Méthodo Q1 Synthèse
Méthodo Q1 Synthèse
Méthodo Q1 Synthèse
1. Législation = ensemble des règles générales de conduite édictées par les autorités
auxquelles l’ordre juridique reconnaît cette compétence.
= « Loi » au sens matériel = tout acte qui, pris par une autorité quelconque, présente un
contenu normatif, càd s’applique de manière générale et abstraite, quelle que soit la source,
qu’elle soit écrite ou non
à les sources législatives sont ordonnées selon un Principe de hiérarchie : connaître la
pyramide normative
à « Tout le droit n’est pas dans la loi » = « Droit non écrit » = Principes généraux du droit
à Les lois au sens formel, qui émanent du PL (lois, décrets, ordonnances) sont
hiérarchiquement supérieures aux dispositions réglementaires qui émanent du PE (arrêtés
royaux, arrêtés ministériels, arrêtés pris par les gouvernements…)
2. Doctrine = ensemble des publications par lesquelles des auteurs commentent une matière
juridique déterminée
à Commentaire (opinion) qui n’émane pas d’une autorité officielle et n’engage que son
auteur
3. Jurisprudence = ensemble des décisions rendues par les juridictions, càd les institutions
chargées de trancher, sur la base des exigences de la règle de droit, les conflits qui leur sont
soumis
à Auteur = juge, qui statue en droit et non en équité
à la jurisprudence ne s’applique qu’aux parties en litige
3 juridictions suprêmes :
Cour de cassation = connait des décisions rendues en dernier ressort qui lui sont déférées
pour contravention à la loi ou pour violation des formes, soit substantielles, soit prescrites à
peine de nullité
à elle ne connaît pas du fond des affaires
à juge du pouvoir judiciaire
Conseil d’état = est compétent notamment pour suspendre ou annuler des actes
administratifs émanant d’autorités administratives
à IMPORTANT : peut suspendre / annuler tout ce qui se trouve aux étages des règlements
(règlements, arrêtés royaux, arrêtés ministériels, ordonnances provinciales et
communales)
Ester B – 2022/2023
Cour constitutionnelle = est compétente pour contrôler la conformité des lois, décrets et
ordonnances aux règles répartitrices de compétence (entre l’État, les communautés et les
régions) d’une part et, de l’autre, aux dispositions du Titre II de la Constitution (intitulé « Des
Belges et de leurs droits ») ainsi qu’aux articles 143, §1er (loyauté fédérale), 170, 172
(légalité et égalité des impôts) et 191 (protection des étrangers) de ladite Constitution. Elle
s’appelait Cour d’arbitrage jusqu’en 2007.
à juge du pouvoir législatif
2. Niveau législatif :
a) les lois spéciales
b) les lois formelles au sens strict, adoptées par le pouvoir législatif fédéral
c) les lois formelles au sens large, adoptées par l’organe législatif des entités fédérées
• décrets de la Communauté française
• décrets de la Communauté flamande (ayant absorbé la Région flamande)
• décrets de la Communauté germanophone
• décrets de la Région wallonne
• décrets de la Commission communautaire française (COCOF)
• ordonnances de la Région de Bruxelles-Capitale (attention : statut particulier)
• ordonnances de la Commission communautaire commune (C.C.C., souvent appelée
COCOM) (attention : statut particulier)
3. Niveau réglementaire :
a) les arrêtés royaux pris par le Roi, les arrêtés ministériels adoptés par des ministres du
gouvernement fédéral
b) les arrêtés pris par les gouvernements communautaires et régionaux, ainsi que par les
Collèges des commissions communautaires commune (COCOM) et française (COCOF), les
arrêtés pris par les membres de ces organes collégiaux
4/ Codification et coordination
Œuvre du législateur, qui confère cela au PE par manque de temps.
Moniteur belge = édité sous le contrôle du SPF Justice, il est le journal officiel bilingue du
Royaume : il contient la version officielle de l’essentiel des textes normatifs et renseigne ses
lecteurs sur l’actualité juridique au jour le jour
à Tout texte qui a vocation à être obligatoire doit passer par une publication au MB
à la publication de législation par excellence
à ne fournit aucun renseignement sur l’évolution normative des textes qu’il publie : il n’est
pas en mesure de donner le droit en vigueur
Recueils officieux / code officieux = œuvre d’éditeurs privés qui ont rassemblé une sélection
de textes normatifs en des ouvrages, dont ils assurent périodiquement la mise à jour, mais
qui ne sont pas officiels parce qu’ils n’émanent pas d’une autorité publique
Attention à ne pas confondre :
Recueil officiel = support de publication officielle des textes normatifs = Moniteur belge
Code officiel = différents textes de lois ou règlements qui, par décision du pouvoir législatif
ou exécutif, rassemblent en un tout cohérent des normes préexistantes mais dispersées
(code pénal) à pas des supports mais de la législation par nature
= ensemble des documents relatant les étapes de l’élaboration d’une norme, et, plus
précisément d’une loi adoptée par le législateur, fédéral ou fédéré.
Chaque assemblée (Chambre, Sénat) consigne les activités législatives qui se déroulent en
son sein :
3. Bulletin des questions et réponses = relation des questions posées par les membres de
l’assemblée concernée et des réponses y apportées par les ministres et secrétaires d’État
à il ne s’agit pas de travaux préparatoires à proprement parlé
à se consultent essentiellement sous format électronique
Doctrine = ensemble des publications – quelles que soient leurs formes – par lesquelles les
auteurs commentent une matière juridique déterminée.
à Commentaires, opinions qui ont été publiées
à Ni officielle ni contraignante, n’est pas une source du droit au sens formel du terme mais
au sens heuristique
à Attention : le syllabus n’est pas une source doctrinale car il n’est pas publié mais diffusé.
Doctrine de lege ferenda = « en application du droit que l’on devrait appliquer», plus critique
et suggère des infléchissements jurisprudentiels, voire des modifications législatives
- les Novelles
- l’Algemene Praktische Rechtsverzameling
à les encyclopédies spécialisées sont plus nombreuses et variées
2. Les ouvrages au sens strict = livre rédigé par un ou plusieurs auteurs et publié par une
maison d’édition à une date déterminée
o Traité = Portant sur une (sous-)branche du droit déterminée, c’est un ouvrage
généralement très volumineux (plusieurs tomes), qui comporte une large part de
théorie.
o Monographie = Moins générales que les traités, ce sont des ouvrages commentant
une matière juridique bien circonscrite (généralement un aspect d’une subdivision de
branche du droit, par ex : le divorce) et dont l’ampleur restreinte en permet un
examen approfondi.
o Manuel / Précis = Poursuivant un objectif essentiellement didactique, ils contiennent
des exposés plus succincts et pratiques
o Examens (chroniques) de jurisprudence = étude critique d’un ensemble de décisions
rendues généralement par différentes juridictions à propos d’une même matière
pendant une période déterminée
3. Les ouvrages collectifs = différents auteurs rédigent, chacun, une contribution autour
d’une thématique générale commune
o Mélange (liber amicorum) = composés de contributions ou articles rédigés par des
auteurs différents, en l’honneur d’un éminent juriste, magistrat, avocat, professeur…
donc la carrière ou la vie a pris fin.
o Examens (chroniques) de jurisprudence = ouvrages collectifs à contenu spécifique
à Attention : un ouvrage écrit « à plusieurs mains » n’est pas un ouvrage collectif quand il
est impossible de relier telle partie de l’ouvrage à tel auteur.
B. Les revues
1. Revues générales :
- consacrées exclusivement à la doctrine
- mixtes (doctrine + jurisprudence)
Les revues peuvent contenir, outre la jurisprudence, des articles, des chroniques de
jurisprudence ou des notes d’arrêt :
o Articles = études brèves, limitées et d’actualité sur un point de droit circonscrit
o Examens (chroniques) de jurisprudence
o Notes d’arrêt (observation) = commentaire critique d’une seule décision de justice,
qui figure généralement à la suite de la décision faisant l’objet du commentaire
doctrinal
Ester B – 2022/2023
La doctrine est souvent sous forme papier car nature « privée », quasiment absente des sites
publics.
= ensemble des décisions rendues par les juridictions, càd les institutions chargées de
trancher, sur la base des exigences de la règle de droit, les conflits qui leur sont soumis
à Juridictions au sens large : cours et tribunaux de l’ordre judiciaire, juridictions
administratives (au sommet : section du contentieux administratif du CE), Cour
Constitutionnelle…
Rôles de la jurisprudence
Le ministère public (parquet) = donne son opinion, propose une solution au tribunal / Cour
dans certaines affaires
à avis pour les juridictions de fond, et conclusions pour la Cour de Cassation
à parfois publiées
à pas considérées comme de la jurisprudence mais para-jurisprudence
= énoncent des dispositions qui modifient l’ordre juridique existant et constituent une
source de droit et d’obligations juridiques en ce qu’ils ordonnent, interdisent, octroient des
droits et/ou imposent des obligations.
à Peuvent émaner du PL (lois, décrets, ordonnances) ou du PE (arrêté royal, arrêté du
Gouvernement, règlements)
- « Autres arrêtés » :
o On publie, intégralement ou par simple mention en fonction de la nature du
document, des actes n’intéressant pas la généralité des citoyens (ex : octroi de
distinctions honorifiques)
- « Avis officiels » :
o Avis émanant des ministères ou d’autres organes de l’administration générale
2/ Les annexes du moniteur belge = comportent des extraits de décisions prises par diverses
personnes morales, et dont la loi prévoit la publication
- moteur de recherche
- version française et néerlandaise
2/ Le protocole = identifie les textes et leur auteur, fait foi de leur légalité et de leur
régularité et justifie parfois leur opportunité ou renseigne sur l’identité de textes cités ou
référés au dispositif.
DATE : tout texte est daté mais cela a une signification différente selon le type de norme
- Loi = sanction et promulgation par le Roi
Différence entre sanction et promulgation ?
à sanction = le Roi, en sa qualité de branche du PL, donne son assentiment au texte adopté
à promulgation = le Roi, en sa qualité de branche du PE, atteste de l’existence du texte et
lui donne sa force exécutoire
- Décret / ordonnance = sanction et promulgation par le Gouvernement
- Règlement = adoption par l’auteur
- Arrêté royal = signature par le Roi, et non par le Contreseing ministériel
Ester B – 2022/2023
PREAMBULE : uniquement pour les règlements, il comporte des mentions telles que le
fondement du texte réglementaire, les textes que le règlement tend à modifier, et
l’accomplissement des éventuelles formalités imposées par la loi
à fonction d’information
à Contenu du dispositif
= Principalement composé d’articles, il varie selon que l’acte normatif est une norme
indépendante (qui se suffit à elle-même, et qui n’a pas besoin d’autres normes pour exister)
ou une norme modificative (ayant vocation à s’intégrer dans une norme plus ancienne, et
donc à la modifier)
à Pour chaque élément, regarder dans les annexes à quoi cela correspond pour avoir des
exemples concrets de la théorie.
2) Le champ d’application
Les dispositions déterminant le champ d’application d’un texte sont d’une grande
importance. Elles décrivent la situation ou les conditions auxquelles la règle va s’appliquer.
3) Les définitions
Objectif : préciser la manière dont tel terme doit être entendu dans le texte concerné. Il peut
s’agir d’un terme technique mais aussi d’un terme du langage courant, qui reçoit alors un
sens bien précis dans ce texte.
8) L’entrée en vigueur
- Lorsque le texte normatif ne précise rien à cet égard, il entre en vigueur dix jours après sa
publication au Moniteur belge
- L’auteur d’un texte normatif peut décider que l’entrée en vigueur de celui-ci se fera à une
autre date. Cette date doit, en principe, être précise ou déterminable par elle-même; elle
peut éventuellement être laissée à l’appréciation du pouvoir exécutif.
9) Les annexes
Lorsqu’elle existe, l’annexe est un texte qui ne fait pas partie du dispositif, mais qui y est
rattaché.
Elle peut :
- former un texte autonome, préexistant au texte auquel elle est annexée qui, généralement,
l’approuve.
- constituer la mise en œuvre d’un procédé de présentation qui consiste à séparer certaines
parties d’une norme du dispositif proprement dit car il serait difficile de les y introduire.
Ester B – 2022/2023
DATE :
La date est à nouveau reproduite à la fin. Rappel : la date de la loi est celle de la
promulgation de celle-ci, et non de sa publication !
SIGNATURE :
La signature royale authentifie la sanction et la promulgation des lois. Le Roi signe également
les arrêtés royaux, puisqu’il en est formellement l’auteur.
CONTRESEING :
Le contreseing ministériel est nécessaire en raison du principe de l’irresponsabilité du Roi. Il
est traditionnellement donné par celui ou ceux des ministres dont les attributions
correspondent à l’objet de la loi ou de l’arrêté royal.
+ Permanence = mise à jour des textes, version consolidée des actes normatifs
à Les modifications figurent généralement entre crochets et leurs références sont
également indiquées sous la disposition qu’elles concernent.
Attention : Le code BAC ne reproduit pas les crochets indiquant les modifications dans le
texte normatif ni l’indication des normes modificatives en dessous du texte
Le Code Bac Saint-Louis 2022 donne donc à voir le texte normatif consolidé à jour au 1er
juillet 2022 sans aucune information sur son évolution jusque-là. Cette information devra,
dès lors, être recherchée ailleurs, soit dans un autre code officieux, soit sur les bases de
données fournissant de la législation consolidée.
à Documents Parlementaires
= principal outil de travail en matière de recherche de travaux préparatoires des lois
fédérales
- Loi du 16 aout 2016 : impose une plus grande transparence et a instauré le principe d’une
mise en public des travaux préparatoires
- servent de base au vote des lois, décrets et ordonnances
- publication officielle bilingue
- se divisent en 2 parties : les documents de la Chambre et ceux du Sénat
- les Assemblées s’occupent elles-mêmes de leur publication
- Pour chaque projet / proposition de loi, ils publient, sous le numéro d’ordre reçu lors du
dépôt de celui-ci…
Ester B – 2022/2023
Législature
Référence du dossier
Numéro document (+ petit = + proche du début)
- Les sites (publics comme privés) de recherche de la législation prennent soin d’associer, à
chaque texte de loi, les références à ses travaux préparatoires.
- pour chaque loi qu’il publie, le Moniteur belge mentionne, dans une note de bas de page,
les références aux Documents parlementaires
- il suffit de se rendre sur le site de l’Assemblée concernée (lachambre.be ou senate.be)
- la publication des travaux préparatoires en version informatique est complète, même pour
les textes anciens
- hyperlien vers les travaux préparatoires : Moniteur belge (parfois), Jura, Reflex
- instruments papier de plus en plus rare car disponibles en ligne gratuitement
Ester B – 2022/2023
Ici par exemple on est sur Législation Belge, et on voit que la référence est 53-2855 :
53 = Législature
2855 = numéro de dossier
- Les outils informatiques d’identifier les sources de doctrine pertinentes mais ne permettent
pas nécessairement l’accès au texte intégral
- On a souvent uniquement les références / table des matières
à La recherche se fait via les bases de données mais la lecture se fait souvent en version
papier, grâce à la bibliothèque
- si une source doctrinale manque à la bibliothèque de St Louis : sites comme Unicat, Boréal,
Libis… regroupent les bases de données de nombreuses bibliothèques universitaires et
permettent de localiser la source
- On en retrouve aussi à la bibliothèque online du SPF Justice
- Jura : fournit référence + plan de la source de doctrine à permet de jauger l’intérêt du
texte avant d’aller en bibliothèque. Accès intégral des articles de revues éditées par Kluwer
- Strada Lex : pareil mais avec Larcier
Les décisions judiciaires reproduites dans les revues sont assorties de divers éléments
destinés à les présenter aux lecteurs, mais qui ne font pas partie de la décision en tant que
telle, et ne sont donc pas officiels.
1/ La fiche d’identité
= Provenance (juridiction, chambre qui a rendu la décision + sa localité ) et la date de la
décision
2/ La notice
= L’indication, par une série de mots-clés ou de verbos, des divers problèmes juridiques dont
il est question dans la décision. Ces mots-clés, énoncés par ordre de généralité décroissante,
sont le plus souvent imprimés en majuscules
Ester B – 2022/2023
3/ Le sommaire
= Résumé de la décision ou, plus précisément, la mise en formule raccourcie du ou des
principes juridiques que la décision utilise
à Souvent un « copier-coller » en italique de passages importants de la décision
1. Les motifs :
• Visas = « vu », ils fournissent des informations relatives à l’état de la
procédure. Les antécédents de la cause sont passés en revue (citation à
comparaitre…)
• Préalables = « attendu », introduisent les faits de la cause , mentionnent les
prétentions et défenses des parties et, quand la décision est rendue sur
recours, évoquent l’argumentation des plaideurs devant le premier juge
• Examen des moyens = Le juge du premier ressort y vérifie la pertinence des
moyens invoqués par le demandeur, puis de la contradiction développée par
le défendeur
2. Le dispositif :
= solution que le juge impose aux parties comme étant celle qui est exigée non pas
par lui, mais par la règle de droit. Cette solution n’anéantit pas l’éventuelle décision
précédente mais, en revanche, s’y substitue entièrement.
- élément essentiel de la décision
- introduit par l’expression « Par ces motifs »
fond
o « En ce que » : condensé de la décision attaquée, passages que le demandeur
• De 2002 à 2005 :
Ester B – 2022/2023
• Depuis 2006 :
- Il n’y a plus de « I. La décision attaquée », c’est directement « I. La procédure devant
la Cour »
- « II. Les moyens de cassation » : de plus en plus omise des publications, et
remplacée par un renvoi vers la requête en cassation
• Jusque 2016-2017 :
- Motifs :
o Visas : procédure écrite « vu », procédure orale « entendu », référence au
fondement légal de l’arrêt. Les visas ne sont pas reproduits dans le Recueil
des arrêts du CE ni dans les revues
o Préambules : « Considérant » : exposé des faits et mention des actes attaqués
+ compétence et recevabilité de la requête.
Si recevabilité ok, le CE aborde le fond de l’affaire, exposé puis examen des
moyens du requérant et de la partie adverse : un moyen fondé suffit pour
annuler l’acte attaqué
- Dispositif :
o « Décide » : Contient la décision. Il figure dans les revues sous forme résumée
• Depuis 2016-2017
- Motifs :
o Création de subdivisions : I. Objet de la requête – II. Procédure – III. Faits (ou
Rétroactes)
- Dispositif :
o « Par ces motifs, le Conseil d’état décide »
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Revues générales
- Pasicrisie belge : publication mensuelle (non mixte), éditée chez Bruylant depuis 1814 et la
plus couramment utilisée, reproduit intégralement un grand nombre de décisions de
jurisprudence sans les assortir de commentaires (sauf en ce qui concerne les arrêts de la
Cour de cassation).
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Revues spécialisées
Arrêts de la Cour Constitutionnelle et du CE y sont publiés systématiquement.
Découverte de la bibliothèque
- Sources législatives :
• Codes / recueils officieux : en version papier, situés au fond de la salle (à l’opposé de
l’accueil), sur les étagères appuyées contre le mur. Et électronique, consultable à
partir des ordinateurs de la bibliothèque ou des ordinateurs personnels localisés dans
les bâtiments de l’université.
• Moniteur Belge : avant 1997 : dans le magasin, après uniquement en ligne
• Travaux préparatoires : uniquement en ligne
Le magasin
Avantages et inconvénients :
+ exhaustivité : richesse et quantité de l’information
+ rapidité : facilité d’utilisation
+ actualité : vitesse de la mise à jour
à le texte intégral d’une doctrine / jurisprudence n’est disponible qu’à deux conditions :
- publié dans une revue périodique (le texte intégral est moins régulièrement disponible
lorsqu’il s’agit d’un ouvrage ou d’une contribution à un ouvrage collectif)
- après l’an 2000 (la numérisation des articles plus anciens étant exceptionnelle)
à dans l’hypothèse où Jura / Strada Lex ne fournit que la référence d’une source :
- jurisprudentielle, parfois assortie d’un sommaire (et non la décision dans son entièreté) : le
chercheur devra se procurer le texte intégral de la décision référencée, voire résumée, en se
rendant soit sur le site de la juridiction suprême potentiellement concernée, soit dans une
bibliothèque de droit
- doctrinale, le chercheur devra se rendre en bibliothèque pour disposer de l’ouvrage ou,
avant 2000, de l’article référencé, en retrouvant préalablement la cote de l’ouvrage ou de la
revue sur le site internet de la bibliothèque
Proxy = permet d’accéder aux bases de données (Jura, Strada Lex et Jurisquare) depuis
l’extérieur, accessibles depuis la page d’accueil des bibliothèques sur le site de l’université
Pour les ouvrages / revues qui n’apparaissent que sous forme de référence chez Jura et
Strada Lex
à taper le titre de l’ouvrage sur le site de la bibliothèque (pour une contribution dans un
ouvrage collectif, taper le titre de l’ouvrage collectif)
Ester B – 2022/2023