire, et cela couplé à cette voix sexy fit oublier sa
vexation à Tia pour un moment. Jonathan Fox était sexy—tellement que c’en
Soudain, Tia retrouva ses esprits et leva les mains pour l’arrêter.
— Attendez ! Ce n’est pas ce que vous croyez. Elle soupira lourdement.
Je m’appelle Tia Lowry, et votre frère ainé, Théo, m’a engagée. Je suis votre
nouvelle conseillère financière.
***
— Quoi ? Jonathan la regarda attentivement, et il eut l’air sceptique
— Je sais que c’est difficile à assimiler, M. Fox. Mais c’est vrai. Le fait
est que je suis censée vous suivre, limiter vos dépenses et vous aider à gérer
votre héritage.
Jonathan n’était pas surpris que Théo puisse imaginer une telle chose.
Après tout, son frère l’avait suffisamment menacé par le passé.
grand frère. Théo avait presque dix ans de plus que lui et il traitait Jonathan
leur enfance.
C’était Théo qui avait repris le flambeau pour s’occuper de Jonathan qui
avait quinze ans à l’époque. Leur mère avait été si chagrinée qu’elle s’était
enfermée dans l’une des demeures familiales des Fox et qu’elle avait refusé
d’en sortir.
Jonathan fut tiré de ses souvenirs par Tia, qui continuait de lui expliquer
qu’elle devait rester avec lui pour les prochaines semaines afin de l’évaluer.
Son énervement laissa place à une appréciation franche lorsqu’il regarda
Plus tôt, lorsqu’il avait levé la tête pour la trouver devant lui, il s’était retrouvé
dans l’impossibilité de détourner le regard. Sa voix sensuelle qui prononçait
son nom avait excité sa libido. Puis elle avait retiré ses lunettes de soleil,
Mais tout ceci était parti en fumée à la seconde où il avait découvert qui
Donc… Elle pensait vraiment qu’elle pouvait venir ici et lui dicter la
Théo avait envoyé la mauvaise personne pour jouer les nounous, songea
— Écoutez, je suis navré pour mon erreur de tout à l’heure, dit-il sur un
ton charmeur en prenant le coude de Tia. Pourquoi ne pas quitter le soleil et
docilement la conduire dans l’un des salons. Il était étrange de voir à quel point
elle avait l’air si sérieuse, et pourtant dégageait aussi la plus douce des auras,
un peu comme une voisine de palier.
intriguer.
Qui était-elle, en réalité ? Bien sûr, il pensait qu’elle était ce qu’elle avait
désormais vêtu d’un polo moulant bleu et d’un short kaki, et il offrit un verre à
quel point elle semblait penser qu’elle pouvait vraiment se charger de ce qui se
trouvait devant elle.
demanda mine de rien comment elle en était arrivée à travailler pour son frère.
— Cela vous intéresse-t-il vraiment ? Ou bien êtes-vous en train de
raison. Ces yeux bruns plein de désir l’étudièrent de la tête aux pieds d’un air
faire partir la queue entre les jambes, répondit doucement Tia. Parce que c’est
ce que vous souhaitez, n’est-ce pas ? Vous pensez que si vous devenez assez
offensant avec vos allusions sexuelles, vous pourrez me faire repartir au pas
Elle se leva avec une grâce fluide et avança vers lui. Elle n’était qu’à
provoquant est exactement ce à quoi je m’étais attendu d’un macho tel que
vous. Vous pensez que vous pouvez jouer avec moi simplement parce que je
— Vous effrayer est la dernière chose que je souhaite. Et je n’ai pas non
plus envie que vous retourniez au pas de course vers Théo. En fait, pour m’en
assurer, j’ai ordonné au capitaine de sortir en pleine mer. On dirait bien que
nous sommes coincés ensemble, chérie. Jonathan inclina la tête sur le côté, lui
escaliers pour voir le pont. Elle poussa un cri de surprise en regardant le yacht
s’éloigner de la côte. Non, non, non !
Elle se précipita sur le pont principal et se dirigea vers les barrières
trainante. Une petite croisière nous fera du bien à tous les deux. J’ai la gueule
de bois, vous vous souvenez ? Quoi qu’il en soit, avec une compagnie aussi
délectable que la vôtre pour naviguer, je pense à au moins une thérapie qui
— Vous avez perdu la tête si vous pensez que j’ai signé pour quelque
chose comme ça. Ramenez-moi tout de suite ! Tia jura, se retourna pour être
face à Jonathan et sentit ses talons chanceler sur le pont qui tanguait. Il attrapa
aisément ses épaules et la stabilisa pendant que ses yeux étudiaient son visage.
— Vous êtes encore plus captivante lorsque vous êtes en colère, dit-il
pensiez pas que j’allais être sympa, si ? Pas quand vous m’êtes imposée par
mon grand frère.
Tia souffla.
— Quel que soit votre grief, vous devriez voir cela avec Théo. Je ne fais
pendant notre petit voyage, répondit Jonathan en haussant les épaules. Voyez
cela comme votre centre d’entrainement nautique personnel où vous pouvez
— Vous êtes épouvantablement ignoble, cria Tia. Vous savez très bien
que je n’ai pas donné mon accord pour cette prétendue croisière. Ce que
j’avais prévu, c’était qu’on retourne sur la terre ferme dans votre villa, où se
trouvent mes affaires. Naviguer avec vous sous le soleil couchant ne fait
absolument pas partie de mes projets.
— Eh bien, c’est mon bateau, donc ce sont mes règles, répondit Jonathan
avec insouciance. Je suis sûre que nous pouvons trouver un tas de choses pour
très bien équipés. D’après ce qu’elle avait vu de l’intérieur, Tia savait qu’il y
avait des installations encore plus luxueuses qui impressionneraient et
abandonnez ? Il enverra sans aucun doute une équipe de secours pour vous
Jonathan Fox avait peut-être été plus malin qu’elle cette fois, mais Tia
À vingt-six ans, Tia était une femme indépendante qui était devenue la
plus jeune et la seule employée féminine du cabinet de conseil dans lequel elle
Elle était fougueuse, féroce, et bien dans sa peau, et elle ne laissait aucun
petit contretemps l’arrêter. Elle fonçait sur tous les défis et savait que se faire
une place dans le cabinet allait être une bataille de longue haleine à cause de
son âge et de son sexe.
Mais elle était prête à faire tout ce qu’il fallait pour réussir.
Elle se força à sourire et alla chercher Jonathan dans la cabine de
pilotage. Elle lui tendit une coupe de champagne tout en prenant une gorgée de
la sienne.
— Très bien, j’admets que je vous ai été imposée, mais cette croisière
Il lui fit faire le tour de l’immense bateau, qui avait été conçu à la
Il ouvrit l’armoire pour révéler des lignes entières des bikinis les plus
légers.
— Il ne fait aucun doute que vous trouverez quelque chose qui vous ira,
— Je suis désolée, vous devez vous tromper. Je ne suis pas une Playmate
passent devant moi. Vous devriez vraiment descendre de vos grands chevaux.
Je m’offusque d’être jugé.
— Vous vous offusquez ? cria Tia, douteuse. C’est vous qui m’avez
piégée sur votre yacht juste pour me prouver quelque chose. Je ne sais même
pas combien de temps nous allons rester en mer ni où vous m’amenez. Vous
Bien malgré elle, Tia était charmé par ces yeux attrayants et ce sourire
d’un blanc éclatant.
Jonathan Fox était un sexe sur pattes et ses lèvres qui invitaient au pêché,
son corps parfaitement sculpté et ses yeux noisette électrisants procuraient des
que faire se peut de la cour de Tia. Ce n’était rien que de la petite monnaie pour
lui de passer des semaines sur son super yacht accroché à tout le luxe
disponible. Et la plupart du temps, pas tout seul, étant donné qu’il était célèbre
pour dépenser des sommes colossales pour faire venir ses amis et ses
conquêtes à lui.
Tia était en fait tout à fait au courant de ce que Jonathan avait fait la
veille. Il avait organisé une fête élitiste à bord et la liste d’invité contenait la
crème des industries du cinéma, de la mode et des finances. Le rapport de Théo
avait fourni des informations non seulement sur la position de Jonathan, mais
également sur ses activités récentes—en particulier sur les festivités de la
veille.
Jonathan avait ensuite passé la nuit avec deux mannequins, toutes deux
ramenées en hélicoptère plus tôt dans la matinée pendant que les autres invités
aucun doute qu’elles étaient retournées dans l’hôtel de l’île privée pour
profiter d’un weekend tous frais payés sur le compte de Jonathan.
ses pratiques comme quelque peu agressives. Mais en réalité, Tia avait une
Elle devrait décider sur quel pas danser avec Jonathan. Apparemment,
Tia avait depuis suspecté que son patron, Théo, lui avait offert le job
parce qu’il était certain qu’elle échouerait—mais elle n’allait pas laisser cela
arriver.
Décidant de prendre sur soi pour l’instant, Tia choisi l’un des maillots de
bain. Elle avait trouvé un bikini jaune à pois qui n’était pas trop osé. Il lui allait
parfaitement, et elle lâcha un profond soupire et tenta de ne pas songer à toute
la peau qu’elle dévoilait. Elle n’était pas prude et n’avait pas à avoir honte de
quoi que ce soit, même si ses cuisses larges, sa taille minuscule et sa poitrine
généreuse la faisait ressembler plus à la mégère d’un film qu’à une top-modèle
frêle. Elle n’avait simplement pas vu venir ce scénario et serrait forcée
bain couverte, et elle vit l’éclair de chaleur dans ses yeux lorsqu’il aperçut
comment elle était vêtue. Respirant de façon irrégulière, Tia redressa les
avait obtenu gain de cause. Mais elle allait se montrer à la hauteur d’une façon
ou d’une autre et en retour, gagner son respect et sa confiance.
mentionna pas les affaires. Laisse-le flirter. Laisse-le faire son petit numéro de
charmeur tout en la jouant cool, songea Tia. Elle comptait vraiment pousser
quatre heures et lui montrer qu’elle n’était pas l’une de ces femmes insipides
dont on se débarrassait si facilement, tout en faisant son travail. Jonathan Fox
dans l’eau cristalline, et Tia fut bluffée lorsqu’il refit surface et lui fit signe
d’essayer.
laquelle ils mouillaient et le ciel bleu étincelant offraient une expérience qu’il
secouant la tête.
profonde. Sautez !
— Ha ha. Je suis bien ici, sérieusement. Je vais garder mon appréhension
route, et voir le sable blanc immaculé depuis le bateau avait procuré une
poussée d’adrénaline.
Jonathan avait ensuite proposé que plus tard, ils pourraient aller dîner
sur l’une des minuscules îles inhabitées, et Tia avait répondu qu’elle allait y
semblait lui donner l’impression qu’elle était moins un défi. Cela ne dérangeait
pas Tia puisqu’elle n’essayait pas de l’encourager. Plus elle se riait de ses
tentatives de la charmer avec ses atouts masculins indiscutables, moins il la
à cet instant. Avec eux seuls sur l’île, peut-être que Tia pourrait le forcer à
aurait été un échec total si elle avait eu le mal de mer. Elle inspira
pour trouver Jonathan debout juste là, le regard rivé sur elle.
Tia faillit sursauter, et elle posa une main sur la poitrine avec un rire
étouffé.
— Vous m’avez fait peur !
— Oh, j’aime l’eau. J’aime les douches, les bains et la piscine. Parfois,
je vais même à la plage. Elle agita les bras en l’air de manière expressive. Mais
nous sommes au milieu de l’océan. Disons juste que je suis nerveuse.
elle eut l’impression que Jonathan se rapprochait pour l’embrasser. Une petite
étincelle de friction s’embrasa entre leurs corps qui se touchaient presque.
choses. Toutes vous les décrire n’est pas suffisant, ajouta Jonathan d’une voix
un peu rauque.
Tia fixa ses lèvres fermes mais pulpeuses et imagina la sensation que
cela ferait de les avoir entre les siennes. Seraient-elles douces comme des
pétales de rose et la plus fine des plumes ? Iraient-ils ensemble comme deux
pièces de puzzle qui s’imbriqueraient parfaitement ? Ou comme les lèvres d’un
son cerveau lui disant qu’elle n’était qu’une babiole pour lui, une diversion.
Peut-être même qu’il essayait de discréditer sa mission, tout en défiant son
glace, non ?
Le cerveau de Tia ne pouvait plus supporter sa voix pragmatique. Il n’y
avait plus que le battement rapide de son cœur, son désir pour Jonathan
devenant de plus en plus grand, comme le grand soleil brillant derrière lui.
Tia n’avait pas compris ce qu’il voulait dire avant qu’il ne la guide
l’avertissement et la supplication.
raison. Elle trouvait cela excitant lorsqu’il prenait cet air, si dominant et alpha.
Puis vint le fracas et le balancement de l’eau et du bateau comme une
alarme cyclique qui réveilla la méfiance de Tia. Je ne devrais pas faire ça. Je
ne peux pas.
— Vous devez vous détendre. C’est facile, dit-il. Maintenant vous passez
Tia ignorait pourquoi elle le suivait là-dedans. Elle devait être folle !
Mais elle ne voulait pas agir comme une mauviette. Elle se tint à l’échelle plus
Elle foula l’eau, une main agrippée à la rambarde. Comment être dans
cette eau pouvait-il être si différent de tout ce qu’elle avait connu en nageant ?
son visage.
— Comment est-ce ?
Son ton amusé poussa Tia à fermer les yeux et à inspirer profondément.
Elle avait besoin d’abandonner ses peurs absurdes. Elle lâcha la rambarde et se
surface. D’une certaine manière, la chaleur l’avait refroidie, et elle aimait ces
sensations conflictuelles.
voir le fond de l’eau ou qu’il n’y avait rien à part le bateau autour d’eux.
Qui aurait imaginé qu’elle ressentirait autant de joie dans de telles
circonstances ?
— Vraiment belle, déclara Jonathan, et quelque chose dans sa voix la fit
tourner le regard vers lui. Elle vit la façon dont il la regardait. Elle ne voulait
pas l’explorer, donc à la place elle proposa, joueuse, qu’ils trempent la tête.
Son excitation semblait lui faire plaisir puisque ses yeux brillaient.
— Un, commença-t-il.
Tia le sentit dans les plus étranges profondeurs de son corps. Les vagues
formaient un rythme, les poussant et les tirant pendant qu’ils se retrouvent face
à face.
— Deux. Jonathan semblait incapable de détourner les yeux d’elle. Elle
vit son regard émerveillé se refléter dans le sien. Son aura de Don Juan se
Comme une idiote touchée par la flèche de Cupidon, elle souhaitait que
et sac à dos.
Mais elle ne regarderait plus jamais les choses de la même manière
après cette expérience. Entre la nage et les derniers rayons du soleil, Jonathan
avait pêché. C’était impressionnant qu’il ait attrapé leur diner lui-même, étant
Il était en effet plein de surprises. Puis, sur l’île, il avait lancé le feu et ils
employés avec lui sur le bateau quand il avait des invités. À cause de leur
l’île « déserte ».
Le connaissant, il voudrait faire le tour des hôtels pour changer d’air
lorsqu’ils rentreraient de la croisière—peu importe quand c’était. Tia ne lui
paraissait plus décadent encore que le yacht avec toutes ses fioritures.
— Eh bien ça, c’est différent. Juste nous deux sur une île intouchée,
Tia réfréna l’envie de lui demander s’il avait déjà essayé et avec qui. Au
avec le bord de sa flute. Cela me fait me demander, où est notre foyer ? Peut-
être pouvons-nous trouver un bout de foyer partout où nous voulons le
construire.
— Je vous comprends. Je suis allée en vacances dans les Maldives
semblaient aussi réels que tout ce qui se trouvait chez moi. Elle poussa un
soupire rêveur et se concentra sur Jonathan.
— Vous voyagez beaucoup ? demanda-t-il.
Il soutenait son regard de cette façon bien particulière qui faisait penser
à Tia qu’il ne faisait pas simplement la conversation mais qu’il était vraiment
intéressé par elle. Mais elle prenait seulement ses rêves pour des réalités, n’est-
ce pas ? Quelle que soit l’attirance qu’il pouvait ressentir pour elle, elle ne
pouvait être que sexuelle. Comme avec la plupart de ses femmes. Il n’était pas
Vegas. Je ne quitte pas souvent la ville, donc devoir venir ici était super, même
pour le travail.
La conversation et l’alcool rendait Tia plus à l’aise avec son hôte sexy
qui la charmait. Mais elle ne pouvait pas trop se laisser emporter, n’est-ce pas ?
potentiel en tant que votre conseillère financière, répondit doucement Tia. Vous
savez, je suis contente que nous ayons pu nous ouvrir ainsi l’un à l’autre. Nous
confiance ?
— J’imagine que je n’aurai pas le choix si vous êtes ma conseillère
financière.
— Je veux dire, en qui d’autre pouvez-vous avoir confiance si ce n’est
moi ? plaisanta-t-elle.
— Je vous aime bien, Tia. Ce qui est plus que je ne peux en dire sur les
autres que mon frère m’a, par le passé, collé aux basques avec la tâche de me
faire entendre raison. Si je ne vous appréciais pas, nous ne passerions pas ces
moments ensemble.
Où allait-il par-là ? Tia masqua sa perplexité et rit légèrement.
— Bien sûr que vous devriez m’apprécier. Je vous aime bien aussi. Vous
êtes spontané et posé. J’entrevois une connexion entre nous où vous pouvez
compter sur moi en ce qui concerne votre argent.
comme je l’entends.
Tia en levant les mains, mais lorsque vous y songez comme à un héritage, cela
paraît un peu différent. Le fait est que la plupart des familles riches voient leurs
murmura Jonathan.
— Vous savez que ce n’est pas ce que je veux dire. Mais vous devriez
votre argent. Vous avez besoin d’une touche professionnelle, non seulement
sous forme de stratégies pour construire votre fortune, mais aussi pour
prendre des décisions concernant les dépenses, l’épargne, et les dons. Il y a tout
une feuille de route concernant ceci, et je peux vous tenir mieux informé pour
et apprendre à les connaitre pendant des jours ? Cela doit être un travail
intéressant.
— Eh bien, vous être mon premier vrai client, mais oui, être conseillère
— Oh. Eh bien, par exemple, si vous avez une petite amie et que vous
décidez ensuite de vous installer ensemble… je vous conseillerait de consulter
votre notaire pour établir un contrat de cohabitation avant toute chose. Cela ne
vous empêcherait pas d’être généreux financièrement envers elle si vous le
souhaitiez, mais de cette manière, ceci resterait un arrangement de vie
resteraient en sécurité.
— Je vois. Donc si, par exemple, j’avais envie de vous inviter à sortir,
que me conseilleriez-vous ?
Tia cligna des yeux.
dire.
alchimie incroyable et que nous ne pouvons pas nous détacher l’un de l’autre.
financière.
— Pourquoi pas ?
— Pour commencer, la direction a ce module de couverture et de
— Ah. Eh bien, on sait que c’est déjà arrivé. C’est toujours un peu
approbation avant que cela ne soit validé. Mais nous parlons d’une hypothèse
convaincue. Après tout, elle pouvait difficilement être son type quand il avait
dissipa ses suspicions lorsqu’il orienta la discussion vers des sujets plus
placides. Bientôt, ils parlaient de commerce international et de méthodes de
protection des actifs. Et Tia pouvait sentir qu’elle se faisait comprendre par
La nuit a-t-elle été un succès ? Tia avait tendance à penser que oui. Elle
sentit qu’elle avait donné à Jonathan quelques points sur lesquels méditer. Cette
mission pourrait-elle se terminer bien plus facilement que ce qu’elle n’avait
imaginé ?
qu’elle avait relevé le défi encore et encore. Elle ne s’attendait pas à ce qu’un
type de défi différent l’attende au tournant.
On leur servit du café et d’autres choses qui furent installées dans la salle
en bougeant sur son siège, un peu mal à l’aise, prenant soudain conscience que
Jonathan était assis bien trop près d’elle sur le luxueux canapé.
Mais il est clair que nous pouvons prendre une pause maintenant, ou devrions-
nous continuer à examiner mes actifs ? la taquina Jonathan d’une voix rauque.
Bien que pour être honnête, je suis plus intéressé par les vôtres.
Tia retint son souffle lorsqu’il tendit la main, passa un doigt dans la
bretelle de sa robe, et la fit glisser sur son bras. Il lui murmura ensuite à
l’oreille :
puis Tia sentit ses lèvres douces sur son cou. Il était impossible de ne pas être
excitée pendant que sa bouche caressait sa chaire. Tia se raidit, souhaitant que
— Ne lutter pas contre votre réaction à moi, dit-il d’une voix rauque. Je
Tia ferma les yeux et inclina la tête en arrière. Bon sang, il la faisait
mouiller plus qu’elle ne l’avait jamais été.
Tia ne doutait absolument pas que c’était vrai. Après tout, il avait
beaucoup d’expérience. En un éclair, sa raison lui revint. Rapidement, Tia
mauvaise impression. Je ne peux vraiment pas faire ça. Ne le prenez pas mal.
— Je ne le prends pas mal, répondit-il en s’allongeant dans son siège. Je
suis simplement curieux de savoir comment nous pouvons faire quoi que ce
sexe pour le sexe. De plus, je ne peux pas compromettre ce que nous essayons
Il y eut une étincelle dans les yeux de Jonathan qui aurait pu être aussi
bien de la déception que du désir. Tia réalisa qu’elle ressentait les deux au
moment où Jonathan ne tenta pas de la persuader mais leva les mains en signe
de reddition.
dit-il avec un sourire en coin impénitent. Il se leva et mis les mains dans ses
poches avant de lâcher un profond soupire. Bon, j’imagine qu’il y a votre
vous retirer dans votre cabine maintenant. Cela a été une longue journée.
— Oui, c’est vrai, répondit Tia en ressentant une étrange hésitation. Elle
***
Lorsque Tia songea à la façon dont elle avait agonisé dans le lit la plus
Jonathan, il n’était pas étonnant qu’elle soit très en colère maintenant. Se lever
villa de location. Mais bien sûr, il ne s’y trouvait pas non plus quand elle y est
allée.
Elle n’avait d’autre choix que d’appeler Théo. Tout naturellement, il fut
stupéfait d’apprendre qu’elle avait laissé Jonathan lui filer entre les doigts.
— Je vous avait dit de ne pas baisser votre garde, lui dit Théo, exaspéré.
contrat. Elle allait rassembler toutes les ressources qu’elle avait et en voir le
***
Jonathan jeta un coup d’œil à sa montre et fronça les sourcils. Il était
totalement pour arriver en retard pour faire une entrée remarquée, mais il ne
partie faire du shopping pour trouver quelque chose à porter pour la grande
nuit, d’après elle. Elle devrait être rentrée maintenant, donc où pouvait-elle
bien être ?
Finalement, il entendit frapper à la porte, et Jonathan poussa un soupire à
la fois de soulagement et d’impatience. C’était le problème avec les femmes
entretenir et pouvaient vous taper sur les nerfs jusqu’au dernier. Mais Karina
était l’une des plus belles femmes au monde, c’était l’égérie d’une ligne de
porte alors qu’elle avait une clé, mais il se dirigea vers celle-ci et l’ouvrit sans
l’œil et étaient modernes. Il aimait la façon dont elle était coiffée cette fois, ses
cheveux encadrant son visage ovale avec des franges voluptueuses. Sa beauté
hâlée était un festin pour ses yeux, du miel brillant qui lui réchauffait les
entrailles.
Jonathan se ressaisit rapidement, même si la vue de Tia qui ressemblait à
un fantasme sur patte créa une réaction physique qui le fit se sentir
incroyablement inconfortable dans son pantalon.
— Vous m’avez trouvé, dit-il en souriant d’un air suffisant tandis qu’elle
passait devant lui pour entrer dans la suite, sans attendre une invitation.
Jonathan sourit davantage.
— Je pensais que vous saviez que ce serait le cas, puisque vous avez à
peine pris la peine de masquer vos traces. Après tout, vos réseaux sociaux
donnaient des indices quant à vos projets. Plus tôt dans la journée, vous avez
même posté une photo de vous en train de faire vos essayages à la Tom Ford et
avez mis cet évènement imminent en hashtag. Pas très subtil, je dirais—mais
en avant pour ajouter doucement dans son oreille : je n’allais pas trop vous
faciliter la tâche. Théo aurait eu des soupçons si vous aviez réussi trop
Tia ne prit pas la peine de discuter mais lui fit un sourire mielleux.
— Ne nous attardons pas là-dessus, étant donné l’esprit festif de ce soir.
Puisque je ne suis pas du genre à être rancunière, j’ai dit oui lorsque votre
— Elle sera de retour d’un moment à l’autre. Elle est partie choisir sa
robe pour ce soir.
non. Pour abréger votre suspense, laissez-moi vous confirmer qu’il est
strictement impossible que Karina puisse être votre rencard à la première. Elle
a été interceptée alors qu’elle était sur le point d’acheter des… substances
— C’est vrai. Il n’est pas de bon ton que je me présente seul, songea-t-il.
Je m’inquiète juste du fait que jouer mon rencard puisse être préoccupant pour
sais aussi faire la fête avec les meilleurs d’entre eux. Et, comme vous pouvez
le constater, je suis venue habillée pour l’occasion. Je ne pourrais pas me
— Croyez-moi, vous avez l’air ravissante même pour les yeux les plus
— Que de louanges, nota Tia, en le regardant avec ses grands cils. C’est
votre opinion, je l’accepte. Mettre quelqu’un dans votre poche avec votre
— Marché conclu.
— Même si… pour être complètement honnête, maintenant que vous êtes
ici, je préfèrerais grandement que nous restions là, déclara Jonathan d’une
voix rauque tandis que ses yeux tombaient. Cette suite somptueuse, et vous dans
cette robe sexy… je songe à toutes les façons intimes de me racheter de mes
erreurs de conduite passées.
— Je vous l’ai dit, il n’y a pas de mal. Vous n’avez pas à vous racheter de
quoi que ce soit, et en plus, cette première doit être importante pour vous,
— Vous avez raison, bien sûr. Le rôle principal est un ami proche de
l’université et il m’a donné une invitation spéciale. C’est son premier
blockbuster depuis des années, et il voulait que l’on fête cela lors de l’after,
minute de plus, n’est-ce pas ? Tia lui sourit. Pendant qu’il la faisait sortir
Toutefois, Tia n’était pas dupe que Jonathan était intimidé, et elle savait
qu’il finirait par obtenir gain de cause d’une façon ou d’une autre. Tia pouvait-
***
Tia n’avait jamais été à la première d’un film auparavant, mais encore
une fois il y avait de nombreuses choses qu’elle n’avait jamais faites avant de
prendre le contrat que Théo lui avait proposé. Ce soir, elle allait improviser en
grande partie, et heureusement, elle avait un guide volontaire en la personne de
Jonathan.
Non pas qu’il avait manqué une seule opportunité de la taquiner ou de lui
mettre les nerfs à vif. Tia s’était sentit un peu étourdie quand elle avait posé le
pied sur le tapis rouge à côté de Jonathan et s’était trouvé à quelques mètres
des grandes stars. Tia s’était attendue à être photographiée, étant donné qu’elle
était avec Jonathan, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il la presse contre lui et
enfouisse son nez dans son oreille de façon suggestive juste au moment où les
plaît et agissez comme si vous étiez vraiment heureuse d’être vue avec moi.
Tia obéit automatiquement et se retourna à nouveau vers les appareils
photos qui crépitaient. Elle ne resta pas en colère envers Jonathan étant donné
qu’elle était trop occupée à repérer les célébrités et à se trouver à distance de
bras de ses stars préférés.
Même en rêve, elle n’avait jamais imaginé que le tapis rouge puisse être
aussi ridiculement excitant pendant que les grandes célébrités signaient des
autographes et passaient des interviews. Étant un invité du rôle principal,
Jonathan avait lui aussi droit au projecteur et fut photographié avec son ami
Jasper Blunt, qui jouait le rôle principale—en tant que super-héros, rien que ça.
diverse. Si Tia n’était pas ici pour le travail, elle serait en train de jouer les
curieuses vers les célébrités autant qu’elle voyait certains autres le faire. Mais
bien trop tôt, il fut temps d’entrer dans le cinéma où leurs sièges attitrés les
attendaient.
Tia fut impressionnée de se faire présenter de drôles d’objets swag,
soirée passa très rapidement, le rôle principal monta sur scène pour présenter
le film à gros budget, puis tout le monde le regarda sur le grand écran avec le
conduits directement dans la zone VIP, délimitée par des cordes rouges et des
gardes de sécurité pour séparer sans le moindre doute possible les célébrités
des badauds.
rapidement vers le dancefloor, elle le suivit. C’était fou, mais même entourés
des choses les plus tapes à l’œil et les plus belle, Jonathan réussissait tout de
même à être le seul à vraiment faire battre son cœur.
Non pas qu’elle ne le montrerait jamais, mais être avec lui était aussi
grisant que d’être avec n’importe lequel des plus grands noms.
Il n’avait même pas besoin d’essayer de sortir du lot—il le faisait, tout
simplement. Tia savait que sa présence à côté de lui attirait la curiosité, mais il
ne faisait aucun doute que la moitié des femmes présentes échangeraient leurs
places avec elle en un éclair. Elle s’était presque attendu, à certains moments, à
ce que les paparazzi agissent de façon acerbe et lui demande qui elle pouvait
bien être. Mais personne ne la traita comme une étrangère, et Jonathan joua
assurément les gentleman en la présentant à des visages familiers qu’il
connaissait personnellement. À chaque fois qu’il lui portait une attention
particulière, comme la faire danser, il était bien trop simple d’oublier tout le
— Qu’est-ce qui ne vas pas ? Je pensais que nous étions en train de nous
— Tout le monde ne peut pas être un esprit libre tel que vous, le taquina-
une chaussette.
— Vous avez une très mauvaise opinion de moi, n’est-ce pas ? répondit-
il en la dévisageant.
— J’imagine que vous devrez me prouver que j’ai tort. Tout ce que je
demande, c’est que vous acceptiez de me donner trois jours pour terminer le
projet qui m’a été donné par Théo. Faites quelques réunions avec moi,
regardez les nouveaux procédés que j’ai conçus pour vous, et ensuite décidez
de Tia s’effondra juste avant qu’il n’ajoute : vous avez une semaine.
Jonathan. Vous devez me donner quelque chose, Tia. Quelque chose que je
veux vraiment.
Elle se contenta de le regarder avec frustration tandis que le silence
Il sourit légèrement.
— Vous voyez ? Ce n’est pas quelque chose que vous auriez dû accepter
— Je peux gérer toute la pression que vous m’envoyez. C’est juste que je
prenez, dit-il en haussant les épaules. Et après ? Vous allez me faire un procès
Tandis que Tia s’assit, l’air furieuse, il lui fit un sourire froid et se
pencha en avant pour dire doucement :
— C’est vous qui êtes venue, sans invitation et sans vous annoncer, sur
mon bateau, et un peu plus tôt, dans ma suite d’hôtel. À chaque fois, c’était sans
mon consentement. Vous pouvez dire que c’est pour les affaires, mais vous ne
Tia n’arrivait pas à se sortir les mots de Jonathan de la tête. Un peu plus
— Vous aviez raison. J’ai pratiquement envahi votre intimité depuis que
nous nous sommes rencontrés, sans que vous n’ayez d’abord officiellement
préoccupais que de mon travail, sans réaliser que j’ignorais les politesses les
espace personnel.
Jonathan, la nuit était loin d’être terminée. Il allait probablement visiter une
boite de nuit ou deux, trouver une beauté volontaire à ramener dans sa
et mince, elle ressentait la même chose. Elle pouvait juste s’imaginer attachée
les affaires et le plaisir. Peut-être valait-il mieux que les choses explosent ainsi,
décida-t-elle, parce que plus elle passait de temps autour de lui, plus cela serait
difficile pour sa tranquillité d’esprit.
blâmer.
Tia se prépara à aller au lit et se prépara également à faire face à Théo
quand elle rentrerait à New York pour lui dire qu’elle avait échoué.
***
Tia n’avait pas commandé de service d’étage, donc elle fut surprise
lorsqu’elle ouvrit la porte et vit un membre du personnel. Elle avait déjà fait
ses valises, prête à partir dans une demi-heure pour l’aéroport et son vol vers
New York.
— Mme Lowry ? demanda l’employé de l’hôtel en uniforme.
vous pourrez y être. Voici l’emplacement : c’est ici dans l’hôtel, salle de
conférence B.
Tia prit la carte que l’employé lui tendit et vit les détails de cette réunion.
Cela semblait trop beau pour être vrai, pourtant cela fit instantanément
Qu’est-ce qui avait bien pu lui faire changer d’avis ? Avait-il rassemblé
le peu de conscience qu’il avait pour avoir envie de lui donner au moins une
chance ?
Tia n’allait pas laisser passer cette opportunité. Elle réorganisa ses plans
à la hâte, remarquant qu’elle avait quelques heures pour se préparer. Elle allait
préparer une présentation en béton pour la réunion et regagner Jonathan une
En plus d’avoir des envies et des besoins financiers vastes, il était une
bonne source de référence avec tous ses amis connus et riches. Elle était
impatiente de lui montrer qu’elle était plus que capable. Investir ses actifs
conséquents et trouver des moyens légaux de réduire ses impôts, elle avait tout
préparé.
que Jonathan Fox, et il avait pratiquement été jeté sur ses genoux par son
surtout lorsqu’il s’agissait de son approche des situations des entreprises. Cet
homme n’avait même pas de réel emploi, mais Tia avait assez confiance en son
expertise et en son efficacité opératoire pour que ce travail soit profitable pour
eux deux.
Elle arrivait à l’imaginer maintenant, arriver à la réunion et informer
littéralement dit qu’il s’attendait à ce qu’elle couche avec lui, mais il lui avait
dire non à la réunion et tourner le dos à cette unique preuve que Jonathan
Peut-être se trompait-elle sur son compte après tout et qu’il n’était pas un
l’espérait.
***
Tia était arrivée à la salle de conférence de l’hôtel pile à l’heure. Elle
portait sa robe la plus formelle et flatteuse, d’un bleu électrique et qui lui
arrivait aux genoux. Elle était impatiente que Jonathan arrive et qu’ils puissent
commencer leur réunion. Depuis qu’elle en avait été informée ce matin, elle
avait revu ses notes et ses procédés un nombre incalculable de fois. Même
Théo serait fier de la façon dont elle avait tout préparé.
aussi besoin d’actions dans des entreprises… Et que Tia était le meilleur choix
lorsqu’il s’agissait de satisfaire son large panel de désirs personnels, de
besoins et de préférences.
expertise locale partout dans le monde. Ainsi, un client qui parcourt le monde
comme Jonathan n’avait aucun souci à se faire. Elle allait s’assurer de subvenir
Tia vérifia l’heure et réalisa que cela faisait trente minutes qu’elle
l’heure.
révisa ses plans dans son esprit une fois de plus. Elle pouvait le faire, puis
sécuriser son job pour de bon. Se pouvait-il que les choses commencent enfin
à tourner en sa faveur ?
***
Tia était très en colère. Comment avait-elle pu se faire avoir ainsi une
seconde fois ? Comment avait-elle pu penser que Jonathan Fox était autre
sa faute, pour avoir sauté de joie juste parce qu’il lui avait tendu une branche
d’olivier en prétendant vouloir une réunion, pour ensuite ne pas venir même
prendre pour une idiote… encore. Si elle devait perdre son job, alors qu’il en
soit ainsi. Elle avait sa satané fierté et ne laisserait aucun milliardaire pourri-
gâté se moquer d’elle. Oh, elle pouvait parier qu’il était en train de rire en ce
moment, la trouvant stupide pour avoir vraiment pensé qu’il allait faire une
réunion avec elle. Pas quand il avait des tonnes d’autres choses à faire, comme
suffisamment cédé pour faire son numéro, mais l’appel n’avait pas abouti. Elle
ne pouvait même pas rapporter cela à Théo, qui allait seulement la blâmer à
de lui donner un coup de poing, mais ça c’était s’il était encore ici. Il aurait très
bien pu s’enfuir au moment même où il faisait livrer le message à sa porte par
le personnel de l’hôtel.
Ris tant que tu veux, gros bonnet, songea amèrement Tia en commençant
à remettre ses affaires dans leurs valises. Elle espérait qu’il allait dilapider son
— Qui est-ce ?
— Tia, c’est moi. Ouvrez. Il faut qu’on parle.
Impossible, ce n’était pas celui qu’elle pensait, fulmina Tia. Elle était à
l’autre bout de la pièce et ouvrit la porte d’un coup pour trouver Jonathan.
— Je n’arrive pas à croire que vous vous êtes à nouveau joué de moi,
répondit Tia avec un rire sec en levant une main pour l’arrêter quand il
commença à répondre. Gardez votre salive. Vous vous êtes bien fait
Tia n’arrivait même pas à être sérieusement en colère contre lui. Elle
connaissait le topo depuis le début et savait à quel point cela pourrait devenir
difficile. Elle était seulement fatiguée de toute cette attente, ces pirouettes et ces
laissiez tranquille. Elle lui claqua presque la porte au nez, mais il passa son
pied et l’ouvrit.
— Si vous êtes venu pour vous excuser, alors voilà, c’est fait. Mais je
n’ai pas besoin que vous m’expliquiez quoi que ce soit. Vous ne me devez rien.
— Je ne sais pas ce que vous pourriez me dire qui aurait un sens. Vous
— Je sais que ça a l’air dingue. Et vous avez raison. Je ne vous dois rien,
encore moins une explication. Mais une partie de moi-même ne veux pas que
vous pensiez le pire de moi.
lourdement. Je ne suis même pas certaine d’en avoir encore quelque chose à
faire. J’avais de grandes inspirations et tout, mais maintenant mon cœur n’y est
Écoutez, je ne suis pas puéril au point de vous piéger ainsi, ajouta-t-il J’ai peut-
être été ennuyé par toute cette situation, mais je ne suis pas un connard fini.
dispute que sa meilleure amie d’enfance, Noëlle, avait eu avec son petit-ami,
Keith.
mains. Noëlle avait l’air terrifiée et inquiète, donc je devais aller la voir. J’ai
eut un déclic. Noëlle Walsh et Keith Jerkens ! Noëlle était une enfant star
d’origine Britannique qui s’adonnait maintenant au style de Broadway dans une
émission populaire de longue haleine— et elle sortait avec un beau et riche
— Peu de gens savent même que nous sommes proches, mais Noëlle et
moi avons vécu dans le même quartier pendant un temps lorsque nous étions
enfants et nous n’avons jamais vraiment perdu le contact. Elle savait que j’étais
à LA pour la première, alors elle m’a appelé, et je me devais d’être présent
pour elle.
le dire.
Mais avec tout le bazar, les paparazzis embusqués dans la cour et les pleurs de
crois pas !
habilement, donc elle tendit la main vers un autre objet. Mais avant qu’elle ne
puisse l’attraper et lui jeter, il tendit la main vers elle et lui arracha des mains.
Il attrapa son poignet d’une poigne ferme mais non douloureuse, et Tia lutta en
vain quelques instants avant de finalement abandonner.
Cette fois, il attrapa ses épaules et planta ses yeux dans les siens.
— Vous êtes la seule qui me parle de cette manière sans conséquence,
grogna-t-il.
L’instant d’après, il se pencha vers elle, si rapidement qu’elle pensa qu’il
allait écraser ses lèvres contre les siennes. Au lieu de cela, sa bouche atterrit
avant, attrapa son visage et l’embrassa avidement, prenant les choses en main.
Ils fermèrent les yeux tous les deux, Jonathan relâchant un gémissement
brut lorsque Tia suça sa lèvre inférieure. Ses grosses mains passèrent autour
contre le pli de ses lèvres. Tia s’ouvrit pour lui et leurs langues chaudes se
rencontrèrent, se caressèrent et dansèrent ensemble.
Tia ne l’avait pas vu venir. Mais aucun d’entre eux ne pouvait s’arrêter
désormais. Ses mains puissantes la portaient, et Tia passa facilement ses
jambes autour de sa taille pendant que ses bras se rejoignirent derrière la tête
de Jonathan. Le souffle court à cause de leur baiser sensuel et épuisant, Tia le
sentit s’écarter pour bouger les lèvres le long de sa mâchoire à elle vers le
coin sensible derrière son oreille.
— Accrochez-vous bien, grinça-t-il en mordillant son lobe et en la
ouvrant la porte d’une main tandis que l’autre restait collée sur son cul.
Tia remarqua soudain leur emplacement et la panique l’envahi. Allait-
sur ce lit.
Tia su ensuite que Jonathan avait raison, et qu’il était trop tard pour dire
oui ou non. Il avait allumé un brasier en eux deux, et ce serait un exploit s’ils
arrivaient jusqu’au lit. Ce qui signifiait qu’il ne leur restait que l’option une—
le faire contre le mur le plus proche. À en juger par la façon dont elle était déjà
Jonathan la fit frémir de plaisir par la façon dont il regardait ses lèvres,
encore moites depuis leurs dernier baiser.
bon que de se perdre à nouveau dans le baiser de Jonathan. Elle entendait son
souffle irrégulier tandis que ses mains la tenaient fermement contre lui. Sa
bosse appuyait contre son centre gluant et rendait ses sous-vêtements brûlants.
Elle ne réalisa qu’il l’avait déposée sur le lit avant d’ouvrir les yeux et
de remarquer sa vision horizontale et les oreillers sous son dos.
si intense, si sérieuse, et cela fit presque glousser Tia lorsqu’elle posa ses
doigts contre ses lèvres.
— Tu sais à quel point tu m’as rendu fou depuis que je t’ai rencontrée ?
murmura Jonathan.
inconsciemment pour sentir un peu plus cette bosse, et hmm, il semblait avoir
un gros jouet. Le simple fait que son corps lui fasse cet effet la fit sourire avec
insouciance.
Cette sensation qu’on me dise qu’il y a quelque chose que ne peut pas avoir
non. Elle savait que les femmes étaient des conquêtes pour lui et qu’elle serait
idiote de le laisser faire ce soir. Mais il avait anéanti ses défenses et leur désir
Tia pouvait sentir le besoin s’embraser en eux pendant que leurs mains
étaient occupées à se déshabiller l’un l’autre. Ses hormones étaient sens dessus
dessous, transformant son corps en une flaque tandis qu’elle s’abandonnait
qu’il était très beau. Les angles de son visage, ses yeux et ses lèvres splendides
—elle avait l’impression de le voir vraiment pour la première fois. Puis elle
— Tia.
sensation des yeux de Tia posés sur lui le poussait à bout. Tia n’arrivait pas à
s’empêcher de le regarder avec émerveillement ou à se sentir contrainte de
lever les mains et les poser sur son corps. Elle tâtonnait sur chaque muscle
saillant, choquée par la sensation à la fois satinée extrêmement masculine de sa
peau.
Une vague de désir s’écrasa contre son échine, et Tia poussa un cri de
surprise avant de reculer les mains. Mais il prit son poignet et posa sa paume
contre son corps en murmurant :
— Continue à me toucher.
Le son rauque de sa voix lui réchauffait les entrailles et lui faisait plier
les orteils de façon incommensurable. Ils étaient nus tous les deux désormais,
son corps à lui aplati sur le sien et le visage enfoui dans son cou. Gémissant de
plaisir, Tia frotta les ongles sur ses bras musclés, puis les fit glisser dans son
dos. Elle entendit sa respiration s’arrêter lorsqu’elle bougea ses hanches contre
les siennes pendant que ses mains descendaient vers les hanches sculptés et
fines de Jonathan, puis vers son cul parfait. Chaque centimètre de lui qu’elle
pouvait pas rester insensible au fait qu’il la touchait aussi, remontait ses mains
sur ses cuisses et l’écartait un peu plus pendant qu’il s’installait un peu plus
lourdement entre ses cuisses. Il descendit la tête de son cou vers ses seins et
goûta son téton avec sa langue. Il était impossible d’ignorer la façon dont il
effleurait sa bosse sensible avec ses dents avant de le sucer. Au même moment,
il appuya son manche très dur contre son centre crémeux.
elle espérait qu’il allait rapidement remplir le vide qui se trouvait en elle.
Elle regarda leurs corps fusionner jusqu’à ce que sa vision se trouble. Mais
elle ne ferma pas les yeux et ne détourna pas le regard, toujours consciente du
fait que le regarder la prendre semblait le rendre fou.
profondeurs.
Il la prenait fortement à ce point.
— Jonathan, mon Dieu. C’est… Tu es…
pouvait lire exactement ce qu’elle voulait dire. Ses parois ondulaient, serrées
contre lui, et il fut pris d’un tremblement.
— Merde.
Oh, elle savait exactement ce qu’il voulait dire. Et elle savait que c’était
dans les yeux pendant qu’il la prenait plus vite et plus profondément.
où son corps se fracassait dans le sien. Elle adorait leurs odeurs qui flottaient
dans les airs, et celles-ci fusionnèrent également pour créer le bouquet parfait
de désir. Elle était si mouillée, et il était si dur, et ils ne pouvaient pas en avoir
planta son pouce sur son clitoris et le frottait pendant qu’il la baisait. Pour la
première fois, Tia su pourquoi était fait son corps, et oh, Jonathan lui montrait
parfaitement. Si bien qu’elle n’était même pas en colère que ce ne soit qu’un
assouvissement de désir pour lui. Parce qu’elle était là avec lui, à prendre ce
qu’elle voulait aussi.
n’avait déjà ressenti auparavant. Coucher avec ses amants précédents avait été
Mais quelque chose dans ses ébats avec Jonathan lui disait que rien n’allait être
Le sexe n’avait jamais été si sexy. Si charnel. Sale. Mal et bien en même
puissant écrasant ses seins généreux et doux, était intensément intime. Il n’y
avait nulle part où se cacher. Tia ne comprenait pas la formule chimique qui
rendait tout cela si captivant. Était-ce la façon dont ses fluides enveloppaient
son manche épais d’une crème étincelante ou la façon dont chaque partie de lui
prenait chaque partie d’elle ? C’était là, sur son visage, et sur chacun des
muscles de son torse, de ses bras, et même sur son sexe. Peut-être était-ce cette
unique grosse veine qui pulsait le long du haut de son manche tandis qu’il se
avait glissé pour la première fois dans son entrée, elle était devenue un engin
ininterrompus de Jonathan.
Même lorsqu’il sentit les spasmes de ses parois vaginales et ses hanches
danser de façon erratique sous lui, il ne ralentit pas cette allure de piston. Paf.
Paf, paf. Inlassablement, elle se dévoila, les bras au-dessus de la tête et le dos
cambré d’une manière improbable. Ses pupilles étaient dilatées sous le choc
épaisse et chaude éleva Tia encore plus haut, ses parois lui pompant jusqu’à la
dernière goutte. Jusqu’au tout dernier moment, où elle réalisa : oh, putain, ils
lorsqu’elle entendit Jonathan gémir, le visage enfoui dans son cou. Puis il se
retira, roula sur le dos, et lâcha un rire triomphant. OK, Tia devina qu’il
la stupéfaction et la consternation.
Eh bien, il était clair qu’aucun d’eux n’avait prévu d’avoir du sexe quand
il avait passé sa porte plus tôt. Mais Tia n’avait jamais été si négligente, et elle
regardant son visage avec cette même chaleur qui lui avait retourné l’estomac.
Cet homme et la façon dont il la voulait, et la façon dont elle l’avait laissé
l’avoir… Tia fixa ses yeux dansants et su que ce soir valait le coup, même si
— Oh, je ne sais pas. C’est juste le petit souci avec la protection. On n’en
a pas utilisé !
Elle repoussa son torse et tituba hors du lit avant qu’il ne puisse réagir.
en fait en lui retirant lentement sa robe en partant du bras. Tia voyait très bien
où cela menait.
— Non, on n’est pas bon. Jonathan, peux-tu s’il te plaît arrêter d’essayer
de me déshabiller ?
l’attirant contre son corps très musclé et très nu. Tu es une femme irrésistible,
Tia.
dont il la faisait fondre avec ses charmes éhontées pendant qu’il embrassait ses
ses bras autour du cou de Jonathan. Tu obtiens gain de cause bien trop souvent.
taille. Son autre main guida son membre large et dur jusqu’à sa fente et il entra.
— Oh ! Oooh ! Elle ne s’était pas du tout attendu à cela. Mais ensuite elle
adora la spontanéité de leurs ébats sexuels jusque-là. Cela les rendait plus
naturels et bruts, comme entre deux amants perdus depuis longtemps ou même
des amants de longue durée. Elle accrocha ses mains dans les cheveux de
taille. Les mains puissantes de celui-ci qui attrapaient ses fesses la levèrent
encore plus haut, donnant à ses coups une pression qui lui remuait les ovaires.
Plus fort, plus vite, plus profond, plus serré, plus mouillé. Il était
incroyable. Les mains de Tia passèrent des cheveux de Jonathan à ses épaules,
et une fois qu’elle avait accroché son poids aux hanches de celui-ci, elle
semblait toucher tous les points sensibles en même temps. Son vagin tout entier
se serra sur lui et il gémit, ouvrant les lèvres pour l’embrasser avidement.
Avec Jonathan, même les actes les plus simples étaient érotiques et
plaisants. Sucer son cou, lécher ses seins, ou malaxer ses fesses tout en la
prenant bestialement contre le mur était une extase parfaite. Couplé avec sa
réaction excitée à tout ce qui le concernait, le fait qu’il était si doué pour lui
donner et lui prendre du plaisir était époustouflant.
rein toucha un point sensible particulièrement bien. Jonathan pris cela comme
un signal d’accélérer, et Tia gémit encore plus fort, les doigts tirant les
cheveux de celui-ci. Il l’attirait dans l’oubli avec sa passion sauvage, ce qui fit
ressentir à Tia des choses qui ne pouvaient pas être légales. Arrivant à
l’orgasme quelques moments plus tard, elle se cambra et cria son nom.
avait éprouvé son expertise. Elle savait juste qu’avec elles, c’était différent. Il le
fallait.
***
parfaite. Il avait eu les beautés des magazines, des femmes dont chaque
centimètre avait été optimisé et amélioré pour avoir le maximum d’effet sur
les hommes. Leur allure, leur façon de parler et de bouger étaient un effort de
tous les instants pour pousser leur cible à les poursuivre, ce qui rendait
abandonné toute chance qu’il n’y ait quoi que ce soit de personnel entre eux.
coups d’un soir, parce qu’il ne voulait pas être attaché. Il avait eu trente ans
Pour l’instant, cela semblait bien. Il n’allait pas mettre une étiquette
délirante sur la façon dont il allait si bien avec Tia. Elle était littéralement
tombée dans sa vie, puis elle avait commencé à retourner tout ce qu’il pensait
vouloir contre lui. Il savait que ce ne serait pas facile. Ils étaient comme l’huile
et le feu jeté ensemble sur une poêle chaude, mais il était peut-être prêt pour
construire quelque chose de vrai avec elle aussi longtemps que cela paraitrait
être la bonne chose.
et une simple note était posée sur la table basse. Il lut les quelques mots
d’adieu, et pensa : waouh. Partie, comme ça. Manifestement, elle avait
à nouveau l’horloge accrochée au mur. Son cœur battait la chamade, elle avait
le souffle court, et ses émotions la harcelaient. Elle était fière de jusqu’où elle
était allée, pas seulement dans sa carrière, mais aussi en tant que personne. Elle
avait l’impression d’avoir tant grandi, gagné tant de sagesse et d’expérience.
Elle aurait seulement souhaité avoir plus à montrer à cet instant. Tout ce
qu’elle avait, c’était la sensation d’être tombé en rade—et d’avoir une grosse
son bureau. Elle se dirigea directement vers la suite d’affaires où son patron,
Théo, l’attendait pour leur réunion. Le fait qu’elle était de retour était suffisant
pour lui donner une idée du résultat de sa « mission », tout comme Tia savait
la porte.
— M. Fox, je… commença Tia avant de s’arrêter net en voyant les deux
Tia arrivait à peine à détourner les yeux de l’autre homme, qui lui
présentait, impassible, son profil pendant que Théo avançait vers l’endroit où
elle se tenait comme un pilier gelé.
— Mais bien sûr. Jonathan est ici, non ? Il est prêt à prendre plus de
demandant ce qui était en train de se passer. Elle n’arrêtait pas de jeter des
coups d’œil vers Jonathan, mais il ne lui cédait rien. Ses mains étaient enfouies
dans ses poches, et il semblait plus intéressé par la vue à l’extérieur du bureau
du dernier étage que par ce qu’il se passait en ce moment.
— C’est pourquoi j’ai une très bonne nouvelle pour vous, ajouta Théo,
— Vous voulez dire que je ne suis pas virée ? demanda Tia en clignant
rapidement des yeux.
vous consultiez pour lui pour les premiers mois pendant qu’il s’acclimate à sa
nouvelle position.
légèrement sarcastique. Comme l’a dit mon frère, ce ne sera que pour quelques
mois. Il doit penser que si une seule personne peut me mettre au top, c’est vous.
Sinon il n’aurait pas accepté.
***
bureau. Cela faisait quelques minutes qu’ils avaient terminé avec Théo, et
maintenant qu’ils étaient enfin seuls, il prit le temps de la reluquer avec une
— Tu l’as entendu. Je suis ici pour faire ce que j’ai à faire. Il haussa les
épaules avec nonchalance, puis lorsqu’elle lui lança un regard noir méfiant, il
ajouta : écoute, je savais que tu allais probablement perdre ton travail à cause
que ce soit qui a un rapport avec le monde réel. Mais devine quoi ? Je vais
jouer à ton petit jeu jusqu’à ce que tu en aies marre et que tu sautes dans l’avion
parler.
— Tu t’inquiètes seulement pour la fin de ta mission. Et arrête de penser
que tu sais de quoi je suis capable ou pas. Personne n’est infaillible, Tia, et
— C’est vrai, je ne le suis pas, dit-elle, raide. Après tout, j’ai été assez
idiote pour faire l’erreur de tomber dans ton lit. Mais si tu es venu ici à cause
Puis en se tournant habilement sur ses talons, elle se dirigea vers la porte et
quitta le bureau.
***
Tia arriva à peine à son bureau et au fauteuil le plus proche avant que ses
ensemble.
Lorsqu’elle songea à quand elle avait qualifié d’erreur le fait d’avoir
couché avec lui, elle ressentit une pointe de remord. Cela avait dû piquer sa
fierté d’homme, à en juger par sa réaction. Tia l’avait laissé dans la chambre
ce matin-là sans aucun regret de ce qui était arrivé entre eux, bien que
déterminée à ne pas le laisser se reproduire.
C’était en partie pour ça qu’elle était partie. Parce qu’en restant il aurait
été trop difficile de le garder à distance, et de plus, il n’y avait aucune garantie
Sa vie venait juste de devenir plus dure maintenant que Jonathan semblait
faire une fixette—bien que si le destin était clément, elle ne serait que
peut-être qu’alors elle s’en sortirait indemne. Parce qu’il y avait tellement plus
en jeu pour elle que pour Jonathan, et elle le savait mieux que quiconque.
***
Tia arriva à son appartement un peu après sept heures du soir. Elle lâcha
son ordinateur portable et ses talons avant d’aller dans la cuisine. D’abord, elle
attrapa un verre de vin pour calmer ses nerfs après une autre journée chargée.
L’emploi du temps et la charge de travail était devenus plus éreintants depuis
esprit.
Bientôt, l’air ambiant fut rempli d’effluves agréable de nourriture qui lui
mettait l’eau à la bouche. Elle ne se rappelait même pas de la dernière fois où
elle avait mangé quelque chose aujourd’hui—si ça avait même été le cas.
Elle déposait de la nourriture délicieuse dans sa bouche, assise à son
lorsqu’elle répondit.
C’était Jesse, son ex petit ami et désormais, son meilleur ami avec
bénéfices plutôt louche. Il avait insisté pour qu’ils restent amis, et par le passé,
elle avait regrettablement été suffisamment faible pour coucher quelques fois
avec lui. Elle avait besoin de contact émotionnel même si elle savait qu’elle
n’était pas amoureuse de Jesse, et lui non plus. Mais aucun d’entre eux ne
cause de sa carrière. C’était l’une des raisons pour lesquelles ils s’étaient
séparés. Ils ne pouvaient pas garder une relation stable quand tous les deux
étaient toujours si occupés ou hors de la ville. Cela n’en valait pas la peine, et
Tia n’avait jamais regretté la séparation. Elle s’était demandé, par contre, s’il
était sage de laisser Jesse penser qu’il pouvait arriver et disparaître dans sa vie
pour profiter du reste de son vin. Son esprit s’aventura à comparer son ex,
Jesse à Jonathan. Les deux hommes étaient très beaux, et Jesse était extraverti et
mais elle n’avait simplement pas senti la motivation de réorganiser sa vie pour
rester à Boston, mais la paye est trop bonne pour rater l’occasion. Peut-être
que tu pourrais venir ce weekend pour fêter ça, proposa-t-il grassement.
grosse mission, et tous les jours, j’ai un nouveau projet auquel m’atteler,
répondit-elle. Et en plus, je ne crois pas que nous devrions continuer notre…
arrangement passé.
Elle savait qu’il comprenait ce qu’elle voulait dire. Ils ne l’avaient
jamais vraiment dit, mais cela avait été pris pour acquis que si l’un d’eux en
rencontrer quelqu’un de nouveau pour un coup d’un soir. Au moins pour Tia,
elle n’avait jamais favorisé ce genre de comportement, et donc, cela lui allait
que je te verrais quand je te verrais. Je veux dire, on peut toujours faire ça,
vont les choses ? Je tiens vraiment à toi, Tia, et c’est vraiment dommage que ça
Quelques minutes plus tard, Tia raccrocha, se sentant soulagée d’un gros
poids. Elle se demanda si trouver l’âme-sœur était vraiment possible pour elle.
Elle avait toujours senti que quelque chose manquait dans sa vie, quelque chose
que même une carrière prometteuse n’arrivait pas à compenser.
premier portfolio majeur, ce qui impliquait clairement que Théo ne voulait pas
pariait pas que Jonathan était vraiment ici pour le long terme.
intentions. Mais elle avait simplement à regarder dans sa direction quand elle
sentait son regard, et elle apercevrait cette étrange lueur dans ses yeux qu’il
masquerait rapidement. Puis il reprendrait son air froid de businessman, mais
Tia savait que c’était juste une façade. Jonathan avait un plan, et il pourrait tout
pour une nuit. Cela entrainerait tout un tas de complications auxquelles elle ne
se voyait pas faire face, ou pire, qui pourraient lui coûter le job de ses rêves.
excellent travail.
— Vous avez été merveilleux aussi, M. Fox, dit la jolie blonde Julia, qui
avez accompli tellement, et on dirait déjà que vous êtes ici depuis une éternité,
Tia leva les yeux au ciel et secoua la tête dans son coin. Julia, comme la
plupart des femmes du cabinet, tournait autour de Jonathan comme une abeille
dès qu’elle le pouvait. Le cabinet Fox avait une centaine d’employés, dont
quatre-vingt-dix pourcents d’hommes. Cela laissait une dizaine
d’administratrices, d’assistantes et de secrétaires, et surprise, toutes étaient des
parce que cela signifiait que les hommes séducteurs du bureau avaient
faisant la moue. Nous faisons toujours cela pour les nouveaux employés, mais
sentit un léger mal de crâne pulser dans ses tempes. Il n’était pas inhabituel au
bureau de sortir après le travail, et oui, de faire la fête le vendredi soir avec
l’équipe de travail. Mais…
scène, en plus.
Elle s’excusa rapidement en disant qu’elle devait terminer quelques
clauses du contrat pour le cabinet.
— Allez, Tia, ça va être marrant. Ne t’inquiète pas, cet endroit est bien
mieux que notre dernière sortie. C’est dans le quartier coréen, avec des cabines
privées et des tas de sushis, de currys et de ramen. Allez, tu adores les ramen !
lui dit Hank. Nous pourrions prendre le pack VIP, avec du champagne, des
boissons de qualité illimités, et des amuse-bouche…
— C’est de plus en plus attirant, le coupa Tia alors que mentalement, elle
vague de gémissements, surtout étant donné le fait qu’il devait être l’invité
d’honneur.
temps, la salle se vida des employés. Tia secoua la tête avec un sourire
ironique. Elle n’était pas du genre rabat-joie d’habitude et aurait été contente de
les rejoindre, mais elle se sentait un peu mal et voulait aussi terminer les
termes du contrat.
abstraction d’une nuit d’amusement avec une foule qui l’adorait. Cela lui
paraissait un peu étrange qu’ils soient seuls aussi tard, même si ce n’était pas la
— Ils ont été plus que géniaux—surtout sachant que je suis nouveau et
que je pose tout le temps des questions.
l’expliquer très clairement. Tu es encore ici parce que c’est encore assez
tranquille pour te divertir. Mais dès que tu vas te confronter à un vrai défi, tu
vas t’enfuir. Je peux le parier. Ce job est comme essayer quelque chose de
nouveau, un endroit branché, et tant que c’est amusant, tu vas rester là pour le
fun. Mais je n’ai pas la moindre conviction en ta capacité à rester, et tout ce que
tu vas faire c’est décevoir à nouveau Théo.
Tia se détourna de lui, énervée, pour refaire face à son ordinateur. Elle
savait qu’elle n’aurait pas dû décompresser ainsi, et elle réalisa qu’elle devait
être plus fatiguée qu’elle ne l’imaginait. Ou sinon, pourquoi perdrait-elle son
permanence, même quand il ne disait rien, et pourtant, elle semblait déjà dans
les cordes.
fou s’il n’avait pas raison. Parlait-elle vraiment du travail ? Ou était-ce elle qui
Peut-être que dans son cœur, elle commençait déjà à dépendre de lui sans
coloraient l’air à chaque fois qu’ils étaient seuls ou même en étant dans la
quelques clauses.
Tia plissa le front en regardant l’endroit indiqué et découvrit rapidement
qu’il avait raison. Soupirant envers elle, elle procéda aux corrections
nécessaires. Heureusement, Jonathan se redressa et retourna à son bureau,
même si Tia se sentit moins que soulagée. Ce qui serait un soulagement, ce
vraiment pas dû te proposer. Tia enfila le sien et fut surprise lorsque Jonathan
vint derrière elle pour l’aider à le mettre sans arrière-pensée. C’était un geste
si banal et pourtant un peu intime, et il eut ses mains sur son corps quelques
instants lorsqu’il le défroissa avec la même manière naturelle.
tu restes pour m’aider à terminer les trucs de dernière minute. Et, bien sûr, tu
de lever la tête à chaque fois que la chance se présente. Tia secoua la tête et
répondit fermement :
réaliser qu’elle ne se ferait pas avoir une seconde fois ? La seule fois où ils
avaient couché ensemble, il l’avait pris dans son état le plus vulnérable. Et avec
toute l’atmosphère, avec toutes les étincelles entre eux qui arrivaient à un point
critique… il n’était pas étonnant qu’ils s’étaient enflammés et avait passé cette
nuit de passion débridée, que malheureusement Tia n’arrivais jamais à oublier,
Elle était si certaine d’être plus que préparée à combattre ses hormones
les plus intraitables, et les charmes Fox les plus sensuels.
Mais un peu plus tard, elle se demanderait pourquoi elle avait été si
aveugle, au point de ne pas réaliser que c’était lorsqu’on était le plus confiant,
lorsqu’on pensait simplement que tout était bon, qu’on avait le plus de chances
***
route à suivre, il lui demandait de lui parler du restaurant vers lequel ils se
dirigeaient.
— Je n’appellerais pas exactement ça un restaurant. Mais c’est l’endroit
Tia vit le regard qu’il lui lança et vit les lueurs taquines dans ses yeux
bruns chaleureux. Elle sourit tout en ressentant cette pointe gênante de
ses efforts, et par extension, Tia avait reçu beaucoup de crédit. Pouvait-elle
S’il comptait vraiment mener cela à bien, elle pourrait avoir besoin de se
— Ce n’est pas mal ici pour manger. Nous allons nous garer devant le
parc et prendre tout le temps que nous voulons. Même toi tu ne t’ennuieras pas.
Ce qui est bien quand on vient si tard c’est qu’il n’y a pas d’oiseaux donc on ne
se fait pas chier dessus, le taquina-t-elle.
— La fontaine est jolie, reconnu Jonathan lorsqu’ils approchèrent d’un
coin sympa du parc avec leurs sacs de nourriture dans les mains.
L’endroit était bondé même s’il était près de onze heures du soir, et Tia
savait par expérience que même à quatre heures du matin, il y aurait autant de
monde. Ce qui était super pour quelqu’un comme Tia, qui aimait regarder les
gens. Quelque part, elle était contente d’être là avec Jonathan et de voir sa
réaction à l’expérience. Cela devait être bien différent de son style de vie
Elle mordit dans son bagel saumon fumé et fromage frais et gémit sans
— J’avais presque oublié le goût que ça avait. Ceci dit, je n’en ai jamais
vraiment mangé d’aussi bon.
n’as jamais vraiment mangé de bagel, répondit Tia entre deux bouchées.
Certaines appellent ça de la nourriture bas de gamme, mais parfois, c’est super
cette ville, avec son agitation particulière et ses odeurs, ses panoramas et ses
sons saisissants. C’est à New York qu’elle se sentait le plus dans son élément,
chance de me « languir dans le luxe », comme tu l’as si bien dit une fois ? Peut-
être même me promettre une vie insouciante dans laquelle on ferait la fête
Nous pourrions essayer toutes les cuisines fantastiques que tu peux imaginer,
voir les panoramas les plus extraordinaires, et simplement vivre au jour le
jour. Juste toi et moi. Dis-moi que ce n’est pas ne serait-ce qu’un peu tentant.
Tia s’arrêta et le regarda dans les yeux. Elle savait qu’il le pensait. Qu’il
la soulèverait volontiers pour la baigner dans l’opulence tandis qu’ils se
Tu as fait plaisir à tes sens si longtemps—les plus belles voitures, les top-
modèles les plus belles, et la nourriture, les vins et les hôtels les plus classes.
Mais ce dernier mois, je sais que tu as sentit ces tendances devenir de plus en
plus fades.
— Alors là tu viens juste de te contredire. Est-ce que tu n’as pas déjà dit
qui te fait penser qu’il est envisageable que je sois rachetable ? demanda
Il doit avoir le sentiment que tu trouveras ta voie d’une façon ou d’une autre,
avec ou sans mon interférence et la sienne.
Jonathan la regarda quelques instants, puis froissa les sacs marrons et les
aussi dit que je ne suis pas irréprochable moi-même, et personne ne le sait plus
que moi. Je n’essaye pas d’être ta thérapeute ni quoi que ce soit.
plus au sérieux ? demanda Tia, un peu hésitante. Parce que je crois que tu es
bien plus que ce pour quoi ton personnage de playboy te fait passer. Je n’ai
jamais rencontré quelqu’un de plus intelligent ou plus audacieux que toi. C’est
pourquoi tu as fait la surprise de venir à New York.
— Je suis venu pour toi, Tia, dit-il d’une voix rauque, ce qui la fit se
taire sous le choc et tourner la tête vers lui. Je n’arrivais pas à me sortir notre
nuit incroyable de la tête—la plus incroyable dont je me souvienne depuis très
longtemps.
Il lâcha un petit soupir et se posa une main sur la tête en ajoutant :
— Mais c’était aussi à cause des choses que tu as dites et des sentiments
qu’elles ont inspirés en moi. Des sentiments inconnus et inhabituels qui m’ont
donné envie de faire passer les sentiments de quelqu’un d’autre avant les
miens.
Cette fois, il jeta ses yeux bruns envoûtant dans sa direction et soutint son
Bien sûr, il était avantageux que travailler au cabinet Fox signifiait passer plus
de temps avec toi. Donc, j’ai affrété mon avion privé pour me rendre
dur pour elle aussi. Elle avait été en conflit constant parce que son nouveau
travail reposait sur cette mission que lui avait confié Théo : préparer Jonathan
à prendre son poste de directeur du service financier de l’entreprise Fox pour
le bureau de New York. Aucun des autres employés exceptés elle ne savait
même que Jonathan était en passe de reprendre le flambeau.
m’excuser pour les choses que j’ai dites par le passé concernant le fait que tu
ne te tenais à rien. J’ai eu tort de te juger.
lui sourit aussi et la regarda dans les yeux… avant que son regard ne tombe sur
ses lèvres. Plus il les regardait, plus elles avaient l’air de l’inviter. Tia se
Puis elle réalisa en vacillant à quel point elle en avait vraiment envie. En
La lueur dans ses yeux lui dit qu’il pouvait lire entre les lignes. Peut-être
pouvait-il même sentir son désir, que Tia elle-même sentait déjà à travers ses
complètement.
Mais quelques instants plus tard, l’atmosphère torride se dissipa lorsque
lendemain matin.
Tia sentit la chaleur lui monter aux joues face à son rejet et au rappel de
son épisode de fuite absurde. Comment pouvait-elle convaincre Jonathan
qu’elle était prête à lui donner une chance lorsqu’au fond elle se demandait
encore si elle savait ce qu’elle était en train de faire ?
Elle se dirigea vers sa porte, et l’instant d’après, Jonathan l’arrêta et attira son
couleur chocolat.
suivre. C’était presque comme attendre pour son tout premier et innocent
baiser. Mais elle n’était plus une adolescente crédule et n’avait pas besoin que
immédiatement, elle ferma les yeux et fut rapidement emportée sur des petits
nuages si haut que rien ne pourrait jamais la ramener sur Terre.
Les lèvres de Jonathan étaient aussi douces et parfaites que dans ses
leur volonté propre pour se loger autour de son cou. Des émotions qu’elle ne
reconnaissait pas se mélangèrent dans son corps pour former une entité
vivante de besoin. Quelque part, elle savait que la sensation ne partirait jamais
à moins que Jonathan lui-même n’éteigne les flammes comme il était le seul à
savoir le faire.
descendait doucement.
avait envie de lui ce soir. Qu’était-il arrivé au Jonathan qui aurait sauté sur
cette opportunité ? Étouffant un soupir de frustration, elle lui dit au-revoir et se
relâcha.
Tia était consciente qu’il s’était relâché aussi et se trouvait juste devant sa
surprise.
— Jesse ?
La grande silhouette athlétique penchée contre le mur près de sa porte se
redressa. Son beau visage arborait un grand sourire, des yeux noirs qui la
scrutait attentivement.
— Bonsoir, Tia.
le mur, il sourit, pensant que comme les autres fois, ses gestes alpha la ferait
faiblir.
Tia savait qu’elle avait besoin d’amour. Elle avait abattu du travail
semaine après semaine, sans jamais penser à ses besoins cachés. De plus,
moral. Si seulement elle disait oui, son ex l’attirerait dans son propre
— Je ne te crois pas.
Tia leva les yeux au ciel. Il était si ironique que le seul homme qu’elle
avait besoin qui soit un peu dur avec elle était déjà sur le chemin du retour—ou
probablement sur le point de trouver l’une de ses femmes bien disposée qui ne
décevant, je l’admets.
— Je t’ai dit qu’il fallait qu’on aille de l’avant tous les deux, lui dit-elle
en souriant. Quelque chose dans ce geste mineur avait dû lui donner un léger
temps. Je te promets de disparaitre pour de bon après ça. Il plaça ses doigts
tristement Tia. Elle soupira et regarda Jesse dans les yeux. Cela ne faisait que
rendre les choses plus compliquées. Elle devait lui faire comprendre qu’elle ne
céderait pas à cela.
Mais avant qu’elle ne puisse ouvrir la bouche, elle entendit une voix
profonde et froide qui lui fit tourner la tête sur la gauche pour voir Jonathan
s’avancer.
— Tia, il y a un problème ?
implorant.
Puis il recula au moment où il vit Jonathan se raidit comme s’il était sur le
plus large alors que Jonathan avait l’avantage de simplement avoir l’air plus
méchant avec cette lueur assassine dans ses yeux qui ne jouait même pas.
Jesse s’éloignait un peu plus rapidement que ce à quoi Tia s’était attendu.
Puis Jonathan couru après lui avec le bouquet de roses, qui étaient tombées au
sol plus tôt sans que personne ne le remarque.
défiaient d’oser le faire, mais au lieu de cela, Jesse lui fit un sourire mielleux,
recula, et disparu du hall.
— C’était quoi ça bordel ? grogna Jonathan dès qu’ils furent seuls. Il
retourna ces yeux furieusement noirs vers elle, et Tia en avait eu assez.
— Cela ne te concerne pas, mais c’est mon ex. Elle déverrouilla sa porte
et entra.
C’était comme une impression de déjà-vu, Tia qui lui fermait la porte au
nez et Jonathan qui l’arrêtait, cette fois en passant le bras pour maintenir la
porte ouverte.
— Tu allais dire oui, n’est-ce pas ? Je t’ai repoussé, donc tu étais prête à
prendre un remplaçant pour cette nuit. Heureusement que j’ai changé d’avis et
— Va te faire voir, Jonathan Fox. Change d’avis encore une fois, parce
que tu n’auras rien ce soir. Pas de ma part.
Elle poussa la porte de toutes ses forces, mais il était bien plus fort. Elle
réussit seulement à perdre l’équilibre, et elle tituba en arrière. L’instant
vers sa chambre. Elle devait arriver dedans suffisamment vite pour s’enfermer
à l’intérieur avant qu’il ne puisse arriver à elle.
Mais le bougre était rapide comme l’éclair et passa un bras autour de sa
clé de bras, grogna-t-elle lorsqu’il lui passa les bras derrière le dos. Elle se
tortillait contre lui, et ils avaient l’air de deux playmates, éclatant soudain de
rire tous les deux en luttant. Tia était clairement désavantagée face au poids de
Jonathan qui la piégeait sur son estomac. Se faire dominer avec les bras
attachés, sans défense, était étrangement excitant et… érotique. Les lèvres de
Jonathan prirent d’assaut sa nuque et ses épaules nues, tandis que les seins de
Tia étaient écrasés contre les coussins en dessous, ses tétons durcissant déjà
visage et te regarder comme il l’a fait. Le pire, c’était que tu lui souriais,
grogna Jonathan avec un mordillement punitif du lobe de son oreille.
— Tant mieux. Les vilaines filles sont plus marrantes. Parce qu’elles font
des trucs vilains qui m’oblige à les discipliner. Comme être trop à l’aise avec
leur ex petit-amis.
— Alors qu’est-ce que tu vas faire, hein ? le taquina-t-elle, en le
— Jonathan… Non… S’il te plait. Je t’en prie, gémit Tia pour ce qui
vagin étroit qui la firent crier son nom et taper des poings sur les coussins en
dessous d’elle.
Plus il léchait ses plis, plus elle arrosait sa bouche de son nectar. Il gémit
et chercha son clitoris pour le faire enfler avec les caresses de sa langue tout
en plongeant deux doigts en elle. Tout son corps tremblait pendant qu’il
touchait infailliblement son point G avec ses doigts enfoncés. Quelques instants
plus tard, elle cria et jouit, et tout son corps fut pris de spasmes pendant une
minute.
Jonathan quelques instants plus tard en déposant un petit baiser sur ses fesses
Jonathan sourit, les mains sur son superbe cul et impatient de mordiller
les globes généreux. Elle gémit en sentant son toucher et ondula les hanches en
attente de plus de délices déviants. La façon dont son corps lui répondait était
magique. Attrapant ses hanches tremblantes, il l’attira à terre sur le tapis avec
Elle balança agilement les jambes pour le chevaucher, son sexe gonflé
parfaitement aligné avec son érection massive qui n’avait jamais parue si
Il se pencha plus près et en accrocha un entre ses lèvres pendant que ses mains
circonférence prodigieuse.
— Ouvre les yeux, lui ordonna-t-il en la regardant. Il arrivait à peine à
se maitriser pendant qu’il apaisait Tia avec ses mains qui décrivaient des
cercles sur son pubis rasé. Il poussa les hanches et pénétra plus profondément
dans sa douce ouverture. Il vit ses lèvres vaginales nues s’écarter autour de son
pilier lorsqu’elle descendit encore d’un centimètre sur lui. La vision de son
manche large écartant ses plis serrés était torride.
Oh merde, elle est serrée, pensa Jonathan, qui adorait la façon dont elle
ses lèvres vers les siennes. Il voulait qu’elle apprécie le fait qu’ils aillent si
bien ensemble, tout comme lui… apprécier la sensation de son bout qui
cognait contre son utérus. Ils s’embrassèrent voracement, et bien que Tia ne
bougeait pas, il sentait ses parois intérieures traire son manche. Il donna le bon
angle à ses hanches et enfonça le dernier centimètre, et elle gémit contre ses
lèvres.
rythme régulier sur son manche, Jonathan glissa une main vers la minuscule
s’enfonçait dans ses profondeurs à chaque coup. Ils s’abandonnaient tous les
deux à leur besoin l’un de l’autre, et le vagin de Tia se contractait sur sa
longueur en rythme avec ses coups de reins qui cognaient contre le col de son
utérus.
— C’est ça, beauté. Laisse-toi aller pour moi, grogna Jonathan en
regardant Tia sauter plus rapidement sur son piquet. Il attrapa un sein ferme et
succulant dans une main, et l’autre lâcha son clitoris pour saisir sa hanche.
Il commença à faire des va-et-vient à un rythme hypnotique. Elle était
fermement pour qu’elle ne puisse pas bouger sur lui. Son but était de lui faire
comprendre qui lui donnait ce plaisir intense qui la faisait juter contre son
manche.
Tia se mordit la lèvre et lui lança un regard presque noir et d’attraper ses
seins pour le défier d’envie.
Tia gémit, les yeux brillant de tourments. Il aimait la façon dont elle
tirait sur ses tétons comme pour soulager l’agonie de la sensation brulante de
Elle bougea ses hanches sexy comme pour l’inciter à entrer à nouveau.
commença à faire des va-et-vient en elle avec des coups précis. Leurs yeux se
poupée, impuissante face à son labourage, qui atteignait le col de son utérus à
lorsque son corps trembla désespérément entre ses mains. Ses cuisses
tremblaient de chaque côté de lui et ses mains étaient posées sur son torse pour
rester en équilibre pendant qu’il tapait ses hanches contre son cul en la
pilonnant fortement et rapidement.
Elle s’écroula sur son torse en tremblant et il lui fallut un long moment
comme un loup, levant une main pour repousser les boucles de Tia qui lui
tombaient sur les joues. Elle était toujours montée sur son manche plus dur que
levant de son membre gonflé avec un dernier frémissement qui les parcouru
tous les deux. Ensuite, elle se baissa pour déposer des baiser partout sur son
Ses yeux bruns foncés se levèrent pour rencontrer le regard rivé de Jonathan.
Tout comme j’ai aimé la façon dont ta bouche m’a rendue folle il n’y a pas si
longtemps.
Oh, il s’en rappelait. Il pouvait encore la sentir, ce doux mélange épicé
dont il serait fou pendant très, très longtemps, pas seulement pour cette nuit.
Tia glissait sa main et sa bouche de haut en bas sur son manche rigide. Il
cambra les hanches au même moment qu’elle plongeait ses lèvres jusqu’au
Elle sourit à moitié, ses grands yeux bruns innocents tandis qu’elle
franchement de plaisir. Il enfonça ses doigts dans les cheveux doux et épais de
Tia qui étaient si agréable à toucher lorsqu’il se laissa finalement aller aux
plus forte du sport le plus dangereux ne pouvait pas rivaliser avec cette
irréguliers. Elle avala tout son sperme, qui donnait l’impression qu’il n’allait
jamais s’arrêter de sortir. Jonathan ne se rappelait pas d’un moment où il avait
— J’ai toujours voulu essayer ça. Mais seulement avec toi, déclara-t-elle
en souriant.
Pendant que Jonathan lui offrait sa force et le soutien avec son corps qui
servait de coussin à celui de Tia, quelque chose dans sa douce féminité du
moment le fit se sentir en sécurité. Jonathan ne se rappelait pas s’être déjà senti
en sécurité avec une maîtresse. Il avait toujours l’impression de ne pas pouvoir
se relâcher avec ces autres femmes, mais Tia était différente. Il écouta ses
battements de cœur, son pouls qui palpitait sous sa peau. C’est à cet instant qu’il
réalisa qu’il avait trouvé quelque chose qui n’était pas seulement différent,
mais peut-être même spécial. Et il était impatient de laisser ce qui naissait entre
eux atteindre son plein potentiel. Soudain, il comprit que les demi-mesures ne
suffiraient pas avec Tia.
remémorant la veille avec Tia. Imaginer qu’elle lui donnait d’abord du plaisir
avec sa bouche avant de s’empaler sur son manche dur lui noua la gorge.
Même après avoir passé des semaines de nuits de plaisir volées avec
elle, il avait encore ces flashs charnels quand il s’y attendait le moins. Cela ne
lui correspondait pas du tout de s’extasier au point qu’il bandait déjà, surtout
demanda si son grand-frère suspectait quoi que ce soit à propos de Tia et lui.
Était-il sur le point de les confronter à cela ?
privées.
— Non, mais cela concerne un contrat de haute priorité, et Tia et toi
seul avec Tia cette fois. Ainsi, ils pourraient trouver plus de façons de profiter
À cet instant, elle entra, et instantanément, Jonathan sentit son cœur battre
la chamade.
essence élégante, qui irradiait avec un effet presque hypnotique sur Jonathan.
Cette déesse sexy était à lui, une notion qu’il trouvait aimer beaucoup
trop.
sienne, n’importe quoi paraissait sexy et élégant, alors que sur n’importe
quelle autre femme, cela n’aurait pas le même effet.
qu’il avait connaissance du fait qu’elle adorait porter de la lingerie sexy sous
ses vêtements de travail raisonnables. Elle avait clairement un penchant
alléchant pour les jarretières lacées noires et les bas extra-fins pour
accompagner ses soutiens gorge et ses culottes qui ne cachent pas grand-chose.
Mais Jonathan allait devoir se concentrer sur des sujets plus sûrs s’il ne
voulait pas que Théo s’en rende compte.
La réunion commença, mais il était bientôt évident que pendant que Théo
parlait d’un gros contrat de fusion et acquisition, Tia était distraite.
— Est-ce que ça va ? demanda doucement Jonathan au moment où son
avait appris à la connaitre intimement. Pas seulement avec leur contact sexuel,
ce que c’était.
n’était pas qu’une histoire de sexe. Il était peut-être resté aussi longtemps pour
cela au début, parce qu’elle avait été un défi auquel il n’avait pas pu résister.
Tellement qu’il s’était tenu à son travail et au monde des affaires dont il ne
s’était jamais préoccupé auparavant, tout ça pour découvrir que travailler pour
changer son attitude envers le travail au fil des jours. Alors comment pouvait-
il ne pas s’inquiéter quand elle semblait être préoccupée ?
sont concernés, et j’attends de vous deux que vous vous assuriez que tout se
passe sans encombre. Ce contrat pourrait aussi bien rendre l’entreprise Fox
riche que causer sa perte.
— On va s’assurer que ce soit fait, comme on l’a fait avec tous les autres
projets jusqu’ici.
— C’est juste une autre tâche éreintante qui va demander des semaines et
glissa sa main sur celle de Tia en souriant. Mais cela ne nous a jamais
décontenancé, n’est-ce pas ? Pas avec ta devise qui est : travaille dur, amuse-toi
encore plus.
— Je suis sérieuse, rétorqua Tia en levant les yeux au ciel tout en retirant
attaché dans une relation. Devenait-il bien trop sentimental et avait-il besoin de
ralentir ?
Elle le surprit en se penchant vers lui pour déposer un baiser sur sa joue.
— Mais merci de t’inquiéter pour moi. Maintenant mettons-nous à
Ses règles étaient en retard d’au moins deux mois. Elle savait qu’elle
devrait faire un test de grossesse, surtout depuis qu’elle avait remarqué
certains changements dans son corps. Ses tétons semblaient plus sombres, elle
se sentait de plus en plus fatiguée, et ces derniers temps elle avait ces crampes
Elle ne pouvait simplement pas reconnaître qu’elle avait été assez idiote
mener à bien avec Jonathan, Tia s’était facilement retrouvée absorbée par le
travail et avait sans cesse repoussé la visite médicale, ou au moins l’achat d’un
test de grossesse.
— Une fois que nous aurons structuré l’affaire pour couvrir chaque
élément majeur, nous pouvons être sûrs que ce sera un succès, déclara
là que j’aurais besoins que vous formuliez les tâches critiques nécessaires pour
ajouter, Tia ?
Tia sentit soudain les mots de Jonathan nager dans sa tête. Elle ne
comprenait pas pourquoi elle semblait incapable de répondre alors même qu’il
répétait son nom et la regardait avec un regard profondément inquiet.
réfléchir.
Oh, non. Quelque part, plus elle tentait de se concentrer, plus elle se
sentait dans le cirage. Paniquée, elle se leva. Sauf que son corps répondit avec
des mouvements extrêmement lents, et ses mains firent tomber ses documents,
qu’elle s’effondrait sur le sol, ses yeux se fermant devant la mer de visages qui
quelques tests.
embrasser.
Tia avait un drôle de sentiment sur tout cela et arrivait difficilement à
parler. Même quand l’infirmière entra, il lui était difficile de répondre aux
mal assurée. On ne peut pas être absents tous les deux alors qu’on est
responsables de la FA…
Quelques minutes plus tard, l’infirmière revint avec un grand sourire pour les
que le début.
pouvait les prendre pour lui faire passer une échographie même s’ils n’avaient
pas de rendez-vous.
des réponses détaillées à tous les deux pour que vous soyez complètement à
l’aise.
particuliers, et elle comprit que le nom Fox avait dû voyager rapidement. Elle
n’était cependant pas sûre de pourquoi tout le monde partait du principe qu’ils
étaient un couple et que Jonathan était le père. Non pas qu’il avait essayé de le
nier, mais bon, il ne disait pas grand-chose depuis que l’infirmière avait
nouveau.
avait simplement fermé les yeux pour se dissoudre du chaos et des émotions
qui la submergeaient.
***
tout ce qu’il s’était passé plus tôt, y compris la nouvelle incroyable qu’elle
portait trois embryons en elle.
trop nombreuses réunions, et soudain, durant l’une d’elle, elle s’était effondrée
devant tout le monde.
Désormais, la seule personne dont elle avait besoin à ses côtés était
partie. Des heures après que c’était arrivé, Tia se souvenait encore des images
Le docteur avait insisté pour que Tia oublie l’idée de retourner au travail
Tia ne pouvait même pas protester. Elle songea au grand projet de fusion
et acquisition et à combien de personnes dépendaient de son succès. Mais
surtout, elle se sentait abasourdie par la réalité qu’elle était sur le point de
devenir une mère qui pourrait, potentiellement, donner vie à trois progénitures
d’un seul coup.
Jonathan, parce qu’il était clair qu’il s’était enfuie et l’avait abandonnée.
N’était-ce pas ce pour quoi il était connu ?
Tia n’allait pas l’appeler. Elle n’allait pas s’inquiéter pour lui, comme il
était évident qu’il ne tenait pas à elle. Elle était un objet sexuel pour lui, et
c’était déjà assez mal qu’elle soit enceinte, mais maintenant qu’il savait qu’il
Elle ne serait pas surprise qu’il soit parti depuis longtemps, qu’il ait pris
le premier avion qui l’emmènerait le plus loin possible.
s’il pensait que cela venait avec une mère et trois bébés imprévus en prime.
Il y avait des chances qu’il ne veuille même plus jamais la voir. Peut-être
qu’il pensait même qu’elle avait planifié tout ça pour le piéger. Tia décida
qu’elle serait idiote d’attendre en espérant que Jonathan revienne pour rester…
pour la serrer dans ses bras et lui dire que tout allait bien se passer.
Cela ressemblerait à un conte de fée, et en vérité, Tia n’avait jamais
quand elle avait commencé un nouveau travail et qu’elle avait tenté de faire un
impact… mais le voilà l’impact, juste là. La maternité, et elle était impatiente
maison dans laquelle il avait grandi. Le manoir n’avait jamais paru si isolé et
abandonné.
dont il se souvenait dans cette maison, c’était lorsque son père était encore en
C’était il y avait quinze ans, et tout avait changé. Jonathan et Théo avaient
leurs propres vies et des maisons différentes dans la ville et autour du monde.
Il n’y avait rien pour les ramener ici, sauf pendant les vacances de Noël où tout
Si seulement il…
— Jonathan ? Qu’est-ce que tu fais ici ?
maison.
Elle choisissait toujours les endroits les plus éloignés pour résider quelques
mois, juste à part. Jonathan s’y était tant habitué que la voir maintenant était
plus d’un mètre cinquante-deux, mais elle avait cette prestance qui la magnifiait
lorsqu’elle parlait avec son mode « je prends les choses en main » clair et
modulé.
de Jonathan. Ça va. Je suis là maintenant. C’est comme si… Je crois que c’est
nouveau. D’une certaine façon, j’ai ressenti quelque chose, et avant de le
abandonné. Ton grand frère t’a gâté et t’a tout donné comme pour rattraper le
fait que tu avais l’impression d’avoir perdu tes deux parents parce que je me
que sa mère ses dernière années, passant d’un fantasme à un autre, prenant du
bon temps. C’était comme s’il se fuyait lui-même, et peut-être, comme s’il se
cachait de ce qu’il pourrait être. Était-il trop tard pour changer maintenant que
sa vie se trouvait soudain devant le plus grand défi qui lui avait été proposé
depuis toujours ?
Des yeux brun clair intenses soutenait son regard. Tia se raidit et étudia
le visage de Jonathan. Elle avait pensé qu’elle ne le reverrait jamais.
— Tu n’es pas censé être ici. Tu devrais partir, dit-elle en forçant sa voix
même. Écoute, je suis désolé. J’ai perdu l’esprit pendant une seconde et tout a
froid et hostile sans personne pour s’occuper de moi. Personne pour me dire
que ça allait aller. Maintenant tu reviens, un jour entier plus tard en espérant
quoi ? Un pardon ? Des encouragements ?
tapoter le dos, et apaiser tes émotions parce que tu n’es pas un gamin. Alors
va-t’en. Tu as agi comme tu le fais d’habitude, et je ne vais même pas gâcher
Elle leva les yeux vers lui, et il y avait là quelque chose de différent,
brûlant et qui chauffait son centre. Ses tétons se pincèrent sous sa blouse et elle
inspira brutalement. Comment pouvait-elle ressentir le moindre désir pour lui
venait de lui dire. Elle avait passé la nuit précédente à tenter de filtrer son esprit
et son cœur pour décider quelle était la prochaine étape. Mais au moment où
elle avait senti Jonathan la toucher, Tia avait perdu le sens et tout son être était
L’instant d’après, il écrasait ses lèvres sur celles de Tia et la serrait fort dans
ses bras. Tia l’embrassait aussi, comme elle savait qu’elle allait le faire, même
Elle leva la main vers son visage, mais il attrapa son poignet et
l’immobilisa. Leurs torses montaient et descendaient rapidement, mais en
parfaite synchronisation. Elle n’était pas sûre de ce qu’elle devait faire ensuite.
Elle voyait une âme tourmentée qui, en fait, avait besoin de son soutien,
pourtant Tia n’était toujours pas certaine qu’elle devrait lui donner.
C’était un problème de positionnement. Soit être sa femme à lui et le
soulager de la réalité, soit être sa propre femme, qui tient bon et qui sait
qu’elle mérite quelqu’un sur qui elle peut compter et en qui avoir confiance en
toute situation.
— Jonathan. Elle parla la première, bien consciente que sa bouche
fond de moi que tu es très gentil et que tu as bon cœur. Depuis le début, nous
avons cette étrange liaison qui était inévitable. Ça ne signifie pas que nous
— Tant mieux pour toi, mais il se trouve que je ne partage pas ton point
dire ? Que j’ai ruiné ta vie, que je t’ai forcé soudain à faire face à tant de
problèmes que tu n’avais jamais prévus ? Je viens de parler au docteur et il
m’a dit que parce que la grossesse multiple est très dangereuse, tu dois te
— OK, oui, je suis vraiment énervée à cause de ça. J’avais tous ces
objectifs, et maintenant ils partent en fumée. Je suis forcée de laisser ma place
sur le plus gros projet de ma vie parce que j’ai besoin de me reposer sinon je
vais encore m’effondrer, et cette fois, il se pourrait que je perde un bébé, ou
qui que ce soit pour l’avoir fait foirer. Je te le promets. Alors concentre-toi sur
aller mieux et rester en sécurité. C’est tout ce que je veux. Que vous—vous tous
—soyez en sécurité.
Il posa sa main sur l’estomac de Tia et celle-ci se sentit déchirée.
maison.
— Juste une minute et je serai avec toi. Tia lui fit un sourire calme pour
rassurer sa sœur avant que Wendy ne recule et disparaisse dans le passage,
pas essayer de me contacter. Il faut qu’on parle, mais pas maintenant. Je n’ai
pas besoin d’énergie négative. Je comprends tes intentions, tes promesses,
mais je n’en ai pas besoin. Elles ne signifient rien pour moi. Plus maintenant.
Tia vit son regard blessé mais força son cœur à l’ignorer.
***
Jonathan savait que Tia avait raison. Elle n’avait pas besoin de mots.
Il n’allait pas pour autant abandonner leur histoire. C’était une option
fuir les problèmes comme il l’aurait fait par le passé, avant de rencontrer Tia.
Jonathan savait qu’il devait se tenir à ce qu’il avait entreprit. Avec Tia au
travaillé plus dur que tout le monde et avait préparé le terrain. Jonathan n’avait
leurs différents passés et ensuite, en clarifiant les choses avec Tia. Il allait faire
savoir à Théo qu’il avait trouvé quelque chose en travaillant pour l’entreprise
qu’il n’aurait jamais attendu et ne réalisait même pas qui manquait à sa vie : un
but.
grossesse inattendue.
C’était à lui de tout arranger. Sa mère l’avait prévenu que ce ne serait pas
facile. Elle avait aussi dit à Jonathan qu’il n’était pas grave s’il était anxieux.
Cela signifiait qu’il s’avait ce qui était en jeu et voulais faire la différence. S’il
n’en avait rien eu à faire, alors rien n’aurait eu d’importance. Ni l’entreprise,
Jonathan savait que c’était toutes les choses qui importait le plus pour
***
Dire que Théo était choqué par les révélation de Jonathan était un
euphémisme
— Toi et Tia ? Je n’ai jamais… Je veux dire, elle est très belle, oui, je
ton type. Mais encore une fois, je vois l’attraction qui peut s’exercer entre deux
opposées complètes. Et tu dis que tu vas être papa ? Pas seulement un bébé,
mais trois ?
Jonathan contracta la mâchoire, déterminé.
jamais aimé rester au même endroit trop longtemps. Tia et toi aller être
accaparés à plein temps par l’éducation de votre famille. Enfin si vous
prévoyez de le faire ensemble.
disponible pour elle et les enfants, et c’est pourquoi j’ai dit que je n’étais pas
inquiet. Je sais que je peux me voir fonder une famille avec elle.
pour régler les autres problèmes qui sont apparus avec la transaction.
Il faisait les cents pas dans le bureau, commençant déjà à organiser tout
cela dans sa tête en même temps qu’il parlait.
de la direction, et cela doit être fait rapidement mais avec prudence. Nous
faisons simplement face à des défis stratégiques, mais je développe un modèle
de coût pour augmenter les économies d’échelle. Tia a déjà mis en place un
plan de travail bien défini et donc, même quand les conditions sur le terrain
changent, je peux toujours me rabattre. Cette affaire pourrait rapporter un
perdre.
Théo fixait son frère, impressionné.
l’envoyer elle plus tôt pour te redonner du bon sens. Et pourtant… Tia semble
cuisine de sa mère. Elle avait l’impression d’être soit toujours affamée, soit
toujours en train de manger. Cela faisait deux semaines qu’elle était revenue à
la maison depuis l’hôpital, et sa remise sur pieds avançait bien. Elle ressentit
un pincement au cœur en pensant que bientôt, elle devrait retourner au travail.
Elle n’était même pas sûre d’être encore dans le coup vu la façon dont elle
Sa sœur, Wendy, arriva, pas en tenue de travail étant donné que c’était le
weekend. Elle sourit en voyant Tia si tôt et alla se faire une grande tasse de thé
Earl Grey.
noir à sa sœur.
— Tu sais qu’il n’arrête pas de m’appeler. Et de m’écrire. Mais j’essaie
de l’ignorer.
— Maman pense comme moi sur le fait que tu devrais t’ouvrir plus. S’il
n’y avait pas les bébés…
— Je n’ai pas envie d’être avec quelqu’un juste parce que nous avons des
surmonter son petit trip de culpabilité bien assez tôt et arrêter de s’emmerder.
Je ne le vois pas du genre à se marier.
— Tu ne te voyais pas comme une mère non plus, pas à vingt-cinq ans
quand ta carrière commence à décoller. Wendy plissa le front devant elle. Je te
— C’est pour ça que tu prononces son nom dans ton sommeil ? demanda
doucement Wendy.
Cette fois, Tia n’arriva même pas à s’énerver contre sa sœur. Elle sentit
ses yeux se lever vers le plafond pendant qu’elle les éventait pour combattre
Wendy en regardant sa sœur en coin. Tia les bébés sont une énorme charge
père a envie d’être présent pour toi, et pas seulement pour le fait que tu portes
ses enfants.
épaules tout en se levant pour amener sa tasse vide dans l’évier. Mais je vais le
— Oh, mon Dieu ! cria Tia à l’agonie. Vous n’avez pas invité Jonathan
vernir les pieds et de te rafraichir autant que possible pour ce soir, parce que
ton homme bien foutu n’a pas besoin de te voir telle que tu es maintenant.
tombant. Elle ne s’était pas coiffée depuis deux jours. Elle grogna et se leva,
sachant que Wendy avait raison et que Tia ne pouvait pas leur faire changer
d’avis. Mais elle détestait le fait qu’elle devait franchir la ligne quand elle
aurait préféré rester seule dans l’espoir que les choses s’améliorent d’elles-
mêmes.
pointer ce soir parce que ça signifie que je vais pouvoir avoir la chance de
l’étrangler, lâcha Tia, énervée, en sortant de la cuisine pour aller dans la salle
de bain.
— J’adore quand un plan se déroule à merveille, déclara Wendy en
gloussant.
***
savait. Il était simplement heureux qu’au moins ils puissent se reparler après
qu’il était venu diner dans la maison de famille de Tia pour la première fois.
que ce à quoi il s’était attendu de la part de Tia. Son père était un homme
raffinée.
Il avait fait savoir qu’il était sérieux à propos de leur fille pendant la
conversation privée qu’il avait eu tout d’abord avec son père, puis après le
diner, avec sa mère. Il leur avait dit que Tia n’était peut-être pas prête à
l’épouser, mais qu’il était là pour un bout de temps et qu’il espérait qu’il
pourrait lui faire changer d’avis—avec leur aide, bien sûr.
— Nous voulons ce qu’il y a de mieux pour Tia, mais c’est quelque
chose qu’elle devra décider toute seule, lui avait répondu la mère de Tia. Et
quelque part, cela lui avait donné espoir, puisque cela signifiait qu’au moins ils
n’étaient pas contre lui.
première fois. Elle était plus belle qu’elle ne l’avait jamais été, et cette aura qui
partir.
— Alors… ton père m’a dit que tu allais reprendre le travail lundi. Théo
de FA, et si quelqu’un est censé être là pour y assister, c’est bien toi. On
n’aurait pas réussi à s’en sortir sans ton impact. Tout le monde le sait.
Tia se dandina sur ses pieds, sans le savoir, mais contente malgré elle.
— Eh bien, c’est toi qui a finalisé le plan de sortie pour l’entreprise cible
et qui a évité les pots cassés. Je dirais que tu as prouvé ta valeur, dit-elle
sincèrement en le regardant enfin.
— Encore une fois, tout ça grâce à toi, dit-il avec une lueur intense dans
les yeux pendant qu’il examinait ses traits. Il la vit cacher ses émotions en un
instant, et il soupira avant de se décider à réorienter la conversation sur les
affaires. Il était clair que Tia évitait toute conversation qui avait un rapport
avec eux, comme elle l’avait montré pendant le diner. Il avait tant envie de lui
dire ce qu’elle lui faisait ressentir, elle et les bébés, mais il savait qu’il devait y
aller lentement.
— Comme tu le sais, ça ne se termine pas une fois le contrat d’achat et
moins intensif que ce qu’on a dû gérer au début du projet, mais si tu penses que
à revenir dans la course. Je serais prudente bien sûr, mais je veux sans aucun
doute possible me battre pour mon poste au sein de l’entreprise. Je ne vais pas
abandonner ça—pas à moins d’y être forcée par Théo. Elle plissa le front, et
permanence.
Il lui prit la main délicatement mais fermement tout en soutenant son
y a d’autres propriétés familiales dont je peux m’occuper ici à New York. Nous
devrons trouver une équipe de cadres pour diriger les Services Financiers Fox
d’esprit. Ta place est aux finances Fox et nulle part ailleurs. Tu devrais rester.
Puis elle réalisa comment c’était sorti et se mordit la lèvre de cette façon
s’installer un peu plus dans son système, et il n’était pas inquiet de laisser son
bonheur briller dans ses yeux et sur son sourire.
***
Tia voyait à quel point tout le monde était excité à l’approche du diner à
venir.
Théo avait clairement fait comprendre qu’il comptait fêter le succès de
— Je crois que je ne suis pas d’humeur pour une folle soirée. J’ai
entendu des histoires, comme la façon dont la dernière fête pour un gros
personnel, des frais généraux énormes, et des pertes au change, expliqua Hank
qu’on rapporte que notre entreprise fait la fête plus que de raison. On doit être
— Ce n’est pas ça, répondit Tia avec un faux sourire. Avec son ventre se
bonne taille, qu’elle n’essayait même pas de cacher, il était évident qu’elle était
bientôt être à la tête de l’entreprise une fois que Théo serait parti pour la filiale
de Londres l’année prochaine. Tia admirait le fait qu’il maintenait quand même
sa proximité avec le personnel et les faisait le traiter comme l’un des leurs,
mais elle voyait qu’ils étaient sidérés par lui et la façon dont il avait déjà tant
fait pour l’entreprise en si peu de temps ici.
il céda finalement et déclara qu’il pouvait seulement leur dire que c’était une
plus discret un moment de folie, leur assura-t-il, gagnant ainsi des grands
tourna vers elle avec ce regard embué auquel elle avait appris à s’attendre
quand ils étaient seuls. Cela faisait maintenant un mois qu’ils avaient découvert
qu’elle était enceinte, et elle en était déjà à douze semaines. Jonathan avait
insisté pour venir avec elle au dernier rendez-vous avec le médecin. Tia s’était
secrètement sentit heureuse qu’il puisse être là avec elle. Cela lui donnait du
personnes désormais, et ils pouvaient même ouvrir et fermer les mains et plier
leurs minuscules orteils. Ils avaient déjà dit au docteur qu’ils attendraient pour
découvrir les sexes des bébés, bien qu’il leur eût dit qu’il y avait de grandes
Tia s’était complètement faite aux joies de la grossesse. Elle était excitée,
enthousiaste, et de plus en plus émotionnellement attachée à ses bébés. Leurs
bébés. Elle devait se rappeler de toujours donner une place à Jonathan car il
s’assurait qu’elle n’en doutait pas.
s’était soudain sentit malade et avait dû rapidement quitter une réunion. Même
si elle avait essayé d’être discrète, Jonathan, qui la surveillait toujours, l’avait
remarqué. Quelques minutes plus tard, il l’avait trouvée dans la salle de bain,
où elle était assise sur les toilettes, se sentant fiévreuse et très mal à l’aise. Sa
tête reposait contre le mur et son cou dégoulinait de sueur. Jonathan n’avait
rien dit mais s’était agenouillé à côté d’elle et lui avait massé le dos pour la
calmer jusqu’à ce que l’épisode se termine. Plusieurs minutes plus tard, elle lui
avait dit qu’elle était assez calme pour retourner au bureau, même si elle se
peu inquiet, et elle avait vu l’inquiétude sur son visage. Elle s’était sentit
touchée, mais lui avait assuré que c’était déjà arrivé et que le docteur avait
grossesse sur mon système cardiovasculaire. C’est très commun. Je dois juste
Tia savait que Jonathan n’était toujours pas complètement rassuré et gardait un
œil attentif sur elle au travail.
passer beaucoup de temps en privé ensemble, ils s’étaient beaucoup vus depuis
qu’elle restait chez sa famille et Jonathan était passé lui rendre visite
de ses sœurs.
Il faisait preuve de tant de fidélité, et en vérité, plus elle apprenait à le
connaître, plus elle tombait sous son charme. Mais pouvait-elle laisser ses
qui ramena Tia au présent, je suis ouvert pour être ton cavalier.
Tia soupira et leva les yeux au ciel avec un air dramatique.
boule de désire gluante avec cette embrassade chaste mais sexy ? Comment
pouvait-il être si simple pour lui de la rendre aussi dingue qu’une écolière en
le front.
— Rendre quoi officiel, exactement ? Le fait que tu es responsable de
pour toi.
— Je n’essaye pas de te créer des problèmes, dit-il comme s’il lisait dans
ses pensées. J’ai fait de mon mieux pour te donner de l’espace et assez de
temps pour décider de ce que tu veux. Mais j’en ai marre d’attendre, Tia. Je ne
tournerai jamais le dos sur les rêves que j’ai envie qu’on partage.
dangereuse qui l’irritait tout autant qu’elle l’excitait. Elle regarda son beau
visage, désormais froid comme la pierre à cause de la colère, et elle devina
qu’il était furieux à l’idée qu’elle puisse le priver de ses bébés. Il les
considérait probablement comme ses propriétés, tout comme il la considérait
elle. Et comme tous les biens, ils pouvaient être facilement mis au rebus quand
il serait fatigué des obligations qui viennent avec. Ou Tia pouvait-elle oser
penser qu’il avait changé pour de bon ? Jonathan était-il vraiment prêt ?
— Qu’est-ce que c’est, Tia ? Qu’est-ce qui te retiens ? demanda Jonathan
en la prenant doucement par les épaules, les yeux rivés sur son visage troublé.
— Jonathan, pour commencer, on ne peut ignorer les disparités entre
nos origines, lâcha-t-elle. Je suis juste une employée, et toi… non seulement ta
famille détient l’entreprise, mais c’est aussi l’une des plus prestigieuses du
pays. Que crois-tu qu’il arrivera quand il sera rendu public que…
— L’argent et les origines n’ont aucune importance pour moi. Ils n’en
ont jamais eu, grogna-t-il en serrant les dents, l’air à nouveau blessé et énervé.
toi. Je n’ai jamais ressenti ça avec une femme auparavant, pourtant avec toi, je
n’ai jamais eu à remettre quoi que ce soit en question. Tout comme je choisis
ajouta à sa surprise :
après avoir ébranlé les fondations de Tia par la façon dont il s’était mis à nu. Il
rendait cela de plus en plus difficile pour elle. Cette fois, c’était elle qui se
demandait si elle était prête—prête à faire face au fait qu’elle voulait que tout
d’œil.
Tia n’était pas sûre de ce qu’il voulait dire. Elle était encore émerveillée
par la façon dont s’était déroulées les choses ces derniers jours. Qui aurait cru
que Jonathan allait choisir son manoir sur la plage de Malibu pour la fête ?
Il avait fait venir les invités sur place en jets privés. En arrivant à
Tia était si subjuguée par l’opulence autour d’eux qu’il lui fallut
plusieurs instants pour réaliser que Jonathan avait croisé ses doigts dans les
siens au moment où ils arrivèrent à la fête.
Elle lui lança un regard surprit, mais tout ce qu’il eut en réponse fut un
prévenu qu’il allait officialiser les choses, et s’ils marchaient mains dans la
main, alors il exaucerait son vœu. Tout le monde allait savoir qu’il y avait
la prévient Jonathan avec un faux air renfrogné. Pourtant Tia avait le sentiment
collant la main de Tia contre son corps à lui tandis qu’ils se dirigeaient droit
vers le gros du rassemblement. Malgré elle, Tia décida qu’elle était impatiente
servies dans le bar extérieur avant que tout le monde ne se dirige vers les
tables de diner, arranger pour encercler la scène et son groupe. Il y avait
élaborés. Les troupes invitées, ainsi que tous les autres, profitaient clairement
Non pas qu’elle n’avait jamais été à une fête avant, mais comme elle
l’avait dit à Hank, elle avait entendu des histoires. Ici, dans sa propre maison,
Théo pouvait faire une soirée aussi somptueuse qu’il le souhaitait puisqu’il n’y
critique.
Ce à quoi Tia ne s’était pas attendue, c’était aux louanges prononcées
Tia fut distraite un moment jusqu’à ce que le son de son nom lui fasse reporter
son attention sur Théo.
— Comme vous le savez tous, cette fête est destinée à célébrer notre plus
grosse année enregistrée, déclara Théo sur le ton le plus jovial que Tia ne lui
avait jamais entendu. J’ai décidé d’accueillir personnellement cette fête, en
son verre d’eau et en prit une gorgée tout en masquant sa légère agitation. Sous
la table, elle sentait la chaleur des doigts de Jonathan qui s’étaient à peine
séparés des siens pendant toute la soirée. Elle était contente du soutien même si
elle se retenait de regarder vers lui. Elle avait presque l’impression que tout ce
qu’ils faisaient était observé par tous les autres invités à la fête.
continua Théo d’un air pensif. Mais j’ai lentement réalisé que d’une certaine
façon, c’est ce qui les a aidé à utiliser une approche flexible. Des gens plus
expérimentés se seraient plus concentrés sur des modèles préétablis, oubliant
que chaque situation est unique. Tia et Jonathan semblaient comprendre que
non seulement les entreprises sont différentes, mais que les risque sont
différent aussi. Ce qui importe, c’est d’avoir un bon système avec une vue
d’ensemble holistique, et ils ont réussis à l’avoir, s’assurant que les deux
organisations gagnent une vision viable de la nouvelle entité intégrée.
Théo souriait de toutes ses dents et levait son verre vers Tia en ajoutant :
— Tia, tu as eu un impact immense sur cette affaire. Elle n’aurait pas pu
le sentiment d’être sur un petit nuage. Elle sentit ses doigts se faire serrer et
cette fois ne put s’empêcher de regarder Jonathan, qui hocha subtilement la tête
éloges à mon frère, Jonathan. Il a plus que prouvé qu’il était la bonne personne
nouveau bureau de Londres le mois prochain. On peut dire que ce soir a été
cris de surprise lorsque tout le monde appris la nouvelle que Jonathan allait
Tia lui avait clairement donné un statu important, et bien sûr, le fait que
Jonathan allait être leur nouveau patron n’était pas anodin non plus.
décorations paraissaient encore plus festives dans la nuit d’été maintenant que
la musique avait fait prendre vie à l’atmosphère. Certains invités s’étaient
changés pour mettre un maillot de bain et profiter de la fête depuis la plage
où depuis la terrasse ouverte, ils pouvaient danser et voir les étoiles et les
vagues.
sentit le bras de Jonathan passer autour de sa taille, et elle se tourna vers lui en
plissant le front.
t-il en fondant sur elle pour lui voler un bisou sur la joue.
un regard noir, qui ne fit que le faire sourire encore plus. Qu’y avait-il dans
son sourire qui donnait à Tia l’impression que son monde était plus
chaleureux, plus brillant ? Le cœur de Tia se serra, et elle eut à nouveau ces
émotions conflictuelles d’être à la fois intensément heureuse et triste. Son cœur
se sentait si près pour l’amour que même son esprit vif perdait sa propre
bataille de volonté.
— Dans ce cas, on peut faire notre petite sortie, ajouta Jonathan, et Tia
s’extirpa se sa rêverie en entendant ses mots mystérieux. Et maintenant quoi ?
bras pour repousser quelques feuillages bas somptueux. Tia était un peu
déconcertée par l’affection et par la façon étrange dont il faisait battre son
cœur.
Tia sentit son corps perdre sa raideur, et l’alerte laissait doucement place
à la curiosité. À quel point Jonathan était-il sûr de cela ?
— Tia.
somptueuse devant eux pendant un moment avant de regarder à ses côtés pour
la main délicate de Jonathan sur son bras l’aidait à se relever. Elle se tourna
m’as aussi ouvert les yeux et le cœur pour laisser entrer un monde de lumière.
Tia fixa son regard intense, buvant chaque mot qui plongeait directement
projette sur les traits délicats de ton visage, et je me sens infiniment en sécurité
avec toi. Chaque jour, je trouve que chaque facette, chaque partie de toi devient
plus belle qu’avant et ça me coupe toujours le souffle.
Tia souriait comme une idiote, les joues chaudes et l’esprit pétillant. Elle
ne se serait jamais qualifié de « pétillante », mais à ce moment, son estomac
était submergé de bulles de plaisir qui lui donnait envie de sauter en avant et
d’embrasser Jonathan. Il souriait de la même manière, comme s’il était aussi
fond de mon cœur, je sentais le gouffre s’élargir sans fin. Je n’ai jamais su ce
souffle.
— Jonathan…
paumes délicates.
— Il n’y a pas un jour qui passe sans que je ne pense aux manières de
passer plus de temps avec toi, dit-t-il d’une voix rauque. Là où les aventures
Elle poussa un cri de surprise sous le choc, son cœur poussant contre ses
côtes pour demander de sortir et d’être remis dans les mains de celui qui avait
été choisi pour le réclamer : Jonathan.
son plaisir ajoutant encore plus de brillance à sa peau. Quelque chose captiva
son attention dans sa vision périphérique, et elle se retourna subitement pour
encore plus joliment décoré, avec plus de belles lumières et orné d’un massif
de fleurs si incroyable que Tia en resta bouche bée. Lorsque le radeau dériva
vers eux, Tia put enfin lire les mots écrits sur le mélange de lumières et de
Oh. Quoi ? Tia retourna son visage stupéfait vers Jonathan qui souriait.
— Tia, je te choisis toi, lui dit-il doucement. Chaque matin, j’ai envie de
sa main trouver la boite en velours, trouvant les insécurités, les doutes et les
douleurs de Tia et les repoussant au loin en sortant la boite.
un radeau fleuri.
m’épouser ?
Sans hésitation, elle se baissa près de lui et se jeta à son cou.
— Oui, cria-t-elle. Oui ! Cent fois, un million de fois, oui. Je suis à toi,
à toi.
Jonathan sembla enfin relâcher la tension de ses épaules et passa ses bras
comme s’il était inquiet qu’elle se casse. Il glissa la bague au doigt de Tia et
l’embrassa délicatement.
— Ma mariée.
Aucun autre mot n’avait jamais rendu une âme plus comblée que ceux
minutes après qu’ils se sont assis au bord du lac pour regarder les lanternes
flottantes de toutes les couleurs. Tia état blottie contre le torse de Jonathan et
sourit lorsqu’il embrassa le haut de sa tête.
— Ce serait équitable.
Tia sourit à sa réponse pleine d’humour et se pelotonna un peu plus à ses
côtés, combinant leurs souffles comme des frissons échappés dans l’air chaud
ambiant de l’été.
Tia s’arrêta, levant la tête pour lui faire un sourire rassurant avant de
continuer.
pas prêt à ajouter une famille à cela. Tu m’as prouvé que j’avais tort,
incroyablement tort, et c’est l’une des plus belles choses que tu n’aies jamais
foyer. Ma chaleur, ma force, et mes rêves tournent autour de toi et nos bébés.
Et de toutes les aventures, tous les hauts et les bas qui nous attendent.
Elle partagea un regard avec Jonathan et sentit la chaleur de celui-ci
— Je t’aime.
***
Tia se glissa nue dans le lit à côté de son époux. Ces derniers mois, elle
plus prévoyant et se mettait toujours sous les couettes pour réchauffer son côté
pendant qu’elle terminait dans la salle de bain avant de le rejoindre.
Il retournait de son côté froid une fois qu’elle se glissait près de lui, et
elle ne pouvait se retenir de sourire. Il la laissait bien trop souvent obtenir gain
de cause, et elle ne s’en plaignait pas. Elle avait tous ces besoins et ces envies
qui venaient avec la grossesse, et Jonathan faisait un travail remarquable
d’adaptation. Il commença à réapprendre le corps d’une femme, assistant à
chaque nouveau changement dont était prise Tia de la tête aux pieds. Et il lui
disait chaque jour qu’elle était plus belle, plus élégante. Tia savait qu’elle avait
besoin de l’entendre souvent maintenant qu’elle avait l’impression de faire
Même avec l’esprit à moitié embué par le sommeil, Tia sentit le regard de son
amoureux sur ses fiers tétons. Ce regard intense fut suivi du toucher lorsque sa
Tia gémit de plaisir et elle posa la grosse paume de Jonathan sur son
cœur tandis que sa main libre attrapa l’arrière de sa tête pour lui caresser les
Goûter, apprécier. Presque comme s’ils ne croyaient pas que l’autre était réel et
que ces doux baiser étaient une validation. Que cette merveille, ce présent,
arrivait vraiment et que ce n’était pas qu’un rêve.
de Jonathan se mettait en cuillère contre son corps plus doux et plus large. Son
membre était déjà dur et palpitait contre ses fesses. Elle frémit en le sentant à
doigts ensemble, tandis que sa main gauche restait remplie de son sein rond et
ferme. Il caressa le bout avec son pouce et Tia serra ses doigts.
— Tia, murmura-t-il avec sa langue qui lui taquinait l’oreille.
— J’aime simplement prononcer ton nom, c’est tout. Tia. Toi. Toujours
toi.
Elle l’avait sorti maintenant, et elle avait l’impression que le dire à voix
haute le rendrait plus simple à le faire rentrer dans sa tête. Sauf que ce matin,
ils avaient passé leur échographie comme d’habitude—mais ils avaient obtenu
au bout de sept mois de grossesse qu’elles n’attendaient pas des triplés, mais
des quadruplés.
À en juger par l’atmosphère dans la chambre cette nuit, Tia savait qu’ils
étaient encore tous les deux sous le choc de la nouvelle. Et du fait que le
docteur les avait prévenus que puisque c’était une grossesse rare, il pourrait y
avoir des problèmes.
pensait qu’au fait qu’elle avait plus à aimer, plus à attendre. Elle n’était pas
inquiète pour elle. Elle croyait à garder l’esprit positif et espérer le meilleur
mariés maintenant. J’ai fait une promesse et je vais m’y tenir. Tu sais à quel
encore besoin qu’il fasse ses preuves. Il l’avait suffisamment fait ces derniers
seulement pour savourer la véritable luxure arabe, mais aussi partout dans le
monde.
de toute une vie et qu’ils n’auraient peut-être pas besoin de faire de voyage
Jonathan et qui demandait beaucoup de temps. Sachant à quel point il allait être
impliqué dans les affaires était l’une des raisons pour lesquelles Jonathan avait
choisi un mariage précipité, bien qu’extravagant. Une autre raison qu’il avait
évoquée était pour s’assurer que Tia n’avait pas une chance de changer d’avis à
propos de l’épouser !
Cette nuit, il lui faisait l’amour avec une tendresse qui lui coupa le
souffle.
D’abord, il fit glisser sa main de son sein à son gros ventre. D’une
certaine façon, il semblait encore plus gros maintenant qu’il savait qu’elle
attendait quatre bébés, et non trois. C’était toujours magique. Quelles autres
pour la mettre entre ses cuisses. Il caressa sa douceur, les doigts de Tia suivant
les siens. Qu’ils touchent ensemble son centre était si érotique.
Tia et glissa entre les boules de ses fesses. Tandis que ce bout déjà près la
sondait par derrière, ses doigts glissèrent le long des siens pour attraper le
sexe de Tia. Il décrivit des cercles avec le talon de sa main pendant que ses
doigts se pliaient autour de ses pétales. La main de Tia recouvrit la sienne, le
sentant tenir son centre silencieux qui devenait turbulent à mesure que le désir
grandissait en elle.
Il n’y avait pas besoin de mots. Leurs corps comprenaient le silence l’un
sépara légèrement les cuisses de Tia et caressa ses fesses avec son manche, lui
amant. Sa largeur caressait les longues lignes entre les cuisses de Tia, la
taquinant entre ce petit trou jusqu’à ce qu’elle cambre le dos, avance les fesses,
et fasse entrer en contact son bout avec son ouverture moite. En gémissant, il
— Oh oui, bientôt, bébé. Presque, haleta Tia. Son bras passa derrière sa
tête pour attraper les cheveux de la nuque de Jonathan tandis que les lèvres de
celui-ci s’enfonçaient dans les épaules de Tia par derrière. Sa main modelait sa
chaire, ses seins, ses cuisses, ses fesses, il la gravait. Le sens de sentir son
urgence monter en même temps que celle de Tia la fit cambrer le dos encore
préparant à capturer sa semence quand elle sentit son amant gonfler en même
temps qu’elle.
— Oui, bébé, maintenant, souffla-t-elle, en équilibre sur ce plateau
parfait. Jouis pour moi, Jonathan. Je suis prête. Laisse-moi te sentir gicler en
moi. Lâche tout, bébé, si humide et chaud en moi. Ooh, voilà. Toute ta crème,
rien que pour moi. Oh, c’est bon.
***
Tia était en travail.
L’obstétricien avait pensé qu’il valait mieux pour Tia qu’elle passe le
sa grossesse inhabituelle. Tia était maintenant contente qu’ils n’aient pris aucun
risque, et maintenant que les bébés arrivaient, tout était en place pour un
surveillance grâce aux différentes machines auxquelles elle était reliée, et elle
essayait de ne pas paniquer. Pourquoi Jonathan n’est pas là ? Oh, mon Dieu.
plus souvent pour les affaires. Depuis que Théo était partit pour Londres il a
quelques mois, Jonathan avait fait de son mieux pour avoir suffisamment de
temps pour garder la branche de New York bien portante tout en étant présent
pour Tia. Elle savait qu’il avait un emploi du temps chargé, mais ces derniers
temps, elle avait commencé à s’inquiéter… Et si le travail était une autre façon
était à l’hôpital, mais parfais, il n’était presque jamais là. Pourquoi devait-il
être si occupé au moment où elle avait le plus besoin de lui ?
Tia se sentait terrifiée et avait le cœur brisé, mais elle était déterminée à
se battre pour les vies de ses bébés. Elle les aimait déjà de tout son cœur et de
tout son être. Elle allait être forte pour eux si personne d’autre ne le pourrait.
Elle les sentait bouger en elle, se préparer. Le front de Tia commença à suer et
Jusqu’à ce qu’elle sente une main délicate essuyer son front avec une
sentit mentalement isolée de tous les autres bruits et occurrence pendant ces
brefs instants où elle plongea dans ses yeux bruns adorables. Elle voyait la joie
j’ai pu. Mon amour, ne m’en veux pas, OK ? Il embrassa délicatement sa tempe.
Parce que j’ai une surprise pour toi.
Des cris stridents, des membres qui bougent, et les premiers souffles…
Enfin, les bébés étaient venus au monde, et ils étaient petits mais en bonne
santé. Chaque centimètre de leurs corps était une perfection miniature, et il
semblait incroyable qu’ils puissent être à la fois si petits et si parfaits. Tia tendit
la main vers eux, un par un, et Jonathan la regarda avec émerveillement porter
ses deux filles et ses deux garçons vers ses seins. En un instant, elle agissait
autorisé à poser les mains sur ses bébés pour la première fois. Voir qu’ils
avaient tous une poigne si vigoureuse et ferme pour des mains si petites lui mit
du baume au cœur.
— Ils sont un bonheur, Jonathan, un pur bonheur, répondit Tia avec un
amour fou en caressant la tête de chaque enfant. Viens, mon amour. Viens vers
moi.
Il fallut un moment à Jonathan pour réaliser qu’elle lui parlait à lui. Il
avait encore l’air abasourdi de faire partie de tout cela. Il s’approcha de plus en
plus, et bientôt, ses bras trouvèrent leur chemin autour de sa famille. Et pour
une certaine raison, ils tenaient tous dedans, tous, comme un miracle. Un rire
de joie mythique, lent et profond éclata dans sa poitrine et il resserra son
étreinte. Tia le regardait dans les yeux et savait qu’il était fort aussi, assez fort
pour eux six.
Plus tard, lorsqu’elle sa patience atteint ses limites, Tia demanda à
préparé leur nouvelle maison pour eux—et que c’était la vraie raison pour
laquelle il était absent si souvent ces dernières semaines. Tia se sentit mal
sourire.
— Moi aussi je t’aime. Pour tout. Pour leur passé, leur présent et leur
futur, elle l’aimerait toujours.
quand ils tenaient leurs beaux bébés en bonne santé. Tia se sentait
reconnaissante, joyeuse, et plus calme qu’elle ne s’était sentit depuis qu’elle
attendait. Tout cet amour, toute cette joie qui attendait d’être cultivée et
récoltée, étaient offerts et acceptés avec bonheur. Tia était impatiente de
FIN
CLIQUEZ ICI
CLIQUEZ ICI
Pour vous abonner à ma newsletter et recevoir des
infos EXCLUSIVES sur les offres et les nouvelles
CLIQUEZ ICI
« Je veux que cet endroit soit nettoyé, vitrine inclue. Faites toutes les
« Oui, patron. »
Clappant la main sur le dos de son bras-droit, Vlad déclara, « Ce soir,
nous célébrons ! » Son subalterne le regarda avec surprise. Il avait été l’image
de la détermination depuis qu’il avait trouvé l’endroit d’où il pourrait au
mieux gérer ses affaires, et il était complaisant en raison de son emplacement,
juste sous le nez de celui qui avait tout rendu possible ; même si celui-ci n’avait
« Célébrer, patron ? »
« Dah. Toutes les pièces du puzzle s’assemblent enfin, » expliqua Vlad.
Alexander avait été le seul de ses hommes à qui Vlad s’était confié au
sujet de la fortune de deux millions de dollars perçue pour avoir aidé Sergei à
en constatant la saleté de l’endroit. Haut d’un mètre 88, il avait des cheveux
blonds presque blancs, une peau incroyablement pâle et des yeux bleus-gris
avait surpris tout le monde en abandonnant la force brutale pour lui préférer
les affaires impitoyables.
l’arrière. Cinq minutes plus tard, ils arrivèrent au bar-restaurant chic pour
boire un verre et souper.
L’endroit ressemblait à un musée avec ses lumières tamisées
la victoire pour Vlad. Les hommes s‘installèrent après avoir été menés à une
table ronde à l’arrière par une splendide serveuse blonde qu’Alexander
meilleur ! »
Le serveur quitta leur table et revint avec une bouteille de leur meilleur
vin rouge. Il le fit goûter et attendit leur approbation avant de remplir leurs
verres. Les deux hommes s’abreuvèrent de vin rouge toute la soirée, mais Vlad
avait du mal à quitter des yeux la femme se tenant seule au bar.
qui se trouvait seule au bar. Il but son vin hors de prix et rassembla ses pensées.
Il voulait savoir quel genre de femme elle était, mais plus important, si elle
et les glaçons dans le verre posé devant elle. Hypnotisé par sa chevelure brun
vin et l’étudia en détail. Il avait pensé lui offrir un verre, mais son offre avait
été étouffée par l’arrivée de cet invité non désiré.
la femme.
« Vladimir Petrov, » dit-il en tendant la main pour lui offrir une poignée
de main. Après ce qu’il avait vu, il voulait écrabouiller la main de l’homme,
pour faire ami-ami, alors vire-toi. Je suis là pour parler à cette femme. »
L’homme gloussa après avoir prononcé ces mots, comme s’il avait
« Vous dites vouloir parler à cette femme, mais vous ne connaissez même
pas son nom ? » demanda Vlad.
« On n’en est pas encore arrivés là, grâce à vous, » lui répondit l’homme
vivement.
« Vous devriez sortir d’ici, si vous savez ce qui est bon pour vous. »
Vlad n’avait pas encore haussé la voix, mais il supposa que l’homme était
Vlad avait raison et s’en aller, mais l’homme se contenta de gonfler le torse. Il
tandis qu’il se dirigeait vers l’allée. Une fois dehors, il libéra l’homme et le
cogna au visage de manière répétée tout en le retournant pour lui faire face.
Lorsque l’homme se mit à saigner abondamment du nez et que ses yeux eurent
pris une délicate teinte marron, il lança les mains en l’air pour se protéger le
visage.
Il hurla à Vlad, « Assez, assez ! S’il vous plait ! »
fit un signe de tête au sorteur assis confortablement sur son tabouret. Il fut ravi
de voir la jeune femme toujours assise au bar car il espérait lui demander son
nom et son numéro de téléphone.
m’excuse. Vous n’aviez pas à faire ça. Je ne faisais que terminer mon verre, et
lui être familier. Ses larges épaules étaient intimidantes et son regard
« Mademoiselle Daisy, vous êtes une véritable beauté. Je suis désolé que
« Je suis très flattée, vraiment, » elle trébucha sur ses mots comme si elle
pour l’apeurer.
« Puis-je vous raccompagner jusqu’à votre voiture ? » demanda-t-il à
voix basse, ne souhaitant pas paraître trop imposant, mais avec ses 30
Son chauffeur Anton l’attendait déjà dans sa berline, et il les regarda avec
intérêt. Vlad se sentait prêt à tout pour la protéger, même s’il ne l’avait
rencontrée que quelques minutes plus tôt.
« J’espère vous revoir bientôt, » lui dit-il en fixant ses grands yeux
qu’il lui tendit fièrement en disant, « Vous êtes la bienvenue quand vous le
Elle posa la jambe sur le siège conducteur, glissa les doigts jusqu’à
jambe musclée. Elle redescendit la robe scintillante sur sa jambe, mais c’était
trop tard. Vlad n’avait plus qu’une envie, la ramener dans son lit. Son slip
bougea à la seule pensée de la prendre sur le champ. Il éprouva le besoin
« C’est très joli, » dit-il, mais le compliment était dirigé aux courbes
délicates de ses jambes et de ses seins magnifiques.
connaissez ? »
« Bien sûr que je m’y connais, » répliqua-t-il. « Personne ne devrait
âge, il avait dépassé le stade de tomber pour des femmes qui ne le voyaient que
portière ouverte pour se tenir devant Vlad, et sur la pointe des pieds, lui déposa
un baiser léger sur la joue.
Elle s’installa sur le siège conducteur, et une fois bien assise, il referma
sa portière. Souriant devant ses actes polis, elle quitta le parking pour se rendre
lourdement. Qu’est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête, d’accepter un
rendez-vous à l’aveugle comme ça et de se faire humilier en se faisant poser
un lapin ? Elle avait pensé que cet homme était son rendez-vous, mais elle
s’était rapidement rendu compte qu’il n’était qu’un poivrot.
Elle avait été terrifiée lorsqu’il l’avait attrapée comme ça. Se frottant le
bras, elle sut qu’elle aurait des bleus. Si ce Vladimir n’était pas venu à sa
Quand elle ferma les yeux, son image s’imprima directement dans son
esprit. Elle l’avait aperçu alors qu’il était assis avec ses amis et avait été attirée
par son look exotique. Ecouter leurs toasts avait été divertissant, et ils avaient
dévoré leur repas comme s’ils l’avaient chassé et tué par eux-mêmes.
regardant dans le miroir, elle ne comprit pas pourquoi son rendez-vous n’avait
même pas pris la peine de lui signaler qu’il serait absent. C’était quoi, le
problème de ces mecs ?
Les bras passés derrière son dos, elle descendit la tirette de sa robe,
glissa les brides de ses épaules et la laissa cascader vers le sol. Après s’en être
string assorti avant d’enfiler son boxer en soie favori et un t-shirt trop grand
pour elle. Elle se dirigea vers la salle de bain et retira le peu de maquillage
dans sa tête. Vladimir Petrov était différent de tous les hommes qu’elle avait
dominé cet homme qui pesait bien 25 kilos de plus que lui, sans sembler être
dérangé.
traitant de la même manière que cet autre type, qui avait refusé de reculer. Non,
Vladimir Petrov était clairement un gentleman du vieux monde, avec un accent
russe très sexy.
Quelques jours plus tard, Vlad se trouvait à nouveau à aboyer des ordres
hommes.
« A vos ordres, patron, » dit Alexander, lui montrant tout son respect.
Les talons aiguille d’une femme cliquetèrent sur le sol en dalle. Alors
« De la visite ? »
« Oui, monsieur, » répliqua-t-elle.
« Une femme. Elle est devant, et elle a demandé à vous voir, » dit Nadya.
« Ok, merci, ce sera tout, » commanda-t-il.
magasin. Il s’arrêta net en voyant Daisy qui l’y attendait. Elle n’avait pas
encore remarqué sa présence, et il en profita pour l’étudier.
il fièrement.
Il portait un pantalon de costume noir, une chemise blanche et une
vers elle, ses longues enjambées réduisant rapidement la distance qui les
séparait.
Elle portait une blouse bleue décontractée qui révélait tous les endroits
appropriés. Il se demanda si elle portait ce décolleté pour lui plaire ou si elle
« Je pense que vous êtes venue juste pour me voir. Je dois dire que je
suis assez flatté, » taquina-t-il en regardant ses joues se colorer de rose, lui
tatouages.
« Et qu’est-ce que tu souhaites exactement ? » la pressa-t-il.
« Un tatouage en l’honneur de ma cousine, » répliqua-t-elle. Elle le
pense. » Elle fronça les sourcils après son commentaire avant de se tourner
minute ? »
dessina ensuite un cœur complexe mais délicat avec un verrou en son centre.
Elle pointa vers le centre du cœur et dit, « Le cœur serait rouge, et le verrou
noir. »
détaché.
« J’ai dû l’oublier, » lui rappela-t-il.
« Daisy Lockheart, » dit-elle avec un sourire sincère.
Sergei. Et il se rappela les mesures exactes qu’il avait prises pour que Sergei et
troublante.
Il se rappela à la réalité de l’instant et prit sa main dans la sienne.
Elle riva ses grands yeux bruns dans les siens et acquiesça, « Oui, s’il te
plait. »
Elle lui répondit par un sourire tandis qu’il massait de petits cercles du
pouce sur son poignet. Il voulait tellement la prendre dans ses bras et sentir sa
son odeur.
Il se rappela de la nuit où ils s’étaient rencontrés et de la robe rouge
Elle leva les yeux vers lui tandis qu’il déplaçait son pouce sur son
poignet d’un mouvement apaisant. La tirant par la main, il l’entraîna vers une
des stations de tatouage vides et l’assit tandis qu’il allumait la machine et
l’encre noire. Il avait été découvert par un tatoueur local qui l’avait formé dans
également un tueur à gage pour la mafia, et il avait été satisfait de voir à quelle
façade était un hommage à son mentor, mais il aimait toujours tatouer de temps
en temps, surtout le corps d’une femme magnifique comme Daisy.
pénétrait profondément. Dans son esprit, son corps se tortillait contre lui tandis
qu’il lui donnait du plaisir à chaque coup de rein. Il sentit la masse de son
érection se raidir à la pensée de ses gémissements.
regardant.
« Une liste d’instructions pour bien prendre soin de ton nouveau
tatouage. » Ses yeux glissèrent de son poignet bandé au reste de son corps. Il ne
put repousser la pensée de l’étaler par terre pour goûter sa chair. Il la désirait
« C’est offert par la maison, » dit-il. Si seulement elle savait qu’il était
suffisait pas à rembourser sa dette, mais c’était tout ce qu’il pouvait lui offrir.
Elle était belle et douce, le genre de femme qui ne se rendait pas compte de sa
cousine, qui est je suis sûr, une femme aussi exceptionnelle que toi, » déclara-t-
il en nettoyant la station.
lui tendait.
« D’accord, » dit-elle alors qu’un sourire se dessinait au coin de sa
bouche. « Merci. »
« Le plaisir est pour moi. »
Elle se retourna pour partir après avoir fourré les instructions dans son
sac à main.
« Tu sais cuisiner ? »
savait que ses autres talents lui donneraient sans doute plus de plaisir, mais il
« Vendredi ? » demanda-t-elle.
« Vendredi, » réitéra-t-il.
« Je ne sais même pas ce que je dois porter pour aller dîner chez un
me draguer. »
répondit-elle.
« Et ? »
« Pour faire bref, il ne voulait pas me laisser tranquille, donc Vladimir
enthousiasme.
« Non, il l’a jeté dehors. Ça n’a pas dû être une longue bagarre, parce
« Tu crois vraiment ? »
« Oui, absolument. Tu auras peut-être même de la chance, ce soir, »
taquina Abby.
« Tu sais que ça fait presque deux ans que j’ai quitté Ethan, et il est le
seul homme que j’ai fréquenté. Je ne sais pas si je suis prête à coucher avec
quelqu’un d’autre. Je ne fonctionne pas comme ça. »
« Tu devrais suivre ton instinct, et s’il te mène au lit, alors suis-le et
« Tu as raison. Je sais bien qu’on ne vit qu’une fois, mais je ne suis pas
sûre de vouloir coucher avec ce mec, » affirma Daisy.
« Pourquoi pas ? »
« Je ne sais pas. Il est vraiment sexy, et mon Dieu, il sent si bon. Il est
mal à coucher avec un mec qui a bon goût, sent affreusement bon et veut te
Daisy éclata de rire. Dans son esprit, elle l’avait déshabillé les deux fois
où elle l’avait vu. Elle rêvait de ses abdos sculptés et de ses jambes musclées, et
ne voulait rien de plus que de se blottir dans ses bras. Mais elle était trop timide
« Bien sûr que oui. Tu es magnifique et il t’a invitée chez lui. La moitié
du boulot est déjà faite, poulette, » lui dit Abby, un sourire dans la voix.
Vladimir Petrov. »
« Il ressemble à quoi ? » questionna Abby.
« Il est grand, environ 1m85 je crois, avec des cheveux blonds clairs
« Putain, tu l’as déshabillé des yeux ou quoi ? » lança Abby à son amie.
taquiner Abby.
« Je ne ferais jamais ça ! » mentit Daisy.
se rendit dans son armoire, en retira la robe noire, et la tint contre son corps
pour l’évaluer pour la soirée avec Vlad. Elle ne se fit pas de scrupules sur la
découpe ou le décolleté plongeant.
mais il n’avait été intéressé que par son nom de famille pour trouver un poste
dans la suite de son oncle, député au Congrès – et elle s’était sentie utilisée.
Lorsqu’elle l’avait quitté, il avait continué à lui envoyer des fleurs pour se
Elle s’étudia dans le miroir et étala soigneusement la robe sur le lit. Elle
regarda ses longs cheveux bruns et les tint en l’air d’une main. Elle ne
parvenait pas à décider si elle voulait un chignon ou les laisser pendre dans
Elle sauta sous la douche, mais ne sembla pas pouvoir échapper aux
pensées sensuelles concernant Vladimir. Elle l’imagina en tant qu’amant
et des fourmillements dans toutes ses zones érogènes. Elle glissa les doigts
vers sa fente et commença à se caresser doucement. Elle ferma les yeux, se
masturbant à la seule pensée de cet étranger russe. Elle écarta ses lèvres d’une
main et se caressa jusqu’à ce que son clitoris se mette à enfler.
L’eau brûlait sa peau, mais elle s’était déjà retranchée en elle-même. Ses
plus vite, jusqu’à en gémir. Son orgasme ne fut pas extraordinaire, mais il
suffit à la calmer. Inspirant à fond, elle ouvrit les yeux et termina sa douche.
et la robe montrait pas mal de décolleté, et elle se demanda si elle ne ferait pas
mauvaise impression.
vivre un peu !
Elle posa le rouge à lèvre foncé sur ses lèvres et les pressa l’une contre
l’autre. Ayant décidé de laisser pendre ses cheveux, elle les peigna jusqu’à ce
qu’ils brillent sur sa peau nue. Une fois satisfaite de l’ensemble, elle attrapa un
tellement concentrée sur les instructions qu’elle n’avait pas prêté attention à sa
destination, et fut surprise de se retrouver devant un bâtiment abritant des lofts
à la mode au centre-ville. Elle gara sa voiture dans un spot pour visiteurs et se
dirigea vers l’entrée principale. Levant les yeux vers le grand bâtiment de
briques qui prenait toute la longueur du pâté de maison, elle sourit. C’est
vraiment un de mes quartiers de rêve, décida-t-elle en pensant à son petit appart
Lorsqu’il lui signala l’ascenseur, elle y entra et fut surprise de voir les
pousser un bouton.
Elle fut encore plus surprise lorsque l’ascenseur s’ouvrit au dernier
étage, l’amenant directement dans le loft de Vladimir, qui l’y attendait. Il lui
haut en bas.
Décidant d’être brave, elle le dévisagea ouvertement et admira son
uniforme habituel. Vêtu d’un pantalon bleu nuit fait sur mesure, d’une chemise
blanche avec les manches retroussées et de chaussures noires polies, il avait
l’air de maîtriser ses affaires. Ses cheveux ondulés encadraient son visage en
petites vrilles, comme s’il venait de passer sa main dedans. Il était terriblement
beau et elle se demanda à quoi il pensait tandis qu’il continuait à l’admirer.
Elle regarda dans ses yeux bleus et se demanda s’il pouvait sentir sa
appartement.
Chapitre Cinq
« Tu vis ici ? » demanda-t-elle avec surprise tandis que ses yeux étaient
instantanément attirés par les baies vitrées. Se dirigeant vers celles-ci, elle
observa les lumières des restaurants et clubs en bas de la rue.
avec surprise tandis qu’il l’aidait à enlever son pull avant de le déposer
soigneusement sur un banc près de l’âtre. Vladimir déglutit tandis que ses
doigts effleuraient sa peau douce. Il ferma les yeux en sentant son odeur. Elle
pour le moment, il lui fit signe d’avancer, offrant de lui faire la visite.
lui dit-il.
« Du shashlyk ? »
« J’ai aussi préparé une pastilla, » lui dit-il, en espérant qu’elle ne détecte
salon, la salle à manger et son bureau. Déambulant dans le couloir, elle sourit
Fourrant ses mains dans ses poches, il espéra avoir l’air inoffensif en
papillon. Il l’imagina nue, penchée sur son lit, attendant qu’il la prenne par
derrière.
créaient les scènes surréalistes. Se rendant de l’une à l’autre, elle se tint aussi
ingéniosité.
Elle signala les différentes peintures en secouant la tête. « C’est vrai que
je ne te connais pas si bien, mais de ce que j’ai pu voir dans ton salon et la
manière dont tu t’es occupé de ce poivrot, j’ai pensé que c’était quelque chose
qui était dans tes cordes. Elles sont incroyables. Tu en as d’autres ? »
« Malheureusement non. Ça fait des années que je n’ai plus peint, »
« C’était une autre époque de ma vie. C’est terminé à présent, » lui dit-il,
ne souhaitant plus en discuter. « Viens, le dîner nous attend. » Elle avança pour
L’entraînant dans la pièce principale, il tira une de ses chaises de table et l’aida
table. Il retourna dans la cuisine et revint avec des pâtisseries qui remplirent
l’air d’un arôme sucré.
table, il leur versa un verre à chacun. Il amena le sien devant son nez et inspira
avant de prendre une gorgée. Satisfait, il prit une autre gorgée, et Daisy l’imita.
« Mangeons, » dit-il en lui tendant le plateau de shish kebabs. Il la
regarda sélectionner délicatement deux brochettes et les placer sur son assiette.
Elle en tint une et inspira profondément avant d’en mordre un bout. Il la
regarda manger, notant l’air ravi sur son visage tandis qu’elle mâchait.
l’amener à sa bouche.
coin des yeux. « Je suis désolée, je ne voulais pas te peser avec ça, » ajouta-t-
elle.
mais il ne pouvait pas partager cette information avec Daisy. Il ne voulait pas
que leur soirée soit perturbée par de telles circonstances.
« Oui, elle s’appelle Olivia Lockheart. Ça fait longtemps que je ne l’ai
pas vue. »
« C’est une situation terriblement triste, » lui dit-il d’un ton consolateur.
« Oui. On était toutes deux enfants uniques, et je la considérais comme sa
sœur. Je ne sais vraiment pas quoi faire, elle me manque tellement, » révéla-t-
elle.
sincèrement. Mon oncle dit qu’elle a été kidnappée, et on ne l’a plus revue
depuis. »
« Je suis désolé de l’entendre, » dit-il en frôlant doucement le dos de sa
main.
Au plus profond de lui, Vladimir savait que c’était le bon moment pour
dire la vérité à Daisy. Pour une certaine raison, il détestait lui cacher la vérité,
et malgré qu’il vienne seulement de la rencontrer, il ressentait déjà quelque
intéressées que par son pouvoir et son argent. C’était amusant pendant un
temps, mais il les envoyait toujours rapidement balader. Il n’avait jamais pensé
à se marier ou à fonder une famille. Sa fortune lui donnait la chance de faire ce
qu’il voulait, mais il ne pensait jamais sur le long-terme. Alors qu’il préparait
son dîner pour cette femme douce et sensuelle, il ne pouvait penser à quelque
vin affectait ses sens et décida d’arrêter de lui verser de ce délicieux breuvage.
Il voulait qu’elle se sente moins nerveuse en sa compagnie, mais pas qu’elle
soit ivre. Il était impatient de la sentir sous lui tandis qu’il cajolait des
orgasmes dans son corps merveilleux.
Il n’y avait aucun embarras dans ses mots, et elle eut soudain l’air de
conversation avec elle. Elle le regardait, attendant une réponse tout en battant
et si belle. »
Elle ravala son sourire ivre et dit, « Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais
Elle se lécha à nouveau les lèvres, le taquinant avec ses lèvres charnues.
son avantage.
qu’elle jouait avec un gobelet de la Grèce Antique hors de prix qu’il venait
d’acheter. Il se fichait qu’elle le fasse tomber, et ne pouvait que penser à elle
C’était sa manière de s’en sortir sans rien nier. Ses mots l’avaient blessé,
mais il parvint à ne pas la laisser se jouer de lui. Elle était déjà éméchée et
loue l’appartement d’un ami qui a quitté le pays, » lui dit-il, omettant le fait que
le loft appartenait autrefois à Sergei, mais lui avait été donné comme
sociétés écran et les faux noms associés au bâtiment. Lorsqu’il l’avait reçu, il
avait fait beaucoup d’efforts pour le séparer complètement de tout le reste. De
cette manière, s’il était pris, il conserverait une certaine fortune pour se
remettre, et un bâtiment d’appartements de plusieurs millions de dollars qui
avait une liste d’attente faramineuse était une source de revenus facile.
Repoussant sa chaise, il se leva, se retourna, et posa doucement les mains
sur ses épaules pour la stabiliser et regarder ses magnifiques yeux brillants.
« Tu es sûr que tu ne fais pas partie de la mafia… » Elle se tut, avant
d’être interrompue quand il pressa ses lèvres contre les siennes. Il les écarta, et
quand elle fit pareil, il laissa sa langue envahir sa bouche, comme il l’avait si
désespérément voulu dès l’instant où elle était entrée dans son loft.
C’était le genre de baiser qui lui donna envie de plus. Il savait qu’il ne
Elle le regarda avec les yeux vides et un sourire s’esquissa sur ses
lèvres. Il caressa son menton et effleura son visage de ses doigts. Ses doigts se
mêlèrent à ses cheveux, et il sut qu’il devait faire le premier pas. C’était
maintenant ou jamais, et il avait décidé que si elle le désirait, il lui ferait crier
son nom.
« J’ai envie de toi, Daisy. Ici et maintenant, » dit-il tandis qu’elle lui
lançait un regard envoûtant. Il attira son visage vers le sien pour l’embrasser.
« J’ai envie de toi aussi, Vladimir. Prends-moi avant que je ne perde mon
sang-froid, » supplia-t-elle.
D’un mouvement agile, il serra son corps contre le sien et savoura le
goût de ses lèvres sur les siennes. Il envahit encore une fois son adorable
bouche avec sa langue, l’entrelaçant avec la sienne.
Ses tétons durcirent tandis qu’il les effleurait des doigts, explorant
chaque centimètre d’elle.
alors je lécherai ta jolie chatte jusqu’à ce que tu jouisses, » lui dit-il quand elle
gémit à nouveau.
doigts lui brûlant la peau en descendant. Il avait du mal à croire à quelle vitesse
sol.
Saisissant ses épaules, il la retourna et vit son pouls accélérer dans sa
facilement et la posa sur le bord de la table tandis que ses doigts retiraient
agilement son soutien-gorge tout en libérant ses seins bien fermes. Il les prit
presque révérencieusement dans ses mains et frotta ses pouces contre ses tétons
pour la faire gémir. Ses gémissements firent tourbillonner son esprit, passant
admiratif.
recouvraient son torse. Elle sembla fascinée tandis que ses doigts suivaient les
lignes d’un tatouage tribal qui descendait plus bas que son pantalon. Il lui prit
les mains et les plaça sur sa ceinture, attendant de voir ce qu’elle ferait.
Levant de grands yeux vers lui, elle cligna des yeux avant de se lécher
les lèvres. Il résista l’envie de gémir quand ses doigts débouclèrent sa ceinture
avant de descendre la tirette de son pantalon. Redescendant son pantalon, il ôta
Vladimir sentit le sang quitter les parties moins importantes de son corps et
s’accumuler autour de sa main. Il avait peine à croire que quelque chose de si
doux puisse être si bon. Il grogna quand elle déplaça timidement sa main de
plus près du bord de la table et elle passa instinctivement les jambes autour de
lui. La sensation de son corps enfiévré si proche du sien le fit gémir et
autour d’un de ses tétons, et le sucer tandis que sa paume de main était pressée
contre sa motte, massant son clitoris alors que ses doigts pompaient lentement
entre ses lèvres trempées. Passant à son autre téton, il l’entendit gémir et
emmêler ses doigts dans ses cheveux pour presser sa tête contre elle.
sa taille. Il lui caressa les jambes tout en embrassant l’intérieur de ses cuisses et
les souleva.
« Regarde-moi, Krasivaya. Je veux voir la passion dans tes yeux quand
je te ferai crier mon nom. » Daisy tourna la tête et ouvrit les yeux pour le
regarder, un sourire tremblant sur le visage, qui se transforma rapidement en
culotte et l’amena à son visage pour inhaler son odeur. Daisy cria de surprise
en le regardant faire.
épaules. S’alignant devant son trou, il leva ses hanches et rua. Daisy mouillait
tellement qu’il glissa facilement en elle, s’ancrant complètement entre ses
balançait d’avant en arrière à chaque coup de rein, tandis qu’elle rejetait la tête
en arrière et serrait les poings en réponse aux sensations qu’elle éprouvait.
Ancrant les talons sur ses épaules, elle leva les hanches et commença à
prirent le dessus.
En rugissant, son propre orgasme le fracassa et il raccourcit ses coups
de rein, claquant son bassin contre elle une, deux, trois fois de plus avant de
l’attraper et de la remettre assise. La serrant contre lui, il captura ses lèvres,
plongeant dans sa bouche de manière aussi possessive qu’il l’avait fait avec
son corps.
gloussa. Lui frottant le dos, il passa ses doigts dans ses cheveux et embrassa
son front, montrant son accord.
rester ? Excuse-moi. »
l’aise. »
Elle se souvint d’avoir dit à Abby qu’elle l’appellerait pour lui raconter
les détails, et elle voulait prendre une douche dans le confort de son appart.
Alors qu’elle était sur le point d’enfiler sa culotte, elle se figea, se rendant
compte qu’elle était inutile.
« Oui, je dois rentrer. J’ai beaucoup à faire demain matin, mais je dois te
dire à quel point j’ai savouré cette soirée. C’était… »
Elle battit à nouveau des cils. Elle était déjà rhabillée quand il attrapa son
visage dans ses mains. L’embrassant légèrement, elle écarta les lèvres en
soupirant, lui permettant de plonger entre ses lèvres pour laisser leurs langues
danser ensemble. En soupirant, il rompit leur baiser et pressa son front contre
le sien. « Encore merci d’avoir accepté mon invitation. »
jusqu’à l’ascenseur.
Il regarda la porte se refermer et entendit les poulies de l’ascenseur qui
avait dépassé tous ses fantasmes les plus fous, et ils n’avaient même pas quittés
ses orgasmes.
Durant tout le trajet de retour, elle pensa à lui et à son corps si sexy et si
musclé. Elle sentit un éclair d’embarras lui colorer le visage et les joues tandis
Le bip d’un message interrompit ses pensées. Elle baissa les yeux vers
son téléphone et vit qu’Abby lui avait envoyé un message. Une fois arrêtée à un
d’usine.
Vlad l’avait comblée encore et encore, et elle se demanda si elle devait
voiture devant son appart et rentra chez elle en se disant qu’elle raconterait à
meilleure amie.
shish kebab russe. Ensuite, après avoir terminé le dîner, on a bu pas mal de
vin. »
plaisanta-t-elle.
« Ok, ok. Après le dîner, j’ai commencé à flirter avec lui, et soudain, je
d’un dieu. »
qui t’arrive. »
« Pas de problème ! »
Abby raccrocha et Daisy sentit que quelque chose de spécial pourrait
ressortir de son union avec Vlad. Il était entouré d’un voile de mystère, et
regardant par la fente, elle vit que Vlad se tenait de l’autre côté, vêtu de son
éternel pantalon de costume et d’une chemise boutonnée. Elle referma
rapidement la porte, se regarda dans le miroir, enleva la chaine et la rouvrit.
bouquet de fleurs.
« Oh, c’est vraiment gentil. Merci, Vlad, » dit-elle en se creusant le
« J’espère que tu n’es pas fâchée, mais mon chauffeur t’a suivie jusque
chez toi l’autre soir. Très franchement, je voulais juste être sûr que tu sois
rentrée en sécurité. »
mignon, » dit-elle.
« Je n’y avait même pas pensé. C’est vrai, tu m’as donné ta carte et je t’ai
revu au studio. Je m’excuse, Vlad, mais pour ma défense, j’avais des choses
Elle plaça les fleurs dans un vase. « Et tu as fait tout ce chemin pour
m’offrir des fleurs ? » demanda-t-elle, pas sûre de pouvoir le croire.
« En fait, je voulais t’inviter à sortir avec moi. J’ai apprécié te préparer à
manger et te faire l’amour, mais je pensais qu’on pourrait faire quelque chose
de plus… américain ? »
Souriant, Daisy inclina la tête en le regardant. « Américain ? Tu veux
mon invitation ? »
Affolée, Daisy saisit son téléphone pour appeler Abby et lui raconter ce
qui venait de se passer. Elle avait besoin de conseils, immédiatement.
« C’est vrai ? »
« Oui, » commença Abby. « Elle est en satin rouge avec un décolleté
plongeant. Elle t’ira parfaitement. Avec cette robe, il viendra manger dans le
creux de ta main. »
« Super. À mercredi. »
« A mercredi ! » lança Daisy à sa meilleure amie.
Chapitre Sept
Vingt minutes plus tard, les deux femmes étaient dans le salon en train de
grignoter des chips et de discuter du rendez-vous avec Vlad.
tout haut.
l’essayer. »
Abby lui tendit un grand sac découvrant des touches de rouge dans ses
elle tourbillonna devant le miroir. Abby avait raison, je suis magnifique, pensa-
t-elle en s’admirant. Regardant l’horloge, elle s’étudia une dernière fois avant
l’attendait. Elle sourit quand il lui ouvrit la porte avant de l’emmener vers sa
destination.
Vingt minutes s’écoulèrent avant que la voiture ne roule devant l’un des
perfection. Posant un baiser sur sa joue, il plaça une main sur sa chute de reins
et l’escorta à l’intérieur du restaurant.
L’hôtesse les mena jusqu’à un box tranquille dans un coin et leur récita
les plats du jour avant de leur laisser les menus. Alors que Daisy regardait le
la tête.
« C’est ma première fois. Et toi ? »
je peux faire une suggestion, c’est de commander le mezzé pour deux. C’est un
« Pourquoi pas. »
Alors qu’ils attendaient leurs plats, ils se posèrent des questions sur leurs
vies respectives.
« D’où viens-tu en Russie ? » lui demanda-t-elle en sirotant son vin.
« Une petite ville dans la banlieue de Moscou, mais j’ai déménagé quand
« Dah. Si Marco n’avait pas été là, je n’aurais pas survécu à mon premier
hiver. Mais il m’a appris tout ce que je devais savoir pour survivre, » dit-il
« Je suis venu ici pour aider un ami et j’ai décidé de rester. Grâce à une
rentrée d’argent imprévue, j’ai pu ouvrir le studio, qui est très populaire parmi
les étudiants et les jeunes professionnels. »
masser en cercles avec son pouce. Daisy retint sa respiration au contact, qui fit
Alors qu’il déposait les plats, Vlad les nomma. « Keftedes, un genre de
« Oh, c’est bon. » Elle ne se rendit pas compte de l’effet que son plaisir de
manger avait sur Vladimir, qui se déplaça inconfortablement sur la
banquette.
Ils mangèrent en silence, savourant le repas. Lorsque Daisy se rassit
pour faire une pause, Vladimir ouvrit la bouche. « Alors, dis-m’en plus sur
vraiment gai de les trier et de cataloguer leur contenu. Certains des livres
ont plus de cinq cents ans, » lui dit-elle en parlant avec animation.
pouvoir retrouver un poste une fois que les enfants seraient plus âgés. »
« Donc tu ne veux pas faire comme ces autres mamans qui retournent
travailler immédiatement ? » demanda-t-il.
Haussant les épaules, elle lui dit, « J’aimerais rester à la maison avec
les enfants, mais si ce n’est pas possible, alors je reprendrai le travail. Tout
manqué de rien, mais ils se sont assurés que je savais comment prendre soin
de moi-même. »
« Ils vivent à Washington ? Je pense que j’aimerais les rencontrer, »
avoua-t-il.
Secouant la tête, elle répondit, « Non. Ma mère est décédée il y a dix
ans. Elle avait un cancer. Mon père… » Sa voix se fêla. Vlad tendit la main
cuisine, ou ils se tenaient la main. Je ne pense pas les avoir jamais entendus
se disputer. Mon père avait l’habitude de dire qu’elle était son âme-sœur, et
quand elle est morte, je pense qu’une part de lui est morte aussi. L’été après
ma remise de diplôme d’université, il s’est effondré. Il est resté dans le coma
Lui souriant, elle leva les yeux vers lui et lui serra la main. « Ça va,
vraiment. C’était leur histoire d’amour. J’ai toujours espéré qu’un jour, je
baisant la main.
non ? Le serveur lui évita de répondre lorsqu’il arriva avec les desserts et
une autre bouteille de vin.
Chapitre Huit
avant de tendre la main pour serrer la sienne. Prenant sa main, il la mena à ses
Haussant les épaules, elle se mit à rire. « Je ne sais pas. C’est juste que
quand je suis avec toi, les choses semblent couler de source. Tu me fais me
chevaucher Vlad, qui glissa les mains sous sa robe pour caresser ses jambes.
Tandis qu’ils s’embrassaient, ses mains remontèrent de plus en plus jusqu’à
serrer ses fesses et les pincer entre ses doigts. Elle gémit en poussant contre
ses mains, demandant plus. Écartant ses jambes, elle se retrouva à presser sa
motte contre son érection grandissante, et elle se mit à se frotter contre lui,
Caressant ses bras, il glissa sa robe sur ses épaules, laissant les brides
reposer sur ses bras tout en abaissant les bonnets de son soutien-gorge,
exposant ses seins à son toucher. En gémissant, il les prit dans ses mains et les
leva, la forçant à se redresser tandis que sa bouche atterrissait sur un téton pour
le sucer avidement.
s’accumulait entre ses jambes. Elle tenta de se déplacer, mais son corps était
tendu et elle fut forcée de se pencher dans ses mains pour maintenir son
équilibre tandis qu’il continuait à alterner entre ses tétons, suçant et mordillant
tandis qu’elle gémissait en réponse.
Ses doigts retracèrent l’arrière de son crâne, et elle mêla ses doigts dans
ses cheveux blonds. Elle était pantelante quand il s’arrêta enfin.
ensuite.
Prenant sa main, il la ramena sur sa bite et la plaça sur sa hampe.
« Tiens-la ici puis bouge ta main de haut en bas comme ça, » lui conseilla-t-il,
Elle bougea la main de haut en bas sur son érection tandis qu’il gémissait
étalait le pré-foutre sur son gland, ce qui le fit frémir. Il devint de plus en plus
prit par surprise en plaçant sa bouche chaude sur son gland. Il ouvrit les yeux
l’entende gémir son nom. Posant une main légère sur sa tête, il la caressa en
souriant de ses préliminaires.
tête.
Elle frotta à nouveau son gland, mais lorsqu’elle descendit la main, elle
heurter le fond de sa gorge, ce qui lui donna un léger haut le cœur avant
qu’elle se retire.
était capable de l’avaler encore plus profondément. Son nez effleura ses poils
gémissant.
corps se figea tandis que ses mouvements devinrent plus rapides et plus
erratiques. Elle savait à la manière que son corps avait de se raidir que son
orgasme était proche, et elle continua à bouger ses lèvres de haut en bas de sa
bite dure.
sucer. Il resserra son emprise sur sa tête et son corps se contracta. En grondant,
elle releva la tête et lécha son sexe de bas en haut au cas où elle aurait raté
lui.
« Je ne sais pas ce qui m’a pris, je n’avais jamais fait ça avant, » avoua-t-
plaisantant à moitié.
Elle gloussa avant de pousser un cri lorsqu’il l’attrapa et la remit sur ses
genoux. Ils gémirent de concert quand le chauffeur annonça qu’ils étaient
mais pas ce soir. J’avais espéré que notre rendez-vous reste chaste, parce que
je voulais te montrer que je n’étais pas seulement intéressé par le sexe. »
Daisy éclata de rire et se pencha vers lui. « Je vois que j’ai foutu ton plan
en l’air, » commenta-t-elle tandis qu’il l’étreignait.
voyant rougir.
Vlad qui était accoudé contre la voiture. « Oh, à propos, je l’ai trouvée, » lui
dit-elle.
Une semaine plus tard, Vlad était inquiet de la qualité des produits qui
continuaient à faire passer des produits qui risquaient d’être découverts. Les
affaires tournaient bien, et ce n’était pas le moment de tout foutre en l’air.
jurant en russe, faisant sursauter toutes les personnes présentes dans la pièce.
Aboyant ses ordres, tous se mirent au garde à vous tandis qu’il les sermonnait
« Une femme est ici pour vous voir. La même que l’autre fois. Dois-je
lui dire que vous êtes occupé ? » demanda-t-elle.
« Non, dis-lui que j’arrive tout de suite, » répliqua-t-il.
La réceptionniste disparut et informa Daisy des paroles de Vlad.
portait une robe d’été qui épousait les courbes de son corps, et il surveilla les
alentours pour s’assurer que personne d’autre ne la regardait. Satisfait de voir
que tous les autres étaient occupés, il s’éclaircit la gorge et sourit lorsqu’elle
se tourna vers lui.
elle l’avait sucé… quelle bouche ! Vlad ne voulait rien d’autre que de revivre
Il pressa ses lèvres contre les siennes et les sentiments lui revinrent à
l’esprit. Il avait envie d’elle, et son entrejambe réagit de concert.
« Je suis tellement content de te voir, » dit-il quand elle se blottit dans ses
bras. « Tu as rendu une journée difficile bien plus vivable. » La serrant dans
ses bras, il baisa le sommet de son crâne. « Mais comme tu peux le voir,
une autre minute sans te voir. J’espère que ça ne te dérange pas, » dit-elle en se
mordillant la lèvre.
porte.
retournant pour lui faire face. « Je sais qu’on vient seulement de se rencontrer,
mais je ne peux rien contre les sentiments que j’ai pour toi. » Il caressa son
Daisy retint l’envie de danser sur le trottoir. Elle avait peine à croire la
manière effrontée dont elle s’était rendue au studio. En fait, tout ce qui le
concernait lui donnait envie de prendre des risques et de sortir de sa zone de
confort. Depuis la mort de sa mère et puis celle de son père, elle s’était murée
dans son chagrin. Mais grâce à sa cousine, elle était parvenue à sortir de sa
émotionnelle. Sa cousine lui manquait tellement, et elle aurait voulu lui parler.
Elle serait la première à lui dire si elle avait raison de sortir avec Vlad. Elle
l’intérieur du salon. Elle recula et heurta une voiture garée tandis que son cœur
menaçait de sortir de sa poitrine.
« Qu’est-ce qui se passe ? »
« Nous ne pouvons rien révéler pour le moment, mais Mr. Petrov fait
réponse.
demandant pourquoi il ne lui faisait pas signe. Sa voix se tut quand l’agent
ferma la portière du van. S’enveloppant dans ses bras, elle regarda la voiture
« Merci de nous appeler si vous pensez à quoi que ce soit concernant Mr.
Petrov, mais comprenez que je ne peux pas révéler les détails d’une enquête en
cours. »
chez elle, elle alluma la télévision et regarda d’un air ahuri les nouvelles du
jour.
avait grandi dans les rues de Moscou, sans domicile, mais à en juger par la
description de la femme, il avait plutôt l’air d’un gangster. Elle tenta
d’absorber toutes ces nouvelles informations tandis qu’une vidéo montrant des
ours en peluche et des piles d’héroïne et de liquide était diffusée.
absorbant ces nouvelles. Elle repensa au temps qu’elle avait passé avec lui, et
comment elle lui avait demandé, ivre, s’il avait un rapport avec la mafia. Elle
pensa à sa cousine Olivia, et se sentit trahie.
Daisy supposa qu’il avait fait l’innocent pour pouvoir coucher avec elle,
et cette pensée la rendit furieuse. Tous les compliments qu’il lui avait payés
semblaient ne plus vouloir rien dire tandis que la moutarde lui montait au nez.
« Allo ? »
trottoir qui souhaitaient lui parler. Se retirant rapidement dans son bâtiment,
elle finit par appeler son amie Abby et lui demander d’apporter quelques
affaires, ayant décidé de se terrer chez elle jusqu’à ce que cet intérêt retombe.
Elle fut encore plus consternée lorsque son oncle Everett l’appela pour
lui crier sa colère pour ce qu’elle avait fait et comment ça affectait son poste
au Congrès. Elle parvint à retenir ses larmes jusqu’à ce que sa tante Sarah
prenne le relais et lui dise que tout se passerait bien. S’épanchant au téléphone,
elle lui dit à quel point elle se sentait trahie et désorientée. Sa tante continua à la
Après avoir raccroché, elle prit une longue douche chaude et enfila son
outre la sécurité, elle se traîna jusqu’à la porte et regarda dans le judas. Son
estomac se noua lorsqu’elle vit Vladimir sur le pas de sa porte.
entrer ? »
« Quelqu’un t’a vu ? »
Il secoua la tête. « Non, une fois que j’ai été libéré, les reporters sont
« Dis ça à mon oncle. » En voyant son air perplexe, elle leva les yeux au
ciel avant de continuer. « Tu sais, le député qui pense que tout comportement
devrait être irréprochable et qu’il n’y a pas de place pour les erreurs ? Ouais,
celui qui m’a passé un savon parce que je sortais avec un russe. En y repensant,
il n’a pas tort. Oh Seigneur, je ne me réjouis pas qu’il découvre toute la vérité.
mafia russe, mais je choisis son remplaçant. » Daisy continua à tempêter tandis
lui faire face. « Je n’étais pas conscient de devoir répondre quoi que ce soit
puisque tu n’as rien dit qui me concernait directement, » dit-il prudemment en
amusé de me mentir sur le fait que tu fais partie de la mafia, et encore plus, que
tu es à sa tête ? Allez, tu pensais que c’était drôle quand je t’ai posé la question
et que tu m’as répondu non ? Est-ce que tout était un jeu pour toi ? Hé, Markov
s’est dégotté une Lockheart, et si je faisais pareil ? Est-ce que c’est une
obligation pour ceux qui tiennent ce poste ? Parce qu’il ne reste pas tellement
de femmes de mon âge dans ma famille. Tu devrais t’aventurer un peu plus
quelques enjambées vers elle, l’attrapa et la prit dans ses bras. Elle parvint à
glisser un bras entre eux et à le repousser avant de faire pleuvoir des coups de
mais plus elle parlait, plus elle avait du mal à tenir sa promesse.
Plaçant ses mains derrière son dos, Vladimir laissa Daisy le frapper
jusqu’à ce qu’elle n’ait plus de force et s’affale contre lui. Il posa une main
lorsqu’il parla de son premier meurtre à quatorze ans et ses années de service
en tant que tueur à gage. Elle voulait pleurer pour le jeune homme qui n’avait
jamais eu d’enfance et à qui on avait plutôt appris à tuer et à mutiler, tout ça au
nom de l’argent.
Lorsqu’il cessa de parler, ils restèrent assis en silence tandis qu’elle
« J’ai du mal à croire que tu aies fait toutes ces choses. Ce que tu as
voix basse tandis qu’elle le regardait, tentant de décider s’il disait la vérité.
« Ma tante Sarah. Elle dit qu’Olivia lui laisse parfois des messages. Pour
véritable danse, » lui dit-il en observant les émotions jouer sur son visage.
Elle renifla. « Impossible. Pas si ce que disent les infos est vrai. »
« J’ai un excellent avocat et j’ai dû remettre mon passeport, » répondit-il
« Pour tout. Pour t’avoir menti. Pour t’avoir caché la vérité. Pour ne pas
avoir répondu quand tu criais après moi quand je me suis fait arrêter. »
sourire.
L’air grave, il lui dit, « Oui, tu as raison. Ça n’a pas marché. Mais crois-
moi quand je dis que je ne voulais pas te blesser. Je ne te blesserais jamais
aussi. Qu’est-ce qu’il voulait dire par aussi ? Et puis elle se rendit compte de ce
qu’elle avait dit et elle ferma les yeux en sentant son visage s’empourprer
lui.
« Pardon. J’étais perdue dans mes pensées, » dit-elle.
l’esprit.
« Où est ma cousine ? Où est Olivia ? »
Je ne suis même pas sûr qu’il soit en contact avec son frère. Lorsqu’ils sont
partis, tout ce que je savais de leur plan de vol est qu’ils se rendaient dans un
pays n’ayant aucun accord d’extradition avec les États-Unis. À partir de là, ils
ont disparu. »
Elle eut l’air abattu quand il lui dit, « Je suis vraiment désolé que tout
ceci se soit passé, Daisy. Je pense vraiment tout ce que je t’ai dit depuis notre
« Je ne pouvais rien dire au sujet d’Olivia car elle m’a fait promettre de
était en conflit. Son cerveau lui criait de lui montrer la porte, mais son cœur
pleurait pour l’homme dont elle était tombée amoureuse. Elle ne parvenait pas
à se forcer de le faire partir. Même dans son moment le plus noir, elle ne
mais ça l’est. Les nouvelles sont effrayantes ; elles disent que tu es dans un
sacré pétrin. »
Son baiser était plus intime cette fois-ci, et elle en voulut plus.
regarda avec surprise. Son téléphone sonna et elle le ramassa pour voir qui
l’appelait avant de le rejeter sur le canapé.
« Pas ici, » parvint enfin à dire Vlad tandis que Daisy relevait la tête pour
le regarder.
Tendant une main, il remit une mèche de cheveux derrière son oreille.
Avec un petit sourire, il dit, « Nous nous sommes dit que nous nous aimions. »
Lui lançant un regard perplexe, Daisy eut du mal à comprendre de quoi
avec maintenant ? »
Il éclata de rire. « Je suis vraiment heureux que tu le prennes comme ça,
mais te rends-tu compte qu’on n’a toujours pas fait l’amour dans un vrai lit ? »
demanda-t-il en continuant à sourire.
En riant, Daisy se remit rapidement sur ses pieds et lui tendit les mains.
« Pas de cercueil. Mais mon lit sera peut-être trop court pour toi, » avertit-elle
quand il lui prit les mains et se remit debout.
d’entrer, Vlad la prit dans ses bras et se rapprocha du lit à grandes enjambées,
où il la déposa, et la suivit rapidement.
Il glissa une main sous son t-shirt. « Ta peau est comme de la soie, » lui
dit-il quand elle gémit. Serrant un sein, il frotta son téton du pouce, gémissant
profondeurs de son corps. Elle passa ses jambes autour de sa taille et le serra
contre elle.
avec surprise.
déshabillait complètement.
Il se tenait debout devant elle, et elle fut émerveillée par son corps, le
regardant de haut en bas en se léchant les lèvres. En rugissant, il sauta sur le lit
submergeaient.
tête, il traina lentement sa langue le long de sa fente jusqu’à son clitoris ; Daisy
gémit de plaisir.
Posant ses jambes sur ses épaules, il mordilla ses lèvres tandis qu’elle se
« Tes désirs sont mes ordres, Krasivaya, » lui dit-il. « Mais je t’avertis, je
ne suis plus d’humeur pour la… tendresse. » Daisy gémit en sentant son corps
réagir à cette promesse. Son rire bas lui fit savoir qu’il savait à quel point elle
était excitée, et il prit son érection dans sa main en se positionnant.
gémirent tous deux de satisfaction. Tenant ses deux jambes contre une épaule,
l’avant la faisait remonter tandis qu’il tenait fermement ses jambes. Luttant
contre son emprise, elle passa une jambe sur son autre épaule et planta ses
talons tandis qu’elle balançait les hanches en avant à chacun de ses coups de
rein. L’impact résultant lui fit voir des étoiles tandis qu’elle montait au
En poussant un cri, elle leva les hanches et gémit. « Plus fort. » Vlad
accéléra la cadence et commença à claquer son bassin contre elle, au bruit de la
Saisissant ses bras, il repoussa ses jambes vers le bas et la mit dans une
position assise en face de lui.
le matelas, claquant aussi fort qu’elle le pouvait contre son bassin, gémissant
coups de reins tandis que son orgasme approchait. En poussant un cri, il jouit
alors que les muscles de Daisy se contractaient autour de lui, le vidant
complètement de sa semence.
Retombant sur le lit, elle le tira sur elle mais lui roula sur le côté et la
prit dans ses bras. Embrassant son torse, elle ne put s’empêcher de le taquiner.
« C’était vraiment incroyable, mais je suis sûre qu’on aurait pu faire pareil par
terre. »
sa joue dans une main, il embrassa l’arête de son nez, et elle sourit.
« Comment puis-je avoir autant de chance ? » murmura-t-il en continuant
à l’admirer.
Passant ses bras autour de sa nuque, Daisy cambra le dos vers lui. « Je
Epilogue
Daisy faisait les cents pas, attendant le retour de Vlad dans son
appartement. Ces derniers mois avaient été éprouvants pour elle, mais elle
devait avouer que Vlad avait raison quand il disait avoir un excellent avocat.
Elle ne savait pas comment il avait fait, mais il avait déterminé que la
procédure policière avait été fautive, et son dossier avait été refermé à cause
Mis à part le fait que les drogues et le liquide avaient été confisqués et
avaient disparu on ne sait où, au moins, il avait pu garder le salon de tatouage
et son appartement, qui avait jusqu’alors été ignoré de la police locale. Pour
garder une marge de sécurité, ils avaient conservé son appart, le sous-louant
quand elle avait déménagé chez lui.
Son oncle avait été furieux quand il l’avait découvert et refusait toujours
de lui parler, mais sa tante l’avait vraiment soutenue et avait encouragé Daisy à
suivre son cœur, ce qu’elle avait fait. Ça se voyait dans son dernier tatouage de
cœurs qui dansaient le long de son bras.
contact.
Daisy avait du mal à croire ce qu’il lui disait, et leva les yeux vers lui.
« Alors, plus de mafia ? »
prudence. « Mais pour l’instant, il n’y aura pas de retombées de Moscou. Nous
sommes en sécurité. »
appris. Tu as faim ? »
« Je suis affamé. »
à fond.
En souriant, elle dit. « Et bien, j’ai été aidée par internet et par ton ami
« Oh, il a résisté, mais quand je lui ai expliqué que c’était pour une
occasion très spéciale, il a été d’accord. C’est une occasion spéciale, non ? »
Soudain, Daisy s’inquiéta d’avoir sauté trop tôt du wagon, Vlad ne semblant
« Si, si, Krasivaya. Mais ces derniers mois ont été épuisants, en attendant,
comme tu le dis, la mauvaise nouvelle. Trop de nuits d’insomnie. Mais j’ai une
surprise pour toi, » dit-il mystérieusement en prenant son sac pour en sortir sa
tablette.
Après l’avoir allumée, il tapa sur différents écrans tandis que Daisy
l’attendait. Après avoir parlé à quelqu’un en russe, il hocha la tête avant de lui
tendre la tablette.
« Voilà. Quelqu’un est impatient de te parler. »
Lui prenant la tablette des mains, elle la posa sur ses genoux et poussa un
m’as manqué aussi, et je suis désolée de ne pas t’avoir contactée. Mais notre
emplacement doit rester secret. Mon père est toujours furieux et veut faire
« Oui. J’essaie de lui envoyer des messages, de lui dire que je vais
bien. »
Juste à ce moment-là, elle entendit un cri et Daisy put entendre une voix
j’espère que je pourrais me rattraper quand vous viendrez nous rendre visite, »
dit Olivia en souriant et en déplaçant le bébé dans ses bras.
Clappant ses mains, Daisy sauta sur son siège. « Vraiment, bientôt ? »
« Dès que vous le pouvez. » Le bébé se mit à pleurer. « Désolée, Rose a
reposa la tablette. Ses larmes coulaient librement en regardant Vlad, qui lui
sourit.
Elle agita les jambes d’excitation. « Oui, très contente. Quand est-ce
qu’on part ? »
« Vendredi, c’est trop tôt ? » demanda-t-il en riant.
FIN
CLIQUEZ ICI
Nyet : Non
Krasivaya : Beauté
Shashlyk : Type de shish kebab d’Asie Centrale souvent consommé en
donne des saveurs acidulées qui se mêlent bien avec la viande et les épices.
CLIQUEZ ICI