Histoire politique du XXe siècle

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Cet exposé se centre autour du texte "Les 3 étapes", un article paru dans Le Petit Parisien, le 15 avril 1900, sous le pseudonyme Jean FROLLO. Le texte en lui-même aborde l'exposition de 1900 comme l'aboutissement d'un processus de reconstruction de la France post-guerre de 1870, passant par les temps forts que sont l'exposition de 1878 et celle de 1889. J'ai pris le soin d'apporter sur chaque exposition des données extérieures, surtout concernant le déroulement et l'environnement des expositions.

Questo libro propone una ricostruzione originale delle vicende italiane dalla Liberazione e dall’avvento della Repubblica a oggi. La sua particolarità deriva dal fatto che gli autori hanno dato spazio non soltanto alle vicende politiche ed economiche, ma anche alle trasformazioni della società e del costume, al fenomeno mafioso, all’impatto dei mass media, agli sviluppi del volontariato sociale, al ruolo della Chiesa. In queste pagine si ritrova così la storia di un popolo che dagli orrori di una guerra totale e da una condizione di diffusa povertà è riuscito a raggiungere inattesi livelli di benessere. Vi si legge pure la storia di un sistema politico perennemente in difficoltà, passato dal regime fascista a una fragile democrazia, attraversando le diverse fasi del centrismo, del centro-sinistra, della ‘solidarietà nazionale’, del ‘pentapartito’ ed entrato infine in una tumultuosa e mai conclusa nuova fase di trasformazione. Inoltre, non dimentichiamolo, in queste pagine si ritrova la storia delle vittime della violenza terroristica, delle mafie e delle tante tragedie ‘naturali’ che hanno segnato quasi settant’anni di vita italiana.

Jean de Broglie fut assassiné le 24 décembre 1976,  2 rue des Dardanelles à Paris, de Pierre de Varga, son conseiller fiscal. Ministre de Valéry Giscard d'Estaing, son assassinat n'a jamais été éclairci.
De la même manière, Robert Boulin, autre ministre du même président s'est apparemment suicidé en octobre 1979, version remise en cause par sa fille Fabienne Boulin-Burgeat pour rouvrir l'enquête sur cette mort mystérieuse.

L'affirmation récurrente de la privauté de la religion en France depuis la Révolution française mérite d'être étudiée d'un point de vue historique. L'enquête montre la dimension idéologique de la proclamation, sa possible compréhension juridique, et la complexité de la réalité sociale du phénomène religieux.

La Charte de la langue française, également connue sous le nom de loi 101, survient à la suite de plusieurs années de tensions sur le plan linguistique. Celle-ci fait basculer les francophones québécois du statut de groupe minoritaire à celui de majoritaire. Elle participe à renverser la supériorité économique des anglophones aux dépens des francophones, à freiner l'anglicisation des immigrants et à donner à Montréal un visage français. Malgré ces progrès et en dépit d'un certain apaisement des tensions, la question linguistique au Québec demeure au cœur de nombreux débats dans les vingt années qui suivent son adoption. La loi 101, compte tenu de sa popularité auprès des francophones et de son impopularité chez les non-francophones, s'inscrit peu à peu dans la culture politique en mobilisant les représentants du Parti québécois pour sa défense et en forçant ceux du Parti libéral du Québec à se l'approprier après l'avoir dénoncé. Le maintien d'une de ses dispositions sur l'affichage entraîne même une rupture entre deux mouvances du Parti libéral et la création d'une nouvelle formation politique, le Parti égalité. À travers ces débats, un certain nombre de représentations symboliques et identitaires contradictoires émergent entre les partis au sujet des immigrants, de la communauté anglo-québécoise et de l'histoire du Québec. Malgré un certain nombre d'anciennes inquiétudes dissipées au sujet de la survie de la langue française, la question linguistique demeure entre 1977 et 1997 un sujet polarisant auprès de l'électorat et les débats entourant la loi 101 participent notamment à entretenir une division historique entre les électeurs anglophones et les francophones sur le plan politique. Sous le régime de la Charte de la langue française, la question linguistique demeure donc un puissant élément de stratégie politique avec lequel tous les partis doivent composer, jusqu'à ce qu'un apaisement survienne à la toute fin de la période étudiée.

Fruit d'un colloque organisé en septembre 2005 par l'Université de Salerne et les Archives et Musée de la Littérature de Bruxelles au Centre international de Cerisy-la-Salle, le présent ouvrage en deux volumes se pose l'objectif de parcourir l'Histoire de la Grande Guerre en examinant ses retentissements dans la matière littéraire essentiellement - mais pas exclusivement - francophone.

This article analyses the Spanish policy of French president Georges Pompidou and the development of French-Spanish relations between 1969 and 1974. Based on French presidential, diplomatic and media archives, it focuses on French-Spanish relations from a presidential perspective. Moving away from ideological considerations, French diplomacy in this period worked to strengthen the ties between the two nations through three main objectives: maintaining a good neighborhood policy with the embarrassing Franco dictatorship, promoting Spain’s Europeanization, and developing favorable trade relations between France and Spain.

Cette étude met en lumière une loi relativement méconnue, et presque toujours évacuée des ouvrages canoniques en la matière : la loi du 14 mars 1941 sur l’allocation aux vieux travailleurs salariés. Silence surprenant de la part de l’historiographie : ce texte institue en effet en France, pour la première fois, le régime des retraites par répartition. C’est en l’occurrence un texte du maréchal Pétain, qui reprend, pour des raisons circonstancielles, une idée du Front populaire et du Parti communiste français, qui avaient fait campagne de longue date pour la « retraite des vieux ». L’étude de cette loi, intégrée à la Libération dans la législation sur la Sécurité sociale, témoigne ainsi des traces contemporaines de Vichy dans certains domaines du droit.

Cet article propose de réfléchir au rapport des notables à la modernisation de la vie politique, à travers la trajectoire de Gaston Defferre, député-maire socialiste de Marseille de 1953 à 1986. Il s’agit de dépasser une lecture opposant notabilité et modernité et d’analyser leurs rapports complexes à trois périodes différentes : la Libération pose le dilemme entre défense des idéaux résistants et construction d’un ancrage local ; la Cinquième République confronte le notable aux défis de la modernisation institutionnelle et partidaire ; les années 1970-1980 voient coexister un ministre modernisateur, maître d'œuvre de la décentralisation, et un notable vieillissant, emblématique d'une sclérose politique locale.

This communication deals with relationship between notables and political life modernization, by analysing Gaston Defferre's carreer, who was deputy and Marseille's mayor from 1953 to 1986. Far from opposing notability and political modernity, we propose to analyse their complex relationship at three moments: the Liberation and the dilemma between the Resistance's ideals and the local building of a political career; the Fifth's Republic, meaning modernization's challenge concerning institutions and political parties; the 1970's-1980's, throughout the opposition between an audacious minister renewing institutions by the way of decentralization laws, and an aging notable, who symbolizes a political local fossilisation.

Les politiques cultuelles menées de 1995 à 2007 montrent l'apparition de nouvelles questions posées à l'Etat français. Celui-ci les traite à l'aide de la laïcité, mais doit aussi prendre en compte les nouveautés qui se manifestent. Les subventions montrent notamment des modifications significatives.

Dans la seconde moitié du XXe siècle, les collectivités locales ont largement développé leurs activités en matière de relations internationales. Bordeaux est l’une de celles qui a multiplié les contacts internationaux, tout en imprimant une marque particulière à ces relations. À l’occasion de l’anniversaire de trois des jumelages bordelais, une table-ronde a réuni en novembre 2012 universitaires et grands témoins, associatifs et élus, afin de porter un nouveau regard sur l’histoire de ces relations , les raisons des choix réciproques et l’évolution des échanges des partenaires au travers des exemples de Québec (50 ans de jumelage), Fukuoka (30 ans) et Saint-Pétersbourg (20 ans). Ces regards croisés ont été nourris par un travail mené sur les fonds d’archives très riches récemment classés et ouverts à la consultation du public, tant pour l’époque de Jacques Chaban-Delmas que pour la période la plus récente.

El fin de las conmemoraciones del Bicentenario de la Independencia y la memoria de los cuarenta años del golpe de Estado de 1973 que instauró en Chile una dictadura cívico-militar fueron el telón de fondo para la organización de un coloquio que invitó a repensar la cuestión de lo político en los diferentes procesos de transformación que han acontecido en la historia republicana chilena. En ese contexto particular del tiempo presente, un grupo de académicos, investigadores y estudiantes de postgrado provenientes de universidades y centros de investigación de Francia, Estados Unidos, Australia y Chile, presentó sus investigaciones en curso en el Coloquio Internacional Repensar la política y la historia de lo político en Chile.

Florent Le Bot et Fabrice Marzin, « Le mai 1968 breton et ses acteurs face à une révolution pompidolienne en matière d’économie des territoires », M. Margairaz, D. Tartakowsky. (dir.), 1968, entre libération et libéralisation. La grande bifurcation, Rennes, PUR, 2010, p. 237-258.

Compte-rendu de lecture pour le séminaire de Master 2 d'Histoire de l'édition du professeur Jean-Yves Mollier de l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ, prochainement Paris-Saclay).

Book report for the Master 2 seminar on the History of Edition of the Professor Jean-Yves Mollier of the University of Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ, soon Paris-Saclay) about "Edition, press and power in the 20th-century France".

Durant ses très nombreux voyages, Albert Thomas, directeur du BIT (1919-1932), emportait toujours avec lui un crayon et un petit bloc-notes dans la poche de sa veste. Il notait ainsi sur le vif des noms, des chiffres des rendez-vous : il croquait des portraits, couchait sur le papier des observations, des réflexions et idées. Plus tard dans le calme de sa chambre d'hôtel ou durant de longs voyages en trains, à partir de ce matériel brut, ses notes devenaient des récits qu'il dictait à une sténographe.

Universidad de Zaragoza
Entre la Primera Guerra mundial y la Guerra de España, los masones españoles dedicaron muchos esfuerzos a obtener una “cooperación moral y material”  de la masonería internacional ¿Cuál era su situación diplomática y geopolítica antes de 1936? ¿Por qué estimaban importante modificarla? ¿Cuál fue el resultado, especialmente durante la Guerra de España? La revisión de la historiografía y el aporte de nuevas fuentes –manuscritas e impresas, en español, inglés y francés abre la posibilidad de un análisis global, cuya primera aproximación se rpesenta aqui.

La Charte de la langue francaise, egalement connue sous le nom de loi 101, survient a la suite de plusieurs annees de tensions sur le plan linguistique. Celle-ci fait basculer les francophones quebecois du statut de groupe minoritaire a celui de majoritaire. Elle participe a renverser la superiorite economique des anglophones aux depens des francophones, a freiner l'anglicisation des immigrants et a donner a Montreal un visage francais. Malgre ces progres et en depit d'un certain apaisement des tensions, la question linguistique au Quebec demeure au cœur de nombreux debats dans les vingt annees qui suivent son adoption. La loi 101, compte tenu de sa popularite aupres des francophones et de son impopularite chez les non-francophones, s'inscrit peu a peu dans la culture politique en mobilisant les representants du Parti quebecois pour sa defense et en forcant ceux du Parti liberal du Quebec a se l'approprier apres l'avoir denonce. Le maintien d'une de ses dispo...

A partir de 1945, alors que la situation internationale se retourne en faveur des forces alliées, les militaires, au pouvoir depuis 1943 en Argentine, voient leur légitimité contestée par une opposition « démocratique », composée essentiellement des partis traditionnels, des associations civiles antifascistes et de l’Université. Dès le mois de mai 1945, cette coalition antigouvernementale prend l’initiative de descendre massivement dans la rue pour exprimer sur l’espace public physique de la Capitale son attachement aux valeurs de la « Constitution » et de la « Liberté ». Au mois d’août, l’idée surgit d’organiser une grande mobilisation civique légale destinée à fournir la preuve incontestable que le peuple argentin rejette la dictature « nazie-fasciste ». La « Marche de la Constitution et de la Liberté » doit mettre en scène une fois pour toutes, de façon imposante et unanime, l’isolement du régime et de sa figure forte, Juan Domingo Perón.

Cet article postule que la Marche de la Constitution et de la Liberté de 1945 a été organisée pour sanctionner, dans le centre de la ville de Buenos Aires, une victoire considérée come déjà acquise. Toutefois, son déroulement laisse apparaître les ambiguïtés et les limites croissantes d'un front politique hétérogène.

Le 13 octobre 1935, les habitants de la ville Buenos Aires assistent stupéfaits à un spectacle inédit : le défilé d’environ cent mille citoyens venant de la province de Buenos Aires qui convergent vers la place de Mai, cœur de la ville de Buenos Aires, pour manifester leur soutien à Manuel Fresco, alors candidat du parti conservateur aux élections pour le poste de gouverneur. Dans ce contexte, la Marche sur Buenos Aires rend compte d’un changement notable de la façon dont le Parti conçoit la représentation politique. L’étude de cette grande mobilisation et du contexte dans lequel elle prend place permet de comprendre ce changement, à un moment où la province entre dans l’ère des mobilisations de masse.

The March on Buenos Aires. Ballot Rigging and Mass Mobilizations in the Era of Democracy in  Crisis
The people of Buenos Aires were stunned on 13 October, 1935, when they witnessed an unprecedented phenomenon: about 100,000 citizens from the province of Buenos Aires were gathered in the Plaza de Mayo, in the heart of Argentina’s capital, to show their support for Manuel Fresco, the Conservative Party’s gubernatorial candidate. In this context, the “March on Buenos Aires” reflected a significant change in the way that the Party viewed political representation. The study of this rally and the context in which it occurred allow us to understand this change, at the moment when the province of Buenos Aires entered the era of mass mobilisations.

The end of the First World War, with its dramatic changes, opens up the way for a fresh thing as regards Europe. From now on we will be dealing with a thinking balancing between two extremes. On one hand we will have the idea of a Confederation, a union of equals, free and democratic states. On the other side there is the vision of a united Europe under a totalitarian regime, a continent whose frontiers are gone due to the brute force of a totalitarian regime. The start of the Second World War will first favor the Nazi totalitarian ideas on the future of Europe. We will have then a united Europe under the German rule, with a dominant master race. On the opposite side the democratic speech on Europe tends to continue the Inter-war ideals. The Romanian thinkers are also influenced by the European ideas. If in the beginning their speech was influenced by the totalitarian influence, later on, as the tide of war changes they will go toward a more democratic version of the European construction. Europe must be united, the states must be equals and every European coordination mechanism must take into consideration the national sovereignty.