BSP_2024-05-19_200950

Chapitre: Logique Mathématique
a) Axiome
Une Axiome un énoncé supposez vrai a priori et que l’on ne les cherche pas
à démontrer, Par exemple Euclide a énoncé cinq axiomes , qui sont la base de la
géométrie (euclidienne). parmi ces cinq axiomes on retrouve celui Ci ii par un
point extérieur à une droite, il passe une et une droite parallèle à cette droite
b)Proposition ou assertion ou affirmation
Une proposition est un énoncé pouvant être vrai ou faux par exemple iientre
deux nombres rationnels on peut trouver une infinité de nombre irrationnel ct le
mot proposition est claire on propose quelque chose mais cela reste à démontrer.
c) Théorème
Un théorème est une proposition vraie exemple ( théorème Pythagore..)
d) Lemme
Un lemme est un théorème préparatoire à l’établissement d’un théorème

d’une grande importance.
II Calcul Proportionnel.
1) équivalence logique
Deux propositions équivalentes P et Q sont deux propositions simultanément

vraie et simultanément fausses.
On dira par la suite que deux propositions équivalentes sont deux propositions
ayant les mêmes valeurs de vérité on peut visualiser dans un tableau de vérité.
P Q P ⇐⇒ Q
V V V
V F F
F V F
F F F
2) Négation d’une proposition
Soit P une proposition on définit sa négation , noté P̄ ( ou aussi ”non P” ou

⌉P ).
1
si P est vraie alors P̄ est fausse et vice versa .
Théorème: soit P une proposition alors P̄¯ ⇐⇒ P
3) Les connecteurs logiques ”et” et ”ou”
soient P et Q deux propositions on peut définir ” P ou Q ” notée P∨Q et

”P et Q” notée P∧Q par la table de vérité
P Q P∨Q P∧Q
V V V V
V F V F
F V V F
F F F F
Théorème
Soient P et Q deux propositions. P ∧ Q ⇐⇒ P̄ ∨ Q̄ et P ∨ Q ⇐⇒ P̄ ∧ Q̄
Théorème
Soient P,Q et R trois propositions.

*P∧Q ⇐⇒ Q∧P et P∨Q ⇐⇒ Q∨P
*(P∧Q)∧R ⇐⇒ P∧(Q∧R) et (P∨Q)∨R ⇐⇒ P∨(Q∨R). ”commutativité”
Soit P une proposition P∧Q ⇐⇒ P et P∨Q ⇐⇒ P
Lois de Morgan
4) Implication Logique.
Si P et Q sont deux propositions on définit l’implication logique P=⇒Q par

sa table de vérité.
P Q P=⇒Q
V V V
V F F
F V V
F F V
Remarque
*Si Pet Q sont deux propositions alors
*(P=⇒Q) ⇐⇒ (P̄ ∨ Q
*(P=⇒Q) ⇐⇒ (P=⇒Q) ∧ (Q=⇒P)
5) Conditions nécessaires et suffisante ssi , il faut et il suffit
Les expressions ” condition nécessaire et suffisante ” , ” si et seulement si”
2
signifient toute ” logiquement équivalent” ou encore ” ⇐⇒ ” .
Mais plus précisément dans chacune de ces expressions, quel morceau corre-
spond a ” =⇒ ” et quel autre morceau correspond à ” ⇐= ”
=⇒ ⇐=
Condition nécessaire Condition suffisante
Il faut Il suffit
Théorème
* soient P et Q deux propositions

P =⇒ Q ⇐⇒ (P∧Q̄)
* Soient P et Q deux propositions,la contraposée (P =⇒ Q) ⇐⇒ (Q̄ =⇒ P̄ )
où (Q̄ =⇒ P̄ ) est la contraposée de (P =⇒ Q) vise versa.
6) les quantificateurs ∀ et ∃
a) Quatificateurs universel (∀)

C’est un symbole Mathématique qui signifie le ”all” (tous en anglais ) et veut
dire ” quelque soit ” ou ”pour tout ” par
exemple : ∀(x ∈ R)x2 ≥ 0.
En traduisant on dit ” pour tout x appartenant à R x2 est positifs ” ce quan-
tificateur veut dire que la proposition énoncé est valable pour tous x pris dans
l’ensemble
b) Quatificateur existentiel ∃
C’est un symbole Mathématique, qui signifie il existe et la proposition énoncé

est vraie et fausse. elle est vraie si lon est capable de trouver un élément vérifiant
la condition.
Exemple
∃ x ∈ R , x3 > 201
la traduction il existe au moins un x appartenant à R tel que x3 est supérieur à
201 . Démontrer la validité de cette proposition revient à trouver au moins une
seule valeur de x respectant cette condition.
*”∃!” signifie il existe un unique donc pour démontrer celle ci l’on montre tout
d’abord l’existence et ensuite l’unicité.
NB:il ne faut pas changer les positions de quantificateurs dans une proposi-
tion au risque de changer la forme et la valeur de la vérité de la proposition
donc .
∀ x ∈E ∃y ∈E est différent de ∃x ∈E ∀ y ∈E.
3
III- Les grands types de raisonnement.
a) raisonnement deductif
Le schéma du raisonnement deductif est le suivant.

Quand p est une proposition vraie et P
Longlef trightarrow Q est vraie, on peut affirmé que Q est vraie
b) raisonnement par l’absurde
On veut démontrer qu’une proposition P est vraie on suppose que c’est sa

négation P̄ qui est vraie, en suite à plusieurs développements on arrive à une
contradiction montrant que p̄ est fausse ainsi on déduit que P est vraie.
c) raisonnement par contraposition
son schéma est le suivant pour montrer que P =⇒ Q est vraie il faut et suffit
de montrer que sa contraposée Q̄ =⇒ P̄ est vraie.
exemple démontrer que ∀ n ∈ N si n2 pair =⇒ n est paire. La manière la plus
simple de démontrer cette proposition est de passer par la contraposée cette à
dire de supposer n impaire et montré que n2 est impair
d) raisonnement par récurrence
Le principe de récurrence permet de montrer qu’une assertion p(n) , dépendant

de n vraie pour tout n ∈ N la démonstration par récurrence se déroule en 3
étapes lors de l’initialisation on prouve P(0) pour l’étape d’hérédité on suppose
n
geq0 donné avec P(n) vraie et on démontre alors que P(n + 1) est vraie enfin
dans la conclusion on rappelle que par le principe de récurrence p(n) est vraie
pour tout n ∈ N
Exemple:
Montrons que pour tout n ∈ N 2n > n
Solution:
pour n ≥ 0 , Montrons p(n) l’assertion suivante.
- initialisation pour n=0 nous avons 20 = 1 , 20 = 1 > 0 donc P(0) est vraie.
-hérédité fixons n ≥ 0 supposons p(n) soit vraie . nous allons montrer que
P(n + 1) est vraie.
2( n + 1) = 2n + 2n > n + 2n car p(n) est vraie donc 2n > n =⇒ 2( n + 1) > n + 1
car 2n ≥ 1 donc p(n + 1) est vraie
Conclusion
par le principe de récurrence p(n) est vraie pour tout n ≥ 0 c’est à dire pour
tout n ≥ 0 2n ≥ 0
Remarques
4
*le principe de récurrence est basé sur la construction de N .
*la rédaction doit être scrupuleusement respecté c’est à dire toute les étapes et
l’ordre de chacune d’eux.
NB: il existe plusieurs autres types de raisonnement.
Exercice: √
1) démontrer par l’absurde que n2 + 1 n’est pas un entier.
2)démontrer par contraposée que n2 pair =⇒ n est paire.
3)montrer par récurrence que 1 + 2 + 3 + ..... + n = n(n+1)
2 avec n > 0
4)Soient P et Q deux propositions, donner la table de vérité de (P=⇒Q)∧(Q=⇒P)
et en déduire que (P=⇒Q)∧(Q=⇒P) ⇐⇒ (P ⇐⇒ Q)
5)Donner la négation de chacune des propositions suivantes.
-tous les hommes sont malade
-∀ x ∈ R , ∀ y ∈ R∗ ∃ n ∈ N∗ tel que |x| < |yn|
-tous les centres du BSP sont performants
-∀ x ∈ R , x2 ≥ 0
Remarques
la négation de ∀ est ∃ et la négation de ∃ est ∀
1 Main Heading
Your text goes here. . .

BSP_2024-05-19_200950

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

BSP_2024-05-19_200950

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

BSP_2024-05-19_200950

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Chapitre: Logique Mathématique

b)Proposition ou assertion ou affirmation

Un théorème est une proposition vraie exemple ( théorème Pythagore..)

Un lemme est un théorème préparatoire à l’établissement d’un théorème

Deux propositions équivalentes P et Q sont deux propositions simultanément

Soit P une proposition on définit sa négation , noté P̄ ( ou aussi ”non P” ou

Théorème: soit P une proposition alors P̄¯ ⇐⇒ P

3) Les connecteurs logiques ”et” et ”ou”

soient P et Q deux propositions on peut définir ” P ou Q ” notée P∨Q et

Soient P et Q deux propositions. P ∧ Q ⇐⇒ P̄ ∨ Q̄ et P ∨ Q ⇐⇒ P̄ ∧ Q̄

Soient P,Q et R trois propositions.

Si P et Q sont deux propositions on définit l’implication logique P=⇒Q par

5) Conditions nécessaires et suffisante ssi , il faut et il suffit

Les expressions ” condition nécessaire et suffisante ” , ” si et seulement si”

* soient P et Q deux propositions

a) Quatificateurs universel (∀)

C’est un symbole Mathématique, qui signifie il existe et la proposition énoncé

∀ x ∈E ∃y ∈E est différent de ∃x ∈E ∀ y ∈E.

Le schéma du raisonnement deductif est le suivant.

b) raisonnement par l’absurde

On veut démontrer qu’une proposition P est vraie on suppose que c’est sa

c) raisonnement par contraposition

d) raisonnement par récurrence

Le principe de récurrence permet de montrer qu’une assertion p(n) , dépendant

NB: il existe plusieurs autres types de raisonnement.

Vous aimerez peut-être aussi