6.COMPLEXE MAJEUR D'HISTOCOMPATIBILITE-POLY

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Le complexe majeur d’histocompatibilité 1

LE COMPLEXE MAJEUR D’ HISTOCOMPATIBILITE

SOMMAIRE

Introduction

I. Organisation des gènes du CMH


II. Structure biochimique
III. Distribution tissulaire et régulation de l’expression des molécules HLA
IV. Fonctions des molécules du CMH
V. Corrélations HLA et maladies
VI. Méthodes d’étude du CMH
Conclusion

OBJECTIFS
Définir le CMH
Décrire la structure génétique du CMH
Décrire la structure biochimique des molécules du CMH
Décrire la distribution tissulaire du CMH
Décrire la production du CMH I et du CMH II
Citer les fonctions du CMH
Décrire le rôle du CMH dans certaines maladies
Décrire les méthodes d’étude du CMH
Le complexe majeur d’histocompatibilité 2

INTRODUCTION

Les récepteurs d’antigène des lymphocytes B (BCR) interagissent avec des épitopes
conformationnels ou séquentiels alors que les récepteurs d’antigène des lymphocytes T (TCR)
interagissent avec des peptides de l’antigène, associé à des molécules codées par les gènes du CMH
sur la membrane des cellules présentatrices d’antigènes (CPA).

Peter Gorer (1936) en étudiant le rejet de greffe chez les souris a identifié les antigènes codés par
un locus majeur d’histocompatibilité. Le CMH de l’homme est appelé HLA (human leukocyte
antigen). Les molécules du CMH ont été appelées antigènes d’histocompatibilité (compatibilité
entre tissus du donneur et ceux du receveur). Cette compatibilité était nécessaire à la survie du
greffon.

Georges Snell réussit à produire des souris congéniques et réalisa l’étude complète du CMH de la
souris. Chez la souris, le CMH est appelé H-2.

Dans l’espèce humaine le CMH est appelé système HLA (Human Leucocyte Antigens) puisque la
première description de ces antigènes a été faite sur des leucocytes par Jean Dausset en 1958 (Prix
Nobel de Médecine) en analysant les réactions d’agglutination obtenues avec les sérums de sujets
immunisés à l’occasion de transfusions sanguines. La principale fonction biologique des antigènes
HLA est la présentation des antigènes peptidiques aux lymphocytes T.

I. ORGANISATION DES GENES DU CMH

Le CMH contient un grand nombre de gènes qui quoique remplissant les mêmes fonctions dans les
différentes espèces sont organisés différemment d’une espèce à l’autre.

I.1. CMH de la souris

Il correspond à une région H-2 qui comprend différents loci regroupés en gènes de classe I (D, K et L)
et de classe II (région I, codant des molécules Ia). Le caractère « répondeur » ou « non répondeur »
vis-à-vis d’antigènes protéiques complexes injectés à faibles doses ou vis-à-vis de polypeptides de
synthèse est contrôlé par des gènes Ir (Immune response) localisés dans la région I du complexe H-
2.

I.2. Structure générale du système HLA

Elle est relativement bien conservée dans toutes les espèces animales où le CMH a été étudié. C’est
un système multigénique, multiallélique, d’expression codominante. Le système HLA est un
ensemble de gènes localisés sur un segment du bras court du chromosome 6 qui représente environ
un millième du génome humain. Ses loci sont regroupés essentiellement en deux classes :

- la classe I qui inclut, entre autres, les gènes HLA-A, B et C,


- la classe II ou région HLA-D avec au moins 23 à 25 gènes et pseudogènes regroupés en trois
principales sous-régions (DR, DP, DQ).
Outre les gènes codant pour les molécules HLA de classe I et de classe II proprement dites, il existe
au sein du CMH d’autres gènes contrôlant certaines étapes de l’apprêtement de l’antigène par les
cellules présentatrices d’antigènes (CPA) :
- les gènes TAP1 et TAP2 codant pour un transporteur de peptides,
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- les gènes LMP2 et LMP7 codant le protéasome qui est un complexe d’enzymes
protéolytiques,
- les gènes des protéines de stress ou protéines de choc thermique HSP (Hot Stress Protein)
70-1, HSP 70-2, HSP 70-AOM. Ces protéines ont la fonction de chaperons capable de
s’associer à des molécules cellulaires altérées par la chaleur ou par le stress oxydatif et
d’assurer leur transport et leur élimination
Enfin on trouve dans le CMH :
- des gènes du système du complément (CR, BF, C4a et C4b) – CMHIII -,
- des gènes de la cytochrome P-21 hydrolase,
- des gènes codant pour le TNFα (Tumor necrosis Factor) et TNFβ, codant les facteurs de
nécrose des tumeurs.
Tous ces gènes sont caractérisés par leur polymorphisme, leur liaison étroite et leur expression
codominante.
- Le polymorphisme correspond au fait que chaque gène est multiallélique, ce qui conduit à un
grand nombre de combinaisons possibles sur chaque chromosome (haplotype), le nombre de
combinaisons génotypiques dépasse 1010.
- La liaison étroite implique la transmission en bloc de tous les gènes des parents aux enfants.
- La codominance signifie que chaque allèle sur chaque haplotype est exprimé.
II. STRUCTURE BIOCHIMIQUE

Les molécules du CMH sont de nature glycoprotéique, codées par les gènes du CMH et fixées à la
surface des cellules. Les molécules de classe I et de classe II ont des conformations générales
semblables.

II.1. Molécules de classe I

La molécule de classe I est constituée de 2 chaînes liées de façon non covalente :


- Une chaîne lourde glycosylée appelée chaîne α
- Une chaîne légère de β2-microglobuline

La chaîne lourde
La chaîne lourde α est constituée de 3 parties :
- Une portion extracellulaire
- Un segment transmembranaire
- Une queue intracytoplasmique.

La portion extracellulaire comprend 3 domaines globulaires (α1, α2, α3). Le domaine α1 est le
domaine N-terminal. Le domaine α3 a une structure homologue aux domaines constants des
immunoglobulines. Par contre, les domaines α1 et α2 sont variables et forment la niche (ou cavité)
dans laquelle le peptide antigénique va être inséré pour être présenté aux lymphocytes.

La β2-microglobuline
La β2-microglobuline est liée à la portion extracellulaire. Comme le domaine α3, elle a une structure
semblable au domaine constant d’une immunoglobuline.
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II.2. Molécules de classe II

Les molécules de classe II sont constituées de deux chaînes glycoprotéiques :


- Une chaîne lourde α ;
- Une chaîne légère β.

Ces deux types de chaînes partagent la même structure générale :


- une portion extracellulaire ;
- un segment transmembranaire ;
- une queue intracytoplasmique.

La portion extracellulaire est constituée de deux domaines : α1 et α2 ou β1 et β2. Les domaines α2 et


β2 possèdent les même caractéristiques structurales que les domaines constants des
immunoglobulines et sont semblables au domaine α3 et à la β2-microglobuline des molécules de
classe I. La cavité dans laquelle sera inséré le peptide à présenter est constituée par les domaines α 1
et β1.

III. FONCTIONS DES MOLECULES DU CMH

Les fonctions des molécules du CMH se résument en deux notions essentielles. Elles servent à la
présentation de l’antigène aux lymphocytes avant l’initiation de la réponse adaptative. Elles sont
également l’antigène du soi, assurant ainsi l’identité antigénique de l’individu permettant aux
cellules de se reconnaître comme provenant d’un même organisme ou de s’exclure.

III.1. Présentation de l’antigène

Il existe une différence dans la présentation des antigènes suivant qu’ils sont endogènes ou
exogènes. Au cours de cette présentation le complexe [molécule du CMH-peptide] constitue le
ligand pour le TCR.

Présentation des antigènes endogènes


Cette présentation est dite intrinsèque. Les protéines provenant de l’intérieur de la cellule
(antigènes viraux ou d’autres pathogènes qui se multiplient à l’intérieur des cellules) sont digérées
dans le cytoplasme par le protéasome (complexe d’enzymes protéolytiques) en petits fragments
peptidiques. Les fragments peptidiques sont transportés vers la lumière du réticulum
endoplasmique granuleux par un système de transporteurs de peptides (TAP-1 et TAP-2). Ces
peptides sont associés aux domaines α1 et α2 de la chaîne lourde, l’ensemble étant stabilisé par la
fixation de la β2 microglobuline. Ensuite ces fragments sont présentés à la surface de la cellule après
leur fixation sur les molécules du CMH de classe I. La présentation se fait aux lymphocytes T
cytotoxiques (CD8+) dont l’action cytotoxique importante pour le contrôle des infections virales par
la lyse des cellules infectées.

Présentation des antigènes exogènes


Cette présentation est dite extrinsèque. Les peptides dérivés des protéines ingérées à partir du
milieu extracellulaire par phagocytose sont présentés à la surface cellulaire après leur fixation sur
les molécules du CMH de classe II. Ces peptides sont en général plus longs (13 à 24 acides aminés)
que ceux présentés par les molécules de classe I.
Les molécules HLA de classe II sont associées dans le réticulum endoplasmique granuleux avec une
chaîne invariante Ii qui empêche la fixation de peptides dans la cavité formée par les domaines
α1β1. Elles sont glycosylées au niveau de l'appareil de Golgi puis transportées par des vacuoles
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d’exocytose vers des endosomes ou des lysosomes, où sous l’influence du pH acide, la chaîne Ii se
dissocie. Le complexe α-β peut alors s’associer aux peptides dérivés par protéolyse à pH acide de
protéines endocytées à partir de la surface cellulaire.

La présentation ici est faite aux lymphocytes T auxiliaires (CD4+) qui aident les lymphocytes B à
produire les anticorps contre les antigènes extracellulaires.

Outre l’interaction spécifique trimoléculaire entre TCR et peptides antigéniques présentés d’une
part et entre TCR et molécules de CMH d’autre part, rappelons que les molécules de classe I
interagissent avec le CD8 et les molécules de classe II interagissent avec le CD4.

III.2. Reconnaissance immune

Les antigènes du CMH sont reconnus par des types différents de cellules T. Les cellules T
cytotoxiques reconnaissent les molécules H-2K et H-2D (souris) qui équivalent aux molécules HLA-A
et HLA-B (homme), portées par des cellules étrangères, et, avec la coopération des cellules T helper,
elles détruisent ces cellules étrangères.

Le rejet de greffe n’a pas de fonction physiologique normale, mais le processus impliqué dans la
reconnaissance des épitopes étrangers est similaire à celui impliqué dans la reconnaissance des
antigènes viraux sur les membranes des cellules infectées par les virus. La plupart des cellules
infectées par les virus portent des antigènes viraux sur leur membrane plasmique. On a démontré
que les lymphocytes T cytotoxiques (Tc) reconnaissent les antigènes viraux en association avec les
antigènes H-2K et H-2D (du soi), présents à la surface des cellules infectées. En fait les molécules H2
à la surface des cellules infectées agissent comme un code guidant la cellule cytotoxique vers sa
cible et lui permettant de la distinguer des autres tissus ne portant pas les antigènes viraux.

Les cellules T helper (Th) reconnaissent l’antigène sur les macrophages et les lymphocytes B en
association avec les antigènes de régulation H-2I. Dans ce cas les antigènes de la région I agissent
comme des signaux de reconnaissance entre les cellules présentatrices de l’antigène (CPA) et le
lymphocyte.

En conclusion le CMH est impliqué dans la plupart des réactions de reconnaissance immune. La
reconnaissance d’un antigène étranger n’est efficace, conduisant à son élimination que si l’antigène
est présenté par l’intermédiaire du CMH autologue : c’est la restriction allogénique. Le CMH I est
l’antigène dont l’absence sur une cellule signe le caractère étranger l’exposant à la destruction par
les cellules NK.

IV. DISTRIBUTION TISSULAIRE ET REGULATION DE L’EXPRESSION DES MOLECULES HLA

Les molécules de classe I sont exprimées sur la plupart des cellules de l’organisme (de 104 à 5.105
molécules par cellule), particulièrement les lymphocytes et les macrophages, mais en plus faible
densité sur les hépatocytes et en densité très faible ou nulle sur les érythroblastes, le système
nerveux central, les épithéliums acinaires du pancréas et des glandes salivaires, l’endothélium
cornéen, le trophoblaste et les cellules embryonnaires au début du développement. Certaines
cellules tumorales sont dépourvues de molécules de classe I.

Le taux de synthèse et l’expression membranaire augmentent sous l’action des interférons α et β.


Les molécules HLA de classe I interagissent avec les molécules CD8 exprimées par une population de
lymphocytes T.
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Les molécules de classe II ont une expression normalement restreinte à certaines cellules de
l’organisme. Leur densité est particulièrement élevée (105 molécules par cellule) sur des cellules
spécialisées dans la présentation de l’antigènes (CPA) aux lymphocytes TCD4+ : les lymphocytes B,
les cellules dendritiques, les monocytes, les macrophages, les entérocytes des villosités, l’épithélium
des voies respiratoires, et après activation, l’endothélium vasculaire et certaines sous-populations
de lymphocytes T activés.

L’expression des molécules de classe II est augmentée sous l’influence de l’interféron γ, des
interleukines 4 et 13, de la GM-CSF, des TNF α et β, et est diminuée par la prostaglandine E2.

Des anomalies d’expression des molécules HLA à la membrane cellulaire ont été décrites, souvent
associées à un déficit immunitaire sévère.

V. CORRELATIONS HLA ET MALADIES

Il s’agit de corrélations entre la présence de certaines formes de HLA et la survenue de certaines


maladies. Depuis la première étude réalisée sur le sujet en 1967 par Kourilsky, plus de 500 entités
nosologiques ont été étudiées et 40 sont considérées comme associées au HLA. Globalement
l’ensemble des loci est concerné. C’est avec les antigènes HLA-DR que le nombre de maladies
associées est le plus élevé. On distingue deux groupes de corrélations.

V.1. Le groupe des maladies métaboliques

Le gène responsable est situé sur le chromosome 6.

V.1.1. Hémochromatose idiopathique (surcharge en fer)

Le gène de régulation du fer est situé dans la région HLA-A. La corrélation est forte car 75% des
malades sont A3 associé à B7 ou B14.

V.1.2. Déficit en 21 hydroxylase

Les deux gènes sont situés l’un entre les loci B et C4b et l’autre entre C4b et C4a. Ces deux maladies
sont de transmission récessive. Les germains malades sont HLA identiques ; chaque haplotype HLA
est porteur d’un gène pathologique.

V.2. Le groupe de maladies impliquant un gène de susceptibilité

V.2.1. B27 et spondylarthrite ankylosante (SPA)

Quatre vingt dix pour cent (90%) des malades sont B27. Le risque relatif est élevé et égal à 87,4.
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V.2.2. DR2 et narcolepsie (hypersomnie ou syndrome de Gélineau : excès pathologique
paroxystique de sommeil).

C’est la corrélation la plus forte. Cent pour cent (100%) des maladies sont DR2. C’est un accès
pathologique paroxystique de sommeil.

V.2.3. DR3 et l’ensemble de maladies à composante immunitaire :

- maladie d’Addison;
- maladie de Basedow;
- diabète insulino-dépendant (DID);
- myasthénie;
- lupus érythémateux disséminé (LED);
- maladie cœliaque;

V.2.4. Autres affections

- hyperplasie congénitale des surrénales → BW47


- syndrome de FIESSINGER-LEROY REITER ou Syndrome oculo-urétro-synovial (arthrite,
urétrite, conjonctivite) → B27
- Néphrose idiopathique infantile → DR7
- Syndrome de BEHCET ou maladie d'ADAMANTIADES-BEHÇET (uvéite récidivante à
hypopion : syndrome oculo-cutanéo-muqueux appartenant au groupe des
ectodermoses érosives pluri-orificielles et associant une uvéite torpide récidivante à
hypopion, une aphtose buccale et des ulcérations des organes génitaux) → ou B5
- Thyroïdite de Hashimoto → DR5

VI. METHODES D’ETUDE DU CMH

Les haplotypes HLA ont d’abord été mis en évidence par des réactions sérologiques. L’introduction
de techniques cellulaires a permis de révéler un polymorphisme plus grand à l’intérieur de groupes
d’individus que l’on croyait identiques par les méthodes sérologiques. L’étude du HLA s’est affinée
par les techniques de biologie moléculaire.

VI.1. Méthode sérologique : le test de microlymphocytotoxicité

Ce test utilise une série d’anticorps anti-HLA mono spécifiques provenant de femmes après
accouchement, de sujets transfusés, de donneurs immunisés ou d’anticorps monoclonaux.

Les lymphocytes du sujet à tester sont mis en présence de ces anticorps et du complément. Les
lymphocytes de même spécificité HLA que l’antigène ayant induit la production de l’anticorps sont
lysés. La lyse des lymphocytes est révélée par un colorant (bleu trypan ou éosine) qui ne pénètre
que dans les cellules lysées. Cette méthode permet de détecter les antigènes HLA des séries A, B, C,
DR et DP.
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VI.2. Méthode cellulaire: la culture lymphocytaire mixte

Elle exploite la possibilité qu'ont les lymphocytes d’être stimulés par les molécules HLA de classe II
de cellules histo-incompatibles. Elle est appelée réaction lymphocytaire mixte. La stimulation
nécessite une différence dans la région I chez les souris ou HLA-D (homme) entre les deux types
cellulaires. Les lymphocytes à tester sont incubés avec des cellules de typage homozygote de
spécificité définie. En culture les cellules n’ayant pas la spécificité des cellules de typage la
reconnaissent étrangère, sont stimulées, se transforment et prolifèrent. La prolifération est
détectée par incorporation de thymidine tritiée dans l’ADN. Cette méthode détecte les antigènes
HLA D (DR, DP, DQ).

VI.3. Méthode biochimique

Elle analyse les molécules du HLA par iso électrofocalisation (IEF) et électrophorèse en deux
dimensions.

VI.4. Biologie moléculaire

Elle permet l’étude du polymorphisme de longueur. C’est une méthode de typage des loci de classe
II reposant sur l’utilisation de sonde oligonucléotidique spécifique d’un allèle ou d’un groupe
d’allèles, suivie d’une amplification génique par PCR (Polymerase Chain Reaction). De nouvelles
technologie comme le Luminex sont utilisées de nos jours.

Conclusion

Les connaissances sur le HLA ont permis de faire des progrès en immunologie. Elle a permis de
mieux comprendre les déterminismes de l’immunogénicité des antigènes, de comprendre le
phénomène de restriction allélique. En vaccinologie elle a permis d’améliorer l’immunogénicité des
candidats vaccins en simulant la présentation aux lymphocytes pour une stimulation plus efficace de
la voie T dépendante. Entre autre l’étude du CMH a amélioré la recherche de paternité, les études
de population, l’établissement de la carte chromosomique, la transfusion sanguine et les enquêtes
policières. En définitive le CMH constitue la carte d’identité antigénique de l’individu et est constitue
la charnière entre l’immunité innée et l’immunité adaptative par le rôle de présentation de
l’antigène. L’étude du HLA est utile pour la recherche de paternité et la recherche d’identité.

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