Travail de Chef d'Unute - Woodbadge

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1

FEDERATION DES
SCOUTS DE LA

FESCO
REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU
CONGO Membre de
l’Organisation
Arrêté Ministériel n° 009/CAB/MIN/J&DH/2012 du 12 Janvier 2012 accordant la personnalité juridique à
l’Asbl “Fédération des Scouts de la République Démocratique du Congo, en sigle « FESCO »
Fédération des Scouts de la RD Congo - Membre de l'Organisation Mondiale du
Mouvement Scout
ASSOCIATION DES SCOUTS DU TANGANYIKA « ASTANG »
DISTRICT SCOUT DE KALEMIE- SUD
GROUPE GIL-WELL

LA TRANCHE D’AGE ET LA PROGRSSION A LA


TROUPE

Travail présenté en vue de l’obtention


du titre de chef d’unité.

Par : Mr MANDA MULOLO


Jérémie/Cachalot

Dirigé par : Mr KABEYA KABADILE

Alphonse

ANNEE 2023 - 2024


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0. Introduction
0.1. Présentation du sujet

Le mouvement scout est un mouvement éducatif pour les jeunes, fondé sur le
volontariat ; c’est un mouvement à caractère non politique, ouvert à tous sans distinction
de genre, d’origine, de race ni de croyance, conformément aux but, principes et méthode
tels qu’ils ont été conçus par le Fondateur.
Le Mouvement scout a pour but de contribuer au développement des jeunes en les aidant à
réaliser pleinement leurs possibilités physiques, intellectuelles, affectives, sociales et
spirituelles, en tant que personnes, que citoyens responsables et que membres des
communautés locales, nationales et internationales ( World Scout Bureau July 2008).
« Mouvement éducatif pour les jeunes » ; cette partie de la définition, constitue pour nous
dans notre travail, un point de départ et un phare pour la progression des jeunes dans le
scoutisme en général, et dans l’unité troupe en particulier.
Nous comprenons par un « jeune dans le mouvement scout », une personne dont l’âge est
compris entre 6 et 25 ans selon la fédération des scouts de la république démocratique du
Congo.
Ayant un programme dit « programme des jeunes », ce jeune est encadré dans des unités
organisées par tranche d’âge, suivant certaines étapes de progression pour permettre au
mouvement à travers les accompagnateurs, de réussir l’éducation tel que voulu par le
fondateur. D’où, « la tranche d’âge et la progression dans la troupe » dans le cadre de la
réalisation du travail de fin de stage wood-badge.
0.2. Problématique

La problématique est l’art d’élaborer et de poser clairement des problèmes (J. Beacher,
1982). Dans l’art de poser clairement le problème, l’auteur nous prévient qu’en science,
la difficulté n’est pas de trouver les réponses mais de poser la question et de construire
les sphères autour desquels les matériaux viendront s’ordonner . La problématique étant
définie par nos prédécesseurs, nous osons croire de notre part qu’elle est le point de
départ de toute recherche. Elle se fonde sur un questionnement qui constitue un ensemble
de fils conducteurs, à travers lesquels le chercheur s’interroge sur un fait donné, en vue
d’une réalité quelconque.
Ainsi, dans notre travail nous partons de la problématique selon laquelle :
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 la progression selon la tranche d’âge dans la troupe est-elle d’application dans


nos groupes du district scout de Kalemie-sud ? ».
 Est-ce qu’elle est réellement fonction de la tranche d’âge dans nos troupes?

0.3. Hypothèses

Nous savons tous que la réalité sociale est très complexe ; il y a un réel danger que le
chercheur puisse s’égarer de la vérité durant ses investigations.

L’hypothèse est une tentative d’explication d’une idée préconçue de la réalité donnée (R.
Pinto et M. Grawitz, 1976), cité par Monsieur IDI Charles dans son travail de fin de cycle .
D’où il convient de mettre sur pieds des idées directrices, des tentatives d’explication des
faits formulés au sujet de notre recherche, destinées à guider notre analyse et qui seront
abandonnés, c’est-à-dire infirmées ou maintenues selon les résultats auquel nous aboutirons
c’est-à-dire affirmées.
Ainsi, nous nous sommes fixés les hypothèses relatives à notre problématique, ci – dessous :
 La progression selon la tranche d’âge dans la troupe est d’application dans nos
groupes du district scout de Kalemie-sud.
 Elle est fonction de la tranche d’âge dans nos troupes.

0.4. Choix et intérêt du sujet


Toute recherche commence par le choix du sujet que le chercheur lui – même s’assume de
pouvoir élargir son objet d’étude. Le choix de ce sujet est fondé sur la progression des jeunes
scouts dans l’unité troupe.
En réalité, le constat fait est que, le scoutisme est en train de perdre à petit feu certaines
valeurs par manque de respect des éléments essentiels. Nombreux groupes, prennent à la
légère la progression par étape par maque d’attachement affectif. La progression par étape
est au centre de la préparation d’une maturité complète d’un future chef.
Nous voulons montrer l’importance du cursus normal de l’évolution d’un jeune scout dans la
troupe. Voilà pourquoi nous avons fait le choix sur ce sujet.

4.1. Intérêt scout

Sur le plan scout, ce travail permettra aux chefs des troupes, de se rendre compte de la gravité
du non-respect de la progression selon la tranche d’âge dans leurs unités en particulier, et dans
leurs groupes en générale.
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4.2. Intérêt personnel

Sur le plan personnel, ce travail m’aidera en qualité de chef d’unité, à contribuer à


l’édification et la construction d’un chef complet avant son parachèvement de sa formation
dans l’unité clan. Il m’épargnera de la vie des scénarios de conflits d’âge et de génération
entre les pubères et les adolescents.

4.3. Intérêt communautaire

Le but de la fédération des scouts de la République Démocratique du Congo, est de


contribuer au développement des jeunes en les aidant à réaliser pleinement leurs possibilités
physiques, intellectuelles, affectives, sociales et spirituelles en tant que personnes que
citoyens et que membres des communautés locales nationales et internationales ( statuts de la
FESCO, septembre 2021). Ce travail permettra à la communauté de district scout de Kalemie-
sud d’avoir des jeunes complètement formés et capables de se rendre utiles en réalisant des
services volontairement et sans attendre aucune récompense.

0.5. Objet du travail

Pour nous, c’est un privilège de traiter un sujet sur la tranche d’âge et la progression à la
troupe dans le district scout de Kalemie-sud, dans le cadre de la réalisation du travail de cycle
de formation des chefs d’unités. Nous voulons ressortir les conséquences du non-respect de la
progression selon la tranche d’âge dans cette unité verte.
0.6. Méthode et techniques

6.1. Méthode
Pour bien atteindre une explication des faits devant une complexité de la réalité, nous
sommes recommandés de nous en rapprocher par la méthode de recherche pouvant nous
servir de démarche, de guide dans notre étude.
En rapport avec notre travail de chef d’unité, nous avons utilisé la méthode statistique qui
nous était très importante car, elle nous a permis d’analyser statistiquement les faits
observés.
6.2. Techniques

Les techniques sont les instruments, outils ou procédés utilisés par le chercheur que nous
sommes, pour faciliter la récolter des données. En d’autres termes, les techniques sont des
moyens d’application qui permettent au chercheur d’atteindre son but. Dans une étude
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scientifique le chercheur peut utiliser une ou plusieurs techniques. Dans notre travail, nous
allons utiliser les techniques ci – après :

▪ La technique d’enquête

L’honnêteté dans la science nous exige de rester probe. Cette technique, est une observation
qui se réalise à travers ou par les biais soit d’un entretien, d’un questionnaire ou d’une
documentation.

Ainsi, en usant de l’enquête par questionnaire, cette technique a été pour nous une simplicité
pour arriver à obtenir les informations nécessaires au profit de notre étude.

▪ Technique documentaire.

Elle nous a permis de consulter les différents documents dans le cadre de complément des
informations obtenues à travers la technique d’enquête

7. Délimitation du travail

Notre travail porte sur la tranche d’âge à l’unité troupe et la progression. La période mise en
profit qui nous aidera à appréhender, expliquer et démontrer le fait s’étendra de 2022 à 2023,
soit une période d’une année.

7.1. Division du travail

En plus de l’introduction, et de la conclusion, notre travail est subdivisé en deux


chapitres :
- Le premier chapitre sera constitué de la présentation du champ d’investigation et de la
revue de la littérature ;
- Cependant le deuxième chapitre comprendra l’analyse des données et interprétations
des résultats.
7.2. Difficultés rencontrées

La récolte des données primaires, est un processus le plus complexes étant donné que chacun
des enquêtés a sa façon d’être et affiche des attitudes selon le tempérament dans lequel il est.

Au-delà de ça, la réalisation du questionnaire d’enquête nécessite suffisamment de moyen


pour y parvenir. Telles ont été les difficultés rencontrées dans la réalisation de notre travail.
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Chapitre premier

REVUE DE LA LITTERATURE

1.1. Généralités Sur L’unité Troupe

La genèse de cette unité date de 1907 dans l’ile de Brown sea, en Angleterre lors du premier
camp d’essai organisé par le fondateur R. Stephenson Smith Baden Powell. Elle est la
première unité scoute à être constitué avant l’évolution du scoutisme à travers le monde.

Elle renferme les jeunes scouts dont l’âge varie entre 12 et 16 ans, plus pratiquement l’âge des
pubères et adolescents appelés troupiers. Ces jeunes sont regroupés en petites cellules de base
communément appelées patrouilles.

Sur le plan structurel, l’unité troupe est dirigée par un chef de troupe (CT), qui est secondé
par un ou deux assistants (AT). Chaque cellule de base (patrouille), est dirigée par un chef de
patrouille (CP) et un second (SP) et elle est constituée au maximum de 8 membres et au
minimum 6 membres.

1.2. La patrouille dans la troupe

La Patrouille est un groupe de vie et d’action composé de six à huit jeunes, mené par un aîné
ou une aînée, et où l’avis de chacun est pris en compte. Les éclaireurs et éclaireuses y
partagent des moments de vie simples : dormir, manger, s’installer, parler, confronter leurs
opinions, vivre des aventures, etc. Ils et elles construisent, inventent, réalisent, agissent : tout
en s’amusant.
La patrouille est à la base de la proposition du scoutisme. Faire vivre ensemble une poignée
des jeunes pour qu’ils expérimentent en petit groupe une série d’aventures. La patrouille est
un groupe de vie, d’action et d’amusement.

Il faut le dire ici, ce n'est pas la troupe qui est divisée en quatre patrouilles, mais bien quatre
patrouilles qui forment une troupe. Une patrouille peut exister et fonctionner sans troupe, mais
une troupe n'existe pas s'il n'y a pas de patrouille.

Dans la troupe, la patrouille conserve toute la liberté possible afin qu'elle acquière une
personnalité qui lui est propre, pour qu'elle devienne un bloc cimenté d'esprit scout.
La troupe est là pour permettre à ses patrouilles d'interagir entre elles, pour coordonner les
activités entre patrouilles.
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La troupe fixe les objectifs et les patrouilles rivalisent entre elles pour les atteindre.
Dans chacune des activités proposées à la troupe, on fera en sorte que le système de patrouille
soit mis de l'avant. Il en va de même au camp : ce n'est pas la troupe qui campe; ce sont 2, 3
ou 4 patrouilles qui campent sur un site commun afin de partager des moments collectifs.
C'est pourquoi chaque patrouille aura son coin bien à elle.

1.3. La tranche d’âge dans la troupe

L’unité troupe renferme les jeunes dont l’âge varie entre 12 et 16 ans. Selon les psychologues,
cet âge est l’âge des pubères et une partie des adolescents.

1.3.1. La puberté (±12 à ± 14 ans)

C’est la période de la vie marquée par le début d’activités de glandes reproductrices et la


manifestation des caractères sexuels secondaires chez l’enfant. C’est l’ensemble de ces
phénomènes physiques qui s’intitulent « la puberté ».

 Croissance physique

Il y a une nouvelle poussée de croissance, les os s’allongent et s’épaississent, les muscles


s’affermissent, la carrure se développe.

 Caractères sexuels secondaires

Ce sont la poussée pileuse en diverses parties du corps (surtout au pubis et aux aisselles), la
mue de la voix (se remarque chez le garçon que chez la fille), le développement des seins,
l’élargissement du bassin chez la fille qui reçoit ainsi sa silhouette féminine.

 Caractères sexuels primaires

Ce qui est plus significatif pour cette période c’est le développement des cellules
reproductrices. Chez la jeune fille est marquée par les premières règles ou menstrues. Chez le
garçon, le début de la puberté est marqué par l’éjaculation de spermatozoïde (pollution
nocturne).

Notons que la puberté est plus précoce chez la jeune fille que chez le garçon, mais l’âge varie
d’après les contrées, le climat, le milieu social.
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 Conduites sexuelles et sociales


▪ Assurer le développement sexuel par l’éducation corporelle et hygiénique (propreté)
est un moyen par excellence.
▪ La projection des films d’amour permet aussi d’éveiller les sentiments sexuels et
constitue en même temps un danger pour les jeunes à pratiquer la débauche ou
prostitution.
▪ L’affection de la mère (tendresse, baisé) à l’égard de l’enfant est d’une grande
nécessité.
▪ Initiation sexuelle, pratiquée par certaines tribus ou ethnies au cours de la jeunesse est
aussi nécessaire ; mais cela risque de causer de perturbations avant le mariage si l’on
s’y prend mal.
▪ Il faut prévenir les maladies mentales qui, selon Freud, ont souvent pour cause
principale de problèmes d’ordre sexuel (déception, fétichisme).
▪ Eviter les frustrations et le traumatisme au cours de la première et la dernière enfance
qui risquent d’inhiber l’instinct sexuel ou de causer des perturbations futures.
1.3.2. L’adolescence proprement dite
1. Notion

Adolescence : terme apparu dans la langue écrite au 18ème siècle, désigne un être en train de
grandir ; (cfr. Le participe présent du verbe latin « adolescere » qui signifie « grandir » par
opposition avec le participe passé « adultus » du même verbe et qui signifie que l’opération de
grandir a atteint son terme).

L’adolescence constitue une période de croissance qui va ordinairement de 12 à 18 ans. C’est


une période complexe et riche. De plus, tout le monde est d’accord sur sa grande importance.
Dans des sociétés des usages variés (initiation aux croyances et aux coutumes, épreuve
physique et morale, pratique magique).

Dans notre civilisation l’enseignement de langue et de sciences, de la philosophie et des arts,


vise la transmission des trésors culturels à la génération suivante.

2. Faits marquants

L’adolescence se caractérise par l’affirmation du « MOI », c’est-à-dire elle est marquée par le
retour à l’égocentrisme : les intérêts de l’adolescent se centrent autour de son « MOI » qu’il
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analyse avec complaisance. Il se sent vaguement comme le centre de l’univers. Il veut


s’affirmer, montrer à lui-même et aux autres qu’il est quelqu’un. Cette affirmation du moi se
fait de différentes façons :

 Opposition

L’adolescent s’affirme d’abord d’une façon négative : il s’oppose aux personnes qui ont
exercé leur autorité sur lui, surtout si ces personnes continuent à le traiter comme un enfant. Il
ne veut plus écouter les conseils de ses parents pour ce qui regarde sa façon de se vêtir, de se
distraire, de fréquenter ses amis. Il se révoltera contre leur décision mais si celles-ci sont
importantes.

 Originalité

La recherche de l’originalité est une façon plus positive de s’affirmer. Elle peut cependant
rester très superficielle : habillement fantaisiste, coiffure, etc. Cette recherche d’originalité
peut être plus constructive lorsque l’adolescent la fonde sur un idéal meilleur. Par exemple se
forge un idéal par la lecture, par la réflexion ou par la rencontre d’une personne admirée.

 Vie intérieure

Le développement de la vie intérieure, le goût de la réflexion sur son « moi » conduisent


parfois l’adolescent à aimer la solitude. La jeune fille surtout aime se perdre dans la rêverie
narcissique. C’est la crise de l’adolescence.

 Développement intellectuel

L’adolescent a des idées personnelles, l’appétit du savoir est très vif chez lui. Il raisonne pour
le plaisir de raisonner. Il aime les opinions extrêmes qu’il défendra avec acharnement que ce
soit en politique, en morale ou en art. Il est dans le stade où la pensée déborde le réel, l’âge
des systèmes abstraits et des théories.

 Développement sexuel

Avec le retour de l’égocentrisme et de l’intériorité, les relations sociales ne sont pas très
riches. L’adolescent se replie sur lui-même, se révolte contre ses parents et même prend son
père pour concurrent…la fille peut cependant aimer et même dévier dans le don de soi.
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L’adolescent peut avoir de l’admiration pour un adulte qui n’a pas de qualités que celles
qu’on projette sur lui. Il peut aussi avoir des amis à qui faire de confidence.

 Développement affectif

Les sentiments négatifs prennent le dessus sur les sentiments positifs :

- Sentiments positifs : amour, amitié esthétique (exemple : poèmes, photos, etc)


- Sentiments négatifs : ennui, tristesse, colère, désespoir, haine…il a l’impression que
le monde est méchant et ressent un sentiment d’impuissance face à cela.
 Développement moral

L’adolescent cherche sa «voie» quitte à tout remettre en question. Il a tendance à se révolter


contre la morale qui existe. C’est l’âge de grandes difficultés. Il porte cependant en lui un
idéal qui est comme la projection de ce qu’il voudrait être. Il se sent pris par des appétits
nouveaux : problème, d’où danger de découragement. Dans le domaine religieux, c’est l’âge
de doute, de la remise en question.

Ainsi, le programme national des jeunes donnes des tableaux synthétiques des tranches d’âge
relevant les caractéristiques d’un côté, les besoins et les aspirations de chaque tranche de
l’autre côté, comme suit :

Première tranche : 6 à 11/12 ans – Branche Jaune

Caractéristiques Besoins (et aspirations)

Amour de jeux et de la camaraderie. Nombreuses activités ludiques.

Développement de l’imagination et de l’esprit de Possibilités de jouer différents rôles


créativité. imaginaires.

Accélération du développement psychomoteur et Activités adaptés aux capacités


physique. physiques.

Développement des valeurs spirituelles et morales et Ensemble de valeurs permettant de


début du sens de jugement. distinguer le bien et le mal.

Deuxième tranche : 12-16 ans : Branche Verte


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Caractéristiques Besoins (et aspirations)

Amour de jeux collectifs. Davantage d’activités collectives.

Apparition du goût de l’aventure et de risque. Besoins de découvertes et de l’éloignement du


milieu habituel.

Croissance physique et maturation sexuelle,


Education.
anxiété et tendance de repli sur soi-même.

Sociabilité accrue et désir d’appartenir à un Petits groupes avec intérêts propres.


groupe plus restreint.

Développement spirituel basé sur l’amitié et Un ensemble des valeurs conformes et des
l’amour du prochain. principes moraux.

Difficultés rationnelles avec les parents. Compréhension des parents.

Troisième tranche : 17 à 20 ans – Branche Bleue

Caractéristiques Besoins (et aspirations)

Désir de s’exprimer davantage et recherche de Activités pouvant élargir les horizons et


plus d’aventures. encourager la liberté d’expression.

Prise des risques pour soi Activités adaptées aux capacités physiques et
intellectuelles.

Besoin de se retirer
Croissance accrue et recherche d’intimité

Désire de manipuler des outils


Production des choses utiles
Difficultés rationnelles avec les ainés,
supérieurs. Compréhension de ses ainés, supérieurs

Rêverie (absence d’esprit) Poursuite d’un idéal ou d’un modèle.

Quatrième tranche : 21 à 25 ans – Branche Rouge


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Caractéristiques Besoins (et aspirations)

Exercer les droits et les obligations dans la


Majorité légale
société.

Formation professionnelle initiale Nombreux contacts avec la communauté.

Contact avec des adultes ayant déjà une famille


Capacité de fonder un foyer
et contrats avec d’autres adultes

Adhésion aux principes de la communauté


Développement des valeurs humanitaires en
internationale et discussion sur les valeurs
vue d’établir les valeurs spirituelles.
spirituelles de la communauté.

Usage de ses droits et exercice de ses obligations


Maturité politique
de citoyen.

Source : Programme national des jeunes, 2016.

1.4. La Méthode

La méthode scoute est le moyen original par lequel notre mouvement aborde l’éducation des
jeunes dans les six domaines de développement dont citons le domaine du développement
Spirituel, le domaine du développement du caractère, le domaine du développement Affectif
ou Emotionnel, le domaine du développement social, le domaine du développement Physique
et le domaine du développement Intellectuel. Elle constitue une dimension fondamentale du
scoutisme. Donc, c’est un système d’auto-éducation progressive fondé sur :

 Une promesse et une loi :


Tous les membres du mouvement scoute doivent adhérer à une promesse et une loi reflétant,
dans un langage approprié à la culture et à la civilisation de chaque organisme scoute
nationale et approprie par l’O.M.M.S.

 Une éducation par l’action :


C’est l’éducation par des exemples, les enfants sont des initiateurs, ils observent ce que font
des adultes. Surtout, il faudra leur confier de réelles responsabilités qu’ils doivent remplir
pour s’auto-former.

 Une vie en petits groupes :


(Ex : la patrouille), comprend, avec l’aide des adultes qui les conseillent, la découverte et
l’acceptation progressive par les jeunes des responsabilités et la formation à l’autogestion
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tendant au développement du caractère à l’accès, à la compétence, à la confiance en soi, au


sens du service et à l’aptitude aussi bien à coopérer qu’à diriger.

 Des programmes progressifs et attrayants


Basés sur les activités variées fondées sur les centres d’intérêt des participants et comportant
des jeux, des techniques utiles et la prise en charge de services à la communauté. Ces activités
se déroulent en plein air, en contact avec la nature.

N.B : l’un des aspects les plus importants de la méthode scoute est son caractère
« progressif» c.-à-d. que le scoutisme propose continuellement des défis aux scoutes, les
incitants à participer à des activités toujours plus exigeantes.

Ceci implique que la méthode scoute doit être conçue comme un groupe d’éléments
interdépendants formant un tout cohérent. C’est la raison pour laquelle le mot méthode est au
singulier mais non au pluriel (bivouac d’aspirants, la chenille, 2017).

2. Présentation du champ d’investigation

Le district scout de Kalemie-sud est l’un des districts scouts de la province scoute du
Tanganyika actuellement appelée l’association des scouts du Tanganyika « astang » en sigle.
Il est géographiquement limité à l’est par le lac Tanganyika, à l’ouest par le territoire de
Nyunzu, au sud par le village Sikisimba et au Nord les limites sont les mêmes que celles
politico-administratives de la commune Kalemie mais un peu modifiées jusqu’au niveau de
Maendeleo.

Le district scout de Kalemie-sud a comme groupes :

 Groupe Gil-well, non intégré ;


 Groupe Saints Albert et Victor, intégré catholique,
 Groupe Boa, non intégré ;
 Groupe Diangenda, intégré kimbanguiste ;
 Groupe Kimba, intégré méthodiste ;
 Groupe Saint Joseph, non intégré ;
 Groupe Raphael, non intégré ;
 Groupe Saint Georges, intégré catholique ;
 Groupe Pie X, intégré catholique ;
 Groupe jojo wisley non intégré ;
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 Groupe colombe, non intégré ;


 Groupe Munawarha, intégré musulman ;
 Groupe tout puissant, non intégré
 Groupe william, intégré armé du salut ;
 …………………………………………

Chapitre deuxième
15

ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATIONS DES RESULTATS

1. Approche Méthodologique

« Le cadre méthodologique constitue l’architecture d’une recherche et une étape indispensable


de justification des différents choix épistémologique et méthodologique, car d’elle dépend la
manière de conduire dans le concret la recherche » (Thietart, 2007) cité par Sembimbi Pascal
dans méthodologie de recherche en sciences économiques et de gestion.

1.1. La notion de méthodologie et de méthode

Il importe en effet, pour toute recherche scientifique d’exposer les voies et les moyens utilisés
pour que les résultats obtenus soient fiables. D’entrée de jeu, nous allons définir les concepts
de méthodologie et de méthode pour nous permettre de mieux cerner la dimension heuristique
relative à notre objet d’étude. Néanmoins, il y a lieu de préciser que notre visée ici n’est pas
de s’accrocher aux approches définitionnelles ni conceptuelles autour de ce débat
méthodologique, ce volet définitionnel est juste la voie pour préciser la méthodologie de notre
projet de recherche.

Dans le langage courant, il règne une certaine confusion dans la définition des concepts de
méthodologie et de méthode. Selon Adam, Chr. (2007 : 1875), la méthodologie constitue une
reprise réflexive de la méthode qui peut être elle-même productrice de nouvelles données en
ce sens qu’elle éclaire en retour la méthode, c'est-à-dire, l’adoption d’un langage complexe
d’un autre ordre des choses.

En nous référant aussi à Quivy, R. et à Van Campenhoudt, L. (2006), toujours cité par
Sembimbi Pascal, « la recherche en sciences sociales suit une démarche analogue à celle du
chercheur du pétrole. À cet effet, il faut que le chercheur soit capable de concevoir et de
mettre en œuvre un dispositif d’élucidation du réel, c'est-à-dire la méthodologie ».

La mobilisation de celle-ci par le chercheur, laisse transparaître selon Becker H. (2002 -


2018), « une démarche personnelle et personnalisée. Toutefois, la personnalisation de la
démarche scientifique par le chercheur ne veut pas dire procéder selon ses seules intuitions ni
ses seules opportunités du moment en marge du tronc épistémologique fondamental ».

À en croire, la méthode est nécessairement, un bricolage qui obéit néanmoins à une certaine
architecture méthodologique. Selon Becker repris par Lupitshi Wa Numbi, N. (2006), la
méthodologie est l’ensemble de construction des savoirs scientifiques. Quant aux méthodes de
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recherche, Van Campenhoudt, L. et Coll. (2005) estiment pour leur part que « les méthodes
renvoient aux procédures et aux opérations par lesquelles les données empiriques sont
observées, recueillies et analysées ».

« Deux principes épistémologiques ressortent de ces définitions: d’une part, la respectabilité


impérative des règles méthodologiques et d’autre part, la répétabilité pour produire un savoir
scientifique. Ces deux principes sont inexplicables pour toute recherche qui se veut
scientifique » (Van Campenhoudt et Coll., 2005).

Bachelard, G. (1986 : 84,85) souligne qu’il faut détruire systématiquement les intuitions
premières parce que les a priori de la pensée ne sont pas définitifs. Ils doivent subir la
transformation des valeurs rationnelles. C’est la condition sine qua non pour réaliser
l’expérience scientifique. Ainsi, la recherche scientifique au regard de ce qui précède, ne
suppose pas une méthode qui lui soit préalable mais elle présuppose une méthodologie qui
produit elle-même selon les termes de Spinoza, B. (1986) ses propres instruments.

Sachant maintenant le mode de connaissance nécessaire à notre objet d’étude, il nous faut
préciser les méthodes aux moyens desquelles nous arriverons à comprendre la relation
entre le taux de change et le prix des produits de première nécessité. Pour cela, il faut
remarquer qu’il ne s’agit pas d’une recherche allant à l’infini, c'est-à-dire, pour trouver la
meilleure méthode de recherche de vérité et pour rechercher cette seconde méthode, on
aura besoin d’une troisième et aussi à l’infini ; en effet, de cette façon on arriverait jamais à
une connaissance scientifique quelconque.

Traitant la question de frontière épistémologique, il est toujours imprudent et défavorable


de fixer des termes absolus par avance à la connaissance scientifique. Cela signifie d’après
Marx, K. (1986) que la bonne méthode en science ne consiste pas à aller du concret à
l’abstrait, mais à produire un « concret » théorique par la synthèse des notions abstraites.
La méthode qui consiste à s’élever de l’abstrait au concret n’est pour la pensée que la
manière de s’approprier le concret, de le reproduire sous la forme du concret pensé.

Freud, S. (1986) montre à cet effet que « la science commence par la description des
phénomènes et l’élaboration de ses concepts doit les laisser ouverts à des modifications
exigées par l’expérience ».
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C’est la raison pour laquelle le chercheur qui produit un savoir scientifique doit être
capable d’indiquer clairement son cheminement méthodologique afin de permettre à un
autre chercheur d’apprécier les résultats obtenus en passant par la même voie. « Car, la
connaissance scientifique est un bricolage intellectuel partageable dont l’unité
systématique ne se montre pas tout de suite mais elle est la forme nécessaire de la science »
(Kant, E., 1986).

1.2. L’échantillon

Notre échantillon a été une portion des scouts de l’association des scouts du Tanganyika. En
cherchant à étudier de la progression par tranche d’âge à la troupe dans le district scout de
Kalemie, nous avons pris un certain nombre d’éléments présumés expliquant. Quant à ce qui
concerne le dispositif méthodologique de production de données, les réponses dans la sous-
section qui suit.

1.3. Les méthodes de collecte et de l’analyse de données

Pour un chercheur, point n’est besoin de démontrer la nécessité de communiquer les


conditions dans lesquelles sa connaissance scientifique a été bricolée. Kienge-Kienge
Intudi, R. (2005) fait remarquer que « l’explication par le chercheur de sa démarche
méthodologique rend intelligible le choix qu’il fait dans la construction de l’objet et permet
en même temps de soumettre la recherche à la critique scientifique rigoureuse sur la portée
et la validité du savoir qu’il construit sur son objet ».

Dans le même ordre des idées, Lupitshi Wa Numbi, N. (2006) note cependant que « les
méthodes et les techniques de recherche foisonnent. Le choix de l’une ou de l’autre est
fonction de plusieurs éléments dont la nature de la recherche qualitative ou quantitative,
celle de l’objet soumis à l’étude, celle de la question de recherche, celle de l’orientation
théorique choisie, des aléas ou réalités de terrain, de l’aptitude intellectuelle du
chercheur ».
1.4. Ce qu’est la méthodologie
La méthodologie peut se définir comme étant l’étude du bon usage des méthodes et
techniques de recherche. Il ne suffit pas de les connaitre, encore faut-il savoir les utiliser
comme il se doit, c’est-à-dire savoir comment les adapter, le plus rigoureusement possible,
d’une part à l’objet précis de la recherche ou de l’étude envisagée, et d’autre part aux
objectifs poursuivis.
18

Autrement dit, les méthodes et techniques retenues dans une recherche donnée doivent être les
plus aptes à mener le chercheur vers les buts qu’il s’est fixés en termes d’aboutissement de
son travail.

 Les approches méthodologiques dans la recherche en sciences économiques et de


gestion

Il y a deux grandes approches de produire des données ou des preuves empiriques en sciences
économiques et de gestion: la qualitative et la quantitative (Pires, 1997).

L’approche méthodologique est à considérer comme une démarche intellectuelle qui


n’implique ni étape, ni cheminement systématique, elle est fondée sur le sens dans la collecte
des informations.

 Le choix de l’approche méthodologique

Le choix de l’approche méthodologique dépend des hypothèses de travail et de la définition


des données pertinentes et le chercheur devrait justifier le choix de chaque méthode utilisée
pour collecter et analyser les données.

Quatre approches sont proposées en sciences économiques et de gestion: - l’approche


quantitative, l’approche qualitative, l’approche mixte et la triangulation.

1. L’approche quantitative

Comme démarche numérique en matière de collecte et d’analyse des données en vue de la


description et l’explication de certains phénomènes, celle-ci est surtout associée à la méthode
d’enquête et la méthode expérimentale. Cette approche vise à recueillir des données
observables et quantifiables. Elle consiste à décrire, à expliquer, à contrôler et à prédire en se
fondant sur l’observation des faits et évènements existants indépendamment du chercheur, des
faits objectifs. Cette approche s’appuie sur les instruments ou techniques de recherche
quantitatives.
2. L’approche qualitative

La recherche qualitative s’efforce d’analyser les acteurs ou agents comme ils agissent. Elle
s’appuie sur leurs discours, leurs intentions (le pourquoi de l’action) parfois en faisant des
erreurs. Comme démarche non numérique en matière de collecte et d’analyse des données,
elle vise au jour des significations et des récurrences sous-jacentes.
19

Cette démarche est particulièrement utilisée en recherche exploratoire (étude sur le terrain) et
comporte peu de qualification car elle fournit des données de contenu. Elle met accent sur des
descriptions détaillées des actions, des affirmations et des modes de vie des individus, ce qui
englobe généralement leurs liens, leurs objets culturels et leurs milieux de vie. Cette approche
s’appuie fréquemment sur des études de cas ou sur l’examen de situation inusitée ou
(marginales) afin de mieux mettre en lumière les cas généraux ou (normaux).

3. L’approche mixte

Cette approche est une combinaison de deux précédentes. On l’appelle approche


quanti/qualitative. Elle permet au chercheur de mobiliser aussi bien les avantages du mode
quantitatif que ceux du mode qualitatif. Cette conduite aide à maitriser les phénomènes dans
toutes ses dimensions.

Les deux approches ne s’opposent donc pas, elles se complètent. L’approche qualitative, par
observation, par entretien… permet de récolter énormément d’informations. Cependant, la
durée d’une enquête qualitative limite se recourt à des sujets de recherche pour lesquelles on
dispose de peu d’information.

La force de l’approche quantitative est le fait de se reposer sur un corpus théorique qui permet
de poser des hypothèses. La phase empirique d’une telle recherche se réalise souvent en
conduisant une enquête par questionnaires. Ils permettent d’interroger un beaucoup plus grand
nombre d’individus.

Quant à la méthode utilisée, nous avons fait le choix comme indiqué dans la partie
introduction sur la méthode statistique. Elle est une méthode qui consiste à réunir des données
chiffrées sur des ensembles nombreux (population), puis à analyser, commenter et critiquer
ces données quantitatives. On peut dire que la méthode statistique est une méthode qui tente
de concilier les démarches qualitatives et quantitatives, le rationnel et le sensoriel, le construit
et l'observé.

On prétend pouvoir, grâce à la méthode statistique, quantifier le qualitatif et le rendre ainsi


accessible à des traitements mathématiques rigoureux (par exemple, il suffit de donner un
code ou un score à diverses qualités et attributs tels que le sexe, la nationalité, le statut
social... pour en faire des données chiffrées et manipulables mathématiquement). Il existe
deux grandes sortes de statistiques: la statistique descriptive et la statistique inférencielle.
20

a) La statistique descriptive : Comme son nom l'indique, il s'agit de calculs statistiques


qui vont servir avant tout à décrire, à visualiser les caractéristiques particulières d'une
collection d'objets sur laquelle on dispose de données chiffrées (sexe, âge, statut…réalisation
des classes, des effectifs cumulés, des fréquences, des fréquences cumulées…moyenne,
médiane, variance, écart-type…)

b) La statistique inférencielle
C'est tout l'appareillage statistique qui se base sur le calcul des probabilités et
l'extrapolation à partir d'échantillons dits représentatifs d'une population plus large. Il s'agit
alors d'estimer, à partir de la valeur obtenue pour l'échantillon, quelle sera la valeur que l'on
pourra attribuer à la population et avec quelle précision cette valeur sera fournie... Il faudra
cerner la loi de probabilité définissant le caractère étudié dans cette population.
C'est ici également qu'interviennent les tests statistiques qui permettent d'apprécier les limites
de confiance aux paramètres, la conformité aux lois de distribution, l'homogénéité des
échantillons, la possibilité d'accepter ou de rejeter l'hypothèse nulle avec le taux d'erreur qui
s'y rattache...
Enfin, de façon plus directe, la statistique mathématique nous permet de calculer des
coefficients (corrélation, régression ...) et de dégager des significations, des tendances, à partir
de ces mêmes coefficients qui révèlent les liens de causalité, de Co variation...
Une masse de données recueillies (par exemple deux cartons de mille questionnaires
enregistrés) ne constitue pas en soi une recherche. Il faut traiter toutes ces données. C’est-à-
dire isoler des unités signifiantes (thème, figures, variables…) abstraites de leur contexte pour
en opérer la comparaison. En suite le chercheur en fait une synthèse. Cette phase comprend
trois étapes:

 La préparation des données

Une fois rassemblées, les données brutes (réponses à un questionnaire, chiffres,


statistiques…) doivent faire l’objet d’un minutieux travail de préparation avant d’être traitées
et analysées. Dans ce travail de préparation, il faut trier, dépouiller, nettoyer regrouper,
coder… de façon que, le moment venu, on ait autant que possible, que des données non
contaminées, non biaisées c’est-à-dire non susceptibles de générer des erreurs ou des
distorsions dans les résultats.
21

 L’analyse des données

Comme le nom l’indique, cette étape consiste à effectuer un travail de manipulation et


traitement des données nettoyées. Elle peut consister en toutes formes de calculs,
regroupement, croisement… quantitatifs ou qualitatifs, manuels ou informatisés…

L’analyse des données est fonction du type d’étude et de son but, selon qu’il s’agit d’explorer
ou décrire des phénomènes et de comprendre ou de vérifier des relations entre des variables.
Les statistiques permettent de faire des analyses quantitatives. L’analyse quantitative résume,
sous forme narrative, les données non numériques. L’analyse des données permet de produire
des résultats qui sont interprétés et discutés par le chercheur. C’est ici que l’on dégagera ce
que, l’on a découvert (the finding) par rapport au problème ainsi que les paramètres
statistiques, les indices, les coefficients, les fréquences, les classes… servant à en spécifier les
caractères.

 L’interprétation et discussion des résultats

C’est la phase d’inférence, de « mise de signification » dans les résultats obtenus à l’étape
précédente. Il s’agit selon l’expression plus familière, de faire parler les chiffres, indices,
coefficients… dégagés par l’analyse, et exprimer de façon claire, argumentée, comment ces
résultats constituent un progrès par rapport au point de départ. Dans une étude quantitative,
les résultats comprennent, un premier point qui décrit la population de l’étude: taille de la
population, nombre de perdus de vue, de non répondants, d’exclus, de questionnaires non
exploitables et finalement la taille de l’échantillon effectif de la population. Un deuxième
point comprend les principaux résultats de l’étude (répondant à l’objectif principal). Enfin
troisième point peut comprendre des résultats d’analyses secondaires et complémentaires.

 Utilisation de l’outil statistique

Les données quantitatives ou qualitatives peuvent être analysées ou traitées par


plusieurs outils statistiques (spss, xstat, eviews, gretEL…). Ils permettent donc de tester
l’impact possible entre les variables. Ici on cherche plus précisément la tendance, c’est-à-dire
la forme dominante de la relation que nous voulons bien analyser statistiquement. Pour le cas
sous examen, nous avons utilisé le logiciel spss.

Quelques informations théoriques nous sont très nécessaires d’où les théories sur l’analyse
des données:
22

Statistiques usuelles Tests de relations


entre variables
Nominale Ordinale Métrique
Nominale - Fréquence - Khi-carré - Khi-carré T de student
absolue et - Lambda - ACM ANOVA
relative - Phi de cramer U de Mann-with
- Mode - ACM Z de Kolmogrov

Ordinale - Fréquence - Khi-carré - Khi-carré T de student


absolue et - ACM - Gamma ANOVA
relative - Taux de U de Mann-with
- Mode et Kendal Z de Kolmogrov
Médiane - Correlation
rang
Métrique - Fréquence T de student - T de student - Correlatio
absolue et ANOVA - ANOVA n de
relative U de Mann-with - U de Mann- Pearson
- Mode et Z de Kolmogrov with - ANOVA
Médiane - Z de - ACP
- Mesure de Kolmogrov
tendance
centrale et de
dispersion

 Analyse bi variée
a) Entre deux variables nominales
Lorsqu’il s’agit de l’analyse de deux variables nominales, nous faisons recours aux
tests tels qu’indiqués dans le tableau ci-dessus.
 Le test de Khi-carré

Il est appelé aussi test d’indépendance. Autrement dit, c’est un test formulé sur l’hypothèse
d’indépendance entre les effectifs des modalités de deux variables nominales ou ordinales ou
mélangées.
23

H0 : Il y a indépendance entre les deux variables


H1 : Il y a dépendance entre les deux variables
Mathématiquement, ce test est donné par la formule:
2
( F 0−FT )
x =∑
2
FT

Cette statistique suit la loi Khi-deux au seuil de 5% et degré de liberté ( n l−1 ) ( nc −1 ) . On rejette
H0 pour x 2 supérieur à sa valeur théorique. Mais le cadre de l’analyse avec SPSS, nous
n’allons pas utiliser les tables statistiques de Khi-deux, plutôt, nous prendrons la décision sur
base de la valeur de « P-value ». Si cette valeur est supérieure au seuil de signification, on
accepte l’hypothèse Nulle mais si elle est inférieure, on rejette l’hypothèse nulle.

 Interprétation des signes statistiques des résultats


1. La probabilité

C’est la probabilité critique du coefficient estimé. A chaque khi-deux calculé correspond une
probabilité critique. Pour réaliser ce test de khi-deux, il suffit de comparer cette probabilité
critique au seuil de significativité de 5% ou 0,05 et lorsque la probabilité critique est
inférieure au seuil de significativité, on rejette l’hypothèse nulle.

2. Présentation et interprétation des résultats


2.1. Fréquences
2.1.1. Genre de l'enquêté
Pourcentage Pourcentage
Fréquence Pourcentage valide cumulé
Valide Féminin 12 11,9 12,0 12,0
Masculin 88 87,1 88,0 100,0
Total 100 99,0 100,0
Manquant Système 1 1,0
Total 101 100,0
Les résultats relatifs au genre, dans ce tableau nous indiquent que :
 12% équivalant à 12 enquêtés sont du genre féminin
 88% équivalant à 88 enquêtés sont du genre masculin

2.1.2. Tranche d'âge de l'enquêté


Pourcentage Pourcentage
Fréquence Pourcentage valide cumulé
Valide 13 - 16 ans 80 79,2 80,0 80,0
24

17 - 19 ans 20 19,8 20,0 100,0


Total 100 99,0 100,0
Manquant Système 1 1,0
Total 101 100,0
Les résultats relatifs à la tranche d’âge, dans ce tableau nous indiquent que :
 80% d’enquêtés équivalant à 80, sont ceux dont l’âge est compris entre 13 et 16 ans ;
 20% d’enquêtés équivalant à 20, sont ceux dont l’âge est compris entre 17 et 19 ans.

2.1.3. Etape de progression de l'enquêté


Pourcentage Pourcentage
Fréquence Pourcentage valide cumulé
Valide Novice 48 47,5 48,0 48,0
Seconde classe 52 51,5 52,0 100,0
Total 100 99,0 100,0
Manquant Système 1 1,0
Total 101 100,0
Les résultats relatifs à l’étape de progression, dans ce tableau nous indiquent que :
 48% d’enquêtés équivalant à 48n sont de l’étape de novice ;
 52% équivalant à 52 sont ceux de seconde classe.

2.1.4. Préférence de l'enquêté à monter à la compagnie


Pourcentage Pourcentage
Fréquence Pourcentage valide cumulé
Valide Non 15 14,9 15,0 15,0
Oui 85 84,2 85,0 100,0
Total 100 99,0 100,0
Manquant Système 1 1,0
Total 101 100,0
Les résultats relatifs à la préférence de monter à la compagnie, dans ce tableau nous indiquent
que :
 15% sont ceux qui veulent la montée à la compagnie
 85% sont ceux qui n’ont jamais voulu

2.1.5. Niveau de formation du CT


Pourcentage Pourcentage
Fréquence Pourcentage valide cumulé
Valide Sans niveau 25 24,8 25,0 25,0
Initial 75 74,3 75,0 100,0
Total 100 99,0 100,0
25

Manquant Système 1 1,0


Total 101 100,0
Les résultats relatifs au niveau de formation du chef de troupe, dans ce tableau nous indiquent
que :
 25% d’enquêtés sont ceux dont leurs chefs de troupe sont des faisant fonction ou sans
niveau ;
 75% sont ceux dont leurs chefs de troupe sont du niveau initial ou école.

2.1.6. Fonction de l'enquêté dans la patrouille


Pourcentage Pourcentage
Fréquence Pourcentage valide cumulé
Valide Chef de patouille 26 25,7 26,0 26,0
Second de 6 5,9 6,0 32,0
patrouille
Membre simple 68 67,3 68,0 100,0
Total 100 99,0 100,0
Manquant Système 1 1,0
Total 101 100,0
Les résultats relatifs à la fonction occupée par l’enquêté dans la patrouille, dans ce tableau
nous indiquent que :
 26% d’enquêtés sont des chefs de patrouille ;
 6% d’enquêtés sont des seconds de patrouille ;
 68% sont des membres simples dans des patrouilles.

2.1.7. Degré de relation de l'enquêté avec son CT


Pourcentage Pourcentage
Fréquence Pourcentage valide cumulé
Valide Très distant 14 13,9 14,0 14,0
Distant 15 14,9 15,0 29,0
Proche 65 64,4 65,0 94,0
Très proche 6 5,9 6,0 100,0
Total 100 99,0 100,0
Manquant Système 1 1,0
Total 101 100,0
Les résultats relatifs au degré de relation avec leurs chefs des troupes, dans ce tableau nous
indiquent que :
 14% sont ceux qui sont très distants de leurs chefs ;
 15% sont distants ;
26

 65% sont proches ;


 6% sont très proches.

2.2. Tableaux croisés


2.2.1. Tableau croisé Genre de l'enquêté * Etape de
progression de l'enquêté
Effectif
Etape de progression de
l'enquêté
Seconde
Novice classe Total
Genre de Féminin 0 12 12
l'enquêté Masculin 48 40 88
Total 48 52 100

Tests du khi-carré
Signification
asymptotique Sig. exacte Sig. exacte
Valeur ddl (bilatérale) (bilatérale) (unilatérale)
a
khi-carré de Pearson 12,587 1 ,000
Correction pour 10,497 1 ,001
b
continuité
Rapport de 17,204 1 ,000
vraisemblance
Test exact de Fisher ,000 ,000
Association linéaire par 12,462 1 ,000
linéaire
N d'observations 100
valides
a. 0 cellules (0,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5. L'effectif théorique minimum est
de 5,76.
b. Calculée uniquement pour une table 2x2
La relation Genre de l'enquêté * Etape de progression de l'enquêté à travers le tableau
croisé, au regard de p-value qui est de 0,00% très inférieure au seuil de signification de 5%,
ceci nous permet de dire que la progression dans l’unité troupe dans le district scout de
Kalemie sud, est fonction ou dépend du genre.

2.2.2. Tableau croisé Tranche d'âge de l'enquêté * Etape de


progression de l'enquêté
Effectif
27

Etape de progression de
l'enquêté
Seconde
Novice classe Total
Tranche d'âge de 13 - 16 ans 34 46 80
l'enquêté 17 - 19 ans 14 6 20
Total 48 52 100

Tests du khi-carré
Signification
asymptotique Sig. exacte Sig. exacte
Valeur ddl (bilatérale) (bilatérale) (unilatérale)
a
khi-carré de Pearson 4,848 1 ,028
Correction pour 3,809 1 ,051
b
continuité
Rapport de 4,938 1 ,026
vraisemblance
Test exact de Fisher ,044 ,025
Association linéaire par 4,799 1 ,028
linéaire
N d'observations 100
valides
a. 0 cellules (0,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5. L'effectif théorique minimum est
de 9,60.
b. Calculée uniquement pour une table 2x2

La relation Tranche d’âge de l'enquêté * Etape de progression de l'enquêté à travers le


tableau croisé, au regard de p-value qui est de 0,028% très inférieure au seuil de
signification de 5%, ceci nous permet de dire que la progression dans l’unité troupe dans le
district scout de Kalemie sud, est fonction ou dépend de l’âge.

2.2.3. Tableau croisé Préférence de l'enquêté à monter à la


compagnie * Etape de progression de l'enquêté
Effectif
Etape de progression de
l'enquêté
Seconde
Novice classe Total
Préeference de l'enquêté Non 15 0 15
28

à monter à la Oui 33 52 85
compagnie
Total 48 52 100

Tests du khi-carré
Signification
asymptotique Sig. exacte Sig. exacte
Valeur ddl (bilatérale) (bilatérale) (unilatérale)
a
khi-carré de Pearson 19,118 1 ,000
Correction pour 16,745 1 ,000
b
continuité
Rapport de 24,918 1 ,000
vraisemblance
Test exact de Fisher ,000 ,000
Association linéaire par 18,926 1 ,000
linéaire
N d'observations 100
valides
a. 0 cellules (0,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5. L'effectif théorique minimum est
de 7,20.
b. Calculée uniquement pour une table 2x2

La relation Préférence de monter de l'enquêté * Etape de progression de l'enquêté à


travers le tableau croisé, au regard de p-value qui est de 0,00% très inférieure au seuil de
signification de 5%, ceci nous permet de dire que la progression dans l’unité troupe dans le
district scout de Kalemie sud, est fonction ou dépend de la préférence de monter de l’enquêté.

2.2.4. Tableau croisé Niveau de formation du CT * Etape de


progression de l'enquêté
Effectif
Etape de progression de
l'enquêté
Seconde
Novice classe Total
Niveau de formation du Sans niveau 19 6 25
CT Initial 29 46 75
Total 48 52 100
29

Tests du khi-carré
Signification
asymptotique Sig. exacte Sig. exacte
Valeur ddl (bilatérale) (bilatérale) (unilatérale)
a
khi-carré de Pearson 10,470 1 ,001
Correction pour 9,028 1 ,003
b
continuité
Rapport de 10,830 1 ,001
vraisemblance
Test exact de Fisher ,002 ,001
Association linéaire par 10,365 1 ,001
linéaire
N d'observations 100
valides
a. 0 cellules (0,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5. L'effectif théorique minimum est
de 12,00.
b. Calculée uniquement pour une table 2x2
La relation Genre de l'enquêté * Etape de progression de l'enquêté à travers le tableau
croisé, au regard de p-value qui est de 0,01% très inférieure au seuil de signification de 5%,
ceci nous permet de dire que la progression dans l’unité troupe dans le district scout de
Kalemie sud, est fonction ou dépend du niveau du chef de troupe.

2.2.5. Tableau croisé Fonction de l'enquêté dans la patrouille * Etape de


progression de l'enquêté
Effectif
Etape de progression de
l'enquêté
Seconde
Novice classe Total
Fonction de l'enquêté Chef de patouille 0 26 26
dans la patrouille Second de 0 6 6
patrouille
Membre simple 48 20 68
Total 48 52 100

Tests du khi-carré
Signification
asymptotique
Valeur ddl (bilatérale)
khi-carré de Pearson 43,439a 2 ,000
30

Rapport de 56,081 2 ,000


vraisemblance
Association linéaire par 41,820 1 ,000
linéaire
N d'observations 100
valides
a. 2 cellules (33,3%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique minimum est de 2,88.

La relation Fonction de l'enquêté * Etape de progression de l'enquêté à travers le tableau


croisé, au regard de p-value qui est de 0,00% très inférieure au seuil de signification de 5%,
ceci nous permet de dire que la progression dans l’unité troupe dans le district scout de
Kalemie sud, est fonction ou dépend de la fonction occupée par le scout dans la patrouille.

2.2.6. Tableau croisé Degré de relation de l'enquêté avec son CT *


Etape de progression de l'enquêté
Effectif
Etape de progression de
l'enquêté
Seconde
Novice classe Total
Degré de relation de Très distant 14 0 14
l'enquêté avec son CT Distant 15 0 15
Proche 19 46 65
Très proche 0 6 6
Total 48 52 100

Tests du khi-carré
Signification
asymptotique
Valeur ddl (bilatérale)
a
khi-carré de Pearson 46,129 3 ,000
Rapport de 59,923 3 ,000
vraisemblance
Association linéaire par 39,911 1 ,000
linéaire
N d'observations 100
valides
a. 2 cellules (25,0%) ont un effectif théorique inférieur à 5.
L'effectif théorique minimum est de 2,88.
31

La relation Degré de relation de l'enquêté * Etape de progression de l'enquêté à travers le


tableau croisé, au regard de p-value qui est de 0,00% très inférieure au seuil de signification
de 5%, ceci nous permet de dire que la progression dans l’unité troupe dans le district scout de
Kalemie sud, est fonction ou dépend du degré de relation du scout avec son chef de troupe.

Conclusion

Après un long moment d’élaboration de notre travail, nous voici au terme. Notre sujet s’est
intitulé « la tranche d’âge et la progression dans la troupe». Nous sommes partis de la
problématique selon laquelle, la progression selon la tranche d’âge dans la troupe est-elle
d’application dans nos groupes du district scout de Kalemie-sud ? Est-ce qu’elle est
réellement fonction de la tranche d’âge dans nos troupes ?
A ces questions, nous avons proposé des réponses provisoires suivantes : nous osons croire
que : La progression selon la tranche d’âge dans la troupe est d’application dans nos groupes
du district scout de Kalemie-sud. Elle est fonction de la tranche d’âge dans nos troupes.
Ayant utilisé la méthode statistique secondée par les techniques d’enquête et documentaire,
après analyse et traitement des données via le logiciel SPSS, nous avons abouti aux résultats
selon lesquels :

 La relation Genre de l'enquêté * Etape de progression de l'enquêté à travers le


tableau croisé, au regard de p-value qui est de 0,00% très inférieure au seuil de
signification de 5%, ceci nous permet de dire que la progression dans l’unité troupe
dans le district scout de Kalemie sud, est fonction ou dépend du genre.
 La relation Préférence de monter de l'enquêté * Etape de progression de l'enquêté
à travers le tableau croisé, au regard de p-value qui est de 0,00% très inférieure au
seuil de signification de 5%, ceci nous permet de dire que la progression dans l’unité
troupe dans le district scout de Kalemie sud, est fonction ou dépend de la préférence
de monter de l’enquêté.
 La relation Fonction de l'enquêté * Etape de progression de l'enquêté à travers le
tableau croisé, au regard de p-value qui est de 0,00% très inférieure au seuil de
signification de 5%, ceci nous permet de dire que la progression dans l’unité troupe
dans le district scout de Kalemie sud, est fonction ou dépend de la fonction occupée
par le scout dans la patrouille.
 La relation Degré de relation de l'enquêté * Etape de progression de l'enquêté à
travers le tableau croisé, au regard de p-value qui est de 0,00% très inférieure au seuil
32

de signification de 5%, ceci nous permet de dire que la progression dans l’unité troupe
dans le district scout de Kalemie sud, est fonction ou dépend du degré de relation du
scout avec son chef de troupe.

Au regard des théories psychologiques évoquées dans la revue de littérature, qui décrivent les
caractéristiques des jeunes de l’âge de la troupe, les variables mises en jeux influencent
toutes, la progression dans la troupe. La réalité sur terrain est tout à fait autre. Les chefs
d’unité majoritairement faisant fonction dans le district scout de Kalemie-sud, préfèrent
garder les jeunes dans la troupe pour des raisons des relations très proches, par manque de
disposer des notions réelles de gestion d’un jeune à l’âge d’adolescent et de puberté et ses
conséquences.

La majorité de ces chefs ne parviennent pas à achever les matières prévues par le programme
national de la Fédération des scouts de la République Démocratique du Congo. Ainsi, les
jeunes qui ont le goût d’achever ces matières, préfèrent également rester dans l’unité en
attendant.

Nous suggérons ainsi aux chefs d’unité faisant fonction, de fournir suffisamment d’effort pour
suivre et achever le cursus de formation des chefs d’unités.
33

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. Commissariat national à la branche verte des scouts du Sénégal, 2008, manuel du chef
de troupe, 49 avenue du président lamine gueye ;
2. Bazima Ngongomeko D. M, cours de psychologie générale ;
3. La patrouille dans ma poche,
4. Le programme national des jeunes, 2016 ;
5. Becker G.S., «The Economics of Discrimination», The University of Chicago Press,
1957
6. Becker G.S., «Human Capital, Effort, and the Sexual Division of Labor», Journal of
labor Economics, vol.3, 1985
7. Sembimbi P. ; méthodes de recherches en sciences économiques et de gestion, 2008
8. World Scout Bureau July, 2008.
9. Constitution et Règlement Additionnel de l’Organisation Mondiale du Mouvement
Scout, July / Juillet 200
10. Statuts de la Fédération des scouts de la RDC, septembre 2021
11. Jean-Paul juès, que sais-je, le scoutisme, 1 édition : 1996, décembre

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