MÉCANIQUE GÉNÉR_1
MÉCANIQUE GÉNÉR_1
MÉCANIQUE GÉNÉR_1
2024-2025
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Sommaire:
Introduction générale
I. Vecteurs :
III. Trigonométrie :
III. Frottement :
1. Lois de Coulomb.
I. Cinématique du point :
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Chapitre 4 : Dynamique du solide
I. Lois de Newton :
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INTRODUCTION GÉNÉRALE :
La mécanique est la branche de la physique qui étudie le mouvement des corps et les
causes de ce mouvement. Elle s'intéresse à tout ce qui bouge, des objets du quotidien
aux planètes, en passant par les particules les plus élémentaires. La mécanique est
donc une science fondamentale qui trouve des applications dans de nombreux
domaines, tels que l'ingénierie, l'astronomie, la physique des matériaux, etc.La
mécanique est à la base de notre compréhension du monde physique. Elle nous permet
de concevoir des structures solides, de prédire les trajectoires des objets, de
comprendre les phénomènes naturels comme le mouvement des planètes ou le
fonctionnement des machines. En bref, la mécanique est un outil indispensable pour
résoudre de nombreux problèmes techniques et scientifiques.
Objectifs du cours
* Maîtriser les concepts clés de la mécanique, tels que la force, la masse, l'accélération,
le travail, l'énergie, etc.
* Comprendre les lois qui régissent le mouvement des corps et les appliquer à des
situations concrètes.
Pour atteindre ces objectifs, nous utiliserons une approche pédagogique combinant :
* Des cours magistraux pour présenter les concepts théoriques de manière claire et
structurée.
* Des travaux dirigés pour vous permettre de mettre en pratique les notions acquises à
travers la résolution d'exercices.
* Des travaux pratiques pour vous familiariser avec les outils de mesure et les
expériences qui illustrent les principes de la mécanique.
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Chapitre 1 : Rappels mathématiques
I. Vecteurs
* Définition : Un vecteur est une grandeur physique caractérisée par une direction, un
sens et une norme (longueur). Il représente une translation d'un point dans l'espace. Il
est aussi définit comme étant une entité mathématique définie par une origine, une
direction, un sens et une intensité :
La direction : la droite qui porte le vecteur. Elle est définie par l’angle mesuré
entre un axe de référence et le support.
vecteur.
a) Vecteur libre
Supposant qu’une grandeur physique puisse être représenté par un vecteur lié, mais que
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tout vecteur lié équipotent représente la même grandeur ; on dit alors que cette
grandeur est représentable mathématiquement par un vecteur libre. Sa représentation
nécessite trois scalaires, il possède une infinité de représentant. Exemple : champ de
pesanteur.
b) Vecteur glissant
Supposant qu’une grandeur physique puisse se représenter par un vecteur lié, mais
qu’en outre tout vecteur lié ayant même support représente la même grandeur. On dit
alors que cette grandeur est représentable mathématiquement par un vecteur glissant.
Sa représentation nécessite 5 scalaires : les composants du vecteur et la trace du droit
E désigne l’espace affine réel de dimension 3. Les éléments de E sont des points que l’on note :
A, B, M, N, …etc. D’autre part E désigne l’espace vectoriel attaché à E, ses éléments sont des
Nous considérons comme acquises les notions de repère affine de E associé à l’espace
vectoriel E. Un tel repère sera noté où O est un point de l’espace affine E pris
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comme origine et est une base de l’espace des vecteurs libres. (un vecteur
libre est un vecteur qui définie une direction dans l’espace
tel que
Ce repère est une base orthogonale : les vecteurs libres de Q la base portés dans l’espace à
partir de l’origine O du repère forment un trièdre trirectangulaire direct.
* Opérations :
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* Produit scalaire : Le produit scalaire deux vecteurs non nuls est un scalaire égal au
produit de leurs normes multiplié par le cosinus de
l'angle qu'ils forment. Il mesure la projection d'un
vecteur sur un autre. Soit deux vecteurs OA et OB non
nuls:
(Justification : )
Distributivité par rapport à l’addition :Le produit scalaire est distributif par rapport
à l’addition :
* Produit vectoriel: Le produit vectoriel de deux vecteurs non nuls représentés par les
bipoints OA et OB est le vecteur représenté par le bipoint OC avec :
- Un sens défini par la règle de la main droite ou de la progression du tire bouchon qui
envoi OA sur OB. On note:
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Propriété du produit vectoriel
(Justification : )
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deux repères et O l’origine de R. Nous nous intéressons aux coordonnées et à la vitesse
d’un point M (le point O2 précédent).
a) Coordonnées cartésiennes
Les coordonnées cartésiennes, notées (xM, yM, zM) du point M dans le repère R(O, x, y,
z) sont les projections du vecteur OM sur chacun des axes (x, y, z)
On notera le plus souvent la dérivée par rapport au temps dx/dt de la façon suivante x˙.
b) Coordonnées cylindriques
Pour définir les coordonnées cylindriques, il faut d’abord définir la projection H du point
M dans le plan (O, x, y), puis un vecteur unitaire u de direction OH. Les coordonnées
cylindriques du point M sont alors :rM, norme du vecteur OH, 0M= (x, u), angle orienté
dans le plan de normale z et zM, projection de OM sur l’axe z :
Les relations entre les coordonnées cartésiennes et cylindriques sont données par :
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En coordonnées cylindriques, la vitesse du point M, par rapport au repère R s’écrit :
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c) Coordonnées sphériques
Pour définir les coordonnées sphériques, il faut d’abord définir la projection H du point
M dans le plan (O, x, y) puis un vecteur unitaire u de direction OH, et enfin un vecteur
unitaire w de direction OM. Les coordonnées sphériques du point M sont alors:
Soit:
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III. Trigonométries
Cercle trigonométrique et angles orientés
* Coordonnées d'un point M sur le cercle: (cos θ, sin θ), où θ est l'angle orienté formé
par le vecteur OM et l'axe des abscisses.
Relations fondamentales
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* Formules d'addition et de soustraction:
* Formules de duplication:
* Décomposition d'une force: Toute force peut être décomposée en deux composantes
rectangulaires.
* Calcul de moments: Le moment d'une force par rapport à un point est lié au sinus de
l'angle formé par la force et la distance au point.
Exemples d'applications
* Poutre soumise à plusieurs forces: Décomposition des forces selon les axes, calcul
des moments pour vérifier l'équilibre.
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Chapitre 2: statique et lois du frottement.
I. Principe fondamentale de la statique
1. Équilibre
a. Énoncé du principe
Il existe un référentiel du mouvement galiléen Rg tel que, pour tout sous systèmes de
l’ensemble de solides Si en équilibre par rapport à Rg, le torseur des actions extérieures
appliqué à ce sous système est nul :
avec {O} le torseur nul.La notion de référentiel galiléen dépend de l’objet d’étude. Sur
Terre, l’étude d’un mécanisme de petite dimension par rapport à la Terre se fait dans le
référentiel terrestre qui pourra être considéré comme galiléen. Le référentiel terrestre
correspond à un repère local attaché à la Terre. Par contre, pour l’étude d’une fusée,
allant de la Terre à la Lune, le référentiel terrestre n’est pas galiléen (i.e. le principe
fondamental de la statique ne s’applique pas). En revanche le référentiel de Copernic
pourra être considéré comme galiléen. Le repère de Copernic est attaché au centre de
masse du système solaire et son orientation est fixe par rapport aux étoiles.
Théorème de la résultante
F(ext→s) = 0 ∀s ∈ Si.
Théorème du moment
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solides Si en équilibre par rapport à un repère galiléen est nul quel que soit le point A
d’expression de ce moment :
M(A, F(ext→s)) = 0 ∀s ∈ Si ∀A
Principe :
Cette méthode consiste à projeter les équations d'équilibre (somme des forces nulles,
somme des moments nuls) sur les axes d'un repère orthonormé. Cela permet d'obtenir
un système d'équations scalaires que l'on résout pour déterminer les inconnues du
problème (forces, moments).
Étapes :
* Isoler le solide : Représenter le solide et toutes les forces qui s'exercent sur lui.
* Projeter les forces sur les axes : Chaque force est décomposée en ses composantes
selon les axes x et y.
Exemple :
Une poutre horizontale de longueur L est encastrée à gauche et soumise à une force
verticale F appliquée en son milieu. Déterminer les réactions d'appui.
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* Choisir un repère orthonormé : (O, x, y) avec O à l'encastrement.
* Isoler la poutre : Représenter la poutre, la force F et les réactions d'appui (Ra et Rb).
ΣFy = 0 ⇒ Ra - F = 0
Donc, Ra = F
ΣMO = 0 ⇒ Ma - F * (L/2) = 0
Donc, Ma = F * (L/2)
La statique graphique est une méthode de résolution rapide et sans calcul applicable
aux problèmes plans.
• Un solide est en équilibre sous l’action de deux forces extérieures si ces deuxforces
ont la même intensité et sont de sens opposé et si la somme des moments qu’elles
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induisent en un point est nulle. En d’autres termes, un solide soumis à deux forces est
en équilibre si :
• Un solide est en équilibre sous l’action de trois forces extérieures si ces trois forces
sont coplanaires, concourantes ou parallèles et que leur somme géométrique est nulle.
Cette dernière implication peut permettre de résoudre graphiquement les problèmes.
* Triangle des forces : Pour un système de trois forces concourantes en équilibre, les
trois vecteurs représentant ces forces forment un triangle fermé.
- Utilisation :
- Utilisation :
- Étapes de construction :
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c. Méthodes de Cremona et de Ritter
* Méthode de Ritter : Elle consiste à isoler une partie de la structure et à écrire les
équations d'équilibre pour cette partie.
Exercices supplémentaires :
* Calculer les efforts dans une poutre en porte-à-faux soumise à une charge
uniformément répartie.
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