Téléchargez comme PPTX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 45
• Laborit (1950) : recherche des effets de
la chlorpromazine (antihistaminique) sur
la schizophrénie ralentissement + indifférence comportementale • Psychotrope psycholeptique (diminue le tonus psychique) • Découverte des propriétés « spécifiques » aux neuroleptiques (Carlsson 1963). Expérimentalement, les NL bloquent les modifications comportementales induites par les agonistes dopaminergiques (amphétamines) • blocage des récepteurs D2 de la dopamine (DA) • Neuroanatomie de la dopamine : 4 voies - mésolimbique -mésocorticale -nigrostriée - tubéro-infundibulaire La voie dopaminergique mésolimbique • Impliquée dans le plaisir, la récompense, le renforcement comportemental, lieu d’action de plusieurs psycho stimulants • Dans la schizophrénie : hyperactivité DA mésolimbique responsable de symptômes productifs (délire, hallucinations). • Neuroleptiques blocage récepteurs diminution DA réduction symptômes productifs (effet antipsychotique ou incisif) La voie dopaminergique mésocorticale • Impliquée dans les symptômes négatifs et cognitifs (émoussement, indifférence, retrait…) • Schizophrénie : Hypodopaminergie méso corticale • Neuroleptiques blocage récepteurs D2 aggravation des symptômes négatifs • «syndrome déficitaire induit par les neuroleptiques » Voie dopaminergique nigrostriée • SN extrapyramidal : régulation de la motricité. • NL blocage récepteurs D2 post synaptiques «syndrome parkinsonien» par augmentation de l’acétylcholine entraînant dyskinésie précoce (torticolis spasmodique, trismus, crise oculogyre…) et/ou tremblement repos+hypertonie+akinésie Traitement : ttt anticholinergique (p.e. Lepticur IM et relais per os +/- BZD) Réduction de la posologie des neuroleptiques • Hyperkinésie : akathisie ou « impatiences », tasikinésie (non hypercholinergiques BZD). • A terme hypersensibilisation des récepteurs provoquant une hyperdopaminergie nigro-striée responsable de dyskinésies tardives (<10%) mouvements involontaires bucco-linguaux, musculature axiale. • Traitement: les correcteurs anticholinergiques sont sans action et peuvent aggraver. Réduire la posologie neuroleptique avant d’envisager changement de molécule. Gène fonctionnelle et retentissement psychique. Voie dopaminergique tubéro- infundibulaire 8. La dopamine inhibe la sécrétion de la prolactine (physiologie) • NL blocage réc D2 désinhibition de la sécrétion de la prolactine : hyperPRL • aménorrhée, galactorrhée, troubles sexuels, gynécomastie, prise de poids • Toujours un bilan étiologique (tumeur hypophysaire). Si bilan négatif, réduction posologique Effets extra dopaminergiques • Anti-cholinergiques : syndrome confusionnel, troubles mnémo attentionnels, sédation, sécheresse buccale, rétention d’urine, constipation, troubles de l’accommodation visuelle (mydriase:risque de glaucome), troubles sexuels… • Anti-noradrénergiques : principalement régulation TA (hypotension orthostatique), allongement intervalle QT, troubles sexuels, troubles régulation thermique, somnolence… • Anti-histaminiques : sédation, prise de poids Indications habituelles • États psychotiques aigus et chroniques, schizophrénies et autres psychoses • États d’agitation (d’origine psychiatrique) • Troubles thymiques avec participation délirante et/ou comportementale débordante (en association avec thymorégulateurs et / ou antidépresseurs) • Angoisse psychotique ou manifestations anxieuses « névrotiques » sévères • Classification chimique • Neuroleptiques typiques • Classification chimique = selon effets indésirables • Classification clinique (plus utile) = effets thérapeutiques. • Phénothiazines aliphatiques et pipéridinées spécialités: • Chlorpromazine Largactil ® • Lévomépromazine Nozinan ® • Cyaménazine Tercian ® • Thioridazine Melleril ® retiré du marché le 10 janvier 2005 • Propériciazine Neuleptil ® • Phénothiazines pipérazinées • Thiopropérazine Majeptil ® • Fluphénazine Moditen ® • Pipotiazine Piportil ® • Trifluopérazine Terfluzine ® • Thioxanthènes • Flupenthixol Fluanxol ® • Clopenthixol Clopixol ® • Butyrophénones • Halopéridol Haldol ® • Penfluridol Semap ® • Pipampérone Dipipéron ® • Dropéridol Droleptan ® • Neuroleptiques atypiques • Proche des butyrophénones • Pimozide Orap ® • Benzamides substitués • Sulpiride Dogmatil ®, Synédil ®, Aiglonyl ® • Amisulpiride Solian ® • Tiapride Tiapridal ®, Tiapride ®, Equilium ® • Sultopride Barnétil ®, Sultopride ® • Benzisoxazoles • Rispéridone Rispéridal ® • Dibenzo-oxazépines • Laxapine Loxapac ® • Dibenzodiazépines • Olanzapine Zypreca ® • Clozapine Leponex ®, Clozapine ® • Selon la molécule (classification chimique) - Phénothiazines (Tercian, Nozinan) - Butyrophénones (Haldol) - Thioxanthènes (Clopixol, Fluanxol) - Benzamides (Tiapridal, Solian) - Diazépines et oxazépines (Loxapac, Leponex, Zyprexa) - Antipsychotiques : Risperdal, Zyprexa, Leponex, Solian, Abilify, Quétiapine • Selon leur polarité : spectre allant de la sédation à la composante antiproductive. • Sédatifs : Tercian ,Nozinan, Loxapac • Anti productifs : Haldol • Antidéficitaire : Solian à faible posologie • Antiproductif et Antidéficitaire voire antidépresseur (?) : antipsychotique • Clozapine (LEPONEX): connue depuis les années 1970 mais usage limité en raison du risque d’agranulocytose (1% des cas et 80 % dans les 18 premières semaines) d’où des restrictions dans son emploi (schizophrénie résistante) et nécessité d’une étroite surveillance biologique (carnet). Amisulpride (SOLIAN) … Olanzapine (ZYPREXA) … Rispéridone (RISPERDAL) …Aripiprazole (ABILIFY) … depuis les années 1990 et actuellement en 1ere intention +++ • Atypiques car moins d’effets secondaires neurologiques et hormonaux (relatif) • Principaux effets • Effet sédatif : diminution de l’agitation et de l’agressivité avec création d’un état apathique ; les patients sont lents à répondre à des stimulations mais les neuroleptiques n’induisent pas de confusion mentale ni de perte des fonctions intellectuelles (ce qui permet de distinguer l’effet des anxiolytiques et des hypnotiques de celui des neuroleptiques). • Effet réducteur : avec diminution de la tension psychique et des productions psychotiques (hallucinations et délires), apparition d’un état d’indifférence affective • Effet désinhibiteur • L’effet sédatif se manifeste dès le début du traitement, les autres effets se développent plus lentement. • Ces trois effets ne se manifestent pas avec la même intensité selon les principes actifs et de plus ils varient selon la posologie utilisée. • Le choix d’un principe actif et de sa posologie doivent donc se faire en fonction de la symptomatologie prédominante chez le patient. • Autres effets • Certains sont utiles, d’autres se rapprochent plutôt d’effets indésirables • Renforcement de toutes les influences hypnotiques et modification de la qualité du sommeil • Effet antiémétique : elle est efficace sur les vomissements induits par l’irradiation, les opiacés ou par certains anticancéreux mais pas sur le mal des transports. Il est attribué à l’inhibition des récepteurs D2 mais aussi au blocage des récepteurs 5-HT3 • Dépression du fonctionnement des centres thermorégulateurs • Dépression des centres modérateurs de l’appétit avec tendance boulimique • Action favorisante sur la survenue de crise convulsivante conclusion • Afin de diminuer les effets latéraux des neuroleptiques, le développement de molécules a reposé sur un ciblage spécifique des mécanismes d’action (antipsychotiques) • Actuellement l’objectif est devenu la recherche d’un équilibre subtil d’affinité d’une molécule donnée pour différents récepteurs (ABILIFY) • Devenir : voie pharmacogénétique (ciblage individuel pour augmenter l’efficacité et améliorer la tolérance)!